#phtalates

  • Des substances toxiques dans les tampons et les serviettes hygiéniques
    https://www.lemonde.fr/pollution/article/2018/07/19/des-substances-toxiques-dans-les-tampons-et-les-serviettes-hygieniques_53333

    Le #lindane et le #quintozène sont deux #pesticides dont l’usage est interdit en Europe depuis 2000. Ils sont pourtant présents là où on les attendrait le moins : dans des #serviettes_hygiéniques et des #protège-slips commercialisés en France. Et ils ne sont pas les seules substances dangereuses à se cacher dans les protections intimes. On y retrouve même du #glyphosate, le célèbre herbicide de Monsanto.

    Un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), publié jeudi 19 juillet, dresse la liste des composés chimiques « préoccupants » identifiés. Elle est effarante.

    Outre des pesticides, des tests réalisés en 2016 ont mis en évidence la présence de nombreux #hydrocarbures aromatiques polycycliques (#HAP) ou de #phtalates dans les protections externes, de #dioxines et #furanes ainsi que de #DnOP (phtalate) dans les #tampons. Autant de substances aux effets #cancérogènes, #mutagènes ou #reprotoxiques (#CMR) démontrés, ou considérées comme des #perturbateurs_endocriniens.

    #n'en_jetez_plus #santé (ou pas)

  • L’Europe s’accorde sur une définition des #perturbateurs_endocriniens : avancée ou repli ? - Sciencesetavenir.fr
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/l-europe-s-accorde-sur-une-definition-des-perturbateurs-endocrinien

    Alors, que comprendre ? D’abord, cet accord intervient après des années de #lobbying des industriels et après douze mois de blocage et de discussions politiques tendues. L’Europe sera la première entité politique au monde à réglementer les PE, même si sa définition ne satisfait totalement ni les industriels, ni les ONG. Ensuite, il y a bien une avancée. Par rapport au premier projet proposé en juin 2016, la définition adoptée concerne aussi les perturbateurs endocriniens « présumés » et non plus seulement « avérés ».

    En revanche, elle ne prend pas toujours en compte les perturbateurs endocriniens « suspectés », contrairement à ce que recommandait l’Anses, l’ Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Cette dernière catégorie devait permettre de réglementer les PE potentiellement inquiétants mais pour lesquels on ne dispose le moins d’études scientifiques.

    Autre point positif, la Commission européenne a accepté de ne plus attendre des preuves scientifiques d’un effet sur l’homme pour légiférer. Il convient désormais, selon elle, « d’identifier un perturbateur endocrinien en prenant en considération toutes les données scientifiques pertinentes, y compris les études menées sur les animaux et les études in vitro ou in silico, et en recourant à une démarche fondée sur la force probante ». Un point crucial, alors que le gros des études qui inquiètent les scientifiques a été mené chez l’animal. Rappelons que pour classer un produits cancérogène ou autoriser un pesticide, on mène les tests... sur des rongeurs. La définition a donc bien été élargie, par rapport à la première mouture du texte, sous la pression de pays comme la France, la Suède, mais aussi de scientifiques comme ceux de l’Endocrine society, d’associations de consommateurs ou d’ONG.

    « Une fois mis en œuvre, ce texte garantira que toute substance active utilisée dans des pesticides et reconnue comme un perturbateur endocrinien pour les humains et les animaux pourra être évaluée et retirée du marché » commente Vytenis Andriukaitis, commissaire pour la santé et la sécurité alimentaire. Nous comptons à présent sur le soutien du Parlement européen et du Conseil, qui sont associés au processus décisionnel, pour une adoption et une entrée en vigueur rapides des critères"

    Ces critères s’appliqueront dans le domaine des produits phytopharmaceutiques (#pesticides, #fertilisants), à l’exception des pesticides « conçus spécifiquement pour perturber pour les systèmes endocriniens des insectes ciblés ». Cette exemption, très critiquée par les ONG, a été arrachée par l’Allemagne, qui veut protéger son industrie en permettant le maintien de ces produits le plus longtemps possible. Mais Nicolas Hulot a garanti que le experts français plancheraient sur ces pesticide et qu’ils seraient « sortis » unilatéralement du marché, « si leur dangerosité [pour l’homme ou d’autres animaux, NDLR ] était avérée », rapporte le journal Le Monde.

    La réglementation sera également étendue aux biocides (désinfectants ménagers, produits anti-salissures), promet la Commission européenne. Les autres perturbateurs endocriniens, #bisphénols A, #phtalates, #parabens, #perfluroés font ou feront l’objet d’autres procédures.Toutefois, il semble acquis que la nouvelle définition servira justement de base à la régulation des produits des autres secteurs industriels, comme les #cosmétiques, l’#agroalimentaire et les #jouets. Rappelons que la France a été le premier pays à interdire le #bisphénol_A dans les contenants alimentaires, mais que la #législation est plus souple-limitée aux #biberons ou aux jouets- dans d’autres pays européens.

  • Phtalates et fourmis

    http://www.dictionnaire-amoureux-des-fourmis.fr/P/Phtalates/Phtalates%20et%20fourmis.htm

    Les #phtalates sont des #perturbateurs_endocriniens. Chez les fourmis Lasius niger, au laboratoire, le DEHP a des effets sur la fécondité des reines qui diminue. En 5 semaines elle chute de 40%, ce qui est considérable. Même si on ne sait pas ce qui se passe dans la nature on peut extrapoler et penser que les effets ne sont pas négligeables. Il ne provoque pas de réactions de stress oxydatif chez les ouvrières mais une activité immunitaire surélevée par rapport à la normale qui est constatée (la vitellogénine et la défensine, un peptide antibactérien, sont surexprimées dans les 24 heures), indiquant une certaine forme de stress. « Cette réaction immunitaire va provoquer des effets cytotoxiques (propriété d’un agent chimique ou biologique à être toxique pour les cellules, éventuellement jusqu’à les détruire) importants et générer des radicaux libres qui vont user les tissus immunitaires à la longue. Cela fonctionne comme une maladie auto-immune » explique Virginie Cuvillier (voir Joussen 2016, Sc et Avenir), « ces composés immunitaires mis en évidence ne sont pas ceux qui peuvent agir contre l’élimination des composés polluants. Ce sont des éléments anti-bactériens qui agissent dans un contexte d’infection » ce qui démontre la réaction délétère et inefficace contre le phtalate des défenses immunitaires de ces fourmis.

  • Researchers have found a ‘striking’ new side effect from eating fast food - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/news/wonk/wp/2016/04/15/researchers-have-found-an-alarming-new-side-effect-from-eating-fast-

    Researchers at George Washington University have linked fast-food consumption to the presence of potentially harmful chemicals, a connection they argue could have “great public health significance.” Specifically, the team found that people who eat fast food tend to have significantly higher levels of certain phthalates, which are commonly used in consumer products such as soap and makeup to make them less brittle but have been linked to a number of adverse health outcomes, including higher rates of infertility, especially among males.

    Recent #Fast_Food Consumption and #Bisphenol A and
    Phthalates Exposures among the U.S. Population in
    NHANES, 2003–2010
    http://ehp.niehs.nih.gov/wp-content/uploads/advpub/2016/4/ehp.1510803.acco.pdf

    Background: Phthalates and bisphenol A (BPA) are widely used industrial chemicals that may adversely impact human health. Human exposure is ubiquitous and can occur through diet, including consumption of processed or packaged food

    [...]

    Conclusion: Fast food may be a source of exposure to DEHP and DiNP. These results, if confirmed, could inform individual and regulatory exposure reduction strategies.

    #phtalates #santé

  • Dans les poches des transfusés, du sang et des #phtalates
    http://www.terraeco.net/Dans-les-poches-des-transfuses-du,56347.html

    Pour les phtalates, les portes de l’hôpital se ferment doucement. Reste un écueil… de taille. Car si les alternatives existent pour tous les matériels (elles sont d’ailleurs recensées ici et ici), les poches de sang et leur cocktail PVC-#DEHP résiste toujours aux assauts des chercheurs. Et, s’il est potentiellement #toxique pour l’humain, ce satané DEHP a des propriétés admirables pour conserver le sang. Il a notamment un effet stabilisant pour les globules rouges, réduisant les risques que leur membrane se rompe et libère l’hémoglobine qu’ils contiennent. Mieux, la combinaison PVC/DEHP peut souffrir des températures très hautes (40°C) comme très basses (-70°C) et résiste aussi à une forte centrifugation nécessaire à la séparation des différents composants du sang. En clair, il résiste très bien au traitement imposé aux poches de sang. Coup de bol encore, l’alliage est très peu coûteux.

    Pour contrer les critiques et anticiper une interdiction future, des industriels ont mis au point des poches de sang toujours à base de PVC mais utilisant un autre plastifiant (DNDP, BTHC, TOTM…). Mais sans garantie qu’ils ne soient pas, à leur tour, déclarés nocifs. « Pour certaines personnes, ça n’a pas d’importance qu’il y ait des #perturbateurs_endocriniens dans les poches de transfusion, le matériel de dialyse. Ils disent que c’est un effet indésirable négligeable pour une procédure qui peut sauver la vie d’un bébé prématuré par exemple. S’il réussit à survivre, on verra plus tard, regrette Anja Leetz, directrice exécutive de « Health Care without Harm Europe » (HCWH), une ONG qui travaille à réduire l’exposition chimique à l’hôpital. Mais si vous êtes #malade, votre #santé est déjà fragilisée. Vous ne devriez pas être davantage exposé à des perturbateurs endocriniens. Vous avez besoin de toute l’énergie nécessaire pour guérir. Pour nous, il faut absolument que la loi européenne interdise ces substances. » [1]

    A la recherche d’une alternative
    Reste à trouver la parade. Depuis quelques années, une chercheuse suédoise de l’institut Jegrelius s’applique à concevoir des poches libérées du dangereux cocktail. Et le défi est de taille. « Il faut qu’on prouve qu’on peut, avec un autre matériau, stocker le sang pendant six semaines mais aussi qu’il y a de la demande pour ces nouvelles poches de sang », raconte Lena Stieg. « La #transfusion elle-même est une procédure dangereuse pour les patients. Elle implique une prise de risques. On ne peut pas ajouter des risques supplémentaires. Il faut que nos produits soient aussi sûrs que les poches qu’on utilise aujourd’hui », poursuit-elle. La chercheuse a entraîné plusieurs fournisseurs dans l’aventure : un Danois pour élaborer le matériau, un Finlandais pour mettre au point le film plastique qui recouvre la poche, un Polonais pour fabriquer les tubes reliés à la poche et un Italien pour produire la poche dans son entier. L’institut suédois Karolinska – un centre de recherche médical très réputé – se chargera de l’évaluation du produit fini.
    Forcément, ces poches sans PVC risquent d’être plus chères, au début au moins, tant que la demande n’aura pas percé. « C’était pareil au départ pour les gants en PVC, rappelle Lena Stieg. Aujourd’hui, ils sont à peu près au même prix que les autres. » Aussi, comme Anja Leetz de HCWH, croise-t-elle les doigts pour qu’une interdiction européenne puisse booster la demande et faire dégringoler les prix. « Aujourd’hui, on regarde le coût du traitement mais on ne regarde pas le problème à long terme. Si on parvenait à diminuer les effets liés à l’exposition à ces phtalates, on réduirait potentiellement le nombre de #pathologies à venir et donc le nombre de patients », assure Lena Stieg. De quoi faire faire des #économies au système de #santé_public.

  • Les fourmis sont contaminées par les phtalates
    http://www.lefigaro.fr/environnement/2013/01/03/01029-20130103ARTFIG00509-les-fourmis-sont-contaminees-par-les-phtalates.ph
    via twitter@noirdefi #industrie #pollution #phtalates

    là-bas, les scientifiques étudient l’écologie des fourmis mais pas leur exposition à la pollution. « Nous avons été sidérés de découvrir un peu par hasard que ces insectes sont tous contaminés par les phtalates », reconnaît Alain Lenoir, professeur émérite. Ces molécules produites par l’industrie entrent dans la composition des plastiques pour les rendre flexibles et leur donner une forme. Or, elles sont présentes dans les fourmis du monde entier. « Dans les forêts tropicales, dans le désert marocain, en montagne ou dans les endroits les plus éloignés de toute activité humaine », ajoute le chercheur.

  • Adoption surprise à l’Assemblée d’un texte interdisant #phtalates et #parabènes - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/05/03/adoption-surprise-a-l-assemblee-d-un-texte-interdisant-phtalates-et-parabene

    Lors des débats en séance publique, le 14 avril, le ministre de la santé, Xavier Bertrand, avait proposé d’attendre le résultat d’expertises en cours avant de les interdire, jugeant « prématurée » la proposition de loi

    via @latrive #santé #chimie #cancer