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#plantations

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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 2/03/2021

    Papua deforestation highlights eastward shift of Indonesia forest clearing
    ▻https://news.mongabay.com/2021/03/papua-deforestation-highlights-eastward-shift-of-indonesia-forest-cle

    https://imgs.mongabay.com/wp-content/uploads/sites/20/2021/03/01131241/west-papua_5092-768x512.jpg

    Deforestation is increasing in forest-rich regions in Indonesia, even as the government claims the national average has gone down, a new report shows.
    The NGOs behind the report attribute the decline in the national deforestation rate to the fact that there’s virtually no forest left to clear in parts of Sumatra and Borneo.
    Instead, deforestation has moved east, largely to the Papua region, home to nearly two-fifths of Indonesia’s remaining rainforest — an area the size of Florida — where companies are clearing land for oil palm and pulpwood plantations and mines.
    Another key driver of the deforestation in Papua is infrastructure development, which the government claims is meant to connect remote villages and communities, but which really serve mines, plantations and logging concessions, the report shows.

    #Indonésie #Papouasie #forêt #déforestation #industrie_palmiste #industrie_papetière #plantations #extraction

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 31/01/2021
    1
    @simplicissimus
    1

    Plantage dans les plantations
    ▻https://www.farmlandgrab.org/post/view/30074-plantage-dans-les-plantations

    https://farmlandgrab.org//uploads/images/photos/15010/large_08d97b222042d14c439ab245ebf24231.jpeg?1611829885

    Un fiasco financier doublé d’un pétrin social. C’est à cela que ressemble le destin des #plantations de palmiers_à_huile #Feronia-Plantations et huileries du #Congo (PHC), en République démocratique du Congo. En juillet 2020, la société canadienne Feronia a été mise en liquidation. Depuis qu’elle avait repris, en 2008 et pour à peine 2,8 millions de dollars, les plantations coloniales historiques d’Unilever dans les provinces de la Tshopo et de la Mongala (107 000 hectares), elle avait accumulé 160 millions de dollars de pertes.

    Une société soutenue

    L’histoire pourrait s’arrêter là si Feronia et sa filiale opérationnelle congolaise PHC n’étaient pilotées que par des actionnaires privés, frappés par la chute du cours de l’huile de palme au niveau mondial. Mais Feronia n’est pas une société comme les autres. Depuis 2012, elle a été soutenue à bout de bras par les institutions de financement du développement (#IFD) européennes. En huit ans, ces « banques » publiques ont prêté ou ont investi près de 150 millions de dollars dans Feronia-PHC. De l’argent public venu du Royaume-Uni, d’Allemagne, des Pays-Bas, de France mais aussi de Belgique. Ainsi, en 2015, la Société publique belge d’investissement pour les pays en développement, BIO, détenue à 100% par l’Etat, prêtait 9,7 millions d’euros à PHC.

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 31/01/2021

      Financement du développement sous forme d’agro-colonialisme : le financement des plantations d’huile de palme de Feronia-PHC en République démocratique du Congo par les banques européennes de développement
      ▻https://www.farmlandgrab.org/post/view/30067-financement-du-developpement-sous-forme-dagro-colonialisme-le-fi

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @pguilli
    pguilli @pguilli 21/09/2020
    2
    @odilon
    @noun
    2

    Procès colonial contre des militants anti-chlordécone – solidaritéS
    ▻https://solidarites.ch/journal/374-2/proces-colonialcontre-desmilitants-anti-chlordecone

    https://solidarites.ch/wp-content/uploads/2020/09/manif-anti-chlordecone-fort-de-france-12-10-2019_Sebastien-Burnet.jpg

    banane chlordécone, l’arme du crime colonial » pouvait-on lire sur une pancarte lors d’une manifestation en Martinique, à la suite de la condamnation de cinq militants. Cet insecticide, classé cancérogène probable en 1977 et interdit aux États-Unis dès 1978, a été largement utilisé dans les bananeraies jusqu’en 1993 (1991 en métropole).

    Les propriétaires terriens békés, soit les descendants blancs des grands propriétaires d’esclaves, ont en effet fait pression sur les autorités françaises pour pouvoir continuer à ordonner à leurs ouvriers·ères agricoles de l’asperger sur les cultures. Conséquences ? En 2018, une étude montre que le sang de 92 % des Martiniquais·es est contaminé. À cela s’ajoute la pollution des terres, des rivières et des eaux littorales. Au total, au moins 300 tonnes de chlordécone ont été répandues en Martinique et en Guadeloupe.

    #chlordécone

    pguilli @pguilli
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/09/2020
      @karine4 @cede @isskein

      #insecticide #justice #crime_colonial #Martinique #bananes #industrie_agro-alimentaire #plantations #colonies #colonisation #Guadeloupe #procès #condamnation #procès_colonial

      ping @karine4 @cede @isskein

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 20/09/2020
    1
    @reka
    1
    @cede

    La #Suisse découvre son « #colonialisme_sans_colonies »

    Les mouvements de contestation contre le racisme « #Black_Lives_Matter », nés aux États-Unis, essaiment en Suisse avec une vigueur surprenante. Pourquoi ?

    L’élément déclencheur a été une vidéo dévoilant la violence extrême d’un officier de police blanc ayant entraîné la mort de l’Afro-Américain George Floyd à la fin du mois de mai dans la ville de Minneapolis, aux États-Unis. Cette vidéo a été relayée sur les réseaux sociaux du monde entier et, à la mi-juin, des milliers de personnes – essentiellement des jeunes – sont descendues dans les rues, y compris dans les villes suisses, pour manifester contre le racisme. Sous le slogan « Black Lives Matter », les manifestations se sont déroulées la plupart du temps de manière pacifique et ont été tolérées par les autorités, moyennant le respect des restrictions en vigueur dans l’espace public pour endiguer le coronavirus.

    La vague de contestation déclenchée en Suisse par un événement international n’est pas étonnante en tant que telle. Ce qui est exceptionnel, c’est plutôt la manière dont le racisme ordinaire vis-à-vis des gens de couleur noire y est devenu un sujet d’actualité brûlant, alors que la Suisse n’a jamais été une puissance coloniale active, ni un pays dans lequel l’autorité publique s’exprime de manière manifestement discriminatoire contre les personnes n’ayant pas la peau blanche.

    « La Suisse n’est pas un îlot à l’abri des problèmes »

    « Il me semble que la génération des jeunes prend de plus en plus conscience que la Suisse n’est, sur ces questions, pas un îlot à l’abri des problèmes », relève l’historien Bernhard C. Schär. « C’est étonnant en réalité, ajoute-t-il, car ces sujets ne sont toujours guère abordés à l’école. » Bernhard C. Schär mène des recherches à l’EPF de Zurich et fait partie d’un groupe d’historiens qui s’efforcent de promouvoir une relecture critique de l’#histoire de la #Suisse_mondialisée.

    Cette vision souvent refoulée de la Suisse trouve toujours plus de résonance. Notamment parce qu’elle tient compte de la réalité : 40 % des personnes vivant en Suisse sont issues de l’immigration. Et 70 % des employés des entreprises suisses travaillent à l’étranger. « L’histoire de la Suisse ne se déroule pas, et ne s’est jamais déroulée, uniquement en Suisse et en Europe. » C’est la raison pour laquelle de moins en moins de personnes se reconnaîtraient dans un récit qui se concentrerait uniquement sur la Suisse dans ses frontières. L’approche plus ouverte du passé de la Suisse fait que l’on tombe automatiquement sur des traces de colonialisme et de #racisme.

    Les Suisses s’en rendent compte aussi dans leur vie quotidienne. D’après un rapport du Service national de lutte contre le racisme, 59 % d’entre eux considèrent le racisme comme un problème important, et 36 % des personnes issues de l’immigration vivant en Suisse ont subi des discriminations au cours des années analysées (entre 2013 et 2018), principalement dans un contexte professionnel ou lors de la recherche d’un emploi.

    À cela s’ajoute le fait que pour les jeunes Suisses, il est aujourd’hui normal d’avoir des camarades d’une autre couleur de peau. Et la « génération YouTube » approfondit aussi le sujet du racisme grâce aux médias sociaux. Les clips d’animateurs de télévision noirs américains comme Trevor Noah, né en Afrique du Sud d’un père suisse immigré, trouvent également un public en Suisse. Cela stimule le besoin de s’emparer de la brutale agression raciste ayant eu lieu aux États-Unis pour s’interroger sur la situation en Suisse, d’autant plus que le pays compte également des cas de violences policières. En 2018, par exemple, un homme noir est décédé à Lausanne d’un arrêt respiratoire après que des policiers l’ont plaqué au sol.

    Des #monuments contestés

    En Suisse, un grand nombre de monuments historiques sont susceptibles d’attiser les colères antiracistes. Par exemple, les statues érigées en l’honneur de pionniers de l’économie ou de scientifiques suisses dont les implications dans la pratique coloniale de l’exploitation ont longtemps été niées. Comme le négociant neuchâtelois #David_de_Pury, qui fit fortune à la cour portugaise au XVIIIe siècle notamment grâce au #trafic_d’esclaves et qui légua ses biens à la ville de #Neuchâtel où il a sa statue en bronze. Après les manifestations « Black Lives Matter », des militants antiracistes ont barbouillée celle-ci de peinture rouge sang et lancé une pétition pour qu’elle soit déboulonnée.

    Longtemps larvée, la controverse autour du brillant glaciologue Louis Agassiz, qui développa au XIXe siècle une théorie raciste avec laquelle les États-Unis légitimèrent la discrimination de leur population noire, a repris de l’ampleur. En Suisse, un sommet montagneux porte le nom du savant à la frontière entre les cantons de Berne et du Valais. Un comité emmené par l’historien Hans Fässler demande depuis 15 ans qu’il soit rebaptisé. Les trois communes concernées s’y opposent toutefois fermement.

    Des accusations sont également portées contre la figure d’Alfred Escher, pionnier de l’économie zurichois. Sa famille, largement ramifiée, possédait des plantations à Cuba, où travaillaient des esclaves. Et même Henri Dunant, qui fonda le Comité international de la Croix-Rouge, s’était livré avant cela à des activités coloniales. À Sétif, en Algérie, il avait fondé une société financière pour un producteur de céréales genevois, apprend-on dans l’ouvrage « Postkoloniale Schweiz » (La Suisse post-coloniale, non traduit), publié par des historiennes suisses.

    Ce même ouvrage montre que si de riches entrepreneurs profitèrent du « colonialisme sans colonies » de la Suisse, ce fut aussi le cas de citoyens des classes moyenne et inférieure de la société. Par exemple, les mercenaires qui se sont battus dans les colonies françaises au sein de la Légion étrangère. Vu sous cet angle, l’héritage de la contribution suisse au colonialisme, longtemps nié, devient un sujet allant bien au-delà de l’éventuel déboulonnage des statues.

    Alimenté par les mouvements de protestation, le débat sur la manière dont un racisme structurel d’État impacte la vie des Noirs aujourd’hui en Suisse est plus récent. La majorité des personnes qui s’expriment publiquement indiquent que le profilage racial – soit les contrôles au faciès et les soupçons de la police et des autorités fondés sur la couleur de la peau et des cheveux – fait partie de leur quotidien. Un rapport de l’ONU reproche à la Suisse d’en faire trop peu contre le profilage racial.

    L’artiste Mbene Mwambene, originaire du Malawi et vivant à Berne, dit que le racisme qu’il rencontre en Suisse est, contrairement aux États-Unis, plutôt « caché » et traversé par des stéréotypes contradictoires. D’une part, relate-t-il, on attend de lui qu’en tant qu’Africain, il sache très bien danser. D’autre part, il est souvent arrêté et fouillé pour vérifier qu’il ne détient pas de drogue.

    Les autorités policières suisses contestent avoir recours au profilage racial. Avant d’entrer en fonction, les policiers suivent en Suisse une formation de base de deux ans pendant laquelle ils sont confrontés aux questions des jugements de valeur et du respect des droits humains. Les contrôles au faciès sont un thème systématiquement abordé dans la formation des policiers, confirme par exemple le chef de la police saint-galloise Fredy Fässler (PS).

    Les intellectuels de couleur vivant en Suisse ont clairement contribué à la montée en puissance des débats sur le racisme en Suisse. Ils se sont fédérés et ont mis en avant des personnalités qui parviennent à faire entrer dans le débat public la réalité du racisme qu’elles subissent au quotidien. Des docteures en sciences comme l’anthropologue afro-suisse Serena Dankwa sont régulièrement interviewées par les médias publics. Un point central de l’argumentation de cette dernière trouve toujours plus d’écho : elle invite à reconnaître enfin le lien entre l’ancienne vision coloniale raciste de l’Afrique, toujours répandue y compris en Suisse, et les discriminations systématiques d’aujourd’hui, qui touchent toutes les personnes de couleur.

    –---

    David De Pury (1709–1786)

    L’ascension économique du Neuchâtelois David De Pury se fit au Portugal, où il se livra tout d’abord au commerce de diamants avec le Brésil avant de prendre part à la traite des esclaves à grande échelle. La compagnie de transport « Pernambuco e Paraiba », dont il était actionnaire, déporta entre 1761 et 1786 plus de 42 ?000 Africains capturés. En 1762, David De Pury fut appelé à la cour du roi du Portugal. Il légua son immense fortune à la ville de Neuchâtel. Celle-ci s’en servit pour construire les bâtiments qui lui confèrent aujourd’hui son caractère particulier.
    Louis Agassiz (1807–1873)

    Au début de sa carrière, le Fribourgeois Jean Louis Rodolphe Agassiz se consacra à l’étude des glaciers et des fossiles de poissons. Après son déménagement aux États-Unis (en 1846), il devient un professeur très en vue à l’université de Harvard. Ce qui pose problème, ce sont les théories racistes que Louis Agassiz développa et promut aux États-Unis. S’étant donné pour mission de prouver scientifiquement l’infériorité des esclaves noirs, il les décrivait comme une « race corrompue et dégénérée ». Il devint un défenseur véhément et influent de la ségrégation raciale.
    Alfred Escher (1819–1882)

    Le zurichois Alfred Escher, leader économique, pionnier du chemin de fer, fondateur du Crédit Suisse et politicien, eut une influence inégalée sur le développement de la Suisse au XIXe siècle (il est ici portraituré en tant que président du Conseil national en 1849). De son vivant déjà, sa famille fut accusée de profiter de l’esclavage. Les choses se sont clarifiées avec la publication de recherches historiques en 2017 : la famille Escher possédait une plantation de café à Cuba, où des esclaves surveillés par des chiens travaillaient 14 heures par jour.

    ▻https://www.revue.ch/fr/editions/2020/05/detail/news/detail/News/la-suisse-decouvre-son-colonialisme-sans-colonies
    #colonialisme #colonisation #résistance #mémoire #Louis_Agassiz #Alfred_Escher #Cuba #esclavage #plantations #Henri_Dunant #Sétif #Algérie #mercenaires #Légion_étrangère #Brésil #diamants #Pernambuco_e_Paraiba #Crédit_Suisse #café

    –-
    Ajouté à la méaliste sur la Suisse coloniale :
    ►https://seenthis.net/messages/868109

    ping @cede

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 20/09/2020

      Postkoloniale Schweiz

      https://www.staempfliverlag.com/annot/4B56696D677C7C33313431373738387C7C434F50.jpg?sq=6#.jpg

      In den neueren Diskussionen über den Kolonialismus wird vermehrt dem »Kolonialismus ohne Kolonien« Beachtung geschenkt: Auf welche Weise waren auch solche europäischen Länder involviert, die selbst nicht als Kolonialmacht aufgetreten sind? Und wie wirken sich diese Verstrickungen auf die postkoloniale Gegenwart aus?Der Band geht diesen Fragen am Beispiel der postkolonialen Schweiz nach und stößt damit auch die längst überfällige Rezeption der Postcolonial Studies in der Schweiz an.Mit Beiträgen von Christine Bischoff, Christof Dejung, Sara Elmer, Francesca Falk, Gaby Fierz, Alexander Honold, Rohit Jain, Franziska Jenni, Meral Kaya, Christian Koller, Konrad J. Kuhn, Barbara Lüthi, Martin Mühlheim, Patricia Purtschert, Bernhard C. Schär, Daniel Speich Chassé und einem Vorwort von Shalini Randeria.

      ▻https://www.staempfliverlag.com/detail/ISBN-9783837617993/Postkoloniale-Schweiz?bpmlang=fr
      #livre

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 21/08/2020
    2
    @odilon
    @reka
    2

    Histoire du sucre, histoire du monde

    https://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/DEC/P3/9782348046216.jpg

    Suivre le sucre pour éclairer l’histoire du monde : tel est le stupéfiant voyage auquel nous invite #James_Walvin. Tout commence avec la #colonisation des #Caraïbes, de l’Amérique et l’essor des #plantations. C’est la naissance d’un nouvel ordre, fondé sur la #déportation de millions d’Africains réduits en #esclavage. Après avoir exterminé les populations indigènes, détruit les #paysages et les forêts tropicales, on implante les premières usines polluantes pour fabriquer sucre et #rhum. Sans compter une organisation du travail implacable qui, plus tard, inspirera #Henry_Ford.
    Mais il fallait aussi que ce sucre, quasiment inconnu jusqu’au XVIIe siècle, soit consommé. D’abord produit de #luxe réservé à la table des #élites, il devient, avec la #révolution_industrielle, l’aliment de base des #classes_ouvrières, pendant que le rhum, l’un de ses produits dérivés, fait des ravages parmi les plus démunis. Cette consommation massive de sucre, qui bouleverse les habitudes alimentaires, est désastreuse : #caries, #obésité et #diabète se répandent sur tous les continents. Une course folle s’engage ; la consommation de boissons et de céréales sucrées gagne du terrain, et continue de s’étendre aujourd’hui encore.
    De Bordeaux à Bristol, des fortunes colossales se sont bâties sur le sucre et l’esclavage, marquant les débuts du #capitalisme. Plus tard, des entreprises sans scrupule, dont #Coca-Cola reste la plus emblématique, développeront leurs pouvoirs de ravager le monde en même temps que leur surface financière. Et finiront parfois par dicter la politique des grands États.

    ▻https://editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Histoire_du_sucre__histoire_du_monde-9782348046216.html
    #livre #histoire #sucre #géohistoire #géo-histoire #ressources_pédagogiques #fordisme #alimentation

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 20/07/2020

    La #Suisse et ses colonies

    https://www.swissinfo.ch/resource/image/45891382/landscape_ratio3x1/1800/600/82b3aab66705c3cc2864fbae6c6d77de/EH/21_swi-kolonialismus---schweiz.jpg

    La Suisse n’avait pas de colonies – et pourtant, des Suisses fonctionnaient en harmonie avec les puissances coloniales et bénéficiaient, en tant que resquilleurs économiques, de l’appropriation militaire des #terres et des #ressources.

    Vers 1800, les naturalistes européens décrivaient les Confédérés comme des « semi-sauvages » qui rappelaient les visites aux « peuples non éduqués sur des côtes pacifiques ». L’Europe intellectuelle voyait dans les Suisses des gens qui vivaient encore dans leur état naturel — une image déformée que les Suisses se sont appropriée. Aucune publicité pour des yaourts et aucun concept touristique ne peut se passer d’images exotiques où les Suisses apparaissent comme de « nobles sauvages ». Cette image de soi se retrouve encore dans la rhétorique politique qui s’embrase de temps en temps, selon laquelle la Suisse menace de devenir une colonie de l’Union européenne.

    Pourtant, dans leur histoire moderne, les Suisses se sont rarement rangés du côté des colonisés, mais plus souvent du côté des colonisateurs. Il est vrai que la Suisse, en tant qu’État-nation, n’a pas poursuivi de politique impérialiste et n’a soumis aucune colonie. Même des tentatives de création d’organisations économiques comme la Compagnie des Indes orientales ont échoué.

    Cependant, le colonialisme inclut la conviction que les habitants des zones colonisées étaient inférieurs aux Européens blancs. Cette idée faisait également partie de la compréhension générale du monde dans la Suisse du 19e siècle.

    Des générations de Suisses ont grandi avec des histoires pour enfants présentant des « négrillons stupides », des reportages sur des sauvages naïfs et enfantins et des images publicitaires dans lesquelles les colonisés apparaissaient au mieux comme des figurants pour les produits coloniaux. Cet #héritage continue de marquer le pays jusqu’à aujourd’hui.

    Des #soldats_suisses dans les colonies

    Mais le problème de l’enchevêtrement historique de la Suisse avec le colonialisme va bien au-delà de polémiques sur des noms ou du déboulonnage de statues. Cela semble particulièrement évident dans les colonies où des Suisses ont combattu comme soldats.

    Quand, en 1800, les esclaves noirs de l’île de #Saint-Domingue — dans l’actuelle Haïti — se sont soulevés contre leurs maîtres français, Napoléon a fait combattre 600 Suisses, qui avaient été mis contractuellement à la disposition de la France par le gouvernement helvétique contre rémunération. Mais ce ne fut pas un cas isolé. Même après la fondation de l’État fédéral en 1848, des Suisses ont continué à se battre pour les puissances coloniales — bien qu’illégalement.

    L’une des motivations était la solde des #mercenaires. Ils touchaient en effet une bonne rente s’ils ne mouraient pas d’une maladie tropicale dans leurs premiers mois de services ou s’ils ne mettaient pas prématurément fin à leur engagement.

    Commerce des esclaves

    Cependant, les grandes sommes d’argent des colonies n’allaient pas aux mercenaires, qui venaient souvent de familles démunies et voyaient le fait de servir les Pays-Bas ou la France comme une grande aventure, mais dans le #commerce des marchandises coloniales — et dans le commerce des habitants des colonies.

    L’une des imbrications les plus problématiques de la Suisse avec le colonialisme mondial est celle de la #traite_des_esclaves.

    Des Suisses et des entreprises suisses ont profité de l’#esclavage en tant qu’#investisseurs et #commerçants. Ils ont organisé des #expéditions_d’esclaves, acheté et vendu des personnes et cultivé des #plantations dans des colonies en tant que #propriétaires_d’esclaves.

    Le système de l’esclavage a fonctionné dans l’Atlantique jusqu’au XIXe siècle sous forme de commerce triangulaire : des navires chargés de marchandises de troc naviguaient vers les côtes africaines, où ils échangeaient leur cargaison contre des esclaves. Ces derniers étaient ensuite transportés à travers l’océan. Enfin, les navires revenaient d’Amérique vers l’Europe chargés de produits fabriqués par les esclaves : le sucre, le café et surtout le coton.

    Selon Hans Fässler, qui fait des recherches sur l’histoire des relations suisses et de l’esclavage depuis des décennies, la Suisse a importé plus de #coton que l’Angleterre au XVIIIe siècle. Il souligne également que la traite des esclaves était une industrie clef qui a rendu possible la production de nombreux biens. Pour dire les choses crûment : sans le coton cueilli par les esclaves, l’#industrialisation de la production #textile suisse aurait été impossible.

    Une branche de cette industrie a manifestement bénéficié directement de la traite des esclaves : les producteurs de ce que l’on appelle les #tissus_indiens. Ceux-ci ont été produits pour le marché européen, mais aussi spécifiquement comme moyen d’échange pour le #commerce_triangulaire. Souvent, même les modèles ont été conçus pour répondre au goût des trafiquants d’êtres humains qui échangeaient des personnes contre des produits de luxe sur les côtes africaines.

    Une famille suisse qui produisait ce genre de tissus faisait la publicité suivante dans une annonce de 1815 : « La société #Favre, #Petitpierre & Cie attire l’attention des armateurs de navires négriers et coloniaux sur le fait que leurs ateliers tournent à plein régime pour fabriquer et fournir tous les articles nécessaires au troc des noirs, tels que des indiennes et des mouchoirs ».

    Passage à un colonialisme sans esclaves

    Après l’interdiction de la traite des esclaves aux États-Unis, l’industrie textile mondiale a sombré dans une crise des #matières_premières : les marchés du coton en #Inde redevenaient plus attractifs. La société suisse #Volkart, qui opérait en Inde depuis 1851, en a profité et s’est spécialisée dans le commerce du coton brut en Inde. Ici, les Britanniques contrôlaient la production : les agriculteurs indiens étaient obligés de produire du coton au lieu de denrées alimentaires. Grâce à une étroite collaboration avec les Britanniques, Volkart a pu rapidement prendre en charge un dixième de toutes les exportations indiennes de coton vers les usines textiles de toute l’Europe.

    Une autre entreprise qui a bien survécu à la crise provoquée par la fin de l’esclavage est la #Mission_de_Bâle, la communauté missionnaire évangélique. Soutenue par les mêmes familles bâloises qui avaient auparavant investi dans la traite des esclaves, la mission a ouvert un nouveau modèle commercial : elle a converti les « païens » au christianisme en Inde. Les convertis étaient abandonnés par leurs communautés et la Mission de Bâle les laissait alors travailler dans ses usines de tissage.

    Un missionnaire faisait ainsi l’éloge de ce modèle vers 1860 : « Si des païens veulent se convertir au Christ (...) nous les aiderons à trouver un abri autour des #fermes_missionnaires et à trouver un emploi pour gagner leur vie, que ce soit dans l’agriculture ou dans tout autre commerce. C’est ce qu’on appelle la colonisation. »

    Le colonialisme comprend également l’exploitation de relations de pouvoir asymétriques au profit économique des colons. Cependant, l’État suisse a laissé la recherche de ce profit dans les colonies entièrement à l’initiative privée. Des demandes parlementaires appelant à un plus grand soutien à « l’émigration et au colonialisme » par l’État fédéral ont été rejetées. Le Conseil fédéral objectait notamment qu’un pays sans accès à la mer ne pouvait pas coloniser et que la Confédération n’était pas à même d’assumer une telle responsabilité.

    Il est intéressant de noter que ces demandes ont été faites dans les années 1860 par les démocrates radicaux, ceux-là mêmes qui préconisaient des réformes sociales et se battaient pour une plus grande influence de la démocratie directe face à la bourgeoisie au pouvoir. Les démocrates radicaux qui soutenaient le colonialisme se considéraient comme les représentants de ceux qui fuyaient la pauvreté et la faim en Suisse.

    La politique d’émigration de la Suisse a en effet changé au XIXe siècle : si, au début du siècle, les colonies étaient encore considérées comme des lieux d’accueil de personnes que l’on ne pouvait plus nourrir, elles sont devenues de plus en plus la base de réseaux mondiaux. Les colonies offraient un terrain d’essai à de nombreux jeunes commerçants.

    Les Suisses jouissaient des mêmes privilèges que les membres des régimes coloniaux européens — ils étaient des colons, mais sans patrie impérialiste. En 1861, l’économiste allemand #Arwed_Emminghaus admirait cette stratégie des « liens commerciaux étendus » de la Suisse et la considérait comme une variation de la politique expansionniste impériale des puissances coloniales : « Nul besoin de flottes coûteuses, ni d’administration coûteuse, ni de guerre ou d’oppression ; les #conquêtes se font par la voie la plus pacifique et la plus facile du monde. »

    Sources (en allemand)

    – Andreas Zangger: Koloniale Schweiz. Ein Stück Globalgeschichte zwischen Europa und Südostasien (1860-1930). Berlin 2011.
    - Lea Haller: Transithandel: Geld- und Warenströme im globalen Kapitalismus. Frankfurt am Main 2019.
    - Patricia Purtschert, Barbara Lüthi, Francesca (Hg.): Postkoloniale Schweiz: Formen und Folgen eines Kolonialismus ohne Kolonien
    - Thomas David, Bouda Etemad, Janick Marina Schaufelbuehl: Schwarze Geschäfte. Die Beteiligung von Schweizern an Sklaverei und Sklavenhandel im 18. und 19. Jahrhundert. Zürich 2005.
    - Hans Fässler: Reise in schwarz-weiss: Schweizer Ortstermine in Sachen Sklaverei. Zürich 2005.

    ▻https://www.swissinfo.ch/fre/la-suisse-et-ses-colonies/45906046

    #colonialisme_suisse #Suisse_coloniale #colonialisme #colonisation #impérialisme

    –—

    Ajouté à la métaliste sur la Suisse coloniale:
    ►https://seenthis.net/messages/868109

    CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 26/06/2020
    4
    @simplicissimus
    @ant1
    @02myseenthis01
    @ericw
    4

    When planting trees threatens the forest | Stanford News
    ▻https://news.stanford.edu/2020/06/22/planting-trees-threatens-forest

    https://news-media.stanford.edu/wp-content/uploads/2020/06/16104416/trees2.jpg

    The analysis, published on June 22 in Nature Sustainability, reveals how efforts such as the global Trillion Trees campaign and a related initiative (H. R. 5859) under consideration by the U.S. Congress could lead to more biodiversity loss and little, if any, climate change upside. The researchers emphasize, however, that these efforts could have significant benefits if they include strong subsidy restrictions, such as prohibitions against replacing native forests with tree plantations.

    #forêt #déforestation #plantations #reboisement

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 29/05/2020

    Liberia: Salala Rubber Corporation (SRC) Under Fire, as 22 Communities Complained of Abuses - FrontPageAfrica
    ▻https://frontpageafricaonline.com/news/liberia-salala-rubber-corporation-src-under-fire-as-22-commun
    ▻https://frontpageafricaonline.com/wp-content/uploads/2020/05/salala-rubber-plantation.png

    Communities in Margibi and Bong Counties, represented by Green Advocates International (GAI) and three of its local partners, filed a complaint with the Compliance Advisor Ombudsman (CAO), against the operations of the Salala Rubber Corporation (SRC) in Margibi County (Liberia).

    CAO is the independent watchdog and accountability mechanism for the International Finance Corporation (IFC) and the Multilateral Investment Guarantee Agency (MIGA), of the World Bank Group.

    The complaint relates to a series of gross human rights abuses perpetrated against the indigenous people in SRC’s concession areas, ranging from: land grab and forced eviction, lack of free prior and informed consent of the indigenous peoples (FPIC), destruction of their ancestral graves and sacred sites, economic displacement and loss of livelihood, the pollution of their waters, poor employment conditions, and labor rights violations by the company, limited access to schools and health facilities. The company has been engaged in sexual and gender-based violence (SGBV), reprisals, threats and intimidation, including non-compliance with national and international laws, as well as non-compliance with IFC’s Performance Standards.

    #terres #évictions_forcées #plantations #hévéas #caoutchouc #Liberia

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 29/05/2020

    Banana Farms in Laos Sicken Villagers, Even as They Provide Steady Work
    ▻https://www.rfa.org/english/news/laos/banana-05282020171853.html

    https://www.rfa.org/english/news/laos/banana-05282020171853.html/laos-chemical-052820.jpg

    China-invested banana plantations in Laos are sickening Lao villagers exposed to agricultural chemicals, but also provide an income for the communities in which the farms are placed, according to sources in the one-party communist state.

    Villagers working on the farms become weak and tired after only two or three years working on the farms, and often suffer from chronic headaches and dizziness believed to be the result of exposure to chemicals, an official working for the Ministry of Natural Resources and Environment told RFA’s Lao Service.

    #plantations #bananes #agroindustrie #santé #Laos #Chine

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 7/05/2020
    2
    @die_brucke
    @djeleas
    2

    Global Forest Resource Assessment 2020
    ▻http://www.fao.org/forest-resources-assessment/2020/en

    http://www.fao.org/fileadmin/templates/FRA/FRA2020/src/images/share-fra.jpg

    This digital report contains the main findings of the Global Forest Resources Assessment 2020 (FRA 2020).

    FRA 2020 examines the status of, and trends in, more than 60 forest-related variables in 236 countries and territories in the period 1990–2020.

    The information provided by FRA presents a comprehensive view of the world’s forests and the ways in which the resource is changing. Such a clear global picture supports the development of sound policies, practices and investments affecting forests and forestry.

    #forêt #déforestation #plantations #données #visualisations

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 17/04/2020
    @karine4 @cede @isskein @visionscarto

    Race and the Anthropocene

    In his essay ’The Souls of White Folk’, written generations before the International Stratigraphy Committee would begin debating the Anthropocene concept, W.E.B. Du Bois (1920: 29) made an observation which remains pertinent today as it was when he wrote it 1920. ’I am given to understand’, he wrote, ’that whiteness is the ownership of the Earth forever and ever, Amen’. Although Du Bois’ famous line is in reference to the imperial origins ofthe First World War, it nevertheless anticipates one of the core themes of this special issue on ’race’ and the Anthropocene, that lurking just beneath the surface of the Anthropocene concept is a racialised narrative about white Earthly possession.

    ▻https://www.societyandspace.org/journal-issues/volume-38-issue-1
    #race #anthropocène #ressources_pédagogiques #colonialisme #Blancs #Noirs #blanchité #capitalisme #capitalisme_racial #plantations #racialisation #colonialité #discours_colonial #capitalocène #ressources_pédagogiques #imaginaire #catastrophes #catastrophes_naturelles #crises #environnementalisme #climat #changement_climatique #Oakland #gentrification #Lefebvre #phénoménologie

    ping @karine4 @cede @isskein

    –—

    sur Du Bois, cité en intro du numéro spécial, voir le billet sur @visionscarto :
    W. E. B. Du Bois’s Color Line
    ►https://visionscarto.net/web-du-bois-color-line

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 10/04/2020
    3
    @mad_meg
    @colporteur
    @sinehebdo
    3
    @reka @odilon

    #Pick_a_Bale_of_Cotton - #Lonnie_Donegan

    Jump down, turn around to pick a bale of cotton
    Jump down, turn around to pick a bale a day
    Jump down, turn around to pick a bale of cotto
    Jump down, turn around to pick a bale a day.

    Oh Lordy, pick a bale of cotton, oh Lordy,
    Pick a bale a day.
    Oh Lordy, pick a bale of cotton, oh Lordy,
    Pick a bale a day.

    Me and my buddy can pick a bale of cotton,
    Me and my buddy can pick a bale a day

    Me and my buddy can pick a bale of cotton,
    Me and my buddy can pick a bale a day

    Oh Lordy, pick a bale of cotton, oh Lordy,
    Pick a bale a day.
    Oh Lordy, pick a bale of cotton, oh Lordy,
    Pick a bale a day.

    Jump down, turn around to pick a bale of cotton
    Jump down, turn around to pick a bale a day
    Jump down, turn around to pick a bale of cotto
    Jump down, turn around to pick a bale a day.

    Me and old Bill gonna pick a bale of cotton
    Me and old Bill gonna pick a bale a day

    Me and old Bill gonna pick a bale of cotton
    Me and old Bill gonna pick a bale a day

    Oh Lordy, pick a bale of cotton, oh Lordy,
    Pick a bale a day.
    Oh Lordy, pick a bale of cotton, oh Lordy,
    Pick a bale a day.

    Jump down, turn around to pick a bale of cotton
    Jump down, turn around to pick a bale a day
    Jump down, turn around to pick a bale of cotto
    Jump down, turn around to pick a bale a day.

    Me and my wife gonna pick a bale of cotton,
    Me and my wife gonna pick a bale a day.
    Me and my wife gonna pick a bale of cotton,
    Me and my wife gonna pick a bale a day.

    Oh Lordy, pick a bale of cotton, oh Lordy,
    Pick a bale a day.
    Oh Lordy, pick a bale of cotton, oh Lordy,
    Pick a bale a day.

    Jump down, turn around to pick a bale of cotton
    Jump down, turn around to pick a bale a day
    Jump down, turn around to pick a bale of cotto
    Jump down, turn around to pick a bale a day.

    Me and my papa can pick a bale of cotton,
    Me and my papa can pick a bale a day.
    Me and my papa can pick a bale of cotton,
    Me and my papa can pick a bale a day.

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=-ILbUduwBkg


    #esclavage #chanson #musique #travail #coton #plantation #plantations

    ping @reka @odilon

    CDB_77 @cdb_77
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 10/04/2020

      Je sais pas si ça t’intéressera mais j’avais répertorié quelques chants de travail d’esclaves et de prisonniers en 2014
      ▻https://seenthis.net/messages/154259
      ▻https://seenthis.net/messages/154264
      ▻https://seenthis.net/messages/232685

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 10/04/2020
      @mad_meg

      merci @mad_meg !

      CDB_77 @cdb_77
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 10/04/2020

      C’est moi qui te remercie de me les avoir remémoré mais par contre ça me fait toujours pleuré de les écouté et en ce moment ces chants prennent une dimension encore plus funeste.

      Ici, nous travaillons tous le long du Mississippi,
      Ici, nous travaillons tous tandis que les blancs s’amusent,
      Tirant les bateaux de l’aube au coucher du soleil,
      Sans connaître de repos jusqu’au jour du jugement dernier.

      Ne regarde ni en haut ni en bas,
      Tu ne peux prendre le risque de mécontenter le patron blanc,
      Plie les genoux, courbe la tête,
      Et tire cette corde jusqu’à la mort.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 11/04/2020

      Version un peu plus récente avec le grand #Eric_Bibb et le français #Jean-Jacques_Milteau :
      ▻https://www.youtube.com/watch?v=NGtmtfMzvf0

      #blues

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 29/01/2020
    1
    @denisb
    1

    Le temps des forêts
    ►https://greenpeacefilmfestival.org/film/le-temps-des-forets

    Symbole aux yeux des urbains d’une nature authentique, la forêt française vit une phase d’industrialisation sans précédent. Mécanisation lourde, monocultures, engrais et pesticides, la gestion forestière suit à vitesse accélérée le modèle agricole intensif. Du Limousin aux Landes, du Morvan aux Vosges, Le temps des forêts propose, à travers les témoignages passionnants de celles et ceux qui travaillent dans le secteur forestier, un voyage au cœur de la sylviculture industrielle et de ses alternatives. Forêt vivante ou désert boisé, les choix d’aujourd’hui dessineront le paysage de demain.

    Je ne sais plus comment j’y suis arrivée mais on peut voir le film ici
    ►https://greenpeacefilmfestival.org/film/le-temps-des-forets

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 29/01/2020

      #déforestation de feuillus #malforestation et #plantations de #douglas

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 30/01/2020
      @tintin

      Ce n’est que la bande-annonce, hélas.
      J’ai pu voir le film grâce au lien qu’avait pointé @tintin ▻https://seenthis.net/messages/822109 mais qui n’est plus disponible actuellement :-(

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 30/01/2020

      ah ! J’en ai visionné la moitié hier (ça fait mal) mais j’ai conservé la page active, je regarderai la suite ce soir. Après je vais voir si je peux localiser les plantations...

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @la_feuille
      La Feuille @la_feuille 30/01/2020

      Très bon documentaire, je confirme. Moi j’ai acheté le DVD pour le prêter, le faire circuler et en parler autour de moi.

      La Feuille @la_feuille
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 30/01/2020
      @odilon

      Oui @odilon, j’ai fait comme toi, j’ai regardé le documentaire en plusieurs fois sur 2 ou 3 jours en laissant la page ouverte. Et dès le lendemain de ma première consultation, la page Vidéo n’était plus accessible directement.

      Chaque séquence est localisée assez précisément en début. De mémoire, on a du Morvan, des Vosges, de la Lozère, etc.

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 30/01/2020

      Cela commence par le Limousin. J’en suis à 46’, le Morvan.

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 31/01/2020
      @la_feuille

      Je crois que je vais aussi acheter le dvd @la_feuille, j’ai très envie de travailler sur ce sujet.

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 10/01/2020

    50,000-hectare palm oil plantation to be developed in Caraga region » Manila Bulletin News
    ▻https://news.mb.com.ph/2020/01/08/50000-hectare-palm-oil-plantation-to-be-developed-in-caraga-region

    https://news.mb.com.ph/wp-content/uploads/2020/01/palm-tree.jpg

    An oil firm is plan­ning to develop an initial 50,000-hectare palm oil plantation in Northeastern Min­danao or the Caraga region this year.

    According to Department of Trade and Industry (DTI) Regional Director Bri­elgo O. Pagaran, the Eastern Petroleum Group of Companies (EPGC) is targeting areas in the region, particularly in the Agusan provinces, where good and suit­able terrain would be good for planting palm trees.

    #Philippines #agrocarburant #industrie_palmiste #plantations

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 2/01/2020
    7
    @noun
    @reka
    @vanderling
    @grommeleur
    @touti
    @arno
    @cdb_77
    7

    Décolonisations (1/3) - L’apprentissage | ARTE
    ▻https://www.arte.tv/fr/videos/086124-001-A/decolonisations-1-3

    https://static-cdn.arte.tv/resize/EyG6jQ-Qb9JN--bFV8mhRgsCe7I=/940x530/smart/filters:strip_icc()/apios/Img_data/cache-buster-1576077813/14/086124-001-A_2901217.jpg

    1. L’apprentissage
    De la #révolte des #cipayes de 1857 à l’étonnante République du #Rif, mise sur pied de 1921 à 1926 par #Abdelkrim_el-Khattabi avant d’être écrasée par la #France, ce premier épisode montre que la #résistance, autrement dit la #décolonisation, a débuté avec la #conquête. Il rappelle comment, en 1885, les puissances européennes se partagent l’#Afrique à #Berlin, comment les Allemands commettent le premier #génocide du XXe siècle en #Namibie, rivalisant avec les horreurs accomplies sous la houlette du roi belge #Léopold_II au #Congo. Il retrace aussi les parcours de l’anthropologue haïtien #Anténor_Firmin, de la Kényane #Mary_Nyanjiru, de la missionnaire anglaise #Alice_Seeley_Harris ou de #Lamine_Senghor, jeune tirailleur sénégalais devenu #militant #communiste et #anticolonialiste.

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 3/01/2020

      #décolonisation #colonialisme #colonisation #film #série #documentaire #lutte #révolte #Inde #Nama #compagnie_des_Indes_orientales #Rani_of_Jhansi #Manikarnka_Tambe #Révolte_des_cipoyes #cipoyes #Jhansi #Angleterre #Batékés #Brazza #Makoko #France #Léopold_II #Belgique #Afrique_centrale #Congo #domination #supériorité_de_la_race_blanche #craniométrie #racisme #Anténor_Firmin #Haïti #Jules_Ferry #Paul_Broca #chambre_à_air #caoutchouc #Alice_Seeley_Harris #Edmund_Morel #Herero #Lothar_von_Trotha #expérimentation_médicale #Joseph_Mengele #Allemagne #sport #résistance_culturelle #swadeshi #boycott #réappropriation #Mohun_Bagan #soldats_coloniaux #tirailleurs_sénégalais #Lamine_Senghor #camp_d'entraînement_du_Fréjus #petit_nègre #soldats_indigènes #Kenya #travail_forcé #plantations_de_café #café #plantation #viol #viol_systématique #Kikuyu #Blaise_Diagne #Maroc #Rif #Abelkrim_el-Khattabi #République_du_Rif #Espagne #Pétain #film #film_documentaire #documentaire

      CDB_77 @cdb_77
    • @touti
      touti @touti 5/02/2020

      3 films à voir jusqu’au 05/05/2020
      #femmes #combattant·es #liberté #anti-colonialisme
      #empire_colonial

      touti @touti
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/05/2020

      Décolonisations (2/3) - La libération

      Ce deuxième épisode, de 1927 à 1954, est celui de l’affrontement. Que ce soit à travers la plume de l’Algérien Kateb Yacine, qui découvre à 15 ans, en 1945, lors du massacre de Sétif, que la devise républicaine française, tout juste rétablie, ne vaut pas pour tout le monde, ou celle de la poétesse Sarojini Naidu, proche de Gandhi, qui verra en 1947, dans le bain de sang de la partition de l’Inde, se briser son rêve de fraternité, un vent de résistance se lève, qui aboutira dans les années 1960 à l’indépendance de presque toutes les colonies. Mais à quel prix ? Cet épisode suit aussi les combats de l’insaisissable agent du Komintern Nguyên Ai Quoc ("le Patriote"), qui prendra plus tard le nom de Hô Chi Minh, futur vainqueur de Diên Biên Phu, ou celui de Wambui Waiyaki, intrépide jeune recrue des Mau-Mau.

      https://www.arte.tv/fr/videos/086124-002-A/decolonisations-2-3

      #comité_de_défense_de_la_race_nègre #Lamine_Senghor #comité_anti-impérialiste_mondial #capitalisme #impérialisme #Sarojini_Naidu #Inde #femmes #Ho_Chi_Minh #Babasaheb_Ambedkar #Algérie #Kateb_Yacine #désobéissance_civile #Pakistan #Gandhi #Mao_Mao #kikouya #Kenya #Vieth_Minh

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/05/2020

      Décolonisations (3/3) - Le monde est à nous

      Des indépendances à l’ère de la postcolonie, ce troisième épisode, de 1956 à 2013, s’ouvre avec les mots du psychiatre antillais #Frantz_Fanon (Peau noire, masques blancs, 1952), qui rejoint les maquis du FLN en Algérie. Il se poursuit dans l’Inde d’#Indira_Gandhi, qui se dote de la bombe atomique, dans le #Congo sous influence de #Mobutu ou dans le Londres de 1979, secoué par la révolte du quartier d’immigration de #Southall, pour s’achever avec l’essor d’un cinéma 100 % nigérian dans les années 1990 et la victoire juridique des derniers Mau-Mau face au gouvernement britannique.

      https://www.arte.tv/fr/videos/086124-003-A/decolonisations-3-3
      #Shoelcher #Franz_Fanon #Lumumba #Mobutu #Congo #Indira_Gandhi #Southall #cinéma #Okechowku #Nolywood

      CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 27/12/2019
    2
    @gastlag
    @sinehebdo
    2

    Animated interactive of the history of the Atlantic slave trade.
    ▻https://www.slate.com/articles/life/the_history_of_american_slavery/2015/06/animated_interactive_of_the_history_of_the_atlantic_slave_trade.html?via=gdpr

    http://www.slate.com/content/dam/slate/articles/news_and_politics/history/2015/06/150623_HIST_SlaveShip.gif.CROP.promo-large.gif

    The Atlantic Slave Trade in Two Minutes - 315 years. 20,528 voyages. Millions of lives.

    #animation #esclavage #traite_négrière #plantations #colonisation

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 30/12/2019

      The Atlantic Slave Trade in Two Minutes: 315 years. 20,528 voyages. Millions of lives.
      Andrew Kahn and Jamelle Bouie, le 25 juin 2015

      Ici je ne vois que 10 des 315 ans:

      https://www.slate.com/content/dam/slate/articles/news_and_politics/history/2015/06/150623_HIST_slaveship-animation.gif.CROP.original-original.gif

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @vanderling
    Vanderling @vanderling 12/12/2019
    7
    @monolecte
    @grommeleur
    @odilon
    @biggrizzly
    @kassem
    @7h36
    @touti
    7

    Chlordécone : « La responsabilité de l’Etat est entière » | Santé & travail
    ▻https://www.sante-et-travail.fr/chlordecone-responsabilite-letat-entiere

    https://www.sante-et-travail.fr/sites/default/files/styles/ecrit_full/public/2019-11/Bananeraie_Guadeloupe.jpg?itok=NmAMYk8q

    Durant plus de vingt ans, le #chlordécone, #insecticide ultratoxique et ultrapersistant, a été utilisé massivement dans les plantations de bananes antillaises afin de lutter contre le charançon. Banni aux Etats-Unis dès 1975, classé cancérogène possible par l’Organisation mondiale de la santé en 1979, il n’a pourtant été interdit en #France qu’en 1990, et trois ans de dérogations ont encore permis son usage aux Antilles jusqu’en 1993. Aujourd’hui, les sols à vocation agricole, les eaux et la chaîne alimentaire sont en partie contaminés, le sang de 92 % des Martiniquais et de 95 % des Guadeloupéens est imprégné par cette molécule et le taux d’incidence du cancer de la prostate est parmi les plus élevés au monde.

    Vanderling @vanderling
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 12/12/2019

      #Antilles #industrie_agro-alimentaire #bananes #plantations #bananeraies #charançon #cancer #santé #contamination #Guadeloupe #Martinique #cancer_à_la_prostate #colonisation #colonialisme

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 5/01/2020

      Chlordecone, «scandalo di Stato»: ecco come Parigi ha avvelenato le Antille

      Per 20 anni la Francia ha autorizzato l’uso del pesticida, altamente tossico. In Martinica e Guadalupe oggi tutto è contaminato. E lo sarà per 700 anni

      ▻https://valori.it/francia-antille-chlordecone-pesticida

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 5/01/2020

      Chlordécone : un cas de « violence écologique » aux Antilles

      Les terres, mais aussi les corps des Antillais, ont subi une contamination massive et durable par le chlordécone. Ce déni de justice environnementale a réveillé la douleur du passé colonial et esclavagiste de ces territoires. Entretien croisé avec le philosophe #Malcom_Ferdinand et l’historienne #Audrey_Célestine.

      ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/200219/chlordecone-un-cas-de-violence-ecologique-aux-antilles?onglet=full

      CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 12/12/2019
    1
    @vazi
    1

    The ‘ethical coffee’ picked by slaves in Brazil
    ▻https://packages.trust.org/Brazil-Coffee-Slaves/index.html

    https://packages.trust.org/Brazil-Coffee-Slaves/assets/nGJBqEa4fL/1-2-copy-815x994.png

    As the coffee harvest drew to a close in the rolling hills of southeastern Brazil, labor inspectors raced to two sprawling plantations with one goal - to rescue workers from slavery.

    #Brésil #plantations #café #esclavage #Starbucks

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 12/12/2019

      #néo-esclavage #esclavage_moderne

      CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 18/11/2019

    La crise du café lamine les petits cultivateurs
    ▻https://www.courrierinternational.com/article/matieres-premieres-la-crise-du-cafe-lamine-les-petits-cultiva

    https://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/styles/image_940/public/illustrations/thumbnails/martirena-agri.jpg?itok=ZhjYff5C

    Dans cette petite ville coloniale, charmante mais pauvre, chacun sait que le cours du #café s’effondre, à l’heure où une nouvelle crise frappe durement le secteur. Le tarif des passeurs, lui, ne cesse d’augmenter.

    Et les grands importateurs – à commencer par #Starbucks – qui s’approvisionnent dans des pays comme le #Honduras ne font quasiment rien pour aider les petits exploitants et les ouvriers agricoles sur lesquels repose une industrie de plusieurs milliards de dollars. Ces paysans quittent l’Amérique centrale par dizaines de milliers, au risque de finir dans des camps de concentration le long de la frontière entre le #Mexique et les #États-Unis.

    #migration #exportations #plantations

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 14/11/2019

    Myanmar risks losing forests to oil palm, but there’s time to pivot
    ▻https://news.mongabay.com/2019/11/myanmar-risks-losing-forests-to-oil-palm-but-theres-time-to-pivot/?n3wsletter

    https://imgs.mongabay.com/wp-content/uploads/sites/20/2019/11/13055052/featured-768x512.png

    To examine the actual extent of planted and unplanted areas accurately, the researchers used Google Earth Engine to obtain image collections over several months. They then used thousands of reference data points to calculate the oil palm area and other land cover through Sentinel-1 and Sentinel-2 satellite data for 2018 and 2019. They later refined the images for high accuracy using software and algorithms to create cloud-free image composites.

    With this data, the researchers found discrepancies between the actual oil palm plantations and what the plantation companies have reported to the government when they investigated the concessions and boundaries in the Tanintharyi region. Moreover, unplanted areas within oil palm concessions in Myanmar were not always clear.

    #Birmanie #plantations #industrie_palmiste

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @antonin1
    Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA 25/10/2019

    Cultivating consent: Challenges and opportunities in the West Papuan palm oil sector - New Mandala
    ▻https://www.newmandala.org/cultivating-consent

    https://www.newmandala.org/wp-content/uploads/2019/08/Photo-2-Among-indigenous-Marind-consent-seeking-is-a-collective-iterative-and-interative-process-rather-than-a-one-off-or-individual-decision.-Credits-Sophie-Chao.-1024x576.jpg

    In Indonesian West Papua, oil palm developments are routinely designed and implemented without the free, prior, and informed consent of indigenous landowners.

    #Papouasie #Indonésie #terres #forêt

    Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 25/10/2019

      #palmiers_à_huile #huile_de_palme #plantations

      CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 19/10/2019
    1
    @reka
    1

    Déforestation et plantation en Côte d’Ivoire

    https://pbs.twimg.com/media/EHQGwMCW4AIUr3C?format=jpg&name=small#.jpg

    Plantations en Guinée

    https://pbs.twimg.com/media/EHQHB3sXYAcH2vx?format=jpg&name=small#.jpg

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 19/10/2019

      #super_beau

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 20/10/2019

      #déforestation #Côte_d'Ivoire #plantations #art_et_politique #aquarelle #Guinée

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 2/10/2019
    4
    @ericw
    @simplicissimus
    @reka
    @kourgette
    4
    @albertocampiphoto @odilon @fil @seenthis

    Des Cambodgiens poursuivent le groupe #Bolloré pour avoir détruit leur #forêt_sacrée

    Quatre-vingts paysans #Bunong estiment avoir été spoliés de leur forêt ancestrale, remplacée par des plantations d’#hévéas. Une audience a eu lieu mardi à Nanterre.
    Neuf paysans cambodgiens issus de la minorité autochtone des Bunongs ont parcouru près de 10 000 kilomètres, depuis leur province de Mondol Kiri, à l’est du pays, pour réclamer justice contre le groupe Bolloré devant… la 6e chambre civile du TGI de Nanterre (Hauts-de-Seine).

    Mardi 1er octobre, flanqués de trois interprètes et de leur avocat du barreau de Paris, Me Fiodor Rilov, ces femmes et ces hommes, qui s’estiment spoliés de leurs terres, ont assisté en rangs serrés et en silence, à une audience dite de mise en état dans l’affaire qui les oppose, depuis 2015, au groupe de l’industriel breton, dont le siège se trouve dans le ressort du TGI.

    « On ne parlera pas du fond, c’est-à-dire de qui a fait quoi », a pédagogiquement lancé en préambule la présidente, Cécile Brouzes, rappelant qu’il s’agissait là seulement d’une phase de la procédure contradictoire qui permet à chacune des parties, par l’intermédiaire de leurs avocats, de produire des pièces et d’échanger des conclusions afin que le dossier soit fin prêt pour un examen sur le fond, ultérieurement.

    Quelque 7 000 hectares de forêt accaparée

    A l’été 2015, cinquante et un Bunongs – ils sont aujourd’hui quatre-vingts – ont assigné en justice la #Socfin-KDC, joint-venture entre la holding #Socfinasia, une société luxembourgeoise dont le groupe Bolloré est actionnaire à près de 39 %, et la #Khao_Chuly, une entreprise de construction cambodgienne, proche du pouvoir central.

    Les Bunongs réclament la restitution de leurs terres ainsi que des dommages et intérêts

    Ces paysans accusent la Socfin-KDC de s’être accaparé illégalement, en 2008, avec l’aval du gouvernement cambodgien, quelque 7 000 hectares de forêt composant leur terre ancestrale pour y établir des plantations d’hévéas, arbres à caoutchouc. Les Bunongs réclament la reconnaissance de responsabilité du groupe Bolloré dans ce qu’ils estiment être une spoliation, la restitution de leurs terres ainsi que des dommages et intérêts.

    Ils pratiquent une « agriculture itinérante de subsistance » et « une croyance animiste fondée sur la sacralisation des forêts », a expliqué Me Rilov, la veille de l’audience, lors d’une conférence de presse à son cabinet. Ses clients reprochent donc au groupe Bolloré une déforestation massive ayant abouti à leur déplacement, à la destruction de leur habitat naturel, de leurs moyens de subsistance, de leurs lieux de culte et à celle d’arbres centenaires, considérés comme des divinités.

    « La compagnie n’a pas respecté nos droits »

    « J’ai perdu ma terre à cause de l’investissement de Socfin, a poursuivi Sorng Prou, une des quatre-vingts plaignants, dans sa langue natale par le truchement d’un traducteur anglophone. La compagnie n’a pas respecté nos droits ni obtenu le consensus des villageois. Je veux récupérer ma terre et qu’on répare ce qui a été détruit. Avant, je vivais heureuse, mais depuis, on a perdu nos occupations traditionnelles, et on a peur quand on va dans la forêt. »

    « Paris, c’est grand, la vie ici a l’air d’être meilleure, pourquoi Socfin est venue détruire nos vies ? », a interrogé Klang Phoul, un autre plaignant en fondant en larmes, comme terrassé par le choc des cultures.

    Initialement prévue en février, l’audience avait été renvoyée au 1er octobre après le refus des services consulaires français d’accorder un visa à neuf plaignants, un représentant d’ONG et un avocat cambodgiens, tous désireux d’effectuer le déplacement. Me Fiodor Rilov avait plaidé avec succès la « violation », par l’administration française, du « droit à un procès équitable » et la nécessité de leur présence.

    A l’audience de mardi, l’avocat des Bunongs a demandé à la juge d’ordonner la communication par le groupe Bolloré des baux, du registre du personnel, de la liste des dirigeants et des principaux clients et des contrats de #Terres_Rouges_Consultant (TRC), une société dissoute en 2012 dont le siège se trouvait dans la tour Bolloré, à Puteaux (Hauts-de-Seine).

    « Etablir la #responsabilité_civile_délictuelle »

    Selon lui, ces pièces permettront d’« établir la #responsabilité civile délictuelle » de l’industriel breton, qu’il soupçonne d’être le « gestionnaire directe » et le « véritable décideur de ce qui s’est passé dans les plantations » par l’intermédiaire de la « structure-véhicule » qu’était TRC. Une mise en cause que réfute l’industriel en arguant qu’il n’est qu’un actionnaire minoritaire, avec près de 39 % des parts, dans la Socfin-KCD qui gère les affaires sur place.

    Les avocats des sociétés assignées ont riposté en soulignant qu’ils réclament « depuis deux ans et demi » des documents établissant formellement « l’identité et les titres de propriété » de chacun des plaignants. Me Rilov s’est engagé à faire parvenir au TGI les « trente pièces d’identité manquantes » – qui sont en cours d’établissement, car ses clients n’en ont, pour la plupart, jamais eu – et les documents juridiques leur permettant de demander la restitution des terres.

    Dans son jugement mis en délibéré au 8 novembre, la 6e chambre civile dira si elle fait droit aux demandes de communication des pièces réclamées aux sociétés mises en cause par les Bunongs, et si elle diligente une expertise sur les plantations pour évaluer le préjudice supposé. S’il obtient gain de cause, Me Rilov assure qu’il disposera alors des éléments permettant l’examen du dossier au fond par le TGI d’ici une année. En revanche, si la juridiction rejette ces demandes, comme le veulent les sociétés mises en cause, la procédure s’arrêtera définitivement.

    Selon l’avocat des Bunongs, près de deux cents paysans camerounais se disant victimes de la Socapalm, une société spécialisée dans l’#huile_de_palme détenue par le groupe Bolloré, seraient dans une situation identique à celle de ses clients cambodgiens, et ils pourraient demander à se joindre à la procédure.

    ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/10/01/des-cambodgiens-poursuivent-le-groupe-bollore-en-justice-pour-avoir-detruit-

    #forêt #déforestation #Cambodge #Punan #spoliation #plantations #justice #France #accaparement #Mondulkiri #palmiers_à_huile #Mondulkiri #terres #Pnong #peuples_autochtones

    ping @albertocampiphoto @odilon

    merci @fil l d’avoir signalé cet article

    Appel au seenthisien·nes... si vous avez des infos sur la suite du procès, ça serait super si vous pouvez m’en informer... #merci !
    @seenthis

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/10/2019
      @visionscarto @albertocampiphoto

      Il s’agit de la même région où vit #Mony_Hong... dont j’ai parlé sur @visionscarto (photos : @albertocampiphoto )
      –-------

      Mony Hong, habité par la forêt

      Dans le village de Leng Ness, dans la forêt tropicale cambodgienne, une rencontre inopinée avec un passionné cartographe, en lutte contre la déforestation et pour les droits des peuples autochtones. Mony Hong nous fera découvrir la région, ses cartes et son projet.

      https://farm5.staticflickr.com/4300/36185780416_2a2d60e824_o_d.jpg

      ►https://visionscarto.net/mony-hong-habite-par-la-foret

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/10/2019
      @odilon

      Et pas mal de liens sur seenthis autour de la question de la déforestation au Cambodge, des liens signalé surtout par @odilon et moi-même (mots-clé à utiliser : #déforestation #cambodge).
      Ici quelques images de comment la forêt est pillée au Cambodge dans la région de Mondulkiri :

      https://i.imgur.com/gkEDm6I.jpg

      ▻https://seenthis.net/messages/714481

      CDB_77 @cdb_77
    • @ericw
      EricW @ericw CC BY-SA 2/10/2019

      Article sur le sujet sur Mediapart.

      ▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/011019/des-cambodgiens-paris-pour-demander-des-comptes-bollore

      #colonialisme

      Dans le cadre étriqué de la petite salle d’audience du tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine), l’agitation de ce mardi 1er octobre au matin agace. « On n’est pas au cirque », lance la présidente de l’audience, avant de se reprendre et de traiter avec prévenance tous les présents qui s’entassent dans la pièce aux airs de banale salle de réunion. Venus pour assister à ce qu’ils pensaient être une courte audience de procédure, les défenseurs de la société Bolloré, de sa filiale la Compagnie du Cambodge et de son « partenaire » Socfin, ont plus de mal à masquer leur exaspération face au happening se déroulant sous leurs yeux.

      Massés dans la pièce, une dizaine de paysans cambodgiens et leurs traducteurs, plusieurs journalistes et quelques représentants d’ONG ayant réussi à se faufiler sont présents, à l’invitation de l’avocat Fiodor Rilov, pas mécontent de son effet.

      Connu pour sa défense des salariés de nombreuses usines ayant fermé en France (dont ceux de Whirlpool et de son repreneur éphémère à Amiens), l’avocat a réussi une fois de plus à attirer l’attention. Et contribue à entretenir ce qui constitue une épine, petite mais urticante, dans le pied du mastodonte Bolloré : sa participation à la gestion de plantations de palmiers à huile et d’hévéas, en Afrique, mais aussi au Cambodge.

      Les neuf cultivateurs cambodgiens ayant fait le déplacement jusqu’à Nanterre représentent quatre-vingts plaignants attaquant le groupe Bolloré pour contester la manière dont les plantations d’hévéas se sont développées dans leur région depuis 2008. Leur assignation, au civil, date de 2015 (▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/280715/bollore-attaque-en-france-pour-ses-plantations-au-cambodge). Ils réclament chacun des dizaines de milliers d’euros de dommages et intérêts, mais aussi de pouvoir retourner sur leurs terres.

      Originaires de la commune de Bousra, dans la province de Mondolkiri, tout à l’est du Cambodge, ils appartiennent à l’ethnie bunong, une population indigène locale. Sur place, l’ethnie regroupe 850 familles, réparties dans sept villages. Les Bunong pratiquent une agriculture itinérante et ont des croyances animistes, fondées sur la sacralisation des forêts et des lieux de sépulture de leurs ancêtres. Selon les termes de leur assignation, ils « ont été victimes d’une véritable catastrophe économique, sociale, environnementale et religieuse, entièrement imputable aux sociétés du groupe Bolloré qui les ont privés de leurs ressources et ont détruit leur cadre actuel et leurs lieux de culte ».

      Socfin-KCD, la filiale locale dépendant de la nébuleuse Bolloré a commencé à développer la monoculture d’hévéas avec l’accord du gouvernement cambodgien, qui lui a attribué l’exploitation des terres. En théorie, la multinationale française a payé aux Bunong 200 dollars par hectare de terre exploitée. Mais ils sont nombreux à affirmer n’avoir touché que quelques dizaines de dollars, voire n’avoir eu droit à aucune indemnisation lorsqu’ils ont été invités à quitter leurs terres.

      Le cas des Bunong au Cambodge a déjà été largement documenté. Par la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) d’abord, qui a publié en 2008 un rapport très sévère (▻https://www.fidh.org/La-Federation-internationale-des-ligues-des-droits-de-l-homme/asie/cambodge/Terrains-defriches-droits-pietines) sur les agissements de la filiale du groupe, Socfin-KCD, chargée des plantations cambodgiennes. Rapport qui avait valu à l’ONG un droit de réponse salé de Socfin… (▻https://www.fidh.org/La-Federation-internationale-des-ligues-des-droits-de-l-homme/asie/cambodge/Droit-de-reponse-de-Socfin-au) Un documentaire a également été réalisé sur le sujet en 2014 (▻http://indomemoires.hypotheses.org/13877) et sa co-réalisatrice, Anne-Laure Porée, en a bien parlé dans le quotidien suisse Le Temps (▻http://www.letemps.ch/Page/Uuid/de3924c2-aa0d-11e3-a7f6-006044306642/Au_Cambodge_les_Bunong_essaient_de_r%C3%A9sister_contre_le_vol_de_leurs_terr).

      Les riverains cambodgiens des plantations du groupe Bolloré sont loin d’être les premiers à contester la façon dont ils sont traités. Mediapart a déjà largement raconté (▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/080417/accaparement-des-terres-l-interminable-bras-de-fer-avec-le-groupe-bollore?) les revendications du collectif international qui s’est créé pour porter les protestations contre le groupe français de paysans venus notamment du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Liberia et de Sierra Leone. Le groupe, ou ses diverses filiales, est très chatouilleux sur le sujet. Il a, parmi d’autres, intenté un procès en diffamation à Mediapart (►https://www.mediapart.fr/journal/france/280118/l-empire-bollore-et-la-socfin-sont-mis-en-difficulte-devant-le-tribunal) et deux ONG, qu’il a définitivement perdu (▻https://www.asso-sherpa.org/poursuites-baillons-groupe-bollore-desistement-de-socfin-socapalm-lacti).

      Pourtant, en Asie comme en Afrique, les militants sont porteurs de revendications que le groupe connaît bien, énumérées par exemple dans une lettre ouverte (▻http://projet-react.org/web/63-lettre-commune-des-riverains-a-vincent-bollore.php) qui avait été remise en main propre à Vincent Bolloré en juin 2013. « Il y a quelques années, nous observions des rites dans la forêt, avec les animaux sauvages, c’était notre quotidien. Nous cultivions la terre, nous ramassions des fruits dans la forêt », a témoigné lors d’une conférence de presse Kroeung Tola, l’un des Bunong présents qui ont dû décaler leur venue, car ils n’avaient pas obtenu de visas en février (▻https://www.mediapart.fr/journal/international/120219/cambodgiens-contre-bollore-le-report-du-proces-accorde). Le cultivateur a expliqué que les autochtones ont déposé plusieurs plaintes auprès des autorités cambodgiennes, sans aucune amélioration. « Nous espérons et nous croyons que la justice en France sera plus indépendante », a-t-il plaidé.

      « Cette société est venue investir dans mon village, mais ils n’ont pas respecté la loi. Ils ont lancé leur projet avant d’avoir obtenu le consensus dans tout le village, a insisté pour sa part Sorng Prou, seule femme du voyage. Je demande qu’on me rende ma terre. » « Ici, la vie a l’air d’être meilleure, a lancé Klang Phoul, en larmes. Pourquoi Socfin est-elle venue détruire nos vies ? »
      Des documents signalant l’implication de Bolloré

      Ces demandes fortes, n’étaient pourtant pas l’objet des débats de ce mardi au TGI de Nanterre. L’audience sur le fond n’interviendra pas avant un an, au plus tôt. Les avocats des deux parties étaient en réalité réunis pour exiger, chacun de son côté, la production de documents, nécessaires selon eux, pour la procédure.

      Disant toute son « exaspération » face à son confrère Rilov qui se saisit de toutes les occasions pour transformer « les audiences en caisses de résonance médiatiques », Olivier Baratelli a rappelé les demandes des trois avocats défendant les diverses sociétés liées à Bolloré. L’avocat historique du groupe, qui défend ici la Compagnie du Cambodge, l’une de ses plus importantes filiales, réclame depuis 2016 que les plaignants produisent des documents d’identité complets et certifiés, mais aussi, et surtout, les documents attestant qu’ils disposent du droit de propriété ou de jouissance sur les terres qu’ils estiment avoir perdues.

      « C’est bien le minimum », appuie Dominique de Leusse, qui défend Socfin. Il rappelle qu’il attend que les documents fournis par les Bunong précisent notamment la « superficie exacte » et « la localisation » des terrains qui font l’objet du conflit. C’est d’ailleurs ce que demande depuis février 2017 le tribunal aux premiers plaignants l’ayant saisi, une cinquantaine d’autres ayant suivi depuis. Faute de la production de ces documents, Bolloré et ses alliés demandent que la procédure s’arrête.

      Ces demandes peuvent paraître simples, mais elles posent un sérieux problème aux Bunong, qui ne disposent pas tous de documents d’identité et occupaient leurs terres de façon traditionnelle depuis des décennies, mais sans posséder de titres de propriété formels, au sens où les entend le droit français. Ils ont néanmoins promis, par l’intermédiaire de leur avocat, qu’ils fourniront toutes les pièces nécessaires dans les mois qui viennent.

      De son côté, Fiodor Rilov demande que soient rendus publics de nombreux documents liant le groupe Bolloré à ses filiales ou partenaires chargés des plantations, afin d’éclaircir une fois pour toutes leurs relations. Et l’avocat dispose déjà de plusieurs pièces montrant que ses demandent pourraient enfoncer un sérieux coin dans la défense traditionnelle du groupe.

      En effet, Bolloré répète avec constance depuis de longues années n’être en rien mêlé à la gestion effective des plantations détenues par Socfin, bien que l’entreprise française en soit le premier actionnaire avec 38,7 % du capital. « Bolloré SA n’a strictement aucun lien avec cette affaire », argumentait encore lundi Olivier Baratelli dans une réponse à l’AFP (▻https://www.africaradio.com/news/des-paysans-cambodgiens-contre-bollore-mardi-devant-la-justice-francais), assurant avec le plus grand sérieux qu’il s’agit d’« un problème strictement cambodgien ».

      Sur le papier, c’est bien le dirigeant de Socfin, Hubert Fabri, qui a la main sur les hévéas et les palmiers à huile, depuis qu’il s’est partagé avec Vincent Bolloré les restes (considérables) de l’ex-groupe colonial Rivaud, dont le Français a pris le contrôle en septembre 1996 (lire ici notre récit détaillé ▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/020209/enquete-sur-la-face-cachee-de-l-empire-bollore?). Mais, en vérité, les deux hommes entretiennent toujours des rapports étroits : Fabri siège dans différentes instances du groupe Bolloré depuis 1987 et Bolloré demeure, au côté d’un second représentant de son groupe, l’un des six membres du conseil d’administration de Socfin, qui comprend aussi Hubert Fabri et son fils.

      Pour contrecarrer cette argumentation bien rodée, Fiodor Rilov a mis la main sur les rapports d’activité de 2007 à 2011 d’une entreprise nommée Terres rouges consultant. L’entreprise a été dissoute le 31 décembre 2012, mais elle était hébergée directement dans la tour Bolloré, le siège du groupe à Puteaux (Hauts-de-Seine). Son activité déclarée début 2008 était explicitement « la gestion de Socfin-KCD, société de droit cambodgien, avec pour objectif la création de 15 000 ha de plantations industrielles d’hévéas dans le Mondolkiri à l’est du Cambodge ».

      Le rapport d’activité indiquait par ailleurs que Terres rouges consultant « gère trois sociétés agro-industrielles au Cameroun (Socapalm, SPFS, Safacam) », c’est-à-dire les plantations camerounaises appartenant à Socfin et que Bolloré a toujours démenti diriger directement. Cette petite phrase a permis à Fiodor Rilov d’annoncer que près de deux cents paysans camerounais se disant victime de la Socapalm allaient se joindre à la procédure dans les prochaines semaines.

      L’avocat des Bunong a aussi découvert que Vincent Bolloré lui-même était administrateur de Terres rouges consultant et qu’il n’était autre que le « director number 2 » de Socfin-KCD au Cambodge. Par ailleurs, le numéro 2 de Terres rouges consultant était Bertrand Chavanes, celui qui se présentait lui-même comme le responsable des plantations du groupe Bolloré, avant de prendre sa retraite il y a plusieurs années.

      Pour Fiodor Rilov, pas de doute : « Terres rouges consultant a servi de véhicule, logé au sein même de la tour Bolloré, pour que le groupe assure la gestion effective des plantations au Cambodge. » C’est à ce titre que le groupe et ses diverses entités sont poursuivis au civil par les Bunong. Et c’est pour accréditer sa thèse que l’avocat demande la communication du bail au titre duquel Terres rouges consultant occupait des locaux au siège de Bolloré, mais aussi ses registres du personnel, la liste de ses dirigeants, les comptes de la société, ainsi que tous les liens contractuels et capitalistiques pouvant la lier avec le groupe Bolloré.

      Le tribunal rendra sa décision sur les demandes croisées des parties le 8 novembre. On saura alors si la petite épine dans le pied de Bolloré continuera à l’importuner un peu plus longtemps encore.

      EricW @ericw CC BY-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/10/2019
      @ericw

      #merci @ericw

      CDB_77 @cdb_77
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 20/09/2019
    4
    @stephane_m
    @ant1
    @kassem
    @af_sobocinski
    4

    GRAIN | En Afrique, les communautés résistent à l’accaparement des terres destinées à la production d’huile de palme
    ▻https://www.grain.org/fr/article/6326-en-afrique-les-communautes-resistent-a-l-accaparement-des-terres-destine

    https://grain.org/system/articles/logos/000/006/326/medium/Gathering_of_leaders_from_African_communities_affected_by_oil_palm_plantations__Ndian__Cameroon__2016.jpg

    Les communautés africaines ont désormais suffisamment d’expérience en matière de grandes plantations de palmiers à huile pour savoir que ces dernières ne sont ni nécessaires ni souhaitables. Leurs méthodes traditionnelles de culture du palmier à huile et de production d’huile de palme sont beaucoup plus dynamiques et beaucoup plus aptes à répondre aux besoins du continent. Il est temps d’arrêter complètement l’expansion des plantations industrielles de palmiers à huile et de restituer les terres occupées par les sociétés de plantation aux communautés touchées.

    La situation des plantations de palmiers à huile en Afrique

    Selon notre base de données actualisée, il existe actuellement 49 concessions de grande taille destinées à des plantations de palmier à huile en Afrique, représentant une superficie de 2,74 millions d’hectares (voir Annexe I).

    De nombreux projets de #plantations de #palmiers_à_huile annoncés au cours de la dernière décennie n’ont pas abouti ou ont été abandonnés, comme le montre le tableau ci-joint (voir Annexe II). D’autres projets ont été revus à la baisse. Et, bien qu’il y ait eu quelques nouveaux projets et extensions depuis 2014, le rythme a clairement ralenti et aucune annonce de nouveaux projets de grandes plantations de palmiers à huile n’a été faite au cours des deux dernières années.2

    #industrie_palmiste #Afrique

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 18/08/2019
    2
    @odilon
    @reka
    2

    American Capitalism Is Brutal. You Can Trace That to the Plantation. - The New York Times
    ▻https://www.nytimes.com/interactive/2019/08/14/magazine/slavery-capitalism.html

    https://static01.nyt.com/images/2019/08/15/magazine/15slavery/15slavery-facebookJumbo.jpg

    This is a capitalist society. It’s a fatalistic mantra that seems to get repeated to anyone who questions why America can’t be more fair or equal. But around the world, there are many types of capitalist societies, ranging from liberating to exploitative, protective to abusive, democratic to unregulated. When Americans declare that “we live in a capitalist society” — as a real estate mogul told The Miami Herald last year when explaining his feelings about small-business owners being evicted from their Little Haiti storefronts — what they’re often defending is our nation’s peculiarly brutal economy. “#Low-road_capitalism,” the University of Wisconsin-Madison sociologist Joel Rogers has called it. In a capitalist society that goes low, wages are depressed as businesses compete over the price, not the quality, of goods; so-called unskilled workers are typically incentivized through punishments, not promotions; inequality reigns and poverty spreads. In the United States, the richest 1 percent of Americans own 40 percent of the country’s wealth, while a larger share of working-age people (18-65) live in poverty than in any other nation belonging to the Organization for Economic Cooperation and Development (O.E.C.D.).

    #capitalisme #etats-unis #inégalités #esclavage #exploitation

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 18/08/2019

      #plantations

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 19/08/2019

      Autour du sujet plantations et capitalisme :

      Capitalism and Colonies. Jamaica and Saint-Domingue

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L243xH367/15493jpg-709709a-19f31.jpg

      ▻https://seenthis.net/recherche?recherche=%23plantation+%23capitalisme

      Les #Antilles_françaises enchaînées à l’#esclavage.
      ►https://seenthis.net/messages/780964

      CDB_77 @cdb_77
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