• #audacious 4.5 Beta Brings New Plugins, Better #PipeWire Support
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/06/audacious-4-5-beta-improvements

    The first beta of Audacious 4.5 is available for testing. It brings improved PipeWire support, better Qt/GTK parity, and a number of new plugins and skins. You’re reading Audacious 4.5 Beta Brings New Plugins, Better PipeWire Support, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without permission.

    #News #App_Updates

  • Frédéric Aigouy : Les médias indépendants sont en danger !

    via https://diasp.eu/p/17611999

    Frédéric #Aigouy is a French freelance journalist. He worked for RT France until its liquidation in 2023, covering topics such as Brexit and the Yellow Vest protests. In 2024, he was denied accreditation at the Élysée Palace after asking a question about the sabotage of #NordStream, denouncing an attack on press freedom. He is praised for his respect for journalistic ethics.

    https://inv.nadeko.net/watch?v=YJ-mnFAKiiY

    https://www.youtube.com/watch?v=YJ-mnFAKiiY

    #UE #Ursula #UVDL #pipolitique #dictature #europe #Georgescu #Roumanie #simion #OTAN #Allemagne #Ukraine #Russie #France #macron #macronie #médias #merdias #médiavers #narratif #désinformation #censure #propagande

    Substack de F. Aigouy
    Chronique d’un effondrement
    https://fredericaigouy.substack.com

  • Métropole de Grenoble. Vencorex : des salariés ferment un pipeline stratégique, les conséquences sont nationales
    https://www.ledauphine.com/economie/2024/11/08/vencorex-un-pipeline-strategique-comme-outil-de-pression

    Les salariés de Vencorex, en grève illimitée depuis le 23 octobre face à la menace qui pèse sur les 450 emplois, ont fermé depuis le début du mouvement la vanne d’un pipeline d’éthylène, qui traverse la France. Avec des conséquences nationales.

    #paywall

    • Menacé de fermeture, le pilier de la chimie Vencorex met Arkema sous tension - Challenges
      https://www.challenges.fr/entreprise/industrie/menace-de-fermeture-le-pilier-de-la-chimie-vencorex-met-arkema-sous-tensi

      Au siège francilien d’Arkema, le dossier Vencorex est surveillé comme le lait sur le feu. Le géant français de la chimie a déployé en interne une « task force » dans l’urgence pour gérer la crise qui frappe le sous-traitant isérois, dont les salariés sont en grève depuis dix jours et manifesteront à nouveau le jeudi 7 novembre, au lendemain d’une audience prévue au tribunal de commerce de Lyon. Fragilisé par la concurrence chinoise depuis plusieurs années, Vencorex (461 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022) produit des isocyanates utilisés dans les peintures et vernis industriels au Pont-de-Claix, près de Grenoble, et fournit à Arkema, pour son site voisin de Jarrie, du sel indispensable à la fabrication du chlore et de ses dérivés. Mais à la demande de son unique actionnaire, le groupe thaïlandais PTT GC, l’entreprise a été placée en redressement judiciaire le 10 septembre dernier.

      A l’arrivée, une seule offre de reprise a été déposée à la date limite du 21 octobre, par un concurrent chinois, Wanhua, qui cherche à se renforcer en Europe via sa filiale hongroise BorsodChem. Problème : cette offre ne propose de reprendre qu’une seule unité – celle des Tolonates, un dérivé des isocyanates – et uniquement 25 des 450 salariés de Vencorex. Une solution qui ne fait pas les affaires d’Arkema. Car l’activité de son usine de Jarrie, qui emploie 340 personnes, dépend du sel fourni par l’entreprise menacée de fermeture. « L’absence d’une réelle continuité sur la production de sel au-delà de la fin de l’année va poser de gros problèmes pour notre site de Jarrie », reconnaît-on au siège d’Arkema.

      Arkema sous pression pour se poser en chevalier blanc

      Si bien que syndicats et élus locaux auraient vu d’un bon œil que le fleuron tricolore de la chimie, dont le chiffre d’affaires a atteint 9,5 milliards d’euros l’an dernier, se pose en chevalier blanc dans le dossier. « Nous avons été surpris qu’Arkema n’ait pas fait d’offre », confie Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère. D’autant que le PDG du groupe, Thierry Le Hénaff, a justement été reçu à Bercy la semaine dernière. « Le sort de Vencorex a certainement été abordé, mais cela n’a pas abouti à une offre de notre gros client Arkema », regrette de son côté Laurent Oberger, secrétaire CFDT du CSE de Vencorex.

      Le scénario de reprise a pourtant été « très sérieusement » étudié par Arkema, assure-t-on au siège du groupe. Mais celui-ci se serait positionné sur les actifs liés au sel de Vencorex, qui représentent 35 salariés, « ce qui ne permet pas d’assurer la pérennité du site ». Pour Arkema, « les conditions n’étaient pas réunies » pour déposer une offre. « Par ailleurs, la configuration et les délais de la procédure de redressement judiciaire ne le permettaient pas », ajoute-t-on. Le dossier est très complexe et technique. De nombreuses entreprises sont imbriquées dans les plateformes chimiques de Pont-de-Claix et de Jarrie, dont les géants Air Liquide, Suez, Solvay ou Framatome, pesant pour 5 000 emplois dans ce bassin grenoblois. « Ce type de reconfiguration industrielle dans le secteur de la chimie prend en général des années », fait-on valoir chez Arkema.

      Alerte sur la filière de la chimie française

      Or, le temps presse : le thaïlandais PTT GC, en cessation de paiement, arrêtera de financer Vencorex en fin d’année. « L’Etat doit faire pression sur l’actionnaire pour qu’il laisse du temps à d’éventuels repreneurs de monter des offres solides et qu’il ne se désengage pas ainsi sans contreparties », demande le sénateur Guillaume Gontard, qui appelle à ce que Matignon pilote directement le dossier. « Nos services suivent de près le dossier et échangent avec l’ensemble des acteurs, entreprises, organisations syndicales, actionnaire, industriels, organes de la procédure, pour essayer de trouver des solutions, répond-on au cabinet de Marc Ferracci, le ministre délégué à l’Industrie, à Bercy. Le ministère fait pression sur l’actionnaire pour qu’il prenne ses responsabilités. »

      Le cas de Vencorex est d’autant plus explosif que la fédération France Chimie a récemment tiré la sonnette d’alarme sur la santé de la filière. Secteur qui exporte encore et emploie près de 200 000 personnes, la chimie est une activité stratégique pour bon nombres d’industries, telles les batteries, la santé, l’hydrogène… Mais depuis près de deux ans, les usines chimiques françaises tournent en moyenne à 75 % de leurs capacités, ce qui met en péril leur rentabilité. Conséquence, selon France Chimie, au moins 15 000 emplois directs seraient menacés. Ce décrochage s’explique, outre une demande en berne en Europe, par l’écart des coûts de l’énergie avec les Etats-Unis, la Chine ou le Moyen-Orient. Et les politiques offensives d’investissement, surtout en Chine, qui conduisent à des surcapacités mondiales et faussent la concurrence, n’ont rien arrangé.

      Les syndicats de Vencorex préparés à un plan social

      « Il faut voir les choses en face : en France, comme en Europe, (…) nous risquons de perdre des activités essentielles », déclarait Frédéric Gauchet, président de France Chimie, dans un communiqué le 16 octobre. L’espoir ne viendra peut-être pas de Vencorex. Car en coulisses, selon les syndicats, l’Etat est déjà résigné à ce que l’entreprise coule. « A Bercy, on nous parle déjà de plan social et du défi de la future dépollution du site », s’agace l’élu CFDT Laurent Oberger. Pas vraiment un plan de sauvetage.

  • Tauon Music Player Adds Native Support for #PipeWire
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/09/tauon-music-player-native-support-for-pipewire

    Tauon music player (once known as Tauon Music Box) now offers native PipeWire audio playback on Linux — albeit experimental for the moment. Fans of this streamlined music player have asked for native PipeWire support for a while, and the app developers have been working on it accordingly. Now, keen to get it out there, the latest Tauon 7.8.1 release ships with native PipeWire support. Now, in case you’re wondering, Tauon already worked with PipeWire through the pipewire-pulse compatibility layer. This update doesn’t require that; Tauon can now interact directly with PipeWire, accessing and benefitting from all of its features. […] You’re reading Tauon Music Player Adds Native Support for PipeWire, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #App_Updates #Music_Players

  • „Antisémitisme“ : le coup de gong de Blanche Gardin - Par Daniel Schneidermann | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/obsessions/antisemitisme-le-coup-de-gong-de-blanche-gardin

    Et un « antisémite » de plus. « Antisémite » entre guillemets, notez bien. Pour avoir déclaré : ""les athlètes israéliens ne sont pas les bienvenus aux JO"", et ajouté ""je souhaite des poursuites contre les Franco-israéliens qui ont complices de crimes de guerre"", le député LFI Thomas Portes a été la cible d’une salve d’accusations d’antisémitisme, en provenance du gouvernement démissionnaire, de la droite, de l’extrême-droite, du PCF, et bien entendu du CRIF et de la LICRA (qui a annoncé son intention de porter plainte).

    https://seenthis.net/messages/1060805

    • Et un « antisémite » de plus. « Antisémite » entre guillemets, notez bien. Pour avoir déclaré : ""les athlètes israéliens ne sont pas les bienvenus aux JO"", et ajouté ""je souhaite des poursuites contre les Franco-israéliens qui ont complices de crimes de guerre"", le député LFI Thomas Portes a été la cible d’une salve d’accusations d’antisémitisme, en provenance du gouvernement démissionnaire, de la droite, de l’extrême-droite, du PCF, et bien entendu du CRIF et de la LICRA (qui a annoncé son intention de porter plainte).

      Qu’importe si mentionner ""les athlètes israéliens" « n’est pas mentionner les Juifs en général. Qu’importe si le Quai d’Orsay lui-même a rappelé en mars dernier que la Justice française était compétente »"pour connaître des crimes commis par des ressortissants français à l’étranger", "alors qu’une première enquête était ouverte contre un militaire franco-israélien accusé de tortures. L’accusation d’antisémitisme ne fait pas le détail. Et il ne faut pas compter sur les intervieweurs des chaînes d’info pour ces rappels factuels élémentaires (voir cette interview de Gabina Elvaz, vice-présidente de la LICRA, sur BFM).

      Critiquer publiquement Israël depuis le 7 octobre, ses dirigeants ouvertement génocidaires, son armée, ses soutiens internationaux, c’est s’exposer automatiquement à un procès politico-médiatique d’antisémitisme. « Antisémites », selon le gouvernement israélien, la Cour Pénale Internationale, la Cour Internationale de Justice, l’UNRWA, l’ONU elle-même. Un procès dans lequel toute argumentation juridique ou politique sont d’avance inaudibles. Je n’insiste pas. La chose est régulièrement documentée ici-même.
      coup d’arrêt ?

      Pourtant, un coup d’arrêt a peut-être été marqué. Discrètement, sans faire encore effraction dans la conversation médiatique mainstream, mais particulièrement efficace. L’autrice de cette intervention n’est ni élue, ni journaliste, ni écrivaine. C’est l’humoriste Blanche Gardin. L’affaire reste encore semi-souterraine, tout le monde ayant la tête ailleurs, mais ce n’est sans doute que partie remise pour s’épanouir en panique morale confuse, dans laquelle la plupart des participants n’auront pas vu les objets sur lesquels ils s’écharperont. Je vous les résume, pour que vous ne restiez pas idiots quand on vous en parlera sur la plage.

      À l’origine, donc, un sketch de Blanche Gardin, humoriste, et de son collègue humoriste Aymeric Lompret, un sketch de sept minutes, interprété le 1er juillet dans le théâtre parisien de La Cigale (après un refus du théâtre du Châtelet sur pression de la Mairie de Paris), dans le cadre d’une soirée Intitulée « Voices for Gaza », organisée par le collectif « La culture pour un cessez-le-feu ». La recette doit en être versée à l’ONG" Medical Aid for Palestinians". Au programme, un casting de luxe, dont les chanteuses Angèle, Zaho de Sagazan, Pomme et les deux humoristes, donc, Gardin et Lompret (fraichement démissionnaire de" France Inter", en solidarité avec Guillaume Meurice).

      Ce sketch, le voici. Regardez-le en version intégrale. Ces sept minutes seront bien employées.

      On l’aura compris : à travers cette réunion bouffonne « d’antisémites anonymes », sur le mode des alcooliques anonymes, le duo dénonce les accusations lancées en mode bâillon contre ceux qui, d’une manière ou d’une autre, soutiennent la cause palestinienne, ou réclament un cessez-le-feu à Gaza, ou des poursuites contre les criminels de guerre. C’est culotté. Plus culotté même que le ""nazi sans prépuce" "de Guillaume Meurice. Car ce n’est pas une simple blague en passant, c’est ajusté au millimètre, au service d’un propos sans ambiguïté, et dont Blanche Gardin est familière : elle a posté sur son facebook l’extrait d’un débat sur le sujet entre Alain Badiou et Alain Finkielkraut.

      Si ce sketch peut être ressenti comme violent, c’est que depuis le 7-Octobre, aucun artiste de premier plan n’avait osé s’attaquer aussi frontalement, par l’humour, à l’utilisation massive, notamment contre LFI, du rayon disqualifiant de l’antisémitisme. D’une manière générale, le showbiz français est depuis octobre d’une prudence remarquable sur le sujet Gaza. Quiconque s’engage du côté d’Israël tremble de perdre une large partie de son public. Du côté palestinien, on redoute de se mettre en danger par rapport aux médias audiovisuels et de l’establishment culturel, globalement pro-israéliens. Des deux côtés, c’est le shitstorm (en français, tempête de merde) assuré sur les réseaux sociaux. Tout à perdre. Et Blanche Gardin est une artiste « mainstream » : sa série" La meilleure version de moi-même" avait été produite par le Canal+ de Bolloré, raison pour laquelle d’ailleurs je l’avais ici même égratignée.

      Ce sketch calibré au millimètre, on peut, en première écoute distraite, l’estimer « limite ». Pourquoi ? Parce que de l’autre côté de cette mince limite, se trouve le sombre territoire de l’antisémitisme. Si Blanche Gardin, si peu que ce soit, niait, minorait, ou excusait les agressions antisémites en France, elle pourrait prêter le flanc au soupçon. Mais elle ne ne nie pas, ni ne minore, ni l’existence ni la recrudescence récente, attestée par les statistiques officielles, d’agressions antisémites en France. Elle parle d’autre chose. Seuls ne le comprendront pas ceux qui refusent de le comprendre. Et c’est peut-être cette précision au millimètre, qui contribue à la violence sourde que l’on ressent à l’écoute. Blanche Gardin, on l’aime bien. On tremble pour la funambule. Ouyouyouye, un faux mouvement, et elle tombe ! Mais elle ne tombe pas. Chapeau l’artiste.

      Et puis, comme je l’ai écrit dans « Libé »"", si violence il y a dans cette attaque frontale, cette violence «  »""est à la mesure de la violence de l’accusation d’antisémitisme, qui s’abat en bourrasques, sans accalmies, sans discontinuer, du matin au soir, toutes chaines confondues, sur les défenseurs de la cause palestinienne, dans la bouche des politiques de la majorité sortante et de l’extrême droite, de tous les présentateurs et questionneurs, sur tous ceux qui osent prononcer le mot de génocide, et qui se voient effectivement accusés en boucle d’antisémitisme. Sans doute fallait-il frapper un grand coup de gong. C’est fait"".
      coup de gong

      Un coup de gong. Voilà. Pour se faire de l’espace. Pour dissiper les miasmes qui engourdissent les esprits. Pour respirer un grand coup. Pour se rassurer soi-même : oui, on a le droit de dire, de crier, de hurler sans restrictions, son horreur des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, des tortures, commis par l’armée israélienne à Gaza en réplique au traumatisant massacre du 7-Octobre.

      Pourtant, écoutant ce sketch, il n’était pas difficile d’anticiper la violence des réactions. Qui n’ont pas manqué.

      D’abord, première à tirer, Ruth Elkrief sur LCI, qui se concentre sur l’attaque de Gardin contre Sophia Aram, qualifiée d’islamophobe dans le sketch, sans rien en retenir d’autre. La même Ruth Elkrief, de l’entretien amical avec Sarkozy sur Takieddine, dont les coulisses pleines de bisous ont récemment été révélées par « Mediapart ». Logiquement, « Franc-tireur », le magazine de Caroline Fourest et Raphaël Enthoven, est lui aussi venu à la rescousse de l’amie Sophia Aram, accusant Blanche Gardin ""atteinte de dieudonnite"", de ""tirer dans le dos des partisans de l’universalisme et de la laïcité"".
      l’ombre de dieudonné

      Ensuite, tout aussi logiquement, riposte de Sophia Aram elle-même, dans sa chronique du « Parisien », et sur son compte X, où l’humoriste de "France Inter "a posté un montage cherchant des similitudes de formulations entre la prestation de Gardin et un ancien sketch de Dieudonné. Montage reposté, tout aussi logiquement, par le président du CRIF Yonathan Arfi. Tout ce monde est Charlie, bien entendu, mais jusqu’à un certain point.

      Tiens, Dieudonné, puisqu’on en parle. Il est vrai que la dérive antisémite et négationniste de l’humoriste a commencé, elle aussi, en 2003, par un sketch mettant en scène un personnage de colon israélien, en direct sur France 3, sous les yeux effarés d’un animateur nommé Marc-Olivier Fogiel. Ce n’est qu’ensuite, de glissade en glissade, sur le toboggan, que Dieudonné a fini après plusieurs années par devenir ami de Jean-Marie Le Pen, et faire monter sur scène avec lui le négationniste Faurisson. Mais il suffit de revoir le sketch originel pour être frappé par la différence entre ce texte confus, improvisé, et l’intervention calibrée et politiquement chirurgicale, de Gardin / Lompret.

      Après ce coup de gong, Blanche Gardin avait deux choix. Se taire et laisser résonner, ou pratiquer l’explication de sketch, exercice dont les humoristes ne raffolent pas en général. C’est pourtant ce qu’elle a fait, en choisissant la chaîne indépendante « Paroles d’honneur »"", qui produit et diffuse chaque lundi sur Twitch et YouTube une émission de tonalité joyeuse, déconstructrice et décoloniale (ici à partir de 2’39’’). Avec elle en plateau : des chroniqueurs et des chroniqueuses dont Judith Bernard, co-fondatrice de notre site partenaire « Hors-Série »"", et Louisa Yousfi, écrivaine et animatrice elle aussi sur « Hors-Série ». Horreur, une chaîne décoloniale ! Blanche aggrave son cas !

      Devant un plateau épaté -""comment ça se fait que tu aies le cran de faire ce que personne ne fait ?"" lui demande Louisa Yousfi- il faut simplement écouter l’humoriste raconter sa démarche, ses hésitations, et l’impossibilité de se taire devant le massacre en cours, et la ""violence de la réaction de Macron"". Et, prévenant une question qui ne lui est pas posée :""Je ne suis pas en chemin vers une dieudonnite, parce que vous êtes là, parce que c’est pas la même époque" « dit-elle aussi.
       »"Parce que vous êtes là"" : si l’époque n’est pas la même, comprend-on, c’est parce que s’est installé aujourd’hui sur les réseaux sociaux un espace « safe », marginal mais solide sur ses bases, où l’on peut se revendiquer critique à l’égard d’Israël, sans encourir le soupçon infâme.

      ""Il y a des contre-pouvoirs qui s’organisent, même si les gens restent dans leurs bulles cognitives, « précise Blanche Gardin quand je l’appelle ». Des associations comme Tsedek, c’est quand même chouette, ces gamins de vingt-cinq ans."" Elle a rencontré "Paroles d’honneur « en regardant un débat sur cette chaîne entre François Bégaudeau et Houria Bouteldja, puis a re-croisé l’équipe de la chaîne décoloniale au hasard des manifestations pour le cessez-le-feu à Gaza. Quelle leçon tire-t-elle des réactions à son sketch ? »"L’affaire m’a permis de comprendre un côté du malaise des Juifs vivant en France, sur le fait d’être viscéralement attachés à Israël, et très emmerdés aux entournures, car leur refuge est dirigé par un boucher sanguinaire"."

      Cette liberté a un coût social et professionnel, elle le sait, et elle s’y dit prête. Incidemment, Blanche Gardin glisse qu’elle n’est pas près de chercher à se re-faire financer par Bolloré. Est-ce vraiment un mal à ses yeux ? «  »""Il y a peut-être une forme d’endormissement, à faire un film financé dans les clous. ""A la base, les artistes, on est des clochards, des crasseux. On a fait de nous des espèces de rois et de reines. ""Le confort, pour nous, c’est jamais très bon."""" D’ailleurs, tient-elle à me préciser, s’agissant de sa fameuse série produite par Canal+, elle avait exigé et obtenu le" final cut", et ni Vincent Bolloré ni personne n’y a jamais mis son nez. C’est dit.

    • https://api.arretsurimages.net/api/public/media/mosaique-daniel-square/action/show?format=square&t=2023-10-04T17:16:52+02:00.#jpeg

      Dieudonné a attendu 2003 pour être antisémite, « Parole d’honneur » est un « espace safe ». On rigole, mais décolonial, hein. Faut dire que faire l’anti-woke [edit : https://seenthis.net/messages/1060805#message1062117] c’est somme toute viser un public étroit. Qui n’a pas, aujourd’hui, une amie féministe, homosexuel.le, ou queer à 12 ou 98% ?

      Entre le « rayon paralysant de l’antisémitisme » et les totems d’impunité (être de gauche, décolonial, blagueur), faites votre choix. Seule cette alternative existe, car il n’y a pas d’antisémitisme à gauche. Seuls la droite et les pro-israéliens alimentent cette fiction.

      #bullshit #pipotélévisé

      edit parmi les premieres minutes du duo.
      . professionnel du spectacle : "ici personne ne te jugera car ici on est tous antisémites"
      . public : "ouéééééééé !"

    • C’est grinçant et, c’est bizarre, j’ai du mal à en rire à gorge déployée comme le font les membres du public. Dix-sept années de Sarko-macronisme, on pourra dire que ça a bien pourri l’ambiance ...
      Enfin, disons que c’est une belle revanche des « antisémites anonymes ». Mais justement, la vengeance, dans cette partie du Moyen-Orient, ils connaissent bien : c’est l’unique carburant avec lequel on chauffe l’ambiance là-bas. Depuis bientôt huit décennies. Ne reste à espérer que Netanyahou porte une casquette rouge lorsqu’il rencontrera Biden.

  • Pipeline leak exposes carbon capture safety gaps, advocates say
    https://www.theguardian.com/us-news/2024/apr/19/exxon-pipeline-leak-carbon-capture-safety-gaps
    Les pipelines de CO2, ça fuit, et ça peut être dangereux.

    About 5,000 miles [8000 km] of #CO2 #pipelines are currently operating in the US, which are predominantly for transporting the gas to oilfields where it is used to extract hard-to-reach oil – a process known as enhanced oil recovery. The pipeline running through Sulphur is part of a network stretching more than 900 miles [1500 km] through Louisiana, Texas and Mississippi, which #ExxonMobile acquired from Denbury last year.

    In 2020, almost 50 residents required hospital treatment after the Denbury (now Exxon) pipeline ruptured in Satartia, Mississippi, releasing 31,000 barrels of CO2. The incident exposed major flaws in the existing health and safety regulations for CO2 pipelines, which as a result are currently being updated by the Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration (PHMSA). The update is already facing delays, and could take years.

    Yet the CO2 pipeline network is forecast to grow as much as tenfold thanks in part to billions of dollars of tax incentives in the 2022 #Inflation_Reduction_Act – as well as hundreds of millions of dollars in direct investment for CO2 transport and storage infrastructure. The Biden administration is counting on #CCS to meet its climate goals – despite compelling evidence that the technology is inefficient and will probably prolong the use of fossil fuels.

  • Taxe sur l’électricité : le pouvoir choisit de plomber tous les Français – Libération
    https://www.liberation.fr/politique/taxe-sur-lelectricite-le-pouvoir-choisit-de-plomber-tous-les-francais-202
    https://www.liberation.fr/resizer/T5m7tn0QM_FuyYaft7nOUYF8lz4=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2033x2192:2043x2202)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/X7NVWVJROZHHNHOH6GKJHQFUUY.jpg

    Comme l’a reconnu le directeur des Echos, Dominique Seux, « on ne comprend pas vraiment très bien pourquoi les prix ont autant augmenté ces cinq dernières années », d’autant que sur les marchés les tarifs ont été pratiquement divisés par trois en un an. Un flou et pour tout dire un loup qui rend cette hausse encore plus difficile à digérer.

    • Et un article dit « d’opinion » où on tente de t’expliquer (laborieusement) :
      a) que c’est pas trop la faute à l’Europe mais plutôt à cause des taxes que les factures s’envolent (tout en te remettant une couche de l’incontournable tandem Macron-Le Pen tous deux diplômés es enfumage).

      b) que l’Europe c’est même vachement mieux que si la France était isolée parce que

      Une autre partie de l’augmentation repose sur les coûts inhérents aux réseaux de transport qu’il a fallu à plusieurs reprises réévaluer pour tenir compte des nécessaires investissements dans la maintenance, mais aussi la modernisation de ces infrastructures essentielles.

      #pipotron

      c) qu’il existe un « paradoxe » EDF dans le sens où, même si on oblige l’opérateur historique à brader son électricité aux « concurrents » (libres et non-faussés), le dit opérateur se fait des « cojones » en or massif avec ses exportations et que faudrait pas trop la ramener non plus

      Cependant, il ne faut pas occulter qu’EDF est à la fois un leader de la fourniture d’électricité, mais aussi un très important exportateur. Et s’il perd de l’argent sur les 100 TWh concédés au tarif Arenh, il en gagne sur le reste de sa production, à plus forte raison quand les prix de marché s’envolent ! Par ailleurs, son coût de revient reste très compétitif, du fait notamment de sa rente de nucléaire et hydraulique.
      Au bilan, malgré le paradoxe de l’Arenh, cette situation lui permet de générer des gains importants qui bénéficient à l’État actionnaire... et, d’une manière ou d’une autre, au contribuable. Les mesures de type « bouclier énergétique », par exemple, n’étaient-elles pas indirectement prélevés sur les bénéfices d’EDF ?

      d) que si on veut du renouvelable (qui par définition est « intermittent », « décentralisé » et « difficile à piloter », ben il va falloir repasser à la caisse mais c’est pour « sauver la planète » (surtout la leur, celle du capital fatal et incontournable, faudra vous le dire combien de fois, bordaaayl ?)

      L’évolution des tarifs à l’avenir reflétera donc en partie nos choix politiques concernant l’environnement.

      e) et qu’on aurait dû mieux lire (gros benêts que nous sommes) les petites lignes en bas du contrat et donc

      garder à l’esprit que l’ouverture à la concurrence répondait à d’autres objectifs que la seule baisse des prix.

      Ça s’appelle Julien Pillot et c’est Enseignant-Chercheur en Economie

      https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/electricite-pourquoi-les-tarifs-augmentent-et-devraient-encore-augmenter-9

      En tout cas, on a vu ce que donnait l’efficience des marchés quand, fin 2022, il nous fallait comptabiliser chaque électron passant dans nos câbles en sachant bien que le nucléaire c’était pas vraiment « l’avenir de l’Homme » et que c’était pas sûr d’avoir assez de GNL dans les cuves pour passer l’hiver. N’empêche qu’on était tout de même encouragé à se gausser des Allemands contraints de rallumer leurs vieilles chaudières à charbon.

      Tout ça pour dire qu’on a quand même affaire à une belle bande de #connards

  • Leaked document fuels concern Israel plans to push Palestinians from Gaza into Egypt

    Israel says ‘concept paper’ isn’t policy, but Palestinians fear ethnic cleansing.

    An Israeli government document suggesting the mass relocation of Gaza’s 2.3 million people to Egypt’s Sinai Peninsula is fuelling concerns about the possible ethnic cleansing of Palestinians.

    The leaked document, first reported in Israeli media, was compiled by an Israeli government research agency known as the Intelligence Ministry and was dated Oct. 13 — six days after Hamas led deadly attacks on Israel and the Israeli government declared war against the Palestinian militant group, which controls Gaza.

    Although not a binding policy, it has deepened long-standing Egyptian fears that Israel wants to make Gaza into Egypt’s problem and revived Palestinians’ memories of the displacement of hundreds of thousands of people who fled or were forced from their homes during the fighting surrounding Israel’s creation in 1948, which Palestinians refer to as the Nakba, the Arabic word for catastrophe.

    “What happened in 1948 will not be allowed to happen again,” Nabil Abu Rudeineh, spokesperson for Palestinian President Mahmoud Abbas, told The Associated Press in reaction to the paper.

    He said a mass displacement of Palestinians would be “tantamount to declaring a new war.”

    A long-term plan

    A Hebrew-English translation of the document, published by the Israeli website +972 Magazine, outlined three options regarding the civilian population of Gaza.

    One would see the civilians remain in Gaza under the rule of the Palestinian Authority — which was ejected from Gaza after a weeklong 2007 war that put Hamas in power — while the second suggested an attempt to establish “a local Arab non-Islamist political leadership” to govern the population.

    Neither of these options were considered feasible strategies to create ideological change and deter future militancy against Israel.

    The third option, the evacuation of civilians in Gaza to Sinai, would “yield positive, long-term strategic outcomes for Israel,” the document stated.

    The proposal does not indicate this would be a temporary relocation.

    “In the first stage, tent cities will be established in the area of Sinai,” it reads. “The next stage includes the establishment of a humanitarian zone to assist the civilian population of Gaza and the construction of cities in a resettled area in northern Sinai.”

    Growing sentiment about Gaza

    Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office played down the report as a hypothetical exercise, saying it was a “concept paper, the likes of which are prepared at all levels of the government and its security agencies.”

    But the paper does not exist in isolation.

    An Israeli think-tank, the Misgav Institute for National Security and Zionist Strategy, released a paper inferring the situation presented “a unique and rare opportunity to evacuate the whole Gaza Strip in co-ordination with the Egyptian government.”

    “At the moment, these conditions exist, and it is unclear when such an opportunity will arise again, if at all,” reads a Hebrew-English translation published by the website Mondoweiss.

    Israeli officials and other political figures have openly expressed similar sentiments, according to an article from the Carnegie Endowment for International Peace.

    The question of ethnic cleansing

    Pushing Palestinians out of Gaza into Sinai would be “ethnic cleansing,” said Dr. Mustafa Barghouti, a Palestinian physician and politician.

    He believes there is no chance they would ever be allowed to return and that it would set “a very dangerous precedent” for all Palestinians.

    “The ultimate goal will not only be ethnic cleansing of Gaza, but also of the West Bank,” he told CBC News. “We already see terrorist settlers’ attacks on Palestinian communities in the West Bank.”

    Ethnic cleansing is a term that emerged during the war in the former Yugoslavia in the 1990s.

    The United Nations describes it as “a purposeful policy designed by one ethnic or religious group to remove by violent and terror-inspiring means the civilian population of another ethnic or religious group from certain geographic areas.”

    It is not recognized as an independent crime under international law. Attributes of ethnic cleansing — including murder, extermination, enslavement, deportation, imprisonment, torture and rape, among others — can, however, constitute other crimes under international law, such as crimes against humanity or genocide.

    Israeli-American historian Gil Troy, a history professor at McGill University in Montreal, cautions against the suggestion that Israel plans to “transfer” Palestinians out of Gaza, saying the concept paper is “not even a plan that is being actioned, but simply it’s a thought.”

    But Troy said he thinks a loss of some territory in Gaza isn’t out of the question.

    “I think in the wake of the savagery of Oct. 7, Israel has to create a much bigger buffer zone between the Gazans and the Israelis on the Gaza corridor,” he said.

    “That’s not about ethnic cleansing, that’s about creating territorial defence.”

    The Israeli government says Hamas-led militants killed more than 1,400 civilians and soldiers in the surprise assault on Israeli communities more than three weeks ago, and took 240 people hostage. More than 8,700 Palestinians have been killed, and nearly 2,000 more have been reported missing, since Israel began attacking the Gaza Strip, according to the territory’s Hamas-run Health Ministry.

    Under Article 51 of the United Nations Charter, Israel has the “inherent right” to defend itself against an armed attack, but several human rights groups have alleged that violations of international humanitarian law, and possibly war crimes, have been committed on both sides.

    On Wednesday, Prime Minister Justin Trudeau reiterated that right of self-defence and “unequivocally” condemned Hamas, but he expressed strong concerns.

    “The price of justice cannot be the continued suffering of all Palestinian civilians,” he said.
    Marketing mass displacement

    Whether or not Israel can or will carry out such a plan, the leaked document argued there would be a need to win over international support for a relocation of Palestinians.

    It suggests relying on “large advertising agencies” to promote messaging to Western nations “in a way that does not incite or vilify Israel” but instead focuses on “assisting the Palestinian brothers and rehabilitating them, even at the price of a tone that rebukes or even harms Israel.”

    At the same time, campaigns would be needed to “motivate” Gaza residents to accept the plan by pinning the loss of land on Hamas and “making it clear that there is no hope of returning to the territories Israel will soon occupy, whether or not that is true.”

    As for Egypt and other regional countries that may have to bear the brunt of a mass deportation of Palestinians, the document proposes incentives, including financial assistance for Egypt, specifically, to aid its current economic crisis.

    Egypt’s president, Abdel Fattah el-Sisi, has said a mass influx of refugees from Gaza would eliminate the Palestinian nationalist cause. It would also risk bringing militants into Sinai, where they might launch attacks on Israel, he said.

    Egypt has long feared that Israel wants to force a permanent expulsion of Palestinians into its territory, as happened during the war surrounding Israel’s independence. Egypt ruled Gaza between 1948 and 1967, when Israel captured the territory, along with the West Bank and east Jerusalem.

    https://www.cbc.ca/news/world/israel-gaza-palestinians-concept-paper-1.7015576
    #déportation #déportation_de_masse #Gaza #Israël #nettoyage_ethnique #Sinaï #Egypte #évacuation #transfert

    • Et petite mise en perspective de cette nécessité de vider Gaza...

      Article sorti le 5 mai 2023 :
      Israël et l’Autorité palestinienne négocient l’exploitation d’un #champ_gazier au large de Gaza

      L’État hébreu et l’Autorité palestinienne ont repris leurs discussions sur l’exploitation du camp #Gaza_Marine, situé au large des côtés de l’enclave palestinienne, dont les Palestiniens pourraient profiter. L’Égypte pourrait jouer un rôle pivot.

      Israël et l’Autorité palestinienne (AP) mènent des “discussions secrètes” autour de l’exploitation du champ gazier baptisé Gaza Marine, situé à 30 kilomètres de la côte de l’enclave palestinienne de la bande de Gaza, a révélé, jeudi 4 mai, le site Internet de la chaîne de télévision israélienne Channel 13.

      Ce sujet s’intègre dans les pourparlers, plus larges, politiques et sécuritaires entre les deux parties. Ces dernières ont repris langue ces dernières semaines, sous la pression des États-Unis, lors de récents sommets en février à Aqaba, en Jordanie, et en mars à Charm El-Cheikh, en Égypte.

      Découvert en 1999 dans les eaux territoriales palestiniennes, le gisement de Gaza Marine contiendrait plus de 30 milliards de m3 de gaz naturel. Pour l’Autorité palestinienne, il pourrait représenter “un revenu annuel compris entre 700 et 800 millions de dollars”, écrit le site Middle East Eye, qui rapporte l’information.

      Les choses pourraient donc changer.
      L’Égypte en médiatrice ?

      En réalité, les “discussions secrètes” révélées par Channel 13 autour du champ gazier au large de Gaza ne sont pas nouvelles. L’année dernière, Israël, l’Autorité palestinienne et l’Égypte, habituel médiateur entre les deux parties, avaient échoué à se mettre d’accord. Parmi les questions en suspens, celle du positionnement du Hamas palestinien, rival d’Israël et du Fatah, qui contrôle l’AP, explique la chaîne israélienne.

      Comme Israël considère que l’AP n’a pas les moyens d’exploiter ce champ, il était question qu’une société égyptienne chapeaute le projet en distribuant 55 % des bénéfices à l’Autorité palestinienne et 45 % à la compagnie égyptienne. C’est sans doute autour d’une solution similaire que les discussions ont repris.

      Ces dernières années, d’importants #gisements_de_gaz et de #pétrole ont été repérés dans les eaux territoriales des pays bordant la Méditerranée orientale, de la Turquie à Israël, en passant par le Liban et Chypre, qui espèrent pouvoir exploiter pleinement cette ressource. La Palestine aimerait bien rejoindre ce club.

      https://www.courrierinternational.com/article/energie-israel-et-l-autorite-palestinienne-negocient-l-exploi
      #gaz #énergie

    • Israël entend accélérer l’exploitation du gisement de gaz de Gaza

      Le champ Gaza Marine sera développé en coopération avec l’Egypte et l’Autorité palestinienne, affirme le gouvernement israélien

      Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré, dimanche, que son gouvernement allait accélérer l’exploitation d’un gisement de gaz naturel au large de la Bande de Gaza.

      « Dans le cadre des accords existants entre Israël, l’Egypte et l’Autorité palestinienne (AP), le gouvernement [israélien] va accélérer le projet de développement du champ gazier de Gaza Marine, au large de la Bande de Gaza », a déclaré le bureau de Netanyahu, dans un communiqué.

      Le Premier ministre israélien a déclaré qu’un comité ministériel, chapeauté par le Conseil de sécurité nationale, devait être formé pour préserver la sécurité et les intérêts politiques d’Israël dans ce dossier.

      Cette décision est « soumise à la coordination entre les services de sécurité [israéliens] et au dialogue direct avec l’Égypte, en coordination avec l’Autorité palestinienne », précise le communiqué.

      L’Autorité palestinienne, basée à Ramallah, et le Hamas, qui gouverne la Bande de Gaza, n’ont pas encore commenté l’initiative israélienne.

      Dans un communiqué publié le mois dernier, le Hamas avait déclaré qu’il ne permettrait pas à l’occupant israélien d’utiliser la question du champ gazier de Gaza comme instrument pour conclure des accords politiques et de sécurité avec d’autres parties.

      L’Égypte n’a pas encore commenté les déclarations de Netanyahu.

      En octobre 2022, le Fonds d’investissement palestinien a déclaré qu’il était sur le point de conclure un accord technique avec l’Egyptian Natural Gas Holding Company (EGAS) en vue de l’extraction du gaz du champ de Gaza Marine au large de la Bande de Gaza.

      Le champ Marine 1, premier champ gazier de Gaza, a été découvert dans les années 1990 dans les eaux territoriales de l’enclave. Il est situé à 36 kilomètres à l’ouest de la Bande de Gaza, dans les eaux méditerranéennes, et a été exploité en 2000 par la société British Gas.

      Le champ Marine 2 est situé dans la zone frontalière entre Gaza et Israël. Les Palestiniens ne peuvent cependant pas exploiter les deux champs gaziers en raison de l’opposition d’Israël.

      La Bande de Gaza, qui compte 2,3 millions d’habitants, est soumise depuis 2007 à un blocus israélien permanent qui pèse lourdement sur les conditions de vie de la population du territoire.

      https://www.aa.com.tr/fr/monde/isra%C3%ABl-entend-acc%C3%A9l%C3%A9rer-lexploitation-du-gisement-de-gaz-de-gaza/2925378

    • Derrière la guerre à Gaza : gaz, pétrole et #pipelines

      L’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre a pour conséquence le gel de la normalisation des relations entre Israël et l’Arabie saoudite, seule à même de permettre la mise en place d’un corridor économique reliant la région à l’Europe via les ports israéliens d’Ashkelon et Haïfa. Une voie nécessaire pour ne plus dépendre des combustibles fossiles russes. Pour cela, l’enclave palestinienne doit être sous contrôle.

      La scène se passe lors du sommet du G20 qui se tenait à New Delhi, en Inde, les 9 et 10 septembre derniers. Sourire aux lèvres, le premier ministre indien, Narendra Modi, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, annoncent le lancement d’un nouveau projet que le président des États-Unis, Joe Biden, salue comme « a really big deal » (une très grosse affaire).
      Ce projet, appelé « Partenariat pour l’investissement mondial dans les infrastructures », pourrait, selon ses concepteurs, accélérer de 40 % les échanges commerciaux entre l’Inde et l’Europe et contribuer à normaliser les relations entre Israël et les États du Golfe, ce qui est une des conditions essentielles à sa réalisation. C’est aussi un projet concurrent de celui des nouvelles routes de la soie (Belt and Road Initiative) que veut établir la Chine. Pékin tente de relier l’Asie de l’Est et le Moyen-Orient à la mer Méditerranée à travers les terres iraniennes, irakiennes et jusqu’aux ports syriens.

      « Un investissement qui change la donne »
      L’attaque meurtrière du Hamas, le 7 octobre, quels qu’en soient la finalité et les motifs, a donné un coup d’arrêt à ce partenariat envisagé. La normalisation en cours entre Israël et l’Arabie saoudite, de loin la plus importante, est au point mort et la question de la Palestine, reléguée ces dernières années dans les coulisses de l’histoire, se retrouve sur le devant de la scène, au grand dam de Benyamin Netanyahou, totalement investi dans le projet.
      Dès lors, l’initiative publiquement annoncée lors du sommet du G20 éclaire d’un nouveau jour la séquence actuelle, le déchaînement israélien contre la bande de Gaza et l’étonnant soutien des pays européens à cet acharnement, le silence ou l’action timide des pays arabes.
      Le plan, aux retombées géopolitiques et géo-économiques sans précédent, soutenu par les États-Unis et l’Union européenne (UE), vise à construire un corridor économique reliant l’Inde, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU), la Jordanie, Israël et l’UE par le biais de ports maritimes et de voies ferroviaires, dans le but de rendre le commerce plus rapide et moins cher et, comme il est officiellement énoncé, de stimuler la coopération économique et la connectivité numérique dans la région.
      Pour Modi, ce corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe promet d’être « un phare de coopération, d’innovation et de progrès communs », Biden le considère comme « un investissement qui change la donne » et von der Leyen le décrit comme « bien plus qu’un simple chemin de fer ou un câble, c’est un pont vert et numérique entre les continents et les civilisations ».
      Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité états-unien, a fait remarquer de façon allusive : « Nous pensons que le projet lui-même est audacieux et transformateur, mais la vision qui le sous-tend est tout aussi audacieuse et transformatrice, et nous le verrons également dans d’autres parties du monde. » En clair, il ne s’agit pas seulement d’un accord économique, mais d’un changement dans les relations mondiales qui n’est pas sorti d’un chapeau.
      Le même Sullivan a révélé que les discussions pour le projet avaient commencé en juillet 2022, lors de la visite de Joe Biden à Riyad, et qu’une autre réunion entre l’Arabie saoudite, les EAU et l’Inde avait eu lieu plus tôt cette année pour formaliser un accord. Israël, qui n’a pourtant pas de relations diplomatiques avec Riyad, a également participé au projet, de même que la Jordanie.

      Eilat, point de départ d’un nouveau gazoduc vers l’Europe ?
      En juin 2022, Ursula von der Leyen s’est rendue en Ukraine, en Israël puis en Égypte. Un voyage que l’on pourrait qualifier d’énergique et surtout d’énergétique. Un déplacement pendant lequel elle a rencontré, au Caire, le ministre égyptien du Pétrole, Tarek El Moulla, et la ministre israélienne de l’Énergie, Karine Elharrar. À la clé, un accord tripartite sur le gaz liquéfié et un développement des infrastructures pour faire de l’Égypte un hub gazier régional.
      « Nous nous sommes mis d’accord pour travailler ensemble au transport du gaz naturel depuis Israël via l’Égypte, puis vers l’UE », soulignait alors la présidente de la Commission européenne. Le but avoué étant de s’affranchir des combustibles fossiles russes. Le gaz israélien est liquéfié en Égypte. Comment est-il transporté ? Par un gazoduc dont on parle peu, fruit d’un accord entre Le Caire et Tel-Aviv conclu en 2005. À l’époque, l’Égypte exportait son gaz en Israël.
      Un gaz « pompé via un pipeline sous-marin de cent kilomètres reliant le port méditerranéen égyptien d’El-Arish à la ville israélienne d’Ashkelon », comme l’indique le site les Clés du Moyen-Orient. Un gazoduc qui passe au large des côtes de la bande de Gaza. « Le gaz est vendu à l’East Mediterranean Gas Company (EMG), consortium de l’Egyptian General Petroleum Corporation, du groupe israélien Merhav et de l’homme d’affaires égyptien Hussein Salem. »
      Un accord peu médiatisé qui sera critiqué en vain, notamment après l’intervention de l’armée israélienne dans la bande de Gaza en… 2009. Fermé momentanément en 2012, ce pipeline a été remis en service en 2020 mais, cette fois, c’est le gaz israélien qui part en Égypte.
      Lors de ses entretiens, en juin 2022, la présidente de la Commission européenne a également évoqué un projet, celui de la construction d’un gazoduc reliant les eaux israéliennes à l’Europe. Il s’agit du gazoduc EastMed, que la Commission européenne a jugé prioritaire dans le cadre des projets d’intérêt commun (PIC) dans le domaine de l’énergie mais qui ne serait pas mis en service avant 2028.
      Il relierait les champs gaziers israéliens et chypriotes à la Grèce puis à l’Italie, traversant les eaux contestées entre la Grèce, la Turquie et Chypre. À demi-mot est ainsi évoqué l’intérêt que présente le port israélien d’Eilat, situé sur le golfe d’Aqaba de la mer Rouge. Ce qui en ferait un point stratégique pour les exportations énergétiques des pays du Golfe vers l’Europe.

      Un consortium israélo-émirati pour construire un pipeline entre la mer Rouge et la Méditerranée
      Le 22 septembre dernier, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, intervenait à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies. Après s’être dit « convaincu que nous ne devons pas donner aux Palestiniens un droit de veto sur les nouveaux traités de paix susceptibles d’être conclus entre Israël et les États arabes », le chef du gouvernement israélien d’extrême droite se réjouissait publiquement. « Lors de la conférence du G20, le président Biden, le premier ministre Modi et des dirigeants européens et arabes ont annoncé un projet visionnaire de couloir qui s’étendra de la péninsule arabe à Israël. »
      Brandissant une carte baptisée « nouveau Moyen-Orient », il traçait alors au marqueur rouge une ligne partant de l’Asie, passant par Israël et se terminant en Europe. « Nous ne ferons pas que faire disparaître les barrières entre Israël et nos voisins, s’écriait-il. Nous construirons ensemble un nouveau corridor de paix et de prospérité, qui connectera l’Asie à l’Europe en passant par les EAU, l’Arabie saoudite, la Jordanie et Israël. C’est un changement extraordinaire, c’est un changement monumental, c’est un autre tournant dans l’Histoire. » De l’État de Palestine, il n’en est évidemment pas question.
      C’est donc un puzzle mûrement réfléchi qui se met en place et dont l’existence est totalement conditionnée par les accords d’Abraham, c’est-à-dire la normalisation des relations entre Israël et un certain nombre de pays arabes. Pour l’heure, ces accords concernent le Maroc, le Soudan, Bahreïn et les EAU.
      C’est ainsi qu’un protocole d’entente a été signé dès octobre 2020 entre la société publique israélienne EAPC (Europe Asia Pipeline Company) et l’entreprise israélo-émirati Med-Red pour l’acheminement de pétrole via un oléoduc reliant la mer Rouge (via le port israélien d’Eilat) à la Méditerranée, au port israélien d’Ashkelon, à une vingtaine de kilomètres de la bande de Gaza.
      La majeure partie passe actuellement par le canal de Suez à travers des pétroliers maritimes. Ce projet permettra de réduire les coûts et de faciliter le transport de quantités plus importantes répondant aux besoins croissants du marché européen après l’interruption de son approvisionnement en pétrole et gaz russes à la suite de la guerre en Ukraine.
      Les Émirats arabes unis ont signé un accord pour la construction d’un pipeline maritime reliant Israël à Chypre, à la Grèce et à l’Europe, faisant d’Israël un corridor essentiel contrôlant les exportations de pétrole du Golfe vers le Vieux Continent. Ce qui aurait pour conséquence la réduction des revenus du canal de Suez de 17 %.
      Ce à quoi il faut ajouter le projet de duplication de l’oléoduc trans-israélien déjà existant, traversant Israël sur 254 km d’Eilat à Ashkelon, qui pourrait signifier la fermeture de l’oléoduc égyptien Sumed (qui transporte le pétrole du Golfe depuis le port d’Ain Sukhna, en mer Rouge, jusqu’au port de Sidi Kerir en Méditerranée).

      Un deal secret passé entre Israël et l’autorité palestinienne
      Cette nouvelle route comprendrait le percement d’un nouveau canal, baptisé canal Ben-Gourion. L’idée n’est pas nouvelle, elle date des années 1960. Mais a été relancée par Israël au moment des accords d’Abraham. À l’origine, on trouve la volonté états-unienne de ne pas dépendre de l’Égypte, considérée comme trop proche de la Russie, alors que, selon le US Naval Institute, 12 % du commerce mondial passe par le canal de Suez.
      En avril 2021, Tel-Aviv avait même annoncé le début des travaux pour le mois de juin de la même année. Une façon d’enraciner le tracé, notamment dans l’esprit de l’allié états-unien. Selon le site Armstrongeconomics, une partie de ce canal « traverserait précisément la bande de Gaza. Le passage commencerait par la ville portuaire d’Eilat en Israël à travers le golfe d’Aqaba, via la frontière jordanienne et la vallée d’Arabah avant d’entrer dans la mer Morte et de se diriger vers le nord autour de la bande de Gaza ».
      Ce canal, contrairement à celui de Suez, serait doublé et pourrait donc accueillir des navires dans les deux sens. Il serait également plus large et plus profond. Et il fournirait à Israël une option stratégique, car le canal Ben-Gourion obérera l’importance de Suez pour l’armée américaine. Un développement auquel l’Égypte aura d’autant plus de mal à s’opposer (les revenus du canal de Suez, entre 6 et 9 milliards de dollars par an pour le trésor égyptien, seront considérablement diminués) qu’elle a renoncé à sa souveraineté sur les îles de Tiran et de Sanafir au profit de l’Arabie saoudite.
      Or, ces deux îles contrôlent l’entrée du golfe d’Aqaba et donc l’accès aux ports d’Aqaba en Jordanie et d’Eilat en Israël. « Ce projet n’est pas seulement une amélioration logistique, c’est une affirmation profonde de l’intention d’Israël de devenir le pivot du commerce maritime mondial », soulignait le site d’information Eurasianews.com, le 7 novembre.
      On comprend mieux l’importance stratégique de la bande de Gaza pour la réalisation du canal Ben-Gourion. La jonction aurait alors lieu avec le grand port israélien d’Haïfa, plus au nord, sans aucune concurrence en Méditerranée orientale : le port de Beyrouth, au Liban, a été détruit il y a trois ans et celui de Lattaquié, en Syrie, est régulièrement bombardé par Israël. Tant d’un point de vue sécuritaire que logistique (pour l’extension de ce terminal pétrolier), le nord de la bande de Gaza – au minimum – ne doit représenter aucun danger.
      Quelle meilleure option pour cela qu’un territoire vidé de ses habitants ? D’autant qu’il existe d’importants gisements gaziers au large de Gaza. En juin dernier, Benyamin Netanyahou avait annoncé qu’il entendait en accélérer l’exploitation « dans le cadre des accords existants entre Israël, l’Égypte et l’Autorité palestinienne ».
      Alors que des négociations secrètes étaient en cours entre Israël et l’Autorité palestinienne, le Hamas avait déclaré qu’il ne permettrait pas aux Israéliens d’utiliser la question du champ gazier de Gaza comme instrument pour conclure des accords politiques et de sécurité avec d’autres parties.
      L’acharnement israélien contre l’enclave palestinienne, rendu possible par l’attaque meurtrière du Hamas, pourrait bien trouver sa source dans ces projets énergétiques aux investissements colossaux. Les pays du Golfe, les États-Unis et l’Union européenne, qui ne font pas le moindre geste pour contraindre Israël à un cessez-le-feu, en sont parties prenantes. La vie des Palestiniens se jauge à l’aune des pipelines.

      https://assawra.blogspot.com/2023/11/derriere-la-guerre-gaza-gaz-petrole-et.html

  • Au Niger, un putsch de brut

    En juillet 2023, le #Niger a vécu son cinquième #coup_d’État depuis son indépendance en 1960. En cause, une importante #manne_pétrolière qui attise le jeu de chaises musicales au sommet.

    Comme il est de coutume au cœur de l’été, les chaînes d’info en continu n’avaient pas grand-chose de croustillant à se mettre sous la dent. Résultat : on a beaucoup glosé sur le coup d’État au Niger, perpétré le 26 juillet par une partie de l’armée contre le président Mohamed Bazoum.

    On a logiquement entendu beaucoup de bêtises. Et à ce jeu, il faut reconnaître à Emmanuel Macron un vrai talent. À plusieurs reprises, le boss de l’Élysée a fait le lien entre le renversement de Bazoum et son « ethnie minoritaire » (28 août). Selon lui, il aurait été victime « de règlements de comptes largement ethniques » (24 septembre). C’est vrai, Bazoum est un Arabe et cette communauté ne pèse pas lourd dans ce pays, ni sur le plan démographique, ni sur le plan politique. Ça ne l’a pas empêché d’être (mal) élu en février 2021, à l’issue d’un scrutin entaché de nombreuses irrégularités et contesté par l’opposition. Et ce n’est certainement pas ça qui explique pourquoi le général Abdourahamane Tchiani, qui avait la charge de sa sécurité en tant que chef de la garde présidentielle, l’a trahi.

    En réalité, il y a d’autres raisons qui expliquent ce putsch, le sixième en trois ans en Afrique de l’Ouest. La junte au pouvoir a évoqué la dégradation de la situation sécuritaire dans la « région des trois frontières1 » et la multiplication des scandales politico-financiers. Mais ce n’est pas ça non plus qui a fait sortir les militaires de leurs casernes : les attaques des groupes djihadistes étaient de moins en moins nombreuses depuis le début de l’année. Bazoum avait entrepris ces derniers mois de s’attaquer, certes lentement, à la corruption d’un système clientéliste, appelé au Niger le « #Guri_System », mis en place par son prédécesseur et néanmoins ami – du moins le croyait-il – Mahamadou Issoufou.

    Trahison, mode d’emploi

    De nombreux éléments semblent démontrer que c’est pour préserver ce #système_clientéliste que Tchiani, un fidèle d’Issoufou depuis plus de dix ans, a pris le pouvoir. Et notamment pour garder la main sur une montagne de cash : la manne pétrolière. L’entourage de Bazoum en est aujourd’hui persuadé, et ils sont nombreux parmi ses conseillers en exil mais aussi dans l’opposition à pointer du doigt la complicité de l’ancien président. Leur version, très plausible selon des journalistes d’investigation nigériens, est la suivante : depuis plusieurs mois, Bazoum et son ministre du Pétrole, Mahamane Sani Mahamadou, dit « Abba » – qui n’est autre que le fils d’Issoufou – étaient à couteaux tirés au sujet de la gestion des fonds issus de l’extraction du pétrole2

    Le Niger produit du #pétrole depuis 2011. Il reste un « petit » dans le domaine, avec à peine 20 000 barils par jour produits par la #China_National_Petroleum_Corp (#CNPC). Un chiffre qui pourrait bientôt être multiplié par cinq ou six avec la mise en service d’un #pipeline reliant le Niger au Bénin. De quoi tirer pas mal de plans sur la comète pour ceux qui ont la main sur ce trésor. Or pendant longtemps, c’étaient les proches d’Issoufou qui avaient la main. Durant ses deux mandats (de 2011 à 2021), ce dernier avait pris soin de placer ses hommes à la tête de la #Société_nigérienne_de_pétrole (#Sonidep), la société d’État qui gère tout ce qui concerne l’or noir. Une boîte « phagocytée par le clan Issoufou », selon un ancien conseiller de Bazoum ayant requis l’anonymat, et « pas très regardante sur les dépenses », puisqu’elle accumule les dettes. Selon Jeune Afrique, un audit aurait estimé que les pertes dues à la #fraude s’élèveraient pour l’État entre 50 et 70 millions de dollars par an. Bazoum, qui a été ministre des Affaires étrangères puis ministre de l’Intérieur d’Issoufou, savait tout cela.

    En novembre 2021, il avait remplacé le patron de la Sonidep, un proche d’Issoufou, par un « gars sûr », Ibrahim Mamane. Mais ça n’a pas suffi. « Il aurait fallu virer tout le monde pour reprendre la main, tant les fidèles d’Issoufou étaient nombreux », indique une source qui connaît bien le secteur.

    Au lieu de ça, Bazoum a eu une autre idée, vieille comme le capitalisme : créer une nouvelle boîte pour siphonner l’ancienne. La bien nommée #PétroNiger devait ainsi hériter des principales missions de la Sonidep et gérer le pactole promis. Après plusieurs reports liés à l’opposition de « Abba » notamment, cette création devait être validée en Conseil des ministres le… 27 juillet. Tout était prêt. Mais c’était sans compter sur l’intrusion de Tchiani et de ses hommes dans la résidence de Bazoum, le 26 juillet à l’aube. Depuis, on ne parle plus de PétroNiger, Bazoum et sa famille sont toujours séquestrés dans leur résidence, Ibrahim Mamane a été démis de ses fonctions et « Abba » a été incarcéré. La preuve, selon l’entourage d’Issoufou, qu’il n’a rien à voir avec ce putsch. Ou, comme le pensent les fidèles de Bazoum, qu’il s’est fait doubler par les galonnés…

    https://cqfd-journal.org/Au-Niger-un-putsch-de-brut

    #pétrole #ressources #matières_premières #Chinafrique

  • Pause #pipi (1/4)

    « Tu fais encore pipi au lit mais t’as déjà intériorisé qu’il y a des toilettes pour les filles et pour les garçons »

    « Ah si je pouvais faire pipi debout ! » Quelle personne dotée d’une vulve n’a pas eu, ce ne serait-ce qu’une seule, fois cette pensée traverser son esprit ? Position privilégiée ou imposée, dominante ou enfermante ? Et la lunette, levée ou baissée ? Geste anodin ou subi au quotidien ? Qu’est-ce qu’est-ce que ces positions aux toilettes déterminent de notre position dans la société ? C’est le début d’une enquête décalée et documentée. Pour commencer, remontons à la petite enfance. Tandis que les toilettes non mixtes et les urinoirs font leur entrée à l’école élémentaire, les codes genrés s’assimilent goutte après goutte...

    Pause pipi
    Chaque jour, nous évacuons en moyenne 1,5 à 2 litres d’urine - soit, dans une vie, l’équivalent d’un camion-citerne par personne ! Faire pipi, est si universel et quotidien, que nous en oublions de questionner ce qui se joue derrière chaque miction : un rapport à son propre corps, à son identité et au monde. Avec malice, Julie Auzou ausculte notre époque par la lunette (relevée ou non, là est la question) en mêlant témoignages de proches, d’une sociologue-géographe, d’un photographe et de personnes rencontrées au fil de ses recherches. Chez soi, dans son lit, à l’école, en manif, dans les bars ou en festival : de l’intimité la plus secrète aux mouvements les plus collectifs, qu’est-ce que l’acte d’uriner révèle de nos rapports de genre ? Une production ARTE Radio.

    https://www.arteradio.com/son/61678850/pause_pipi_1_4
    #podcast #audio #genre #filles #garçons #toilettes #intériorisation #pipi_debout #position #enfants

  • [Panik sur la ville] #pipi, #caca, de l’or encombrant ?
    https://www.radiopanik.org/emissions/panik-sur-la-ville/pipi-caca-de-lor-encombrant

    Avec :

    Chloé Deligne, historienne, formée en géographie et en gestion de l’environnement, chercheuse qualifiée au FNRS et enseignante à l’ULB ; Poo-pee-do, asbl qui milite pour la revalorisation de notre or brun (et jaune) pour un effet vertueux ; La Ferme urbaine du Début des haricots asbl - 1120 NOH.

    #déchets #urine #excrément #caca,déchets,urine,pipi,excrément
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/panik-sur-la-ville/pipi-caca-de-lor-encombrant_15460__1.mp3

  • E. Macron : 6 ans d arnaques et de pipeau- L’En Dehors
    http://endehors.net/news/e-macron-6-ans-d-arnaques-et-de-pipeau

    E. Macron : 6 ans d arnaques et de pipeau ➡️ https://t.co/ZLVDbW34sp 6 ans après son arrivée à l’Élysée, #Macron nous a encore une fois montré qu’il n’est pas à la hauteur de ses promesses. #Pipeau #2022 #Politique @vivelefeu pic.twitter.com/a9SCw1qCp4 BLAST, Le souffle de l’info (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

    • The Ether
      https://www.the-either.com

      https://m.youtube.com/@THEEITHER

      Ils me rappellent The Residents en chinois.

      We use electrified ethnic instruments and human voices to express ourselves.

      That’s just a coincidence.

      That’s a familiar and challenging expression.

      What we want to express is the crazy world you and I feel together.

      “E·myth” - We observe, we think, we introspect and we feel.

      puis ...
      https://www.the-either.com/bio

      An electronic band

      Electrified #Pipa + Electrified #Erhu + Electrified Vocal
       
      Futurism + Globalism + TecTechnology

      THE EITHER were formed in New York City in 2017 and the members consist of Zongli on vocals, Jiaju on pipa, and Yang on erhu. The band’s core principles are futurism, technology, and globalism, as the band believes in an androgynous world where cultures converge. Their musical style is unapologetic and distinct, blending rock, pop, and dance music. They are known as the one and the only artists for using electric traditional Chinese instruments.

      They have released 8 singles, 2 mini-albums, and 2 full album, performed over New York’s notable venues like The Gramercy Theater, Irving Plaza, Bowery Electric, The Bitter End. For the recent three consecutive years, they’ve been invited to perform at New York Fashion Week. The band also actively cooperate with new media artists, fashion designers, and academics.

      #musique #Chine #USA

  • Toilettes sèches : une lueur d’espoir au bout de la cuvette
    https://reporterre.net/Toilettes-seches-une-lueur-d-espoir-au-bout-de-la-cuvette
    https://reporterre.net/local/cache-gd2/22/7938a35991b2a2a7acbb623f4a9380.jpg?1668785231

    En ce 19 novembre journée mondiale des toilettes, focus sur une alternative transformatrice : la toilette sèche. Habitations, restaurants : elle se fraie une place dans notre quotidien. Et l’urine peut être valorisée comme fertilisant naturel.

    À titre perso, je fais comme les chats, caca dans une boite à cacas installée dans les wc. Je mets dans le fond de la boite un papier d’emballage genre « fruits et légumes », j’y dépose au fur et à mesure mes papiers toilette après usage et quand le besoin se fait sentir, j’y dépose ma crotte, mon papier crotté et je mets le tout au compost. Si le papier du fond est propre je le réutilise, sinon compost. Donc rien dans la cuvette des wc où je fais juste pipi.
    J’ai un temps pissé dans un seau pour arroser le jardin après dilution mais l’odeur reste dans la pièce alors j’ai arrêté, Par contre l’odeur des cacas ne reste pas.
    #pipi_caca

  • Elon Musk has lied for 27 years about his credentials – capitolhunters – Twitter
    https://twitter.com/capitolhunters/status/1593307541932474368

    Someone has to say it: Elon Musk has lied for 27 years about his credentials. He does not have a BS in Physics, or any technical field. Did not get into a PhD program. Dropped out in 1995 & was illegal. Later, investors quietly arranged a diploma - but not in science.

  • Aubergines et poivrons au sel svanétien
    https://www.cuisine-libre.org/aubergines-et-poivrons-au-sel-svanetien

    Émincez l’aubergine et ajoutez-la dans une poêle avec l’huile. Remuer et faire revenir à feu doux à moyen pendant 20 minutes. Pendant ce temps, écrasez l’ail et émincez les poivrons, la coriandre et l’oignon. Mélangez dans un saladier. Ajoutez 30 ml d’eau bouillante, le vinaigre et trois quarts de cuillère à soupe de sel de Svanétie. Mélangez et laisser reposer 10 minutes. Hachez la tomate. Versez les aubergines cuites dans le saladier, en gardant l’huile dans la poêle pour faire frire la tomate hachée à… #Aubergine, #Piperades_et ratatouilles, #Géorgie, #Piment_vert, #Poivron_rouge / #Végétarien, #Sans viande, #Sans œuf, #Sans lactose, Végétalien (vegan), #Sans gluten, (...)

    #Végétalien_vegan_ #Friture

  • Ajapsandali (ragoût d’aubergines géorgiennes)
    https://www.cuisine-libre.org/ajapsandali-ragout-d-aubergines-georgiennes

    Enlevez la peau des tomates, épluchez les pommes de terre et taillez tous les légumes en dès. Délayer le concentré de tomates dans 3 cuillères à soupe d’eau. Mettez les pommes de terre hachées, l’oignon haché, l’aubergine hachée et 3 feuilles de laurier dans une grande casserole puis ajoutez l’huile en dernier. Couvrir la casserole et cuire à feu moyen en remuant plusieurs fois jusqu’à ce que les légumes deviennent tendres. Retirer le couvercle, ajouter les tomates concassées et la purée de tomates. Remuer… #Poivrons, #Aubergine, #Piperades_et ratatouilles, #Géorgie / #Végétarien, #Sans lactose, #Sans viande, #Sans œuf, Végétalien (vegan), #Sans gluten, (...)

    #Végétalien_vegan_ #Mijoté

  • À sec, la grande soif des multinationales

    Depuis des décennies, les grandes multinationales de l’eau en bouteille amplifient leur pression sur les nappes phréatiques, au détriment des populations locales. Dans la région auvergnate de Volvic, l’État a accordé à la multinationale Danone de nouveaux droits de prélèvement, alors même que le niveau des réserves d’eau atteignait un niveau alarmant. Plusieurs sources historiques sont désormais taries, laissant sinistré le secteur autrefois florissant de la pisciculture. À Vittel, dans les Vosges, Nestlé Waters - premier employeur de la région - contrôle le territoire dont il surexploite sciemment l’aquifère. La firme suisse se trouve désormais embourbée dans une affaire de prise illégale d’intérêts doublée d’un scandale de pollution des sols. De l’autre côté du Rhin, c’est le géant Coca-Cola qui projette d’exploiter un troisième puits.

    https://www.linternaute.com/television/documentaire-a-sec-la-grande-soif-des-multinationales-p5559982/a-sec-la-grande-soif-des-multinationales-e5524003
    #film #film_documentaire #documentaire
    #Volvic #Lüneburg #eau #eau_en_bouteilles #extractivisme #Danone #multinationales #transparence #Nestlé #Vittel #nappe_phréatique #eau_potable #collectif_eau_88 #nappe_profonde #vigie_de_l'eau #conflits_d'intérêts #plainte #justice #pipeline #Coca-Cola #Nestlé_Waters #Contrex #Hépar #forages_profonds

    A participé aux enquêtes l’équipe de @wereport
    https://www.wereport.fr/articles/asec

  • L’Actu des Oublié.e.s :: : Saison II

    Episode 4 - Ouganda : Faire face au cauchemar écocidaire de Total

    400 puits de pétrole et un pipeline qui doit traverser des espace naturels protégés et des centaines de villages : le projet de Total en Ouganda implique le déplacement de près de 100 000 personnes et menace la biodiversité.

    Malgré une répression féroce, la résistance s’organise sous diverses formes, notamment grâce à une dynamique éco-féministe puissante et déterminée.

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    https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/l-actu-des-oublie-e-s

    MUSIQUES
    Man’s Lady de Twig
    Ting Badi Malo MC Yallah
    Wuliliza de GNL & Ernest Nsimbi Zamba
    Ukiwi de Tafash

  • Au #Cameroun, la #cartographie participative, « puissant outil » de reconnaissance des #droits des #Pygmées

    Pygmées en lutte (2/4). Rivières, forêts vierges, ponts, villages, lieux sacrés : grâce au #GPS, Baka et Bagyeli se sont lancés dans le quadrillage leurs territoires pour mieux les protéger.

    Dans la cour d’une maison en terre battue construite en plein cœur de #Nomédjoh, un village #Baka situé dans la région Est du Cameroun, une dizaine d’hommes, de femmes et d’enfants forment un cercle. Au centre, ils ont disposé à même le sol cinq cartes représentant leur territoire. Les yeux rivés sur ces documents abîmés par le temps et la moisissure, ils se courbent à tour de rôle et pointent du doigt « la rivière », « la forêt encore vierge », « le pont »… A y regarder de plus près, on ne voit pourtant que des points, des lignes, des légendes ou encore des chiffres colorés.

    « Ces cartes représentent les 1 950 hectares de notre #forêt. C’est notre plus grande richesse », explique avec fierté Dieudonné Tombombo, le président de la forêt communautaire. « Nous gérons nous-mêmes notre forêt qui est pour l’homme Baka un supermarché, un hôpital et une banque, renchérit près de lui, René Ndameyong, 40 ans. Avant, on n’avait droit à rien. Les Bantous nous disaient que tout leur appartenait, alors que les #peuples_autochtones sont les premiers habitants de la forêt. »

    D’après ce père de deux enfants au sourire contagieux, les Baka ont longtemps été chassés des forêts, interdits de chasse, de pêche ou encore de pratiquer des activités champêtres à certains endroits. L’introduction au début des années 2000 de la cartographie participative a permis aux communautés de mieux faire entendre leur voix. Et les peuples des forêts en ont profité.

    Validations des populations

    En 2011, l’association Rainforest Foundation, qui lutte pour la protection des peuples autochtones, a lancé l’initiative #Mapping_for_Rights, ce qui a permis de former plus de 7 000 cartographes locaux au Cameroun et en #République_démocratique_du_Congo (#RDC), et ainsi de cartographier plus de 800 communautés pour une superficie de 5 millions d’hectares. Avec l’appui des organisations non gouvernementales (ONG), il s’agit le plus souvent d’établir des cartes pour faire #barrage à l’installation de projets – routes, aires protégées, plantations agro-industrielles – menaçant la vie des communautés par l’accaparement du #foncier et les restrictions d’accès aux #ressources_naturelles.

    Les communautés se réunissent et identifient ensemble les noms des lieux sacrés, rivières, zones de pêche, de chasse, de ramassage de produits forestiers non ligneux, leurs champs, tracent les contours de leur village… Une fois les informations validées par toute la communauté (et souvent les villages voisins), des hommes formés à la cartographie vont en forêt, armés de systèmes de localisation par satellite (GPS) pour le #géoréférencement des points importants. Ces données GPS sont traitées par ordinateur. Des documents provisoires sont établis, et soumis à la validation des populations avant que les cartes définitives soient établies.

    Après l’établissement de ces cartes, la population de Nomédjoh a « pris #confiance et n’a plus eu #peur, car nous avions la preuve de ce qui nous appartenait », se souvient René Ndameyong. « Les autorités l’ont validée et aujourd’hui nous sommes un village avec un chef nommé par le gouvernement ». Depuis 2007, Nomédjoh s’est aussi vu attribuer, à sa demande, une #forêt_communautaire. Au Cameroun, la #foresterie_communautaire est un processus par lequel l’Etat cède une partie (maximum 5 000 hectares) à une communauté qui a alors la possibilité de l’exploiter.

    Grâce à la vente du #bois, Nomédjoh a construit trois studios pour les enseignants de l’école publique, a pu tôler une salle de classe, équiper quelques maisons d’énergie solaire. « Notre but principal est de protéger la forêt, tout faire pour qu’elle ne finisse pas puisqu’elle est notre vie », assure Dieudonné Tombombo.

    « Prouver l’impact sur nos sites »

    Dans le sud du pays, Assok offre un autre exemple d’une initiative réussie. Martin Abila, guérisseur traditionnel, vient officiellement d’être désigné chef du village par le gouvernement, « une première dans toute la région pour un autochtone ». Lors de la cartographie participative qui a permis au village d’être reconnu, Martin a constaté que plusieurs zones de la forêt avaient été détruites par des exploitants. Il cherche désormais des financements pour « créer une pépinière et reboiser ».

    « La cartographie participative est un puissant outil qui permet de mener des #plaidoyers pour les #droits_des_communautés auprès des autorités, des groupes agro-industriels, miniers ou de la communauté internationale », explique Samuel Nguiffo, coordonnateur du Centre pour l’environnement et le développement (CED), une ONG locale.

    Lors de la construction du #pipeline entre le Cameroun et le Tchad qui traversait les territoires #Bagyeli, ces derniers n’ont pas été consultés. Mais, grâce à la cartographie participative effectuée en 2007 en collaboration avec les Bantous, « on a pu prouver l’#impact sur nos sites. Jusqu’à aujourd’hui, cette cartographie nous sert, car les Bantous menacent de nous chasser sans passer à l’acte. On a des cartes, ce sont nos #preuves », sourit Joachim Gwodog, le chef du campement Logdiga, dans la région du Sud.

    Ces feuilles de papier « permettent de montrer qu’un village ou un campement existe, que des hommes y vivent, possèdent des ressources, des vestiges, des sites traditionnels, autant d’éléments concrets difficiles à mettre de côté », résume Marie Ba’ane, directrice de l’ONG Appui à l’autopromotion et à l’insertion des femmes, des jeunes et désœuvrés (Apifed) . Si ces cartes ne sont pas encore officiellement reconnues par l’administration camerounaise, elles sont de plus en plus prises en compte.

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/08/24/au-cameroun-la-cartographie-participative-puissant-outil-de-reconnaissance-d

    #cartographie_participative #accaparement_des_terres

    –—

    voir aussi, en #Malaisie (#Bornéo) :
    #Penan Community Mapping : Putting the Penan on the map
    https://seenthis.net/messages/748077