« Nous ne pouvons pas exclure la possibilité que le traitement fasse plus de mal que de bien », a déclaré le professeur et médecin-chef Magnus Gisslén au département des maladies infectieuses de l’hôpital universitaire Sahlgrenska de Göteborg.
Coronavirus en Suède : des hôpitaux arrêtent la chloroquine
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Plusieurs hôpitaux suédois ont arrêté les traitements à la chloroquine des patients atteints du Covid-19 après que plusieurs cas d’effets secondaires sévères aient été reportés.
Un hôpital de la région de Västra Götaland a constaté des crampes et la perte de la vision périphérique chez des patients. L’un d’entre eux raconte avoir connu un mal de tête qui ressemblait à « une usine à haute tension », comme le rapporte le site Newsweek.
À l’hôpital universitaire de Sahlgrenska, le traitement à la chloroquine a également été stoppé. « Il y a eu des rapports d’effets suspects plus graves que nous ne le pensions au départ », raconte le docteur Magnus Gisslen.
« Nous ne pouvons pas exclure les effets secondaires graves, en particulier du cœur, et il s’agit d’un traitement lourd. En outre, nous n’avons aucune preuve solide que la chloroquine a un effet sur le Covid-19 », a-t-il ajouté.
]]>Turquie : l’Autorité électorale ordonne un nouveau scrutin municipal à Istanbul
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Le parti présidentiel islamo-conservateur, l’AKP, réclamait la tenue d’un nouveau scrutin en dénonçant des « irrégularités » qui auraient selon lui émaillé le vote du 31 mars. « Les élections à Istanbul seront renouvelées », s’est félicité sur Twitter le représentant de l’AKP auprès de l’YSK, Recep Ozel. La décision d’annuler le scrutin et d’ordonner la tenue d’un nouveau vote a été prise à l’issue d’une réunion de l’YSK à Ankara pour examiner un « recours extraordinaire » contre les résultats présentés par l’AKP en avril. Lors de ces élections, le candidat de plusieurs partis d’opposition, Ekrem Imamoglu, a battu celui de l’AKP, l’ex-premier ministre Binali Yildirim, avec moins de 15.000 voix d’avance, un écart infime à l’échelle de la mégapole turque.
L’AKP de Recep Tayyip Erdogan a également perdu la capitale Ankara, un camouflet qui s’explique notamment par la tempête économique qui secoue le pays, avec la première récession en 10 ans, une inflation à 20% et une monnaie qui s’érode. Mais refusant d’admettre la défaite à Istanbul, Erdogan a crié aux « irrégularités massives ». L’AKP accuse notamment des responsables de bureaux de vote d’avoir minimisé le nombre de voix remportées par son candidat.
#démocratie #je_vote_jusqu_au_resultat_attendu comme à #pile_ou_face
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