• Murmures de la cité à Moulins : l’Humanité a assisté au spectacle du mini-Puy du Fou et c’est encore pire que prévu - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/politique/extreme-droite/murmures-de-la-cite-a-moulins-lhumanite-a-assiste-au-spectacle-du-mini-puy-

    Mise en scène complaisante des symboles nazis, éviction pure et simple de la Révolution et même de la République dans l’Histoire de France, appels permanents à la « foi », aux « rois » et aux « empires » pour sauver le pays des envahisseurs… Les médias Bolloré et la fachosphère en auront fait des tonnes pour défendre la rengaine purement révisionniste, écrite par une petite équipe d’extrême droite radicale en Auvergne, qui se joue jusqu’à ce dimanche 13 juillet. Un projet monté, toute honte bue, avec des subventions publiques et l’aide de Pierre-Edouard Stérin, qui devrait désormais être discuté en toute connaissance de cause…

    • https://fsu03.fsu.fr/droles-de-murmures-par-dessus-la-cite-commune

      Drôles de murmures par dessus la cité commune.
      16 avril 2025|Catégories : À LA UNE

      Le message de cet article s’adresse d’abord aux collègues d’Histoire-Géographie et avec eux à tous les éducateurs et citoyens éclairés et soucieux de Lumières – les vraies.

      Un grand « spectacle historique sons et lumières » est annoncé pour les 11-13 juillet au CNCS à Moulins, spectacle qui se targue – c’est pour ses promoteurs sa plus grande qualité – d’être à l’image du Puy du Fou en Vendée. Ces dates précédant le 14 juillet, on peut deviner sans peine que du point de vue de la mairie de Moulins ce sera donc là un moment attractif aboutissant au 14 juillet.

      Tout prof d’Histoire, tout historien sérieux, est plus que réservé sur le genre « Puy du Fou ». Cette histoire-spectacle cultive non un savoir historique, mais un « roman national » idéologiquement orienté, mais qui se présente comme une « mise en valeur de l’Histoire et du patrimoine ». C’est particulièrement flagrant à lire la litanie de glorification du spectacle de « Murmures de la cité », l’entreprise organisatrice, qui figure en bonne place sur son propre site mais aussi sur ceux du Syndicat d’Initiative de la Ville de Moulins, du Conseil Départemental et du CNCS.

      Extraits du début et de la fin : « Dans la pénombre, le décor s’ouvre sur une vieille grand-mère assise au bord d’un lit, des gravats encore épars autour d’elle, témoins d’un bombardement tout juste terminé. Ses petits-enfants, blottis contre elle, l’écoutent en silence alors que des rumeurs de la Libération montent des rues lointaines. La grand-mère, le regard perdu dans le vague mais empreint de tendresse et de fierté, leur murmure : « Ce que nous vivons aujourd’hui n’est qu’un instant dans une longue et grande histoire. Ce sursaut, mes petits, fait écho à tant d’autres. Depuis toujours, ce pays se relève, fort d’une foi ancienne et de cette flamme qui ne s’éteint jamais. Avant nous, il y a eu des hommes et des femmes qui ont bâti cette terre, qui l’ont unie, protégée et aimée… Et nous ne faisons que reprendre le flambeau, à notre tour. » Ses mots se mêlent aux premiers rayons d’un jour nouveau, éclairant peu à peu les scènes d’un passé lointain où d’autres résistants, rois, guerriers et bâtisseurs se sont levés pour construire la France, celle qu’elle sait indestructible et éternelle. »

      « Dans cette conclusion empreinte de lumière et d’espoir, la France est dépeinte comme un pays éternel, guidé par la Providence, qui survit aux tourments, se réinvente et se projette dans un avenir toujours plus lumineux, porté par l’énergie et la volonté de son peuple. »

      La « France guidée par la Providence » est donc à l’affiche sur les pages municipales et départementales !

      L’orientation est politico-religieuse : la France éternelle, qui existerait depuis les Gaulois, serait guidée par la Providence. Pour attirer le chaland, la liste des thèmes successifs est calquée sur les images scolaires d’antan, qui évitaient toutefois, elles, une connotation par trop religieuse, et s’avère pour le moins sélective : Vercingétorix, Clovis se convertissant au christianisme, sont les deux figures légendaires du début, suivis de Saint Odilon et Saint Mayeul, des « châteaux et chevaliers », Jeanne d’Arc (ou disons … sa légende présentée comme vérité !), Anne de Beaujeu, Sainte Jeanne de Chantal, Richelieu, Colbert, Villars (« centurion de Louis XIV », la formule date en fait d’un livre de 1996), la Révolution (?) présentée ici comme un moment où l’étranger menace la France, Napoléon qui la redresse (la Révolution l’avait donc affaiblie …), « la portant au sommet » (cela s’est terminé en catastrophe : apparemment pas un mot), et la Libération.

      Ce topo exalté ne permet pas de deviner quels sont les thèmes finaux, précédant la Libération présentée comme unité nationale totale (ce qu’elle ne fut certainement pas !). Un passage notamment interroge : « Cependant, elle résiste, se relève avec résilience en 1870, puis en 1914 et encore en 1940, une persistance qui montre à chaque épreuve la capacité de la France à se reconstruire. »

      Quid de cette résilience en 1940 ? La Libération c’est en 44 ; en 40 ce n’est pas la résilience, c’est le fond du trou. Ou alors … est-ce la « rénovation nationale » du Maréchal Pétain intégrant la France dans l’ordre brun européen de la Shoah imminente et des camps qui serait suggérée là ?

      La question mérite d’autant plus d’être posée si nous regardons les soutiens de cette initiative : à côté des subventions publiques de toutes les collectivités territoriales incluant le lieu du spectacle, nous avons en bonne place le « Fonds du Bien Commun », « acteur majeur de la philanthropie française » (sic), pièce centrale de l’empire du milliardaire, français et néanmoins exilé fiscal en Belgique, Pierre-Edouard Stérin, mécène du Rassemblement National et coach national de la formation des élus d’extrême droite.

      Et bien entendu, partisan de l’enseignement privé religieux où il a lancé l’association Excellence ruralité, qui entend prospérer dans les zones rurales où le gouvernement ferme les écoles publiques, pour « incuber les écoles libres » afin de former des « hommes debout » à même de redresser la « France éternelle, guidée par », etc. Telle les vautours, Excellence ruralité prospecte dans le Cher, la Saône-et-Loire : bientôt l’Allier ?

      Une figure clef du financement et du management de l’extrême droite.

      Un cousin idéologique de cet autre catholique tendance Opus Dei qu’est le vice-président américain J.D. Vance …

      Résumons : les fonds publics servent à une entreprise sponsorisée par des forces politico-financières d’extrême droite, qui nous préparent un gloubi-boulga inquiétant passant pour un joli spectacle (hé oui, il y aura du son et des couleurs …) mais avec un contenu, explicite ou implicite, visant à rétablir cette imaginaire France éternelle, pure et providentielle …

      Apparemment l’ensemble des collectivités locales contributives (avec nos impôts) n’y ont vu que du feu, ce qui questionne sur l’état de l’instruction publique, non parmi la jeunesse, mais parmi nos édiles !

      N’est-il pas temps que les citoyens éclairés de toutes opinions, attachés à la République laïque, se manifestent ?

      Pour la FSU Allier, Vincent Présumey.

  • Route des Canaries : pour éviter les contrôles, de nouveaux itinéraires encore plus dangereux

    La route migratoire vers les Canaries connait une nette mutation ces dernières semaines : pour éviter le renforcement des contrôles en #Mauritanie et au #Sénégal, les départs de #pirogues clandestines se font désormais de plus en plus depuis la #Guinée. Ce nouvel #itinéraire emprunté par les migrants, en allongeant la durée de la traversée, rend le trajet encore plus dangereux.

    La route migratoire vers les Canaries connait une nette #reconfiguration ces dernières semaines. Alors qu’habituellement les pirogues de migrants tentaient de rejoindre clandestinement les #îles_Canaries depuis le Sénégal, la Mauritanie ou encore le #Maroc, désormais, les départs se sont déplacés.

    Les embarcations de fortune se font de plus en plus depuis le Sud, en Guinée, a déclaré ce jeudi le délégué du gouvernement aux Canaries, Anselmo Pestana. Ce dernier insiste aussi sur le changement de route de certains migrants qui optent pour l’Algérie, dans le but d’atteindre l’Espagne via les Baléares.

    D’après le délégué, ces changements d’itinéraire opérés par les passeurs est du au renforcement des contrôles menés au Sénégal et en Mauritanie depuis le début de l’année.

    Cette nouvelle route guinéenne vers les Canaries s’avère cependant particulièrement dangereuse, puisqu’en allongeant la traversée, elle augmente également les risques de #naufrages et de #dérive des embarcations. Anselmo Pestana a ainsi mis en garde contre ce changement et exprimé son inquiétude face aux risques accrus pour les migrants.

    Sur la seule année 2024, l’ONG espagnole Caminando Fronteras a établi un bilan de 10 457 personnes mortes ou disparues en mer. Le bilan de ces « naufrages invisibles » est largement sous-estimé puisqu’un grand nombre d’embarcations disparaissent en mer sans que l’on ne retrouve jamais leur trace.

    Au cours de l’année 2024, 46 843 exilés, principalement en provenance d’Afrique de l’Ouest, ont atteint les îles Canaries. Du jamais vu pour l’archipel espagnol, qui fait face depuis plusieurs mois à une saturation de plus en plus importante de son système d’accueil.

    Des itinéraires plus lointains pour échapper aux contrôles

    D’après l’Agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes, Frontex, une baisse de 41% des arrivées de migrants irréguliers sur les îles Canaries a été enregistrée depuis le début de l’année. En novembre 2024, 7 338 arrivées ont été comptabilisées contre 445 en mai 2025. Le délégué du gouvernement aux Canaries, a souligné que le nombre d’arrivées est passé d’environ 19 100 personnes au premier semestre 2024 à 11 300 personnes pour la même période en 2025.

    Cette diminution notable est le résultat du renforcement des contrôles policiers au Sénégal et en Mauritanie, ainsi que des #accords de #coopération_bilatérale récents entre les autorités de ces pays et celles espagnoles pour endiguer les flux migratoires. Ces derniers mois, avec l’appui de la Garde civile et de la police nationale espagnoles, des opérations de démantèlement de réseaux de traite d’êtres humains se sont multipliées dans ces pays d’Afrique de l’Ouest. En avril 2024, la gendarmerie mauritanienne a notamment démantelé un vaste réseau, arrêtant 117 personnes et saisissant d’importantes quantités de matériel.

    Cependant, ces résultats sont trompeurs. Malgré les mois avec une plus faible activité, Frontex souligne que « la pression sur les îles Canaries reste élevée, supérieure à la moyenne des années précédentes, en raison de l’instabilité persistante au Sahel et du développement des réseaux de passeurs en Mauritanie ». La tendance à la baisse ne devrait donc pas se maintenir, souligne l’agence. D’autant que comme chaque année, l’amélioration des conditions météorologiques durant l’été, laisse présager une hausse des arrivées aux Canaries, particulièrement entre août et novembre.

    Et contrairement aux idées reçues, les chiffres officiels ne traduisent pas un ralentissement de la migration par la route atlantique mais plutôt une reconfiguration des voies migratoires vers l’Europe.

    Car pour éviter les contrôles, les réseaux mafieux de passeurs ont adapté leur stratégie en déviant les routes : les nouveaux épicentres des départs d’embarcations précaires et surchargées sont désormais localisés en Guinée, un pays moins surveillé.

    La #Guinée-Bissau est également un lieu de départ de plus en plus privilégié. Ses 200 km de côtes, difficiles à surveiller, en font un point de départ important, principalement via l’#archipel_des_Bijagos (88 îles) distant de plus de 1800 km des Canaries.

    Une #dangerosité des traversées exacerbée

    Cette nouvelle voie migratoire, du fait de son éloignement des Canaries, s’avère être beaucoup plus meurtrière.

    « Le risque est bien plus élevé pour la vie des personnes qui tentent de se rapprocher des Canaries, car elles essaient de s’éloigner de la côte » pour échappe aux contrôles a alerté le délégué du gouvernement aux Canaries. Il a précisé que ces traversées peuvent durer jusqu’à dix jours, ce qui multiplie les probabilités de naufrage des embarcations ainsi que les dérives en pleine mer. En partant de Guinée, les migrants se lancent dans une traversée de plus de 2 200 km jusqu’à #El_Hierro (Canaries), soit 750 km de plus qu’en partant depuis le Sénégal ou bien de Gambie. Les dangers en pleine mer sont donc considérablement accentués (vagues, pénuries d’eau et de nourriture, risque de panne, d’insolation).

    Les ONG alertent régulièrement sur les « #bateaux_fantômes », des embarcations qui errent en mer, dont les passagers ont parfois pu rentrer en contact avec les ONG mais dont le contact a été perdu. Les embarcations sont donc livrées à elles-mêmes, en pleine mer, à la merci des intempéries.

    « Il existe également un risque qu’elles se perdent dans l’océan Atlantique et aillent vers les Caraïbes ou le #Brésil » a-t-il précisé. Plusieurs pirogues parties des côtes ouest-africaines ont par le passé déjà été retrouvées en Amérique du Sud ou centrale.

    La tragédie survenue fin mai à La Restinga (îles Canaries), où un bateau parti de Guinée-Conakry a chaviré à quelques mètres du quai après plus de dix jours en mer, tuant quatre femmes et trois jeunes filles, illustre dramatiquement les conséquences de cet allongement des itinéraires.

    En ce qui concerne la route algérienne, le trajet n’est pas plus sûr. Des embarcations contenant des cadavres de migrants subsahariens ligotés ont récemment été découvertes aux #Baléares, signe que les itinéraires migratoires sont en constantes évolution. Une enquête est en cours.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/65427/route-des-canaries--pour-eviter-les-controles-de-nouveaux-itineraires-
    #mise_en_danger #migrations #réfugiés #route_atlantique #risques #contrôles_frontaliers #frontières #militarisation_des_frontières #accords_bilatéraux #mortalité #létalité #mourir_en_mer
    ping @6donie

  • Plus de 80 % des gymnases nécessitent une rénovation urgente
    https://www.cafepedagogique.net/2025/06/24/plus-de-80-des-gymnases-necessitent-une-renovation-urgente

    L’enquête révèle que 230 000 élèves n’ont accès à aucun #gymnase et 450 000 élèves perdent plus de 30 minutes de cours à chaque séance en raison de l’éloignement des infrastructures. 500 000 élèves (13%) ne peuvent pas apprendre à nager avec 14,2 % des établissements sans accès à une #piscine.

    Le manque d’équipements creuse les inégalités. Ainsi, seules 33 % des filles atteignent les recommandations d’activité physique (contre 50 % des garçons). Si 80 % des jeunes de milieux aisés pratiquent un sport, ils sont 60 % dans les milieux modestes. Dans les zones rurales, 36 % des communes manquent d’#infrastructures_sportives. Le syndicat pointe des écarts flagrants : il y a 12 équipements pour 10 000 habitants à Mayotte, contre 208 dans les Hautes-Alpes.

    #natation #eps #sport

  • La prima operazione di rimpatrio del governo italiano direttamente dall’Albania

    Il 9 maggio un #charter partito da Roma e diretto a Il Cairo ha fatto scalo a Tirana per far salire a bordo cinque cittadini egiziani rinchiusi nel Centro di permanenza per il rimpatrio di #Gjadër. Un’operazione dai dubbi profili di legittimità che il governo italiano ha fatto passare in sordina. “Un fatto gravissimo -sottolinea Gianfranco Schiavone dell’Asgi- perché il trasferimento dalla struttura all’aeroporto è avvenuto al di fuori della giurisdizione italiana”

    L’Italia ha effettuato il suo primo rimpatrio direttamente dall’Albania. Lo scorso 9 maggio un volo partito da Roma e diretto a Il Cairo ha fatto tappa sul suolo albanese per far salire a bordo cinque persone di origine egiziana trattenute nel Centro di permanenza per il rimpatrio (Cpr) di Gjadër. Una procedura inedita che il governo italiano ha deciso di far passare in sordina. “Un fatto grave che mette a rischio la tenuta del quadro giuridico europeo e il rispetto dei diritti fondamentali delle persone coinvolte”, denuncia Francesco Ferri, esperto di migrazioni per ActionAid Italia.

    Secondo il Viminale da quando l’11 aprile a fine giugno la struttura albanese ha riaperto i battenti come Cpr sono transitate 110 persone. Al 21 maggio in totale sono state 24 quelle riportate in Italia per poi essere rimpatriate nei loro Paesi d’origine. Si pensava dunque che nessuno fosse stato espulso direttamente da Gjadër ma i documenti della Direzione centrale dell’immigrazione e della polizia di frontiera, consultati da Altreconomia, dicono altro.

    Lo scorso 28 aprile, infatti, l’ufficio in seno al ministero dell’Interno ha pubblicato un bando pubblico per richiedere un servizio di noleggio di un aeromobile per l’espulsione di stranieri irregolari. Una procedura standard che però, questa volta, aveva una particolarità: l’operazione di rimpatrio verso l’Egitto richiedeva ai partecipanti alla gara una “tappa” intermedia a Tirana.

    Nel tardo pomeriggio dell’8 maggio l’operatore #Pas_professional_solution Srl, tramite il suo procuratore speciale #Angelo_Gabriele_Bettoni, firma il contratto da 113.850 euro per i servizi richiesti dal Viminale. Il giorno successivo un aereo parte da Roma Fiumicino alla volta della capitale albanese, dove atterra intorno alle 15.30, per poi ripartire un’ora e mezza dopo verso Il Cairo, con a bordo le persone provenienti dal Cpr di Gjadër.

    Secondo i dati ottenuti da Altreconomia a metà giugno dall’11 aprile al 21 maggio risultano cinque transiti e altrettanti rimpatri di cittadini egiziani dal Cpr albanese, proprio quelli finiti sul volo. Il ministero dell’Interno, interpellato sul punto, non ha risposto alle nostre richieste di chiarimento. Quello che si sa per certo, però, è che quando la Direzione centrale ha pubblicato il bando e programmato l’operazione il 28 aprile, a Gjadër non c’era nessun cittadino egiziano: questi sarebbero stati “appositamente” portati nei primi giorni di maggio per poi essere caricati sul charter a Tirana.

    La mossa del governo italiano, tenuta fino a oggi “segreta”, apre molti interrogativi, innanzitutto sulla legittimità della procedura. “Anche qualora si volesse sostenere, con una tesi a mio avviso infondata, che il Cpr di Gjadër sia equiparabile ai centri posti nel territorio nazionale -spiega Gianfranco Schiavone, esperto di migrazioni e socio dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione (Asgi)-, non risulta in alcun modo ammissibile prevedere che la persona sia portata fuori dall’area del centro di trattenimento, sul territorio albanese, e poi da lì rimpatriata”.

    Secondo Schiavone vi è una grave violazione nella riserva di giurisdizione prevista dall’articolo 13 della Costituzione. “Le operazioni di polizia condotte fuori dal centro di Gjadër in territorio albanese nei confronti delle persone trasportate in questo caso in aeroporto sono prive di controllo giurisdizionale e avvengono dunque senza alcuna copertura normativa. Quanto avvenuto è dunque un fatto gravissimo”.

    In questo quadro, poi, potrebbe aver giocato un ruolo importante anche l’Egitto. Il ministro dell’Interno Matteo Piantedosi ha incontrato in un bilaterale il suo omologo egiziano Mahmoud Tawfiq lo scorso 9 aprile a margine dell’incontro del “Processo di Khartoum”, una piattaforma di cooperazione. Durante l’incontro, secondo quanto dichiarato dal Viminale, i ministri hanno fatto il punto su diverse tematiche tra cui quella dei flussi migratori. Non è detto però che non si sia parlato anche dell’operazione di volo da Tirana.

    Chi con molta probabilità era al corrente dell’operazione è l’aeroporto internazionale di Tirana da cui è transitato il charter. A partire dal 2020, la proprietà dello scalo è stata acquisita da #Kastrati_Group Sha, società energetica albanese che gestisce una serie di stazioni di servizio in tutto il Paese. Fa parte del consiglio direttivo #Piervittorio_Farabbi, ingegnere aeronautico italiano e direttore operativo, che supervisiona la gestione operativa quotidiana dell’aeroporto dall’aprile 2023. Farabbi in passato è stato direttore dello scalo di Perugia e della #Sacal, società aeroportuale calabrese. La direzione dell’aeroporto, contattata da Altreconomia, non ha risposto così come il ministero albanese degli Affari interni. La polizia di Stato invece ha glissato dicendo di rivolgersi alle autorità italiane.

    Per Francesco Ferri di ActionAid Italia, che con il Tavolo asilo e immigrazione (Tai) il 17 e 18 giugno ha visitato la struttura di Gjadër, questa operazione fa fare un’ulteriore salto di qualità in termini di opacità all’operazione Albania. “Con la trasformazione delle strutture in Cpr dell’11 aprile la mancanza di trasparenza si è aggravata -spiega-. Abbiamo saputo di una persona rimpatriata da Tirana durante la visita ed è un fatto gravissimo”.

    Da un lato l’Italia anticipa artigianalmente quanto previsto dalla proposta di nuovo Regolamento sui rimpatri “minando la tenuta del quadro giuridico europeo”, dall’altro le persone sono esposte a gravi violazioni dei diritti. “Già in questi mesi abbiamo faticato molto a rintracciare chi veniva riportato in Italia da Gjadër e lasciato libero se le persone vengono rimpatriate direttamente questo diventa pressoché impossibile -sottolinea-. Diventa ancora più difficile ricostruire e conoscere in che condizioni sono state rinchiuse le persone e se i loro diritti sono stati rispettati”.

    Infine, resta rilevante il tema dei costi: la “tappa” di Tirana è costata solo di affitto charter 31.779 euro in più rispetto all’ultima operazione di rimpatrio, dello stesso numero di persone, verso l’Egitto. Significa, per cinque rimandati indietro dall’Albania, più di 6.300 euro a testa.

    https://altreconomia.it/il-primo-rimpatrio-italiano-di-migranti-irregolari-direttamente-dallalb
    #Albanie #migrations #réfugiés #Italie #externalisation #renvois #expulsions #Egypte #rétention #détention_administrative #prix #coût

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’#accord entre #Italie et #Albanie pour la construction de #centres d’accueil (sic) et identification des migrants/#réfugiés sur le territoire albanais...

    https://seenthis.net/messages/1043873

  • Alfred Brendel - Haydn: Sonata Hob. XVI/49 & Mozart: Sonata K457 (2000)

    via https://diasp.eu/p/17705894

    in memoriam #AlfredBrendel (1931 - 2025)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Alfred_Brendel

    https://www.youtube.com/watch?v=OfGscfrEOKo

    22.11.2017 (on Youtube) - 45 min.

    FRANZ JOSEPH #HAYDN

    Piano Sonata in E-flat major, Hob. XVI/49, L.59
    https://en.wikipedia.org/wiki/Piano_Sonata_Hob._XVI/49

    00:00:16 I. Allegro
    00:08:02 II. Adagio e cantabile
    00:17:26 III.Finale: Tempo di Menuet

    WOLFGANG AMADEUS #MOZART

    Piano Sonata No.14 in C minor, K.457
    https://de.wikipedia.org/wiki/Klaviersonate_Nr._14_(Mozart)

    00:21:42 I. Allegro molto
    00:30:15 II. Adagio
    00:39:17 III. Allegro assai

    ALFRED BRENDEL, #piano / #Klavier
    Filmed in the Snape Maltings Concert Hall, Suffolk, UK, July 2000

    #Musik #musique #music

  • Alfred Brendel, le pianiste qui tutoyait Beethoven et Schubert, est mort

    Durant ses soixante ans de carrière, le musicien, qui fut aussi, à ses heures, peintre, poète et penseur, laisse en héritage ses interprétations de Mozart, Beethoven et surtout #Schubert, dont il fut le medium privilégié. Il est mort mardi 17 juin, à l’âge de 94 ans.
    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2025/06/17/alfred-brendel-le-pianiste-qui-tutoyait-beethoven-et-schubert-est-mort_66139

    https://archive.ph/JTlLe

    Les Trois Dernières Sonates de Franz Schubert, Chantal Akerman
    https://www.youtube.com/watch?v=jLWOfQChxik

    #piano

  • Angriff Israels auf Iran : Sagte der Pentagon Pizza-Report die Attacke voraus ?
    https://www.berliner-zeitung.de/news/angriff-israels-auf-iran-sagte-der-pentagon-pizza-report-die-attack

    Les attaques militaires d’envergure notables par les États Unis et ses alliés s’annoncent.par une augmentation des comnandes de pizzas dans les environs du pentagone.

    14.6.2025 von Eva Maria Braungart - Seit Donnerstag kommt es zu einem Großangriff auf Iran. Vorherige Anzeichen dafür stammen aus einer ungewöhnlichen Quelle.

    Israel hat am Freitagmorgen einen Großangriff auf den Iran gestartet, betroffen waren unter anderem die Hauptstadt Teheran und die Atomanlage Natanz. Am Abend verübte Iran daraufhin Gegenschläge in Israel. Offenbar gab es bereits Hinweise auf dne israelischen Großangriff - wenn auch aus ungewöhnlicher Quelle. Der sogenannte „Pentagon Pizza Report“ auf der Plattform X beobachtet, wie viel Betrieb bei Pizza-Lieferdiensten rund um US-Verteidigungsministerium in Washington D.C. herrscht.

    Der „Pentagon Pizza Report“ stellte am Donnerstagabend fest, dass „fast alle Pizzerien in der Nähe des Pentagon einen gewaltigen Anstieg der Aktivitäten“ verzeichnen. Offenbar ein Hinweis auf, dass den Mitarbeitern in den Ministerien eine lange Nacht bevorsteht und sie Pizza zur Verpflegung bestellen.

    Dabei nutzt der „Pentagon Pizza Report“ Daten von Anbietern wie Google, die anzeigen, wie stark bestimmte Orte zu einem Zeitpunkt besucht sind.

    With about an hour left before close, the 2nd closest Dominos to the Pentagon (about 8 min drive) is experiencing EXTREMELY high levels of traffic compared to a normal Thursday at about 11:00pm ET. pic.twitter.com/TnItUDysyq
    — Pentagon Pizza Report (@PenPizzaReport) June 13, 2025

    Wie der Spiegel berichtet, kursiert die „Pizza-Theorie“ bereits länger in Washington. Der Zeitung zufolge waren die angrenzenden Pizzerien auch während des israelischen Raketenangriffs auf Iran im vergangenen Jahr viel stärker frequentiert als sonst. Auch historische Beispiele für die Theorie soll es geben. Kurz vor der US-Invasion in Panama im Dezember 1989 und vor der Operation „Desert Storm“ gegen den Irak im Jahr 1991 soll die Zahl der Pizzalieferungen ins Pentagon offenbar in die Höhe geschnellt sein.

    #USA #guerre #pizza #wtf #OSINT

  • THE TYRANNY of STRUCTURELESSNESS

    The earliest version of this article was given as a talk at a conference called by the Southern Female Rights Union, held in Beulah, Mississippi in May 1970. It was written up for Notes from the Third Year (1971), but the editors did not use it. It was then submitted to several movement publications, but only one asked permission to publish it; others did so without permission. The first official place of publication was in Vol. 2, No. 1 of The Second Wave (1972). This early version in movement publications was authored by Joreen. Different versions were published in the Berkeley Journal of Sociology, Vol. 17, 1972-73, pp. 151-165, and Ms. magazine, July 1973, pp. 76-78, 86-89, authored by Jo Freeman. This piece spread all over the world. Numerous people have edited, reprinted, cut, and translated “Tyranny” for magazines, books and web sites, usually without the permission or knowledge of the author. The version below is a blend of the three cited here.

    During the years in which the women’s liberation movement has been taking shape, a great emphasis has been placed on what are called leaderless, structureless groups as the main — if not sole — organizational form of the movement. The source of this idea was a natural reaction against the over-structured society in which most of us found ourselves, and the inevitable control this gave others over our lives, and the continual elitism of the Left and similar groups among those who were supposedly fighting this overstructuredness.
    The idea of “structurelessness,” however, has moved from a healthy counter to those tendencies to becoming a goddess in its own right. The idea is as little examined as the term is much used, but it has become an intrinsic and unquestioned part of women’s liberation ideology. For the early development of the movement this did not much matter. It early defined its main goal, and its main method, as consciousness-raising, and the “structureless” rap group was an excellent means to this end. The looseness and informality of it encouraged participation in discussion, and its often supportive atmosphere elicited personal insight. If nothing more concrete than personal insight ever resulted from these groups, that did not much matter, because their purpose did not really extend beyond this.

    The basic problems didn’t appear until individual rap groups exhausted the virtues of consciousness-raising and decided they wanted to do something more specific. At this point they usually foundered because most groups were unwilling to change their structure when they changed their tasks. Women had thoroughly accepted the idea of “structurelessness” without realizing the limitations of its uses. People would try to use the “structureless” group and the informal conference for purposes for which they were unsuitable out of a blind belief that no other means could possibly be anything but oppressive.
    If the movement is to grow beyond these elementary stages of development, it will have to disabuse itself of some of its prejudices about organization and structure. There is nothing inherently bad about either of these. They can be and often are misused, but to reject them out of hand because they are misused is to deny ourselves the necessary tools to further development. We need to understand why “structurelessness” does not work.

    FORMAL AND INFORMAL STRUCTURES

    Contrary to what we would like to believe, there is no such thing as a structureless group. Any group of people of whatever nature that comes together for any length of time for any purpose will inevitably structure itself in some fashion. The structure may be flexible; it may vary over time; it may evenly or unevenly distribute tasks, power and resources over the members of the group. But it will be formed regardless of the abilities, personalities, or intentions of the people involved. The very fact that we are individuals, with different talents, predispositions, and backgrounds makes this inevitable. Only if we refused to relate or interact on any basis whatsoever could we approximate structurelessness — and that is not the nature of a human group.
    This means that to strive for a structureless group is as useful, and as deceptive, as to aim at an “objective” news story, “value-free” social science, or a “free” economy. A “laissez faire” group is about as realistic as a “laissez faire” society; the idea becomes a smokescreen for the strong or the lucky to establish unquestioned hegemony over others. This hegemony can be so easily established because the idea of “structurelessness” does not prevent the formation of informal structures, only formal ones. Similarly “laissez faire” philosophy did not prevent the economically powerful from establishing control over wages, prices, and distribution of goods; it only prevented the government from doing so. Thus structurelessness becomes a way of masking power, and within the women’s movement is usually most strongly advocated by those who are the most powerful (whether they are conscious of their power or not). As long as the structure of the group is informal, the rules of how decisions are made are known only to a few and awareness of power is limited to those who know the rules. Those who do not know the rules and are not chosen for initiation must remain in confusion, or suffer from paranoid delusions that something is happening of which they are not quite aware.

    For everyone to have the opportunity to be involved in a given group and to participate in its activities the structure must be explicit, not implicit. The rules of decision-making must be open and available to everyone, and this can happen only if they are formalized. This is not to say that formalization of a structure of a group will destroy the informal structure. It usually doesn’t. But it does hinder the informal structure from having predominant control and make available some means of attacking it if the people involved are not at least responsible to the needs of the group at large. “Structurelessness” is organizationally impossible. We cannot decide whether to have a structured or structureless group, only whether or not to have a formally structured one. Therefore the word will not be used any longer except to refer to the idea it represents. Unstructured will refer to those groups which have not been deliberately structured in a particular manner. Structured will refer to those which have. A Structured group always has formal structure, and may also have an informal, or covert, structure. It is this informal structure, particularly in Unstructured groups, which forms the basis for elites.

    THE NATURE OF ELITISM

    “Elitist” is probably the most abused word in the women’s liberation movement. It is used as frequently, and for the same reasons, as “pinko” was used in the fifties. It is rarely used correctly. Within the movement it commonly refers to individuals, though the personal characteristics and activities of those to whom it is directed may differ widely: An individual, as an individual can never be an elitist, because the only proper application of the term “elite” is to groups. Any individual, regardless of how well-known that person may be, can never be an elite.
    Correctly, an elite refers to a small group of people who have power over a larger group of which they are part, usually without direct responsibility to that larger group, and often without their knowledge or consent. A person becomes an elitist by being part of, or advocating the rule by, such a small group, whether or not that individual is well known or not known at all. Notoriety is not a definition of an elitist. The most insidious elites are usually run by people not known to the larger public at all. Intelligent elitists are usually smart enough not to allow themselves to become well known; when they become known, they are watched, and the mask over their power is no longer firmly lodged.
    Elites are not conspiracies. Very seldom does a small group of people get together and deliberately try to take over a larger group for its own ends. Elites are nothing more, and nothing less, than groups of friends who also happen to participate in the same political activities. They would probably maintain their friendship whether or not they were involved in political activities; they would probably be involved in political activities whether or not they maintained their friendships. It is the coincidence of these two phenomena which creates elites in any group and makes them so difficult to break.
    These friendship groups function as networks of communication outside any regular channels for such communication that may have been set up by a group. If no channels are set up, they function as the only networks of communication. Because people are friends, because they usually share the same values and orientations, because they talk to each other socially and consult with each other when common decisions have to be made, the people involved in these networks have more power in the group than those who don’t. And it is a rare group that does not establish some informal networks of communication through the friends that are made in it.
    Some groups, depending on their size, may have more than one such informal communications network. Networks may even overlap. When only one such network exists, it is the elite of an otherwise Unstructured group, whether the participants in it want to be elitists or not. If it is the only such network in a Structured group it may or may not be an elite depending on its composition and the nature of the formal Structure. If there are two or more such networks of friends, they may compete for power within the group, thus forming factions, or one may deliberately opt out of the competition, leaving the other as the elite. In a Structured group, two or more such friendship networks usually compete with each other for formal power. This is often the healthiest situation, as the other members are in a position to arbitrate between the two competitors for power and thus to make demands on those to whom they give their temporary allegiance.
    The inevitably elitist and exclusive nature of informal communication networks of friends is neither a new phenomenon characteristic of the women’s movement nor a phenomenon new to women. Such informal relationships have excluded women for centuries from participating in integrated groups of which they were a part. In any profession or organization these networks have created the “locker room” mentality and the “old school” ties which have effectively prevented women as a group (as well as some men individually) from having equal access to the sources of power or social reward. Much of the energy of past women’s movements has been directed to having the structures of decision-making and the selection processes formalized so that the exclusion of women could be confronted directly. As we well know, these efforts have not prevented the informal male-only networks from discriminating against women, but they have made it more difficult.
    Because elites are informal does not mean they are invisible. At any small group meeting anyone with a sharp eye and an acute ear can tell who is influencing whom. The members of a friendship group will relate more to each other than to other people. They listen more attentively, and interrupt less; they repeat each other’s points and give in amiably; they tend to ignore or grapple with the “outs” whose approval is not necessary for making a decision. But it is necessary for the “outs” to stay on good terms with the “ins.” Of course the lines are not as sharp as I have drawn them. They are nuances of interaction, not prewritten scripts. But they are discernible, and they do have their effect. Once one knows with whom it is important to check before a decision is made, and whose approval is the stamp of acceptance, one knows who is running things.
    Since movement groups have made no concrete decisions about who shall exercise power within them, many different criteria are used around the country. Most criteria are along the lines of traditional female characteristics. For instance, in the early days of the movement, marriage was usually a prerequisite for participation in the informal elite. As women have been traditionally taught, married women relate primarily to each other, and look upon single women as too threatening to have as close friends. In many cities, this criterion was further refined to include only those women married to New Left men. This standard had more than tradition behind it, however, because New Left men often had access to resources needed by the movement — such as mailing lists, printing presses, contacts, and information — and women were used to getting what they needed through men rather than independently. As the movement has charged through time, marriage has become a less universal criterion for effective participation, but all informal elites establish standards by which only women who possess certain material or personal characteristics may join. They frequently include: middle-class background (despite all the rhetoric about relating to the working class); being married; not being married but living with someone; being or pretending to be a lesbian; being between the ages of twenty and thirty; being college educated or at least having some college background; being “hip”; not being too “hip”; holding a certain political line or identification as a “radical”; having children or at least liking them; not having children; having certain “feminine” personality characteristics such as being “nice”; dressing right (whether in the traditional style or the antitraditional style); etc. There are also some characteristics which will almost always tag one as a “deviant” who should not be related to. They include: being too old; working full time, particularly if one is actively committed to a “career”; not being “nice”; and being avowedly single (i.e., neither actively heterosexual nor homosexual).
    Other criteria could be included, but they all have common themes. The characteristics prerequisite for participating in the informal elites of the movement, and thus for exercising power, concern one’s background, personality, or allocation of time. They do not include one’s competence, dedication to feminism, talents, or potential contribution to the movement. The former are the criteria one usually uses in determining one’s friends. The latter are what any movement or organization has to use if it is going to be politically effective.
    The criteria of participation may differ from group to group, but the means of becoming a member of the informal elite if one meets those criteria art pretty much the same. The only main difference depends on whether one is in a group from the beginning, or joins it after it has begun. If involved from the beginning it is important to have as many of one’s personal friends as possible also join. If no one knows anyone else very well, then one must deliberately form friendships with a select number and establish the informal interaction patterns crucial to the creation of an informal structure. Once the informal patterns are formed they act to maintain themselves, and one of the most successful tactics of maintenance is to continuously recruit new people who “fit in.” One joins such an elite much the same way one pledges a sorority. If perceived as a potential addition, one is “rushed” by the members of the informal structure and eventually either dropped or initiated. If the sorority is not politically aware enough to actively engage in this process itself it can be started by the outsider pretty much the same way one joins any private club. Find a sponsor, i.e., pick some member of the elite who appears to be well respected within it, and actively cultivate that person’s friendship. Eventually, she will most likely bring you into the inner circle.

    All of these procedures take time. So if one works full time or has a similar major commitment, it is usually impossible to join simply because there are not enough hours left to go to all the meetings and cultivate the personal relationship necessary to have a voice in the decision-making. That is why formal structures of decision making are a boon to the overworked person. Having an established process for decision-making ensures that everyone can participate in it to some extent.
    Although this dissection of the process of elite formation within small groups has been critical in perspective, it is not made in the belief that these informal structures are inevitably bad — merely inevitable. All groups create informal structures as a result of interaction patterns among the members of the group. Such informal structures can do very useful things But only Unstructured groups are totally governed by them. When informal elites are combined with a myth of “structurelessness,” there can be no attempt to put limits on the use of power. It becomes capricious.
    This has two potentially negative consequences of which we should be aware. The first is that the informal structure of decision-making will be much like a sorority — one in which people listen to others because they like them and not because they say significant things. As long as the movement does not do significant things this does not much matter. But if its development is not to be arrested at this preliminary stage, it will have to alter this trend. The second is that informal structures have no obligation to be responsible to the group at large. Their power was not given to them; it cannot be taken away. Their influence is not based on what they do for the group; therefore they cannot be directly influenced by the group. This does not necessarily make informal structures irresponsible. Those who are concerned with maintaining their influence will usually try to be responsible. The group simply cannot compel such responsibility; it is dependent on the interests of the elite.

    THE “STAR” SYSTEM

    The idea of “structurelessness” has created the “star” system. We live in a society which expects political groups to make decisions and to select people to articulate those decisions to the public at large. The press and the public do not know how to listen seriously to individual women as women; they want to know how the group feels. Only three techniques have ever been developed for establishing mass group opinion: the vote or referendum, the public opinion survey questionnaire, and the selection of group spokespeople at an appropriate meeting. The women’s liberation movement has used none of these to communicate with the public. Neither the movement as a whole nor most of the multitudinous groups within it have established a means of explaining their position on various issues. But the public is conditioned to look for spokespeople.
    While it has consciously not chosen spokespeople, the movement has thrown up many women who have caught the public eye for varying reasons. These women represent no particular group or established opinion; they know this and usually say so. But because there are no official spokespeople nor any decision-making body that the press can query when it wants to know the movement’s position on a subject, these women are perceived as the spokespeople. Thus, whether they want to or not, whether the movement likes it or not, women of public note are put in the role of spokespeople by default.
    This is one main source of the ire that is often felt toward the women who are labeled “stars.” Because they were not selected by the women in the movement to represent the movement’s views, they are resented when the press presumes that they speak for the movement. But as long as the movement does not select its own spokeswomen, such women will be placed in that role by the press and the public, regardless of their own desires.
    This has several negative consequences for both the movement and the women labeled “stars.” First, because the movement didn’t put them in the role of spokesperson, the movement cannot remove them. The press put them there and only the press can choose not to listen. The press will continue to look to “stars” as spokeswomen as long as it has no official alternatives to go to for authoritative statements from the movement. The movement has no control in the selection of its representatives to the public as long as it believes that it should have no representatives at all. Second, women put in this position often find themselves viciously attacked by their sisters. This achieves nothing for the movement and is painfully destructive to the individuals involved. Such attacks only result in either the woman leaving the movement entirely-often bitterly alienated — or in her ceasing to feel responsible to her “sisters.” She may maintain some loyalty to the movement, vaguely defined, but she is no longer susceptible to pressures from other women in it. One cannot feel responsible to people who have been the source of such pain without being a masochist, and these women are usually too strong to bow to that kind of personal pressure. Thus the backlash to the “star” system in effect encourages the very kind of individualistic nonresponsibility that the movement condemns. By purging a sister as a “star,” the movement loses whatever control it may have had over the person who then becomes free to commit all of the individualistic sins of which she has been accused.

    POLITICAL IMPOTENCE

    Unstructured groups may be very effective in getting women to talk about their lives; they aren’t very good for getting things done. It is when people get tired of “just talking” and want to do something more that the groups flounder, unless they change the nature of their operation. Occasionally, the developed informal structure of the group coincides with an available need that the group can fill in such a way as to give the appearance that an Unstructured group “works.” That is, the group has fortuitously developed precisely the kind of structure best suited for engaging in a particular project.
    While working in this kind of group is a very heady experience, it is also rare and very hard to replicate. There are almost inevitably four conditions found in such a group;

    1) It is task oriented. Its function is very narrow and very specific, like putting on a conference or putting out a newspaper. It is the task that basically structures the group. The task determines what needs to be done and when it needs to be done. It provides a guide by which people can judge their actions and make plans for future activity.
    2) It is relatively small and homogeneous. Homogeneity is necessary to insure that participants have a “common language” for interaction. People from widely different backgrounds may provide richness to a consciousness-raising group where each can learn from the others’ experience, but too great a diversity among members of a task-oriented group means only that they continually misunderstand each other. Such diverse people interpret words and actions differently. They have different expectations about each other’s behavior and judge the results according to different criteria. If everyone knows everyone else well enough to understand the nuances, these can be accommodated. Usually, they only lead to confusion and endless hours spent straightening out conflicts no one ever thought would arise.
    3) There is a high degree of communication. Information must be passed on to everyone, opinions checked, work divided up, and participation assured in the relevant decisions. This is only possible if the group is small and people practically live together for the most crucial phases of the task. Needless to say, the number of interactions necessary to involve everybody increases geometrically with the number of participants. This inevitably limits group participants to about five, or excludes some from some of the decisions. Successful groups can be as large as 10 or 15, but only when they are in fact composed of several smaller subgroups which perform specific parts of the task, and whose members overlap with each other so that knowledge of what the different subgroups are doing can be passed around easily.
    4) There is a low degree of skill specialization. Not everyone has to be able to do everything, but everything must be able to be done by more than one person. Thus no one is indispensable. To a certain extent, people become interchangeable parts.

    While these conditions can occur serendipitously in small groups, this is not possible in large ones. Consequently, because the larger movement in most cities is as unstructured as individual rap groups, it is not too much more effective than the separate groups at specific tasks. The informal structure is rarely together enough or in touch enough with the people to be able to operate effectively. So the movement generates much motion and few results. Unfortunately, the consequences of all this motion are not as innocuous as the results’ and their victim is the movement itself.
    Some groups have formed themselves into local action projects if they do not involve many people and work on a small scale. But this form restricts movement activity to the local level; it cannot be done on the regional or national. Also, to function well the groups must usually pare themselves down to that informal group of friends who were running things in the first place. This excludes many women from participating. As long as the only way women can participate in the movement is through membership in a small group, the nongregarious are at a distinct disadvantage. As long as friendship groups are the main means of organizational activity, elitism becomes institutionalized.
    For those groups which cannot find a local project to which to devote themselves, the mere act of staying together becomes the reason for their staying together. When a group has no specific task (and consciousness raising is a task), the people in it turn their energies to controlling others in the group. This is not done so much out of a malicious desire to manipulate others (though sometimes it is) as out of a lack of anything better to do with their talents. Able people with time on their hands and a need to justify their coming together put their efforts into personal control, and spend their time criticizing the personalities of the other members in the group. Infighting and personal power games rule the day. When a group is involved in a task, people learn to get along with others as they are and to subsume personal dislikes for the sake of the larger goal. There are limits placed on the compulsion to remold every person in our image of what they should be.

    The end of consciousness-raising leaves people with no place to go, and the lack of structure leaves them with no way of getting there. The women the movement either turn in on themselves and their sisters or seek other alternatives of action. There are few that are available. Some women just “do their own thing.” This can lead to a great deal of individual creativity, much of which is useful for the movement, but it is not a viable alternative for most women and certainly does not foster a spirit of cooperative group effort. Other women drift out of the movement entirely because they don’t want to develop an individual project and they have found no way of discovering, joining, or starting group projects that interest them.
    Many turn to other political organizations to give them the kind of structured, effective activity that they have not been able to find in the women’s movement. Those political organizations which see women’s liberation as only one of many issues to which women should devote their time thus find the movement a vast recruiting ground for new members. There is no need for such organizations to “infiltrate” (though this is not precluded). The desire for meaningful political activity generated in women by their becoming part of the women’s liberation movement is sufficient to make them eager to join other organizations when the movement itself provides no outlets for their new ideas and energies. Those women who join other political organizations while remaining within the women’s liberation movement, or who join women’s liberation while remaining in other political organizations, in turn become the framework for new informal structures. These friendship networks are based upon their common nonfeminist politics rather than the characteristics discussed earlier, but operate in much the same way. Because these women share common values, ideas, and political orientations, they too become informal, unplanned, unselected, unresponsible elites — whether they intend to be so or not.
    These new informal elites are often perceived as threats by the old informal elites previously developed within different movement groups. This is a correct perception. Such politically oriented networks are rarely willing to be merely “sororities” as many of the old ones were, and want to proselytize their political as well as their feminist ideas. This is only natural, but its implications for women’s liberation have never been adequately discussed. The old elites are rarely willing to bring such differences of opinion out into the open because it would involve exposing the nature of the informal structure of the group.
    Many of these informal elites have been hiding under the banner of “anti-elitism” and “structurelessness.” To effectively counter the competition from another informal structure, they would have to become “public,” and this possibility is fraught with many dangerous implications. Thus, to maintain its own power, it is easier to rationalize the exclusion of the members of the other informal structure by such means as “red-baiting,” "reformist-baiting," “lesbian-baiting,” or “straight-baiting.” The only other alternative is to formally structure the group in such a way that the original power structure is institutionalized. This is not always possible. If the informal elites have been well structured and have exercised a fair amount of power in the past, such a task is feasible. These groups have a history of being somewhat politically effective in the past, as the tightness of the informal structure has proven an adequate substitute for a formal structure. Becoming Structured does not alter their operation much, though the institutionalization of the power structure does open it to formal challenge. It is those groups which are in greatest need of structure that are often least capable of creating it. Their informal structures have not been too well formed and adherence to the ideology of “structurelessness” makes them reluctant to change tactics. The more Unstructured a group is, the more lacking it is in informal structures, and the more it adheres to an ideology of “structurelessness,” the more vulnerable it is to being taken over by a group of political comrades.
    Since the movement at large is just as Unstructured as most of its constituent groups, it is similarly susceptible to indirect influence. But the phenomenon manifests itself differently. On a local level most groups can operate autonomously; but the only groups that can organize a national activity are nationally organized groups. Thus, it is often the Structured feminist organizations that provide national direction for feminist activities, and this direction is determined by the priorities of those organizations. Such groups as NOW, WEAL, and some leftist women’s caucuses are simply the only organizations capable of mounting a national campaign. The multitude of Unstructured women’s liberation groups can choose to support or not support the national campaigns, but are incapable of mounting their own. Thus their members become the troops under the leadership of the Structured organizations. The avowedly Unstructured groups have no way of drawing upon the movement’s vast resources to support its priorities. It doesn’t even have a way of deciding what they are.
    The more unstructured a movement it, the less control it has over the directions in which it develops and the political actions in which it engages. This does not mean that its ideas do not spread. Given a certain amount of interest by the media and the appropriateness of social conditions, the ideas will still be diffused widely. But diffusion of ideas does not mean they are implemented; it only means they are talked about. Insofar as they can be applied individually they may be acted on; insofar as they require coordinated political power to be implemented, they will not be.
    As long as the women’s liberation movement stays dedicated to a form of organization which stresses small, inactive discussion groups among friends, the worst problems of Unstructuredness will not be felt. But this style of organization has its limits; it is politically inefficacious, exclusive, and discriminatory against those women who are not or cannot be tied into the friendship networks. Those who do not fit into what already exists because of class, race, occupation, education, parental or marital status, personality, etc., will inevitably be discouraged from trying to participate. Those who do fit in will develop vested interests in maintaining things as they are.
    The informal groups’ vested interests will be sustained by the informal structures which exist, and the movement will have no way of determining who shall exercise power within it. If the movement continues deliberately to not select who shall exercise power, it does not thereby abolish power. All it does is abdicate the right to demand that those who do exercise power and influence be responsible for it. If the movement continues to keep power as diffuse as possible because it knows it cannot demand responsibility from those who have it, it does prevent any group or person from totally dominating. But it simultaneously insures that the movement is as ineffective as possible. Some middle ground between domination and ineffectiveness can and must be found.
    These problems are coming to a head at this time because the nature of the movement is necessarily changing. Consciousness-raising as the main function of the women’s liberation movement is becoming obsolete. Due to the intense press publicity of the last two years and the numerous overground books and articles now being circulated, women’s liberation has become a household word. Its issues are discussed and informal rap groups are formed by people who have no explicit connection with any movement group. The movement must go on to other tasks. It now needs to establish its priorities, articulate its goals, and pursue its objectives in a coordinated fashion. To do this it must get organized — locally, regionally, and nationally.

    PRINCIPLES OF DEMOCRATIC STRUCTURING

    Once the movement no longer clings tenaciously to the ideology of “structurelessness,” it is free to develop those forms of organization best suited to its healthy functioning. This does not mean that we should go to the other extreme and blindly imitate the traditional forms of organization. But neither should we blindly reject them all. Some of the traditional techniques will prove useful, albeit not perfect; some will give us insights into what we should and should not do to obtain certain ends with minimal costs to the individuals in the movement. Mostly, we will have to experiment with different kinds of structuring and develop a variety of techniques to use for different situations. The Lot System is one such idea which has emerged from the movement. It is not applicable to all situations, but is useful in some. Other ideas for structuring are needed. But before we can proceed to experiment intelligently, we must accept the idea that there is nothing inherently bad about structure itself — only its excess use.

    While engaging in this trial-and-error process, there are some principles we can keep in mind that are essential to democratic structuring and are also politically effective:

    1) Delegation of specific authority to specific individuals for specific tasks by democratic procedures. Letting people assume jobs or tasks only by default means they are not dependably done. If people are selected to do a task, preferably after expressing an interest or willingness to do it, they have made a commitment which cannot so easily be ignored.
    2) Requiring all those to whom authority has been delegated to be responsible to those who selected them. This is how the group has control over people in positions of authority. Individuals may exercise power, but it is the group that has ultimate say over how the power is exercised.
    3) Distribution of authority among as many people as is reasonably possible. This prevents monopoly of power and requires those in positions of authority to consult with many others in the process of exercising it. It also gives many people the opportunity to have responsibility for specific tasks and thereby to learn different skills.
    4) Rotation of tasks among individuals. Responsibilities which are held too long by one person, formally or informally, come to be seen as that person’s “property” and are not easily relinquished or controlled by the group. Conversely, if tasks are rotated too frequently the individual does not have time to learn her job well and acquire the sense of satisfaction of doing a good job.
    5) Allocation of tasks along rational criteria. Selecting someone for a position because they are liked by the group or giving them hard work because they are disliked serves neither the group nor the person in the long run. Ability, interest, and responsibility have got to be the major concerns in such selection. People should be given an opportunity to learn skills they do not have, but this is best done through some sort of “apprenticeship” program rather than the “sink or swim” method. Having a responsibility one can’t handle well is demoralizing. Conversely, being blacklisted from doing what one can do well does not encourage one to develop one’s skills. Women have been punished for being competent throughout most of human history; the movement does not need to repeat this process.
    6) Diffusion of information to everyone as frequently as possible. Information is power. Access to information enhances one’s power. When an informal network spreads new ideas and information among themselves outside the group, they are already engaged in the process of forming an opinion — without the group participating. The more one knows about how things work and what is happening, the more politically effective one can be.
    7) Equal access to resources needed by the group. This is not always perfectly possible, but should be striven for. A member who maintains a monopoly over a needed resource (like a printing press owned by a husband, or a darkroom) can unduly influence the use of that resource. Skills and information are also resources. Members’ skills can be equitably available only when members are willing to teach what they know to others.

    When these principles are applied, they insure that whatever structures are developed by different movement groups will be controlled by and responsible to the group. The group of people in positions of authority will be diffuse, flexible, open, and temporary. They will not be in such an easy position to institutionalize their power because ultimate decisions will be made by the group at large. The group will have the power to determine who shall exercise authority within it.

    https://www.jofreeman.com/joreen/tyranny.htm

    traduction en français :
    https://organisez-vous.org/tyrannie-horizontalite-jo-freeman

    #horizontalité #tyrannie #pouvoir #hiérarchie #structure #Jo_Freeman #Joreen #leaders #élitisme #féminisme #militantisme #actions #limites #oppression #organisation #groupe #laisser-faire #écran_de_fumée #hégémonie #structures_formelles #structures_informelles #explicitation #règles #prises_de_décision #pinko #élite #star_system #autorité #rotation_des_tâches #rotation

  • Le #génocide se poursuivra-t-il indéfiniment ?
    https://lvsl.fr/le-genocide-se-poursuivra-t-il-indefiniment

    Alors que les Gazaouis agonisent sous les bombes, un basculement silencieux s’opère : les États-Unis négocient directement avec le Hamas, marginalisent #Israël et redessinent leur stratégie au Moyen-Orient. Déclin de l’unipolarité américaine, montée en puissance des États du Golfe, isolement de #Netanyahou, fissures au sein des élites israéliennes : l’architecture régionale vacille. Le soutien à Israël, jadis […]

    #International #Gaza #Isolationnisme #Militarisme #Palestine #Pivot_asiatique #Trump

  • #Palestine Vivra – Podcast
    https://radioparleur.net/2025/06/10/palestine-vivra-podcast

    Palestine Vivra est un podcast en 5 épisodes. Il témoigne de l’impérialisme israélien et de ses pratiques d’appropriation d’enjeux de #Lutte pour justifier le sionisme, la colonisation et le génocide contre le peuple palestinien. Face à la sidération Ce projet est né lorsque j’ai débuté un service civique au sein de Radio Parleur, un […] L’article Palestine Vivra – Podcast est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_1 #anti-apartheid #antisionnisme #colonialisme #décolonialisme #greenwashing #Impérialisme #pinkwashing #Solidarité

  • What ETH glacier researchers know about the collapse of the #Birch Glacier

    On Wednesday, the Birch Glacier collapsed under the weight of rock and debris from rockfalls on the #Kleine_Nesthorn. Following an on-site inspection, ETH Zurich researchers explain the background to the collapse that buried the village Blatten in an updated fact sheet.

    In brief:

    - In terms of the volume and the extent of the damage caused, the collapse of the Birch Glacier is unprecedented for the Swiss Alps.
    - Several rockfalls from the Kleine Nesthorn Mountain above the Birch Glacier played an important role. The sliding of an entire slope section gave the final impetus for the glacier collapse. The details are still being investigated.
    – The accumulated rock debris increased the pressure on the glacier ice, contributing to the destabilisation of the Birch Glacier - as meltwater formed both at the base and inside the glacier.
    - The updated fact sheet contains new information on the behaviour of the glacier, the role of permafrost and possible links to climate.

    A collapse of the magnitude of the Birch Glacier, which buried the village of Blatten in Valais on Wednesday, is unprecedented for the Swiss Alps. While a rock-ice collapse at Piz Scerscen in April 2024 did cause a similar amount of ice and debris to fall – estimated at eight to nine million cubic metres – as in the Lötschental valley this week, the collapse in the Engadine region did not result in as much damage as in Blatten.

    Daniel Farinotti, Professor of Glaciology at ETH Zurich and the Federal Institute for Forest, Snow and Landscape Research (WSL), asserts that the exact causes of Wednesday’s glacier collapse are far from fully understood. In particular, Professor Farinotti states, it is not yet conclusive whether external factors or primarily reactions inside the glacier itself were decisive in ultimately triggering the collapse. However, a field inspection of the Lötschental break-off area on 1 June 2025 provided the researchers with new insights, which they have included in an updated fact sheet - this summarises the current state of knowledge from the perspective of glacier research.

    However, since authorities and researchers have been monitoring the glacier for years, there are clear indications that several rock avalanches and terrain movements on Kleines Nesthorn, the mountain above the glacier, were the primary cause behind the glacier’s collapse.

    “We know there were already several rock avalanches before the collapse on Wednesday and that rock debris accumulated on the glacier as a result,” says Professor Farinotti, who has been working with ETH and WSL researchers Matthias Huss and Mylène Jacquemart to compile the factsheet.

    “Our aim is to use this data and our available knowledge to support the authorities, who are doing incredible work in extremely difficult circumstances to maintain an overview of the conditions and improve the situation for the people,” explains Professor Farinotti.
    A combination of factors led to the collapse

    The accumulated rock debris – estimated by the authorities to amount to 9 million tonnes – increased the pressure on the glacier ice and encouraged the formation of meltwater, both at the base and inside the glacier. It is estimated that around 10 millimetres of water formed in the glacier in this way. The rising water pressure, together with the incoming rain and the unstable mountain terrain, destabilised the Birch Glacier and accelerated the flow of ice. The final impetus for the collapse came when a large section of the flank of the Kleine Netsthorn slid off, as the authorities had already communicated.

    The unusual valley movement of the Birch Glacier had already attracted the attention of researchers and authorities some time ago, prompting closer observation of the movements around Kleines Nesthorn.

    With glaciers generally retreating throughout Switzerland, ETH researchers – currently documenting glacier developments within the GLAMOS glacier monitoring network together with the universities of Fribourg and Zurich – noticed that the front of the glacier in the lower part of the Birch Glacier had advanced by approximately 50 metres since 2019.

    Observational data also shows that ice thickness at the glacier snout advanced by up to 15 metres between 2017 and 2023, while the upper reaches of the glacier thinned. This increase is due in part to the rock debris resting on the glacier, as this prevented the ice from melting at the surface.

    Comparison with other ice and rock collapses

    Kleines Nesthorn and the Birch Glacier have been under close observation since the 1990s, when two snow and ice avalanches affected part of the local infrastructure. Part of the Birch Glacier’s development can also be seen in external page satellite images.

    In the updated fact sheet, the researchers state that a direct link between the permafrost degradation and the collapse of the Birch Glacier has not yet been conclusively established without further investigations. However, it is considered likely that rising temperatures have contributed to the thawing of the subsoil, an increase in rockfalls, and – paradoxically – the unusual advance of the glacier.

    The glacier collapse above Blatten has some parallels to the rock avalanche at #Piz_Cengalo in 2017, when around three million cubic metres of rock fell onto a small glacier, causing it to be partly swept away and triggering a flow of debris. This caused severe damage to infrastructure in the village of #Bondo. Eight people were killed during the incident.

    On 2 September 2002, the #Kolka–Karmadon glacier collapsed in the Russian Caucasus, resulting in 100 million cubic metres of ice travelling up to 19 kilometres down the valley. The avalanche buried the village of #Nizhniy_Karmadon and claimed 125 lives.

    In Valais, systematic surveillance and the precautionary evacuation of the village of Blatten largely prevented such a tragedy. “Our thoughts remain with the community of Blatten and with the incredible work carried out on the ground by the local authorities and other actors,” concludes Daniel Farinotti.

    https://ethz.ch/en/news-and-events/eth-news/news/2025/05/what-eth-glacier-researchers-know-about-the-collapse-of-the-birchgletscher-glac

    #Blatten #glacier #Valais #Suisse #montagne #Alpes #effondrement

  • Dernière sommation contre la tenue des “Nuits du bien commun” à #Nantes
    https://nantes.indymedia.org/posts/147045/derniere-sommation-contre-la-tenue-des-nuits-du-bien-commun-a-nant

    Alors qu’un large appel de toutes les organisations nantaises à empêcher la tenue des “Nuits du bien commun” – galas de bienfaisance pour le gratin fasciste nantais- a été lancé pour ce jeudi 5 juin, cette nuit on est venu lancer une dernière sommation à la Cité des Congrès. Non,…

    #Antifascisme #Pierre-Edouard_Stérin #Local

  • #audacious 4.5 Beta Brings New Plugins, Better #PipeWire Support
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/06/audacious-4-5-beta-improvements

    The first beta of Audacious 4.5 is available for testing. It brings improved PipeWire support, better Qt/GTK parity, and a number of new plugins and skins. You’re reading Audacious 4.5 Beta Brings New Plugins, Better PipeWire Support, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without permission.

    #News #App_Updates

  • #Sénégal : sur le quai de #Kayar, des candidats à l’immigration prêts à tout

    Kayar fait partie des principaux quais de #pêche artisanale au Sénégal. Il y a quelques années, c’était un des points de départ importants des embarcations pour l’immigration clandestine. Après plusieurs drames, les autorités ont lancé des #campagnes de #sensibilisation pour dissuader les jeunes. Des initiatives qui, si elles ont contribué à baisser les départs à partir de Kayar, ne dissuadent pas totalement les candidats à l’immigration.

    Seynabou Sarr, la cinquantaine, vendeuse de poissons depuis plus de 20 ans, seau à la main, vient de s’approvisionner auprès des pêcheurs. Elle ne cache pas son amertume : « Notre souhait est que nos enfants restent ici avec nous pour développer notre commune, mais ce n’est pas le cas. D’ailleurs, vous voyez, l’essentiel des jeunes qui travaillent sur ce quai ne sont même pas natifs de Kayar. Ils viennent d’autres régions. »

    Ces jeunes dont elle parle sont des #saisonniers. La pêche en mer, parfois sur plusieurs jours d’affilée, constitue pour eux une sorte d’entraînement pour le grand voyage. Des rangées de #pirogues peintes en jaune, rouge et bleu tapissent le long du quai, attendant les prochains à la recherche du poisson. Un peu à l’écart, un groupe d’adolescents discute dans l’une de ces embarcations. Bassirou Mballo, 17 ans, utilise la #pirogue de son père. Même si le but affiché est la pêche, il ne perd pas de vue son objectif réel : quitter le Sénégal pour l’Europe. « On a laissé nos parents à la maison. J’ai prévenu que si j’arrête la pêche, j’irai prendre la pirogue pour aller en Espagne. Je n’ai pas peur parce que depuis quatre ans, je pêche. Je vais partir en Espagne », affirme-t-il.

    Ahmed Faye a déjà tenté l’aventure en 2007, en passant par la Gambie et le Maroc. Il avait même pu, selon ses dires, atteindre les côtes espagnoles avant d’être intercepté et refoulé par la police des mers. Même s’il a vu des camarades mourir, il est tenté par une nouvelle aventure : « Dès qu’une occasion se présentera, je repartirai sans réfléchir. Qui ne tente rien n’a rien. Mon travail ici est très pénible et j’espère avoir mieux de l’autre côté. »

    Des rêves d’ailleurs nourris par la #précarité

    Depuis des dizaines d’années, Seynabou Sarr, de son côté, fréquente le quai de pêche, elle a vu les quantités de poissons diminuer au fil du temps. Et pour elle, il n’y a pas de doute, cela fait partie des raisons qui poussent les jeunes à partir : « C’est vraiment désolant. Tout à l’heure, j’ai acheté ce seau de poissons à 6 000 FCFA, je l’ai revendu à 6 500 ; celui qui l’a porté pour moi, je l’ai payé 200 FCFA et il ne me reste que 300 FCFA comme bénéfice. Ce n’est rien du tout et c’est pénible. C’est ce qui fait que les jeunes partent ailleurs clandestinement, parce que nous n’avons plus rien ici. Ils n’ont pas le choix, et nous ne pouvons pas les retenir. »

    Comment les retenir quand ils voient pousser de terre de grosses villas appartenant à ceux qui ont pu arriver en Europe ? Ces maisons sont de plus en plus nombreuses, au point que la commune s’est agrandie avec un nouveau quartier appelé #Kayar_Extension.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/64763/senegal--sur-le-quai-de-kayar-des-candidats-a-limmigration-prets-a-tou
    #migrations #réfugiés #route_atlantique #dissuasion
    ping @6donie

  • Les vidéos des complotistes sur l’arrivée #pitoyable du couple présidentiel français à Hanoï.
    On va bientôt toucher le fond !

    Opération coup de poing... Ce qui devait être une visite d’État solennelle au Vietnam a tourné à la tragicomédie, voire au désastre diplomatique. À peine le pied posé à Hanoï, Emmanuel Macron n’a pas été accueilli par les honneurs d’usage… mais par un geste pour le moins fracassant de son épouse, Brigitte Macron.

    Les vidéos sur x : https://x.com/Fils2Psy/status/1926745198287073708?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E19267451

    Source https://lemediaen442.fr/alerte-macron-gifle-par-brigitte-a-sa-descente-davion-au-vietnam-scene-

    C’est même mentionné dans le Figaro sous forme d’un démenti : https://www.lefigaro.fr/politique/video-du-couple-macron-dans-l-avion-l-elysee-dement-le-coup-au-visage-et-ev

    #France #macron #médias

  • « Je suis à peine de retour que me submerge déjà la tragédie de ce territoire assiégé » : l’historien Jean-Pierre Filiu raconte son séjour à Gaza
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/05/25/je-suis-a-peine-de-retour-a-gaza-que-me-submerge-deja-la-tragedie-de-ce-terr

    BONNES FEUILLES Dans son livre « Un historien à Gaza », à paraître mercredi 28 mai aux Arènes (224 pages, 19 euros), Jean-Pierre Filiu évoque son voyage de trente-deux jours, du 19 décembre 2024 au 21 janvier 2025, au sein du territoire palestinien. Un témoignage rare (...).

    https://archive.ph/swVhF

    • Gaza. Entre néant et chaos
      Pierre Prier > 29 mai 2025 > Orient XXI
      https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/gaza-entre-neant-et-chaos,8254

      « Des zones ravagées émergent de l’ombre… Un paysage dantesque, une litanie de ruines. » Les chauffeurs ne cachent pas leur soulagement quand « la zone des pillards est bientôt dépassée ».

      Ces pillards, l’auteur en fait bientôt l’expérience. Il leur consacre plusieurs pages dans un chapitre intitulé « Les vautours ». Réveillé le 4 janvier 2025 à 2 h 30 du matin par d’intenses échanges de tirs, « sur fond de clameurs et de hurlements », il comprendra qu’il a vécu un épisode récurrent de la bande de Gaza : un convoi humanitaire est tombé dans une embuscade tendue par un gang mafieux. Des quadricoptères israéliens, ces monstrueux petits drones armés qui terrorisent Gaza, font feu contre… les hommes qui tentent d’assurer la protection du convoi. Encouragés par ce soutien, les pillards intensifient leur assaut tandis que des habitants profitent de la confusion pour s’emparer d’une partie du butin. Bilan, selon l’ONU : 11 tués, cinq par l’armée israélienne et six dans des échanges de tirs entre Palestiniens. Cinquante camions pillés sur soixante-quatorze, « certaines marchandises se retrouvant sur le marché d’Al-Mawassi dès le lendemain ».

      Filiu fait ensuite le recensement des attaques de convois d’aide, systématiquement appuyées par les Israéliens, dans le but de préparer l’éviction des organisations de l’ONU de la bande de Gaza et d’y créer le chaos. Il s’appuie sur les données de l’ONU et aussi sur de nombreux témoignages. « Jamais on ne m’avait confié tant d’histoires de pillages, avec un tel luxe de détails sordides. »

      #pillage #pillards

  • Bilan du samedi 24 mai 2025 à Gaza : 52 morts alors que les bombardements israéliens se poursuivent à Gaza
    25 mai 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/saturday-in-gaza-21-killed-before-dawn-as-israeli-bombardment-continues-in-ga

    Les bombardements israéliens sur Gaza se sont poursuivis sans interruption samedi, après la semaine la plus meurtrière pour les Palestiniens de Gaza depuis que l’armée israélienne a rompu le cessez-le-feu et repris les bombardements sur Gaza le 18 mars 2025.

    Mise à jour à 22 h 40 :
    Cinq Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés samedi soir lors d’une frappe aérienne israélienne sur un magasin commercial à Deir al-Balah , dans le centre de la bande de Gaza. Le bilan dans l’enclave pour la seule journée de samedi s’élève désormais à 52 morts.

    Les correspondants de l’agence de presse Wafa ont rapporté que cinq citoyens palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’une frappe de drone israélien sur un magasin appartenant à la famille Abu Amra dans le quartier d’Al-Hakr à Deir al-Balah.

    (...) L’hôpital Al-Awda, dans le nord de Gaza, a rapporté que la zone entourant l’hôpital était le théâtre de tirs nourris des forces d’occupation israéliennes, menaçant la sécurité des patients et du personnel médical et exacerbant la situation humanitaire dans la région .

    Des hélicoptères israéliens ont également tiré sur différentes zones de Beit Lahia et du nord-est de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, tandis que l’artillerie israélienne continuait de bombarder la région.

    Rahaf, une fillette palestinienne traumatisée, a vu sa grand-mère de 80 ans se faire tuer aujourd’hui lors d’une attaque israélienne contre leur maison au nord de Gaza. Elle a elle-même échappé de justesse à la mort, extraite des décombres alors que la poussière flottait encore dans l’air.
    En état de choc, elle exprime tranquillement ses souhaits : que le génocide israélien cesse, que la vie revienne à la normale et qu’elle puisse manger de la mélasse avant de se coucher, comme elle en avait l’habitude.
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/05/video_2025-05-24_16-12-13.mp4?_=1

    Plus tôt, cinq civils, dont quatre femmes, ont été tués lorsque les forces d’occupation israéliennes ont bombardé la maison de la famille Al-Bayouk dans la ville d’Al-Fakhari, à l’est de Khan Yunis. Deux civils ont également été tués lors d’un raid de l’occupation dans la région d’ Al-Mawasi , à l’ouest de la ville.

    Les équipes d’ambulance et de secours ont récupéré le corps d’un martyr de la famille Al-Masry sous les décombres de leur maison, détruite par des frappes aériennes israéliennes dans la région de Jouret al-Lut, à Khan Yunis.

    Deux citoyens palestiniens ont été tués et deux autres blessés lors d’une frappe aérienne israélienne visant la maison de la famille Al-Araj dans le camp de Khan Yunis , tandis qu’une citoyenne est décédée des suites de ses blessures lors d’un précédent bombardement à l’ouest de Khan Yunis.

    Dans la ville de Gaza , quatre citoyens palestiniens ont été tués et d’autres blessés lorsque les forces d’occupation ont bombardé un groupe de citoyens dans le quartier d’Al-Tuffah, au nord-est de la ville. Quatre femmes, dont un enfant, ont également été tuées lors d’une deuxième frappe aérienne des forces d’occupation à proximité du carrefour Al-Sanafour dans le quartier.

    À Rafah , dans le sud de la bande de Gaza, sept civils ont été tués et plus de 60 autres blessés lors d’une frappe aérienne israélienne visant un rassemblement de civils à l’ouest de la ville.

    Samedi après-midi, un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que les forces d’occupation israéliennes avaient bombardé la zone de Bir al-Na’ja , dans le nord de la bande de Gaza, tuant deux civils et en blessant plusieurs autres.

    Depuis le 7 octobre 2023, l’occupation israélienne commet des crimes de génocide dans la bande de Gaza, faisant plus de 176 000 morts ou blessés parmi les civils, dont la plupart sont des enfants et des femmes, et plus de 11 000 disparus, sans compter les centaines de milliers de personnes déplacées.

    Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le Dr Victoria Rose, une chirurgienne britannique bénévole à l’hôpital Nasser de Khan Younis, dans le nord de Gaza, a déclaré que la « salle des tentes », un ensemble de tentes abritant les patients en surnombre qui ne pouvaient pas être admis à l’hôpital, était désormais « complètement pleine ».

    11h29
    Au moins 10 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés samedi lors de bombardements israéliens sur Khan Yunis et Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
    Des sources locales ont rapporté que des avions de combat israéliens ont bombardé la zone de Mawasi , dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, tuant au moins cinq civils et en blessant 50 autres.
    Les sources ont ajouté qu’un drone israélien a pris pour cible la maison de la famille Al-Sharif dans les environs de la ville d’Asdaa, au nord-ouest de Khan Yunis, tuant cinq citoyens.

    Des sources médicales ont rapporté que 21 Palestiniens ont été tués depuis l’aube samedi, à la suite des bombardements de l’occupation dans diverses zones de la bande de Gaza.

    Samedi également, le Programme alimentaire mondial (PAM) a confirmé que des pillards avaient saisi 15 de ses camions d’aide humanitaire dans le sud de Gaza pendant la nuit, après qu’Israël a tué six policiers qui escortaient le convoi.

    Selon le bureau des médias de Gaza et des témoins oculaires, une unité de police sécurisait les camions lorsqu’elle a rencontré un groupe de pillards. Alors que les policiers tentaient de mettre fin au chaos, des avions de combat israéliens ont frappé la zone avec plusieurs missiles, tuant six policiers et en blessant 20 autres. Le convoi se rendait à un entrepôt du PAM à Deir al-Balah.

    À la suite de la frappe aérienne et de la perte de sécurité, des pillards ont pris d’assaut les camions et volé l’aide humanitaire, a confirmé le PAM dans un communiqué officiel.

    #Bilan #Génocide #Pillage

    • Principaux événements du samedi 24 mai 2025, 23 h 56 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-446

      • Le nombre de Palestiniens tués par les forces israéliennes à Gaza depuis octobre 2023 est passé à 53 901, a déclaré samedi le ministère palestinien de la Santé. Au moins 122 593 personnes ont été blessées depuis le début de la guerre, a-t-il ajouté.

      • Depuis l’aube samedi, 52 personnes ont été confirmées mortes dans l’enclave.

      • Une pédiatre palestinienne a reçu les corps calcinés de neuf de ses enfants alors qu’elle était de garde à l’hôpital après qu’une frappe israélienne a touché sa maison à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza.

      • Les autorités de Gaza affirment qu’au moins 300 femmes enceintes ont fait une fausse couche alors que la famine sévit dans l’enclave assiégée.

      • Le Programme alimentaire mondial a averti que plus de 70 000 enfants à Gaza souffraient de malnutrition sévère, alors qu’Israël continue de bloquer la grande majorité des convois d’aide.

      • Le Hamas a déclaré que les témoignages de détenus palestiniens et de soldats israéliens dans un rapport d’information de l’Associated Press documentaient « les crimes odieux commis par » Israël.

      • Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Harris, a fermement condamné les actions d’Israël à Gaza, déclarant qu’« il est clair que des crimes de guerre sont commis ».

      • Une vingtaine d’associations de journalistes en France, dont celles affiliées à France 24, Le Monde et Radio France Internationale, ont appelé Paris à évacuer les journalistes travaillant pour des médias français à Gaza.

      • Des colons israéliens ont endommagé des canalisations d’eau alimentant des familles palestiniennes dans la région de la cascade d’al-Auja, au nord de Jéricho, en Cisjordanie occupée.

  • #Sénégal : à la rencontre de #pêcheurs désespérés de plus en plus tentés par la migration illégale

    Un rapport de l’Environmental Justice Foundation (EJF) rappelle qu’au Sénégal, la #surpêche ainsi que la #pêche_illégale provoquent une forte diminution des quantités de poissons dans l’eau. Les pêcheurs, qui ont donc moins de #travail, sont de plus en plus tentés par l’immigration irrégulière vers l’archipel espagnol des #Canaries. Témoignages.

    Sur le quai de #Ngor, en ce début d’après-midi, Moustapha Mbengue, pêcheur de 56 ans, ne cache pas sa colère. « Les jeunes sont découragés ! Tu vois les #pirogues là, elles sont toutes là. Il n’y en a qu’une qui est partie », souffle-t-il.

    Celle qui est partie rentre quasiment sans poisson. La faute, selon Moustapha, aux navires étrangers, principalement chinois et européens, qui viennent pêcher dans les eaux sénégalaises.

    « Dans les années 1970-1980, il y avait beaucoup de #poissons. Mais depuis que ces bateaux sont arrivés ici, il n’y a plus rien du tout, ils ont tout cassé. Parce que les gros bateaux qui sont là, ils ramassent tous les poissons. Si tu pars travailler en mer, tu dépenses 20 000 francs CFA [environ 30 euros, ndlr] et tu ne gagnes même pas 5 000 francs CFA [environ 7 euros, ndlr], c’est catastrophique ».

    Résultat : faute de pouvoir vivre de la pêche, certains Sénégalais préfèrent tenter leur chance ailleurs, en prenant une pirogue vers l’archipel espagnol des Canaries. C’est ce que rappelle l’Environmental Justice Foundation (EJF) dans un rapport publié mardi 13 mai intitulé « ’La mer a été vendue’ : la crise de la pêche au Sénégal entraîne une migration forcée vers l’Europe ».

    Rencontré sur une autre plage, au nord de Dakar, Faroua a déjà tenté deux fois de rejoindre l’Europe par la mer. Malgré les risques, ce pêcheur de 32 ans estime ne pas avoir le choix. « Ça nous inquiète, mais on part comme ça. Si on est morts, on est morts. Si on vit, on vit. C’est à gagner ou à perdre. Parce qu’au Sénégal, même si tu travailles, tu ne gagnes pas bien ta vie. C’est pour cela qu’on tente d’aller en Europe : pour gagner notre vie. »

    Selon l’ONG espagnole Caminando fronteras, au moins 9 757 personnes sont mortes en voulant gagner les îles Canaries par l’océan Atlantique l’année dernière.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/64523/senegal--a-la-rencontre-de-pecheurs-desesperes-de-plus-en-plus-tentes-
    #route_atlantique #migrations #émigration #réfugiés #mort #vie #îles_Canaries
    ping @6donie

    • « La mer a été vendue » : la crise de la pêche au Sénégal entraîne une #migration_forcée vers l’Europe


      https://www.youtube.com/watch?v=TPJZocqsp-s

      Un nouveau rapport (https://ejfoundation.org/reports/the-deadly-route-to-europe) ainsi qu’un film de l’#Environmental_Justice_Foundation (EJF) révèlent les impacts directs et profonds de la surpêche et de la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN) sur le secteur de la pêche au Sénégal. Le déclin des populations de poissons qui en résulte entraîne une augmentation des migrations forcées vers l’Europe par la plus meurtrière des routes migratoires de la planète, qui a fait plus de 3 000 morts rien qu’en 2023.

      Se basant sur des recherches approfondies et des entretiens menés par EJF au Sénégal ainsi qu’aux îles Canaries, l’enquête met en lumière les impacts environnementaux et socio-économiques croissants de l’augmentation de la pêche industrielle par les flottes étrangères. Ce rapport met en lumière les défis auxquels une nation dont l’économie et la sécurité alimentaire dépendent de la pêche artisanale, déclare EJF.

      Le secteur de la pêche au Sénégal emploie environ 3 % de la main-d’œuvre du pays et constitue une source essentielle de protéines (7,9 % de l’apport total de la population). Les pêcheurs artisanaux sont confrontés à des menaces croissantes, en particulier des méthodes de pêche destructrices telles que le chalutage de fond. La situation s’est gravement détériorée en raison de la surpêche et de la pêche illégale perpétrées par les flottes industrielles européennes et chinoises. Ces flottes, qui opèrent souvent dans le cadre d’accords de coentreprise opaques, épuisent les populations de poissons et contribuent à l’insécurité alimentaire.

      Le poisson capturé par les flottes industrielles est essentiellement exporté vers les marchés étrangers, principalement l’Union européenne, mais aussi de plus en plus vers la Chine. Cette situation a gravement affecté les moyens de subsistance des communautés côtières et contribué à l’augmentation de la pauvreté, faisant de la migration une des seules solutions de survie pour de nombreuses familles.

      En 2024, 63 970 personnes en migration sont entrées en Espagne de manière irrégulière, soit plus du double du chiffre de 2022. Une grande partie d’entre elles ont atteint les îles Canaries, où cette proportion a augmenté de 200 % entre 2022 et 2024.

      Steve Trent, PDG et fondateur de l’Environmental Justice Foundation, a déclaré : « Ce secteur essentiel, qui constitue l’épine dorsale socio-économique des communautés côtières du Sénégal, est en crise. Les petits pêcheurs sont confrontés à la concurrence écrasante des navires industriels, ce qui entraîne une détérioration des conditions de vie, une diminution de la sécurité alimentaire et la perte des moyens de subsistance. Les conséquences sont considérables et contribuent à l’augmentation alarmante du nombre de décès de personnes migrantes en mer. Les autorités européennes peuvent et doivent mettre fin à cette situation dès maintenant et rendre les pêcheries sénégalaises au peuple sénégalais. »

      Le film d’EJF retrace l’histoire d’un jeune pêcheur sénégalais contraint d’entreprendre le périlleux voyage vers Tenerife et de son père, resté de l’autre côté de l’Atlantique, dans leur communauté de pêcheurs. Derrière chaque vie perdue en mer lors de ce voyage se cache une histoire semblable à celle d’Abdou. Dans le film, il raconte : « Certaines personnes avaient le même rêve et le même but que moi, mais elles ne sont jamais arrivées. »

      Alors que les conditions au Sénégal continuent de se détériorer et que les emplois sur lesquels les gens comptent depuis des générations disparaissent de façon alarmante, on s’attend à ce que de plus en plus de Sénégalais risquent ce dangereux voyage à la recherche de meilleures opportunités.

      Karim Sall, président d’AGIRE, une organisation sénégalaise opérant dans l’aire marine protégée de Joal-Fadiouth, a déclaré : « Je suis très en colère lorsque [les pays étrangers] se plaignent de l’immigration, car ce sont eux les vrais pirates, ce qu’ils ont fait est pire que l’immigration clandestine. Nous risquons notre vie pour partir, mais eux ils viennent ici pour voler notre poisson. C’est du vol. Ils pillent nos ressources pour nourrir leurs propres habitants pendant que nous souffrons. »

      Le rapport présente des recommandations clés pour mettre fin à la crise de la pêche au Sénégal et réduire la nécessité d’émigrer. Ces recommandations s’adressent au gouvernement sénégalais, à l’Union européenne ainsi qu’aux entités de pêche industrielle opérant dans les eaux sénégalaises, en les exhortant à renforcer la gouvernance et la transparence afin de soutenir les pêcheries nationales et les communautés qui en dépendent.

      https://ejfoundation.org/news-media/la-mer-a-%C3%A9t%C3%A9-vendue-la-crise-de-la-p%C3%AAche-au-s%C3%A9n%C3
      #film #vidéo

  • Pourquoi l’apprentissage est un piège pour la jeunesse
    https://frustrationmagazine.fr/apprentissage-piege

    Le 4 mai dernier, un jeune apprenti de 15 ans, Lorenzo Menardi, est mort d’un accident du travail sur un chantier. Il y a quelques années, un jeune de 14 ans décédait pour les mêmes raisons, et les cas se multiplient depuis. Selon le spécialiste des accidents du travail Mathieu Lépine, les travailleurs de moins […]

    #Décrypter_-_Travail

  • L’Ukraine et ses alliés réclament à la Russie un cessez-le-feu de trente jours, Vladimir Poutine les ignore, et propose des négociations directes avec Kiev le 15 mai

    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/11/l-ukraine-et-ses-allies-reclament-a-la-russie-un-cessez-le-feu-de-trente-jou

    Les dirigeants français, allemand, britannique et polonais, accueillis par Volodymyr Zelensky dans la capitale ukrainienne, se sont prévalus du soutien de Donald Trump pour accroître la pression sur le président russe.

    • Guerre en Ukraine : le duel diplomatique de Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine mis sous pression par Donald Trump

      https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/12/guerre-en-ukraine-le-duel-diplomatique-de-volodymyr-zelensky-et-vladimir-pou

      Le président russe a écarté le cessez-le-feu exigé dès lundi par les Européens, et mis sur la table des négociations directes à Istanbul. Son homologue ukrainien a saisi l’occasion pour lui proposer de le rencontrer « personnellement ».

      [...]

      « J’espère que, cette fois, les Russes ne chercheront pas d’excuses », a dit M. Zelensky, tout en répétant son exigence d’un « cessez-le-feu total complet, durable et fiable » dès lundi 12 mai, « pour fournir une base nécessaire à la diplomatie ». Cette cessation des hostilités est réclamée en chœur par les alliés occidentaux de Kiev, en particulier les Européens, mais le président russe n’entend pas l’accepter préalablement à des discussions.

      Si rien ne dit à ce stade que Vladimir Poutine accepte le rendez-vous fixé, comme une forme de défi, par Volodymyr Zelensky, la riposte très #tactique de celui-ci intervient à l’issue d’un week-end d’intenses manœuvres diplomatiques, à l’initiative des Européens, pour tenter de sortir de l’impasse les tractations indirectes menées jusqu’ici par l’intermédiaire de l’administration américaine.

      [...]

      Le rôle-clé de la #Turquie

      Le président turc, Recep Tayyip #Erdogan, a bien confirmé la disposition de son pays à accueillir des négociations en vue de mettre un terme à la guerre. C’est même un moment que le dirigeant turc attendait depuis près de trois ans et l’échec, au printemps 2022, de négociations directes entre la Russie et l’Ukraine. Le chef de l’Etat turc a cherché à jouer un rôle de médiateur entre Kiev et Moscou avant même le début du conflit, en février 2022. Un mois après l’invasion, la Turquie a organisé les seules négociations directes qui aient jamais eu lieu depuis entre les délégations russe et ukrainienne à Antalya, puis à Istanbul. A l’époque, Moscou espérait conquérir Kiev et exigeait la capitulation de l’Ukraine, sa neutralisation (maintien hors de l’#OTAN et réduction de ses forces armées) et sa « dénazification », c’est-à-dire la chute du président Zelensky.

      Après cet échec, Recep Tayyip Erdogan a su jouer un rôle-clé dans la négociation et la signature de l’accord sur l’exportation des #céréales ukrainiennes (Initiative céréalière de la mer Noire), en collaboration avec les Nations unies. Mais là encore, ce dispositif a échoué après quelques mois en 2023, quand la Russie a décidé de ne pas renouveler l’accord.

      [...]

      [Macron] « a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu qui permettra qu’une rencontre russo-ukrainienne au plus haut niveau ait lieu ce jeudi ». A la différence de la Maison Blanche, les dirigeants européens considèrent qu’un tel cessez-le-feu, si possible de trente jours et renouvelable, doit rester un préalable avant toute forme de discussion sérieuse. Pas question, selon eux, que la Russie préempte les contours d’un éventuel accord de paix en imposant ses exigences avant d’accepter de cesser les hostilités sur le terrain.

      Dans ces conditions, le cessez-le-feu exigé par les Européens a peu de chances d’entrer en vigueur lundi ou un jour prochain. Et la perspective d’un sommet Poutine-Zelensky n’est pas beaucoup plus probable étant donné la défiance accumulée entre Kiev et Moscou après plus de trois ans de guerre. « Aujourd’hui, les deux belligérants se détestent, ne se font pas confiance, leurs positions de négociation, notamment sur le statut des territoires ukrainiens occupés, se contredisent radicalement et ne sont pas compatibles pour parvenir à un compromis », observe Volodymyr Fesenko, analyste ukrainien, directeur du centre d’études politiques Penta, à Kiev.

      D’ailleurs, observe-t-il, Vladimir Poutine n’a lui-même pas proposé une rencontre au sommet, mais « la reprise des pourparlers d’Istanbul interrompus en 2022 ». « Il s’agit d’une position de propagande et d’un #piège #tactique pour l’Ukraine. Si l’Ukraine refuse, Poutine accusera les Ukrainiens de ne pas vouloir négocier la paix et mettre fin à la guerre, dit M. Fesenko ; si l’Ukraine accepte, des ultimatums seront lancés par la Russie à Istanbul. » « Il est également possible que la Russie simule des négociations et les fasse durer autant que possible, tout en poursuivant, voire en intensifiant, la guerre contre l’Ukraine », craint Volodymyr Fesenko. Une hypothèse également redoutée en Europe.

      Le jeu entre Poutine et Trump

      De fait, Vladimir Poutine se pense en position de force, en raison de la progression, lente mais régulière, de son armée dans l’est de l’Ukraine. Il sait que le temps joue pour lui, alors que l’administration Trump est pressée de trouver un accord. « La position du Kremlin n’a pas changé : pas de cessez-le-feu sans accord de paix plus général. Poutine n’abandonnera pas cet argument lors des négociations, d’autant plus que la dynamique militaire est du côté russe. Les activités militaires cesseront une fois l’accord de paix conclu », analyse Fiodor Loukianov, rédacteur en chef de Russia in Global Affairs, réputé proche du Kremlin. « Par expérience, nous savons que les propositions européennes peinent à fonctionner dans les faits. Les menaces de nouvelles sanctions ne nous impressionnent pas. Mais la Russie ne veut pas éliminer la possibilité de négociations et d’un éventuel accord de paix. C’est un signe important », affirme-t-il.

      « Cette semaine sera cruciale, veut croire un autre analyste russe, sous le couvert de l’anonymat. Tout dépend du jeu entre Poutine et Trump. Le Kremlin continue de jouer la montre, mais il ne veut pas rejeter catégoriquement une proposition de cessez-le-feu venant de Trump car il veut conserver la nouvelle et bonne relation construite avec lui. »

      « Poutine a proposé des “pourparlers directs entre la Russie et l’Ukraine”, en référence aux précédentes négociations d’Istanbul menées par des représentants des deux parties, et non par les présidents, dit un dernier analyste russe. Zelensky lui a répondu qu’il était prêt à le rencontrer, “personnellement”. C’est une manière de dire non à la proposition russe », conclut-il, au risque de voir les espoirs de Donald Trump déçus et la guerre se prolonger encore.

  • « #Wokisme » : pourquoi ce mot est piégé

    Le « wokisme », idéologie incertaine, enkystée dans la gauche des mouvements sociaux, menacerait la société, la famille, le progrès et les Lumières.

    Voilà le refrain seriné à longueur de journée par Donald Trump, par le Rassemblement national et des médias d’extrême droite, par des politiques conservateurs. Mais aussi par des essayistes qui se réclament de la gauche, et également, peut-être, par des membres de votre famille ou vos amis.

    Que signifie ce terme ? Pourquoi est-il devenu si présent ? Que veut dire cette présence dans le contexte politique actuel ?

    Si le « wokisme » n’existe pas, est-ce qu’il ne faudrait pas l’inventer ?

    Nos invité·es :

    - #Laure_Bereni, sociologue, directrice de recherche au CNRS, autrice de Management de la vertu. La diversité en entreprise à New York et à Paris (éd. Presses de Sciences Po, 2023) ;
    - #Solène_Brun, sociologue, chargée de recherche au CNRS, coautrice avec - - - Claire Cosquer de La Domination blanche (éd. Textuel, 2024). Elle a aussi publié Derrière le mythe métis. Enquête sur les couples mixtes et leurs descendants en France (éd. La Découverte, 2024) ;
    - #Pierre_Tevanian, philosophe et enseignant, auteur de Soyons woke. Plaidoyer pour les bons sentiments (éd. Divergences, 2025). Il coanime le site collectif Les mots sont importants (lmsi.net) et a publié plusieurs ouvrages, comme On ne peut pas accueillir toute la misère du monde. En finir avec une sentence de mort (éd. Anamosa, 2022).

    https://www.youtube.com/watch?v=9NE9Jj0Ud5c


    #woke #piège #vidéo #ressources_pédagogiques #définition #liberté_d'expression #menace #terminologie #mots #panique_morale #genre #race #racisme #panique #violences_sexuelles #racialisme #décolonial

  • Frédéric Aigouy : Les médias indépendants sont en danger !

    via https://diasp.eu/p/17611999

    Frédéric #Aigouy is a French freelance journalist. He worked for RT France until its liquidation in 2023, covering topics such as Brexit and the Yellow Vest protests. In 2024, he was denied accreditation at the Élysée Palace after asking a question about the sabotage of #NordStream, denouncing an attack on press freedom. He is praised for his respect for journalistic ethics.

    https://inv.nadeko.net/watch?v=YJ-mnFAKiiY

    https://www.youtube.com/watch?v=YJ-mnFAKiiY

    #UE #Ursula #UVDL #pipolitique #dictature #europe #Georgescu #Roumanie #simion #OTAN #Allemagne #Ukraine #Russie #France #macron #macronie #médias #merdias #médiavers #narratif #désinformation #censure #propagande

    Substack de F. Aigouy
    Chronique d’un effondrement
    https://fredericaigouy.substack.com

  • #Territoires_zéro_chômeur ou les chantiers d’un projet politique d’avenir

    Face aux diverses transformations sociales qui menacent le travail, il est urgent de penser à des alternatives à la création d’#emplois par le seul secteur privé, répondant à une logique de #rentabilité immédiate. Alors que l’offre politique actuelle propose, pour résoudre ce problème, soit de le flexibiliser et donc de dégrader toujours plus les #conditions_de_travail des individus, soit d’en nier le besoin et l’utilité future en le présentant comme un fardeau dont le #revenu_universel nous déchargerait, le projet d’ATD Quart Monde promet une solution peu onéreuse et vertueuse, car utile socialement, pour garantir à tous un #emploi.

    Les universitaires ont abondamment documenté les effets négatifs d’une période d’#inactivité, même courte, à la fois sur l’individu, sur la famille et sur la communauté. Une période de #chômage affecte en effet la #santé et la #satisfaction_de_vie d’un individu [i], mais également le montant de son salaire futur [ii] – si réinsertion économique il y a. La baisse de #revenu induit en outre une diminution des biens et services consommés par la famille, et une augmentation de l’#anxiété et des symptômes dépressifs des personnes concernées susceptibles d’affecter leurs apparentés. Plusieurs études ont, par exemple, mis en évidence que la perte d’un emploi du père était associée à un plus faible poids à la naissance [iii], ou à des performances scolaires moindres [iv] de l’enfant. Enfin, si les personnes inactives sont concentrées autour d’une même aire géographique, c’est sur l’ensemble de la communauté [v] que peuvent se répercuter les conséquences du chômage prolongé via l’augmentation de consommation des #services_publics combinée à une diminution de la base d’imposition nécessaire au financement de ces services, ce qui conduit presque inéluctablement à leur #dégradation.

    À l’heure où trois grands événements, à savoir la crise du COVID 19, la transition écologique et la transition numérique, menacent l’emploi, et où les politiques successives de l’offre, supposées le stimuler, ont échoué, il est nécessaire d’envisager des #alternatives à la création d’emplois par le seul secteur privé, répondant à une logique de rentabilité immédiate.

    C’est précisément ce que propose le projet Territoires Zéro Chômeur (#TZC) initié par le mouvement ATD Quart Monde, dont l’objectif premier est d’éviter que des individus ne tombent dans des trappes à inactivité et ne deviennent inemployables en raison de la dégradation de leur #capital_humain (c’est l’une des explications du fameux #effet_d’hystérèse, mécanisme par lequel un #chômage_conjoncturel se transforme en #chômage_structurel après une #récession). Fondé sur un principe de #garantie_à_l’emploi, ce dispositif, dont l’expérimentation sur dix territoires a débuté en 2017, permet à tout chômeur de longue durée (un an minimum) qui le souhaiterait, d’être employé en CDI au sein d’une #Entreprise_à_But_d’Emploi (#EBE) chargée de pallier un besoin économique ou social local qui ne soit pas déjà couvert par une entreprise. Concrètement, il s’agit d’identifier des besoins économiques ou sociaux d’un territoire et de réfléchir à une activité qui fasse coïncider ces besoins avec les compétences des personnes inactives. Le tout, sans concurrencer les entreprises locales. A ce jour, les emplois créés dans les territoires d’expérimentation concernent le service à la personne, le gardiennage, le maraîchage ou encore le transport, autant d’emplois non pourvus car précisément dépourvus de valeur marchande, mais non moins utiles socialement.

    Le modèle économique des EBE est, par ailleurs, relativement simple : le coût d’un chômeur pour la collectivité est estimé à 15000€ par an si l’on inclut les dépenses liées à l’emploi (allocation spécifique de solidarité, aide au retour à l’emploi), les dépenses sociales (RSA, allocations logement), les coûts indirects (santé) et le manque à gagner d’impôts et de cotisations. A peu de choses près, le coût d’une personne inactive équivaut ainsi à un SMIC. L’idée est donc de transformer les prestations sociales et les coûts indirects liés au chômage en salaire ; autrement dit d’activer des dépenses « passives ».

    L’extension du projet en débat

    Trois ans après le début de l’expérience initiée sur dix territoires, le bilan semble plutôt positif : 700 personnes qui étaient dans une période d’inactivité prolongée, ont été embauchées en CDI, et 30 d’entre elles ont, par la suite, retrouvé un emploi dans une entreprise locale. Surtout, le dispositif a permis de sortir des individus d’une grande #pauvreté qui allait jusqu’à contraindre leur consommation alimentaire :

    « L’un d’entre eux nous a dit, en aparté du questionnaire, pouvoir faire trois repas par jour alors qu’avant il ne mangeait qu’au petit déjeuner et au dîner. En outre, les salariés déclarent des achats « plaisirs » qui sont devenus possibles, notamment au niveau vestimentaire (vêtements, chaussures, montres…) » (Source : Rapport de la métropole de Lille, DARES, p. 37)

    La suite de l’enquête révèle que les salariés de l’EBE de Tourcoing, embauchés dans des entreprises de récupération de matériaux, garages ou épiceries solidaires, ont davantage confiance en eux depuis qu’ils travaillent (55,9%). Dans l’ensemble, la classe politique est donc favorable au dispositif et salue l’initiative d’ATD Quart Monde. C’est pourquoi le contrat des dix territoires actuels a été renouvelé, permettant ainsi la continuation du projet.

    En revanche, la question de son extension divise : dans le projet de loi étudié par l’Assemblée en début de mois, il est question d’étendre l’expérience à 30 nouveaux territoires. Or, comme le suggère les rapports IGAS/IGF, le #coût du dispositif aurait été sous-estimé. D’un côté, les personnes ayant bénéficié de ce programme ne demandaient pas toujours les minimas sociaux, donc l’économie de prestations sociales devant être réalisée au départ s’avère plus faible que prévue – en moyenne, 5000€ au lieu de 15000€. De l’autre, les EBE ont dû acquérir du capital (local, machines) pour mener à bien leur projet, un coût fixe qui a contraint ces entreprises à revoir à la hausse leurs dépenses.

    Un coût, certes plus élevé que prévu, mais destiné à s’amortir avec le temps

    Il n’est toutefois pas surprenant que le lancement des premières EBE ait nécessité un investissement de base dans du capital. Cela ne permet en rien de conjecturer sur le coût réel du dispositif dans le futur, puisque, par définition, ces coûts fixes s’amortiront dans le temps. Certaines entreprises pourront même devenir rentables en dégageant du profit grâce à la vente de biens ; on pense par exemple aux épiceries solidaires ou aux usines de recyclage qui ont servi de support au film Nouvelle Cordée de Marie-Monique Robin. Il est donc probable que le dispositif soit moins onéreux dans les années à venir. C’est d’ailleurs ce qu’on peut lire dans le rapport IGAS :

    « L’expérimentation s’est vue également dans certains cas évoluer vers la création de structures (ex : SCIC Laine à Colombey-les-Belles) qui, si leurs activités s’avéraient rentables, pourraient quitter le cadre de l’expérimentation. » (Source : L’évaluation économique visant à résorber le chômage de longue durée, rapport IGAS, 2019, p.73)

    Certaines EBE pourraient donc même, à terme, être assez productives pour ne plus nécessiter d’aides publiques.

    Le « coût faramineux » des politiques de l’offre qui ont été menées ces dernières années

    Pierre Cahuc, qui n’en est pas à sa première attaque contre toute forme d’emploi subventionné par l’État[vi], a dénoncé, sur un ton proche du subtil « pognon de dingue », le « coût faramineux » de ce projet. Le grand prédicateur de la méthode expérimentale en matière de politiques publiques ne serait sans doute pas opposé à une comparaison de ce coût à celui des politiques publiques décidées ces dernières années pour tenter de réduire le chômage. Bien souvent en effet, l’expérimentation consiste à comparer plusieurs groupes tests (qui se voient attribuer un traitement) à un groupe contrôle (qui ne perçoit pas de traitement), afin de tester l’efficacité d’un traitement par rapport à un autre.

    A titre de comparaison justement, prenons le cas du CICE, politique votée en 2012 et destinée entre autres à réduire le chômage. Dans son dernier rapport de 2020 [vii], #France_Stratégie évalue que le dispositif aurait permis la création de 100 000 emplois, 160 000 au maximum, entre 2013 et 2017. Pour un coût – sous forme d’allègement fiscal – s’élevant à 18 milliards d’euros simplement pour l’année 2016. Au total, ce sont près de 47 milliards d’euros qui auraient été dépensés entre 2013 et 2015 pour un modeste résultat de 100 000 personnes embauchées. Plusieurs rapports pointent également un effet quasiment nul de la mesure sur l’#investissement, en dépit des objectifs annoncés en la matière. Finalement, ces allègements fiscaux auraient principalement servi à baisser les prix et augmenter les plus hauts salaires [viii]. Un travailleur embauché aurait donc coûté 435 000€ [ix] au contribuable, ou 100 000€ si l’on prend la fourchette la plus haute de l’OFCE, qui estime le nombre d’emplois créés ou sauvegardés à 400 000. Un coût largement supérieur à la plus haute estimation de celui d’un salarié en EBE, soit 26 000€.

    Pour l’économiste, d’autres alternatives plus efficaces existeraient pour résorber le #chômage_de_longue_durée. Il cite, par exemple, des dispositifs combinant la miraculeuse « formation » et un « soutien personnalisé », « aspects quasi absents de l’expérimentation territoire zéro chômeur ». Pourtant, à la lecture du rapport publié par le ministère du Travail sur le territoire de Colombelles, on constate que de nombreuses entreprises de la nouvelle économie (haute technologie, recherche et développement, informatique) se sont implantées dans cette région, et que les tentatives pour former les anciens travailleurs industriels aux compétences requises n’ont pas manqué. Mais quand le décalage entre les compétences des travailleurs et celles requises par les nouvelles entreprises est trop important, le chômage d’inadéquation persiste. Comme le souligne le rapport :

    « Il existe un décalage entre les besoins des entreprises qui s’implantent sur les zones d’activités situées sur le territoire et les compétences des chômeurs qui y vivent. Le niveau de formation des demandeurs d’emploi Xois ne leur permet pas de profiter des opportunités d’emploi liées à cette activité économique naissante. » (Source : Rapport du territoire de Colombelles, DARES, p.12)

    En dépit des efforts déployés pour limiter les conséquences du démantèlement de l’activité métallurgique dans cette région normande[x], et malgré de nombreux emplois privés à pourvoir dans la région, le chômage s’élevait donc à 20% en 2016. En clair, l’emploi privé ne peut être une solution au chômage de masse de cette région. Et au-delà des échecs successifs des dispositifs qu’évoque Pierre Cahuc pour résorber le chômage, il semble de toute manière utopique d’imaginer que la capacité des organismes de formation en France sera en mesure d’absorber tous les licenciements à venir.

    Les Territoires zéro chômeur, un projet politique

    C’est avec un effarement qui confine au complotisme que #Pierre_Cahuc révèle finalement un secret de polichinelle dans sa tribune : la défense des TZC, au-delà du seul objectif de résorption du chômage, serait un #projet_politique. Et en effet, ATD Quart Monde n’a jamais dissimulé son ambition de transformer le rapport au travail et d’en faire un droit de « première nécessité sociale ». De ce point de vue, le travail n’est plus conçu comme un fardeau, dont le revenu universel pourrait nous décharger, mais comme un besoin quasi-anthropologique, nécessaire à la réalisation de l’individu autant qu’au bon fonctionnement d’une société.

    En conséquence, les TZC évacuent les aspects aliénants du travail : tout d’abord, le projet n’a aucun pouvoir contraignant sur les individus. Ils peuvent choisir de travailler ou de continuer de percevoir leurs prestations sociales, selon leur bon vouloir. Le projet assure également des conditions de travail décentes aux salariés puisqu’ils sont sécurisés via l’emploi en CDI et qu’ils décident des tâches qu’ils devront effectuer, moyen efficace pour garantir la concordance entre leurs compétences et leur emploi. On ne peut pas en dire autant des quelques politiques entreprises pour réduire le chômage ces dernières années, en particulier la flexibilisation du marché du travail ou la baisse des indemnités chômage, qui ont plutôt eu pour effet de précariser davantage les travailleurs et de leur laisser toujours moins de marge de manœuvre quant au choix de leur emploi.

    Enfin, les individus retrouvent du sens à leur métier – composante plus que nécessaire au travail à l’heure où les « #bullshit_jobs » inondent le marché de l’emploi – puisque ce dernier doit être socialement et écologiquement utile. Dans les enquêtes menées sur les territoires concernés, on trouve ainsi de nombreuses EBE spécialisées dans l’agriculture bio, la permaculture ou encore l’entretien des forêts. A titre d’exemple, les employés de l’EBE de la Nièvre ont transformé des jardins ouvriers tombés à l’abandon en potager afin de répondre aux besoins du territoire (écoles, maisons de retraite) en circuit court.

    Il ne s’agit pas de nier que le dispositif mérite encore d’être amélioré. S’il représente pour l’instant une solution efficace au délaissement de certains territoires désindustrialisés, à l’instar de Tourcoing et Colombelles, il n’est pas, en l’état, en mesure de proposer une solution de long terme à l’ensemble des problèmes liés à l’emploi et à la crise écologique. Le projet repose en effet sur une décentralisation de la gestion du dispositif et sur l’autonomie des employés (ils choisissent eux-mêmes les tâches à effectuer) qui semble difficilement compatible avec une planification écologique. Il serait par exemple souhaitable qu’au lieu de prendre des décisions sans être coordonnées, les régions se concertent pour recenser les besoins nationaux de production afin de maximiser l’impact écologique du dispositif. Pour représenter une solution pérenne au chômage de masse, il serait par ailleurs bon de renforcer l’acquisition de compétences des employés au sein des EBE, d’une part pour augmenter leur taux de réinsertion sur le marché du travail, d’autre part pour ne pas renoncer à former des travailleurs dans des secteurs d’avenir et productifs, également nécessaire à la transition écologique.

    Bien que le projet ne soit pas entièrement abouti pour prétendre à être un dispositif révolutionnaire contre le chômage et le réchauffement climatique, il faut lui reconnaître ses mérites à la fois empiriques et théoriques. Il a permis une réduction non négligeable de la pauvreté dans des régions jusqu’alors délaissées par les autorités publiques en redonnant un emploi digne à ses travailleurs. De plus, il pose les premières briques d’un chantier plus vaste de redéfinition du travail, à l’heure où celui-ci est menacé par les reconversions à venir. A rebours d’une idée défendue par une frange anarchisante de la gauche selon laquelle les sociétés de demain ne nécessiteraient plus de travail – perspective pour le moins inquiétante pour bon nombre d’individus – ATD Quart Monde propose de réhabiliter la valeur travail en tant qu’élément essentiel à l’individu et la société. Celui-ci, en étant synonyme de sécurité, autonomie et consistance, retrouverait sa pleine fonction de réalisation de l’individu pour permettre à « l’homme qui travaille de reconnaître dans le monde, effectivement transformé par son travail, sa propre œuvre[xi] », comme l’écrit le philosophe et commentateur de Hegel Alexandre Kojève. Les réflexions ultérieures devront se pencher sur la tension entre autonomie des travailleurs – élément phare du projet qui propose d’éradiquer l’aspect aliénant de l’exécution de tâches – et nécessité de planifier.

    Notes :
    [i] Burgard, S. A., Brand, J. E., & House, J. S. (2007). Toward a better estimation of the effect of job loss on health. Journal of health and social behavior, 48(4), 369-384.

    [ii] Barnette, J., & Michaud, A. (2012). Wage scars from job loss. Working paper. Akron, OH : University of Akron. http://www. uakron. edu/dotAsset/2264615. pdf.

    [iii] Lindo, J. M. (2011). Parental job loss and infant health. Journal of health economics, 30(5), 869-879.

    [iv] Rege, M., Telle, K., & Votruba, M. (2011). Parental job loss and children’s school performance. The Review of Economic Studies, 78(4), 1462-1489.

    [v] Nichols, A., Mitchell, J., & Lindner, S. (2013). Consequences of long-term unemployment. Washington, DC : The Urban Institute.

    [vi] Algan, Y., Cahuc, P., & Zylberberg, A. (2002). Public employment and labour market performance. Economic Policy, 17(34), 7-66.

    [vii] Rapport CICE 2020, France stratégie https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2020-rapport-cice2020-16septembre-final18h.pdf

    [viii] Libé, « Mais où sont passés les milliards du CICE ? », 29 septembre 2016. https://www.liberation.fr/france/2016/09/29/mais-ou-sont-passes-les-milliards-du-cice_1515075

    [ix] Médiapart, « Créer un emploi avec le CICE coûte trois fois plus cher qu’embaucher un fonctionnaire », 16 décembre 2018. https://blogs.mediapart.fr/stephane-ortega/blog/161218/creer-un-emploi-avec-le-cice-coute-trois-fois-plus-cher-qu-embaucher

    [x] Colombelles abritait la Société Métallurgique de Normande, grand bastion d’emplois normand, qui a fermé en 1980 après avoir été racheté par Usinor-Sacilor (aujourd’hui Arcelor).

    [xi] Alexandre Kojève, Introduction to the Reading of Hegel : Lectures on the Phenomenology of Spirit (Ithaca : Cornell University Press, 1989), p. 27. Citation originale : « The man who works recognizes his own product in the World that has actually been transformed by his work. »

    https://lvsl.fr/territoires-zero-chomeur-ou-les-chantiers-dun-projet-politique-davenir

  • Diffamazione e falsità contro le Ong in mare. La prima vittoria in tribunale per la #Louise_Michel

    Il Tribunale di Bologna ha condannato un giornalista del Quotidiano Nazionale per un articolo pubblicato in seguito al sequestro della nave due anni fa. È la prima di quindici cause promosse dalla Ong contro diversi media italiani, accusati di colpire l’organizzazione e la comandante #Pia_Klemp. “Pubblicare e diffondere informazioni false è un reato grave perché alimenta l’agenda dello Stato italiano contro la migrazione e le persone solidali”

    “Siamo andati in tribunale e abbiamo vinto”. Con queste parole pubblicate sui propri canali social l’organizzazione di ricerca e soccorso Louise Michel ha commentato la sentenza del Tribunale di Bologna, che a metà aprile ha condannato un giornalista del Quotidiano Nazionale per diffamazione.

    In occasione dell’udienza l’imputato ha ritirato l’opposizione, rendendo così definitiva la condanna. Si tratta della prima azione legale andata a sentenza tra le cause avviate dalla Ong nei confronti di 15 mezzi di informazione del nostro Paese.

    I processi si fondano su alcuni articoli pubblicati all’indomani del fermo della MV Louise Michel, avvenuto nel marzo del 2023. Due anni fa la nave di ricerca e soccorso, finanziata da Banksy, era stata sottoposta infatti a fermo amministrativo dalle autorità italiane nel porto di Lampedusa in seguito al salvataggio di 178 persone, portato a termine in quattro operazioni distinte. Il provvedimento è stato motivato dalla presunta violazione del cosiddetto “decreto Piantedosi”. Questo dispositivo regola le attività delle Ong impegnate nel soccorso nel Mediterraneo centrale e stabilisce che dopo un solo salvataggio deve essere effettuato lo sbarco immediato delle persone.

    In una nota la Ong ha spiegato che “in seguito a questo sequestro, diverse fonti giornalistiche italiane hanno pubblicato informazioni false sul progetto e su una delle sue fondatrici, Pia Klemp”.

    Al momento del fermo, infatti, la comandante tedesca non si trovava a bordo della nave, né in Italia e a suo carico non vi è alcuna denuncia, come erroneamente riportato dagli organi di stampa citati in giudizio dall’organizzazione. Tra il 2016 e il 2017, Pia Klemp, biologa e attivista per i diritti civili, è stata la comandante della nave Iuventa -supportata dalla Ong tedesca Jugend Rettet-, che contribuì a trarre in salvo circa 14.000 persone.

    Dal 2017 al 2024 l’organizzazione è stata indagata dalla Procura di Trapani in relazione a tre eventi di soccorso avvenuti nel settembre del 2016 e nel giugno del 2017. Secondo l’accusa la Iuventa avrebbe favorito l’ingresso illegale di persone migranti in Italia, sottraendole alle autorità competenti e agevolando l’attività dei trafficanti, agendo in modo “non neutrale” e al di fuori dei protocolli ufficiali. Nel 2021 il giudice per le indagini preliminari del Tribunale di Trapani ha archiviato le accuse nei confronti di quattro membri dell’equipaggio -tra cui Pia Klemp- stabilendo che “il fatto non costituiva reato e che le attività di salvataggio si erano svolte in conformità con il diritto del mare”.

    Inoltre il giudice ha rilevato che non vi era alcuna prova di collusione con i trafficanti. Il processo si è concluso definitivamente il 19 aprile 2024 con una sentenza di non luogo a procedere per tutti gli altri imputati, accogliendo la richiesta della stessa Procura, che smentendo il suo stesso impianto accusatorio aveva riconosciuto l’insussistenza delle prove a loro carico.

    Alla luce di questi fatti secondo Amnesty International questa indagine va inserita “nel quadro della criminalizzazione della solidarietà, che molti Stati europei hanno deliberatamente perseguito per ostacolare, anche attraverso l’uso del diritto penale, chi in questi anni ha prestato assistenza e offerto solidarietà a rifugiati e migranti”.

    Nel suo comunicato l’organizzazione Louise Michel ha quindi ribadito che “le indagini contro Klemp sono state archiviate nel 2021, due anni prima del fermo della nave e di tutti gli articoli che ne sono seguiti”, sottolineando anche come “i giornali coinvolti nell’azione legale hanno utilizzato il coinvolgimento di Klemp nel caso Iuventa per consolidare una narrazione razzista e misogina, creando un collegamento tra Ong e trafficanti”.

    Nel processo di Bologna, oggetto specifico della denuncia, era un articolo pubblicato dal Quotidiano Nazionale, accusato di aver riportato affermazioni false e di aver banalizzato l’impegno di Klemp, concentrandosi sul suo aspetto fisico, sulla sua età e sfruttando la sua immagine e il suo nome al fine di attirare l’attenzione del pubblico.

    Klemp ha accolto con soddisfazione la sentenza, definendo “la falsa informazione un metodo indegno con risultati catastrofici”. La comandante della Louise Michel, inoltre, ha richiamato i media al loro dovere di “informare il pubblico piuttosto che diffondere bugie e narrazioni razziste”, evidenziando come “la migrazione viene screditata come un accumulo infinito di crimini, con conseguenze mortali per migliaia di persone migranti”.

    A questo proposito, l’organizzazione ha evidenziato che “l’obiettivo di queste false narrazioni è quello di criminalizzare individui e Ong come strumento per criminalizzare la migrazione” e che pertanto “questo tipo di diffamazione non si limita a screditare chi offre sostegno, ma prende di mira i rifugiati e le persone migranti, con conseguenze letali per loro”.

    Le date delle prossime udienze contro le altre testate citate in giudizio non sono state ancora rese note ma la lotta della Ong prosegue con determinazione. Lo conferma Francesca Cancellaro, avvocata di Klemp e della Louise Michel. Commentando la sentenza del Tribunale di Bologna, le legale ha dichiarato che “pubblicare e diffondere informazioni false è un reato grave perché alimenta l’agenda dello Stato italiano contro la migrazione e le persone solidali. Siamo qui per opporci a questa prassi e per il diritto di tutti e di tutte a una corretta informazione su questa vicenda politica”.

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