• #Armentières : aux Impôts, on lui demande d’ôter son #voile, elle porte #plainte

    Cette future maman, convertie à l’islam, s’est sentie agressée mardi matin au centre des impôts d’Armentières. Alors qu’elle demandait une copie de son avis d’imposition, son interlocuteur a exigé qu’elle retire son foulard. De la « #discrimination » selon elle. Elle a porté plainte.


    #islamophobie #xénophobie

  • Au Havre, le frère d’Abdoulaye #camara poursuivi pour avoir collé des #stickers accusant la police
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/04/23/au-havre-le-frere-dabdoulaye-camara-poursuivi-pour-avoir

    Polémique. Son frère devra payer pour avoir collé des stickers accusant la police. Le 21 février, les proches d’Abdoulaye Camara organisaient une marche. Sur leur polo, le même message que les stickers incriminés (photo B. M.) « C’est maintenant son frère … Continue reading →

    #ACAB #LUTTES #REPRESSION #SOLIDARITE #flics #plainte #répression

  • Comment Leclerc abuse des aides de Pôle emploi, Jean-Baptiste Chastand et Matthieu Suc
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/20/comment-leclerc-abuse-des-aides-de-pole-emploi_4526289_3224.html

    Lundi 17 novembre, deux avocats agissant pour le compte de onze victimes et de l’union locale CGT ont déposé plainte contre X au parquet d’Évry pour « escroquerie, #offre_d’emploi fausse, travail dissimulé, soumission de personnes vulnérables à des conditions incompatibles avec la dignité humaine et violences » . En cause, entre autres choses, une promesse d’embauche non tenue.
    Pour ouvrir un supermarché à Fleury-Mérogis (Essonne) le 15 janvier, le franchisé – la règle chez #Leclerc – a pris en #stage 91 #chômeurs, du 17 décembre 2013 au 4 février 2014. Entre deux cours théoriques, ces derniers sont surtout affectés au nettoyage, au rangement des rayons, à l’étiquetage des codes-barres… Une quarantaine de ces chômeurs, essentiellement des femmes, ont vu leur stage interrompu, dans la même semaine, fin janvier, une fois le magasin ouvert. Les avocats des plaignantes, Me Sofiane Hakiki et Eddy Arneton, dénoncent « un dossier emblématique dans lequel un fonds public destiné à la formation est détourné à son profit par une personne privée. L’objectif de la prétendue formation était simplement d’obtenir une main-d’œuvre gratuite, financée par #Pôle_emploi. »

    D’après l’enquête du Monde, le schéma de Fleury-Mérogis se reproduit dans plusieurs départements : avant l’inauguration d’un supermarché Leclerc, des chômeurs se voient proposer une formation avec promesse d’embauche à la clé. Durant le temps de la formation, ils sont indemnisés par Pôle emploi. Mais, en lieu et place d’une formation, les chômeurs sont préposés au ménage et à l’installation des rayons du futur magasin. Une fois celui-ci inauguré et l’heure de signer le CDI venue, une moitié des chômeurs sont renvoyés. Des cas similaires ont été recensés, notamment, à Auxerre, Montpellier, ou Narbonne (Aude). À Nîmes, 27 des 30 embauchées par l’intermédiaire de Pôle emploi ont été licenciées en janvier pendant leur période d’essai, selon Me Eve Soulier, l’avocate qui, au nom de cinq d’entre elles, a assigné la franchise Leclerc devant les prud’hommes.

    Moins d’un chômeur sur deux embauché

    Élément étonnant, les #organismes_de_formation en contrat avec Pôle emploi sont parfois directement contrôlés par l’enseigne Leclerc. Dans le cas de Fleury-Mérogis, le centre de formation a perçu, selon les calculs du Monde, près de 190 000 euros de la part de Pôle emploi et du Forco, le financeur paritaire des #formations dans la grande distribution, même si, au final, moins d’un chômeur sur deux a été embauché. Un chiffre contesté par l’organisme de formation qui refuse de communiquer la somme perçue.

    A Pôle emploi, on estime que les dérives identifiées par Le Monde sont isolées. « Il y a pu avoir des problèmes localement avec des franchisés, mais ils se corrigent », assure la direction qui précise toutefois que, désormais, l’expérience n’est plus renouvelée avec des supermarchés de l’enseigne dans plusieurs régions comme la Bourgogne, Provènce-Alpes-Côte d’Azur ou bien dans le département des Hauts-de Seine. Sollicitée, la direction de Leclerc n’a pas donné suite.

    #Travail_gratuit #salariat #précarisation #assistance_aux_entreprises

  • REMI FRAISSE - COMMENT LE POUVOIR A RÉÉCRIT SA MORT (site Alencontre) - Filpac CGT
    http://www.filpac.cgt.fr/spip.php?article8525

    L’article est de #Mediapart, mais je choisi cette version dont on est sûr qu’elle ne deviendra pas payante.

    Accusé d’avoir trop tardé à réagir après la mort de Rémi Fraisse, Bernard Cazeneuve se défend donc en expliquant ne pas avoir voulu interférer avec une enquête judiciaire en cours. C’est pourtant bien son ministère qui, selon nos informations, a validé le communiqué trompeur de la préfecture du Tarn, qui le dimanche 27 octobre à 9 h 55, fait croire à la France entière que « le corps d’un homme a été découvert dans la nuit de samedi à dimanche sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn) » , sans plus de détails.

    Alors que l’État sait déjà que le jeune #manifestant a très probablement été tué par l’explosion d’une #grenade offensive. Et que la dépouille du jeune homme, recueillie par les #gendarmes quelques instants après son décès, a déjà fait l’objet d’une première expertise médico-légale pendant la nuit.

    Cet élément de langage surréaliste, digne d’une série policière américaine, est repris en fin de journée, à 19 h 40, par un communiqué du ministère de l’intérieur : « Le corps d’un jeune homme a été découvert vers 2 h 00. Les secours ont malheureusement constaté son décès. » Pourquoi ne pas avoir écrit, tout simplement, qu’un homme avait perdu la vie lors d’affrontements avec les forces de l’ordre ?
    (...)
    Le ministère de l’intérieur prend langue avec celui de la justice, tôt dimanche 26, pour demander un communiqué du procureur d’Albi, qui n’arrive pas. La justice ne semble pas vouloir de la patate chaude. L’intérieur s’impatiente. « Par conséquent je demande au préfet, qui est sur place, en contact avec la gendarmerie de bien vouloir lui-même communiquer cette mort pour qu’on ne puisse pas nous reprocher de l’avoir cachée », explique Cazeneuve sur France Inter.

    C’est donc vers 7 h 30 du matin, selon l’entourage de Bernard Cazeneuve, que son ministère se résout à contacter la préfecture du Tarn pour lui demander de communiquer sur la mort de #Rémi_Fraisse. Comment la demande a-t-elle été formulée ? Qui a l’idée d’inventer la découverte fortuite d’un corps sur le site du barrage ? Ni la préfecture, ni le ministère ne s’en sont à ce jour expliqués. Aujourd’hui, place Beauvau, certains conviennent du bout des lèvres qu’avec le recul, ce communiqué était pour le moins incomplet et maladroit.

    Le ministre qui ne savait rien

    Bernard Cazeneuve et le général Favier, nommé au poste de DGGN par Manuel #Valls en 2013, affirment ne pas avoir eu accès aux PV d’enquête soumis au secret de l’instruction. « Les PV n’ont jamais été portés à ma connaissance », répète Bernard Cazeneuve en boucle sur France Inter. C’est possible, mais cela semble hors propos.

    Le ministre de l’intérieur est l’homme le mieux informé de la République. Lui-même et le DGGN, autorité hiérarchique des gendarmes, disposent d’autres sources d’information. Les gendarmes rendent directement compte à leur hiérarchie et au préfet, qui dirige le dispositif de maintien de l’ordre. La place Beauvau est l’un des ministères les plus centralisés et hiérarchisés, où le moindre incident remonte immédiatement, que ce soit par mail ou par téléphone.

    Dès 01 h 45, la nuit du drame, sur le journal de bord du Groupement tactique gendarmerie (GTG), les gendarmes mobiles ont ainsi indiqué : « Un opposant blessé par OF », c’est-à-dire une grenade offensive. Moins de quinze minutes plus tard, à 01 h 59, le journal du GTG indique ceci : « Opposant blessé serait décédé. Hémorragie externe au niveau du cou. » Le ministère de l’intérieur prétend ne pas avoir pris connaissance de ce document.

    Selon nos informations, le compte-rendu d’intervention de deux pages rédigé dès le lundi 27 par le lieutenant-colonel L., responsable du dispositif de Sivens, sur deux pages, est ainsi adressé à pas moins de sept destinataires en plus de la justice : à savoir la Direction générale de la gendarmerie nationale, (DGGN, Direction des opérations et de l’emploi), à la région de gendarmerie d’Aquitaine (RGAQ), au groupement du Tarn (GGD81) aux archives, ainsi qu’aux trois escadrons de gendarmes mobiles représentés à Sivens (28/2, 33/2 et 47/3).(...)

    Quant au journal de bord cité plus haut, il a dû, lui aussi, être transmis à la chaîne hiérarchique, donc au DGGN, avant d’être remis aux enquêteurs de la section des recherches de Toulouse.(...)

    La politique de l’autruche

    Sur France Inter, Bernard Cazeneuve reste dans le #déni : « La grenade offensive, qui vous dit qu’elle a été tirée sur un groupe de manifestants ? Ce n’est pas ce que disent les rapports qui m’ont été communiqués, qui disent que les règles d’usage de cette grenade ont été respectées et que la grenade a été tirée à côté du groupe. » Preuve que le ministre a bien reçu quelques rapports sur cette affaire.(...)
    Des « blessés » mis en avant

    « Il y a eu de nombreux blessés à Sivens dont on ne parle pas », insiste le ministre de l’intérieur sur France Inter, tout à son rôle de premier flic de France. Or selon nos informations, pour la nuit du 25 au 26 octobre, on ne comptera officiellement que six blessés chez les CRS (postés sur la zone jusqu’à 21 heures pour certains, et minuit pour d’autres), dont une ITT de 30 jours pour une blessure à la main, mais aucun chez les gendarmes mobiles, suréquipés et surentraînés, malgré la violence des assauts subis et le nombre de projectiles reçus entre minuit et trois heures du matin.

    Des consignes de prudence ou de fermeté ?

    Le lieutenant-colonel L., commandant du GTG, entendu comme témoin dès le 26 octobre à 4 h 30 du matin, affirme sur PV : « Je tiens à préciser que le préfet du Tarn, par l’intermédiaire du commandant de groupement, nous avait demandé de faire preuve d’une extrême fermeté vis-à-vis des opposants par rapport à toutes formes de violences envers les forces de l’ordre. »

    Depuis ces révélations, le préfet du Tarn, tout comme le ministre de l’intérieur et le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) nient avoir donné ces consignes. (...)
    Dès lors, les enquêtes judiciaire et administrative devront déterminer d’où venaient ces consignes d’extrême fermeté. Le patron de la gendarmerie, sur RTL, préfère dire que les gendarmes mobiles avaient « une mission à assurer (…) : rester sur ce secteur qu’ils doivent défendre et bien sûr être en mesure de se protéger s’ils font l’objet d’agression. Ils ont fait l’objet d’agression, ils se sont défendus. On est dans cette logique-là ». Les consignes d’apaisement, de prudence ou de modération semblent toutefois démenties par les faits. Selon nos informations, plus de 700 grenades ont été utilisées à Sivens dans la nuit où Rémi Fraisse a été tué, dont 42 offensives .(...)
    Pourquoi défendre cette « zone de vie » dans la nuit du 25 octobre ?

    Le 21 octobre, lors d’une réunion de préparation présidée par Yves Mathis, directeur de cabinet du préfet du Tarn, ce dernier avait promis que « les gendarmes ne ser(aie)nt pas placés au milieu des manifestants pour éviter les provocations » . Il n’y a plus rien à protéger sur le chantier : les engins ont été retirés. Mais après l’incendie, le vendredi soir, du seul Algeco et d’un groupe électrogène laissés sur place, et le caillassage des trois vigiles qui étaient sur place, la préfecture considère le pacte rompu, et les préoccupations matérielles reprennent le dessus. Il faut protéger la zone déboisée pour éviter que les zadistes ne s’y réinstallent et ne retardent à nouveau le début des travaux comme à Notre-Dame-Des-Landes.

    « J’ai décidé de laisser sur place les forces de l’ordre pour protéger le chantier », déclare le préfet le 9 novembre dans La Dépêche du Midi. « À ce moment-là c’était la meilleure solution, une voie médiane que j’assume. A posteriori, bien sûr que ce n’était pas une bonne décision, mais pouvait-on demander aux vigiles qui gardaient le chantier de revenir alors que le vendredi soir ils avaient été attaqués ? C’était l’assurance que le chantier ne pourrait pas reprendre le lundi ou le mardi. »

    C’est d’ailleurs avec cette mission que le préfet #Thierry_Gentilhomme a été nommé le 1er septembre 2014. Il arrive tout droit du ministère de l’intérieur où il a occupé, sous Guéant puis Valls et Cazeneuve, le poste de directeur de l’évaluation de la performance et des affaires financières et immobilières et de haut fonctionnaire adjoint chargé du développement durable ( sic ).

    L’une de ses premières déclarations dans la presse du Tarn, dix jours après son arrivée, est d’ailleurs pour le projet de barrage au Testet : « Il n’y a pas d’ambiguïté, c’est un problème d’ordre public dans un État de droit qui demande le respect des procédures. Les violences sont inacceptables. Des décisions ont été rendues. Le dossier a fait l’objet de toutes les procédures nécessaires. Tout le monde a pu s’exprimer. Le chantier doit démarrer. » Fermez le ban.

    En deux mois, pourquoi aucune alerte n’a fonctionné au ministère de l’intérieur ?

    Plusieurs faits graves auraient pu alerter le ministère de l’intérieur avant la mort de Rémi Fraisse sur deux mois de tension et de harcèlement des gendarmes sur la Zad. Une vingtaine de #plaintes liées à des violences supposées des gendarmes ont été déposées par des opposants au barrage depuis début septembre auprès de la justice : expulsions sans décision de justice, mise en danger de la vie d’autrui et destruction de biens personnels, tirs de #Flashball, #tirs_tendus de grenades, interpellations violentes, etc. Ces faits sont documentés par de nombreuses vidéos mises en ligne par des militants.

    Dès le 3 septembre, un conseiller général divers gauche du Tarn, Jacques Pagès, est jeté dans un talus par des gendarmes mobiles. Le 7 octobre, lors de l’expulsion de Gazad, une jeune opposante Elsa Moulin est grièvement blessée à la main par une grenade lancée par un gendarme du Psig dans une caravane. Le 10, c’est un zadiste qui affirme avoir été blessé à la main par un tir de Flashball et fait l’objet selon son avocate de 45 jours d’ITT. Malgré les rapports que chaque policier ou gendarme doit rédiger après l’usage de ces armes, aucune enquête administrative n’est ouverte avant la mort de Rémi Fraisse.

    Et c’est une ex-ministre, Cécile Duflot, qui le 20 octobre, de retour du Testet, alerte le préfet du Tarn, puis le président de la République ainsi que le ministre de l’intérieur. Ce dernier affirme avoir ensuite donné des « consignes d’apaisement ». Mais il faudra attendre le drame de la mort de Rémi Fraisse le 26 octobre pour qu’une enquête administrative sur le maintien de l’ordre à Sivens, englobant tous ces faits, soit confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). Elle doit être rendue au ministre de l’intérieur début décembre 2014.

    Pourquoi la gendarmerie répète-t-elle que la grenade offensive n’a jamais tué, malgré le précédent de 1977 ?

    Le 29 octobre, #Denis_Favier, patron de la gendarmerie nationale, affirme sur BFMTV que la grenade offensive « n’est pas une arme qui tue, c’est une arme qui déclenche un effet assourdissant ». Il souligne que la gendarmerie n’a « jamais eu de problème en maintien de l’ordre avec des grenades offensives », alors qu’il s’agit d’une « munition régulièrement engagée ».

    C’est passer sous silence la mort en 1977 de #Vital_Michalon lors d’une manifestation contre la centrale nucléaire Superphénix de Creys-Malville (Isère). Selon sa famille qui a pris la parole dans plusieurs médias, ce jeune professeur de physique de 31 ans avait été tué par une grenade offensive. « Il y a 37 ans, nous avions dit : « Plus jamais ça ! » », s’est indigné son frère Emmanuel Michalon dans Le Parisien. « Nous avions demandé, par un appel aux députés et une pétition, l’interdiction des grenades offensives contre les manifestations. Cet appel est resté lettre morte. »

    Pourtant, le général Denis Favier l’assure, 37 ans après les faits, il n’y a « pas de certitude » sur le lien entre la grenade offensive et la mort de Vital Michalon. Dans la nuit du 26 octobre, le patron de la gendarmerie indique à Bernard Cazeneuve « qu’une grenade offensive avait été lancée mais que la gendarmerie considérait qu’elle n’était pas à l’origine de la mort pour des raisons qui tiennent au fait qu’aucune grenade offensive n’a occasionné la mort de manifestants au cours des dernières années », selon le récit du ministre sur France Inter.

    Même après l’annonce par le procureur de Sivens de la piste de la grenade offensive le mardi 28 octobre, les gendarmes nient la réalité, persuadés, de bonne ou de mauvaise foi, que les grenades offensives seules ne peut tuer. « Les spécialistes se montrent catégoriques : elles ne peuvent tuer, sauf improbable concours de circonstances, écrit Le Monde le 29 octobre. Dans l’hypothèse où l’une de ces grenades aurait provoqué la mort de Rémi Fraisse, tous les experts évoquent une combinaison avec un autre élément comme un fumigène, une cartouche de gaz ou même peut-être un aérosol. »

    « Le ministère n’a d’abord rien dit, car ils cherchaient si l’autopsie et les analyses ne pourraient pas révéler la présence d’autres engins explosifs, auquel cas la grenade n’aurait été que le facteur déclencheur », décrypte aujourd’hui un haut responsable policier.

    Comment le pouvoir a organisé son irresponsabilité politique

    Fidèle à sa gestion de crise déjà entrevue dans d’autres dossiers, l’exécutif a pris soin de ne jamais trop communiquer pour ne surtout pas dégager de responsabilité politique, quitte à apparaître comme foncièrement inhumain et insensible à la mort d’un jeune homme de 21 ans. Après les développements de l’enquête judiciaire laissant entrevoir le #mensonge_d’État du pouvoir, c’est le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve qui a été laissé seul en première ligne, par #François_Hollande et Manuel Valls.

    De sources informées et recoupées, l’intervention du président de la République est survenue face au refus de son premier ministre de s’exprimer. Façon de lui forcer la main et de l’impliquer dans un dossier très délicat, où Valls aimerait ne pas apparaître du tout, lui qui a, à plusieurs reprises, affirmé qu’il ne céderait pas à Sivens comme son prédécesseur, Jean-Marc Ayrault, l’avait fait à Notre-Dame-des-Landes.

    Impossible d’imaginer pourtant, sauf à admettre une grave défaillance au sommet de l’État, que l’Élysée et Matignon n’aient pas été mis immédiatement au courant de la mort du militant écologiste. Surtout depuis que Bernard Cazeneuve a indiqué avoir été informé de ce décès dans la nuit.

    Impossible également que la mort d’un homme dans un contexte de manifestation, le premier depuis Malik Oussekine en 1986, sous un gouvernement de droite, n’ait pas immédiatement alerté les plus hautes autorités de l’État. À moins de considérer comme intelligent le fait de se draper dans l’inhumanité et le mépris. « Il est quand même étonnant de constater, avec le recul, que les réseaux écolos sont plus fiables que ceux des autorités en termes d’information », explique un dirigeant écolo.

    Difficile enfin d’imaginer que Manuel Valls, ancien ministre de l’intérieur qui connaît personnellement le patron de la gendarmerie, Denis Favier, pour l’avoir eu comme collaborateur place Beauvau (comme « conseiller gendarmerie »), ne se soit pas tenu personnellement au courant. Malgré tout, François Hollande et Manuel Valls n’ont réagi que deux jours après la mort de Rémi Fraisse, en promettant la vérité mais aussi en ciblant les écologistes et Cécile Duflot, accusés d’instrumentaliser l’affaire.

    Alors que les raisons de la cause du décès de Rémi Fraisse et le déroulé des faits ont été immédiatement connus des services de l’État, pourquoi avoir attendu si longtemps ? Comment expliquer dans ce contexte dramatique une communication si martiale notamment de la part de Manuel Valls ( « à la Clemenceau » , dit un ministre), qui a contribué à entretenir la confusion entre les militants, pour la plupart pacifiques, anti-barrage et les « casseurs » ? Comment ces deux jours ont-ils été gérés au sommet de l’État ?

    À toutes ces questions, l’exécutif oppose un lourd silence. L’Élysée, interrogée jeudi matin, s’en tient aux propos du chef de l’Etat sur TF1 le 6 novembre. « L’important est de respecter la mémoire de Rémi Fraisse et de faire toute la lumière, assure-t-on dans l’entourage de Hollande. La divulgation progressive des procès-verbaux dans la presse ne change pas notre vision des choses. » Au château, on estime que « Bernard Cazeneuve est précis, factuel » dans ses explications. Et on fait bloc derrière ce proche de François Hollande : « Le ministre de l’intérieur exprime la position de l’exécutif. »

    À Matignon, on refuse aussi de revenir sur le déroulé du week-end du drame, malgré une série de questions précises adressées aux services de Manuel Valls. « À moins qu’elles ne concernent que très directement Matignon, merci de les envoyer au ministère de l’intérieur, pleinement compétent », nous répond-on d’abord. Nos questions concernant « très directement » le rôle du premier ministre, elles ne recevront toutefois aucune réponse, autre que : « Le ministère de l’intérieur est pleinement compétent. »

    « C’est la “technique #Fouks ” dite du bathyscaphe, s’agace Cécile Duflot : on se terre en eau profonde et on attend que ça passe. » Une façon, aussi, de dresser un discret cordon de sécurité entre Matignon et la place Beauvau, alors que la défense du ministre de l’intérieur ne convainc pas, hormis ceux, très nombreux dans les rangs socialistes, qui ne veulent pas voir qu’il y a eu un dysfonctionnement. « Il ne désavoue pas Cazeneuve, mais sans plus », explique d’ailleurs un député ayant récemment rencontré Valls.

    Seul devant la presse, après les révélations de Mediapart et du Monde de mercredi, Bernard Cazeneuve organise sa défense, et se charge lui-même de convaincre les rares dirigeants PS dubitatifs, le plus souvent anciens leaders étudiants ou investis dans les réseaux de défense des droits de l’Homme. Jeudi midi, il a ainsi reçu à déjeuner les parlementaires David Assouline, Daniel Goldberg, Régis Juanico, Pascal Cherki, Fanélie Carré-Conte, ainsi que la secrétaire nationale du PS aux libertés publiques du PS, Marie-Pierre de La Gontrie, et Laura Slimani, la présidente du Mouvement des jeunes socialistes (#MJS).

    Visiblement « affecté » et voulant « rattraper le coup », aux dires d’un participant, le ministre leur annonce son intention d’interdire l’usage des grenades offensives (ce qu’il fera quelques heures plus tard), puis évoque, pour la fin de l’année, d’autres mesures sur le rapport police-citoyens, en se gardant bien de s’engager sur le #récépissé_de_contrôle_d’identité, une promesse de Hollande enterrée par Valls ministre de l’intérieur, malgré le soutien à la mesure de Jean-Marc Ayrault. Visiblement, Cazeneuve n’est pas en situation d’imposer, à l’inverse de son prédécesseur, sa vision de l’ordre républicain à son premier ministre.

    Au cours du déjeuner, Cazeneuve martèle un message clair à des convives incrédules mais acquis à sa cause : il n’est coupable d’aucune faute, car il a décidé de laisser faire la justice, c’est le préfet qui a décidé de renvoyer les gendarmes sur le site, sans qu’il en ait été informé, et c’est normal. Quand il lui est demandé comment il était possible qu’on ne lui communique pas les PV de l’expertise médico-légale, rapporte un autre présent, Cazeneuve aurait juste répondu : « Parce que nous ne sommes plus sous la droite, qu’un procureur est désigné et qu’on laisse faire la justice de façon indépendante. »

    À la sortie d’un repas ayant duré plus de deux heures, les avis de trois des participants oscillent entre « un mec sincère mais clairement pas au courant de tout, qui a trop fait confiance aux flics » et « un symbole du manque d’appréciation de ce gouvernement des dangers sur le terrain, à Sivens ». « Si tout semble avoir correctement fonctionné institutionnellement, il est évident qu’il restera une faute politique lourde, celle de ne pas avoir pris la mesure d’un manifestant mort », explique un parlementaire tentant de résumer l’opinion commune de ceux quittant la table de Beauvau.

    Avec les écologistes, l’épisode risque d’acter une rupture profonde, même si les parlementaires font encore officiellement partie de la majorité. La secrétaire nationale du mouvement, Emmanuelle Cosse, constate l’impuissance de leurs protestations, non sans amertume. « Trois semaines après la mort de Rémi Fraisse, la colère ne passe pas. Les demandes d’explications non plus, écrit-elle dans un communiqué ce vendredi. On a voulu mettre la réaction des écologistes sur le compte de la sensiblerie ou, pire, d’une envie de “récupération”. Il s’agit pourtant de demander la vérité et de répondre à de simples questions. »

    Ce jeudi, lors d’un petit déjeuner prévu de longue date avec les deux coprésidents du groupe EELV à l’assemblée, Barbara Pompilli et François de Rugy, l’intention de Manuel Valls n’était visiblement pas celle de s’attarder sur le sujet. « Il a surtout essayé de nous faire passer des messages, sur la transition écologique, la prochaine conférence de l’Onu sur le climat à Paris en 2015 ou la réforme territoriale, explique Rugy. Comme s’il fallait passer à autre chose. On lui a répondu qu’on ne pouvait traiter de sujets de travail en commun que les uns après les autres, ou au moins en parallèle avec le règlement de l’affaire de Sivens. »

    Aux yeux de Cécile Duflot, qui ne décolère pas elle non plus de la gestion du dossier par le gouvernement, l’affaire aura au moins le mérite de « montrer que s’il n’y avait pas eu d’écolos à l’Assemblée, il se serait passé la même chose qu’avec Vital Michalon à Creys-Malville il y a 37 ans : un militant écologiste pacifique meurt à cause d’une grenade policière dans l’indifférence générale, avant que l’affaire ne soit étouffée… ». (Pour information, article publié sur Mediapart, le 14 novembre 2014)

    http://i0.wp.com/paris-luttes.info/chroot/mediaslibres/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L614xH338/10446136_751522258217283_1549405653657690886_o-0014a-f9313.jpg?resize=614%2C3

    Mais rassurez vous, EELV votera la loi de finances qui est une loi de guerre sociale contre la population, Mediapart continuera à nous servir sa prose républicaine en prenant soin de distinguer « manifestants » et « casseurs ». La vie est ailleurs.

  • Enquête autour de l’accueil en gendarmerie/police des victimes de viol ou d’agression sexuelle | Page 1 of 1 | Polldaddy.com
    http://dechainees.polldaddy.com/s/enqu%C3%AAte-autour-de-l-accueil-en-gendarmerie-police-des-vic

    Enquête de l’association les Déchaînées sur l’accueil des victimes de viol, tentative de viol et/ou agression sexuelle lors de la plainte déposée au commissariat ou en gendarmerie

    « Nous espérons avoir 1000 réponses au minimum et nous ne nous donnons pas de temps minimum pour cela. Une fois que ce questionnaire sera rempli par le nombre de personnes suffisant, nous dépouillerons les résultats et en ferons un rapport que nous enverrons au Ministère des droits des femmes, au ministère de l’Intérieur et au ministère de la défense. Nous solliciterons des entretiens pour les leur présenter. »

    Participez, si vous voulez.

    C’est anonyme et cette base servira à constituer un rapport à l’adresse du ministère des droits des femmes, du ministère de l’Intérieur et du ministère de la défense. Le projet final est de mettre en place des questionnaires pour évaluer le sexisme des gendarmes et des policiers, afin de les former autrement à l’accueil des victimes.

    via http://chaotiqueneutre.tumblr.com

  • Spanish judge defies pressure to scrap Guantanamo torture case against Bush
    http://www.rawstory.com/rs/2014/04/15/spanish-judge-defies-pressure-to-scrap-guantanamo-torture-case-against-bus

    A Spanish judge on Tuesday defied pressure to scrap a probe into alleged torture in the U.S. prison camp in Guantanamo Bay which targets former U.S. president George W. Bush.

    Judge Pablo Ruz at the National Court, in a written decision, refused to scrap the case despite a recent reform to restrict such human rights probes in Spain.

    He also vowed to press on with two other investigations into alleged genocide in the former Spanish colony of Western Sahara from the 1970s.

    Février 2014 :
    Espagne : Un juge réactive la #plainte de deux Marocains de #Guantanamo contre George W. #Bush
    http://www.yabiladi.com/articles/details/23636/espagne-juge-reactive-plainte-deux.html

  • La #RATP somme des chauffeurs d’accepter les #Roms dans leurs #bus

    SEINE-ET-MARNE - La RATP a rappelé aux #chauffeurs d’un centre de bus d’accepter à bord tous les voyageurs sans #discrimination. Un jeune Rom roumain a déposé #plainte, affirmant avoir été refusé à bord du bus 213 fin janvier.

    http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/r0dc21o2f3vste5s7ezej9x3a10rp3w$qw6dnj69gpii1xijweq04w1nfzfrmb9/bus-ratp.jpeg

    http://www.metronews.fr/paris/la-ratp-somme-des-chauffeurs-d-accepter-les-roms-dans-leurs-bus/mncy!czZ6rGSTjJBQk

    #transports_publics

  • Des migrants vont porter #plainte contre l’#armée_belge

    Trois #rescapés d’une traversée tragique de la #Méditerranée en mars 2011, en pleine intervention de l’#Otan en #Libye, déposeront le mardi 26 novembre devant le tribunal de première instance de Bruxelles une #plainte_pour_non-assistance_à_personne_en_danger contre l’armée belge, avec le soutien d’ONG de défense des droits de l’Homme, a annoncé mercredi la Fédération internationale des droits de l’Homme (#FIDH).

    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_des-migrants-vont-porter-plainte-contre-l-armee-belge?id=8139896

    #mourir_en_mer

  • 63 migrants morts en Méditerranée : l’armée belge mise en cause pour non-assistance à personne en danger

    Le 26 novembre prochain, trois survivants d’une tragédie ayant entrainé la mort de 63 migrants en mer Méditerranée, déposeront, avec le soutien d’une coalition d’ONG, une plainte devant le Tribunal de première instance de Bruxelles qui met en cause l’armée belge pour non assistance à personne en danger. Lors de la conférence de presse, les intervenants expliqueront pourquoi cette tragédie aurait pu être évitée et pourquoi notre coalition considère que l’armée belge devrait être tenue pour responsable. Cet événement sera également l’occasion de présenter les initiatives similaires menées actuellement en France, en Espagne, en Italie, au Royaume-Uni et au Canada, et d’évaluer les politiques migratoires européennes.

    Le 27 mars 2011, 72 migrants - éthiopiens, érythréens, nigérians, ghanéens et soudanais - quittent la Libye en guerre, à bord d’un zodiac à destination de l’Italie. Quelques heures après leur départ, un avion de patrouille français survole leur embarcation et informe les garde-côtes italiens de leur localisation. Très rapidement, ils perdent le contrôle de l’embarcation et lancent un appel au secours. Leur appel est reçu par les garde-côtes italiens qui adressent alors des messages de détresse à l’OTAN et aux bâtiments militaires, dont ceux de l’armée Belge, présents en mer Méditerranée en indiquant leur localisation. Ces appels sont renouvelés toutes les 4 heures pendant 10 jours. Personne ne leur vient en aide. Le zodiac croise un avion, des hélicoptères militaires, deux bateaux de pêche et un gros navire militaire, qui ignorent ses signaux de détresse. Après 15 jours de dérive, le bateau est rejeté sur les côtes libyennes. A son bord, seuls 11 survivants, dont 2 meurent peu après le débarquement en Libye. 63 personnes, dont 20 femmes et 3 enfants, ont trouvé la mort faute de secours. Cette tragédie symbolise l’indifférence de l’Europe vis à vis des migrants et des réfugiés.

    Une plainte, avec constitution de partie civile, sera déposée « contre X » mardi 26 novembre devant le Tribunal de première instance de Bruxelles pour non assistance à personne en danger.

    Conférence de presse
    FIDH – Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme
    LDH - Ligue des droits de l’Homme (Belgique)
    26 novembre 2013 - @11h00
    Résidence Palace - Centre de Presse International - Salle Maelbeek
    rue de la Loi 155 C - 1040 Bruxelles

    Intervenants :

    – Père Mussie Zerai, président de Habeshia Agency
    – Katie Booth, responsable du bureau droits des migrants de la FIDH
    – Véronique van der Plancke, avocate et vice-présidente de la Ligue des droits de l’Homme (LDH)
    Modéré par Samira Gazzaz, avocate au barreau de Bruxelles

    Contacts média :
    Arthur Manet (français, anglais, espagnol) - Tel : +33 6 72 28 42 94 - Email : presse@fidh.org
    David Morelli (français, anglais) - Tel : +32 2 209 62 86 - Email : dmorelli@liguedh.be

    #migrations #asile #otan #mourir_en_mer
    #méditerranée

    • Les survivants d’un drame en Méditerranée portent #plainte contre des pays de l’#Otan

      Trois #Éthiopiens ayant survécu au naufrage de leur embarcation après avoir quitté la Libye en guerre en mars 2011 à bord d’un canot, ont déposé plainte mardi à Bruxelles pour faire établir la responsabilité de la Belgique et d’autres pays de l’Otan dans ce drame ayant coûté la vie à 63 personnes.

      http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Les-survivants-d-un-drame-en-Mediterranee-portent-plainte-contre-des-pays-

      ARGGH à la légende de la photo : ce ne sont pas des clandestins, mais des réfugiés !!!!
      #bad_terminology #vocabulaire

    • 63 migrants left to die in the Mediterranean: Survivors file a complaint against the Belgian army

      Today, three survivors of a tragedy that caused the deaths of 63 migrants in the Mediterranean Sea, filed a complaint at the Brussels Tribunal of First Instance against the Belgian army for failing to provide assistance to persons in distress.

      http://www.fidh.org/en/migrants-rights/14293-63-migrants-left-to-die-in-the-mediterranean-survivors-file-a-complaint

    • Survivors of ‘left to die’ boat accuse the Belgian army of failing to aid persons in distress

      This week, three of the nine survivors of the tragedy that in April 2011 claimed the lives of 63 refugees who were left to die at sea have filed a complaint at the Brussels Tribunal of First Instance against the Belgian army for failing to provide assistance to persons in distress.

      The complaint, lodged with the support of a coalition of NGOs, alleges that in April 2011, Belgian’s military forces present in the area received distress signals from the boat of refugees fleeing the conflict in Libya and failed to respond, violating the obligation to assist persons in danger.

      Father Mussie Zerai who runs the refugee rights organisation Habeshia, received a distress call from the boat’s satellite phone and contacted the Italian coastguard. Coastguard officials assured him that that the military vessels present in the area had been alerted of the situation.

      However, an investigation by the Parliamentary Assembly of the Council of Europe (PACE), published in April 2012, shows that no one went to the aid of this boat, despite a distress call logged by the Italian Maritime Rescue Coordination Centre, which pinpointed the boat’s position. There were also a number of alleged direct contact between the boat in distress and other vessels, including a helicopter that dropped biscuits and water, but never returned, two fishing vessels, both of which refused to provide assistance, and a large military vessel which came into close contact with the boat, but ignored obvious distress signals. “Many opportunities for saving the lives of the persons on board the boat were lost”, the report concludes.

      Today, fresh evidence has emerged that over 200 people fleeing Syria died on 11 October in the Mediterranean when they could have been saved. Tineke Strik, PACE Rapporteur on lives lost in the Mediterranean, has deplored that no lessons have been learned from the 2011 tragedy she investigated. L’Espresso has reported how a disagreement between Italy and Malta over who should take responsibility for rescue caused delays in providing assistance to the boat in the waters between Lampedusa and Malta.

      It is estimated that over 2,000 people died or disappeared in the Mediterranean in 2011 alone, despite the massive presence of military vessels in the area. A proposal to clarify rules on interception at sea during Frontex operations has faced opposition from the governments of Malta, Italy, Cyprus, Greece, Spain and France.

      The NGO coalition supporting the survivors of the April 2011 tragedy also calls into question the responsibility of Italian, French, Spanish, British, Canadian and U.S military forces present in the area. The survivors have already lodged complaints in Italy, France and Spain and requests for information have been submitted under freedom of information laws in the UK, the US and Canada, in order to obtain details on the precise positions and actions of their armed forces at the time of these events. The NGO Coalition supporting the applicants comprises the following organisations: The Aire Centre, Agenzia Habeshia, Associazione Ricreativa e Culturale Italiana (ARCI), Associazione per gli Studi Giuridici sull’Immigrazione (ASGI), Boats4People, Canadian Centre for International Justice, Coordination et initiatives pour réfugiés et immigrés (Ciré), Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s (GISTI), Ligue belge des droits de l’Homme (LDH), Ligue française des droits de l’Homme (LDH), Migreurop, Progress Lawyers Network, Euro - Mediterranean Human Rights Network, Unione Forense per la Tutela dei Diritti Umani (UFTDU).

      http://www.ecre.org/component/content/article/70-weekly-bulletin-articles/512-survivors-of-left-to-die-boat-accuse-the-belgian-army-of-failing-to-aid-pe

    • Non-lieu, non-personnes

      Le 27 mars 2011, 72 Africains (dont 20 femmes et 2 bébés) quittent Tripoli pour Lampedusa avec des vivres pour une traversée de dix-huit heures ; mais l’embarcation tombe en panne et dérive pendant quatorze jours. Le 10 avril, une tempête finit par rejeter le Zodiac sur une plage de la Libye où les 11 survivants sont incarcérés ; 2 d’entre eux décèdent encore, l’une au moment de débarquer, un autre en prison. 63 personnes sont ainsi mortes de faim et de soif.

      http://www.liberation.fr/societe/2013/12/20/non-lieu-non-personnes_968122

      #Eric_Fassin

  • LIBERTÉ D’EXPRESSION : La couverture de Minute est une injure publique pour Ayrault - LexTimes.fr
    http://www.lextimes.fr/5.aspx?sr=1504

    C’est donc le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, en application de l’article 40 du code de procédure pénale, qui indique, dans un communiqué, avoir décidé de porter « ces faits — notamment la couverture de Minute du 13 novembre 2013 représentant Mme Christiane Taubira, garde des sceaux, ministre de la justice — susceptibles de constituer l’infraction d’injure publique à caractère racial » à la connaissance du parquet de Paris qui a, aussitôt, annoncé avoir ouvert une enquête pour « injure publique à caractère racial ».

    L’invocation de l’article 40, selon lequel « toute autorité constituée [...] qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République », était pourtant tout-à-fait inutile puisque le premier ministre n’a rien appris « dans l’exercice de ses fonctions » et que le parquet, comme tout le monde et n’importe qui, a eu connaissance de ces « faits » en même temps que Matignon.

    Reste à savoir si Minute est allé au-delà de ce que lui permet la liberté d’expression et dans l’affirmative si cette couverture de l’hebdomadaire d’extrême droite, puisque c’est elle qui est « notamment » et « principalement » visée, est susceptible de constituer une injure. LexTimes.fr a de très gros doutes que le fait de « traiter » quelqu’un d’ « astucieux » ou de « futé » et qu’il a « retrouvé la bonne humeur » puisse constituer — au premier, au second ou énième degré — une insulte. Pour le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), la question ne se pose pas, il s’agit d’une « provocation raciste et répugnante » qui mérite « le plus grand mépris » et « la plus grande sévérité de la part de la justice » car c’est une injure « à la nation tout entière ».

    Un autre point de vue. On eut aimé que cela soit un peu plus argumenté...

    #racisme #plainte #minute #Ayrault #Taubira

  • Cinquième tentative d’ #expulsion 10/07

    Monsieur A , enfermé au centre fermé de Bruges va subir sa cinquième tentative d’expulsion ce 10 juillet 2013 !

    Monsieur A réside depuis 8 mois dans les centres fermés belges.

    Il a été arrêté en novembre 2012.

    Le 15 mars, à son retour dans le centre fermé de Merksplas après une troisième tentative d’expulsion, il a eu une altercation avec la directrice du centre. La sécurité a été appelée. Il a été battu et mis au cachot. Il y est resté sans soins avec une douleur importante au bras et au pied l’empêchant de dormir. Après une semaine enfin il a été amené à l’hôpital : fracture de l’humérus. Après avoir reçu les soins il a été transféré au centre fermé de Bruges pour éviter que ses co-détenus le voient dans cet état. Il a encore passé plusieurs jours en cellule d’isolement au centre fermé de Bruges. Il a porté #plainte, sans suite pour l’instant.

    Cette #fracture n’est pas encore consolidée et il a toujours besoin d’un #suivi_médical.

    Monsieur A va à nouveau subir une tentative d’expulsion ce 10 juillet vers #Conakry et demande notre aide pour empêcher cette expulsion.

    « Ils vont me #tuer là-bas »

    Rendez vous à l’ #aéroport pour parler aux passagers ce mercredi 10 juillet vers Dakar, puis Conakry ! Vol SN235 11h25 vers Dakar.

    Monsieur A va refuser cette expulsion et demande notre aide !

    Rendez-vous à l’aéroport ce mercredi 10/07 à 9 h 25 pour parler aux passagers et au personnel de ce vol.

    http://www.gettingthevoiceout.org/cinqieme-tentative-dexpulsion-1007

    #manifestation #Belgique #migration #Bruges

  • GISTI - Actions collectives / 63 migrants morts en Méditerranée : des survivants poursuivent leur quête de justice
    http://www.gisti.org/spip.php?article3125

    Deux survivants d’un drame ayant causé la mort de 63 migrants en mer Méditerranée en avril 2011 ont déposé plainte aujourd’hui devant le Tribunal de grande instance de Paris et l’Audiencia Nacional à Madrid en Espagne, visant la responsabilité des armées française et espagnole pour non assistance à personne en danger. Le Gisti, la FIDH, la LDH et Migreurop se sont constitués parties civiles en France auprès des survivants.

    La plainte en France fait suite à la décision du Parquet de Paris de classer sans suite une première plainte qui avait été déposée en avril 2012 par plusieurs survivants. Aujourd’hui, le dépôt de plaintes avec constitution de partie civile en France et en Espagne contraint l’ouverture d’une instruction judiciaire dans ces deux pays.

    Notre Coalition soutient les survivants de cette tragédie. Nous attendons de la justice française et espagnole qu’elles sanctionnent la violation flagrante de l’obligation de porter secours à toute personne en péril commise par les forces militaires de leur pays qui ont reçu les messages de détresse de l’embarcation en dérive. Rien ne peut justifier qu’aucun secours n’ait été apporté aux passagers du canot pneumatique qui a croisé la route d’avion, d’hélicoptère et de bateaux militaires.

    #migrants #OTAN #justice

  • L’UE prévoit d’attaquer la #Chine à l’OMC sur l’ #acier

    L’ #UE va déposer #plainte à l’ #OMC cette semaine-sources. Elle conteste les #droits de #douane sur ses exportations de tubes en Chine. Le Japon a déjà porté plainte contre la Chine dans un cas similaire. Un pas de plus dans le #conflit #commercial entre l’UE et la Chine

    L’ Union Européenne fait feu de tout bois dans sa bataille commerciale avec la Chine...mais n’y laissera-t-elle pas trop de plumes au moment de la négociation d’un accord commercial UE<->Chine ?

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/reuters-00527669-exclusif-l-ue-prevoit-d-attaquer-la-chine-a-l-omc-sur-l-ac

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 10/06/2013

  • Un Gambien, embarqué dans un vol spécial, dépose plainte

    Renvoyé de force à bord d’un avion qui a dû rebrousser chemin, un jeune homme s’est plaint des traitements subis. La procédure a été écourtée mais la défense, qui souhaite interroger le médecin qui a injecté un calmant lors du décollage, vient de saisir le Tribunal fédéral

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2013/01/11/le-temps-un-gambien-depose-plainte

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/df9bf708-5b59-11e2-b91b-db7740915aad|0

    #Suisse #asile #vol_spécial #Tribunal_fédéral #migration #renvoi #plainte #calmants

  • Xavier Niel voit rouge | Andréa Fradin
    http://owni.fr/2012/10/31/niel-voit-rouge-press

    Mails agacés, #plaintes déposées : Free et son fondateur iconique Xavier Niel supportent mal la critique quand elle vient des médias. Le second n’hésite d’ailleurs pas à donner de sa personne quand un article lui déplait. Un redresseur de tort qui vise les journaux et la concurrence qui s’exprime dans leurs pages.

    #Enquête #Pouvoirs #Télécoms #free #free_mobile #justice #les_échos #pression #rue89 #Xavier_Niel

  • Cnil qui rit, Cnil qui pleure | Sabine Blanc
    http://owni.fr/2012/07/11/cnil-qui-rit-cnil-qui-pleure

    Elle a du boulot, de plus en plus, mais les moyens ne sont toujours pas à la hauteur : les années passent mais le rapport annuel de la commission chargée de veiller à l’application de la loi « Informatique et Libertés » de 1978 n’évolue guère sur son constat de fond.

    #Analyse #Pouvoirs #Surveillance #cnil #fichage #judex #loppsi_2 #plainte #salariés #sécurité #stic #surveillance #vidéosurveillance

  • #FRANCE #Lettre ouverte au #garde des #sceaux

    http://goo.gl/FN9Wp

    Détourner une #plainte pour #violences #conjugales obtenir tous les #droits

    Nous avons publiées, NOMBREUSES, et ces lettres en exemples :

    LETTRE OUVERTE D’UN TEMOIN DE JEHOVAH A MR JEAN MICHEL ROULET , PRESIDENT DE LA MIVILUDES.

    Lettre ouverte de Ralph Nader* à Barack Obama *Ralph Nader 5 fois candidat aux présidentielles américaines, 3ème après Mac-Caïn en 2008.

    Lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle !

    Lettre ouverte d’un faucheur volontaire à Michel Barnier, Ministre de l’Agriculture.

    Lettre à Léon Ouaknine...

    Lettre ouverte à Monsieur le Ministre des Moudjahidine par Boudiaf Nacer (Fils d’ancien président de la République algériennes)

    Lettre ouverte à Mr. Alain Juppé, Ministre d’Etat Ministre des Affaires étrangères

    La secrétaire du PCF écrit au CRIF. Son courrier s’adresse aussi à tous les militants de la gauche française !

    Ma faute ? Avoir heurté de plein fouet la doxa occidentale.

    LETTRE OUVERTE D UN TEMOIN DE JEHOVAH A MR David PUJADAS.

  • #Google abuse | Claire Berthelemy
    http://owni.fr/2011/11/02/google-abuse-silence-lobbying-bruxelles-commission-europeenne-microsoft

    OWNI est allé à la rencontre des lobbyistes de Google à Bruxelles chargés de protéger les intérêts de leur entreprise en Belgique. Surtout concernant la #plainte déposée à la Commission pour abus de position dominante.

    #Entreprises #Pouvoirs #bruxelles #ciao #commmission_européenne #Ejustice #lobbying #microsoft #transparence