• Manja Schreiner bricht Plagiatsrekord im Berliner Senat
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1176055.plagiatsaffaere-manja-schreiner-bricht-plagiatsrekord-im-berliner

    Der deutsche Doktorkult veranlasst viele, die nach öffentlichen Würden streben, beim Verfassen ihrer „Diss“ den Weg des rationellen Schaffens einzuschlagen. Wer keine Karriere in der Wissenschaft anstrebt, für die ein „Dr.“ die Eintrittskarte ist, dem ist die Qualität seiner Arbeit egal. Nur der Titel zählt.

    Wären da nicht diese Piesepampel und Erbsenzähler, die sich für die Zerstörung ihrer Karrierechancen durch die Politik rächen, indem sie jeden promovierten Promi genauer prüfen als dessen Alma Mater es je konnte.

    Dumme Sache sowas, und wir werden erleben, wie Frau Manja unter Einfluss arbeitet: Versucht sie, einmal durch besonders gute Arbeit zu glänzen oder durch besonders gekonntes Lavieren möglichst wenig anzuecken. Ich habe da so eine Vermutung ...

    Kollegin Giffey hat der annullierte Doktortitel nicht geschadet. Unschlagbar effektiv war die ehemalige CDU Familienministerin Cristina Schröder. Die hat sich die Doktorarbeit von ihren parlamentarischen Assistenten schreiben lassen, geht das Gerücht. Die Assis bürgen für Qualität. Plagiieren kommt nicht in Frage, nicht mal als Ghostwriter.

    Siehste Manja, so macht frau das. Uni Rostock?#WTF, dürfen die überhaupt Dissertationen abnehmen?

    6.9.2033 von Marten Brehmer - Senatorin Manja Schreiner (CDU) soll in ihrer Dissertation seitenweise Texte kopiert haben. Damit schlägt sie sogar die Bestmarke einer Kollegin.

    Für Verkehrssenatorin Manja Schreiner (CDU) wird die Luft in der Plagiatsaffäre dünn: In dem am Dienstag veröffentlichten Abschlussbericht der Plagiatsplattform Vroniplag werden ihr schwere Verfehlungen vorgehalten. Zunächst hatte die »FAZ« über das Gutachten berichtet. Auf etwa 70 Prozent der Seiten finden sich demnach Textstellen, die ohne korrekte Quellenangaben übernommen wurden. Senatskollegin Franziska Giffey, deren Doktorgrad 2021 entzogen wurde, kam in ihrer Dissertation auf 37 Prozent Plagiatsanteile.

    Insgesamt 20 Prozent des Fließtexts sind laut des Berichts plagiiert. Stellenweise übernimmt Schreiner ganze Seiten aus fremden Büchern. Allein fünf Seiten wurden mit nur geringfügigen Änderungen aus einem Aufsatz in einer Fachzeitschrift entnommen. An zahlreichen Stellen verweist Schreiner zwar auf die Quelle, verschleiert aber den Umfang der Textübernahme. In Fachkreisen wird dies als »Bauernopfer« bezeichnet. An mindestens 30 Stellen finden sich zudem Komplettplagiate ohne Verweis auf eine Quelle.

    Besonders pikant: Vor allem in den Schlussfolgerungen am Ende der Kapitel bedient sich Schreiner teils umfassend bei anderen Autoren. Dabei sollte an diesen Stellen die eigenständige Forschungsleistung herausgearbeitet werden. An einer Stelle wird das gesamte Fazit eines Kapitels aus einem Aufsatz in einer Fachzeitschrift übernommen. Schreiner verschleiert dies,
    indem sie einzelne Formulierungen ändert, Kernsätze und die Gedankenfolge sind aber bei einer Gegenüberstellung klar als kopiert erkennbar.

    Hinzu kommt, dass Schreiner offenbar reichlich dilettantisch beim Plagiieren vorgegangen ist. Die »FAZ« weist darauf hin, dass sie an einer Stelle den Begriff »Betriebsratsumlage« in »Betriebsumlage« ändert, um eine Textübernahme zu verschleiern – eine »Betriebsumlage« ergebe an der betroffenen Stelle aber keinen Sinn. An einer anderen Stelle verkehrt sie durch das Einfügen eines »nicht« die Aussage eines plagiierten Satzes ins Gegenteil.

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    Schreiners Dissertation zu einem arbeitsrechtlichen Thema aus dem Jahr 2007 hatte erstmals im August die Aufmerksamkeit auf sich gezogen. Bei einer Prüfung mehrerer Dissertationen neu ernannter Landesminister war Schreiners Arbeit aufgefallen. Anschließend machten sich Wissenschaftler auf einer frei editierbaren Internetplattform auf die Suche nach Fundstellen.

    Schreiner bat die Universität Rostock, die sie promoviert hatte, die Dissertation zu prüfen. Mit einem Ergebnis dieser Prüfung wird nicht vor 2024 gerechnet. »Der Senat wird die Prüfung abwarten«, sagte Senatssprecherin Christine Richter am Dienstag. Die Chancen, dass Schreiners Dissertation diese Prüfung überstehen wird, dürften überschaubar sein.

    #Berlin #Politik #Verkehr #Wissenschaft #Plagiat

  • La poupée Barbie, icône de Hollywood « née » avec des racines juives Cathryn J. Prince - Time of israel

    Depuis sa création par Ruth Handler, entrepreneuse atypique, avec sa capacité de s’adapter au temps qui passe, la poupée emblématique arbore certains signes distinctifs de la communauté

    Elle a eu 250 carrières – et ce n’est pas terminé. Elle a les pieds arqués depuis toujours et une maison de rêve. Et, le 21 juillet, elle prendra le volant d’une décapotable rose et blanche pour s’aventurer dans le « monde réel » dans le prochain film grandeur nature de Greta Gerwig.

    Il s’agit de Barbie, bien sûr – la création de moins de trente centimètres de Ruth Handler, entrepreneuse juive qui avait défié les conventions sociales.

    Vêtue d’un maillot de bain zébré, la poupée avait fait ses débuts au Salon du jouet américain en date du 9 mars 1959 – une époque où les Juifs des États-Unis, victimes de fortes discriminations, s’interrogeaient beaucoup sur le concept d’assimilation. Handler devait, de nombreuses manières, placer sa propre ambivalence dans Barbie alors que la poupée devait devenir un symbole de la grande Amérique, de la blanchité joyeuse et de l’émancipation des femmes.

    « Ruth Handler est aux poupées ce que Ralph Lifshitz a été pour les vêtements américains et ce qu’Irving Berlin a été aux chants de Noël. Qu’ils en aient été conscients ou non, ils ont tous entretenu une relation ambivalente avec l’idée de cette Amérique aux palissades en bois blanc si typiques du pays – mais ils ont aussi aidé à créer l’image de cette Amérique aux palissades en bois blanc », explique Emily Tamkin, qui a écrit le livre Bad Jews : A History of American Jewish Politics and Identities.

    Née en 1916, Handler était la plus jeune d’une famille de dix enfants. Ses parents étaient des immigrants juifs venus d’une région de Pologne yiddishophone. Son père, Jacob Mosko, était un forgeron qui avait déserté les rangs de l’armée soviétique. Sa mère, Ida, était illétrée. Quand Handler n’avait que six mois, sa mère était tombée gravement malade, incapable de s’occuper de l’enfant. Cela avait été sa sœur aînée, Sara, qui avait pris soin d’elle et qui l’avait élevée.

    A l’âge de 19 ans, Handler avait arrêté ses études supérieures et elle avait quitté Denver au volant de son coupé Ford, direction Hollywood. Elle s’était installée dans un appartement avec une amie et elle avait trouvé un emploi au sein des studios Paramount Pictures.


    Ruth et Elliot Handler posent devant une vitrine de leur bureau montrant les jouets créés par le couple, le 2 août 1951. (Crédit : AP Photo)

    Elle avait épousé son petit ami du lycée – un étudiant en art qui s’appelait Eliot Handler – en 1938. Le couple avait fait une première apparition sur le marché des jouets en fabriquant des modèles miniatures de l’avion Douglas DC-3, des miniatures que Douglas Aicraft avait à l’époque distribuées comme cadeau de Noël à ses employés.

    Six ans plus tard, Ruth et Eliot Handler, en partenariat avec leur ami Harold « Matt » Matson, avaient cofondé Mattel, Inc. Matson avait revendu ses parts en 1946, l’époque où Ruth était devenue la toute première présidente de l’entreprise.

    Selon plusieurs biographies, Handler avait eu l’idée de Barbie en observant sa fille Barbara – dont la poupée est devenue l’homonyme – en train de jouer avec des poupées en papier. Son idée s’était encore précisée à l’occasion d’un voyage en Suisse, en 1956, où elle avait découvert Bild Lilli , une poupée habillée à la pointe de la mode, au corps harmonieux, qui avait été directement créée à partir du personnage féminin d’une bande-dessinée pour adultes.

    Avec ses jambes incroyablement longues, sa poitrine généreuse et sa garde-robe de femme adulte et moderne, Barbie avait été l’antithèse des poupées qui conditionnaient les petites filles au mariage et à la maternité.

    « Cela avait été une idée radicale – l’idée que les petites filles ne joueraient plus à la maman. C’était une pensée transgressive dans la culture juive, à ce moment-là. La mère juive tient un tel rôle dans notre culture », explique Letty Cottin Pogrebin, fondatrice et rédactrice en chef de Ms. Magazine et autrice juive féministe.


    Letty Cottin Pogrebin, fondatrice et rédactrice en chef de Ms. Magazine et autrice juive féministe (Crédit : Mike Lovett)

    Pour Susan Shapiro, autrice de Barbie : 60 Years of Inspiration, la poupée a été, d’une certaine manière, la féministe originelle.

    « Elle a capturé l’imagination des petites filles à l’époque et elle le fait encore, parce qu’il est rare qu’une femme soit au premier plan. Quand elle est apparue sur le marché, les femmes devaient encore demander la permission à leur mari pour avoir une carte de crédit ou un compte bancaire. Les femmes étaient dans l’ombre des hommes », explique Shapiro, qui possède à elle seule 68 poupées Barbie et qui est professeure de rédaction à la New School.

    Rien n’a tenu Barbie dans l’ombre, dit-elle.

    « Barbie n’avait pas à demander la permission d’un mari, d’un rabbin ou d’un père pour quoi que ce soit. Et c’était aussi le cas pour Ruth Handler. Elle ne demandait pas la permission pour faire ce qu’elle voulait faire », ajoute Shapiro.


    Susan Shapiro, à gauche, lors d’un événement Barbie au Temple Israel, dans le Michigan, avec la rabbin Jennifer Kaluzny. (Autorisation : Susan Shapiro)

    Comme l’avait écrit Handler, qui s’est éteinte en 2002 à l’âge de 85 ans : « Barbie a toujours incarné le fait qu’une femme a des choix ».

    Elle pouvait être médecin, agricultrice, astronaute ou mathématicienne. Elle pouvait avoir sa propre voiture. Elle pouvait vivre seule, ou avec des amis. Dans une maison, ou dans une caravane. Elle pouvait avoir un petit ami, Ken – mais elle n’était pas dans l’obligation de se marier.

    Les différentes bandes-annonces du film, qui sortira au cinéma le 21 juillet, suggèrent que Barbie quitte Barbieland pour être une poupée plus imparfaite. Pour résumer, elle s’interroge à la fois sur son rôle et sur la signification du bonheur. Et, comme le rappelle Pogrebin, le questionnement est central dans le judaïsme.

    « Je pense que le film sera une sorte de midrash sur le féminisme », déclare Pogrebin, utilisant le terme en hébreu pour désigner une exposition rabbinique consacrée à la Bible.

    Même ainsi, Pogrebin a du mal à qualifier la poupée de réel symbole du féminisme. Après tout, la première mission de Barbie était de servir de modèle unique aux adolescentes.

    Mais depuis que Mattel a sorti sa première Barbie, il y a 64 ans, la firme a tenté de diversifier la poupée.

    En 1968, Mattel a fait entrer sur le marché Christie, sa première poupée afro-américaine. Et pourtant, réduite à tenir un second rôle auprès de la célèbre poupée mannequin, elle n’est jamais devenue une Barbie officielle. Un tournant qui ne s’est amorcé que dans les années 1980.

    Et ce n’est qu’en 2016 que l’entreprise a lancé sa liste Fashionista, avec des poupées aux corps, aux formes et aux couleurs différentes, aux multiples capacités. Sa première Barbie portant le hijab, inspirée de la championne olympique au sabre Ibthihaj Muhammad, a fait son apparition en 2017.


    Ibtihaj Muhammad tient une Barbie à son effigie lors de la remise des Glamour Women of the Year Awards de 2017 au Kings Theatre de New York, le 13 novembre 2017. (Crédit : Evan Agostini/Invision/AP)

    Pourtant, alors même que Mattel continue à décliner la marque – au mois de mai, l’entreprise a mis sur le marché une Barbie atteinte de trisomie 21 – la Barbie la plus populaire reste la « Totally Hair ». Plus de dix millions de poupées aux tresses couleur d’or ont été vendues jusqu’à présent.

    Ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas eu de Barbie ayant été inspirées par de célèbres femmes juives. Ainsi, la compagnie avait vendu une poupée mannequin Diane von Furstenberg en 2006 et en 2020, elle avait proposé une poupée à l’effigie de la gymnaste Aly Raisman, double médaillée d’or.

    Conservant l’idée d’une Barbie apte à faire ses choix, Jen Taylor Friedman, une artiste juive orthodoxe, a créé « la Barbie à phylactères ». La poupée, mise à la vente sur le site Etsy, est aussi enveloppée dans un châle de prière, et elle tient un livre de prières à la main.


    La Barbie à phylactères. (Autorisation : Jen Taylor Friedman)

    « La Barbie Halloween Hip de Mattel portait une adorable jupe en jean frum, et elle ressemblait ainsi à la plus grande partie de mes amis. De la même façon, je me suis dit qu’elle devait porter des phylactères », dit le site internet de Friedman, utilisant le mot yiddish pour désigner les Juifs pratiquant au niveau religieux.

    Et si une célébrité juive dépeinte sous les traits d’une poupée Barbie n’est pas automatiquement une Barbie juive, ce n’est pas grave, estime Tamkin. « Parce que d’une certaine façon, elle est déjà juive. Elle a été créée par une femme juive et elle porte le nom de sa fille, qui était juive ».

    Un point de vue qui n’est pas partagé, de son côté, par Pogrebin. Toutefois, elle dit qu’elle décèle quelque chose de très Juif dans la façon dont Handler et Mattel ont su s’adapter au temps qui passe.

    « Ils ont fait ce que les Juifs ont fait pendant des milliers d’années : s’adapter à la culture dominante pour pouvoir survivre. Pour entrer dans le cadre, il faut savoir se réinventer tout en conservant en soi ce qu’on est essentiellement. C’est ce que Mattel a fait et c’est ce que Handler a fait, elle aussi », dit Pogrebin.

    #barbie #poupée #usa #symbole #femme #modèle #Mattel

    Source : https://fr.timesofisrael.com/la-poupee-barbie-icone-de-hollywood-nee-avec-des-racines-juives

    • Y’en a un qui s’en tire à très bon compte…

      La thèse était coencadrée : un professeur des universités et un maître de conférences (qui ne peut pas encadrer tout seul tant qu’il n’a pas son HDR, habilitation à diriger les recherches).

      Dans l’affaire du plagiat, les deux sont incriminés : facile à vérifier, il suffit de regarder la page de garde de la thèse où les nom du directeur et du codirecteur apparaissent, et la page de garde du bouquin, où leurs deux noms apparaissent comme auteur.

      Or l’article ne parle de sanctions que contre le co-encadrant. Visiblement ce qui lui a été reproché n’est pas tant le plagiat fait dans le bouquin que celui fait dans son mémoire de HDR.

      Du coup l’autre, qui doit être mouillé jusqu’aux oreilles tout pareil s’en tire à très bon compte ! Le bouquin est toujours édité, le sommaire est effectivement identique à la partie contributive de la thèse (c’est à dire sans « l’état de l’art »), c’est clairement du foutage de gueule assumé.

      #mandarinat #impunité #enseignement_supérieur #plagiat

    • Ah mais en fait c’est encore plus rigolo ! Quand on va sur la page du bouquin sur site de l’éditeur (à partir du lien fourni dans l’article), on voit qu’il y a une version en anglais du bouquin qui a été éditée. Dans cette version il y a un troisième auteur, et alors je ne sais pas quelle est sa contribution, parce qu’en vrai le sommaire de la version anglaise est rigoureusement identique à celui de la version française.

      Et cerise sur le gâteau : le troisième auteur est examinateur dans le jury de la thèse plagiée ! Youpi !

    • Il y a des cas, où le maitre amène bien plus que l’élève, souffle et rédige à la place de, fait avancer... si on quantifiait, l’apport du maitre pourrait se révéler parfois supérieure à celle du(ea) thésard(e).
      Faut pas oublier qu’une fois pris en thèse, l’habilité à encadrer est pris en otage, en quelque sorte. Il faut qu’un travail sorte au bout des 3 ans. Et la qualité doit être au rendez-vous. Donc il produit ce qu’il manque.

      Enfin bon, j’ai pas lu l’article. J’y vais.

    • Ce que tu dis n’est pas faux, et je ne sais pas ce qu’il en est dans ce cas précis. Si c’était le cas, réutiliser le travail de la thésarde dans un mémoire de HDR et dans un bouquin, qui plus est publié dans deux langues avec des auteurs différents, le tout sans mentionner le manuscrit de thèse serait un message adressé à la thésarde pour lui signifier qu’elle n’a rien produit ? Un peu gros quand même à mon avis.

      Je nuancerai quand même ton propos : il m’est arrivé de voir plusieurs fois (en 25 ans dans le milieu) des abandons de thèse, soit par défaillance de l’encadrant, soit par défaillance de l’encadré...

      Donc bon, on peut toujours empiler les cas, ça ne nous dira rien sur ce qui s’est passé dans ce cas précis.

      Mais quand même, le coup du troisième auteur (& membre du jury de la thèse) dans la traduction du bouquin c’est gros.

    • Bon, le problème étant bien entendu qu’il s’agit de créole haïtien. C’est le chant de guerre des armées de Dessalines lors de la Révolution haitienne qui s’étend de 1791 à 1804. Il y a juste 1290 kilomètres et au bas mot 70 ans entre les deux événements.
      […]
      Zaka : Haïti, la Martinique, la zone-là, le sucre, le maïs, le coton, c’est un peu la même chose. Si elle avait confondu la France et l’Autriche, République et Empire, là ça aurait été inacceptable !

    • Comme c’est dit au début, effectivement, ça a bien tourné sur le moment et ensuite plus rien… Mais c’est dingue que 2 ans plus tard ça en soit toujours au même point, et même du coup encore pire avec attaque en justice sur les victimes de départ ! Le parfait exemple de l’inversion ! De Cock et Politis se sont complètement décrédibilisés à jamais avec ça, c’est abusé…

      #appropriation #invisibilisation #Laurence_de_Cock #Politis #Zist #Zaka_Toto #renversionnite #victim_blaming #inversion_coloniale #plagiat

    • Raphaël Kempf
      @raphkempf
      8:32 PM · 30 mars 2022
      https://threadreaderapp.com/thread/1509237200591929348.html

      Je ne pensais pas avoir besoin de m’exprimer sur la procédure Laurence De Cock / Zaka Toto, mais la virulence des attaques contre elle et les mensonges qui sont colportés m’obligent à en dire quelques mots.

      #ZakaToto
      #LaurenceDeCock
      #diffamation

      1/
      Il y a 2 ans, j’ai conseillé à Laurence De Cock de déposer plainte en diffamation car Zaka Toto l’a accusé à tort de plagiat, dans des termes d’une violence inédite.

      J’ai pour cela eu recours à la loi de 1881 sur la liberté de la presse, rare loi dont je défends l’esprit.

      2/
      Ces plaintes me semblaient indispensables. En effet les propos de Zaka Toto étaient d’une telle virulence qu’il était impossible d’y répondre sereinement et publiquement, malgré les tentatives en ce sens de Laurence De Cock.

      3/
      Qu’on en juge : aux accusations infondées de plagiat, Zaka Toto ne craignait pas de comparer Laurence De Cock au raciste Kemi Seba, de la dépeindre en esclavagiste profitant du travail des « nègres », d’affirmer qu’elle faisait partie d’une « superstructure du pillage ».

      4/
      Les tweets et articles de Zaka Toto étaient tellement scandaleux et erronés qu’il n’était pas possible, pour l’honneur de Laurence De Cock, de ne rien faire.

      La procédure en diffamation me semblait donc la voie la plus appropriée.

      5/
      Zaka Toto fait mine de découvrir cette plainte aujourd’hui alors qu’il en est informé de longue date.

      Il mène désormais une campagne contre Laurence De Cock - ça peut se comprendre - mais il faut aussi rétablir les faits.

      6/
      Les faits sont simples : De Cock a écrit un article sur la base de nombreuses sources et de rencontres de terrain.

      Zaka Toto prétend avoir proposé une idée neuve : c’est faux, elle avait déjà été exprimée dans un article de presse (que, d’ailleurs, il ne cite pas).

      7/
      Je suis évidemment attaché à la liberté de la presse. Mais faire croire aujourd’hui qu’on cherche à couler une revue est mensonger.

      Je ne cherche qu’à faire constater, par la seule voie disponible vu la situation, que Zaka Toto a accusé Laurence De Cock à tort de plagiat.

      8/8

      https://twitter.com/raphkempf/status/1509237200591929348

    • « hyper-structure », pas « super-structure » de pillage... Lecture superficielle et biaisée d’un texte dont l’origine est de toute façon perçue comme a priori non légitime

      Par ailleurs concernant les propos suivants de Kempf :

      Les faits sont simples : De Cock a écrit un article sur la base de nombreuses sources et de rencontres de terrain.

      La réponse de Zaka Toto :

      Une captation intellectuelle : il ne peut y avoir de discours validé sur les Antilles (et au-delà) que s’il passe par le Monde Diplo, Streetpress, Reporterre, l’Humanité, le Monde, etc. ou de grandes maisons d’édition basées dans l’Hexagone. Or comment se passe cette production de discours ? Le grand classique : quelqu’un de passage, ou qui est envoyé, surtout quand ça pète, avec des connaissances souvent légères sur les sujets et les enjeux, fait une à deux semaines ici et couvre des sujets clés. Cette personne fait une ou quelques interviews avec des acteurs identifiés superficiellement et hop c’est parti ! Qui obtient le crédit dans tout ça ? Le média métropolitain. Le journaliste ou l’essayiste métropolitain. Et on passe à autre chose. Même si ce qui est raconté est faux, il n’y aura de toute façon pas de suivi.

  • Le plasticien qui a vendu une sculpture invisible à 15.000 euros est accusé de plagiat par un autre artiste | GQ France
    https://www.gqmagazine.fr/pop-culture/article/le-plasticien-qui-a-vendu-une-sculpture-invisible-a-15000-euros-est-accus

    Un artiste américain accuse Salvatore Garau de lui avoir volé son idée de l’oeuvre invisible et menace de lui faire un procès s’il ne le crédite pas.

    #art_contemporain #vide #sculpture #rien #néant #œuvre_invisible #propriété_intellectuelle #idée #plagiat

  • Le Pillage - ZIST
    https://www.zist.co/2020/02/20/le-pillage

    Lettre aux Pilleurs

    La Trinité, 20 Février 2020

    Chère Laurence de Cock,

    J’ai préféré vous écrire que vous appeler. J’espère que vous ne m’en voudrez pas. Après tout, si je relis bien nos deux contributions, c’est clairement mon privilège à moi.

    Je n’ai pas besoin de vous poursuivre en justice. Il suffit de comparer nos deux textes. Il suffit d’avoir la chronologie ici exposée. Il suffit de lire vos petits mensonges et vos grandes entourloupes. De constater votre besoin urgent et compulsif d’éteindre l’affaire en la noyant de fils Twitter où vous prétendez une remise en question mais continuez notre invisibilisation. Il suffit de voir toute l’hypocrisie mal assumée de devoir me citer mais en le faisant imparfaitement, grossièrement, comme un hoquet mal maîtrisé. Il suffit de lire « Semi Keba » dans votre texte pour comprendre votre opportunisme et la pauvreté de vos recherches.

    Et vous tombez vraiment dans un mauvais contexte. Celui de Kémi Séba (sans fautes) et des tentations qu’il offre, certes. Mais aussi parce que fraîchement revenu d’un événement parisien, on vient de me faire comprendre que l’existence même du projet Zist est une menace pour un certain nombre de pontes parisiens et européens, vautours de notre héritage intellectuel. Ça peut paraître mégalomane, mais c’est bien ce qui s’est passé, nous en étions mêmes surpris. Il ne faut pas que nous soyons trop visibles. Il ne faut pas que les canaux que nous créons soient légitimes. Il faut que nous continuons d’être vos nègres. Vos coolies. Vos bâtards qui font le gros du boulot et dont vous retirez les bénéfices. Tout cela bien entendu en vous positionnant comme les sachants. Il y a peu de différence entre vous et Kémi Seba (sans fautes) sinon la posture politique. C’est la même finalité : extraire le sucre de nos territoires.

    Mais vous avez lu le texte trop vite. Il s’agissait aussi de dire, d’intimer qu’il est temps de mettre fin à ce pillage. Pour reprendre les mots de Sterling Brown, poète afro-américain :

    One thing they cannot prohibit –
    The strong men . . . coming on
    The strong’ men gittin’ stronger.
    Strong men. . . .
    Stronger. . . .

    Et je rajouterai « women ». Mi nou. Nous voilà.

  • Un nouvel outil Google pour traquer le plagiat chez les étudiants
    https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/un-nouvel-outil-google-pour-traquer-le-plagiat-chez-les-etudiants/96475

    Google a récemment annoncé le lancement de Assignments, un nouveau logiciel de notation qui a été conçu pour détecter le plagiat dans les copies des étudiants et ainsi faciliter le travail du corps enseignant. Pour le moment, seulement une version bêta en langue anglaise est disponible. En prévision de la rentrée prochaine, Google a décidé de mettre à disposition des enseignants, un outil informatique qui rendra le plagiat dans les devoirs des étudiants plus compliqué. « Assignments réunit les (...)

    #Google #algorithme #étudiants #surveillance #Assignments #plagiat

  • Meet Francis Malofiy, the Philadelphia Lawyer Who Sued Led Zeppelin
    https://www.phillymag.com/news/2019/02/11/francis-malofiy-led-zeppelin

    Francis Malofiy may be the most hated man in the Philadelphia legal community. He may also be on the cusp of getting the last laugh on rock’s golden gods.

    #droit_d_auteur #musique #plagiat

    • @sandburg Voillà

      Meet Francis Malofiy, the Philadelphia Lawyer Who Sued Led Zeppelin
      https://www.phillymag.com/news/2019/02/11/francis-malofiy-led-zeppelin

      People Laughed When This Philly Lawyer Sued Led Zeppelin. Nobody’s Laughing Now.

      Francis Malofiy may be the most hated man in the Philadelphia legal community. He may also be on the cusp of getting the last laugh on rock’s golden gods.

      By Jonathan Valania· 2/11/2019


      Philadelphia-area attorney Francis Malofiy. Photograph by Bryan Sheffield.

      The fact that Philadelphia barrister Francis Alexander Malofiy, Esquire, is suing Led Zeppelin over the authorship of “Stairway to Heaven” is, by any objective measure, only the fourth most interesting thing about him. Unfortunately for the reader, and the purposes of this story, the first, second and third most interesting things about Malofiy are bound and gagged in nondisclosure agreements, those legalistic dungeons where the First Amendment goes to die. So let’s start with number four and work our way backward.

      At the risk of stating the obvious, ladies and gentlemen of the jury, let the record show that “Stairway to Heaven” is arguably the most famous song in all of rock-and-roll, perhaps in all of popular music. It’s also one of the most lucrative — it’s estimated that the song has netted north of $500 million in sales and royalties since its 1971 release. Malofiy’s lawsuit, cheekily printed in the same druidic font used for the liner notes of the album Led Zeppelin IV, alleges that Jimmy Page and Robert Plant — Zep’s elegantly wasted guitarist/producer/central songwriter and leonine, leather-lunged lead singer, respectively — stole the iconic descending acoustic-guitar arpeggios of the first two minutes of “Stairway” from “Taurus,” a song with a strikingly similar chord pattern by a long-forgotten ’60s band called Spirit. At the conclusion of a stormy, headline-grabbing trial in 2016 that peaked with testimony from Page and Plant, the jury decided in Zep’s favor.

      When the copyright infringement suit was first filed in Philadelphia by Malofiy (pronounced “MAL-uh-fee”) on behalf of the Randy Craig Wolfe Trust — which represents the estate of Randy “California” Wolfe, the now-deceased member of Spirit who wrote “Taurus” — people laughed. Mostly at Malofiy. The breathless wall-to-wall media coverage the trial garnered often painted him as a loose-cannon legal beagle, one part Charlie Sheen, one part Johnnie Cochran. “Everybody kind of dismissed me as this brash young lawyer who didn’t really understand copyright law,” he says, well into the wee hours one night back in December, sitting behind a desk stacked four feet high with legal files in the dank, subterranean bunker that is his office.

      Hidden behind an unmarked door on the basement floor of a nondescript office building in Media, the law firm of Francis Alexander LLC is a pretty punk-rock operation. The neighbors are an anger management counselor and a medical marijuana dispensary. “I think of us as pirates sinking big ships,” Malofiy, who’s 41, brags. Given the sheer number of death threats he says he’s received from apoplectic Zep fans, the fact that mysterious cars seem to follow him in the night, and his claim to have found GPS trackers stuck to the bottom of his car, the precise location of his offices remains a closely guarded secret. Failing that, he has a license to carry, and most days, he leaves the house packing a .38-caliber Smith & Wesson.

      While most lawyers are sleeping, Malofiy is working through the night to defeat them, often until sunrise, fueled by an ever-present bottle of grape-flavored Fast Twitch as he chain-chews Wrigley’s Spearmint gum and huffs a never-ending string of Marlboro menthols. We’ve been talking on the record for going on eight hours, and Malofiy shows no signs of fading; in fact, he’s just announced the arrival of his third wind.

      He has a pretty good ‘fuck you’ attitude that comes from an inner confidence. He might have had a little too much early on,” attorney Jim Beasley Jr. says of Malofiy. “If you piss the judge off with your pirate act, the judge can make it difficult for you. Sometimes you could avoid all that by not swinging your pirate sword around.

      Talk turns to the distinctly pro-Zep tenor of the media coverage of the “Stairway” trial. “I was a punch line for jokes,” he says, spitting his gum into a yellow Post-it and banking it into the trash for, like, the 42nd time. Nobody’s laughing now, least of all Page and Plant. Nor, for that matter, is Usher. Back in October, at the conclusion of a dogged seven-year legal battle marked by a bruising string of dismissals and sanctions, Malofiy won a $44 million verdict — one of the largest in Pennsylvania in 2018 — for a Philadelphia songwriter named Daniel Marino who sued his co-writers after being cut out of the songwriting credits and royalties for the song “Bad Girl” from the R&B heartthrob’s 2004 breakout album, Confessions, which sold more than 10 million copies.

      Also, in late September of last year, the U.S. Ninth Circuit Court of Appeals ruled in favor of Malofiy’s appeal of the 2016 “Stairway to Heaven” verdict and ordered a new trial on the grounds that the court “abused its discretion” when the judge refused to allow Malofiy to play a recording of “Taurus” for the jury. (Members were only allowed to hear an acoustic-guitar rendition played from sheet music.) The retrial is expected to begin in the next year, and Page and Plant, along with bassist John Paul Jones, are again anticipated to take the stand. Copyright experts say Led Zeppelin — which has a long history of ripping off the ancient riffs and carnal incantations of wizened Delta bluesmen and only giving credit when caught — should be worried.

      Malofiy, who calls Zep “the greatest cover band in all of history,” will go to trial armed with reams of expert testimony pinpointing the damning similarities between the two songs — not just the nearly identical and atypical chord pattern, but the shared melodic figurations, choice of key and distinctive voicings. He’ll also show the jury that Page and Plant had ample opportunity to hear “Taurus” when Zep opened for Spirit on their first American tour in 1968, two years before they wrote and recorded “Stairway.”

      “Most big companies rely on the concept of wearing you down, forcing you to do so much work it literally drives you broke,” says Glen Kulik, a heavy-hitter L.A.-based copyright lawyer who signed on as Malofiy’s local counsel when the Zep case was moved to federal court in California. “If you have any chance of standing up to them, it’s going to require an incredible amount of persistence, confidence, and quite a bit of skill as well, and Francis has all those things in spades.” And Kulik would know, having successfully argued a landmark copyright infringement case before the Supreme Court in 2014 that paved the way for the Zeppelin suit.


      Francis Malofiy. Photograph by Bryan Sheffield.

      Ultimately, Malofiy doesn’t have to prove Led Zeppelin stole Spirit’s song; he just has to convince a jury that’s what happened. Assuming the trial goes forward — and that this time, he’s allowed to play recordings of both songs for the jury — there will be blood. Because contrary to his hard-won rep as a bull in the china shop of civil litigation, Malofiy possesses a switchblade-sharp legal mind, an inexhaustible work ethic, and a relentless, rock-ribbed resolve to absorb more punches than his opponents can throw. He’s a ruthlessly effective courtroom tactician with a collection of six-, seven- and eight-figure verdicts, not to mention the scalps of opposing counsel who underestimated his prowess. “I don’t plink pigeons; I hunt lions and tigers and bears,” he says. The big game he’s targeted in the past decade include deep-pocketed transnational corporations like Volvo (an epic seven-year case that ended in an undisclosed settlement) and Hertz (against whom he won a $100,000 verdict).

      In the arena of civil litigation, where the odds are increasingly stacked against plaintiffs, Malofiy claims to have never lost a jury trial, and that appears to be true. “I have lost twice — in the Zeppelin case and a lawsuit against Volvo — but got both decisions reversed on appeals,” he says, unsheathing a fresh stick of Wrigley’s. “Now, the same people that were asking me for years why I’m doing it are asking me how I did it.”

      If Malofiy prevails in the coming “Stairway” retrial, he’ll completely shatter the Tolkien-esque legend of the song’s immaculate conception — that it was birthed nearly in toto during a mystical retreat at a remote Welsh mountain cottage called Bron-yr-aur, to which many a starry-eyed Zep disciple has made a pilgrimage once upon a midnight clear when the forests echo with laughter. It will be like proving that da Vinci didn’t paint the Mona Lisa, that Michelangelo didn’t sculpt David. Barring a last-minute settlement, many legal and copyright experts predict that Malofiy may well emerge victorious, and credit for the most famous rock song in the world will pass from the self-appointed Golden Gods of Led Zeppelin to some obscure, long-forgotten (and not even very good) West Coast psych band, along with tens of millions in royalties, effectively rewriting the sacred history of rock-and-roll. And the man who will have pulled off this fairly miraculous feat of judicial jujitsu is the enfant terrible of Philadelphia jurisprudence.

      Malofiy hates wearing a suit and tie. Outside the courtroom, he dresses like a rock star masquerading as a lawyer: a crushable black trilby perched at a jaunty angle atop a blue bandana, a collarless black and orange leather Harley jacket, and a pair of beat-to-fuck brown Wesco boots, unlaced. “I’m always in jeans and boots when I meet new clients,” he says. “I warn them up front: ‘If you want a fancy lawyer in a suit, you should go elsewhere.’”

      The barrier to entry for new clients at Francis Alexander LLC is steep, because Malofiy doesn’t take on new cases so much as he adopts new causes. A case has to register on a deeply personal level if he’s going to eat, sleep, and fight to the death for it for the next five to seven years.

      “Lawyers have an ethical responsibility to advocate zealously for their clients,” says attorney Max Kennerly, who’s worked with Malofiy on a number of cases. “But frankly, in this business, a lot of lawyers play the odds and just do a ‘good enough’ job on a bunch of cases. Sometimes they win, and sometimes they lose. Francis really throws himself into his cases.”

      After 10 years of struggle, things finally seem to be breaking Malofiy’s way. Fat checks from cases settled long ago are rolling in, alleviating some fairly crippling cash-flow issues, and big cases just keep falling out of the sky — more than his two-lawyer outfit can field. They need to staff up, stat. Malofiy wants to hire some young bucks fresh out of law school — preferably Temple — as force multipliers in his quest to hold the powerful accountable on behalf of the powerless. “Most kids in law school right now will never see the inside of a courtroom,” he says. “Law schools don’t want to teach you how to change the system; they want to load you up with debt so you have to go do grunt work for some corporate law firm that specializes in maintaining the status quo.”


      Francis Malofiy. Photograph by Bryan Sheffield.

      Malofiy doesn’t have a website. He doesn’t do social media. He doesn’t trawl the watering holes of the rich and powerful. He doesn’t even have a business card. Thanks to the notoriety and name recognition that came with the Zeppelin trial, new clients chase him. He just got off the phone with a Brooklyn puppet maker who wants him to sue the band Fall Out Boy for alleged misuse of two llamas — Frosty and Royal Tea — that it created. Right now, he’s on a conference call with a trio of British songwriters who want Malofiy to sue the Weeknd for allegedly lifting a key section of their song “I Need to Love” for a track called “A Lonely Night” on his 2016 Starboy album, which has sold more than three million copies to date.

      “Why are you guys calling me?” he asks.

      “We’re looking for an honest person fighting for ordinary working people,” says Billy Smith, one of the Brit songwriters in question. Malofiy clearly likes the sound of that. After thinking it over for a few moments, he tells them he’ll take their case and gives them his standard new-client spiel. “I can’t promise we’ll win, but I can promise I won’t turn yellow when things turn bad. I won’t put my tail between my legs and run,” he says. “If there is any bad news, you will hear it from me first.”

      His teeth have been bothering him for days, and near the end of the call, one of his dental caps comes loose. He spits it out, and it skitters across his desk before he traps it under his palm. Most lawyers would be mortified. Malofiy thinks it’s hilarious. “I got teeth like you people,” he says to the Brits. Everybody laughs.

      Many people mistake Malofiy’s unconventionality as a design flaw when it’s actually a feature. “I think that’s an incredibly important part of what makes him so good as an attorney,” says A.J. Fluehr, 33, Malofiy’s right-hand man, co-counsel and, though eight years his boss’s junior, voice of reason. “Because he’s so unorthodox, I believe it causes a lot of other attorneys to underestimate him and think, ‘Oh, he’s not serious; he doesn’t know what he’s doing.’ All of sudden, there’s a massively serious case against them.”

      Even some of the defense lawyers who’ve done battle with Malofiy begrudgingly acknowledge his chops. “I’ve known Francis for four years now. He is difficult to deal with but a fierce advocate for his clients and his cause,” says Rudolph “Skip” DiMassa, a partner at Duane Morris. “Calling him ‘abrasive’ would be putting it mildly. But he wears it like a badge of honor that he is not like all the other lawyers in town.”

      When I read that and similar assessments from other lawyers back to Malofiy, he chalks them up to blowback for the heresy of Robin Hooding a corrupt status quo. “I have a target on my back because I sue big corporations, politicians, big law firms. Hell, I sued DA Seth Williams,” he says one night at the Irish Pub, as he’s nursing a screwdriver he’ll chase with a root beer. “When you start stepping on toes and suing the wrong people and get a few million shifted from those who have it to those who don’t — that’s where the change happens; that’s where you make a difference. And there is a price you have to pay for that.”

      According to family lore, Francis Malofiy’s maternal grandfather was murdered by Nazis in occupied Greece; his great-grandmother had to cut the body down from a tree and carry it home on the back of a mule. Concurrently, his paternal grandfather was murdered by Nazis in Ukraine, while his father and grandmother were frog-marched to camps in Germany. Some things can never be forgotten or forgiven. That’s why Malofiy is always kicking against the pricks. A slight child, he was often bullied at school, and after a brief experiment with turning the other cheek, he started fighting back. Hard. He recalls the day that a bully was picking on a girl half his size; young Francis cold-cocked him and threw him into a closet door. The kid had to be taken out on a stretcher. After that, the bullies moved on to easier prey. “I was always fighting for the little guy, even back then,” he says.

      In the third grade, friends turned him on to Poison’s Look What the Cat Dragged In and Bon Jovi’s Slippery When Wet, indelibly imprinting the spandexed bikers-and-strippers aesthetic of ’80s hair-metal onto his psyche. He started channeling the energy he once put into beating back bullies into beating the drums. One day in the sixth grade, he came home to tell his dad about a band all the kids were into: “The Led Zeppelins.”

      “He said, ‘No, son, it’s just Led Zeppelin.’”

      “No, I’m pretty sure it’s the Led Zeppelins.”

      So his father, who’d seen the band at the Electric Factory, drove Francis to the record store at the Granite Run Mall, where the clerks set him straight. His father bought the four-cassette Zep box set that had just come out. On the way home, Malofiy heard “Whole Lotta Love” for the first time, and before the song even ended, it was official: Led Zeppelin was his favorite band. When he was in high school, his drum teacher gently broke the news that Zep didn’t exactly, um, write all their own music — that key parts of their iconic songs had been cherry-picked from old, obscure blues recordings. “I said, ‘C’mon, don’t talk shit about Jimmy Page!’” Malofiy recalls. Then his teacher played him the Willie Dixon-penned Muddy Waters track “You Need Love” — which is what “Whole Lotta Love” was called before Zep hijacked the lyrics and the riff and Frankensteined them into the gloriously scuzzy heavy-metal Viking porno movie for the ears we’ve come to know and love. It was hard for Francis to process, and even harder when he was tipped to the uncanny similarity between Spirit’s “Taurus” and “Stairway.” Still, the spell Zep cast over him remained unbroken.


      Francis Malofiy. Photograph by Bryan Sheffield.

      As a young teenager, he built go-karts, dirt bikes and small-block Chevys. To make spending money for guitars and records, he started buying beater cars, fixing them up, and flipping them for quadruple what he paid for them. He almost didn’t graduate from high school because he’d played hooky too many times, to go fishing or work on cars or play guitar. When he finally got his high-school diploma, he raced home from school to show his mother in his Chevy S-10 lowrider. Tearing ass on the backcountry roads of Media, he blew past a cop who immediately lit up his cherry top and gave pursuit. Soon, one cop car became two, then three, until there were five cars tailing him.

      Much to his parents’ dismay, his run-ins with the law became common. They were never for anything all that serious, just the usual teen-rebel monkeyshines: fighting, speeding, the occasional high-speed car chase. He got a big wake-up call in 1998 when his beloved Uncle Nick — a.k.a. Nicholas “The Greek” Vasiliades — was handed a life sentence for running a high-volume meth lab in a warehouse in Manayunk that supplied the drug networks of the Pagans and the Mafia, as well as for his 50-gun arsenal of illegal weaponry. Malofiy was devastated. “I was going down a bad path,” he says. “My uncle pulled me aside and said, ‘You’re smart enough to do it the right way. You need to step away.’”

      Malofiy took the warning to heart and focused on getting a college education, graduating from Penn State in 2000 with a degree in finance. After college, he went back home to Media and his true loves: cars, girls and heavy metal. With a revolving cast of musicians, he formed multiple go-nowhere suburban hard-rock bands with cringe-y names like Prada G and Sluts ’n Slayers. Unimpressed, his parents urged him to enroll in law school. Eventually he relented, forging this pact: He would go to law school if he: a) could do whatever he wanted with the unfinished basement of his parents’ home (i.e., build a high-end recording-studio-cum-man-cave tricked out with a kitchen, bedroom and bathroom); and b) nobody hassled him about having long hair, rocking out and chasing girls. Deal. Malofiy took the LSATs and scored just south of 160 — hardly off the charts, but good enough to get into Temple, where he found himself drawn to copyright law.

      He graduated from law school in December of 2007 and took the bar exam the following July. On the night of August 16, 2008, he stopped into the Liberty Bar at 22nd and Market with his then-girlfriend. It was crowded, but they found a table in the back. After ordering drinks, they started getting static from a group of three young men in ball caps and white t-shirts. “Three drunken jerkoffs, white privilege out the ass,” says Malofiy. According to Malofiy’s testimony, the trio mocked his bandana and called him “cunt,” “pussy” and a “dirty spic.” (It was summer; Malofiy was tan.) According to Malofiy, at some point the men apologized and the situation seemed defused, but then one of them grabbed Malofiy’s girlfriend’s ass. “I said, ‘That’s it. Follow me out,’ and made for the door,” Malofiy says, but he was blocked by a member of the group. As they stood chest-to-chest, Malofiy says, the man struck him twice. Finally, Malofiy, who boxed in college, unloaded with a right cross that landed squarely on the guy’s left cheekbone, shattering the glass still clenched in Malofiy’s fist.

      The man suffered a deep gash in his cheek that would require 150 stitches and reconstructive surgery. Malofiy nearly severed the tendons in his thumb. Bleeding profusely, he had his girlfriend drive him to the emergency room at Penn Presby to get stitched up and then to Central Detectives to file a criminal complaint.

      Two months later, in October, notice came in the mail that he had passed the bar. His mother was ecstatic and insisted on driving him to the Pittsburgh office of the Prothonotary of the Supreme Court of Pennsylvania immediately to obtain his law license rather than wait two weeks for the formal ceremony. When they got home the next day, Malofiy got a call from Central Detectives, who said they had a “body warrant” for his arrest on aggravated assault and related charges stemming from the Liberty Bar fight. The next day, he turned himself in and spent a night in jail awaiting a bail hearing. Had he not gone to Pittsburgh at his mother’s behest, it’s unlikely he’d have gotten his law license with a felony arrest on his record.

      Malofiy’s first case as a newly minted lawyer would involve defending a client staring down decades in prison if convicted: himself. Heeding the maxim that a man who is his own lawyer has a fool for a client, Malofiy hired Sam Stretton, one of the most respected criminal defense attorneys in the city. Malofiy took the stand and delivered an impassioned defense of his actions. “He had already hit me twice, blocked my exit-way,” he testified. “I was scared for my safety and my girlfriend’s safety, and his friends had just yelled ‘Fight!’ and came up to me with fists drawn. I thought I had no other option.” The jury found him not guilty on all charges.

      “Welcome to Hogwarts,” Malofiy jokes as he shows me around the vast oak and stained-glass room that houses the law library at the Beasley Firm, possibly the most fearsome and feared personal-injury law firm in the city, where he worked, in an of-counsel capacity, from 2012 to 2014.

      Fresh out of law school and still wet behind the ears, Malofiy showed up one day in search of mentoring. Granted an audience with Jim Beasley Jr., one of the most successful plaintiff’s attorney in the city, Malofiy ended up with a promise of rent-free office space, the phone extension 666, and a commitment to help finance some of the highly ambitious cases he was mounting — a product-liability suit against Volvo, and a breach-of-contract suit, against a marble manufacturer that had screwed his client out of an ownership share, that resulted in a $4.2 million verdict — not to mention the Usher case. “Jim was like, ‘I keep getting calls from defense lawyers saying That kid’s the fucking devil, so you must be doing something right,’” Malofiy recalls.

      During Malofiy’s tenure at Beasley, he took out a controversial full-page ad in this magazine that depicted him crashing through a courtroom in a hot rod, looking every bit James Dean in Rebel Without a Cause. Many members of Philadelphia’s uptight, buttoned-down legal community thought it was disrespectful. “Everyone was outraged, but I thought it was funny,” says Beasley. “He has a pretty good ‘fuck you’ attitude that comes from an inner confidence. He might have had a little too much of that early on, but I think he’s throttled back a bit. So many of a judge’s decisions are ties and jump-balls that are not reversible, and if you piss the judge off with your pirate act, the judge can make it difficult for you. Sometimes you could avoid all that by not swinging your pirate sword around.”

      Malofiy has learned this the hard way. In 2015, a three-judge panel voted to suspend his license to practice law in U.S. District Court in the Eastern District of Pennsylvania for improper conduct in the Usher case — despite the fact that the special prosecutor recommended what amounted to a slap on the wrist: a reprimand.

      “It’s highly unusual that they would disregard the disciplinary recommendations of the special prosecutor after he has heard the facts,” says Stretton. The matter is currently on appeal before the Third Circuit.

      At Malofiy’s insistence, I’ve been tailing him for the better part of a month: from a big-dollar NDA’d settlement in a judge’s quarters, to a Port Richmond dive bar called Chuckles, to a Bucks County gun shop where he plunked down $1,729 for a handsome Benelli shotgun (a gift for his right-hand man Fluehr), to a back-alley strip bar in Center City and the disused factory under the Commodore Barry Bridge that he’s purchased and plans to renovate into office space, living quarters and a beer garden. I watched him hide his $82,000 Land Rover from the repo man (“It’s all a misunderstanding”) and then, days later, saw a pile of white letter-size envelopes stacked on his desk, each containing what looked to be thousands in cash. What I have come to learn is this: When you write about lawyers, there is so much you can’t write about lawyers.

      Malofiy slowly, methodically and unflinchingly parceled out the most personal details of his backstory — the good, the bad and the ugly — as I incrementally earned his trust. But always on his timetable, not mine. It could be exasperating, but by the end, I discovered the method to his madness: He’d been pacing his revelations as he would a trial presentation. And now we’re reaching the crescendo of his closing argument — the big reveal.


      Francis Malofiy. Photograph by Bryan Sheffield.

      It’s a few clicks shy of midnight at Malofiy’s house in Media on a Sunday night shortly before Christmas. In the morning, he’s jetting off to an auction in London to bid on the Helios recording console that captured “Stairway to Heaven” for the ages. (Malofiy, true to form, won’t confirm that he won or lost the auction.) Though he’s been locked in a nasty four-year legal fight with Led Zeppelin, they’re still his favorite band.

      Malofiy called to insist that I come to his house tonight. “Why? What for?” I demanded. He said he wanted to show me something I could only see there. I begged off, explaining that this article was due in the morning and I already had more than I could use. But he insisted, promising it would be worth my while. He doesn’t disappoint. He tells me to open the freezer. There’s a bottle of Tito’s vodka, an ice tray, and half a lemon on a plate with a yellow plastic knife. “That’s the lemon Robert Plant squeezed into his tea when we deposed him in London back in 2016,” he claims. This is deeply ironic and, if you’re acquainted with the role lemons play in Plant’s legend, cosmically hilarious. One of Led Zeppelin’s most infamous tracks is “The Lemon Song,” a sultry blooze ramble from 1969’s deathless Led Zeppelin II stitched together from pieces of Howlin’ Wolf’s “Killing Floor” and Robert Johnson’s “Travelling Riverside Blues.” (Zep settled a 1972 copyright suit over the Howlin’ Wolf portion of the song.) In the fifth verse, Plant sings:

      Squeeze me baby, till the juice runs down my leg
      The way you squeeze my lemon, ah
      I’m gonna fall right out of bed

      By swiping that lemon rind at the deposition, Malofiy stole Robert Plant’s metaphoric penis the way Prometheus stole fire from the gods. Zep famously invoked the mythic “Hammer of the Gods” from Norse legend. For Jimmy Page, that hammer was his guitar, but for Plant it was his, um, mighty lemon tree.

      Incredible though it may seem, Malofiy says he’s kept the lemon on ice for the past three years and had it in his briefcase like a talisman when he gave oral arguments for what proved to be his successful appeal of the 2016 “Stairway” verdict. He has every intention of taking it to the retrial that will, barring unforeseen developments, commence in the next year.

      “Robert Plant is always going on about his lemon, and at the deposition he made a big deal out of slicing it up and squeezing it into his tea and then sucking on the rind,” he says with a cat-who-ate-the-canary grin. “Jimmy Page famously dabbled in black magic and was always going on about Aleister Crowley, and I said to myself, ‘If they are going to use black magic to try to beat me on technicalities — well, two can play at that game.’”

      Published as “The Devil’s Advocate” in the February 2019 issue of Philadelphia magazine.

  • Lire : revue littéraire mensuelle aux réseaux de plagiats réguliers
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/lire-revue-litteraire-mensuelle-aux-reseaux-de-plagiats-reguliers/93618?origin=newsletter

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    Il reste commun qu’entre confrères, on se reprenne des papiers significatifs — un procédé de bonne intelligence, où un hyperlien fait office de reconnaissance, autant que de sourcing. Mais à l’heure des réseaux sociaux, les procédés évoluent tristement. Pour exemple, le magazine Lire, qui sans trop de scrupules, alimente ses comptes avec des extraits d’articles repompés chez les collègues. Sans source, évidemment. Ni rien, d’ailleurs.

    crédit Humanoides Associés

    Chaque média le sait bien : les réseaux apportent tous une part d’image, voire de trafic, à condition de bien les travailler. Pour ce faire, chacun son approche et sa méthodologie — en somme, les Community Managers derrière les comptes œuvrent de leur mieux. Depuis quelque temps, le respectable magazine Lire s’efforce de développer sa communauté, avec les moyens à sa disposition.

    Considérant que Facebook est l’outil qui permet d’apporter le plus de trafic, et que la valeur montante reste Instagram, c’est fort logiquement à travers ces deux plateformes que la publication concentre ses efforts. En réalité, leur Twitter sert avant tout à renvoyer vers l’un ou l’autre — stratégie assez commune.

    Sauf que le community manager de Lire s’efforçant de faire prospérer les abonnés à l’un ou l’autre de ses outils a instauré une approche des plus douteuses. ActuaLitté en est victime, au même titre que d’autres parutions – nous vous laissons le plaisir de découvrir qui. Le principe est simple : pomper des extraits d’articles, réutiliser le visuel dudit billet, et s’attribuer le mérite de l’information. Brillant. Brillantissime, si ce n’était que cette pratique s’effectue sans aucun sourcing, et qu’elle relève donc du plagiat, purement et simplement.

    Si les bons empruntent et que les grands volent, alors Lire vient d’être dans la cour des IMMENSES.

    Un exemple, parmi d’autres

    À plusieurs reprises, que ce soient nos articles ou ceux d’autres médias, on retrouve sur les réseaux de Lire des emprunts non sourcés, littéralement pillés, sans vergogne ni remord. Bernard Pivot, son fondateur, n’avait certainement pas imaginée pareil comportement...

    Que ce soit sur Instagram ou sur Facebook — lequel permettrait a minima de partager un lien — la revue Lire s’approprie joyeusement la prose de tiers, et les internautes qui ne prêtent nulle attention à ces procédés distribuent Like et autres commentaires, en toute innocence.

    Nos différentes tentatives pour faire entendre raison au CM n’ont jamais abouti — nous ne saurions imaginer que ce soient des journalistes qui s’amusent à ce genre de plaisanterie !

    autre exemple...

    Comment faire alors cesser une pratique qui dépasse largement la malhonnêteté intellectuelle, pour verser dans la contrefaçon organisée ? Eh bien, solennellement, nous en appelons à ce qui peut demeurer de cette respectable marque : la revue Lire ne saurait être entachée par des procédés aussi déplorables. C’est votre travail et le sérieux d’une rédaction qui sont ici mis en cause.

    Stéphane Chabenat, repreneur de Lire avec Jean-Jacques Augier, quand les parutions furent vendues par Patrick Drahi, promettait en juin 2017 « de belles, de très belles choses à venir ». On n’en attendait pas tant !

    Sérieusement : stop.

    #Plagiat #Magazine_Lire

  • Glyphosate : les autorités sanitaires ont plagié Monsanto
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/01/15/glyphosate-l-expertise-de-l-ue-minee-par-le-plagiat_5409233_3244.html

    Le rapport d’évaluation du #glyphosate, socle de la décision européenne, prise fin 2017, de réautoriser le célèbre herbicide pour cinq ans, est un vaste #plagiat.

    Mandaté par l’#Union_européenne pour produire l’expertise préliminaire sur le glyphosate — plus de 4 000 pages —, l’Institut fédéral d’évaluation des risques allemand (Bundesinstitut für Risikobewertung, ou BfR) a recopié, souvent mot pour mot, le dossier d’homologation du glyphosate transmis aux autorités européennes par #Monsanto et ses alliés industriels, réunis au sein de la Glyphosate Task Force (GTF).

    Dans un rapport commandité par des députés européens et rendu public mardi 15 janvier, le célèbre chasseur de plagiats autrichien Stefan Weber et le biochimiste Helmut Burtscher, associé à l’ONG Global 2000, montrent que les chapitres-clés de l’évaluation scientifique rendue par le BfR sont le fruit de plagiats à plus de 50 %, et de copiés-collés à plus de 70 %. Selon les deux chercheurs – dont le travail a été passé en revue par deux spécialistes du plagiat scientifique avant d’être rendu public –, « il est clair que l’adoption par le BfR, sans recul critique, d’informations biaisées, incorrectes ou incomplètes fournies par les fabricants [de glyphosate] a influencé la base même de son évaluation » de la dangerosité du produit controversé.

    Or, c’est sur la foi de cette évaluation préliminaire que l’Autorité européenne de sécurité des aliments (#EFSA) et les experts des Etats membres ont conclu que le glyphosate ne posait pas de danger #cancérogène, ouvrant ainsi la voie à sa réautorisation en Europe.

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      Or, c’est sur la foi de cette évaluation préliminaire que l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et les experts des Etats membres ont conclu que le glyphosate ne posait pas de danger cancérogène, ouvrant ainsi la voie à sa réautorisation en Europe. En mars 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) avait, au contraire, conclu au caractère « cancérogène probable » du glyphosate.

      En septembre 2017, Global 2000 avait déjà révélé que trois sous-chapitres du rapport rendu par le BfR avaient été largement copiés-collés. Mais les passages examinés se limitaient à seulement 2,5 % de l’ensemble du rapport. Mandatés par les eurodéputés Anja Hazekamp (Gauche unitaire européenne), Maria Noichl (Socialistes et démocrates) et Bart Staes (Verts), MM. Weber et Burtscher ont cette fois conduit une analyse exhaustive des sections du rapport liées à la toxicité chronique et la cancérogénicité de l’herbicide — soit plus d’un millier de pages.

      Le chapitre « Génotoxicité » de l’évaluation du glyphosate par le BfR. Les passages surlignés en rouge sont plagiés depuis le dossier d’homologation déposé par les industriels, selon deux chercheurs. Weber & Burtscher

      « Une fausse idée de l’auteur »

      Ils ont en outre distingué les « copiés-collés bénins » – reproduction à l’identique de résumés d’études ou de tableaux – des passages constituant des plagiats. Le plagiat, expliquent les auteurs, est « une pratique frauduleuse presque toujours destinée à tromper le lecteur ». « Cela signifie que (…) le lecteur se fait une fausse idée de l’identité de l’auteur, écrivent les deux chasseurs de plagiats. Le lecteur attribue faussement des phrases, des formulations, des données, des statistiques, des synopsis, etc., à un auteur indiqué ou supposé, alors qu’en réalité les éléments qu’il lit ont été rassemblés, organisés et écrits par un autre auteur. »

  • Macron, Hitler, Marx, Staline, Trump, Lincoln, Jean-Baptiste et Le Monde... (quand l’Absente tue le game !)

    Branle bas de combat ! #Le_Monde aurait osé « la #caricature de trop » ! Comme l’explique brillamment #André_Gunthert sur son « carnet de recherches d’image sociale », cette #Une, grandiloquente et #en_même_temps irrévérencieuse, « vient clore l’impressionnante dégringolade du président Macron »
    http://imagesociale.fr/6975
    seenthissé par @colporteur : https://seenthis.net/messages/747820

    Le récit, commencé en fanfare et qui se clôt sur un champ de bataille, est illustré en couverture du magazine par un photomontage du graphiste Jean-Baptiste Talbourdet

    Mais bien qu’elle contienne toutes les références nécessaires, je ne partage pas les conclusions de cette note, qui prête à l’auteur #Jean-Baptiste_Talbourdet une intension volontairement malveillante sans l’avoir questionné.

    Suite, donc, à cette couverture pour le moins « audacieuse », une shitstorm s’est installée, sur les limites de la représentation du #Chef de l’#État, on croirait presque à un blasphème tant la bronca est générale. #Luc_Bronner, directeur de la rédaction du Monde, oppose un petit justificatif, et c’est là, selon moi, que se joue une couardise dommageable pour tou-te-s :
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2018/12/29/a-nos-lecteurs-a-propos-de-la-une-de-m-le-magazine-du-monde_5403549_4500055.
    Il avait tous les éléments pour faire une démonstration historique avec un filage magistral et ... non, il se réfugie derrière une rapide référence de l’Histoire de l’Art, en bon #sachant, et prend pour exemple... d’autres couvertures du Monde ! En bref, il lâche le choix politique pour une excuse graphique, esthétisante... alors qu’elle-même est issue d’une tradition politique !

    #Hubert_de_Jenlis, en bon chevalier de #Macron, pense porter un coup de grâce par la preuve irréfutable d’un #plagiat de #Lincols_Agnew qui portraitise #Hitler :
    https://twitter.com/HubertdeJenlis/status/1079143667724627968

    Hors, cet portrait a servi pour illustrer un essai ô combien intéressant paru dans le Harpers en juillet 2017 : The Reichstag Fire Next Time, The coming crackdown par #Masha_Gessen :
    https://harpers.org/archive/2017/07/the-reichstag-fire-next-time
    Le portrait, donc, est signé #Lincoln_Agnew et fait partie d’un diptyque où on retrouve donc Hitler :

    Illustrations by Lincoln Agnew. Source photographs: Adolf Hitler © Hulton Archive/Getty Images; crowd saluting Hitler © Visual Studies Workshop/Getty Images

    Mais aussi #Trump, #Putin, #Obama, #Bush :

    Source photographs: Donald Trump © JB Lacroix/WireImage; Vladimir Putin © Mikhail Svetlov/Getty Images; Barack Obama © Ron Sachs-Pool/Getty Images; George W. Bush © Luke Frazza/AFP/Getty Images; protest © Creative Touch Imaging Ltd./NurPhoto/Getty Images; drone © Erik Simonsen/Getty Images

    Ce qui semblait de toute évidence être une copie se révèle, si on prend le temps de lire l’article, puis de chercher les sources d’inspiration de Lincoln Agnew, être un hommage, dans le fil d’une tradition de représentation de la #Puissance et du #Pouvoir de figures d’autorité, dans la _#Droite ligne de #Gauche_ de l’#iconographie #Russe.
    Et il se trouve que Agnew lui-même s’inspire de #Gustav_Klutsis qui portraitise #Marx, #Engels, #Lenine et #Staline de la même manière en... 1933 !

    Gustav Klutsis, Raise Higher the Banner of Marx, Engels, Lenin and Stalin ! 1933

    (L’année même de l’incendie du du Reichstag dont il est question plus haut.) Portrait qu’on peut retrouver dans la superbe exposition de nov 2017 à février 2018 au musée #Tate : Red Star Over Russia at Tate Modern
    https://www.tate.org.uk/whats-on/tate-modern/exhibition/red-star-over-russia
    Il est vraiment intéressant de regarder la vidéo faite par le Tate Modern pour l’exposition : https://youtu.be/Kd_GHlMkwpQ

    qui revient sur

    the story behind graphic designer #David_King's collection of 250,000 artworks, photographs and documents from the Soviet Union.

    Et cette histoire, derrière la collection, c’est le point de départ sur une #Disparition, une #Invisibilisation. Celle de Léon #Trotski. C’est donc l’histoire de la construction de l’image de la Puissance, du Pouvoir, et la représentation de l’Homme Fort, et comment celle-ci écrase tout sur son passage. Pas grand chose à voir donc avec un parti politique particulier, mais bien plus avec une #oppression_systémique, la plus rependue au monde...

    L’affiche de l’expo est peut-être même la première inspiration de la série, et il est troublant de la mettre à côté du portrait de Macron tant les deux visages se répondent ! Elle est datée de 1923 et signée #Strakhov (Braslavsky) Adolf Yosypovych :

    Elle est issue d’une campagne de propagande pour... l’émancipation féminine ! Et ... combien avez-vous vu de #femmes dans cette suite de portraits, jusqu’à présent ? Hein ?!

    Quel dommage ! Quel dommage que les gonades qui s’expriment contre la pseudo-insulte faite au Chef de la France soient quasiment, uniquement, masculines ou assimilées. Quel dommage aussi que pour défendre un choix, d’autres gonades masculines n’osent aller au bout de la filiation. Je n’irait pas jusqu’à dire quel dommage que si peu soient encore #Charlie, mais ceci dit, ça a quand même son sens. L’année 2018 a vu augmenter, terriblement, la pression du #patriarcat, du #masculinisme même, et la #répression, partout : cette fin d’année est maculée de sang sous les coups frénétiques d’un service régalien qui ne fait que protéger un président fantoche dont quasi plus personne ne veut. Et quand, enfin, arrive une occasion de justifier le maintien de leur chef au Pouvoir, la meute de déchaine, écrasant, une fois de plus la continuité des leçons de l’Histoire, de sa contextualisation globale nécessaire, et participe ainsi, encore plus, au #confusionnisme plutôt qu’à l’#éducation_populaire...
    Quelle misère !

    Épilogue : Toute #oppression crée un état de #guerre.
    #Simone_de_Beauvoir, in Le Deuxième #sexe, t.2, L’expérience vécue

  • Macron en Hitler, la caricature de trop? – L’image sociale
    http://imagesociale.fr/6975

    Ce sera la dernière #image de l’année, celle qui vient clore l’impressionnante dégringolade du président Macron, auquel tout semblait sourire il y a à peine six mois. Dans sa livraison du 29 décembre, le magazine hebdomadaire du Monde, M, publie un long article d’Ariane Chemin. Celle qui avait déjà signé le 18 juillet dernier la révélation de la participation d’Alexandre Benalla à un tabassage enregistré en vidéo, propose un bilan du trajet politique d’Emmanuel Macron depuis son accession au pouvoir, à travers le prisme de la célèbre avenue des #Champs-Elysées, scène de son investiture en command car en mai 2017, et aujourd’hui théâtre emblématique de la contestation des #Gilets_jaunes, plus important mouvement de protestation populaire depuis Mai 68.

    Le récit, commencé en fanfare et qui se clôt sur un champ de bataille, est illustré en couverture du magazine par un photomontage du graphiste Jean-Baptiste Talbourdet. Détouré, passé en noir et blanc et fortement contrasté, un portrait de Macron par Ludovic Marin (Sipa), sur fond de biseaux rouges, s’orne d’une surimpression de l’avenue envahie par la foule (Olivier Beuvelet repère qu’il s’agit d’une image de la descente des Bleus, le 16 juillet 2018, et non d’une manifestation des Gilets jaunes).

    Deux options graphiques indiquent le passage à la caricature photographique : celle du noir et blanc, qui suggère l’évocation historique, ainsi que l’expression maussade du président, accentuée par l’ombre qui obscurcit son regard – code qui traduit, dans un contexte politique, un jugement négatif sur l’action menée.

    Malgré l’imprécision des signaux graphiques, ces deux élements, auquel s’ajoute le soulignement de la couleur rouge, suffisent à aiguiller nombre de lecteurs vers une interprétation de l’image comme une critique sévère et une allusion à peine voilée à la référence nazie – comme cela avait été le cas en janvier de cette année avec la couverture de L’Obs montrant Emmanuel Macron derrière des barbelés. [...]

    Une deuxième vague de réactions, dans la soirée du 29, vient contredire cette première lecture, et propose de rattacher la couverture du supplément à la tradition du #constructivisme. Même si l’on ne comprend pas exactement la relation entre cette esthétique innovante et la critique du macronisme, que la couverture est censée illustrer, les associations visuelles, et plus particulièrement le recours dynamique au photomontage, marque de fabrique de l’iconographie de gauche dans les années 1920-1930, récemment documentée par une belle exposition au Centre Pompidou (« La Photographie, arme de classe »), semble écarter le spectre nazi. [...]

    C’est un autre élément d’information cité dans le texte qui donne finalement la clé de l’illustration. Le Monde indique que Jean-Baptiste Talbourdet s’est inspiré « de travaux d’artistes, notamment ceux de Lincoln Agnew ». Plusieurs internautes signalent à la suite un #photomontage du graphiste canadien publié en juillet 2017 dans le Harper’s Magazine, qui a servi de source pour ce qui semble bien être une imitation servile : même construction du portrait en noir et blanc comme espace de surimpression d’une foule, sur fond de biseaux rouges, avec la matière apparente du papier – mais il s’agit cette fois d’Adolf Hitler.

  • Il y a même (presque) deux guides du féminisme pour les hommes… | Singulier masculin
    https://singuliermasculin.wordpress.com/2018/06/18/il-y-a-meme-presque-deux-guides-du-feminisme-pour-les-h

    Le premier est retiré de la vente

    Il y a quelques semaines, j’annonçais qu’il y a un « Petit Guide du #féminisme pour les hommes« , de Jérémy Patinier. Patatras, il est retiré de la vente. Pour #plagiat. Que s’est-il passé ? Je me doutais bien qu’il y avait quelques « récupérations » de textes trouvés ailleurs, dans le texte de Patinier, et qu’il manquait de certaines références. Je ne m’en étais pas formalisé car l’ensemble me paraissait un joli bouquet.

    Une blogueuse, Noémie Renard, qui tient le blog Antisexisme.net, a reconnu des phrases qu’elle avait écrite jadis (c’était en 2011). Et elle considère qu’il aurait surtout été correct de mettre en référence une étude sur laquelle elle s’était appuyée pour ce bref texte, étude de l’Université de Liège. Intriguée, elle a un peu fouillé et reconnu une autre idée provenant du blog d’Anne-Catherine Husson, Ça fait genre, et trouvé à nouveau que plusieurs phrases avaient été collées. De là, décortiquant le texte, elle en a trouvé d’autres, dont une de Wikipedia…

    La nouvelle, que Noémie Renard lance sur Twitter, est reprise par Pauline Grand d’Esnon, sur le site Néonmag.fr. avec quelques commentaires. Et de là, on la trouve dans les medias mainstream et peu féministes, dont Le Figaro, BibioObs, Libération, et des médias du web.

    Jérémy Patinier se défend et s’excuse. Il dit qu’il a fait un travail de journaliste et que malheureusement, des sources de ses lectures de deux années n’étaient plus précises… Oui mais voilà, il a publié un livre, qui se vend (même si les profits vont à une association de lutte contre les violences faites aux femmes dit-il), et on peut parler juridiquement de plagiat pour ces divers extraits de quelques paragraphes, faute de guillements et de références pour ces citation cachées. L’auteur se dit prêt à comparaître en justice, d’ailleurs.

    Et là dessus, l’éditeur Textuel a pris la décision de retirer le livre de la vente, en déclarant que son honneur était atteint et qu’il allait donner suite judiciaire aussi…

    En dehors de ce fait, ce qui est cocasse, c’est de constater qu’effectivement les journalistes n’ont pas peur de récupérer les infos de leurs collègues et de reprendre des mots et des phrases lues ailleurs, en n’utilisant que partiellement les guillements quand ils y sont obligés. Et en étant vagues sur les références. Et parfois en rajoutant une info de leur cru. Là aussi il faudrait faire un pistage. Ainsi le démenti de l’auteur est souvent évoqué comme « L’auteur nous déclare… » alors qu’il parait ailleurs s’être exprimé lui aussi sur Tweeter d’abord …

    Et que l’idée selon laquelle cet homme favorable au féminisme a ainsi exploité « à son profit » le travail de féministes, cette idée a été reprise rapidement en boucle. C’est dommage pour un travail où il y avait aussi beaucoup d’idées originales. Mais le mal est fait. L’auteur, surtout en tant que favorable au féminisme, n’aurait pas dû faire cela. Et certains en profitent…
    Mais un second est apparu il y a peu !

    En effet, on annonce la parution de « Le Guide du Féminisme pour les hommes et par les hommes », de Mickael Kaufman et Michael Kimmel, chez l’éditeur Massot. Les deux auteurs sont connus comme politologue et sociologue et tous deux militants de l’égalité femmes-hommes. Leur livre est paru aux Etats-Unis en 2011 déjà, mais la parution française a été adaptée à 2018 par les auteurs. L’un d’eux s’en explique dans Le Point (ici).

    Je n’ai pas lu le livre, j’en parlerai dans quelques semaines.

    Et déjà certains journalistes se plaignent qu’il y a pléthore sur le sujet du féminisme ! en ce printemps de Metoo !

    Merci à un lecteur, Simon, qui m’a mis sur la piste de ces infos.

    #allié

  • Comme il y a, près de mon nouveau chez moi, une rue Joseph Roumanille, écrivain en occitan (cofondateur du Félibrige), et une rue des Contes provençaux, je me suis dit que j’allais lire ça.

    Bon ben le premier conte est charmant : c’est sa grand-mère qui explique pourquoi l’homme bat sa femme comme le loup mange l’agneau et comme le chien chasse le loup. Sur un ton frais et léger, elle raconte comment Dieu offre une verge à Adam, verge magique qui produit quelque chose de bon quand elle est utilisée pour frapper légitimement quelqu’un, et quelque chose de mauvais quand elle est utilisée à mauvais escient. Du coup, Adam frappe Eve qui est méchante, c’est bien donc il en sort un agneau. Eve est jalouse, manie la verge contre le sol, c’est mal, il en sort un loup. Adam arrive à la rescousse, punit la vilaine Eve avec la verge, c’est bien donc il en sort un chien qui chasse le loup. Tout ça sur un ton fort spirituel, fort léger, fort pédagogique destiné à faire l’éducation des enfants.

    Du coup j’ai arrêté là et je ne saurai jamais si les contes suivants sont aussi malsains.

    • Ce conte est un concentré d’inversion patriarcale ! Les femmes quant elles tiennent le pouvoir (la verge) engendrent des loups, et les hommes des agneaux et des gentils chiens protecteurs d’agnaux...

      Sinon la vertu à un lien étymologique avec la virilité.

      Du latin virtus qui désigne l’énergie morale, la force ; venant du nom latin vir, il était possible qu’elle désignât la qualité virile par excellence ; le mot a pris un sens moral dans un contexte chrétien, et il est devenu le symbole de la notion de recherche du bien dans toute chose.

      Dans le sens chrétien, la vertu est inaccessible aux femmes, le conte que tu rapporte est assez éloquent. Les femmes ne peuvent pas etre vertueuses puisque la vertu est pas essence virile.

      #misogynie #catholicisme #christianisme #verge #inversion_patriarcale

    • Il est certain qu’une des composantes de la montée des régionalismes fin XIXè - début XXè est clairement réactionnaire, face à la république jacobine et anti-cléricale. Le terroir, fidèle à son Dieu et à son Roi (majuscules, svp) est, à cette époque, un poncif également dans l’Ouest.

      Et la terre, elle, ne ment pas…

    • D’un autre côté, c’est aussi arrivé près de chez toi : https://seenthis.net/messages/680319.

      J’ai vécu un an après mon bac dans la région de Montpellier. J’y ai fait le seul épisode dépressif de ma vie. Il y avait dans cette région quelque chose dans l’air qui me plombait chaque instant de ma vie. Rétrospectivement, je pense que de manière moins démonstrative qu’à Bézier, le coin pue pas mal le terreau facho.

      Manière, quand je cherche du taff, c’est tout sauf l’est. Et particulièrement le sud-est.

    • @monolecte Montpellier et ses environs, c’est tout de même un cas très spécifique pour le pourtour méditerranéen. Même que ça a joué dans notre choix de venir habiter ici.

      Aux présidentielles 2017, au premier tour :
      – Mélenchon à fait 31,5% (contre 19,6% en national)
      – Macron 24,6% (contre 24%)
      – Fillon 15,8% (contre 20%)
      – Le Pen seulement 13,3% (contre 21,3% en national)

      Au deuxième tour :
      – Macron à 77% (contre 66,1% en national)
      – Le Pen 22% (contre 34%)

      Pourtant ce n’est pas une ville riche, elle n’a pas un gros tissu industriel, elle a une importante histoire avec les rapatriés d’Algérie, des camps de gitans et de gens du voyage tout autour de la ville, une belle immigration nord-africaine, beaucoup de chômage… Et Le Pen a fait un score de merde, bien pire qu’au niveau national, et bien bien plus bas que dans toute la région.

      Ça ne veut pas dire que c’est parfait, et le « dynamisme » dont se targue la ville (et donc son image d’ouverture) se fait peut-être aussi au détriment de sa périphérie, comme un peu partout. Mais en tout cas, c’est vraiment pas une ville où je ressens un fascisme larvé partout où je vais. Les chiffres des élections me semblent éloquents. (Carcassonne, où j’ai fait une bonne partie de mes études, à l’inverse c’était horrible, le racisme s’exprimait ouvertement, en permanence, partout.)

    • Électoralement, Palavas, c’est un peu l’inverse de Montpellier, avec Le Pen en tête aux premier et deuxième tours, Fillon et Macron très haut, et Mélenchon et Hamon très bas :
      http://www.lemonde.fr/languedoc-roussillon-midi-pyrenees/herault,34/palavas-les-flots,34192/elections/presidentielle-2017

      Il semble que ce soit aussi une relative exception dans les « alentours » de Montpellier, Lattes, Villeneuve-lès-Maguelone et Maugio, par exemple, à côté, ce n’est pas le même profil (Le Pen haute au premier tour, mais Mélenchon bien placé, et Macron en tête au second).

  • The Angry Arab News Service/وكالة أنباء العربي الغاضب: These are official Saudi regime illustrations about the rules of stoning
    http://angryarab.blogspot.com/2018/02/these-are-official-saudi-regime.html

    These are official Saudi regime illustrations about the rules of stoning

    The Angry Arab News Service/وكالة أنباء العربي الغاضب: Saudi law specifies the rules and regulations for the “proper” stoning of a woman or a man.
    http://angryarab.blogspot.com/2018/02/saudi-law-specifies-rules-and.html

    It reads: “Stoning stones should be from a medium-size solid brick, almost the size of the palm, not small pebbles which can prolong suffering or he big ones which can kill fast thereby preventing the purposeful torture. If it was a woman, a hole should be dug up to her chest so that she won’t be uncovered, and it it was a man, no hole should be dug, and his pudendum should be covered, and the whole body of the woman during stoning. The stoned should not be tied or chained, and remorse should be offered. He could pray two prostrations, and can be provided with water. If he dies, he can be washed and shrouded and prayed over him”. This regime is really a stickler for the law.

    #arabie_saoudite#modéré#cauchemar_fait_pays

  • Seconde mise en demeure pour l’association LinuxFr - LinuxFr.org
    http://linuxfr.org/news/seconde-mise-en-demeure-pour-l-association-linuxfr

    (Mise en demeure pour un #plagiat qui, quand on regarde le document, n’est pas du tout évident.)

    Ce qui est intéressant pour #seenthis c’est l’organisation de linuxfr :

    En tant que « service de communication au public en ligne édité à titre non professionnel au sens de l’article 6, III, 2° de la loi 2004-575 du 21 juin 2004 » par l’association LinuxFr, comme le stipulent nos mentions légales, le site dispose aussi d’un directeur de publication (en l’occurrence votre serviteur).

    • Oui, c’est bizarre. Comme est bizarre aussi la mention de Ron Barrett…

      On peut supposer qu’on est « entre gens bien », d’ailleurs, c’est un joueur de polo, pas un pilier de comptoir parisien, Sagpond Vineyards (qui est devenu Wölffer Estate Vineyards) se la joue (j’avais envie de mettre une expression plus courante aujourd’hui…). Déjà, Long Island, c’est chic.

      Long Island Winery Reborn in Tuscan Style - The New York Times (article de juin 1997)
      http://www.nytimes.com/1997/06/11/garden/long-island-winery-reborn-in-tuscan-style.html

      Scores of guests attended the party, filling the airy, spacious interior, which opens to nearly 50 acres of vineyards. The old winery, a metal industrial building, lies to the west of the vines.

      Et donc, tout le monde connait Cassandre.

      Vintage Poster Polo Player La Ferme Martin Wine Poster | #66697035
      https://www.worthpoint.com/worthopedia/vintage-poster-polo-player-la-ferme-66697035

      A wonderful and witty take on the classic Dubonnet Poster by the French Affiche Master Cassandre. This 18" x 30" work (wonderful quality on heavy paper stock) was issued by the famous Sagpond Vineyards to commemorate their “La Ferme Martin” Chardonnay.
      In addition to the Beautiful People.... The Fabulous Hamptons are noted for Horses and Polo, the world-class Beach, and Wine,
      Each of these wonders is depicted in this delightful and evocative image.
      Its in fine condition and will be shipped in a tube.

      (note que là, c’est le plagiaire, pardon l’auteur de l’hommage, qui n’est pas cité…)

  • S’il fallait une preuve de plus du foutage de gueule dylanien ( http://towardgrace.blogspot.fr/2017/06/le-maudit-bic-de-dylan.html ), et naturellement les fans de cette chèvre bêlante trouveront la chose so Dylan (il étranglerait une vielle dame dans une rue obscure, on continuerait de lui trouver des odeurs de beurre frais). Quand je pense à tous les véritables écrivains qui de par le monde ont écrit des oeuvres courageuses et admirables, ils n’ont pas fait la moitié d’une connerie l’année dernière les jurés du Nobel.

  • En cherchant tout à fait autre chose naturellement, je tombe sur le site de ce photographe, Stu Levy (http://www.stulevyphoto.com/19-photographs), qui plagie David Hockney plagiant lui-même Joyce Neimanas. A vrai dire je ne lui jette pas la pierre, il y a quelque chose d’assez jouissif à produire de tels collages il faut bien le dire, là en plus c’est à la chambre, ce qui est un peu une autre limonade par rapport aux polaroids. La femme représentée ici dans son salon (et non dans son atelier), n’est autre que Barbara Crane. Le chien doit s’appeler Pumkin III ou IV, une sale bête pleine d’eczéma.