• Du coup, je « linke » :
      (Article du 14/04/2020)
      https://www.laquadrature.net/2020/04/14/nos-arguments-pour-rejeter-stopcovid

      Hier, Emmanuel Macron a invité le Parlement à débattre de l’éventuelle application StopCovid développée par son gouvernement. Nous venons d’envoyer aux parlementaires le résumé de nos arguments (PDF, 1 page), tel que repris ci-dessous.

      L’application StopCovid serait inutile, dangereuse pour nos libertés et pourrait même aggraver la situation sanitaire. L’administration et le Parlement doivent cesser d’investir toute ressource humaine ou économique dans ce projet vain et dangereux. L’urgence est partout ailleurs.

    • Décrié, le style café du commerce (une expression qui discrédite l’échange entre personnes quelconques...) valorise aussi le sens de la formule. Dire « probablement car il n’y a pas de tests disponibles » passe pas pour de l’understatement et de la finesse, mais bien pour une énorme euphémisation, voire une généreuse politesse de principe, ici très mal adressée.

      #Pénurie => #placebo (finalement on s’occupe de tout, ayez confiance, ça ira mieux)

    • Mais surtout, une application n’a de sens que si on teste les gens, pour savoir qui est contaminé. Comme on peut apparemment être contagieux et pourtant asymptomatique (pas de maladie visible), il faut tester ces personnes asymptomatiques (qui sont sans doute celles qui risquent de contaminer le plus de gens puisque, ignorantes de leur état, elles sortent). Or, Macron a bien précisé dans son discours du 13 avril qu’on ne testerait pas les personnes asymptomatiques (probablement car il n’y a pas de tests disponibles). Cela suffit à rendre inutile toute application, indépendamment des techniques astucieuses qu’elle utilise, car l’application elle-même ne peut pas déterminer qui est malade ou contagieux.

    • Chopé cet article sur « la Toile » il y a 5 minutes mais comme j’y pige pas grand chose en « développement » logiciel et aux « protocoles », je ne sais pas trop ce que ça vaut.
      En tout cas ça parle aussi de #ROBERTprotocol mais ça commence un peu de manière « putaclic ». Voyez plutôt...

      Sur le pan du traçage numérique dans la lutte contre le coronavirus, l’État a pris les choses en main, comme en témoigne la récente allocution du président de la République, Emmanuel Macron. Du côté de la recherche, les scientifiques allemands et français avancent et ont publié, samedi, leur proposition technique concernant ce système. Clubic vous en libre les détails.

      https://www.clubic.com/coronavirus/actualite-892093-tracage-numerique-chercheurs-francais-allemands-annoncent-p

    • @Sombre Difficile d’imaginer un article plus nul (c’est Clubic, quoi). Même sur les faits de base, ils racontent n’importe quoi (pas d’italiens ni de suisses dans ROBERT, ils confondent avec l’ex PEPP-PT.)

      Et ils présentent le choix de Bluetooth comme une nouveauté alors qu’il est commun à tous les autres protocoles (comme PACT ou DP3T), publiés bien avant.

      Et aucune analyse critique, aucun recul (ils reprennent l’élément de langage « crypto-identifiant » alors qu’il n’y a pas de crypto dans ROBERT). Bref, c’est du dossier de presse mal recopié.

    • toutes mes confuses @stephane pour l’envoi précédent, un post beaucoup trop rapide, la première formulation rencontrée m’ayant fait cesser la lecture... comme @supergeante l’a de suite indiqué, ton article fait cas de l’enjeu du dépistage de manière claire. J’ai sur-réagi, sans doute aussi parce que les annonces de Véran il y a quelques semaines relevait du jeu de bonneteau, ce qui n’a guère été relevé : à la critique du manque de test PCR, ils ont répondu par la promesse de tests sérologiques ; bref, j’ai complètement loupé la tactique rédactionnelle dont tu as fait usage (ne pas dévoiler d’emblée des arguments qui viendront en leur temps, de façon plus efficace).

      #test_PCR

    • Nous ne testerons pas les asymptomatiques. C’est con. C’est là que c’est le plus utile. La personne avec 39 de fièvre, la perte de goût et des pbs respiratoires, tu peux tamponner sans tester. Les enfants par contre, ces nids à merde, déjà faut pas les mettre en contact et puis faut les tester tous les soirs. On réouvre les écoles pour faire plaisir au MEDEF.
      Un test n’a d’intérêt que s’il permet de choisir un meilleur comportement que le doute ne le permet.

  • Playlist du confinement par Fuzati et ses milliers de vinyles. Chaque jour Fuzati propose un disque. Comme c’est sur FB, je vais les compiler ici au fur et à mesure.

    À chaque fois il met les pochettes et un extrait filmé de son propre vinyle.
    Je tenterai, si j’ai le temps, pour chacun de trouver le morceau entier voire l’album, mais possible que ça n’existe pas sur les trucs rares.

    Oui il y a de la bossa nova dans le lot, dsl @mad_meg :p
    Mais surtout du jazz funk.

    🦠Jour 1 : #Edu_Lobo « Missa Breve ». Dispo sur Youtube et Spotify.
    #Brésil #bossa_nova
    https://www.youtube.com/watch?v=B_8nw1n7Hzw

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 2 : #James_Mason « Rhythm of Life ». Dispo sur Spotify et YouTube.
    #jazz #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=SR8mxGDgdhc

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 3 : McNeal&Niles « Thrust ». Dispo sur YouTube
    #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=sULp1QWQEA0

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 4 : Magnum « Fully loaded ». Dispo sur Spotify et YouTube 🕺
    #funk #groove
    https://www.youtube.com/watch?v=eA5RFV3Q-gQ&list=PLtnzVENr5rVP-6bhMzDGdMxT4tgHJx9ZC

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 5 : Newban « 2 ». Dispo sur Spotify et YouTube 🔥
    #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=MuLQaSYvg_E

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 6 : #Johnny_Hammond « Gears ». Produit par Larry et Alphonso Mizell. « Tell me what to do »👉« Stay at home ». Dispo sur Spotify, Deezer, YouTube 🥁🎺
    #jazz #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=vuUWt48IeAw

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 7 : #Banda_black_Rio « Maria fumaça ». Dispo sur Spotify, Deezer, YouTube 🎼
    #Brésil #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=47u2AKBpmD0

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 8 : #Manu_Dibango « Kusini ». RIP 🖤 Dispo sur YouTube seulement 🤷‍♂️
    #afro-jazz #jazz
    https://www.youtube.com/watch?v=IgDg4Ybms3E

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 9 : #Bill_Summers « Feel the heat ». Pochette🤢, musique 🔥.
    Dispo que sur YouTube 🤷‍♂️

    #Brésil #groove #Fender_Rhodes
    https://www.youtube.com/watch?v=lTkiXdY7MR4

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 10 : #Michael_Longo « 900 shares of the blues » RIP Mike Longo💔
    Dispo sur Spotify et toutes les plateformes 💥

    #jazz #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=vt1wnK6snXY

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 11 : #Charles_Earland « Odyssey ». Si tu as reconnu le sample de Second Crusade « May the funk be with you » tu es un champion 🏆💪🏻. Dispo que sur YouTube 🙄.
    #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=1YwPIrXgHbE

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 12 : #Mighty_Ryeders - Spread the message
    #jazz #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=U9rjYdqlWLU

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 13 : #Starcrost La pochette ressemble à un tableau de pizzeria mais le disque est bien meilleur que des lasagnes surgelées.
    #jazz #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=ijZqMOxSgLY

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 14 : #Ronnie_Foster - Two headed freap 🎼🕺🔥
    #blue_note #jazz #funk #jazz-fusion #organ
    https://www.youtube.com/watch?v=9-tvD6m1H28

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 15 : #Ted_Coleman_band - Taking care of business. La musique idéale pour une croisière 🌊🛳
    #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=-UEaSNfMDRs

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 16 : #Change - Miracles
    Bon pour l instant c est ni l un ni l autre🤦‍♂️. « Hold tight ». Tout l album est dispo sur Spotify et YouTube 🥳😎

    #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=KfBuWB5OwGI

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 17 : #Placebo - Ball of eyes. Superbe album de jazz-funk 🇧🇪 🔥💸 même si, entre nous, j ai toujours trouvé ce disque un peu sur côté 🤓
    #Marc_Moulin #jazz-funk #Belgique
    https://www.youtube.com/watch?v=jpUZ3WbfMMQ

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 19 : #Lô_Borges 🇧🇷 Extraordinaire est un qualificatif qui convient parfaitement à cet album.
    #Brésil
    https://www.youtube.com/watch?v=XdEAmUv1mAg

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 20 : #Milton_Nascimento & #Lô_Borges : Clube da esquina.
    #Brésil
    Quand j’étais en terminale, il y avait une brésilienne dans ma classe qui m’avait passé une compile avec des morceaux brésiliens. Je l’avais copié sur K7 mais comme un con, je n’avais pas noté le tracklisting. Pendant 10 ans j’ai écouté « O trem Azul » mon morceau préféré sur cette compil, sans savoir ce qu’était ce morceau qui m’obsédait. Il n’y avait pas Shazam à cette époque. Un soir en écoutant des snippets sur cdandlp, je suis retombé sur ce morceau et j’ai enfin su ce que c’était. J’ai direct acheté ce disque (second pressage) au vendeur, un disquaire de Rennes, Blind spot les angles mort. C’était il y a presque 20 ans et depuis j’ai énormément écouté cet album. Le Arthur Verocai a atteint un statut mythique du fait de sa rareté mais pour moi le meilleur disque sorti au Brésil c’est ce fabuleux album, que certains vont avoir la chance de découvrir avec ce post.
    https://www.youtube.com/watch?v=kZNdbBYLliE

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 21 : #Ghetto_brothers - Power-Fuerza 💪🏽
    #pop #rock
    A écouter avant ou après avoir regardé Thé Warriors (Les guerriers de la nuit) ou le doc 80 blocks from Tiffany’s. Le coronavirus aurait pas osé traîner dans le Bronx de cette époque.
    https://www.youtube.com/watch?v=8wRz9AnfI7I

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 22 : #Piri - Voces querem mate.🇧🇷
    #Brésil #flûte
    Donc quelqu’un est arrivé en disant : « j’ai une super idée pour la pochette, vous allez vous mettre dans une vieille charrette. Mais pour que ce soit drôle vous serez tous nus ». On savait vivre avant le covid 19. Ps : tout l album est genial.
    https://www.youtube.com/watch?v=V0wXoB0ISpM

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 23 : #Patrice_Rushen - Before the dawn
    #jazz #funk
    https://www.youtube.com/watch?v=OXg-1odYYxw

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    🦠Jour 24 : #Joe_Henderson - Mode for Joe
    #jazz
    Line up absolument dingue, avec Lee Morgan à la trompette, Curtis Fuller au trombone, Bobby Hutcherson aux vibes, Cedar Walton au piano, Ron carter à la basse, Joe Chambers à la batterie et Joe Henderson au ténor saxophone 🎷
    https://www.youtube.com/watch?v=sk1rT9Xsuc0

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 25 : #Herbie_Hancock - Sunlight ☀️😎
    #jazz #funk
    Sur le recto de la pochette Herbie sourit. Pas seulement parce qu’il vient de s’acheter un costume de pimp. Le recto nous révèle en effet qu’il possède un Minimoog, un Polymoog, un micromoog, un Yamaha CP-30, un ARP odyssey, un ARP 2600, in clavinet, un ARP string ensemble et tout un tas d’autres synthés grâce auxquels il a pu composer ce morceau incroyable qu’est « I thought it was you ». Effectivement, il y a de quoi sourire
    https://www.youtube.com/watch?v=xDyyaT8Tp8g

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 26 : #Cesar_Mariano & cia - Sao Paulo Brasil
    #jazz #funk #jazz-fusion
    Dans mon top 5 des albums de jazz fusion brésiliens🇧🇷
    https://www.youtube.com/watch?v=IraZdUbyNvs

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 27 : #Milton_Nascimento - Minas 🇧🇷🔥
    #Brésil #groove
    https://www.youtube.com/watch?v=VYQN22FaPGg

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 28 : #D.R._Hooker - The truth. 🎸🤘🏻 🔥
    En ces temps agités, difficile de dire qui détient la vérité. Celle de Dr. Hooker me convient parfaitement.
    https://www.youtube.com/watch?v=k3pmbwoLY8U

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 29 : #Ronald_Mesquita - Bresil 72 🇧🇷🔥
    Mets du ☀️ dans ton salon.
    Disque trouvé une fois en OG sans pochette et un peu flingué en diggant avec @youri__youri (Un des meilleurs disquaires de Paris, pour ceux qui n ont pas eu la chance de connaître son magasin). Le repress sonne bien aussi.
    https://www.youtube.com/watch?v=ivHm1YtPTxs

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 30 : #Edison_Machado e samba novo 🇧🇷🥁🎺
    Un album qui réunit Moacir Santos, Paulo Moura, Raulzinho, J.T Meirelles et Tenorio Jr ne peut que être fantastique.
    https://www.youtube.com/watch?v=AMuUWxwhNjY

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 31 : #Hector_Costita sexteto - Impacto 👊🔥🔥
    Superbe album de jazz 🇧🇷 paru en 1964
    https://www.youtube.com/watch?v=jRQdEOTcmG4

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 32 : #Buster_Williams - Pinnacle. 🇺🇸
    Buster williams est un super bassiste, Muse records un super label. Qu’est ce qu’il vous faut de plus ? Sonny Fortune et Woody Shaw ? Et bien ils sont aussi sur le disque. 🔥
    https://www.youtube.com/watch?v=nbPNwGRmGzA

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 33 : #Christophe - La route de Salina Au revoir 😢
    https://www.youtube.com/watch?v=AtbnQAqXjaE

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 34 : #Mulatu_Astatke - Mulatu of Ethiopia 🇪🇹
    #jazz #ethiojazz
    https://www.youtube.com/watch?v=0ApwZaao0Q8

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠 Jour 35 : #Marius_Cultier - Ouelele Souskai
    #jazz #piano
    Aujourd’hui il faisait un temps à rester chez soi et écouter l’immense pianiste martiniquais Marius Cultier ☀️😎
    https://eatingstanding.bandcamp.com/album/ouelele-souskai

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 36 : #Marcos_Valle - previsao do tempo. 🇧🇷🏊‍♂️
    Il va falloir du temps avant de pouvoir retourner à la piscine mais en attendant on peut toujours écouter ce superbe album de Marcos Valle, son meilleur selon mon avis totalement subjectif. Allez quand même écouter 👂 les autres parce qu’ils sont tous bons.
    https://www.youtube.com/watch?v=OpJGBzz9B8g&list=PLOAPJm_E2dz2b570t9DFA7jzh936PU_DS

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 37 : #Wee - You can fly on my aeroplane ✈️👌
    On va pas aller très loin, les frontières sont fermées 🤦‍♂️😁 Merci @thenumerogroup d’avoir réédité ce disque.
    https://www.youtube.com/watch?v=ZA83aODYKW8

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 38 : #Stevie_Wonder - Innervisions.👓
    Règle n 1 du diggin : ne jamais oublier les classiques. Cet album est 🔥🔥🔥Merci @recordgrouch de m’avoir vendu ce disque.
    https://www.youtube.com/watch?v=ZkluFWf0yys

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 39 : #Darwin_Jones - Darwins theory 🔥🔥🕺
    #funk
    Enregistré en 1978 et sorti 31 ans plus tard🤷‍♂️Espérons que ce soit pas le cas pour Vanité 😁
    https://www.youtube.com/watch?v=Qzv7EdG_Gfs

    🎶🎶🎶🎶🎶

    🦠Jour 40 : #Bobby_Hutcherson - Happenings
    #jazz #vibraphone
    Herbie Hancock est au piano, Joe Chambers à la batterie 🥁 Bob Cranshaw à la basse et Bobby Hutcherson aux vibes et marimba.
    https://www.youtube.com/watch?v=ZTWm3OMDBkc&list=PLWuqeV9DLDpoaInCywDRPcPJ1xN7BqchO

    🎶🎶🎶🎶🎶

    #musique #vinyle #jazz #soul #funk #bossa_nova #Fuzati
    ping @sinehebdo

  • Climat, nucléaire, homéopathie… Pourquoi nous maltraitons la science
    ENTRETIEN. Des climatosceptiques aux écologistes, Sylvestre Huet déplore le manque de culture scientifique des politiques, journalistes et citoyens.
    https://www.lepoint.fr/sciences-nature/climat-nucleaire-homeopathie-pourquoi-nous-maltraitons-la-science-09-11-2019

    J’ai pas lu tout ce que dit ce grand homme. Ce qui me frappe dans son discours, c’est que la manière dont il considère le problème fabrique le problème en lui même. C’est à dire que si la science est mal vulgarisé c’est que les scientifiques ne font pas correctement leur travail.

    Ce monsieur illustre parfaitement le problème lorsqu’il dit :

    Malheureusement, on part de très bas . La majorité de la population française, même celle diplômée, méconnaît très souvent les bases de la science moderne . Une amie ingénieure m’explique sans rire que l’homéopathie marche avec les chats, car elle a donné des granules à son chat et qu’il a guéri. Avec un tel raisonnement, on doit jeter toute la science moderne à la poubelle , en particulier la médecine.

    Ici plutot que de traité la population au complet de ne pas connaitre les bases de la science moderne il aurais pu profité de l’occasion pour expliqué ce qu’est l’effet placébo et dire pourquoi il est parfaitement normal et scientifiquement explicable que l’effet placebo fonctionne avec des animaux domestiques. Il aurais pu expliqué que les animaux domestiques sont empathiques et donc susceptibles d’être influencés par le contexte de soin et l’attention que leur porte leurs humain·es et qu’il y a pas besoin de « jeter la science moderne à la poubelle » pour expliqué le phénomène. Du coup c’est lui qui jette la science moderne à la poubelle, en ignorant tout des dernières découvertes en éthologie. Mais non, il préfère injurier le gens, en particulier sa copine ingénieur qui doit être bien contente d’avoir osé posé une question à ce grand savant.

    Sur l’effet placébo voire plutot ceci

    https://www.youtube.com/watch?v=RxjEPKe05as


    #placebo #homéopathie #vulgarisation

  • Les mystérieux et puissants effets du placebo
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/06/18/les-mysterieux-et-puissants-effets-du-placebo_5477641_1650684.html

    En matière de placebo, une précision s’impose d’emblée : on pourrait croire que les termes « effet placebo » et « réponse placebo » sont strictement synonymes. Il n’en est rien.

    « L’effet placebo traduit la réaction psychologique et neurobiologique, fonction des attentes du patient, faisant suite à l’administration d’un placebo. La réponse placebo désigne un changement positif chez le patient, tel qu’un soulagement de la douleur, de l’anxiété, des nausées. Celui-ci peut être effectivement dû à l’effet placebo, mais aussi à l’histoire naturelle de la maladie ou à l’effet Hawthorne, qui correspond à la modification des réponses des patients du seul fait qu’ils se sentent observés pendant l’essai clinique et souhaitent faire plaisir aux investigateurs », souligne Luana Colloca, professeure à l’université du Maryland (Baltimore, Etats-Unis).

    Le premier essai, dirigé par Ted Kaptchuk, professeur à la faculté de médecine de Harvard (Boston, Etats-Unis), a été publié dans la revue PLOS One en 2010. Baptisé « placebo en ouvert » (open label placebo), il a consisté à administrer à 80 patients souffrant du syndrome du côlon irritable un placebo en plus de leur traitement habituel ou uniquement ce dernier.

    Après trois semaines, les résultats ont été des plus surprenants : 60 % des patients du groupe « placebo ouvert » ont obtenu un soulagement adéquat, contre 35 % dans le groupe traité par le seul médicament. Un résultat statistiquement significatif.

    Trois autres essais cliniques en placebo ouvert vont ensuite être réalisés auprès de patients souffrant de lombalgie chronique, de fatigue associée au cancer, de crises épisodiques de migraine. Là encore, les résultats surprennent, suggérant que donner un placebo ouvertement à un patient peut l’aider à soulager ses symptômes.

    Attentes du patient

    Des suggestions peuvent induire des attentes positives de la part du patient. Or celles-ci constituent l’un des principaux leviers de l’effet placebo.

    Ainsi, après chirurgie, lorsqu’un patient sait qu’on lui administre de la morphine en même temps qu’on lui dit qu’il s’agit d’un puissant médicament antalgique, le bénéfice sur le soulagement de la douleur postopératoire est plus important que lorsqu’il ignore qu’il en reçoit à travers une seringue automatique.

    Ce phénomène psychobiologique apparaît indissociable du contexte clinique et environnemental, comme l’illustre une approche expérimentale dénommée « procédure ouvert-­caché » (open-hidden study). Son originalité tient à ce qu’elle évalue la part de la réponse placebo alors même qu’elle n’emploie pas de placebo.

    Dans le premier groupe, le médicament est administré au vu et au su du patient (« en ouvert »), le médecin étant présent et délivrant des informations verbales contextuelles. Dans le second groupe, le patient reçoit le médicament à son insu (« en caché »), celui-ci étant délivré par l’intermédiaire d’une pompe, en l’absence de médecin. La différence entre l’effet du traitement ouvert et celui du traitement caché correspond alors à la réponse placebo. Selon le professeur Benedetti, « le traitement caché est moins efficace, voire parfois inefficace, ce qui indique que le fait de savoir que l’on reçoit un médicament et que l’on en attend un bénéfice s’avère crucial en matière d’efficacité thérapeutique ».

    En effet, il se produit une association entre un stimulus et des réactions automatiques de l’organisme. Exemple : des individus présentant fréquemment des maux de tête et prenant régulièrement de l’aspirine peuvent associer la couleur, la forme et le goût du comprimé avec le soulagement de la douleur. Lorsque, après plusieurs dizaines de prises de ce médicament, on administre à ces patients un placebo ayant la même couleur, la même forme, le même goût qu’un comprimé d’aspirine, ils ressentent un effet analgésique comparable.

    Les travaux sur le rôle du conditionnement dans l’effet placebo ont récemment permis de créer un nouveau concept : donner au patient un placebo à la suite de l’administration répétée d’un traitement efficace. L’idée est d’alterner la prise d’un placebo avec celle d’un médicament à l’efficacité reconnue. Cette nouvelle stratégie thérapeutique pourrait entraîner une baisse des doses d’antalgiques utilisés en même temps, réduire la survenue des effets secondaires et diminuer les coûts de traitement.

    Si le conditionnement du traitement tient une place importante dans l’apparition de l’effet placebo, il en va de même de sa présentation, de son prix, de sa couleur, de son goût, de sa voie d’administration.

    Ainsi, dans la douleur, une étude a comparé la même crème placebo. On avait cependant indiqué aux participants que l’un des deux produits avait un prix plus élevé que l’autre. La réponse placebo a été plus importante lorsque les participants pensaient utiliser la crème antidouleur la plus chère. Par ailleurs, par rapport au placebo bon marché, l’autre a entraîné une activation plus importante du cortex cingulaire antérieur, région impliquée dans le contrôle endogène de la douleur.

    Plusieurs études semblent également montrer que les piqûres et les injections intraveineuses induisent de plus fortes attentes, et de ce fait un plus grand effet placebo que l’administration d’un traitement par une voie non invasive comme la prise orale ou nasale. Comme le souligne le professeur Benedetti, « le placebo ne se résume pas à la seule substance inerte. Son administration s’intègre au sein de stimuli sensoriels et sociaux qui disent au patient qu’on lui administre un traitement bénéfique ».

    #Médecine #Santé_publique #Placebo

  • #Neurofeedback can zap your fears – without you even knowing | Aeon Essays
    https://aeon.co/essays/neurofeedback-can-zap-your-fears-without-you-even-knowing

    The problem with neurofeedback is in fact as old as #placebo itself. In double-blinded, placebo-controlled neurofeedback studies, neither the researcher nor the participant is aware of whether they are receiving a true intervention. When no one knows who is supposed to experience the clinical effect, the behavioural differences between placebo and neurofeedback intervention often disappear.

    Even more impressively (or disturbingly), it seems that the mind can change the brain by just thinking it might be undergoing an intervention . New studies showed that giving people ‘sham’ neurofeedback could have the same effect as the real thing. When people believed they were undergoing an intervention, they usually reported feeling that it had a noticeable effect. Sometimes, the brain activity in these individuals also began to show the brain being retrained as intended: not only would participants of sham-neurofeedback experiments report reduced chronic pain, for example, but their insulas (the region of the brain directly tied to the experience of pain) would show a reduction of activity.

    Since the early 2010s, neurofeedback has been fraught with this additional controversy. Researchers began to wonder whether all neurofeedback simply pertains to some deep, powerful capacity of the brain to change itself – and it needs no real technology to do it.

    The placebo studies raise the question of whether you can really disentangle the mind from the brain. The Hollywood blockbuster Inception (2010) plays with a similar idea: in the film, the hero (played by Leonardo DiCaprio) alters people’s thoughts by jumping into their minds as they dream.

    A new wave of research is focused on a brain imaging technique so similar that its advocates have called it ‘incepted neurofeedback’. These studies show it’s possible to implant thoughts into people’s brains without them being aware of it. In one case, researchers scanned participants to get a ‘baseline’ reading of their brain activity, and then subjected them to several days of neurofeedback training. When subjects saw black stripes on the screen, they were instructed to ‘somehow regulate [their] brain activity’ to make a grey circle in the centre of the screen get as large as possible. At the end, they got paid money depending on how successful they were. What they weren’t told is that the size of the circle was related to patterns of brain activation that corresponded to seeing the colour red.

    After doing this hundreds of times, people were asked what helped them get high scores. No one mentioned colours; some mentioned zebras, violent acts or performing in gymnastics tournaments. In subsequent tests, though, the participants were more likely to see the colour red when presented with an image than those who didn’t receive neurofeedback. Without even knowing it, the visual mark of ‘red’ had been implanted in their minds.

    #cerveau #mental

    • Using fMRI, researchers can create a map of an individual’s neural activity while thinking of a particular concept, such as ‘a spider’; by finding this brain pattern for people with phobias, researchers are then able to reduce the need for exposure during treatment.

      How? Armed with a trace of an individual’s pattern for ‘spider’, it’s now possible to give patients positive reinforcement when they manage to reduce activity in the areas of the brain that correspond to the experience of overwhelming fear of spiders. Crucially, we can do this without ever showing them any eight-legged nasties. Instead, using the cue of a circle or a pleasant tone, and the reward of watching it change shape or pitch, the person themselves finds alternative means of subduing neural activity in these regions. In this way, the brain begins to modify its own internal states, and the phobia will subside as if by magic.

      Not only is neurofeedback non-invasive; a number of high-profile research projects have also shown that it can be effective even when participants aren’t aware of the goal of the procedure. This new, unconscious reprogramming has far-reaching implications for research on human cognition, tapping into the crux of the mind-body connection, and opening up many new opportunities for novel clinical treatments. But it also has a potential dark side: the risk that neurofeedback could become a back-door for manipulating our brain states, without us even realising it.

  • Qu’est-ce que l’effet #nocebo ?
    https://motherboard.vice.com/fr/article/59xe9b/le-pouvoir-de-leffet-nocebo

    « Au secours ! J’ai avalé tous mes comprimés. » Un homme de 26 ans s’effondre sur le sol de la salle des urgences. Un flacon de médicaments vide glisse de ses mains.

    Monsieur A., cité dans cette étude de cas datant de 2007, était encore conscient malgré son visage pâle et son état comateux et léthargique. Il avait expliqué aux médecins qu’après une dispute avec sa petite amie, il avait avalé 29 comprimés sans réfléchir. Les comprimés, un médicament expérimental pour soigner la dépression, lui avaient été donnés pour une étude clinique.

    Les médicaments faisaient très clairement effet : la pression sanguine de monsieur A avait étonnamment chuté et sa fréquence cardiaque était passée à 110 battements par minute. Après quatre heures sous intraveineuse, les médecins n’ont guère constaté d’amélioration.

    Enfin, un spécialiste qui encadrait l’étude clinique est arrivé. Il a expliqué que monsieur A. faisait partie des patients du groupe placebo, qui avaient été sélectionnés aléatoirement, donc sans savoir qu’ils avaient reçu des comprimés sans aucun effet. Chaque symptôme dont il souffrait ne provenait donc pas des comprimés, mais de son imagination.

    Monsieur A exprima sa surprise puis se mit à pleurer de soulagement. En 15 minutes, sa pression sanguine et son rythme cardiaque étaient redevenus normaux. Il allait bien. L’étude explique que « l’hypotension de monsieur A. provenait donc d’une overdose de placebos ». Un phénomène également connu sous le nom d’effet nocebo.

  • Débat : L’effet placebo ne doit pas devenir la caution scientifique de l’homéopathie

    https://theconversation.com/amp/debat-leffet-placebo-ne-doit-pas-devenir-la-caution-scientifique-de

    ceux qui cherchent à donner un appui à l’homéopathie à travers l’effet placebo s’appuient sur une base scientifique très fragile. Car l’utilisation de l’effet placebo dans un contexte de soins n’a pas encore passé avec succès l’épreuve des faits.

    C’est un fait très intéressant à rappeler ! Mais admettons que l’effet #placebo en contexte de soin fasse des preuves ; cela ne légitime pas pour autant l’#homéopathie, en tout cas pas davantage que n’importe quelle poudre de perlimpimpin.

    #santé #science

  • Percutaneous coronary intervention in stable angina (ORBITA) : a double-blind, randomised controlled trial - The Lancet
    http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(17)32714-9/abstract

    Insuffisance coronaire : le #stent pas plus efficace qu’un placebo ?
    https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/23350-Angine-poitrine-stent-efficace-qu-un-placebo

    Les chercheurs ont employé une méthode d’habitude réservée aux études de médicaments : comparer l’intervention réelle à une intervention #placebo en tous points similaire. Autrement dit, une moitié des 230 patientss étaient endormis en salle de cathétérisme et se voyait introduire une sonde… pour rien. L’étude étant en double aveugle, les médecins eux-mêmes ignoraient si leurs patients avaient suivi la procédure réelle ou factice.

    « De façon surprenante, même si la pose de stent a amélioré la circulation sanguine, elle n’a pas amélioré les symptômes par rapport aux médicaments », explique le Dr Rasha Al-Lamee, cardiologue à l’Imperial College London et premier auteur de l’étude. Or, du fait de la pathologie précise des patients sélectionnés – une coronaropathie sévère stable –, le contrôle de la douleur est la principale justification de la pose de stent…

    [...]

    Une nouvelle démonstration de la puissance de l’effet placebo ? Sans doute, encore que plusieurs praticiens appellent à attendre les résultats de plus long terme (le suivi n’ayant été que d’un mois et demi après l’intervention) avant de se prononcer.

    Heart Stents Are Useless for Most Stable Patients. They’re Still Widely Used. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/02/12/upshot/heart-stents-are-useless-for-most-stable-patients-theyre-still-widely-used.

    Some caveats: All the patients were treated rigorously with medication before getting their procedures, so many had improved significantly before getting (or not getting) a stent. Some patients in the real world won’t stick to the intensive medical therapies, so there may be a benefit from stents for those patients (we don’t know). The follow-up was only at six weeks, so longer-term outcomes aren’t known. These results also apply only to those with stable angina. There may be more of a place for stents in patients who are sicker, who have disease in more than one blood vessel, or who fail to respond to medical therapy.

    #santé

  • Volubilis : Alcool et culture du viol
    http://volublog.blogspot.fr/2017/10/alcool-et-culture-du-viol.html#more

    nous partons du principe, par exemple, que l’alcool décomplexe, augmente notre libido et/ou rend agressif. C’est avec cette expectative que nous commençons à boire et lorsque l’on est convaincu que quelque chose va nous arriver, cela arrive – également après la consommation de boisson placebo et donc non alcoolisée. Aux participantEs de l’expérience il a été servi des boissons alcoolisés et des boissons non-alcoolisés (mais annoncées comme étant alcoolisées) et ils devaient ensuite juger de leur état tout seuls. Même ceux et celles qui n’avaient reçu que des boissons non-alcoolisés se sentaient désinhibéEs, plus émechéEs. Cela ne doit pas relativiser l’effet chimique de l’alcool. Bien sûr, l’alcool a des effets sur le corps et les sens. Les troubles corporels liés à la consommation de l’alcool ne sont pas des illusions. Néanmoins la perte de limites de retenue à travers l’alcool n’est pas chimique mais culturelle. Les effets attendus tels que parler plus fort et avec moins de retenue pour les autres, prendre plus de place, être sexuellement plus actif, agir de manière asociale, sans veiller au consentement d’autrui – tout cela est culturel. C’est aussi cette norme que renforcent les campagnes anti-alcool. « Si tu bois, alors tu feras des choses que tu regretteras plus tard / tu te battras avec tes amiEs / tu oublieras de te protéger en cas de rapport sexuel / tu coucheras avec des gens que tu ne connais pas / etc. » c’est exactement cette idée-là que nous transmettent et renforcent les campagnes anti-alcool à travers leurs grands panneaux publicitaires et leurs discours.

  • L’homéopathie, ça peut coûter cher.
    Un commentaire d’une amie que j’ai bien apprécié :

    On dit souvent que l’homéopathie, c’est un placebo qui ne coûte pas cher. En effet, ça représente « seulement » 0,4 % des dépenses de santé, ce qui fait quand même 700 millions d’euros par an. L’équivalent du salaire de quelque 12 000 infirmières, charges comprises !
    Boiron a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 609,75 millions d’euros, pour une rentabilité remarquable de 23,6 %. Ils ont consacré 21% de ce chiffre d’affaire à la promotion de leurs produits, contre seulement 0,88 % à la recherche.
    Chez Sanofi par exemple, la recherche et le développement pesaient 14 % des ventes en 2013. c-a-d 16 fois plus que Boiron. Certain font de la recherche pendant que d’autre font de la pub.

    Et quand bien même, comment peut-on claquer 5,4 millions en R&D sur de l’homéo...!?

    https://www.quechoisir.org/actualite-homeopathie-sur-la-sellette-dans-les-pays-anglo-saxons-n3675

  • Homeopathy effective for 0 out of 68 illnesses, study finds | Health News | Lifestyle | The Independent
    http://www.independent.co.uk/life-style/health-and-families/health-news/homeopathy-therapeutic-dead-end-systematic-review-no-evidence-it-work

    A leading scientist has declared homeopathy a "therapeutic dead-end" after a systematic review concluded the controversial treatment was no more effective than #placebo drugs. Professor Paul Glasziou, a leading academic in evidence based medicine at Bond University, was the chair of a working party by the National Health and Medical Research Council which was tasked with reviewing the evidence of 176 trials of homeopathy to establish if the treatment is valid.(Permalink)

    #santé #médicament

    • Face à la présence de listes de coupeurs de feu, actualisées par les soignants, dans les services des urgences de plusieurs hôpitaux des cantons suisses de Genève, de Vaux ou du Valais, les étudiants s’interrogent donc. « Comment se fait-il que l’hôpital, où règne en maître l’Evidence-based medecine , ait laissé une place, quelle qu’elle soit, à des praticiens dont le mode d’action peut faire penser à un rituel magique, ancestral, et certainement difficile à admettre pour tout esprit cartésien ? », écrivent Sophie Martinelli, Victoria Pozo et Juliet Zingg en introduction de leur mémoire de licence. Ces trois infirmières ont réalisé des entretiens avec le personnel des urgences de l’hôpital universitaire de Genève en 2011, où une liste est accrochée « à l’intérieur d’une armoire », et où l’on est bien incapable d’expliquer « comment la liste est arrivée là ». Comme ailleurs, en Haute-Savoie ou en Suisse, cette feuille de papier ne mentionne que des coupeurs de feu appelés pour réduire les douleurs des brûlures. À l’issue de leur enquête, les trois jeunes femmes estiment que l’existence de ces pratiques soulève bien plus de questions sur le «  sens de la biomédecine et le rôle des soignants » que sur leur « simple efficacité thérapeutique ».

      #medecine #hôpital #leveurs_de_mal #coupeurs_de_feu #placebo #zététique #Suisse #Savoie #magie #sorciers #sorcières

      Illustration : Yann Bagot

      http://www.yannbagot.com

  • Effet nocebo : le patient qui en savait trop - Le Temps
    http://www.letemps.ch/societe/2015/10/15/effet-nocebo-patient-savait

    Effet nocebo : le patient qui en savait trop

    Le jumeau maléfique de l’effet placebo fait des ravages, selon l’essayiste états-unien Stewart Justman, pourfendeur du diagnostic qui rend malade

    Comme les héros des feuilletons télévisés, l’effet placebo a un jumeau maléfique : il s’appelle « nocebo ». Le placebo, rappelons-le, est ce phénomène troublant qui veut qu’un bonbon lambda avalé en croyant prendre un médicament authentique peut apporter les mêmes bienfaits que le vrai remède, grâce à la suggestion. Le nocebo fonctionne sur le même mécanisme, mais avec l’effet inverse : il fait du mal. Dites-moi que j’ai ingurgité une denrée avariée, mes boyaux se tordront.

    Magique ? Pas vraiment : le cerveau ayant pour tâche de gérer les fonctions du corps, il n’est pas étonnant que l’information qu’il absorbe infléchisse le processus. Dans The Nocebo Effect*, Stewart Justman, essayiste états-unien partageant son œuvre entre l’histoire de la littérature et la médecine (avec des passerelles fréquentes entre les deux), évoque les ravages du nocebo dans des territoires médicaux aussi différents que l’anorexie, le syndrome de fatigue chronique, la dépression, le trouble dissociatif de l’identité, l’hyperactivité, les cancers du sein et de la prostate.

    #big_pharma #placebo #nocebo

  • Le Truvada, « révolutionnaire » contre le VIH ? A quatre détails près - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/02/27/truvada-revolutionnaire-contre-vih-a-quatre-details-pres-257929

    « Des résultats presque parfaits », écrit Libération, « un médicament révolutionnaire », titre iTélé, quand Ouest-France parle d’un « traitement préventif efficace contre le VIH ». Les médias sont emballés par les résultats définitifs de l’essai dit Ipergay, dévoilés le 24 février à Seattle aux Etats-Unis. Et on les comprend.

    Lancée en janvier 2012 en France par l’Agence nationale de recherche contre le sida (ANRS), l’étude Ipergay a été menée sur 414 hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), très exposés au risque d’infection par le VIH par leurs pratiques sexuelles, et séronégatifs. Le but : tester le traitement anti-VIH pris par les séropositifs, mais cette fois-ci comme outil de prévention pour les séronégatifs.

    Les volontaires de cette expérimentation ont donc été divisés en deux groupes. Le premier devait absorber le médicament Truvada (qui associe ténofovir et emtricitabine) avant et après chaque rapport sexuel. Le second groupe, lui, se contentait du placebo.

    Après deux ans d’expérimentation, cette étude a montré [PDF] qu’il y avait 86% de réduction du risque de contamination par le VIH. Seize personnes ont été contaminées sur les 414 volontaires, mais seulement deux d’entre elles appartenaient au groupe Truvada et ont admis ne pas avoir pris le médicament avant leur rapport sexuel non protégé.

    Ces conclusions suscitent donc beaucoup d’enthousiasme dans la lutte contre le VIH. En prenant ce comprimé régulièrement, certains gays habitués aux rapports sexuels fréquents et non protégés pourraient échapper au VIH.

    Oui, mais l’ANRS et Aides qui soutient également cette étude et milite pour commercialiser le Truvada en France, n’ont pas vraiment insisté sur quelques détails... qui nuancent, pour certains, le résultat de cet essai.

    Avec notamment ce passage intéressant :

    « Ils ont eu beaucoup de mal à recruter des volontaires en France et ont même dû s’associer au Canada pour obtenir 414 personnes. Aujourd’hui, ils arrêtent de recruter. C’est quand même très étonnant pour une étude qui était censée s’achever en 2016. »

    Joint par Rue89, le Pr Jean-Michel Molina, qui a coordonné l’étude, met en avant l’« éthique » pour expliquer ce choix :

    « Le comité indépendant a recommandé l’arrêt du bras placebo [du groupe recevant un placebo, ndlr] et la mise à disposition du Truvada à la demande pour tous les participants.

    Cette recommandation a été rapidement mise en place après avis de l’ANRS et du conseil scientifique de l’essai. Il n’était en effet plus éthiquement acceptable d’inclure de nouveaux participants qui auraient pu recevoir un placebo et le recrutement dans l’étude s’est interrompu sans que nous n’ayons eu besoin d’inclure les 1 900 participants initialement prévus. »

    Mais si les associations liées à Ipergay vantent un très bon résultat, les études antérieures étaient beaucoup moins optimistes.

    #SIDA #prévention #médecine #éthique #placebo #MST

  • « On ne peut plus se passer de printemps, parce qu’on n’a plus d’espérance »
    http://jefklak.org/?p=1441

    Pierre Lieutaghi est un ethnobotaniste de renommée internationale, né en 1939, auteur de nombreux ouvrages de référence et créateur d’un jardin ethnobotanique à Mane, dans les Alpes-de-Haute-Provence. À l’occasion de la parution de son premier roman, Elio, et de la sortie du numéro « Marabout » de la revue Jef Klak, il interroge dans ce long entretien les relations complexes des sociétés avec les plantes et leurs représentations magiques, notamment dans leurs usages médicinaux. Source : Jek Klak

    • Peut-on considérer que, parmi les remèdes attestés aujourd’hui par la pharmacologie scientifique, beaucoup relèvent déjà de la médecine des signatures ?

      Plus vraiment. Dans la médecine savante moderne, toutes ces relations ont été écartées, on ne veut pas les connaître. L’homéopathie, en revanche, reste attentive à ce type de relations. Des plantes de la médecine des signatures sont encore prescrites selon leurs indications originelles. Par exemple, la pulmonaire (pas la pulmonaire parente de la bourrache, mais le lichen pulmonaire qui pousse dans les forêts assez fraîches sur les troncs et les rochers, dont le verso ressemble un peu aux alvéoles des poumons) était signalée chez les médecins alchimistes comme un remède des affections bronchiques ; et l’homéopathie moderne l’utilise de la même façon.

      Mais l’homéopathie ne s’en tient pas au domaine strictement végétal, elle met aussi en œuvre le règne animal et les minéraux. Par exemple, sepia, la seiche, dont tout le monde sait qu’elle se protège, en cas de danger, derrière un nuage d’encre noire qu’elle expulse. Quand on lit la description du remède dans les matières médicales homéopathiques, on a l’impression de lire Paracelse, et de retrouver la pensée magique ! On le donne plutôt aux femmes (les homéopathes distinguent « remèdes masculins » et « remèdes féminins »). C’est le remède de celles qui « broient du noir », qui vivent une chute aussi bien d’ordre psychique, comme une déprime, que d’ordre physique (seins qui tombent, pertes) ; bref, tout ce qui évoque la seiche, cet animal mou, sorte de petite jupe tremblotante. L’assimilation de la seiche à une situation psychologique ou physiologique donne un remède homéopathique prescrit à celles chez qui tout « tombe », qui s’abandonnent aux idées noires. « On voit entrer le remède », me disait une amie homéopathe à propos de sepia, pour une patiente venue la consulter. Il y a bien de la magie là-dedans !

      Le remède a-t-il fonctionné pour cette patiente ?

      Très vite ! Ce qui est surtout à relever, à propos de l’homéopathie et en bien d’autres lieux, c’est qu’il se crée de nouvelles magies, parce que notre savoir savant construit un monde inaccessible au commun des mortels. La physique subatomique, par exemple, nous est totalement incompréhensible. La science contemporaine favorise la réapparition du discours pré-rationnel parce qu’elle ne peut plus répondre, comme voulait le faire celle du XIXe siècle, aux attentes communes d’explication des choses. Même dans des revues savantes, on peut voir des esprits fort rigoureux expliquer les médicaments homéopathiques par des interférences au niveau quantique – analyses que personne ne pourra jamais vérifier. C’est très intéressant, cette réinjection de l’inconnaissable. On ne peut pas accepter un monde trop finement expliqué, il s’écarte de nous aussi loin que l’empire des dieux.

      #santé #homéopathie #science #raison #magie #placebo

  • Médecines douces, le livre choc
    http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2014/09/médecines-alternatives-le-livre-choc.html

    La troisième raison est la plus importante. Puisque ces médecines sont, la plupart du temps, un simple effet #placebo, il est plus efficace à long terme de rechercher cet effet dans l’exercice normal de la médecine fondée sur la science. Autrement dit, faire une ordonnance avec le « bon » médicament, dans un climat de confiance entre médecin et patient - ce qui déclenche l’effet placebo qui s’ajoute ainsi à l’effet direct du médicament - sans avoir à mentir au patient. Maintenir l’effet placebo de l’#homéopathie, par exemple, signifie en réalité perpétuer un mensonge massif, au regard de ce que l’on sait de l’efficacité de cette dernière en tant que remède actif.

    #science #médecine

    • En effet, le passage important est « ce que l’on sait de ».
      Parce que jusqu’à ce que quelqu’un trouve comment ça marche ; en effet, on ne « sait pas » selon les critères cartésiens (il est toujours utile de rappeler que Descartes affirmait les conclusions et, ensuite, faisait ses manip pour arriver à ce qu’il voulait arriver).
      Et puis un jour on s’aperçoit que la terre est ronde.
      Le mépris que peuvent avoir ces gens-là pour les savoirs, les sachant, se voyant, eux, comme des savants, sans tenir compte d’un minimum d’histoire de l’humanité, c’est impressionnant !
      #homéopathie #sciences #escroquerieintellectuelle

    • Scientifiquement parlant, la question serait de comprendre comment fonctionne l’effet placebo, effectivement. Par contre les expériences en double aveugle montrant qu’un traitement type homéopathie n’a aucun effet supplémentaire par rapport à un placebo pur, on peut raisonnablement en conclure (si on « croit » en tous cas à la démarche scientifique) que l’homéopathie en question n’a aucun effet propre détectable.

    • Il y a un #paradoxe qui me taraude depuis longtemps, c’est que :
      1) il a été démontré que l’effet placebo pouvait dans de nombreux cas avoir un réel effet sur le corps, et guérir certaines affections, bénignes et parfois importantes ;
      2) parmi ces cas, il y en a un certain nombre où l’effet placebo suffit et permet de guérir ;
      3) logiquement, il y a donc pas mal de fois où l’on peut utiliser uniquement une méthode placebo (pas forcément médocs, il y a aussi l’histoire des guérisseurs, etc), sans l’ajouter à un truc « actif », ce qui permet de guérir sans donner à son corps des choses superflues ;
      4) de ce que je comprends, le placebo est une histoire de confiance, de croyance, un phénomène psycho-somatique, qui depuis la conscience et l’inconscient a des conséquences réel sur le corps ;
      5) mais le problème, c’est que si on SAIT que le médecin nous donne un placebo, ou que le guérisseur a un effet placebo, ou que nous-même on prend en auto-médication un placebo : ça ne peut plus marcher puisqu’on y « croit » moins ! puisqu’on est plus persuadé que c’est un « vrai » médicament ou un « vrai » guérisseur/magicien/etc qui va nous soigner.

      Du coup c’est con, parce que le principe même du placebo permettrait de nous guérir de plein de choses « naturellement », sans ingestion de chimie chelou, etc. Mais si on le sait… on y croit plus. Donc comment on fait pour avoir un effet placebo seul et qui marche, sans pour autant que quelqu’un nous mente ou que l’on se mente à soi-même ? Tordu !

      C’est un sujet compliqué qui à mon avis n’a pas assez d’études importantes, sûrement pas assez de financement, vu qu’au final ça permettrait de se passer d’une partie des productions de #big_pharma

      cc @allergie :)

    • Les psychologues appellent ça du « transfert positif », les pharmacologues « effet placebo », les médecins « confiance », les sociologues « une forme d’empathie ».

      C’est ce qui fait que deux personnes soignantes (je quitte le cadre fermé des médecins) seront plus ou moins efficaces pour une personne donnée en fonction de la capacité de l’un et de l’autre à s’impliquer émotionellement dans la prise en charge.

      Les guérisseurs, autant que les médecins, ont leur fans : « lui il est bon » alors que techniquement la plupart ont sensiblement les mêmes connaissances techniques. C’est la manière dont le traitement (médicamenteux ou non) est proposé au demandeur d’aide, comment il le reçoit et comment il en vie l’évolution qui fera que l’on aura un effet placebo ou un effet nocebo.

      Le malade et le soignant doivent être en phase, échanger, se comprendre et le traitement sera efficace. Toute distorsion dans cette phase diminue l’effet de la prise en charge. C’est une des raisons, pas la seule je te l’accorde, pour laquelle les médecins disent rarement du mal d’un autre médecin (si ça marche, s’il y a confiance, il faut pas casser ça si c’est pas franchement néfaste).

      Beaucoup de praticiens de médecine « parallèle » (non validée scientifiquement) sont doués dans la création de cette relation, peut-être plus qu’en médecine classique, cela permet d’obtenir une bonne implication et donc de bons résultats avec ou sans effet pharmacologique. (j’ai répondu sans lire les messages avant le tiens @rastapopoulos ;-) mais maintenant que j’ai lu je ne change rien à ma réponse).

    • ton point 5 n’est pas confirmé par la recherche

      Placebo effect works even if patients know they’re getting a sham drug | Science | theguardian.com
      http://www.theguardian.com/science/2010/dec/22/placebo-effect-patients-sham-drug

      “Not only did we make it absolutely clear that these pills had no active ingredient and were made from inert substances, but we actually had ’placebo’ printed on the bottle,” said Kaptchuk. “We told the patients that they didn’t have to even believe in the placebo effect. Just take the pills.”

      The results, published in the scientific journal PLoS ONE, showed that the placebo pills were more effective at relieving symptoms compared with doing nothing at all.

    • C’est sûr que pouvoir trouver un moyen d’activer « naturellement » (sans prise de substance active) les capacités de l’organisme à se défendre comme dans le cas d’un effet placebo serait assez idéal. Puisque l’organisme, dans certains cas, a des défenses qui ne sont activées que par un contexte de « croyance » particulier, ça serait intéressant d’étudier comment ça fonctionne (j’imagine que ça a déjà été fait). Je trouve que l’article traite assez bien la question en disant : l’effet placebo existe aussi quand on va voir son médecin, et il peut s’ajouter à l’effet du médicament prescrit, du coup c’est tout bénef’.

      Je me suis longtemps dit que même si l’homéopathie est une escroquerie scientifique, après tout, faire en sorte que des personnes arrivent à soigner certains troubles sans avoir à prendre de substance active, ça peut justifier de continuer à en prescrire. Après je suis assez convaincu par l’argument de l’article qui dit que ça peut aussi être dangereux, dans la mesure où accepter certains « mensonges » (d’un point de vue scientifique) peut laisser la place à des dérives du type charlatanisme, remise en cause de techniques éprouvées comme la vaccination, etc.

    • Imho il faut toujours remettre en cause et se remettre en cause en matière de traitement de fond et c’est le but d’une consultation médicale de suivi : est-ce que je fais est toujours pertinent ? Est-ce que je peux faire mieux ? A quel prix (je ne pense pas finance hein mais à quel prix de contrainte pour le patient) ? Est-ce que j’ai vraiment besoin de ce que je prescris ?

      Pour les vaccins c’est aussi vrai : lesquels maintenir obligatoires ? bénéfice/risque…

    • J’offre mon corps à la science :) Le BCG n’a pas pris sur moi gamine, ça a même provoqué une infection au bras mais ma petite sœur a eu la bonne idée de m’envoyer un gros bouquin dessus (elle visait les fesses) et ça a percé l’abcès. J’ai hurlé de douleur, ma grand-mère m’a entendu de chez une voisine de l’autre côté de la rue, elle a déboulé complètement paniquée. Plus tard on m’a dit que j’étais immunisée, je n’avais pas besoin du vaccin. A part ça je suis allergique à la pénicilline (grosse réaction œdème et urticaire, impossible de boire et manger), et à un autre antibio qui m’a foutu en vrac (40 de fièvre, la moitié du corps endolori). Mais bon, je ne vais pas chez le médecin à reculons, non non.

    • Soin :
      – Attention que l’on porte à faire quelque chose avec propreté, à entretenir quelque chose : Il manque de soin dans sa tenue.
      – Attention portée à présenter quelque chose avec netteté, minutie : Il a présenté son devoir avec soin.
      – Souci de bien faire, effort, peine scrupuleuse que l’on se donne : Mon premier soin fut de tout remettre en place.
      Charge, devoir de veiller à quelque chose, de s’en occuper : Laissez-moi le soin du ravitaillement.
      – Produit cosmétique : Un soin raffermissant pour la peau.

      Soigner :
      – S’occuper du bien-être de quelqu’un, être attentif à prévenir ses désirs, à lui faire plaisir : Soigner ses invités. Soigner ses relations.
      – S’occuper avec soin de quelque chose, être attentif à son bon état, à son aspect, à sa propreté ou à son bon fonctionnement : Soigner sa tenue. Soigner son jardin.
      – Procurer les soins nécessaires à la guérison, à l’amélioration de la santé de quelqu’un, d’un animal : Soigner un blessé.
      – Essayer de faire disparaître une maladie, de l’éliminer par des soins, des remèdes : Soigner son rhume.
      – Être attentif à faire quelque chose et à le présenter au mieux : Soigner sa prononciation.

      Pour être attentif et porter attention, nul besoin d’être médecin ni de prescrire des médicaments.

      A mettre en parallèle avec cette définition de la santé de l’OMS datant de 1946 « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » ( http://www.who.int/suggestions/faq/fr ) : prendre soin de quelqu’un ou de soi ce n’est pas limité à la maladie mais cela comporte de prendre pleinement possession de son corps au mieux de ses possibilités, de son esprit, de même, et de sa relation aux autres.

      Cela renvoie chacun à sa responsabilité pour sa santé : entretenir et développer ses capacités physiques, intellectuelles et sociales.

      Cela reste dans le sujet de la thématique je pense : les approches qui permettent aux gens d’améliorer leur santé (trépied physique/intellectuelle/sociale) peuvent être différentes de celles qui visent à stopper ou guérir une maladie, voire parfois simplement à seulement soigner un symptôme…

      Exemple : j’ai des problèmes de genou avec de l’arthrose. Je vais chez mon médecin qui me donne des antalgiques, ceux-ci amènent leur lot d’effets secondaires, le rhumatologue m’infiltre pour diminuer le recours aux ains per os et l’orthopédiste envisage de me mettre une prothèse le jour où ce ne sera plus tenable. Autre approche : je prends conscience que mon arthrose dans le discours de tout ces soignants est liée en grande partie à mon surpoids, je ne peux pas trop bouger à cause de mon arthrose et du coup je me vois mal perdre du poids aisément… Je lis, j’apprends et je vois qu’il y a différentes manière de réguler son poids : je revois mon alimentation, je revois l’organisation de mes journées pour être moins sédentaire, je me déplace en vélo, j’augmente ma masse musculaire sans charges, je fais des exercices en piscine pour ne pas aggraver l’arthrose et je perds du poids. J’ai moins besoin d’antalgiques, pas besoin d’infiltrations et finalement la prothèse n’a plus d’intérêt immédiat.

      J’ai amélioré ma santé sur de nombreux points : physiquement mon corps est amélioré : moindre inflammation chronique, moins de charge mécanique articuliare, mentalement j’ai compris de nombreux mécanismes d’action, socialement je vis différemment et me suis ouvert de nouveaux horizons sociaux par ce nouveau mode de vie. Dans ce cas, courant, la médecine médicament est anecdotique dans l’amélioration de ma santé mais elle n’est pas forcément négligeable. Voilà.

  • Is Pfizer Liable for Pregnancies Caused by Faulty Birth Control ? - Brad Jacobson - Health - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/health/archive/2012/02/is-pfizer-liable-for-pregnancies-caused-by-faulty-birth-control/252997/

    Pharmaceutical giant Pfizer recently announced it’s recalling one million packets of birth control medication because it mixed up the order of the hormone-containing pills with #placebos during packaging, putting an unknown number of #women at risk for unintended pregnancies. While news of this error spread quickly, the question of Pfizer’s liability in this incident and how it delayed to notify the public has received scant attention.

    Longue analyse juridique pour savoir si la société Pfizer peut être tenue pour responsable des grossesses survenues suite à cette erreur de packaging : un placebo à la place de la #pilule contraceptive.

    #contraception #pharma