• Alors pour Noël, avec les enfants, « on » a reçu un magnifique jeu Splendor. Rha là là, ça c’est vraiment un très très bon jeu. Les petits de 8 ans adorent, comme quoi on peut y jouer avec des relativement petits.

    Si tu ne connais pas, c’est un classique contemporain (Marc André, 2013) :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Splendor_(jeu)
    Très grossièrement, il faut accumuler des gemmes pour acheter des mines qui, elles-mêmes, produisent des gemmes, et être le premier à en avoir acquis un certain nombre. Les règles sont très simples, c’est facile à expliquer et à prendre en main, mais c’est malin, et comme c’est une course, il s’agit non seulement de construire sa collection le plus rapidement possible, mais aussi de bloquer les autres.

    Parmi les (désormais nombreux) jeux de plateau qu’on a à la maison, c’est celui que je recommanderais en priorité aux gens qui croient encore que le Monopoly est un bon jeu.

    #jeu #jeu_de_société

  • « C l’hebdo » (France 5) : censure et concert de chiens de garde contre Monique Pinçon-Charlot - #Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/C-l-hebdo-France-5-censure-et-concert-de-chiens

    La suite de l’échange est à l’avenant : d’abord interrompue par Ali #Baddou, Monique Pinçon-Charlot ne pourra pas développer la critique qu’elle porte contre le système médiatique. Littéralement assaillie par Jean-Michel Aphatie, qui la prend directement à partie et de manière plus que véhémente, elle subira les injonctions des deux chiens de garde et sera, cerise sur le gâteau, coupée au montage lors de sa tentative de réponse.

    Compris ?

    Une #coupure grossière, que confirme Monique Pinçon-Charlot, que nous avons pu contacter : « Je disais donc qu’aujourd’hui le monde de la presse et celui de la politique sont parfaitement interconnectés et donnais d’ailleurs l’exemple du cercle "Le siècle", avec ses dîners mensuels qui réunissent, dans la sociabilité mondaine, journalistes et politiques afin d’affiner la défense des intérêts de l’oligarchie. À ce moment-là Jean-Michel Aphatie fait comprendre qu’il est bien placé pour dire qu’il ne se passe rien de tel lors de ces dîners, et je lui réponds : "C’est toujours la même chose, circulez, il n’y a rien à voir..." Et là je ne peux pas aller plus loin, je suis de nouveau coupée par une des personnes présentes sur le plateau. »

    Nous en sommes à 12min30 d’émission. Et on en restera là. En tout cas pour Monique #Pinçon_Charlot, son livre, et ses idées. Le reste de l’émission sera consacré à une chronique de Jean-Michel #Aphatie sur « les intellos face aux gilets jaunes », au cours de laquelle l’éditocrate réussira l’exploit de revenir sur les propos de Luc Ferry en les qualifiant, tout rigolard, de « petit dérapage » (après certes avoir rappelé qu’ils avaient été unanimement critiqués). C’est dire si Jean-Michel Aphatie sait où diriger ses colères et ses indignations. Au contraire des deux journalistes de #Challenges, Monique Pinçon-Charlot ne sera même pas invitée à réagir : elle n’aura donc littéralement plus une seconde de temps de parole durant le reste de l’émission, évincée d’un plateau qui se terminera « à la bonne franquette », entre journalistes amis tout sourire, papotant comme au comptoir.

  • Pinçon-Charlot : les gilets jaunes, ou la revanche des derniers de cordée
    http://urlz.fr/8THR

    La première colère des « gilets jaunes » est liée à leur pouvoir d’achat qui ne cesse de se dégrader. Mais avec l’université populaire que représentent désormais tous les ronds-points de France, et avec les violences policières totalement disproportionnées, les « gilets jaunes » ont pris conscience qu’ils n’étaient pas dans une démocratie mais dans une dictature. Ils le répètent sans cesse dans les manifestations et leurs revendications intègrent désormais les institutions qui les privent de toute participation à la politique, notre bien commun à tous.

    Beaucoup nous ont dit être des abstentionnistes mais qui évidemment voteraient blanc si les votes blancs étaient comptabilisés dans les suffrages exprimés. Nous serions deux citoyens sociologues très heureux le jour où le vote obligatoire et le vote blanc seront adoptés par l’Assemblée nationale car cela éclairerait au grand jour l’illégitimité de la plupart des élus qui font carrière en politique, volant ainsi à vie la parole du peuple !

  • 1er décembre. Le Comité #Adama appelle à manifester avec les gilets jaunes

    Le Comité Adama, qui lutte sans faille contre les violences policières et le racisme, appelle les quartiers populaires à manifester aux côtés des gilets jaunes samedi prochain. Ils dénoncent le régime Macron qui laisse les habitants des quartiers agoniser chaque fin de mois et expliquent les points de convergence avec ce mouvement de colère sociale qui a explosé dans le pays.

    http://www.revolutionpermanente.fr/1er-decembre-Le-Comite-Adama-appelle-a-manifester-avec-les-gile

    "Ce qui compte est d’avoir une ligne claire et de ne pas se trahir. Ne pas trahir ses idéaux politiques."
    RDV 13h30 Gare Saint-Lazare pour partir direction les Champs-Elysées.

    http://www.mizane.info/comite-adama-gilets-jaunes-nous-devons-lutter-dans-la-rue

    Le comité Adama rejoint les gilets jaunes : « Ce n’est pas une alliance au prix d’un renoncement politique »

    https://www.bondyblog.fr/reportages/cest-chaud/gilets-jaunes-quartiers-comite-adama

    #Comité_Adama #violences_policières #racisme #quartiers #gilets_jaunes #Macron #convergence #colère_sociale

    • DEUX SOCIOLOGUES DANS LES BEAUX QUARTIERS AVEC LES GILETS JAUNES

      Les violences commises sur les Champs-Élysées sont la réponse à la violence de l’oppression que nous subissons chaque jour.

      DEUX SOCIOLOGUES DANS LES BEAUX QUARTIERS AVEC LES GILETS JAUNES
      Lundi, 26 Novembre, 2018
      Monique et Michel Pinçon-Charlot
      Monique et Michel Pinçon-Charlot ont rejoint les gilets jaunes aux abords des Champs-Élysées. Récit d’une confrontation avec une richesse arrogante.

      En ce samedi 24 novembre 2018, nous partons rejoindre le mouvement des gilets jaunes pour nous faire notre propre opinion. Nous pressentons que l’instrumentalisation de l’extrême droite est une manipulation de plus pour discréditer la colère des « gueux », pour reprendre une expression souvent employée par des manifestants qui se sentent dépouillés non seulement financièrement, mais jusque dans leur humanité même. Le mépris et l’arrogance d’Emmanuel Macron reviendront plus souvent dans les témoignages que nous avons recueillis que la hausse des taxes sur le carburant. Cette hausse est en réalité le déclencheur d’une colère beaucoup plus profonde, qui réunit les hommes et les femmes dans une révolte dont ils savent parler. Ils contestent la légitimité d’Emmanuel Macron à l’Élysée, son élection n’étant que le résultat du pouvoir de l’argent sur le monde politique : « Nous ne sommes pas dans une démocratie mais dans une dictature ! » « Nous allons faire en sorte que Macron ne puisse plus se présenter comme le chef du monde libre et de la démocratie. » « Plus rien n’est cohérent, on ne peut plus faire de projets. » Quant aux violences commises, notamment sur les Champs-Élysées, elles sont « la réponse à la violence de l’oppression que nous subissons chaque jour ».

      « C’est nous qui vous engraissons »
      Les gilets jaunes choisissent de manifester dans les beaux quartiers, de façon visible, avec ce jaune fluorescent comme symbole de leur chaleureuse détermination à renverser les rapports de forces, puisque « c’est nous qui vous engraissons : rendez-nous notre pognon ! », comme ils l’ont dit aux clients du restaurant de l’Avenue, à l’angle de la rue de Marignan et de l’avenue Montaigne, juste en face de chez Dior. La préfecture de police voulait les cantonner au Champ-de-Mars, qu’ils ont boudé tout au long de la journée au bénéfice des lieux de pouvoir, le plus près possible de l’Élysée.

      Pour nous deux, la confrontation entre les gilets jaunes et les clients chics de ce restaurant cher du 8e arrondissement a constitué un moment d’observation sociologique exceptionnel. Poussés par les gaz lacrymogènes, les bombes assourdissantes et les canons à eau, nous avons fui par la rue de Marignan avec le slogan repris en chœur : « Macron démission ! » Il est aux environs de 13 heures et la terrasse du restaurant de l’Avenue est pleine à craquer d’hommes et de femmes des beaux quartiers qui portent sur leur corps et leur tenue vestimentaire la douceur et la richesse d’une vie quotidienne embaumée par les pétales de roses. Les gilets jaunes encerclent la terrasse avec leur corps malmené par des conditions de vie difficiles, et ce fameux gilet jaune, symbole du prolétariat et des gagne-petit. Il n’y aura aucune violence physique mais les paroles seront franches dans cette confrontation de classe entre les premiers et les derniers de cordée. « Profitez-en, cela ne va pas durer », « Picolez car vous n’allez pas rire longtemps ! » Les femmes minces et élégantes et leurs maris en costume croisé se lèvent peu à peu pour se réfugier à l’intérieur du restaurant, « Ah bon ! alors on vous dérange ? » demande un gilet jaune. Qu’à cela ne tienne, les manifestants se collent aux baies vitrées et poursuivent leurs invectives de classe : « L’ISF pour les bourgeois ! », « Ils sont en train de bouffer notre pognon ! » C’en est trop, les clients du restaurant ferment alors les rideaux. « Ah ! vous ne voulez plus voir les gueux ? » Ceux-ci se sont peu à peu éloignés pour manifester toujours et encore leur colère.

      Colère de classe contre assurance de classe
      Nous avons été frappés par le calme des grands bourgeois et surtout par leur détermination à déjeuner dans ce restaurant, le lieu où ils avaient décidé de retrouver leurs amis et où ils avaient réservé leur table, dans un entre-soi qu’ils savaient au fond d’eux-mêmes garanti par les forces de l’ordre. Au point même que, vers 13 h 30, quelques clients faisaient la queue à l’extérieur en attendant de pouvoir bénéficier d’une table à l’intérieur. Ils ont affiché une assurance de classe qui ne doit pas présenter de faille, tant que leur vie n’est pas en danger.

      Nous avons été surpris par la reconnaissance de notre travail sur la violence des riches : « Vous avez mis des mots sur notre souffrance et tout ce que vous dites, c’est la vérité ! », « Vous êtes vraiment nos porte-voix ! » Nous avons fait des selfies, il y a eu des embrassades amicales, nous avons échangé et longuement discuté avec les personnes qui nous ont reconnus et abordés. Avant de partir pour le salon du livre de Radio France à la Maison de la radio dans le 16e arrondissement, nous avons rencontré un militant de la fédération CGT des dockers qui leur a conseillé « de rallier les gilets jaunes pour participer à ce mouvement », en disant qu’il « fallait savoir prendre le train en marche pour l’orienter et le soutenir dans ses aspects de confrontation entre les intérêts du capital et ceux du travail ».

      Notre témoignage sûrement incomplet ne se veut pas une analyse péremptoire de ce mouvement des gilets jaunes. Il s’agit plutôt d’attirer l’attention sur les processus de stigmatisation qui ont été mis en œuvre dès le départ afin de masquer une colère de classe en casse séditieuse d’extrême droite. Lorsque nous sommes arrivés à Radio France, la fouille de nos sacs à dos a révélé la présence de nos deux gilets jaunes, dont nous avons dû nous séparer le temps de nos dédicaces mais que nous avons récupérés à la sortie. Nous avons été accueillis par de nouveaux gilets jaunes nous annonçant leur volonté de s’en prendre aux médias publics. Ils avaient le projet d’occuper le lendemain, dimanche 25 novembre, l’esplanade devant France Télévisions.

      Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

      https://www.humanite.fr/deux-sociologues-dans-les-beaux-quartiers-avec-les-gilets-jaunes-664163

      #mouvement #gilets_jaunes #instrumentalisation #extrême_droite #manipulation #colère #gueux #mépris #arrogance #Macron #carburant #révolte #pinçon_charlot #Charlot

    • Gilets jaunes : questions pour ceux qui cherchent des alliances
      https://carbureblog.com/2018/11/27/gilets-jaunes-questions-pour-ceux-qui-cherchent-des-alliances

      On aimerait bien y croire, dans la capacité des choses à être autre chose que ce qu’elles sont. Oui mais… s’il est évident que les quartiers ont tout à faire dans une insurrection populaire contre la misère, comment se fait-il que jusqu’à présent ils aient été absents de ce mouvement ? Est-ce qu’il n’y a pas une différence entre passer une #alliance avec un mouvement et simplement considérer que – de droit – on en fait partie ? Est-ce qu’on peut passer une alliance avec quelque chose comme une coquille vide ? Est-ce qu’on peut s’allier avec quelque chose qu’on va définir soi-même, c’est-à-dire avec quelque chose qu’on ignore ? Est-ce qu’on peut s’allier sans avoir fait le point sur ce qui nous oppose à ceux avec qui on s’allie ? Est-ce qu’on peut s’allier sans savoir si l’autre souhaite s’allier aussi ? Est-ce que le mouvement des Gilets jaunes ne dit rien, que ce soit par ses mots ou par ses actes ? Est-ce qu’il est vraiment une coquille vide qui attend d’être remplie ? Pourquoi a-t-on une oreille ouverte sur le « #social », et l’autre fermée sur le #racisme, comme si c’était des choses différentes, comme si ces discours sortaient de bouches différentes ? Est-ce que le « social » est un discours politique, et pas le racisme ? Est-ce que l’extrême-droite ne peut pas avoir un discours « social », qui impliquerait le racisme ? Est-ce que le « social », c’est seulement la gauche ? Est-ce que le racisme c’est juste un réflexe de petits blancs débiles, ou est-ce que ça peut orienter des politiques ? Est-ce que quand on est Noir ou Arabe en France, on a seulement des problèmes avec le racisme, où est-ce que ça implique une position sociale particulière ? Est-ce que les Blancs ont intérêt à ce que le racisme existe, ou est-ce que le racisme existe malgré eux ? Est-ce que ce mouvement est un mouvement d’intérimaires, de chômeurs et de bénéficiaires du RSA, ou de petits patrons, d’auto-entrepreneurs, de commerçants et d’artisans ? Ou les deux ? Et si oui, quel lien et quelle alliance entre les deux ? Est-ce que la France blanche-d’en-bas serait légitime, si elle n’était composée que de chômeurs, RSAstes, travailleurs précaires, etc. ? Est-ce qu’il faut travailler pour avoir le droit d’être Français ? Est-ce que le fait d’avoir du mal à remplir son frigo pour nourrir ses enfants, c’est la même chose que critiquer la hausse des taxes et de la CSG ? Est-ce qu’on a un problème avec la CSG quand on n’est pas imposable ? Est-ce que tout le monde a les moyens de se payer une voiture ou une moto ? Est-ce qu’on peut demander la baisse des loyers et baisser les taxes sur la propriété foncière ? Est-ce qu’on peut à la fois augmenter le SMIC et les minima sociaux et baisser les charges patronales ? Est-ce que la France blanche-d’en-bas et les quartiers peuvent s’allier sans mettre ces questions sur la table, quitte à se foutre sur la gueule ? Est-ce que la France blanche-d’en-bas se sent plus proches des petits patrons qui râlent sur le prix du gas-oil ou des habitants des quartiers ? Est-ce que les Gilets jaunes, ça n’est pas déjà une alliance entre pauvres et moins pauvres ? Entre ceux qui ont du mal à remplir leur frigo et ceux qui aimeraient partir plus souvent en vacances ? Et qui va ressortir gagnant de cette alliance ? Est-ce que la lutte des classes, c’est seulement entre le « peuple » et le pouvoir ? Est-ce que le problème c’est Macron ? Est-ce qu’il faut « dégager Macron » et refaire des élections ? Et dans ce cas qui sera élu à sa place ? Est-ce que les quartiers populaires ont quelque chose à y gagner ? Est-ce que la France blanche-d’en-bas a quelque chose à y gagner ? Est-ce que les plus pauvres ont quelque chose à y gagner ? Pourquoi quand les quartiers manifestent leur colère il y a couvre-feu, alors que quand la France blanche-d’en-bas le fait elle est reçue dans les ministères ? Est-ce qu’on a jamais demandé aux #émeutiers de 2005 de se choisir des #représentants ? Est-ce qu’il y a seulement entre les quartiers et la France blanche-d’en-bas de l’incompréhension et de vagues préjugés hérités de la colonisation ? Pourquoi on envoie l’armée à la Réunion et pas sur les barrages en Corrèze ? Pourquoi en 2016 Fillon appelait à interdire les manifestations, et pas maintenant ? Est-ce qu’on n’entend pas tout de même la France blanche-d’en-bas dire qu’elle a un droit légitime, en tant que VRAI peuple Français, à être mieux traitée que la France des quartiers, que les migrants, etc. ? Est-ce que quand des gilets jaunes menacent un patron parce qu’il embauche des étrangers, ça ne veut rien dire politiquement ? Est-ce que c’est du racisme, ou du protectionnisme, ou des mots en l’air ? Est-ce que ça peut être les deux, et si oui, quel est le lien ? Est-ce que n’existe pas un discours qui oppose ceux qui travaillent et ceux qui profitent et grattent les allocs ? Est-ce que ce discours ne vise pas explicitement les quartiers, et les racisés en général ? Est-ce que ce discours est d’extrême-droite pour ceux qui le tiennent ? Est-ce qu’il n’est pas aussi tenu à gauche, de manière de plus en plus répétée ? Est-ce qu’on peut vraiment passer sur tout ça au nom d’une alliance « populaire » ? Est-ce que ce discours n’est pas lui-même une « alliance » ? Est-ce qu’il faut ouvrir une lutte autour de la légitime qualification « populaire » ? Est-ce que les quartiers sont « populaires » ? Est-ce qu’ils représentent légitimement le peuple français ? Qui est-ce qui décide de ce qui est « populaire » et de ce qui ne l’est pas ? Qui est-ce qui décide de ce qui est légitime et de ce qui ne l’est pas ? Est-ce que les quartiers peuvent vraiment obtenir cette légitimité que tout le monde leur refuse, et que la société dans son ensemble accorde d’emblée à la France blanche-d’en-bas ? C’est quoi alors le « peuple », si les quartiers n’en font pas tout à fait partie ? Etc., etc.

      Rendez-vous samedi 1er décembre gare Saint-Lazare pour commencer à poser ces questions, et peut-être entrevoir quelques réponses.

  • Usul. La lutte des classes, parce que c’est notre projet
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220118/usul-la-lutte-des-classes-parce-que-cest-notre-projet

    Les premiers à mener, aujourd’hui, une efficace lutte des classes sont les #bourgeois, aidés en cela par un gouvernement dont les politiques semblent alignées sur les intérêts des dominants. Quelles sont les formes contemporaines de cette violence de classe ? Et quels sont les discours qui la masquent ou la rendent acceptable ? © Mediapart

    #France #classe_moyenne #classe_ouvrière #Karl_Marx #Pinçon-Charlot

    • Le milliardaire Rybolovlev maintient sa plainte contre Yves Bouvier RTS - kkub avec ats - 17 Novembre 2017
      http://www.rts.ch/info/culture/9095530-le-milliardaire-rybolovlev-maintient-sa-plainte-contre-yves-bouvier.html

      Le milliardaire russe Dmitri Rybolovlev, qui vient de vendre un tableau de Léonard de Vinci pour un montant record, maintient sa plainte contre le marchand d’art genevois Yves Bouvier, qu’il accuse d’escroquerie.

      Le « Salvator Mundi » de Léonard de Vinci a été vendu mercredi à New York pour 450,3 millions de dollars (445,4 millions de francs), devenant ainsi la toile la plus chère du monde.


      L’oligarque russe Dmitri Rybolovlev, président du club de football de l’AS Monaco, avait acquis la toile en 2013 pour 127,5 millions de dollars auprès du marchand d’art suisse Yves Bouvier, qui l’avait lui-même acheté peu de temps avant pour 80 millions de dollars.

      « Tromperies et stratagèmes »
      Le milliardaire estime avoir été floué par le Genevois, qui lui avait procuré toute sa collection. Il l’accuse d’avoir empoché une plus-value cachée exorbitante de 47,5 millions de dollars sur cette peinture, au lieu d’une commission. Au total, il chiffre son préjudice à un milliard de dollars.

      Après la vente de mercredi, les avocats d’Yves Bouvier avaient immédiatement jugé que la plainte déposée en 2015 par Dmitri Rybolovlev était désormais sans fondement.

      La défense de l’oligarque, au contraire, continue de reprocher au marchand d’art ses « manoeuvres frauduleuses, tromperies et stratagèmes répétés » autour de l’achat de 38 oeuvres en dix ans.

      #Suisse #Monaco #marchand_d_Art trés #gros_sous

    • Inculpé à Monaco, le marchand d’art genevois assume « ses plus-values » RTS - agences/sbad - 06 mars 2015
      http://www.rts.ch/info/regions/geneve/6596639-inculpe-a-monaco-le-marchand-d-art-genevois-assume-ses-plus-values-.html

      Le Genevois arrêté est l’actionnaire majoritaire des Ports francs de Genève.

      Le plus grand locataire des Ports Francs à Genève, mis en examen par la justice monégasque pour « escroqueries » et « complicité de blanchiment », donne sa vision de l’affaire dans le journal Le Temps.

      Libéré après avoir été obligé de verser une caution de 10 millions d’euros, le plus grand locataire des Ports Francs à Genève se déclare dans Le Temps de vendredi « totalement confiant » quant à la suite de la procédure.

      L’homme est accusé par l’oligarque russe Dmitri Rybolovlev d’avoir surfacturé des toiles de maîtres qu’il lui achetait.


      Rybolovlev au courant
      « J’assume parfaitement avoir fait des plus-values, c’est légal et je vous assure que Dmitri Rybolovlev le savait très bien », ajoute l’entrepreneur suisse. Il explique avoir agi comme « marchand d’art » et non pas comme « courtier en art » quand il a vendu de nombreux tableaux de maître au milliardaire, qui réside à Monaco.

      En tant que « marchand d’art », il peut fixer librement selon lui sa marge, alors que s’il avait agi en tant que « courtier » entre un acheteur et un vendeur, sa rémunération est fixée par un pourcentage sur le prix.

      Selon l’homme d’affaires, il avait d’abord acheté les tableaux, avant de les revendre à l’oligarque.

      Une quarantaine d’oeuvres vendues pour 2 milliards
      Selon le journal Le Temps, « en dix ans, le marchand d’art a vendu à Dmitri Rybolovlev une quarantaine d’oeuvres majeures pour une valeur totale d’environ 2 milliards de francs suisses ».

      La collection constituée est digne d’un musée, avec des tableaux de Picasso, Modigliani, Rothko, Klimt, Magritte, Toulouse-Lautrec.

      La plainte concerne la vente de deux tableaux, le Salvador Mundi attribué à Léonard de Vinci et le Nu au coussin bleu de Modigliani, selon Le Temps qui a pu la consulter.

      #Ports_francs #Genève #courtier #tableaux

    • Tentative d’évasion (fiscale) Monique Pinçon-Charlot, Michel Pinçon et David Leloup -
      Emission REGARDS - Ajoutée le 27 oct. 2016 _

      https://www.youtube.com/watch?v=GQEGkqWR01Q

      Plus forts que les #Panama_Papers et les #Bahamas_Leaks ! Dans cette nouvelle émission « Regards », Monique #Pinçon-Charlot, Michel Pinçon et David Leloup démontent les rouages de l’évasion fiscale et ses enjeux politiques. Depuis les plages paradisiaques des #îles_Caïman jusqu’au cœur de nos Etats où s’organise la fraude à grande échelle, ils mettent en lumière le cynisme et la cupidité des plus riches, mobilisés pour accumuler toujours plus d’argent... sur le dos des peuples. Rencontre avec Monique et Michel Pinçon-Charlot, sociologues, autour de leur nouveau livre, « Tentative d’évasion (fiscale) », paru aux Editions Zones-La Découverte, et David Leloup, journaliste indépendant et réalisateur du film « L’homme qui voulait détruire le secret bancaire » (A Leak in Paradise).

      #évasion_fiscale

  • Moyenne de classe - C’est l’heure de l’mettre Radio Campus Lille - C’est l’heure de l’mettre - 14 Juin 2017
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/moyenne-de-classe

    CE MERCREDI 14 JUIN 2017 à 18H30

    La bourgeoisie n’a jamais été aussi puissante, nous dit-on. Entre les lignes bien sûr, car il ne saurait être question de « classes sociales » aux heures de grande écoute.

    Moyenne de classe - C’est l’heure de l’mettreLa bourgeoisie est si puissante qu’elle fabrique une réalité à son image : un minuscule ruisseau sépare deux de ses clans et elle en fait un monde. Un océan gigantesque sépare deux classes, il n’existe pas.

    Or, l’évidence saute aux yeux : de l’autre côté, au large, la bourgeoisie n’a jamais été aussi isolée. Elle mènera la bataille avec l’assentiment de 15% d’électeurs. Et alors ?


    Il n’y a pas là de quoi sauter au plafond en invoquant le « déni de démocratie ». Elle n’a jamais été que formelle. Et formellement, même sans les classes populaires, les nouveaux délégués de classe sont élus. Ils n’ont de neuf que l’apparence d’ailleurs.

    Avec ces nouveaux habits, la guerre de classe sera jeune, élégante et dynamique. La bourgeoisie, resserrée sur ses intérêts et son hubris, en apesanteur, croit pouvoir porter le coup fatal au travail en disposant juste de l’appui modéré – forcément modéré- des « classes » apeurées, ces pseudo-classes qui font la moyenne. Bon, et l’appui des medias aussi. Et de la police. Bon. Oui.

    Face à ce petit comité resserré et à son aréopage de glandus aux dents blanches et de jeunes oies supérieures, gronde déjà toute une masse, dépourvue, divisée, inconséquente, inconsciente, stupide, oui, admettons-le, d’accord, mais dont la supériorité numérique est telle qu’elle peut effacer toutes les tares, une fois cette totalité mise en branle.

    La crise va s’approfondir en mode accéléré, et les illusions s’effondrer à vitesse grand V. C’est pourquoi ils vont aller vite, jouant sur l’effet de surprise. Ils préparent déjà la riposte à nos colères. Entrerons-nous dans les schémas qu’ils imaginent (« grogne », « manifestations archaïques », « prises d’otages », puis « baroud d’honneur », etc...) ? Ou, comme cela arrive, comme cela doit arriver , déborderons-nous ce petit cadre pour mettre à genoux cette petite clique ? La situation est plus ouverte qu’il n’y paraît.

    C’est l’heure de l’mettre !

    L’éphéméride de la semaine, Saint Bruno Lemaire c’est sur ArteRadio : http://audioblog.arteradio.com/blog/3047789/l_heure_de_l_mettre

    #Radio #Audio #Analyse_politique #Bruno_Lemaire #micro_trottoir #Venezuela #pinçon-charlot

  • M. Pinçon-Charlot : « Fillon et les bourgeois sont sur une autre planète » - @SI, le 3 février 2017
    (Actualité de l’exploration spatiale )

    https://www.youtube.com/watch?v=je0kkZydof8

    A voir et écouter, le ramassis de #mauvaise_foi de la classe politique
    #grand_bourgeois #oligarchie # députés #sénateurs #Pinçon-Charlot

    Invitée d’Arrêt sur images pour donner son regard de sociologue sur le #FillonGate, la spécialiste des riches et directrice de recherche au CNRS à la retraite Monique Pinçon-Charlot a mobilisé une lecture de classe pour donner des clés de compréhension du scandale.

    Elle explique que la bourgeoisie, classe sociale qui a conscience d’elle-même et qui se mobilise pour la défense de ses intérêts, ne peut pas comprendre l’émoi provoqué par son népotisme et son accaparement des richesses. Occupant tous les postes de pouvoir, cette oligarchie serre les rangs et estime que ces comportements moralement réprouvés par la majorité des citoyens et peut-être même bientôt punis par la justice sont normaux, puisqu’ils sont habituels et permettent sa reproduction sociale.

    Rappelons que dans les Côtes-d’Armor, le fidèle lieutenant de François Fillon , convaincu de de l’honnêteté de son « ami », s’appelle Alain Cadec. Cet ancien assistant parlementaire cumule la présidence du département et un siège au Parlement européen, où il préside la commission de la pêche.

  • La violence des riches - Rhizome TV
    http://www.rhizome-tv.be/spip.php?article183

    http://www.rhizome-tv.be/IMG/mp4/up_pincon-6.mp4

    Une conférence de Michel et Monique Pinçon-Charlot
    Université Populaire de Bruxelles publié le 14/01/2015

    Dans leur ouvrage #La_violence_des_riches – Chronique d’une immense casse sociale (Editions Zones-La Découverte 2013), ils dressent une liste non-exhaustive des violences de ceux qui concentrent les richesses et les pouvoirs. Pour les #Pinçon-Charlot, la casse sociale, sur fond de crise, bat son plein : les vies deviennent jetables et les existences sont sacrifiées. Nous sommes confrontés à une violence et une misère sociales qui n’ont de cesse de s’intensifier. Avec pour premières victimes… les classes populaires. Nous vous invitons à rencontrer ce couple de sociologues qui cogne dur et parle clair ! Avec eux, nous analyserons les rouages de cette véritable « guerre des classes » et réfléchirons à la manière de transformer ce système en redevenant des citoyens à part entière. Afin de ne pas perdre le combat par KO.

  • ▶ La violence des riches - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=Ys3cjJlTcDE

    Voici un couple de sociologues qui cogne dur et parle clair. Entretien avec Monique et Michel Pinçon-Charlot, autour de leur livre « La violence des riches - Chronique d’une immense casse sociale » (Editions Zones - La Découverte 2013).

    Réalisation : Yannick Bovy — Janvier 2014 - 26 mn.

    Une émission proposée par la FGTB wallonne & produite par le CEPAG

    #riches #pauvres #pinçon-charlot

    • « Vous avez ici gratuitement accès au contenu des livres publiés par Zones. Nous espérons que ces lybers vous donneront envie d’acheter nos livres, disponibles dans toutes les bonnes librairies. Car c’est la vente de livres qui permet de rémunérer l’auteur, l’éditeur et le libraire, et de vous proposer de nouveaux lybers et de nouveaux livres.
      Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

      La violence des riches

      Chronique d’une immense casse sociale »
      http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=176
      Pour pauvres seulements.

  • CADTM - La violence des riches
    http://cadtm.org/La-violence-des-riches

    La lutte de classes n’a pas disparu, elle s’aiguise et ce sont les riches qui sont à l’initiative. Comme le montrent Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, les riches ont réussi à faire payer la facture de leurs dettes privées par le peuple. La dette des riches et de leurs entreprises qui ont provoqué la crise de 2007-2008 a été transformée en dette publique illégitime par les gouvernants à leur service.

    ... / ...

    La richesse c’est avant tout une possibilité de vivre de son patrimoine. La profession que l’on a n’est pas essentielle, on peut s’en passer et on peut faire autre chose que des affaires ... / ... Ce qui caractérise ces riches -on devrait parler plutôt de grande bourgeoisie- c’est le fait que ce n’est pas leur activité professionnelle qui les définit mais bien le fait que leur patrimoine est très important.

    (extrait des paroles de Michel Pinçon dans l’émission de la FGTB Wallonne).

    #lutte_des_classes #Nous_ne_paierons_pas_leur_dette