• Les inculpé.e.s du procès Pinault relaxé.e.s !
    http://www.nddl-idf.org/2014/05/les-inculpe-e-s-du-proces-pinault-relaxe-e-s

    Le 27 janvier 2013, 15 personnes se sont invité.e.s dans le parc du château familial des multi-miliardaires François et François-Henri Pinault -actionnaires du groupe VINCI- pour dénoncer leur responsabilité dans la construction du futur aéroport de NDDL. Un pique-nique, une banderole, des slogans pour signifier que nous faisons fi de l’impunité dont bénéficient Pinault et consorts qui exploitent, expulsent et bétonnent au gré de manœuvres politiques et de grands transferts financiers.

    La répression ne s’est pas fait attendre…

    #nddl #pique-nique #pineau #militants #justice #relaxe #bonne_nouvelle

  • Ne pas confondre galanterie, politesse et civilité.
    La galanterie, pour moi, c’est être gentil avec une femme pour avoir son cul.
    La politesse, c’est le RSA de la vie en société, le minimum vital pour qu’on ne passe pas notre temps à se sauter à la gueule.
    La civilité, c’est vouloir être prévenant envers autrui, sans rien attendre en échange, si ce n’est un meilleur vivre-ensemble.

    • ça me va bien...

      La galanterie selon wiki
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Galanterie

      Pour l’universitaire Claude Habib, qui propose une lecture anthropologique de la galanterie, elle serait un juste milieu développé à l’origine dans la civilisation française entre les deux extrêmes que représenteraient le machisme méditerranéen, qui se caractérise par une hyper-érotisation de l’espace public (la drague), et l’apparente indifférence nordique, qui se caractérise par l’absence totale d’érotisation de l’espace public et le refoulement puritain de l’érotisme dans la pornographie. Érotisme léger et diffus, la galanterie serait donc une séduction douce des hommes envers les femmes consistant à témoigner à ces dernières un respect, des attentions et des égards particuliers.

    • La finalité de la galanterie, c’est quand même le cul de la crémière.

      Après, effectivement, il faut bien s’envoyer des signaux intelligibles si on veut se faire comprendre sur notre envie de s’envoyer en l’air avec l’autre.

      La truc, c’est que je ne vois pas de pendant féminin à la galanterie. Autrement dit, comment se fait « la séduction douce des femmes envers les hommes » ? Parce que même si c’est sympa, la galanterie, c’est dans un seul sens et ça laisse les femmes passives...

    • M’enfin, lorsqu’une femme prend les devant, c’est une salope !
      Donc, je vérifie dans le Robert pour voir si je suis dans le vrai.
      Homme galant : poli, délicat, attentionné notamment avec les femmes, bla bla.
      Femme galante : de mœurs légères.
       :)

    • par contre entre galanterie, politesse et civilité, il manque effectivement un terme pour désigner le fait de tenir la porte aux femmes qui sont ni vieilles, ni faiblardes, ni séduisantes, et qui désigne en effet cette convention toute en amabilités et en douceur du pacte social dont tu parles et qui est évoqué par crepe georgette relayé par @SammyFisherJR.
      http://seenthis.net/messages/129435
      J’ose un terme : charité condescendante ?

    • Ah ben moi je tiens la porte à n’importe qui, mais je dois être un peu pédé peut-être.

      Bon après, comme le dit @monolecte, il faut forcément, que ce soit avec une porte ou autre chose, trouver des moyens d’être « gentil » au-delà de la politesse pour montrer qu’on aimerait bien le cul (ou la bite, ou le pied, ou autre) de la crémière. Le problème c’est effectivement la réciprocité. Mais il y a des filles qui savent très bien montrer qu’elles aussi elles aimeraient... ci ou ça.

      Donc le problème ce n’est pas la réciprocité du geste mais la réciprocité du jugement que les autres portent une fois qu’on a fait ce geste. Toujours le même truc quoi, Don Juan d’un côté, salope de l’autre.

      Il faudrait peut-être que les filles elles-mêmes revendiquent l’insulte. Je crois que c’est @beautefatale qui avait émis une sorte d’idée comme ça une fois. Oui (presque) toutes des salopes ! Puisque les femmes aussi veulent tout autant baiser que les autres. Et pour des raisons non lucratives bien sûr. Donc toutes des salopes oui, mais pas toutes des putes (c’était ça le sens, je crois, pour contrer celles qui se revendiquent « toutes des putes »).

      Bref je dérive un peu, mais c’est lié quand même, c’est à cause de se problème de base qu’il y a cette asymétrie du regard.

    • Je distingue en plus de la politesse, de la civilité et de la galanterie, le savoir - vivre qui est un signe d’appartenance à une classe social. Une sorte de reconnaissance de caste qui prend l’apparence de la civilité, mais sert à distingué celleux de sa caste, par exemple reconnaître les « nouveaux riches » par rapport aux « vieilles familles bourgeoise ». La galanterie et le savoir-vivre sont discriminants, leur fonction est de rappeler à chacunE quel est son rang social selon son sexe ou sa caste. Ça permet de reconnaître et d’exclure les féministes et les personnes qui « ne sont pas du même monde ».

    • @rastapopulos : quoi, tu tiens la porte à des hommes ? Vieux dégoutant, va !!!

      Pour le reste, je suis d’accord avec toi. Toute manoeuvre de séduction implique une part de manipulation, et ce n’est pas réservé aux hommes. Une stratégie de séduction courante pour les femmes qui intègre les schémas sexistes consiste à jouer les divas. C’est un peu comme ça que je vois la galanterie au féminin, s’il faut en trouver une.

      @intempestive : je vois mieux. Domination feutrée ?

    • @rastapopoulos Tiens, oui c’est vrai, j’avais écrit ça en réaction à une article de Cosmopolitan, je crois que c’était « dix positions sexuelles à essayer », dont la chute était : « Vous verrez, après ça, il la réparera, l’étagère de l’entrée. » On n’arrive pas à sortir de l’idée qu’une femme ne peut jamais baiser pour le plaisir, mais toujours pour obtenir autre chose. Même alors qu’on vit à une époque où beaucoup de femmes ont conquis leur autonomie financière.

      Il y avait aussi eu un article de Libé sur des prostituées brésiliennes qui avaient lancé une marque de prêt-à-porter, et le discours c’était : « parce qu’après tout on est toutes des putes ». Sauf que non, désolée. C’est une chose de refuser la stigmatisation des putes, c’en est une autre d’en faire un idéal pour le genre féminin.

      Il y a eu un retournement de l’analyse féministe qui compare le mariage à la prostitution. Au lieu d’en déduire qu’il faut combattre toutes les formes de prostitution, et donner à toutes les femmes les moyens d’être autonomes, on en déduit que la prostitution c’est super parce que de toute façon les femmes mariées aussi se prostituent. Encore une façon de faire passer du fatalisme pour du militantisme (mon obsession du moment, je vois ça partout, avec les Femen qui disent « on montre nos seins parce que sinon personne ne nous écoutera jamais »).

      Je suis complètement hors sujet, là ?

      Sinon, sur la galanterie, @monolecte, il me semble que ce n’est pas toujours pour avoir le cul d’une femme. Parfois il me semble que c’est simplement une marque de condescendance (bon, comme avait dit @intempestive). Mais cela dit je n’aime pas qu’on me balance les portes dans la gueule non plus, je suis définitivement pour la civilité.

    • Perso, je viens d’écrire ça pour me résumer ma réflexion et des questions que j’ai encore sur le sujet. Tout n’est pas très clair, y’a des trucs qui m’échappent. Notamment la distinction entre l’idée de la séduction drague, et l’aspect « faire plus » ou en fait « faire différement », car l’accès a l’intime, n’est pas forcément à considéré comme un approffondissement d’un chemin, par certains, mais comme un plan différent ce qui rend la question moins aisé.
      Je précise que de mon point de vue vis a vis des distinctions originellement proposé par Agnès, la civilité et la politesse sont inversée.

      Ne pas confondre galanterie, politesse et civilité. La question du don, de la réciprocité, du partage. L’analyse des raisons psychologique personnelle d’un comportement est difficile a faire sans l’expression directe de celui qui l’accomplit. Les interprétations pour un même gestes sont nombreuses. Du coup, exigé tel ou tel comportement paraît vain, car il peut-être accompli aussi bien par bienveillance que par perversion. La seule chose qui peu fonctionné c’est la mise en avant d’un comportement idéal pour des raisons politique attendues.
      La galanterie serait sexiste, mais facilement prise en confusion avec une volonté de politesse. Toutefois il semble peu vivable de n’avoir aucun comportement commun ou conventionnel quand on vit ensemble, c’est semblerai ce qu’il soit attendu de la civilité.
      Une des difficulté qui apparaît alors, c’est que les signes qui permettrai d’indiquer que l’on veux pousser une relation vers l’intimité sont confondu avec la perspective qui faudrait faire « plus plaisir », alors qu’il serait plus clair d’agir surtout « différemment ». Afin de séparé clairement la civilité, de « l’invitation ». Reste la distinction entre la galanterie, péjorative, et la séduction, ou drague. Mais dans quelle mesure, finallement considère t’on que la séduction et/ou la drague sont l’idée qu’il faille faire « mieux » ou « plus », et non pas simplement montrer autre chose de nous même qui serait le fait d’un intérêt partagé. Et au final dans quel mesure un « intérêt partagé » peu entrainé soit de l’amitié, soit de « l’amour » ?
      Un aspect politique supplémentaire qui peut apparaître, c’est qu’au final, les personnes associés aux genre hommes on plus de jeux, de liberté dans leur comportements, voir son félicité y compris pour des comportements qui aurait raison d’être réprimé moralement par d’autres groupes. Alors que les personnes associés aux genres femmes ont moins d’espace, de possibilité de jeux de liberté dans leur comportement qui est jugé rapidement dans une oscillation binaire : froide/chaude.