• Le taux d’incidence au lycée et au collège dépasse les 6 000. Et il à peine inférieur chez les 6-10 ans. Ça fait 6%. Dans chaque classe, 2 élèves testés positifs par semaine.

    En Haute-Garonne chez les primaires, on atteint 8 000. Les lycées dans l’Aveyron frôlent les 10 000.

    Sérieusement, comment ce cloaque peut encore être ouvert ?

  • on rentre dans le dur ailleurs qu’à l’école, ça filtre : #Covid-19 : la SNCF supprime des TGV et des Intercités à cause d’une baisse des réservations

    « Il ne s’agit pas de suppressions inopinées de trains, mais de plans de transport adaptés, qui peuvent tenir compte de la moindre fréquentation des voyageurs (…), mais aussi de l’objectif d’assurer un plan de transport le plus fiable pour les voyageurs, prenant en compte les effets d’une moindre disponibilité des personnels SNCF concernés par le Covid », a expliqué le porte-parole. « Comme tout employeur, nous sommes en effet confrontés à l’échelle du groupe SNCF [SNCF Voyageurs, SNCF Réseau, SNCF Gares & Connexions] aux effets de cette cinquième vague, mais ni plus ni moins que le reste de la société », a-t-il précisé.

    Au niveau des régions, les TER sont affectés depuis plusieurs semaines par des « adaptations locales » des plans de transport. « En moyenne, plus de 90 % des TER continuent de circuler actuellement au plan national », selon le porte-parole. Quant aux trains de banlieue de la région parisienne, « le plan de transport Transilien sera quasi normal dans les prochains jours et pourrait être légèrement adapté la semaine prochaine selon les lignes en fonction de la situation sanitaire et de la disponibilité des agents SNCF », a-t-il prévenu.
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/07/covid-19-la-sncf-supprime-des-tgv-et-des-intercites-a-cause-d-une-baisse-des

    Edit quels apprentissages en matière de réduction des risques ? la « baisse des réservations depuis des mois » serait-elle pour partie liée aux diverses données (photos de détecteurs de CO2 in situ, etc) qui ont circulé sur la mauvaise qualité de l’air dans les trains ?
    (pifomètre : je constate qu’ici le métro reste bien moins fréquenté qu’il n’était d’usage avant la pandémie)

    #travail #réduction_des_risques

    #train #transports_ferroviaires

    • oui, ça c’est vrai pour la Défense désertée, des grosses boites et pas mal de PMI PME, mais depuis le début de l’année seulement (et le nettoyage et la sécu, continuent d’y être assurés, sur place). Le État et Medef veulent réussir le pari de faire circuler le virus, et pour cela, il faut limiter les dégâts de l’absentéisme là où c’est possible, et travailler à « l’acceptabilité » on lisse chouia la courbe).
      Là je cause de gens qui peuvent pas télétravailler, des endroits prolos de chez prolos, pas prolos employés en bureau.
      Ceux que je connais qui utilisent des caisses disent que c’est plus l’enfer que jamais, la pratique du vélo parait se maintenir à haut niveau, eu égard aux conditions météo. Bref de phénomènes divers et parfois contradictoires. Je maintins l’hypothèse que la relative désaffection des trains relève pour partie d’un savoir social diffus.
      est-ce que des pratiques de santé communautaires particulières émergent dans un monde sans communauté un monde de la séparation ? la réponse est oui, à lire par exemple le tweet médecine (qui n’est pas qu’affaire de pros, techniciens et médecins). et ailleurs ? et autrement ? irl, malgré tout (rencontre, échanges, relations existantes) et autrement.

      Avec le télétravail obligatoire, la Défense désertée par ses employés
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/01/06/avec-le-teletravail-obligatoire-la-defense-desertee-par-ses-employes_6108440

    • je viens de bosser une semaine à Paris, je confirme : tous les matins à 8h à Châtelet en direction de La Défense des places assises dans le RER A ; 20% à 30%, lundi et mardi, un peu moins pour le reste de la semaine. J’avais encore jamais vu ça…

      Et tout le monde avec des masques bien ajustés.

      Au retour, vers 18h, pareil, de la place, mais au moins un ou deux par wagon avec un masque sous le pif ou pire.

      Dans la semaine, deux fois (une dans le RER, l’autre dans le métro) carrément sans masque…

      À la gare, pour le retour, contrôle des passes sanitaires à l’embarquement. La seule fois sur mes 6 trajets en TGV depuis un mois.

    • L9 entre porte de Montreuil et Nation, on est dans une dominante populaire saupoudrée de « cadres » et de créative class qui n’est pas celle d’Aulnay-sous-bois. aux plages des heures de pointe matin et soir, il y a du monde mais beaucoup moins de gens debout que de coutume. de plus en plus de FFP2, typologies des (non et mauvais) usages du masque pas évidente, dans l’ensemble c’est tellement respecté qu’on remarque de suite qui déconne plus ou moins, nombreux slips pour pauvres encore là.

      Edit ce samedi soir peu avant 20H en allant vers #Montreuil les wagons sont pleins comme des huitres

      #Paris

  • Je sais pas comment c’est dans votre coin, mais ici dans l’Hérault, record de France du taux d’incidence (en tout cas on est bien placés sur le podium), c’est devenu invivable.

    Ça fait une semaine que je n’arrive plus à faire les courses au supermarché local. Aujourd’hui je me (re)lance : le FFP2 sur le pif, j’entre dans le Carrefour de Saint-Clément-de-Rivière, je me répète ce que me dit Diala : tu t’en fous des cons, t’es vacciné, tu te mêles pas, achète le lait et reviens. Bon ben non : partout (partout, je plaisante pas) où je tourne la tête, il y a dans mon champ de vision un homme avec un masque sous le pif. Au bout de cinq minutes, je ne gère plus – je sais pas, une sorte de panique, de montée de colère et de dégoût –, je vais signaler à l’accueil que le magasin est dangereux dans ces conditions, la dame me dit qu’ils n’y peuvent rien. Je tourne la tête et je tends la bras : « tiens, là, le vieux : le masque sous le pif » et je lui fais remarquer qu’elle-même me parle avec le nez qui ressort du masque. Je me casse dépité et tremblant.

    Au retour je m’arrête à la paillote des gitans du carrefour, faire le plein de fruits. Personne ne porte de masque, mais comme c’est hyper-ventilé là-dedans, bon ben je gère.

    Ensuite je rentre garer la voiture et à pied direction la toute petite supérette locale de chez Carrefour City (on n’a que ça, dans le coin). La jeune femme à la caisse, très sympathique par ailleurs, a le masque sous le pif. Le jeune homme qui réassortit les rayons aussi.

    Sur le chemin du retour je m’arrête pour prendre du pain à la boulangerie. Le type discute avec un client, et là carrément aucun masque (à la rigueur, je trouve ça plus cohérent).