#audacious 4.5 Beta Brings New Plugins, Better #PipeWire Support
▻https://www.omgubuntu.co.uk/2025/06/audacious-4-5-beta-improvements
The first beta of Audacious 4.5 is available for testing. It brings improved PipeWire support, better Qt/GTK parity, and a number of new plugins and skins. You’re reading Audacious 4.5 Beta Brings New Plugins, Better PipeWire Support, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without permission.
chembl/ChEMBL_Structure_Pipeline: ChEMBL database structure pipelines
▻https://github.com/chembl/ChEMBL_Structure_Pipeline
— Permalink
Man Who Shot at Pipeline and Power Station Gets 25 Years in Prison
▻https://www.nytimes.com/2025/03/11/us/north-south-dakota-energy-facility-attacks.html?unlocked_article_code=1.3U4
Cameron M. Smith, 50, a Canadian who wanted to bring more attention to climate change, was also ordered to pay $2.1 million in restitution for damage he caused in the Dakotas.
Le numéro 67 de la revue #Nunatak (version italophone)
Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...
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métaliste des numéros recensés sur seenthis:
►https://seenthis.net/messages/969908
Il monte solitario e la democrazia contro lo Stato. Omaggio a Berîvan Şengal
Citations:
«Sulla montagna liberata dalla guerriglia le frontiere sono di fatto abolite permettendo ai curdi e alle curde di ritrovare l’unità spezzata dai confini statali. Anche in questo sta la centralità delle montagne: non solo rifugio e retrovia tattico per la guerriglia, ma anche laboratorio di una nuova società, territorio libero dove sperimentare fin d’ora una vita libera dallo Stato, dal denaro, dalle imposizioni del capitalismo e del patriarcato.»
(p.9)
#Irak #Mont_Sengal #Yézidis #Jabal_Waid #Berivan #révolution #PKK #auto-gestion #Etat #ISIS #Etat_islamique #génocide #résistance #lutte #femmes #monts_Qandil #Kurdistan #montagne #guérilla #Daesh #Rojava #Abdullah_Öcalan #confédéralisme_démocratique #Traité_de_Lausanne #murs #barrières_frontalières #Autonomie_démocratique #Accord_de_Sinjar #Baath #Saddam_Hussein #massacre #Génocide_kurde #Anfal #arabisation #islamisation #KDP #exil #réfugiés #résistance_armée #auto-gouvernement #Etat-nation
voir aussi:
La montagna sola. Gli ezidi e l’autonomia democratica di Şengal
“#Water_grabbing”. Il caso della #Valle_Stura
#eau #trafic #Demonte #eau_en_bouteilles #Sant'Anna #Fonti_di_Vinadio #Cuneo #ACDA #eau_potable #infrastructure #pertes #changement_climatique #ressources_hydriques #extractivisme #acqua_Sant'Anna #économie #travail #business #Stura #élevage #agriculture #agriculture_intensive #PNRR #spéculation #servizio_idrico_integrato
Scalpellini di #Clivio. Una storia sovversiva dal Vermont alle Prealpi lombarde
#Carlo_Restelli #tailleurs_de_pierre #anarchisme #Rockland #Maine #émigration #Valceresio #mines #Barre (#Vermont) #mortalité #travail #conditions_de_travail #Luigi_Galleani #socialisme #Ettore_Molinari #Elio_Corti #Scuola_di_Clivio #école #Scuola_Moderna_Razionalista #Francisco_Ferrer #Luigi_Molinari #Francesco_Ghezzi #Cusano_Milanino #Suisse #Zurich #bombes_de_Zurich #bombe_di_Zurigo #Luigi_Bertoni #Eugenio_Giuseppe_Macchi
ps. j’ai créé une page wiki (en italien) de Carlo Restelli, mais je ne sais pas si elle va être supprimée:
▻https://it.wikipedia.org/wiki/Carlo_Restelli
Nucleare e militare. Una rete « mare » e « monti »
#Kein_BBT - No TAV. Aggiornamento della lotta contro il #TAV in #Trentino
Métropole de Grenoble. Vencorex : des salariés ferment un pipeline stratégique, les conséquences sont nationales
▻https://www.ledauphine.com/economie/2024/11/08/vencorex-un-pipeline-strategique-comme-outil-de-pression
Les salariés de Vencorex, en grève illimitée depuis le 23 octobre face à la menace qui pèse sur les 450 emplois, ont fermé depuis le début du mouvement la vanne d’un pipeline d’éthylène, qui traverse la France. Avec des conséquences nationales.
Menacé de fermeture, le pilier de la chimie Vencorex met Arkema sous tension - Challenges
▻https://www.challenges.fr/entreprise/industrie/menace-de-fermeture-le-pilier-de-la-chimie-vencorex-met-arkema-sous-tensi
Au siège francilien d’Arkema, le dossier Vencorex est surveillé comme le lait sur le feu. Le géant français de la chimie a déployé en interne une « task force » dans l’urgence pour gérer la crise qui frappe le sous-traitant isérois, dont les salariés sont en grève depuis dix jours et manifesteront à nouveau le jeudi 7 novembre, au lendemain d’une audience prévue au tribunal de commerce de Lyon. Fragilisé par la concurrence chinoise depuis plusieurs années, Vencorex (461 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022) produit des isocyanates utilisés dans les peintures et vernis industriels au Pont-de-Claix, près de Grenoble, et fournit à Arkema, pour son site voisin de Jarrie, du sel indispensable à la fabrication du chlore et de ses dérivés. Mais à la demande de son unique actionnaire, le groupe thaïlandais PTT GC, l’entreprise a été placée en redressement judiciaire le 10 septembre dernier.
A l’arrivée, une seule offre de reprise a été déposée à la date limite du 21 octobre, par un concurrent chinois, Wanhua, qui cherche à se renforcer en Europe via sa filiale hongroise BorsodChem. Problème : cette offre ne propose de reprendre qu’une seule unité – celle des Tolonates, un dérivé des isocyanates – et uniquement 25 des 450 salariés de Vencorex. Une solution qui ne fait pas les affaires d’Arkema. Car l’activité de son usine de Jarrie, qui emploie 340 personnes, dépend du sel fourni par l’entreprise menacée de fermeture. « L’absence d’une réelle continuité sur la production de sel au-delà de la fin de l’année va poser de gros problèmes pour notre site de Jarrie », reconnaît-on au siège d’Arkema.
Arkema sous pression pour se poser en chevalier blanc
Si bien que syndicats et élus locaux auraient vu d’un bon œil que le fleuron tricolore de la chimie, dont le chiffre d’affaires a atteint 9,5 milliards d’euros l’an dernier, se pose en chevalier blanc dans le dossier. « Nous avons été surpris qu’Arkema n’ait pas fait d’offre », confie Guillaume Gontard, sénateur de l’Isère. D’autant que le PDG du groupe, Thierry Le Hénaff, a justement été reçu à Bercy la semaine dernière. « Le sort de Vencorex a certainement été abordé, mais cela n’a pas abouti à une offre de notre gros client Arkema », regrette de son côté Laurent Oberger, secrétaire CFDT du CSE de Vencorex.
Le scénario de reprise a pourtant été « très sérieusement » étudié par Arkema, assure-t-on au siège du groupe. Mais celui-ci se serait positionné sur les actifs liés au sel de Vencorex, qui représentent 35 salariés, « ce qui ne permet pas d’assurer la pérennité du site ». Pour Arkema, « les conditions n’étaient pas réunies » pour déposer une offre. « Par ailleurs, la configuration et les délais de la procédure de redressement judiciaire ne le permettaient pas », ajoute-t-on. Le dossier est très complexe et technique. De nombreuses entreprises sont imbriquées dans les plateformes chimiques de Pont-de-Claix et de Jarrie, dont les géants Air Liquide, Suez, Solvay ou Framatome, pesant pour 5 000 emplois dans ce bassin grenoblois. « Ce type de reconfiguration industrielle dans le secteur de la chimie prend en général des années », fait-on valoir chez Arkema.
Alerte sur la filière de la chimie française
Or, le temps presse : le thaïlandais PTT GC, en cessation de paiement, arrêtera de financer Vencorex en fin d’année. « L’Etat doit faire pression sur l’actionnaire pour qu’il laisse du temps à d’éventuels repreneurs de monter des offres solides et qu’il ne se désengage pas ainsi sans contreparties », demande le sénateur Guillaume Gontard, qui appelle à ce que Matignon pilote directement le dossier. « Nos services suivent de près le dossier et échangent avec l’ensemble des acteurs, entreprises, organisations syndicales, actionnaire, industriels, organes de la procédure, pour essayer de trouver des solutions, répond-on au cabinet de Marc Ferracci, le ministre délégué à l’Industrie, à Bercy. Le ministère fait pression sur l’actionnaire pour qu’il prenne ses responsabilités. »
Le cas de Vencorex est d’autant plus explosif que la fédération France Chimie a récemment tiré la sonnette d’alarme sur la santé de la filière. Secteur qui exporte encore et emploie près de 200 000 personnes, la chimie est une activité stratégique pour bon nombres d’industries, telles les batteries, la santé, l’hydrogène… Mais depuis près de deux ans, les usines chimiques françaises tournent en moyenne à 75 % de leurs capacités, ce qui met en péril leur rentabilité. Conséquence, selon France Chimie, au moins 15 000 emplois directs seraient menacés. Ce décrochage s’explique, outre une demande en berne en Europe, par l’écart des coûts de l’énergie avec les Etats-Unis, la Chine ou le Moyen-Orient. Et les politiques offensives d’investissement, surtout en Chine, qui conduisent à des surcapacités mondiales et faussent la concurrence, n’ont rien arrangé.
Les syndicats de Vencorex préparés à un plan social
« Il faut voir les choses en face : en France, comme en Europe, (…) nous risquons de perdre des activités essentielles », déclarait Frédéric Gauchet, président de France Chimie, dans un communiqué le 16 octobre. L’espoir ne viendra peut-être pas de Vencorex. Car en coulisses, selon les syndicats, l’Etat est déjà résigné à ce que l’entreprise coule. « A Bercy, on nous parle déjà de plan social et du défi de la future dépollution du site », s’agace l’élu CFDT Laurent Oberger. Pas vraiment un plan de sauvetage.
Tauon Music Player Adds Native Support for #PipeWire
▻https://www.omgubuntu.co.uk/2024/09/tauon-music-player-native-support-for-pipewire
Tauon music player (once known as Tauon Music Box) now offers native PipeWire audio playback on Linux — albeit experimental for the moment. Fans of this streamlined music player have asked for native PipeWire support for a while, and the app developers have been working on it accordingly. Now, keen to get it out there, the latest Tauon 7.8.1 release ships with native PipeWire support. Now, in case you’re wondering, Tauon already worked with PipeWire through the pipewire-pulse compatibility layer. This update doesn’t require that; Tauon can now interact directly with PipeWire, accessing and benefitting from all of its features. […] You’re reading Tauon Music Player Adds Native Support for PipeWire, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)
Pipeline leak exposes carbon capture safety gaps, advocates say
▻https://www.theguardian.com/us-news/2024/apr/19/exxon-pipeline-leak-carbon-capture-safety-gaps
Les pipelines de CO2, ça fuit, et ça peut être dangereux.
About 5,000 miles [8000 km] of #CO2 #pipelines are currently operating in the US, which are predominantly for transporting the gas to oilfields where it is used to extract hard-to-reach oil – a process known as enhanced oil recovery. The pipeline running through Sulphur is part of a network stretching more than 900 miles [1500 km] through Louisiana, Texas and Mississippi, which #ExxonMobile acquired from Denbury last year.
In 2020, almost 50 residents required hospital treatment after the Denbury (now Exxon) pipeline ruptured in Satartia, Mississippi, releasing 31,000 barrels of CO2. The incident exposed major flaws in the existing health and safety regulations for CO2 pipelines, which as a result are currently being updated by the Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration (PHMSA). The update is already facing delays, and could take years.
Yet the CO2 pipeline network is forecast to grow as much as tenfold thanks in part to billions of dollars of tax incentives in the 2022 #Inflation_Reduction_Act – as well as hundreds of millions of dollars in direct investment for CO2 transport and storage infrastructure. The Biden administration is counting on #CCS to meet its climate goals – despite compelling evidence that the technology is inefficient and will probably prolong the use of fossil fuels.
Leaked document fuels concern Israel plans to push Palestinians from Gaza into Egypt
Israel says ‘concept paper’ isn’t policy, but Palestinians fear ethnic cleansing.
An Israeli government document suggesting the mass relocation of Gaza’s 2.3 million people to Egypt’s Sinai Peninsula is fuelling concerns about the possible ethnic cleansing of Palestinians.
The leaked document, first reported in Israeli media, was compiled by an Israeli government research agency known as the Intelligence Ministry and was dated Oct. 13 — six days after Hamas led deadly attacks on Israel and the Israeli government declared war against the Palestinian militant group, which controls Gaza.
Although not a binding policy, it has deepened long-standing Egyptian fears that Israel wants to make Gaza into Egypt’s problem and revived Palestinians’ memories of the displacement of hundreds of thousands of people who fled or were forced from their homes during the fighting surrounding Israel’s creation in 1948, which Palestinians refer to as the Nakba, the Arabic word for catastrophe.
“What happened in 1948 will not be allowed to happen again,” Nabil Abu Rudeineh, spokesperson for Palestinian President Mahmoud Abbas, told The Associated Press in reaction to the paper.
He said a mass displacement of Palestinians would be “tantamount to declaring a new war.”
A long-term plan
A Hebrew-English translation of the document, published by the Israeli website +972 Magazine, outlined three options regarding the civilian population of Gaza.
One would see the civilians remain in Gaza under the rule of the Palestinian Authority — which was ejected from Gaza after a weeklong 2007 war that put Hamas in power — while the second suggested an attempt to establish “a local Arab non-Islamist political leadership” to govern the population.
Neither of these options were considered feasible strategies to create ideological change and deter future militancy against Israel.
The third option, the evacuation of civilians in Gaza to Sinai, would “yield positive, long-term strategic outcomes for Israel,” the document stated.
The proposal does not indicate this would be a temporary relocation.
“In the first stage, tent cities will be established in the area of Sinai,” it reads. “The next stage includes the establishment of a humanitarian zone to assist the civilian population of Gaza and the construction of cities in a resettled area in northern Sinai.”
Growing sentiment about Gaza
Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office played down the report as a hypothetical exercise, saying it was a “concept paper, the likes of which are prepared at all levels of the government and its security agencies.”
But the paper does not exist in isolation.
An Israeli think-tank, the Misgav Institute for National Security and Zionist Strategy, released a paper inferring the situation presented “a unique and rare opportunity to evacuate the whole Gaza Strip in co-ordination with the Egyptian government.”
“At the moment, these conditions exist, and it is unclear when such an opportunity will arise again, if at all,” reads a Hebrew-English translation published by the website Mondoweiss.
Israeli officials and other political figures have openly expressed similar sentiments, according to an article from the Carnegie Endowment for International Peace.
The question of ethnic cleansing
Pushing Palestinians out of Gaza into Sinai would be “ethnic cleansing,” said Dr. Mustafa Barghouti, a Palestinian physician and politician.
He believes there is no chance they would ever be allowed to return and that it would set “a very dangerous precedent” for all Palestinians.
“The ultimate goal will not only be ethnic cleansing of Gaza, but also of the West Bank,” he told CBC News. “We already see terrorist settlers’ attacks on Palestinian communities in the West Bank.”
Ethnic cleansing is a term that emerged during the war in the former Yugoslavia in the 1990s.
The United Nations describes it as “a purposeful policy designed by one ethnic or religious group to remove by violent and terror-inspiring means the civilian population of another ethnic or religious group from certain geographic areas.”
It is not recognized as an independent crime under international law. Attributes of ethnic cleansing — including murder, extermination, enslavement, deportation, imprisonment, torture and rape, among others — can, however, constitute other crimes under international law, such as crimes against humanity or genocide.
Israeli-American historian Gil Troy, a history professor at McGill University in Montreal, cautions against the suggestion that Israel plans to “transfer” Palestinians out of Gaza, saying the concept paper is “not even a plan that is being actioned, but simply it’s a thought.”
But Troy said he thinks a loss of some territory in Gaza isn’t out of the question.
“I think in the wake of the savagery of Oct. 7, Israel has to create a much bigger buffer zone between the Gazans and the Israelis on the Gaza corridor,” he said.
“That’s not about ethnic cleansing, that’s about creating territorial defence.”
The Israeli government says Hamas-led militants killed more than 1,400 civilians and soldiers in the surprise assault on Israeli communities more than three weeks ago, and took 240 people hostage. More than 8,700 Palestinians have been killed, and nearly 2,000 more have been reported missing, since Israel began attacking the Gaza Strip, according to the territory’s Hamas-run Health Ministry.
Under Article 51 of the United Nations Charter, Israel has the “inherent right” to defend itself against an armed attack, but several human rights groups have alleged that violations of international humanitarian law, and possibly war crimes, have been committed on both sides.
On Wednesday, Prime Minister Justin Trudeau reiterated that right of self-defence and “unequivocally” condemned Hamas, but he expressed strong concerns.
“The price of justice cannot be the continued suffering of all Palestinian civilians,” he said.
Marketing mass displacement
Whether or not Israel can or will carry out such a plan, the leaked document argued there would be a need to win over international support for a relocation of Palestinians.
It suggests relying on “large advertising agencies” to promote messaging to Western nations “in a way that does not incite or vilify Israel” but instead focuses on “assisting the Palestinian brothers and rehabilitating them, even at the price of a tone that rebukes or even harms Israel.”
At the same time, campaigns would be needed to “motivate” Gaza residents to accept the plan by pinning the loss of land on Hamas and “making it clear that there is no hope of returning to the territories Israel will soon occupy, whether or not that is true.”
As for Egypt and other regional countries that may have to bear the brunt of a mass deportation of Palestinians, the document proposes incentives, including financial assistance for Egypt, specifically, to aid its current economic crisis.
Egypt’s president, Abdel Fattah el-Sisi, has said a mass influx of refugees from Gaza would eliminate the Palestinian nationalist cause. It would also risk bringing militants into Sinai, where they might launch attacks on Israel, he said.
Egypt has long feared that Israel wants to force a permanent expulsion of Palestinians into its territory, as happened during the war surrounding Israel’s independence. Egypt ruled Gaza between 1948 and 1967, when Israel captured the territory, along with the West Bank and east Jerusalem.
▻https://www.cbc.ca/news/world/israel-gaza-palestinians-concept-paper-1.7015576
#déportation #déportation_de_masse #Gaza #Israël #nettoyage_ethnique #Sinaï #Egypte #évacuation #transfert
Et petite mise en perspective de cette nécessité de vider Gaza...
Article sorti le 5 mai 2023 :
Israël et l’Autorité palestinienne négocient l’exploitation d’un #champ_gazier au large de Gaza
L’État hébreu et l’Autorité palestinienne ont repris leurs discussions sur l’exploitation du camp #Gaza_Marine, situé au large des côtés de l’enclave palestinienne, dont les Palestiniens pourraient profiter. L’Égypte pourrait jouer un rôle pivot.
Israël et l’Autorité palestinienne (AP) mènent des “discussions secrètes” autour de l’exploitation du champ gazier baptisé Gaza Marine, situé à 30 kilomètres de la côte de l’enclave palestinienne de la bande de Gaza, a révélé, jeudi 4 mai, le site Internet de la chaîne de télévision israélienne Channel 13.
Ce sujet s’intègre dans les pourparlers, plus larges, politiques et sécuritaires entre les deux parties. Ces dernières ont repris langue ces dernières semaines, sous la pression des États-Unis, lors de récents sommets en février à Aqaba, en Jordanie, et en mars à Charm El-Cheikh, en Égypte.
Découvert en 1999 dans les eaux territoriales palestiniennes, le gisement de Gaza Marine contiendrait plus de 30 milliards de m3 de gaz naturel. Pour l’Autorité palestinienne, il pourrait représenter “un revenu annuel compris entre 700 et 800 millions de dollars”, écrit le site Middle East Eye, qui rapporte l’information.
Les choses pourraient donc changer.
L’Égypte en médiatrice ?
En réalité, les “discussions secrètes” révélées par Channel 13 autour du champ gazier au large de Gaza ne sont pas nouvelles. L’année dernière, Israël, l’Autorité palestinienne et l’Égypte, habituel médiateur entre les deux parties, avaient échoué à se mettre d’accord. Parmi les questions en suspens, celle du positionnement du Hamas palestinien, rival d’Israël et du Fatah, qui contrôle l’AP, explique la chaîne israélienne.
Comme Israël considère que l’AP n’a pas les moyens d’exploiter ce champ, il était question qu’une société égyptienne chapeaute le projet en distribuant 55 % des bénéfices à l’Autorité palestinienne et 45 % à la compagnie égyptienne. C’est sans doute autour d’une solution similaire que les discussions ont repris.
Ces dernières années, d’importants #gisements_de_gaz et de #pétrole ont été repérés dans les eaux territoriales des pays bordant la Méditerranée orientale, de la Turquie à Israël, en passant par le Liban et Chypre, qui espèrent pouvoir exploiter pleinement cette ressource. La Palestine aimerait bien rejoindre ce club.
▻https://www.courrierinternational.com/article/energie-israel-et-l-autorite-palestinienne-negocient-l-exploi
#gaz #énergie
Israël entend accélérer l’exploitation du gisement de gaz de Gaza
Le champ Gaza Marine sera développé en coopération avec l’Egypte et l’Autorité palestinienne, affirme le gouvernement israélien
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré, dimanche, que son gouvernement allait accélérer l’exploitation d’un gisement de gaz naturel au large de la Bande de Gaza.
« Dans le cadre des accords existants entre Israël, l’Egypte et l’Autorité palestinienne (AP), le gouvernement [israélien] va accélérer le projet de développement du champ gazier de Gaza Marine, au large de la Bande de Gaza », a déclaré le bureau de Netanyahu, dans un communiqué.
Le Premier ministre israélien a déclaré qu’un comité ministériel, chapeauté par le Conseil de sécurité nationale, devait être formé pour préserver la sécurité et les intérêts politiques d’Israël dans ce dossier.
Cette décision est « soumise à la coordination entre les services de sécurité [israéliens] et au dialogue direct avec l’Égypte, en coordination avec l’Autorité palestinienne », précise le communiqué.
L’Autorité palestinienne, basée à Ramallah, et le Hamas, qui gouverne la Bande de Gaza, n’ont pas encore commenté l’initiative israélienne.
Dans un communiqué publié le mois dernier, le Hamas avait déclaré qu’il ne permettrait pas à l’occupant israélien d’utiliser la question du champ gazier de Gaza comme instrument pour conclure des accords politiques et de sécurité avec d’autres parties.
L’Égypte n’a pas encore commenté les déclarations de Netanyahu.
En octobre 2022, le Fonds d’investissement palestinien a déclaré qu’il était sur le point de conclure un accord technique avec l’Egyptian Natural Gas Holding Company (EGAS) en vue de l’extraction du gaz du champ de Gaza Marine au large de la Bande de Gaza.
Le champ Marine 1, premier champ gazier de Gaza, a été découvert dans les années 1990 dans les eaux territoriales de l’enclave. Il est situé à 36 kilomètres à l’ouest de la Bande de Gaza, dans les eaux méditerranéennes, et a été exploité en 2000 par la société British Gas.
Le champ Marine 2 est situé dans la zone frontalière entre Gaza et Israël. Les Palestiniens ne peuvent cependant pas exploiter les deux champs gaziers en raison de l’opposition d’Israël.
La Bande de Gaza, qui compte 2,3 millions d’habitants, est soumise depuis 2007 à un blocus israélien permanent qui pèse lourdement sur les conditions de vie de la population du territoire.
►https://www.aa.com.tr/fr/monde/isra%C3%ABl-entend-acc%C3%A9l%C3%A9rer-lexploitation-du-gisement-de-gaz-de-gaza/2925378
#Gaza : le #gaz au cœur des tensions israélo-palestiniennes
Le #champ_gazier de #Marine au large de #Gaza exacerbe les tensions entre #Israël et les Palestiniens. Sous blocus depuis 2007, Gaza peine à exploiter ces ressources vitales. Le contrôle du gaz devient un outil de #domination économique et politique. Urgence d’une solution équitable pour la paix !
Derrière la guerre à Gaza : gaz, pétrole et #pipelines
L’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre a pour conséquence le gel de la normalisation des relations entre Israël et l’Arabie saoudite, seule à même de permettre la mise en place d’un corridor économique reliant la région à l’Europe via les ports israéliens d’Ashkelon et Haïfa. Une voie nécessaire pour ne plus dépendre des combustibles fossiles russes. Pour cela, l’enclave palestinienne doit être sous contrôle.
La scène se passe lors du sommet du G20 qui se tenait à New Delhi, en Inde, les 9 et 10 septembre derniers. Sourire aux lèvres, le premier ministre indien, Narendra Modi, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, annoncent le lancement d’un nouveau projet que le président des États-Unis, Joe Biden, salue comme « a really big deal » (une très grosse affaire).
Ce projet, appelé « Partenariat pour l’investissement mondial dans les infrastructures », pourrait, selon ses concepteurs, accélérer de 40 % les échanges commerciaux entre l’Inde et l’Europe et contribuer à normaliser les relations entre Israël et les États du Golfe, ce qui est une des conditions essentielles à sa réalisation. C’est aussi un projet concurrent de celui des nouvelles routes de la soie (Belt and Road Initiative) que veut établir la Chine. Pékin tente de relier l’Asie de l’Est et le Moyen-Orient à la mer Méditerranée à travers les terres iraniennes, irakiennes et jusqu’aux ports syriens.
« Un investissement qui change la donne »
L’attaque meurtrière du Hamas, le 7 octobre, quels qu’en soient la finalité et les motifs, a donné un coup d’arrêt à ce partenariat envisagé. La normalisation en cours entre Israël et l’Arabie saoudite, de loin la plus importante, est au point mort et la question de la Palestine, reléguée ces dernières années dans les coulisses de l’histoire, se retrouve sur le devant de la scène, au grand dam de Benyamin Netanyahou, totalement investi dans le projet.
Dès lors, l’initiative publiquement annoncée lors du sommet du G20 éclaire d’un nouveau jour la séquence actuelle, le déchaînement israélien contre la bande de Gaza et l’étonnant soutien des pays européens à cet acharnement, le silence ou l’action timide des pays arabes.
Le plan, aux retombées géopolitiques et géo-économiques sans précédent, soutenu par les États-Unis et l’Union européenne (UE), vise à construire un corridor économique reliant l’Inde, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU), la Jordanie, Israël et l’UE par le biais de ports maritimes et de voies ferroviaires, dans le but de rendre le commerce plus rapide et moins cher et, comme il est officiellement énoncé, de stimuler la coopération économique et la connectivité numérique dans la région.
Pour Modi, ce corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe promet d’être « un phare de coopération, d’innovation et de progrès communs », Biden le considère comme « un investissement qui change la donne » et von der Leyen le décrit comme « bien plus qu’un simple chemin de fer ou un câble, c’est un pont vert et numérique entre les continents et les civilisations ».
Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité états-unien, a fait remarquer de façon allusive : « Nous pensons que le projet lui-même est audacieux et transformateur, mais la vision qui le sous-tend est tout aussi audacieuse et transformatrice, et nous le verrons également dans d’autres parties du monde. » En clair, il ne s’agit pas seulement d’un accord économique, mais d’un changement dans les relations mondiales qui n’est pas sorti d’un chapeau.
Le même Sullivan a révélé que les discussions pour le projet avaient commencé en juillet 2022, lors de la visite de Joe Biden à Riyad, et qu’une autre réunion entre l’Arabie saoudite, les EAU et l’Inde avait eu lieu plus tôt cette année pour formaliser un accord. Israël, qui n’a pourtant pas de relations diplomatiques avec Riyad, a également participé au projet, de même que la Jordanie.
Eilat, point de départ d’un nouveau gazoduc vers l’Europe ?
En juin 2022, Ursula von der Leyen s’est rendue en Ukraine, en Israël puis en Égypte. Un voyage que l’on pourrait qualifier d’énergique et surtout d’énergétique. Un déplacement pendant lequel elle a rencontré, au Caire, le ministre égyptien du Pétrole, Tarek El Moulla, et la ministre israélienne de l’Énergie, Karine Elharrar. À la clé, un accord tripartite sur le gaz liquéfié et un développement des infrastructures pour faire de l’Égypte un hub gazier régional.
« Nous nous sommes mis d’accord pour travailler ensemble au transport du gaz naturel depuis Israël via l’Égypte, puis vers l’UE », soulignait alors la présidente de la Commission européenne. Le but avoué étant de s’affranchir des combustibles fossiles russes. Le gaz israélien est liquéfié en Égypte. Comment est-il transporté ? Par un gazoduc dont on parle peu, fruit d’un accord entre Le Caire et Tel-Aviv conclu en 2005. À l’époque, l’Égypte exportait son gaz en Israël.
Un gaz « pompé via un pipeline sous-marin de cent kilomètres reliant le port méditerranéen égyptien d’El-Arish à la ville israélienne d’Ashkelon », comme l’indique le site les Clés du Moyen-Orient. Un gazoduc qui passe au large des côtes de la bande de Gaza. « Le gaz est vendu à l’East Mediterranean Gas Company (EMG), consortium de l’Egyptian General Petroleum Corporation, du groupe israélien Merhav et de l’homme d’affaires égyptien Hussein Salem. »
Un accord peu médiatisé qui sera critiqué en vain, notamment après l’intervention de l’armée israélienne dans la bande de Gaza en… 2009. Fermé momentanément en 2012, ce pipeline a été remis en service en 2020 mais, cette fois, c’est le gaz israélien qui part en Égypte.
Lors de ses entretiens, en juin 2022, la présidente de la Commission européenne a également évoqué un projet, celui de la construction d’un gazoduc reliant les eaux israéliennes à l’Europe. Il s’agit du gazoduc EastMed, que la Commission européenne a jugé prioritaire dans le cadre des projets d’intérêt commun (PIC) dans le domaine de l’énergie mais qui ne serait pas mis en service avant 2028.
Il relierait les champs gaziers israéliens et chypriotes à la Grèce puis à l’Italie, traversant les eaux contestées entre la Grèce, la Turquie et Chypre. À demi-mot est ainsi évoqué l’intérêt que présente le port israélien d’Eilat, situé sur le golfe d’Aqaba de la mer Rouge. Ce qui en ferait un point stratégique pour les exportations énergétiques des pays du Golfe vers l’Europe.
Un consortium israélo-émirati pour construire un pipeline entre la mer Rouge et la Méditerranée
Le 22 septembre dernier, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, intervenait à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies. Après s’être dit « convaincu que nous ne devons pas donner aux Palestiniens un droit de veto sur les nouveaux traités de paix susceptibles d’être conclus entre Israël et les États arabes », le chef du gouvernement israélien d’extrême droite se réjouissait publiquement. « Lors de la conférence du G20, le président Biden, le premier ministre Modi et des dirigeants européens et arabes ont annoncé un projet visionnaire de couloir qui s’étendra de la péninsule arabe à Israël. »
Brandissant une carte baptisée « nouveau Moyen-Orient », il traçait alors au marqueur rouge une ligne partant de l’Asie, passant par Israël et se terminant en Europe. « Nous ne ferons pas que faire disparaître les barrières entre Israël et nos voisins, s’écriait-il. Nous construirons ensemble un nouveau corridor de paix et de prospérité, qui connectera l’Asie à l’Europe en passant par les EAU, l’Arabie saoudite, la Jordanie et Israël. C’est un changement extraordinaire, c’est un changement monumental, c’est un autre tournant dans l’Histoire. » De l’État de Palestine, il n’en est évidemment pas question.
C’est donc un puzzle mûrement réfléchi qui se met en place et dont l’existence est totalement conditionnée par les accords d’Abraham, c’est-à-dire la normalisation des relations entre Israël et un certain nombre de pays arabes. Pour l’heure, ces accords concernent le Maroc, le Soudan, Bahreïn et les EAU.
C’est ainsi qu’un protocole d’entente a été signé dès octobre 2020 entre la société publique israélienne EAPC (Europe Asia Pipeline Company) et l’entreprise israélo-émirati Med-Red pour l’acheminement de pétrole via un oléoduc reliant la mer Rouge (via le port israélien d’Eilat) à la Méditerranée, au port israélien d’Ashkelon, à une vingtaine de kilomètres de la bande de Gaza.
La majeure partie passe actuellement par le canal de Suez à travers des pétroliers maritimes. Ce projet permettra de réduire les coûts et de faciliter le transport de quantités plus importantes répondant aux besoins croissants du marché européen après l’interruption de son approvisionnement en pétrole et gaz russes à la suite de la guerre en Ukraine.
Les Émirats arabes unis ont signé un accord pour la construction d’un pipeline maritime reliant Israël à Chypre, à la Grèce et à l’Europe, faisant d’Israël un corridor essentiel contrôlant les exportations de pétrole du Golfe vers le Vieux Continent. Ce qui aurait pour conséquence la réduction des revenus du canal de Suez de 17 %.
Ce à quoi il faut ajouter le projet de duplication de l’oléoduc trans-israélien déjà existant, traversant Israël sur 254 km d’Eilat à Ashkelon, qui pourrait signifier la fermeture de l’oléoduc égyptien Sumed (qui transporte le pétrole du Golfe depuis le port d’Ain Sukhna, en mer Rouge, jusqu’au port de Sidi Kerir en Méditerranée).
Un deal secret passé entre Israël et l’autorité palestinienne
Cette nouvelle route comprendrait le percement d’un nouveau canal, baptisé canal Ben-Gourion. L’idée n’est pas nouvelle, elle date des années 1960. Mais a été relancée par Israël au moment des accords d’Abraham. À l’origine, on trouve la volonté états-unienne de ne pas dépendre de l’Égypte, considérée comme trop proche de la Russie, alors que, selon le US Naval Institute, 12 % du commerce mondial passe par le canal de Suez.
En avril 2021, Tel-Aviv avait même annoncé le début des travaux pour le mois de juin de la même année. Une façon d’enraciner le tracé, notamment dans l’esprit de l’allié états-unien. Selon le site Armstrongeconomics, une partie de ce canal « traverserait précisément la bande de Gaza. Le passage commencerait par la ville portuaire d’Eilat en Israël à travers le golfe d’Aqaba, via la frontière jordanienne et la vallée d’Arabah avant d’entrer dans la mer Morte et de se diriger vers le nord autour de la bande de Gaza ».
Ce canal, contrairement à celui de Suez, serait doublé et pourrait donc accueillir des navires dans les deux sens. Il serait également plus large et plus profond. Et il fournirait à Israël une option stratégique, car le canal Ben-Gourion obérera l’importance de Suez pour l’armée américaine. Un développement auquel l’Égypte aura d’autant plus de mal à s’opposer (les revenus du canal de Suez, entre 6 et 9 milliards de dollars par an pour le trésor égyptien, seront considérablement diminués) qu’elle a renoncé à sa souveraineté sur les îles de Tiran et de Sanafir au profit de l’Arabie saoudite.
Or, ces deux îles contrôlent l’entrée du golfe d’Aqaba et donc l’accès aux ports d’Aqaba en Jordanie et d’Eilat en Israël. « Ce projet n’est pas seulement une amélioration logistique, c’est une affirmation profonde de l’intention d’Israël de devenir le pivot du commerce maritime mondial », soulignait le site d’information Eurasianews.com, le 7 novembre.
On comprend mieux l’importance stratégique de la bande de Gaza pour la réalisation du canal Ben-Gourion. La jonction aurait alors lieu avec le grand port israélien d’Haïfa, plus au nord, sans aucune concurrence en Méditerranée orientale : le port de Beyrouth, au Liban, a été détruit il y a trois ans et celui de Lattaquié, en Syrie, est régulièrement bombardé par Israël. Tant d’un point de vue sécuritaire que logistique (pour l’extension de ce terminal pétrolier), le nord de la bande de Gaza – au minimum – ne doit représenter aucun danger.
Quelle meilleure option pour cela qu’un territoire vidé de ses habitants ? D’autant qu’il existe d’importants gisements gaziers au large de Gaza. En juin dernier, Benyamin Netanyahou avait annoncé qu’il entendait en accélérer l’exploitation « dans le cadre des accords existants entre Israël, l’Égypte et l’Autorité palestinienne ».
Alors que des négociations secrètes étaient en cours entre Israël et l’Autorité palestinienne, le Hamas avait déclaré qu’il ne permettrait pas aux Israéliens d’utiliser la question du champ gazier de Gaza comme instrument pour conclure des accords politiques et de sécurité avec d’autres parties.
L’acharnement israélien contre l’enclave palestinienne, rendu possible par l’attaque meurtrière du Hamas, pourrait bien trouver sa source dans ces projets énergétiques aux investissements colossaux. Les pays du Golfe, les États-Unis et l’Union européenne, qui ne font pas le moindre geste pour contraindre Israël à un cessez-le-feu, en sont parties prenantes. La vie des Palestiniens se jauge à l’aune des pipelines.
▻https://assawra.blogspot.com/2023/11/derriere-la-guerre-gaza-gaz-petrole-et.html
Au Niger, un putsch de brut
En juillet 2023, le #Niger a vécu son cinquième #coup_d’État depuis son indépendance en 1960. En cause, une importante #manne_pétrolière qui attise le jeu de chaises musicales au sommet.
Comme il est de coutume au cœur de l’été, les chaînes d’info en continu n’avaient pas grand-chose de croustillant à se mettre sous la dent. Résultat : on a beaucoup glosé sur le coup d’État au Niger, perpétré le 26 juillet par une partie de l’armée contre le président Mohamed Bazoum.
On a logiquement entendu beaucoup de bêtises. Et à ce jeu, il faut reconnaître à Emmanuel Macron un vrai talent. À plusieurs reprises, le boss de l’Élysée a fait le lien entre le renversement de Bazoum et son « ethnie minoritaire » (28 août). Selon lui, il aurait été victime « de règlements de comptes largement ethniques » (24 septembre). C’est vrai, Bazoum est un Arabe et cette communauté ne pèse pas lourd dans ce pays, ni sur le plan démographique, ni sur le plan politique. Ça ne l’a pas empêché d’être (mal) élu en février 2021, à l’issue d’un scrutin entaché de nombreuses irrégularités et contesté par l’opposition. Et ce n’est certainement pas ça qui explique pourquoi le général Abdourahamane Tchiani, qui avait la charge de sa sécurité en tant que chef de la garde présidentielle, l’a trahi.
En réalité, il y a d’autres raisons qui expliquent ce putsch, le sixième en trois ans en Afrique de l’Ouest. La junte au pouvoir a évoqué la dégradation de la situation sécuritaire dans la « région des trois frontières1 » et la multiplication des scandales politico-financiers. Mais ce n’est pas ça non plus qui a fait sortir les militaires de leurs casernes : les attaques des groupes djihadistes étaient de moins en moins nombreuses depuis le début de l’année. Bazoum avait entrepris ces derniers mois de s’attaquer, certes lentement, à la corruption d’un système clientéliste, appelé au Niger le « #Guri_System », mis en place par son prédécesseur et néanmoins ami – du moins le croyait-il – Mahamadou Issoufou.
Trahison, mode d’emploi
De nombreux éléments semblent démontrer que c’est pour préserver ce #système_clientéliste que Tchiani, un fidèle d’Issoufou depuis plus de dix ans, a pris le pouvoir. Et notamment pour garder la main sur une montagne de cash : la manne pétrolière. L’entourage de Bazoum en est aujourd’hui persuadé, et ils sont nombreux parmi ses conseillers en exil mais aussi dans l’opposition à pointer du doigt la complicité de l’ancien président. Leur version, très plausible selon des journalistes d’investigation nigériens, est la suivante : depuis plusieurs mois, Bazoum et son ministre du Pétrole, Mahamane Sani Mahamadou, dit « Abba » – qui n’est autre que le fils d’Issoufou – étaient à couteaux tirés au sujet de la gestion des fonds issus de l’extraction du pétrole2
Le Niger produit du #pétrole depuis 2011. Il reste un « petit » dans le domaine, avec à peine 20 000 barils par jour produits par la #China_National_Petroleum_Corp (#CNPC). Un chiffre qui pourrait bientôt être multiplié par cinq ou six avec la mise en service d’un #pipeline reliant le Niger au Bénin. De quoi tirer pas mal de plans sur la comète pour ceux qui ont la main sur ce trésor. Or pendant longtemps, c’étaient les proches d’Issoufou qui avaient la main. Durant ses deux mandats (de 2011 à 2021), ce dernier avait pris soin de placer ses hommes à la tête de la #Société_nigérienne_de_pétrole (#Sonidep), la société d’État qui gère tout ce qui concerne l’or noir. Une boîte « phagocytée par le clan Issoufou », selon un ancien conseiller de Bazoum ayant requis l’anonymat, et « pas très regardante sur les dépenses », puisqu’elle accumule les dettes. Selon Jeune Afrique, un audit aurait estimé que les pertes dues à la #fraude s’élèveraient pour l’État entre 50 et 70 millions de dollars par an. Bazoum, qui a été ministre des Affaires étrangères puis ministre de l’Intérieur d’Issoufou, savait tout cela.
En novembre 2021, il avait remplacé le patron de la Sonidep, un proche d’Issoufou, par un « gars sûr », Ibrahim Mamane. Mais ça n’a pas suffi. « Il aurait fallu virer tout le monde pour reprendre la main, tant les fidèles d’Issoufou étaient nombreux », indique une source qui connaît bien le secteur.
Au lieu de ça, Bazoum a eu une autre idée, vieille comme le capitalisme : créer une nouvelle boîte pour siphonner l’ancienne. La bien nommée #PétroNiger devait ainsi hériter des principales missions de la Sonidep et gérer le pactole promis. Après plusieurs reports liés à l’opposition de « Abba » notamment, cette création devait être validée en Conseil des ministres le… 27 juillet. Tout était prêt. Mais c’était sans compter sur l’intrusion de Tchiani et de ses hommes dans la résidence de Bazoum, le 26 juillet à l’aube. Depuis, on ne parle plus de PétroNiger, Bazoum et sa famille sont toujours séquestrés dans leur résidence, Ibrahim Mamane a été démis de ses fonctions et « Abba » a été incarcéré. La preuve, selon l’entourage d’Issoufou, qu’il n’a rien à voir avec ce putsch. Ou, comme le pensent les fidèles de Bazoum, qu’il s’est fait doubler par les galonnés…
E. Macron : 6 ans d arnaques et de pipeau- L’En Dehors
▻http://endehors.net/news/e-macron-6-ans-d-arnaques-et-de-pipeau
E. Macron : 6 ans d arnaques et de pipeau ➡️ ▻https://t.co/ZLVDbW34sp 6 ans après son arrivée à l’Élysée, #Macron nous a encore une fois montré qu’il n’est pas à la hauteur de ses promesses. #Pipeau #2022 #Politique @vivelefeu pic.twitter.com/a9SCw1qCp4 BLAST, Le souffle de l’info (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo
Aubergines et poivrons au sel svanétien
▻https://www.cuisine-libre.org/aubergines-et-poivrons-au-sel-svanetien
Émincez l’aubergine et ajoutez-la dans une poêle avec l’huile. Remuer et faire revenir à feu doux à moyen pendant 20 minutes. Pendant ce temps, écrasez l’ail et émincez les poivrons, la coriandre et l’oignon. Mélangez dans un saladier. Ajoutez 30 ml d’eau bouillante, le vinaigre et trois quarts de cuillère à soupe de sel de Svanétie. Mélangez et laisser reposer 10 minutes. Hachez la tomate. Versez les aubergines cuites dans le saladier, en gardant l’huile dans la poêle pour faire frire la tomate hachée à… #Aubergine, #Piperades_et ratatouilles, #Géorgie, #Piment_vert, #Poivron_rouge / #Végétarien, #Sans viande, #Sans œuf, #Sans lactose, Végétalien (vegan), #Sans gluten, (...)
Ajapsandali (ragoût d’aubergines géorgiennes)
▻https://www.cuisine-libre.org/ajapsandali-ragout-d-aubergines-georgiennes
Enlevez la peau des tomates, épluchez les pommes de terre et taillez tous les légumes en dès. Délayer le concentré de tomates dans 3 cuillères à soupe d’eau. Mettez les pommes de terre hachées, l’oignon haché, l’aubergine hachée et 3 feuilles de laurier dans une grande casserole puis ajoutez l’huile en dernier. Couvrir la casserole et cuire à feu moyen en remuant plusieurs fois jusqu’à ce que les légumes deviennent tendres. Retirer le couvercle, ajouter les tomates concassées et la purée de tomates. Remuer… #Poivrons, #Aubergine, #Piperades_et ratatouilles, #Géorgie / #Végétarien, #Sans lactose, #Sans viande, #Sans œuf, Végétalien (vegan), #Sans gluten, (...)
À sec, la grande soif des multinationales
Depuis des décennies, les grandes multinationales de l’eau en bouteille amplifient leur pression sur les nappes phréatiques, au détriment des populations locales. Dans la région auvergnate de Volvic, l’État a accordé à la multinationale Danone de nouveaux droits de prélèvement, alors même que le niveau des réserves d’eau atteignait un niveau alarmant. Plusieurs sources historiques sont désormais taries, laissant sinistré le secteur autrefois florissant de la pisciculture. À Vittel, dans les Vosges, Nestlé Waters - premier employeur de la région - contrôle le territoire dont il surexploite sciemment l’aquifère. La firme suisse se trouve désormais embourbée dans une affaire de prise illégale d’intérêts doublée d’un scandale de pollution des sols. De l’autre côté du Rhin, c’est le géant Coca-Cola qui projette d’exploiter un troisième puits.
▻https://www.linternaute.com/television/documentaire-a-sec-la-grande-soif-des-multinationales-p5559982/a-sec-la-grande-soif-des-multinationales-e5524003
#film #film_documentaire #documentaire
#Volvic #Lüneburg #eau #eau_en_bouteilles #extractivisme #Danone #multinationales #transparence #Nestlé #Vittel #nappe_phréatique #eau_potable #collectif_eau_88 #nappe_profonde #vigie_de_l'eau #conflits_d'intérêts #plainte #justice #pipeline #Coca-Cola #Nestlé_Waters #Contrex #Hépar #forages_profonds
A participé aux enquêtes l’équipe de @wereport
▻https://www.wereport.fr/articles/asec
L’Actu des Oublié.e.s :: : Saison II
Episode 4 - Ouganda : Faire face au cauchemar écocidaire de Total
400 puits de pétrole et un pipeline qui doit traverser des espace naturels protégés et des centaines de villages : le projet de Total en Ouganda implique le déplacement de près de 100 000 personnes et menace la biodiversité.
Malgré une répression féroce, la résistance s’organise sous diverses formes, notamment grâce à une dynamique éco-féministe puissante et déterminée.
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►https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/l-actu-des-oublie-e-s
MUSIQUES
Man’s Lady de Twig
Ting Badi Malo MC Yallah
Wuliliza de GNL & Ernest Nsimbi Zamba
Ukiwi de Tafash
Au #Cameroun, la #cartographie participative, « puissant outil » de reconnaissance des #droits des #Pygmées
Pygmées en lutte (2/4). Rivières, forêts vierges, ponts, villages, lieux sacrés : grâce au #GPS, Baka et Bagyeli se sont lancés dans le quadrillage leurs territoires pour mieux les protéger.
Dans la cour d’une maison en terre battue construite en plein cœur de #Nomédjoh, un village #Baka situé dans la région Est du Cameroun, une dizaine d’hommes, de femmes et d’enfants forment un cercle. Au centre, ils ont disposé à même le sol cinq cartes représentant leur territoire. Les yeux rivés sur ces documents abîmés par le temps et la moisissure, ils se courbent à tour de rôle et pointent du doigt « la rivière », « la forêt encore vierge », « le pont »… A y regarder de plus près, on ne voit pourtant que des points, des lignes, des légendes ou encore des chiffres colorés.
« Ces cartes représentent les 1 950 hectares de notre #forêt. C’est notre plus grande richesse », explique avec fierté Dieudonné Tombombo, le président de la forêt communautaire. « Nous gérons nous-mêmes notre forêt qui est pour l’homme Baka un supermarché, un hôpital et une banque, renchérit près de lui, René Ndameyong, 40 ans. Avant, on n’avait droit à rien. Les Bantous nous disaient que tout leur appartenait, alors que les #peuples_autochtones sont les premiers habitants de la forêt. »
D’après ce père de deux enfants au sourire contagieux, les Baka ont longtemps été chassés des forêts, interdits de chasse, de pêche ou encore de pratiquer des activités champêtres à certains endroits. L’introduction au début des années 2000 de la cartographie participative a permis aux communautés de mieux faire entendre leur voix. Et les peuples des forêts en ont profité.
Validations des populations
En 2011, l’association Rainforest Foundation, qui lutte pour la protection des peuples autochtones, a lancé l’initiative #Mapping_for_Rights, ce qui a permis de former plus de 7 000 cartographes locaux au Cameroun et en #République_démocratique_du_Congo (#RDC), et ainsi de cartographier plus de 800 communautés pour une superficie de 5 millions d’hectares. Avec l’appui des organisations non gouvernementales (ONG), il s’agit le plus souvent d’établir des cartes pour faire #barrage à l’installation de projets – routes, aires protégées, plantations agro-industrielles – menaçant la vie des communautés par l’accaparement du #foncier et les restrictions d’accès aux #ressources_naturelles.
Les communautés se réunissent et identifient ensemble les noms des lieux sacrés, rivières, zones de pêche, de chasse, de ramassage de produits forestiers non ligneux, leurs champs, tracent les contours de leur village… Une fois les informations validées par toute la communauté (et souvent les villages voisins), des hommes formés à la cartographie vont en forêt, armés de systèmes de localisation par satellite (GPS) pour le #géoréférencement des points importants. Ces données GPS sont traitées par ordinateur. Des documents provisoires sont établis, et soumis à la validation des populations avant que les cartes définitives soient établies.
Après l’établissement de ces cartes, la population de Nomédjoh a « pris #confiance et n’a plus eu #peur, car nous avions la preuve de ce qui nous appartenait », se souvient René Ndameyong. « Les autorités l’ont validée et aujourd’hui nous sommes un village avec un chef nommé par le gouvernement ». Depuis 2007, Nomédjoh s’est aussi vu attribuer, à sa demande, une #forêt_communautaire. Au Cameroun, la #foresterie_communautaire est un processus par lequel l’Etat cède une partie (maximum 5 000 hectares) à une communauté qui a alors la possibilité de l’exploiter.
Grâce à la vente du #bois, Nomédjoh a construit trois studios pour les enseignants de l’école publique, a pu tôler une salle de classe, équiper quelques maisons d’énergie solaire. « Notre but principal est de protéger la forêt, tout faire pour qu’elle ne finisse pas puisqu’elle est notre vie », assure Dieudonné Tombombo.
« Prouver l’impact sur nos sites »
Dans le sud du pays, Assok offre un autre exemple d’une initiative réussie. Martin Abila, guérisseur traditionnel, vient officiellement d’être désigné chef du village par le gouvernement, « une première dans toute la région pour un autochtone ». Lors de la cartographie participative qui a permis au village d’être reconnu, Martin a constaté que plusieurs zones de la forêt avaient été détruites par des exploitants. Il cherche désormais des financements pour « créer une pépinière et reboiser ».
« La cartographie participative est un puissant outil qui permet de mener des #plaidoyers pour les #droits_des_communautés auprès des autorités, des groupes agro-industriels, miniers ou de la communauté internationale », explique Samuel Nguiffo, coordonnateur du Centre pour l’environnement et le développement (CED), une ONG locale.
Lors de la construction du #pipeline entre le Cameroun et le Tchad qui traversait les territoires #Bagyeli, ces derniers n’ont pas été consultés. Mais, grâce à la cartographie participative effectuée en 2007 en collaboration avec les Bantous, « on a pu prouver l’#impact sur nos sites. Jusqu’à aujourd’hui, cette cartographie nous sert, car les Bantous menacent de nous chasser sans passer à l’acte. On a des cartes, ce sont nos #preuves », sourit Joachim Gwodog, le chef du campement Logdiga, dans la région du Sud.
Ces feuilles de papier « permettent de montrer qu’un village ou un campement existe, que des hommes y vivent, possèdent des ressources, des vestiges, des sites traditionnels, autant d’éléments concrets difficiles à mettre de côté », résume Marie Ba’ane, directrice de l’ONG Appui à l’autopromotion et à l’insertion des femmes, des jeunes et désœuvrés (Apifed) . Si ces cartes ne sont pas encore officiellement reconnues par l’administration camerounaise, elles sont de plus en plus prises en compte.
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/08/24/au-cameroun-la-cartographie-participative-puissant-outil-de-reconnaissance-d
#cartographie_participative #accaparement_des_terres
–—
voir aussi, en #Malaisie (#Bornéo) :
#Penan Community Mapping : Putting the Penan on the map
►https://seenthis.net/messages/748077
VIDEOS. Un incendie après une fuite de gaz sur un pipeline met le feu à l’océan dans le golfe du Mexique
https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/videos-incendie-dans-le-golfe-du-mexique-apres-une-fuite-de-gaz-sur-un-
Les flammes qui jaillissent de l’eau ressemblent à un volcan crachant de la lave en fusion.
this planet is burning
https://seenthis.net/messages/921505
apparemment, tu as raté les images de « œil de feu »,…
https://seenthis.net/messages/921027
l’illustration de l’article ci-dessus, une très banale torchère, n’a pas beaucoup de rapport avec l’événement
si, si @simplicissimus c’est bien le même incendie sur francetvinfo.fr
Incendio registrado en aguas del Golfo de México
ils ont juste repris les twittos comme tout le monde
A 400 metros de la plataforma Ku-Charly (dentro del Activo Integral de Producción Ku Maloob Zaap)
Una válvula de una línea submarina habría reventado y provocado el incendio. Esta fuera de control hace 8 horas
J’avais tenté de mettre un peu en avant les 3 compagnies pétrolières responsables sur twitter mais ça semblait pas intéresser grand monde
https://twitter.com/ValKphotos/status/1411922851888877570
La Malédiction du #pétrole
Le pétrole est devenu indispensable à l’économie mondiale, c’est sa plus grande richesse, mais aussi sa plus grande malédiction. Retraçant l’histoire de ce paradoxe les auteurs se penchent avec acuité sur le sujet.
Depuis près d’un siècle et demi, l’or noir a été le moteur de la croissance et la source des plus grands malheurs. Combien de temps cet état va-t-il durer alors que même la catastrophe écologique du réchauffement climatique ne semble pas peser dans la décision de s’en passer ? Mais à quand remonte cette course à l’abîme ? C’est ce que les auteurs entreprennent de raconter.
▻https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-la-malediction-du-petrole/album-malediction-du-petrole
#Caucase #Russie #Frères_Nobel #raffinerie #Branobel #Bakou #pipeline #steam-tanker #marée_noire #Rotschild #puits_de_pétrole #mer_Noire #Batoumi #Bnito #puits_de_Bibi-Heybat #histoire #compagnie_pétrolière #Mer_Caspienne #industrie_pétrolière #Pennsylvanie #Edwin_Drake #potion_Drake #Oil_Creek #Pithole #Devil_Bill #John_Davison_Rockfeller #Rockfeller #Standard_Oil_Company #7_soeurs #John_Rockfeller #Cleveland #raffinage #Massacre_de_Cleveland #Sumatra #Staline #Koba #grèves #Royal_Dutch_Shell #industrie_automobile #OPEP #moteur_à_explosion #Jamais_contente #Henry_Ford #Ford #Ford_Motor_Company #moteur_électrique #General_Motors #Ford_T #Detroit #USA #Etats-Unis #Indonésie #colonialisme #essence #énergie #progrès #Esso #Stocony #Socal #Gulf_oil #Texaco #Anglo-persian_oil #William_Knox_d'Arey #Perse #Plaine_du_Naphte #guerre #comité_des_vaisseaux_terrestres #tank #Irak #Compagnie_française_des_pétroles (#CFP) #Total #accords_Sykes-Picot #Moyen-Orient #simple_ligne_de_sable #désert_arabique #Rub_al-khali #Standard_oil_of_California #Ras_Tanura #Harry_St_John_Bridger_Philby #Sheikh_Abdullah #Quart_vide #Kim_Philby #Philby #Arabie_Saoudite #Saoud #WWI #WWII #première_guerre_mondiale #seconde_guerre_mondiale #Canal_de_Suez #Red_Bell_Express #Pacte_de_Quincy #Algérie #Sahara_algérien #extractivisme #CIA #Saddam_Hussein #Arabian_American_oil_company (#ARAMCO) #Ghawar #combine_en_or #Venezuela #optimisation_fiscale #Iran #ENI #Libye #Italie #Pier_Paolo_Pasolini #Enrico_Mattei #guerre_du_Kippour #choc_pétrolier #Conférence_de_Bagdad (1960) #Juan_Pablo_Pérez_Alfonzo #Abdullah_al-Tariki #King_Hubbert #Trente_Glorieuses #premier_choc_pétrolier #Exxon_Mobile #BP-Amoco #pétrole_de_schiste #plateformes_offshore #groupe_Carlyle #Carlyle #schiste #fisc
#pétrole #BD #malédiction
More than 470 oil spills in the Peruvian Amazon since 2000 : Report
▻https://news.mongabay.com/2020/10/more-than-470-oil-spills-in-the-peruvian-amazon-since-2000-report
A recent report called “The shadow of oil” revealed that 474 oil spills occurred along the NorPeruano Pipeline in Peru and on several oil blocks between 2000 and 2019.
About 65% of those spills were caused by corrosion in pipelines and failures in oil infrastructure, despite being blamed by authorities on “third-party” saboteurs.
The report showed that 344 of the spills were located in just two oil blocks.
The work of Peru’s Indigenous environmental monitors, whom proponents credit with accurately recording instances of spills that may have otherwise gone unnoticed, is still not formally recognized by the government.
le rapport en espagnol
▻https://oi-files-cng-prod.s3.amazonaws.com/peru.oxfam.org/s3fs-public/file_attachments/La-sombra-del-petroleo-esp.pdf
le résumé en anglais
▻https://www.derramespetroleros.pe/la-sombra-del-petroleo-eng-final.pdf
Lutte de classe n° 210 / septembre-octobre 2020 | Le mensuel
►https://mensuel.lutte-ouvriere.org
– Lutte ouvrière dans les élections législatives partielles ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/lutte-ouvriere-dans-les-elections-legislatives-partielles_15 (sans six circonscriptions les 20 et 27 septembre prochains) #Lutte-Ouvriere #LO
– #Biélorussie : l’autocrate, l’opposition libérale et la classe ouvrière ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/bielorussie-lautocrate-lopposition-liberale-et-la-classe-ouv #repression #minsk
– #Liban : l’explosion du port de Beyrouth… et celle du pays ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/liban-lexplosion-du-port-de-beyrouth-et-celle-du-pays_151444 #FranceLiban #imperialisme #corruption #Beyrouth #Hezbollah
– États-Unis : le complexe médico-industriel face à la pandémie ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/etats-unis-le-complexe-medico-industriel-face-la-pandemie_15 (traduction d’un article paru le 19 juillet 2020 dans la revue Class Struggle (n° 105, août-septembre 2020), éditée par le groupe trotskyste américain #The-Spark) #hopital
– Le #chômage, armée de réserve permanente du capital ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/le-chomage-armee-de-reserve-permanente-du-capital_151446.htm #capitalisme #Lutte_de_classe
– Le #télétravail, c’est toujours l’exploitation ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/le-teletravail-cest-toujours-lexploitation_151447.html
– L’#Arctique, enjeu de rivalités entre grandes puissances ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2020/09/13/larctique-enjeu-de-rivalites-entre-grandes-puissances_151448 #pétrole #transport #pipeline #transport-maritime #réchauffement_climatique #extractivisme
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Les réseaux sociaux russes, lanceurs d’alerte de la catastrophe de #Norilsk
Le 3 juin, le président russe Vladimir Poutine a déclaré l’#état_d’urgence au niveau fédéral, après la fuite le 29 mai d’au moins 20 000 tonnes de #diesel dans une rivière du Grand Nord. La catastrophe a été provoquée par l’effondrement d’un réservoir de la #centrale_thermique de Norilsk, en #Sibérie orientale.
À Vladimir Potanine, dirigeant de l’entreprise en cause Norilsk Nickel (premier producteur de nickel au monde), le chef du Kremlin a adressé les reproches suivants : « Pourquoi les agences gouvernementales n’ont-elles été mises au courant que deux jours après les faits ? Allons-nous apprendre les situations d’urgence sur les réseaux sociaux ? »
Ce sont en effet des vidéos postées par des citoyens sur les #réseaux_sociaux qui ont alerté les autorités sur le drame. Depuis des années en Russie, ils constituent un canal de communication important pour les experts et les écologistes qui cherchent à alerter sur les #catastrophes_industrielles et les conséquences du #changement_climatique. Cela offre à la #société_civile une mine d’informations et un espace où s’expriment les critiques sur le manque d’action et d’anticipation de l’État et des entreprises face à ces situations d’urgence.
Cette nouvelle catastrophe a suscité grâce aux réseaux une attention médiatique nouvelle, pour ces régions isolées où des drames écologiques se jouent régulièrement.
▻https://www.youtube.com/watch?v=0kakLGwXGzM&feature=emb_logo
Un temps précieux perdu
Précisons que la catastrophe du 29 mai est particulièrement préoccupante. Plus encore que le pétrole, le diesel est extrêmement toxique et les sauveteurs de #Mourmansk, spécialisés dans la #dépollution, ne sont arrivés sur place que 40 heures après la catastrophe du fait du délai entre la survenue de l’#effondrement et l’alerte. Un retard qui n’a permis de récupérer qu’une infime quantité de diesel.
La majeure partie du carburant a coulé au fond de la rivière #Ambarnaïa et déjà atteint le #lac_Piassino. Le #carburant est en train de se dissoudre dans l’#eau ce qui rend sa collecte difficile et il n’est pas non plus envisageable de le brûler, ce qui libérerait des substances toxiques en quantité trop importante.
L’#Arctique ne compte par ailleurs ni route ni réservoir pour collecter les #déchets. En construire près des zones polluées est impossible, la #toundra étant marécageuse et impraticable. Les sites de déversement ne sont donc atteignables que par hélicoptère et l’été dans l’Arctique étant très court, le temps presse.
Rappelons que le #Grand_Nord fait continuellement la triste expérience de la #pollution par le #pétrole, lors de son exploitation et de son acheminement.
Succession de catastrophes
La région de Norilsk n’en est en effet pas à son premier #désastre_écologique. Dans cette zone industrielle, les #rivières revêtent déjà toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, non seulement à cause des #hydrocarbures mais également d’autres #activités_industrielles (rejets de #métaux_lourds et de #dioxyde_de_souffre de la #mine de #nickel et du centre industriel métallurgique).
Convoquée à l’occasion de la fuite massive, la mémoire d’Internet met en lumière les catastrophes passées. En 2016, la rivière #Daldykan à Norilsk avait elle aussi pris un aspect rouge. Les autorités locales et fédérales et les médias locaux avaient alors gardé le silence pendant plusieurs jours. Après avoir nié l’accident, #Norilsk_Nickel avait fini par l’admettre une semaine plus tard tout en assurant que le phénomène ne présentait aucun danger pour l’#environnement. Sous la pression de la société civile locale, images à l’appui, les autorités avaient été poussées à ouvrir une enquête.
Et il y a seulement trois mois, le 4 mars, dans la même région, près de 100 tonnes de diesel se répandaient dans les glaces de la rivière #Angara après la rupture d’un #pipeline.
Ces catastrophes lointaines, qui surviennent dans des régions peu peuplées, n’attirent généralement pas l’attention médiatique. Celle de Norilsk, par son ampleur et sa portée internationale, suscite une prise de conscience nouvelle.
État incapable et entreprises négligentes
La catastrophe réveille les débats sur les réseaux sociaux russes autour de la gestion du risque environnemental et l’absence totale de responsabilisation des entreprises polluantes en Russie. Les principes de pollueur-payeur, de prévention et de précaution, si difficiles à faire appliquer en France, n’y existent tout simplement pas.
Les monstres de l’industrie (pétrole, gaz naturel et divers métaux) échappent au contrôle de l’État. Pour preuve, les services d’inspection fédéraux n’ont même pas été admis sur place par les vigiles de Norilsk Nickel, comme l’a déploré Svetlana Radionova, la responsable du Service fédéral de contrôle des ressources naturelles et de la protection de l’environnement, le 30 mai dernier sur son compte Facebook.
Cette fuite constitue pourtant la plus grande catastrophe environnementale qu’a connue l’Arctique. Dans cette région, la #décomposition_biologique des produits issus du pétrole est extrêmement lente et pourrait prendre au moins 10 ans. Un drame qui aura des répercussions sur les milieux arctiques, déjà très vulnérables : comme l’expliquait en 2018 la géographe Yvette Vaguet,« Les #lichens peuvent nécessiter jusqu’à 30 ans pour repousser et un saule nain peut ici être vieux d’un siècle ».
Fonte du #permafrost et catastrophes industrielles
Depuis des années, des chercheurs spécialistes de l’Arctique tentent d’alerter via les réseaux sociaux, faute d’une prise de conscience dans la classe politique. On ne compte plus les dommages causés par le changement climatique aux écosystèmes : les feux de forêt se multiplient, la couverture neigeuse diminue fortement et l’épaisseur de la glace dans la #mer_de_Kara rétrécit de plus en plus rapidement – elle a commencé cette année à fondre un mois plus tôt que d’habitude.
Les régions de Russie à permafrost, cette combinaison de glace et de terre qui représente environ 60 % de la masse terrestre du pays, ne peuvent plus supporter la même charge que dans les années 1980. Or la plupart des structures construites à l’époque soviétique pour l’exploitation des ressources n’ont jamais été remplacées, alors même que le problème est connu de longue date.
Dans la région de Norilsk, la fonte du permafrost entraîne donc l’affaissement des installations, comme l’avait déjà alerté un rapport du ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement, publié en 2018. La catastrophe du 29 mai en est la conséquence directe, provoquée par l’effondrement d’un des piliers du réservoir que la compagnie n’avait jamais remplacé depuis 1985.
La #faune et la #flore du Grand Nord menacées
Parmi les avertissements adressés par les chercheurs sur les réseaux sociaux, une préoccupation revient régulièrement, celle des effets du changement climatique et des activités humaines sur la faune et la flore du Grand Nord.
La région de #Taimyr, dont Norilsk est la capitale, a déjà déploré la disparition d’un emblématique renne sauvage : en l’espace de 15 ans, 40 % des animaux du plus grand troupeau sauvage de rennes au monde ont disparu.
En cette période de crue printanière, le diesel répandu par la catastrophe va imprégner tous les pâturages de #cerfs de la plaine inondable. Or la #chasse – au #cerf notamment – constitue avec la #pêche le principal moyen de subsistance des peuples indigènes de Taimyr. Sur les sites et les pages Internet où échangent ces populations, l’inquiétude est palpable. Gennady Shchukin, chef de la communauté #Dolgan, militant et adjoint du conseil de district #Dolgano-Nenets, a d’ailleurs publié sur les réseaux sociaux une lettre adressée au président Poutine et à différents hauts fonctionnaires pour réclamer une enquête publique et transparente et faire part de sa préoccupation.
« Les cerfs ne survivront pas lorsqu’ils traverseront la rivière. Le diesel se déposera sur le corps de l’animal. Il ne survivra pas à l’hiver. L’animal ne pourra pas se débarrasser de ce film, et il ne pourra pas se réchauffer. Nous ne pourrons pas non plus vendre cette viande car elle aura une odeur de diesel. Les cerfs mourront et se décomposeront dans cette mer de diesel, dans la toundra. Le même sort attend les oiseaux et les poissons de l’Arctique. »
Une autre voix, celle d’Alexander Kolotov, président de l’ONG écologiste Plotina.Net, résume ainsi la situation.
« Je pense qu’un déversement de diesel de cette ampleur montre que nous ne disposons pas actuellement de technologies suffisamment sophistiquées pour faire face à des catastrophes d’une telle ampleur. Et cela soulève la question suivante : dans quelle mesure devrions-nous continuer à envahir et vouloir dompter l’Arctique, si nous ne pouvons faire face à la catastrophe ? »
Sur l’Internet russe, des informations circulent, des alertes sont lancées, des critiques sont adressées. On y découvre effectivement les situations d’urgence… mais aussi l’histoire des catastrophes industrielles d’une région, leurs effets à long terme et l’incurie de l’État en la matière.
▻https://theconversation.com/les-reseaux-sociaux-russes-lanceurs-dalerte-de-la-catastrophe-de-no
#peuples_autochtones
3 States Pass Anti-Pipeline Protest Bills in Two Weeks - EcoWatch
▻https://www.ecowatch.com/anti-pipeline-protest-bills-2645583954.html
“While we are all paying attention to COVID-19 and the congressional stimulus packages, state legislatures are quietly passing fossil-fuel-backed anti-protest laws,” Greenpeace USA researcher Connor Gibson, who alerted HuffPost to the laws’ passage, told the news site. “These laws do nothing new to protect communities. Instead they seek to crack down on the sort of nonviolent civil disobedience that has shaped much of our nation’s greatest political and social victories.”
The push to criminalize anti-fossil fuel protests predates the coronavirus pandemic, however, and is part of a broader conservative movement to pass legislation that makes civil disobedience more difficult, as Greenpeace pointed out last year.
#économie_fossile #pipeline #lois_scélérates #écologie #térritoire
texte.php dans spip-zone/core/plugins/textwheel/inc. – SPIP-ZONE
▻https://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_core_/plugins/textwheel/inc/texte.php#L780
pipeline pre_echappe_html_propre défini par textwheel : permet de traiter le code SPIP avant le remplacement des pseudos-balise telles que<code> , <poesie> ou <quote>
Une mise en demeure vise #Total pour son activité en #Ouganda
▻https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/06/25/une-mise-en-demeure-vise-total-pour-son-activite-en-ouganda_5481133_3234.htm
#land #terres #paysans #amis_de_la_terre #survie
#ONG #pipeline #energie #afrique
« Total Ouganda sous-traite l’acquisition de terres nécessaires au projet, le déplacement et la réinstallation des communautés à Atacama Consulting. Or cette société exerce des menaces sur les paysans. Elle les contraint à céder leurs parcelles à un prix qui ne leur permet pas de se réinstaller loin du futur site d’exploitation et de ses nuisances et leur interdit de cultiver leur terre dès le contrat signé. Ces acquisitions forcées contreviennent aux conventions internationales et Total ne peut l’ignorer »