• Offre d’emploi : Journaliste #Pigiste
    https://www.les-crises.fr/offre-d-emploi-journaliste-pigiste

    Afin de poursuivre le processus de professionnalisation du site, nous souhaitons renforcer notre équipe avec des compétences spécialisées. Nous recrutons donc un(e) Journaliste Pigiste disposant d’une #Carte_de_presse. En termes de spécialisation, nous sommes particulièrement intéressés par les thématiques suivantes : Actualité législative française – Lois et Décrets Actualité institutionnelle (Union européenne / France) […]

    #Divers #Les-Crises #Recrutement #Divers,_Carte_de_presse,_Les-Crises,_Pigiste,_Recrutement

  • Les journalistes pigistes auront enfin droit à un congé maternité digne de ce nom
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/medias/2879843-20201007-journalistes-pigistes-enfin-droit-conge-maternite-digne-n

    Jusqu’ici, les #journalistes #pigistes devaient prouver avoir perçu 20.000 euros brut sur les 12 derniers mois pour ouvrir des droits aux indemnités journalières de la #Sécurité_sociale. Une somme trois fois plus élevée que pour les permanentes et permanents des #rédactions, voire n’importe quel assuré social rémunéré à l’heure. Une fois la réforme instituée, les pigistes n’auront plus besoin que d’accumuler qu’environ 6.000 euros brut cotisés de salaires sur cette période.

    #congé_maternité #droits_sociaux

  • Suicide d’Arnaud Dubus, correspondant à Bangkok, symptôme d’une profession à l’agonie
    https://blogs.mediapart.fr/laure-siegel/blog/240519/suicide-darnaud-dubus-correspondant-bangkok-symptome-dune-profession

    Je relaie cette tribune de la branche thaïlandaise de l’Union de la presse francophone (UPF), qui vient de perdre un de ses piliers, miné par la précarité du métier. L’ensemble de ses collègues et amis s’associe à la peine de sa famille et espère que sa contribution inestimable au journalisme en Asie du sud-est ne sera pas oubliée. Source : Notes de terrain

    • Rien ne saurait expliquer la douleur d’Arnaud et son geste, mais il serait lâche de feindre d’ignorer combien la #précarité de la dernière décennie de sa carrière a contribué à son mal-être. Ce reporter passionné qui pigea longtemps pour des #médias établis comme Libération, Le Temps, Radio France et RFI, avait dû mettre fin à son activité l’année dernière, faute de pouvoir en vivre.

      Pourtant, des Khmers Rouges aux Chemises Jaunes thaïlandaises, des scandales de corruption en Malaisie au rôle des moines bouddhistes en politique, il avait écrit avec une impeccable justesse d’analyse sur tous les grands dossiers de la région. Pour le dire simplement, Arnaud Dubus était considéré comme l’une des meilleures plumes francophones sur l’Asie du Sud Est. Ses propositions d’articles restaient néanmoins souvent sans suite et il nous avait confié qu’à Paris, dans certaines rédactions, on snobait un peu cet exilé aux allures de jeune homme timide - et qui ne la ramenait pas : l’Extrême Orient, quand il ne s’agit ni du Japon, ni de la Chine, n’intéresse pas grand monde.

      Survivant tant bien que mal à la fameuse crise de la presse écrite, il voyait depuis des années ses revenus diminuer, sans oser se plaindre : trop modeste, trop isolé des rédactions pour trouver une oreille attentive, trop humilié de ce déclassement de milieu de vie. Le journal Libération lui avait, il y a quelques temps supprimé son abonnement internet : « tu comprends, tu ne piges pas assez pour nous ». La radio publique RFI venait de décider de ne plus payer les cotisations sociales de ses pigistes à l’étranger. A sa mort, ces deux organes de presse lui ont rendu des hommages soutenus, et sans nul doute, sincères.

      Arnaud souffrait de dépression, qui fait tout autant de ravages sous les tropiques que dans la grisaille des capitales européennes : il suivait un traitement depuis une dizaine d’années. Récemment, faute d’une couverture sociale à l’étranger, il avait dû arrêter son traitement.

      Tout se passait comme si Arnaud Dubus devait s’avérer heureux de pouvoir encore récolter sa maigre pitance de pigiste, - de 600 à 1500 euros dans les bons mois - lui, ce spécialiste d’un monde exotique et périphérique pour lequel il ne valait pas la peine qu’on lui paie ses frais de reportage. Rappelons au passage quelques chiffres : une pige dans un grand quotidien français est rémunérée en moyenne 60 euros le feuillet, tarif qui n’a pas augmenté depuis une quinzaine d’années. Aujourd’hui, l’immense majorité de ceux qu’on appelle des « correspondants » à l’antenne ou sur le papier, sont en fait des pigistes basés à l’étranger, sans salaire fixe, sans protection sociale.

  • Intersyndicale du « Monde » : en défense des pigistes
    https://snjcgt.fr/2019/03/04/intersyndicale-du-monde-en-defense-des-pigistes

    L’intersyndicale demande à la direction l’ouverture de négociations sur les #pigistes, afin de répondre aux problèmes persistants qui les touchent, encore soulignés par la naissance du collectif Pigistes du Monde, deux après celle du Collectif des pigistes de Blanqui. Nous saluons le regroupement de ces rédacteurs, illustrateurs, pour défendre leurs droits et nous les soutiendrons dans leurs démarches futures.

    Pour l’heure, voici les sujets que nous souhaitons voir discutés :

    – état des lieux des pigistes permanents qui devraient être régularisés au plus vite.
    – participation du journal à la couverture sociale des pigistes à l’étranger — des négociations en ce sens ont déjà eu lieu à RFI et France Médias Monde ;
    – indemnité de transport et facilités administratives, telles que prévues par la clause de revoyure de l’accord de 2017, qui devait être négocié avant juin 2018 ;
    – révision des tarifs des piges photo, illustration et définition d’une grille complète des tarifs de piges, comme dans d’autres entreprises de presse ;
    – égalité d’accès à l’information concernant l’entreprise (intranet, e-mail non discriminant, mailing listes) ;

    En moyenne, 300 pigistes participent chaque mois à la confection des publications du Monde sur tous les supports. Il est temps de s’attaquer à la précarité qu’ils vivent au quotidien.

  • Les gilets sont jaunes, la colère est noire et les journalistes en voient de toutes les couleurs Fabrice Valéry - 19 Novembre 2018 - France 3 Régions
    https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/medias-midi-pyrenees/2018/11/19/le-gilets-sont-jaunes-la-colere-est-noire-et-les-j

    Avec le mouvement des gilets jaunes c’est un nouvel épisode de dénigrement, voire de #haine, qui s’est développé contre les #médias et les #journalistes.

    Quand tu te fais aboyer dessus par 200 personnes autour de toi, cracher dessus, te faire traiter de « menteur », de « vendu », de « macroniste », mes nerfs ont failli lâcher mais certains étaient heureusement quand même ouverts au dialogue. Certains, mais trop peu. Les gars, nous aussi on est en galère parfois, sachez le. Je ne suis qu’une simple pigiste en région qui essaie de faire son taf du mieux qu’elle peut pour pouvoir payer mon loyer et manger à la fin du mois comme tout le monde »

    Ce témoignage d’une journaliste, verbalement agressée sur un barrage monté par les gilets jaunes ce week-end en dit long sur ce qu’ont vécu ceux qui, par leur métier, devaient rendre compte du mouvement de protestation depuis samedi 17 novembre. 

    « Bâtards de journalistes »
    Insultes, menaces, agressions physiques… Sur les comptes des réseaux sociaux des médias ou sur le terrain, de nombreux confrères ont vécu des épisodes douloureux. Comme cette consoeur qui travaille dans la région des Hauts-de-France :
    Samedi, un homme a failli me frapper sur un barrage et sur un autre blocage, un manifestant a hurlé à une dame qui me servait un café : « Vous êtes trop gentille avec ces #bâtards de journalistes ».

    Un journaliste de #BFM TV a également été agressé lors d’un passage en direct sur la chaîne d’info en continu. Alors qu’il s’exprimait, il a vu un manifestant foncer sur lui et lui écraser un oeuf sur la tête. Rien de grave sur le plan physique mais une grosse frayeur pour le journaliste.

    Enfin, pour terminer cette longue liste il y a les accusations d’être « des #vendus », des malhonnêtes dans le traitement de l’info. « #Collabo » s’est entendu dire un caméraman.

    Une grosse infox
    Au premier rang de ce procès en « collaboration », cette « infox » (fake news en bon français) concernant le journal de France 3 Aquitaine de la mi-journée du 17 septembre. Sur les réseaux sociaux, la chaîne a été accusée d’avoir coupé la parole à sa journaliste en direct d’un blocage sur le pont d’Aquitaine à Bordeaux, au moment où elle évoquait l’attitude des policiers. En clair : France 3 aurait coupé volontairement la journaliste pour l’empêcher de parler des « menaces » des forces de l’ordre.

    Il s’agissait en fait de la fin du journal télévisé et la présentatrice n’avait plus le temps de laisser sa consoeur parler. Mais pour une partie des internautes, il s’agit d’une censure. La vidéo a été vue plusieurs millions de fois en quelques heures :

    Pas un réflexe corporatiste, juste un bien pour la démocratie
    S’en prendre aux journalistes, ce n’est jamais bon pour la démocratie. Alors bien-sûr, on peut comprendre la colère des manifestants, leur ras-le-bol. Il faut aussi reconnaître que la majorité des gilets jaunes n’a pas d’animosité envers les journalistes. Mais quelques exceptions salissent le mouvement.

    Les journalistes acceptent d’être critiqués sur leur travail, de débattre de la ligne éditoriale de leur médias respectifs.

    Mais si on est pas d’accord avec un organe de presse, la solution la plus simple c’est de ne pas regarder cette chaîne de télé, de ne pas écouter cette radio, de ne pas lire les articles de ce site internet, de ne pas acheter ce journal ou ce magazine… Jamais de s’en prendre verbalement ou physiquement aux journalistes.

    Défendre l’intégrité physique et morale des journalistes, ce n’est pas un réflexe corporatiste. C’est une question de démocratie.

    La colère d’un peuple ne doit pas s’exprimer par des coups portés aux journalistes. Quand les régimes autoritaires prennent le pouvoir dans un pays, on muselle la presse, on emprisonne les journalistes, on les juge devant des tribunaux d’exceptions… Croyez-vous alors que le peuple de ces pays jouit d’une plus grande liberté ?

    Un journaliste pigiste peut gagner moins que le SMIC
    Que les « gilets jaunes » ne se trompent pas. Les journalistes ont aussi des familles, payent des impôts, achètent de l’essence pour amener leurs enfants à l’école ou à leurs activités, et voient, eux aussi, leur niveau de vie changer. De plus, de nombreux journalistes sont #pigistes, c’est à dire qu’ils ne sont pas salariés à temps plein d’une entreprise. C’est vrai notamment en début de carrière.

    Dans ce cas, leurs revenus sont liés au nombre de piges réalisées dans le mois. Moins que le SMIC pour certains. Dans des barrages, des journalistes qui ont subi les foudres des « gilets jaunes » gagnaient peut-être moins que les manifestants.

    Des agents de sécurité pour protéger les journalistes
    Pour terminer, sans donner de leçon à personne, il faut réfléchir, tous, journalistes ou pas, à ce témoignage d’une correspondante de la chaîne d’infos #LCI (groupe #TF1), qui raconte avoir été soulagée que sa rédaction lui envoie des agents de sécurité…
    Insultés, menacés et agressés… Journée contrastée aussi pour les journalistes qui subissent trop fréquemment insultes et intimidations. Merci à ma rédaction d’avoir dépêché sur place des agents de sécurité sans qui nous n’aurions sûrement pas pu finir la journée. 

    Quand on en est arrivés là…

  • Pigistes : « Nous ne voulons plus être les forçats de l’info » - Acrimed | #Pigistes : « Nous ne voulons plus être les forçats de l’info »
    http://www.acrimed.org/Pigistes-Nous-ne-voulons-plus-etre-les-forcats-de

    Mais ce système a une autre conséquence perverse : la tentation pour certains médias de ne tout simplement pas rémunérer notre travail si celui-ci n’est finalement pas publié. Et cela tout en nous affirmant que sa qualité n’est pas remise en cause. Pourtant, le code du travail précise bien dans son article L7113-2 que « Tout travail commandé ou accepté par l’éditeur d’un titre de presse (...) est rémunéré, même s’il n’est pas publié ». Des considérations dont s’encombrent peu certains rédacteurs en chef.

    Et ça, c’est encore dans les très rares médias qui font des feuilles de paie pour leurs pigistes. Les autres préfèrent payer en droits d’auteurs ou carrément être facturés par des auto-entrepreneurs qui prennent tout à leur charge !

    Sinon, j’ajouterais que les vrais forçats de l’info, ce sont les localiers de la PQR, à peine remboursés de leurs frais !

  • LES MAMIES ET PAPIS JOURNALISTES FONT DE LA RESISTANCE

    Quand Europe 1 a annoncé le remplacement de Jean-Pierre Elkabbach par Fabien Namias, on a pu croire un moment que la #radio périphérique allait donner un coup de jeune à sa grille.
    L’espoir a été de courte durée. Le 2 janvier, la radio d’Arnaud Lagardère annonçait avec des trémolos dans le communiqué : « Europe 1 attaque fort la nouvelle année ».
    Et d’annoncer que si Jean-Pierre Elkabbach (79 ans, quand même) disparaissait de la grille, le « Débat des grandes voix » (de 17 à 18h) conservait ses grandes signatures telles que Catherine Nay (74 ans), Michèle Cotta (79 ans), Charles Villeneuve (75 ans), Gérard Carreyrou (74 ans), Robert Namias (72 ans), Daniel Cohn-Bendit (71 ans), etc.
    Les septuagénaires ont de l’avenir chez #Lagardère, contrairement à l’ensemble des rédactions où les plus de 55 ans sont très souvent sacrifiés.
    Il serait étonnant que ces mamies et papis du #journalisme soutiennent les revendications d’une retraite à 60 ans. Ouf, Fillon, Valls et consorts sont rassurés, ce n’est pas sur Europe 1 qu’on pourfendra leur programme.
    Quant à Jean-Pierre Elkabbach, il ne disparaîtra pas puisqu’il serait en négociation avec les chaînes de #Bolloré.
    Chez Bolloré aussi, on fait plutôt confiance aux vieux routiers de l’information pour ne pas risquer de dérapages, comme l’apologie de l’indépendance des rédactions (comme à iTélé), la revalorisation du SMIC, l’interdiction des licenciements boursiers ou les dénonciations des affaires de certains dirigeants en Afrique.
    Bref, l’ordre règne sur les ondes. Le néolibéralisme est bien gardé.
    Le #SNJ-CGT, lui, sera aux côtés des nombreux jeunes (et moins jeunes !) #journalistes_précaires, #pigistes mal payés, corvéables à merci, dédiés aux tâches obscures qui ne partiront pas à la retraite dans les mêmes conditions que les « grandes voix », royalement rémunérées, qui dissertent à longueur d’antenne pour déverser la doxa bien-pensante.
    Pour le SNJ-CGT, il y a encore des « bastilles » à prendre. Dans les rédactions aussi.

    Montreuil, le mercredi 4 janvier 2017
    source : http://www.snjcgt.fr/_front/Pages/article.php?cat=1&item=1&page=1&art=757
    http://www.acrimed.org/Les-mamies-et-papis-journalistes-font-de-la

    Journalistes précaires, journalistes au quotidien


    http://agone.org/elements/journalistesprecairesjournalistesauquotidien
    #Alain_Accardo #Agone
    http://cequilfautdetruire.org/spip.php?article840
    #Olivier_Cyran #CQFD

    • A mon avis, les ""journalistes"" de télé (et de ceux des grandes radios) sont recrutés par copinage pour leur absence totale de rigueur intellectuelle et leur capacité à lécher le cul de tous les pouvoirs.

      Aucune raison donc de les renouveler quand ils vieillissent.

    • Jean-Pierre Elkabbach, serviteur de deux maîtres ?
      Conseiller de #Lagardère et de #Bolloré : l’intersyndicale de Lagardère Active proteste.

      Léa Salamé ne nous avait pas habitués à dénoncer la violence patronale qui s’exerce contre les salariés, notamment lorsqu’ils sont brutalement licenciés. C’est chose faite. Dans l’émission « C à vous » du 21 décembre 2016, ne mâchant pas ses mots, elle a jugé « très violente » l’éviction de… #Jean-Pierre_Elkabbach, écarté quelques jours auparavant de la « Matinale » d’Europe 1. Depuis peu, nous sommes rassurés : le séjour de l’intervieweur-vedette au Pôle emploi de l’éditocratie aura été de courte durée. Il avait déjà obtenu un temps partiel. Un temps plein lui est désormais assuré, et même un triple emploi.

      Alors qu’une interview hebdomadaire devait être confiée à Jean-Pierre Elkabbach sur #Europe_1, il a ainsi décidé de rejoindre #i-Télé, future CNews – où la violence patronale qui émeut tant Léa Salamé a provoqué le départ de plus des deux tiers des effectifs.

      Par la même occasion, il a été nommé conseiller du groupe de Bolloré pour son développement, comme l’a officialisé le 11 janvier, sur Twitter, le groupe Canal+ :


      http://www.acrimed.org/Jean-Pierre-Elkabbach-serviteur-de-deux-maitres

  • 48h Européennes de la Pige | 2 & 3 juillet - Strasbourg

    http://48h.pigiste.org

    Pour référence.

    Pourquoi venir aux 48h de la pige ?

    Les 48 heures de la pige sont un rendez-vous annuel organisé depuis 2011 par l’association Profession Pigiste.
    Après Lille en 2011, Lyon en 2012, Aix-en-Provence en 2013 et Vichy en 2014, il se tiendra cette année à Strasbourg.
    Il réunit des professionnels indépendants des médias venus de toute la France et cette année de tout l’Europe pour :

    s’ouvrir à d’autres compétences : cette année, l’événement rassemblera des professionnels de différents pays d’Europe et d’autres métiers de l’information (développeurs web, graphistes, dessinateurs…)

    acquérir des compétences nouvelles : les 48h proposent des ateliers de formation courts sur des outils et techniques utiles à l’exercice du journalisme afin de maintenir et/ou de développer les compétences, préserver l’employabilité et répondre aux évolutions de la presse.

    anticiper le futur de la presse : les conférences et tables rondes s’attachent à dessiner l’avenir des métiers de l’information et le rôle que les indépendants y joueront.

    #piges #pigistes

  • Pratiques d’emploi et de travail, subordination et droits sociaux : Intermittents et Pigistes, une analyse comparative - Clémence Aubert
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5806

    Partant de cette spécificité de droit - la présomption de salariat -, nous développons ici une analyse comparative entre #Intermittents et #Pigistes, appuyée par les ateliers de réflexion et les trois journées d’études conduits en collaboration avec des journalistes pigistes de presse écrite et audiovisuelle, des intermittents du spectacle et des chercheurs mais également par un travail de thèse pour lequel plusieurs entretiens avec des journalistes pigiste ont été menés. Nous regardons d’abord les situations de #travail et des formes de #précarités que connaissent les journalistes pigistes et les intermittents du spectacle. #Salariés à #emploi_discontinu, employeurs multiples, rémunérations variables, autant de similitudes qui justifient que la comparaison intermittents/pigistes soit posée. Une comparaison d’autant plus pertinente que dans l’audio-visuel, il existe une forte proximité entre les journalistes pigistes et les intermittents. Nous retenons ici trois axes : les pratiques d’emploi et de travail, les relations de subordination et de dépendance, l’accès aux droits sociaux.

    Table des matières
    Introduction
    1. Les pratiques d’emploi et de travail des Intermittents et Pigistes
    1.1. Le rapport à la #commande
    1.2. Etre porteur de #projet
    1.3. La question de la spécialisation
    2/ Le lien de #subordination et ses modalités
    2.1. Le rapport au risque
    2.2. Le rapport au #temps
    2.3. Le contenu du travail
    3/ Vers une précarisation croissante ?
    3.1. En termes de rémunération
    3.2. Des dispositions légales et conventionnelles difficilement applicables
    3.2.1. La rémunération en salaire et sa détermination
    3.2.2. L’#assurance_chômage : de réelles différences entre les pigistes et les intermittents
    3.3. Pigistes et intermittents, des travailleurs précaires mais qualifiés et compétents
    3.3.1. Des travailleurs qualifiés
    3.3.2. L’acquisition de compétences variées
    Conclusion

  • CIP-IDF > Pratiques d’#emploi et de travail, subordination et #droits sociaux : Intermittents et #Pigistes, une #analyse comparative - Clémence Aubert
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5806

    ...la jurisprudence mais surtout la loi Cressard de 1974 sont venues préciser la situation des journalistes amateurs. En modifiant les critères professionnels établis depuis 1935, ces journalistes amateurs à la pige sont ainsi entrés dans la sphère du salariat. Ainsi l’art. L. 761-2 du Code du Travail, devenue depuis janvier 2008, l’article L. 7111-3 stipule que « Est journaliste professionnel toute personne qui a pour activité principale, régulière et rétribuée, l’exercice de sa profession dans une ou plusieurs entreprises de presse, publications quotidiennes et périodiques ou agences de presse et qui en tire le principal de ses ressources ». A cela s’ajoute l’alinéa suivant : « Toute convention par laquelle une entreprise de presse s’assure, moyennant rémunération, le concours d’un journaliste professionnel est présumée être un contrat de travail. Cette présomption subsiste quels que soient le mode et le montant de la rémunération ainsi que la qualification donnée à la convention par les partie » (actuel art. L. 7112-1). Avec la loi Cressard de 1974, les journalistes pigistes intègrent la sphère du salariat au moyen de la présomption de salariat. Celle-ci avait déjà été établie en 1969 pour les artistes du spectacle, fruit d’une longue histoire de luttes sociales [5].

    Partant de cette spécificité de droit - la présomption de salariat -, nous développons ici une analyse comparative entre Intermittents et Pigistes, appuyée par les ateliers de réflexion et les trois journées d’études conduits en collaboration avec des journalistes pigistes de presse écrite et audiovisuelle, des intermittents du spectacle et des chercheurs mais également par un travail de thèse pour lequel plusieurs entretiens avec des journalistes pigiste sont été menés [6]. Nous regardons d’abord les situations de travail et des formes de précarités que connaissent les journalistes pigistes et les intermittents du spectacle. Salariés à emploi discontinu, employeurs multiples, rémunérations variables, autant de similitudes qui justifient que la comparaison intermittents/pigistes soit posée. Une comparaison d’autant plus pertinente que dans l’audio-visuel, il existe une forte proximité entre les journalistes pigistes et les intermittents. Nous retenons ici trois axes : les pratiques d’emploi et de travail, les relations de subordination et de dépendance, l’accès aux droits sociaux [7].

    Table des matières
    Introduction
    1. Les pratiques d’emploi et de travail des Intermittents et Pigistes
    1.1. Le rapport à la commande
    1.2. Etre porteur de projet
    1.3. La question de la spécialisation
    2/ Le lien de subordination et ses modalités
    2.1. Le rapport au risque
    2.2. Le rapport au temps
    2.3. Le contenu du travail
    3/ Vers une précarisation croissante ?
    3.1. En termes de rémunération
    3.2. Des dispositions légales et conventionnelles difficilement applicables
    3.2.1. La rémunération en salaire et sa détermination
    3.2.2. L’assurance chômage : de réelles différences entre les pigistes et les intermittents
    3.3. Pigistes et intermittents, des travailleurs précaires mais qualifiés et compétents
    3.3.1. Des travailleurs qualifiés
    3.3.2. L’acquisition de compétences variées
    Conclusion

  • Lettre d’une pigiste perdue dans l’enfer syrien - Bibliobs avec Le Nouvel Observateur
    http://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20130731.OBS1691/lettre-d-une-pigiste-perdue-dans-l-enfer-syrien.html

    Ce texte sur son expérience syrienne a été publié le 1er juillet 2013, sur le site de la ’Columbia Journalism Review’, par Francesca Borri, journaliste indépendante italienne, par ailleurs auteur d’un livre sur le Kosovo et d’un autre sur les rapports entre Israéliens et Palestiniens intitulé ’Quelqu’un avec qui parler’ (Manifestolibri, 2010). Il nous a semblé qu’il méritait d’être traduit en français.

    #presse #journalisme #précaires #pigistes

  • Chom’du surtout ne tombez jamais malade !
    http://blogs.mediapart.fr/edition/pole-emploi-mon-amour/article/220513/chomdu-surtout-ne-tombez-jamais-malade

    #santé #droits_sociaux

    #Pôle_Emploi me réclame 4500 euros d’#indu ... alors que je vis sous le seuil de #pauvreté
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/869326-pole-emploi-me-reclame-4500-euros-d-indus-alors-que-je-vis-

    Tout d’abord, il faut savoir que je ne suis pas un « #chômeur » au sens le plus répandu. Je suis enseignant, salarié à temps partiel dans un lycée privé. Parallèlement, j’ai une activité d’#auto_entrepreneur depuis 2009 qui est pour l’instant au point mort mais que je garde pour pouvoir répondre à d’éventuelles demandes. Ne touchant pas de salaire l’été, je travaille également en tant que #saisonnier estival.

    1 650 000 chômeurs « en #activité_à_temps_réduit » :

    En comptant ceux qui ont travaillé moins de 78 heures dans le mois (catégorie B) et ceux qui ont travaillé plus de 78 heures (catégorie C), on arrive à 4 917 500 personnes. Un chiffre jamais atteint jusqu’ici.

    cf : http://emploi.blog.lemonde.fr/2013/02/26/les-chiffres-du-chomage-mode-demploi

    Petits rats d’opérette en retraite trop anticipée, formateurs mercenaires de mercenaires formateurs, colleurs d’affiches sauvages, graffitistes de murs aveugles, esclaves compressibles d’ateliers clandestins, figurants en SITuation COMique, Bac+9 sans #emploi avouable, buralistes itinérants en rupture de stocks d’opiacés, nègres pour littérateurs en mal d’inspiration, plagistes pour aoûtiens, aides soignantes à domicile non-fixe, vacataires sans Faculté particulière, goals volants, plongeurs éphémères d’arrière-cuisine Mac-Donald, athlètes jetables dès trente ans, malfaiteurs à l’occasion associés, Minie travestie à Marne-la-vallée, ex-TUC à toute heure, standardistes en attendant mieux, pions de l’échec scolaire, vendangeurs à la petite semaine, pupilles de la DDASS sur-employés à demeure, vidéastes d’interludes déprogrammés, déménageurs à fréquence modérée, vigiles fièvreux du samedi soir, sondeurs porte à porte d’opinions, #CDD aujourd’hui ou DCD demain, videurs hebdomadaires de greniers, ex-psychiatrisés en rééducation taylorienne, retourneurs de crêpes en plein air, cracheurs de white-spirit, fleuristes sans vitrine, licenciés en sociologie du #licenciement, précepteurs de yoga à #flexibilité horaire et articulaire maximale, #pigistes pigeons anonymement sous-traités, télé-mateurs en formation cathodique, maîtres très auxilliaires, C.A.Pistes en stages illimités, apprentis briseurs de grèves malgré eux, ouvreuses de cinéma le week-end, sculpteurs sans statut, caissières de flux tendus, peintres de Papa-Noël sur vitrines, applaudimètristes de jeux télévisés, projectionnistes lampistes d’Art et d’Essai, bidasses en soldes monstres, lumpen-prolétaires agricoles, DEUGuistes sous contrat bénévole, sous-fifres à l’opéra-comique, énième assistant du metteur en scène, serveuses en surnombre provisoire, traducteurs pour deux francs six sous, crieurs badgés de journaux, acteurs de complément, petites mains dégriffées du prêt-à-porter, taulards corvéables à mi-temps, mannequins pour catalogues de vente par correspondance, interprètes pour messageries vocales, gardiens de phare mal loti, internes d’urgences hospitalières, couchettistes d’aller sans retour, cobayes pharmaceutiques, funambules en sursis, liftiers d’ascenseur social, meneuses surmenées de revues légères, accordeurs de demi-queue, titulaires suppléants perpétuels, veilleurs d’une nuit sur deux, agents de surface illimitée, juristes en fin de droits, poètes à compte d’auteur, saisonniers petits fruits, stars à durée déterminée, doublures lumière.

    nous sommes tous des inter-mutants du spectacle !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=19

    • Étrange article, vraiment. S’il reflète vraiment le livre dont il est question, celui-ci ne semble pas s’être posé la question des formes d’organisation politiques et sociales que se donnent ces intellos précaires sans pour autant faire de cette catégorie un étendard, hormis la mince évocation de pratiques d’entraide et de débrouille. Pas plus n’avons-nous droit à une sorte d’historicisation de cette catégorie : existait-elle avant la fameuse « économie immatérielle » ? Enfin, alors qu’il s’agit visiblement d’une bonne vieille sociologie bien fixiste, on a même pas le droit aux fameux chiffres qui devraient valider l’importance du phénomène.
      Pourtant, forcément, ça résonne, cette histoire des intellos précaires (sur #seenthis, par exemple). Il devrait pouvoir se faire quelque chose d’un peu mieux que cette bouillie qui se termine sur la phrase qui dévoile mine de rien, l’échec patent de Bourdieu : il n’y a pas eu de miracle avec le mouvement de chômeur, c’était tout simplement la sociologie qui se gourrait... et se gourre toujours ?

    • Une certaine sociologie comprend ce qui ne change pas (sauf si c’est en terme de dégradation de l’existant), et a bien du mal avec tou ce qui peut constituer un évènement. Bourdieu ne pouvait comprendre -même si il avait du/su suivre - car c’était un #travailliste pour qui la création subjective où s’origine la politique devait rester une hérésie ou/et mystère dans le cas des précaires, c’est à dire d’illégitimes, socialement et sociologiquement, d’incapables politiques. Il avait d’ailleurs écrit dans une première version de son texte à propos des mobilisations de chômeurs et précaires de 1997/98 « miracle social » avant de rectifier pour dire « miracle sociologique ». Mais peut-être vaut-il mieux lire le rapport de recherche que cet article qui en rend compte : http://www.cee-recherche.fr/fr/rapports/82-libres-proletarises-travailleurs-intellectuels-precaires-ile-de-fra>
      Quand à la catégorie d’intello précaire, elle a été inventée (ou tout du moins rendue publique) par les Rambach, qui elles aussi ont toujours maintenu un fond « bourdivin » pour leur plaidoyer en défense de cette catégorie, vue comme étant celle des déclassés du travail intellectuel, au regard de la « réussite des parents », ce qui de leur point de vue de filles de la nomenklatura universitaire et éditoriale était parfaitement justifié et leur faisait (sous-)estimer à 200 000 le nombre des « intellos précaires », ce qui est totalement à côté de la plaque quand depuis des décennies l’hexagone compte des millions d’étudiants, que la fonction de l’école , de la fac a été transformée, non pas en raison du « travail immatériel » mais parce que la production de #travail_vivant au moyen de travail vivant est un ressort du capitalisme actuel. Voir, par exemple, 10 thèses sur l’#université productive http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2685

      Quant aux formes d’#organisation que se donnent les précaires en tous genres, il est vrai que cela reste... une question, et que l’on a bien du mal à y trouver réponse... tout se passant comme si l’organisation purement capitaliste de la concurrence atomistique était quasi intégralement dominante, ce qui renvoie à la sempiternelle énigme « pourquoi n’y a-t-il pas davantage de révoltes ? », ce préalable à toute organisation éventuelle, du coté des dominés en tout cas.

      #auto_entrepreneur #free_lance #emploi_discontinu #vacataires #portage_salarial #enquête #minima_sociaux #CDD #pigiste #autoexploitation #burn_out #entraide

  • abolissons le précariat

    "« Le samedi 30 avril 2011, comme chaque fin de mois, ça fera déjà dix jours que nous serons à découvert. Nous sommes salarié-e-s au #SMIC, en CDD, en intérim, à temps partiel, en Contrat Unique d’Insertion, stagiaires de longue durée à 30% du SMIC, bac + 5 en Service Civique à 540€ par mois, auto-entrepreneurs, #pigistes, intermittents, #chômeurs en intérim, travailleuses au black au #RSA, travailleurs au black, jeunes n’ayant pas droit au RSA, saisonniers, étudiants-salariés… Nous galérons pour trouver un emploi et un logement, pour payer le loyer. Nous galérons pour remplir le caddie chez ED. »" (...)

    "« Privés de stabilité et soumis à la #flexibilité, notre avenir est hypothéqué. “C’était mieux Avant”, on finit par le croire. Parce que nous refusons cette fatalité, nous ne nous laissons pas abattre par ce manque de perspective. Nous sommes des millions ! On se croise tous les jours dans la rue, dans le métro, au boulot, dans les facs, à Pôle Emploi ou à la CAF, ou à l’heure de l’apéro. Nous sommes éparpillé-e-s et isolé-e-s. Le samedi 30 avril, rassemblons-nous. »"

    "« Le samedi 30 avril, rassemblons-nous. A défaut de se payer notre brin de muguet du 1er mai, célébrons le pissenlit pour ne pas le manger par la racine. Avant la fête des travailleurs, retrouvons-nous pour la journée du Pissenlit, fête des précaires. Ce jour là, rendons nos galères visibles. Quelles que soient vos convictions, vos revendications, votre situation, rejoignez nous. En écho à l’énorme mobilisation des précaires portugais le 12 mars, nous vous donnons rendez-vous à Paris tout au long de la rue de Lisbonne, pour un défilé festif, pacifique et non-partisan contre la #précarité. »"

    - des pas perdus
    http://www.despasperdus.com/index.php?post/2011/04/27/abolissons-le-précariat