• La fonte des barrières de #glace de l’#Antarctique occidental est désormais inévitable et irréversible

    La fonte qui glace. Ce processus ne peut pas être inversé et contribuera à la hausse du niveau de l’océan, même en limitant le réchauffement climatique, alerte une nouvelle étude.

    Les plateformes (ou barrières) de glace jouent un rôle stabilisateur essentiel et ralentissent la #fonte_des_glaciers dans l’#océan. Leur fonte dans l’#Antarctique_occidental va se poursuivre de manière inévitable, et ce dans tous les #scénarios de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Autrement dit, limiter le réchauffement à +1,5°C à la fin du siècle par rapport à l’ère préindustrielle, comme le prévoit l’#Accord_de_Paris, ne suffira pas à inverser la tendance. C’est à cette glaçante conclusion que sont parvenu·es les chercheur·ses du British antarctic survey (l’opérateur britannique de recherche en Antarctique) dans cette étude parue dans Nature climate change ce lundi : https://www.nature.com/articles/s41558-023-01818-x.

    « Nous constatons qu’un réchauffement rapide des #océans, environ trois fois plus rapide que le taux historique, est susceptible de se produire au cours du XXIème siècle », écrivent les scientifiques, qui ont modélisé la #mer_d’Amundsen, à l’ouest de l’Antarctique, pour mener l’analyse la plus complète du réchauffement dans la région à ce jour.

    La poursuite de la fonte des #barrières_de_glace dans l’Antarctique ouest pourrait entraîner la débâcle irréversible des #glaciers, de quoi élever le niveau de l’océan de cinq mètres, un processus aux conséquences potentiellement désastreuses pour la planète. « Notre étude n’est pas une bonne nouvelle : nous avons peut-être perdu le contrôle de la fonte de la #plateforme_glaciaire de l’Antarctique occidental au cours du XXIe siècle », a déclaré au Guardian Kaitlin Naughten, qui a dirigé les travaux.

    « Il s’agit d’un des effets du changement climatique auquel nous devrons probablement nous adapter, ce qui signifie très probablement que certaines communautés côtières devront soit construire [des défenses], soit être abandonnées », poursuit la chercheuse du British antarctic survey.

    Aujourd’hui, environ deux tiers de la population mondiale vit à moins de cent kilomètres d’une côte. De nombreuses mégalopoles mondiales, comme New York, Shanghai, Tokyo ou Bombay, sont situées sur le littoral et particulièrement vulnérables à la montée du niveau de la mer.

    https://vert.eco/articles/la-fonte-de-lantarctique-est-desormais-inevitable-et-irreversible
    #irréversibilité #inévitabilité #climat #changement_climatique

    • Unavoidable future increase in West Antarctic ice-shelf melting over the twenty-first century

      Ocean-driven melting of floating ice-shelves in the Amundsen Sea is currently the main process controlling Antarctica’s contribution to sea-level rise. Using a regional ocean model, we present a comprehensive suite of future projections of ice-shelf melting in the Amundsen Sea. We find that rapid ocean warming, at approximately triple the historical rate, is likely committed over the twenty-first century, with widespread increases in ice-shelf melting, including in regions crucial for ice-sheet stability. When internal climate variability is considered, there is no significant difference between mid-range emissions scenarios and the most ambitious targets of the Paris Agreement. These results suggest that mitigation of greenhouse gases now has limited power to prevent ocean warming that could lead to the collapse of the West Antarctic Ice Sheet.

      https://www.nature.com/articles/s41558-023-01818-x

  • Affaire French Bukkake : 17 hommes seront jugés au premier grand procès du porno amateur – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/droits-des-femmes/affaire-french-bukkake-17-hommes-seront-juges-au-premier-grand-proces-du-

    Un procès a été ordonné ce jeudi 31 août pour 17 hommes soupçonnés d’avoir participé à un système à l’origine de #viols aggravés sur des dizaines de femmes lors de tournages pour la #plateforme_pornographique French Bukkake. Agés de 29 à 61 ans, dirigeant de la plateforme, associé, recruteur d’actrices, acteurs… Ils seront jugés par la cour criminelle départementale de Paris pour plusieurs crimes et délits, dont #viols_en_réunion, traite d’êtres humains en bande organisée ou encore #proxénétisme_aggravé, d’après des sources proches du dossier à l’AFP. Quatre des mis en cause sont actuellement en détention provisoire.

    Une cinquantaine de femmes victimes, en moyenne âgées d’une vingtaine d’années et ciblées pour leur précarité, ont été identifiées. Une quarantaine d’entre elles et quatre associations, Les Effrontées, le Mouvement du Nid, Osez le féminisme et la Ligue des droits de l’Homme, sont parties civiles. « L’enquête a révélé que les violences perpétrées contre ces femmes étaient systémiques », a souligné Me Lorraine Questiaux, qui représente plusieurs parties civiles dont Le Nid.

    https://seenthis.net/messages/934697
    https://seenthis.net/messages/930274

  • Le social business à l’exemple de innn.it / change.org
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Social_business

    Un exemple de social entrepreneurship ou comment se faire du fric avec nos soucis et problèmes. Bref, fondez une asso, copiez le code d’un système de pétition en ligne, embauchez un tas de stagières et avec un peu de baratin publicitaire le tour est joué. Vive le monde néolibéral !

    Le plus grand succès de leurs pétitions : la chancelière accorde un entretien personnel à un pétitionnaire.

    Pass(t) uns allen – Kampagne für ein gerechtes Staatsbürgerschafts-, Einbürgerungs- und Wahlrecht
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    https://verein.innn.it/satzung
    Voilà comment garantir la domination des fondateurs sur les affaires de l’asso. C’estvtout sauf démocratique.

    § 3 Mitglieder

    (1) Der Verein hat bis zu neun ordentliche Mitglieder. Mitglieder des Vereins können nur natürliche Personen sein.

    (2) Über die Aufnahme eines Mitglieds und die Verlängerung einer Mitgliedschaft entscheidet der Vorstand mit einfacher Bestätigung durch die Mitgliederversammlung. Ein Aufnahmeantrag ist schriftlich einzureichen. Die Entscheidung ist nicht zu begründen. Die Mitgliedschaft gilt für vier Jahre. Bestehende Mitglieder können einen Antrag auf Verlängerung stellen. Ihre Mitgliedschaft verlängert sich bis zur Entscheidung über ihren Antrag. Auch ausgeschiedene Mitglieder können jederzeit einen Antrag auf Wiederaufnahme stellen.

    Voilà le cerveau néolibéral derrière la combine formerly known as chamge org .

    Gregor Hackmack
    deutscher Sozialunternehmer und Politaktivist
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Droit_de_p%C3%A9tition

    Gregor Hackmack (* 1977 in Winsen) ist ein deutscher Sozialunternehmer und Politaktivist.
    Gregor Hackmack in Berlin, 2014

    Leben und Beruf

    Gregor Hackmack ist Mitbegründer und Geschäftsführer der Internetplattform abgeordnetenwatch.de sowie Vorstand und Mitgründer der Petitions- und Initiativenplattform innn.it. Von 2014 bis 2022 war er Deutschlandchef der internationalen Petitionsplattform Change.org. Er studierte Internationale Beziehungen und Politische Soziologie an der London School of Economics, wurde 2008 als einer der führenden Social Entrepreneurs als Ashoka-Fellow ausgezeichnet und 2010 in das Netzwerk Young Global Leaders der Schwab-Stiftung aufgenommen.

    Politische Arbeit

    Seit 2004 setzt sich Gregor Hackmack als Mitbegründer und Geschäftsführer von abgeordnetenwatch.de für mehr Bürgerbeteiligung und für mehr Transparenz in der Politik ein.

    Er war von 2004 bis 2014 Mitglied des Landesvorstands von Mehr Demokratie in Hamburg. Maßgeblich beteiligte er sich an den Volksinitiativen zur Verbindlichkeit von Volksentscheiden, zur Änderung des Hamburger Wahlrechts sowie zur Einführung eines Hamburger Transparenzgesetzes (HmbTG).

    Ende Februar 2014 wurde er für das Bündnis der IHK-Rebellen „Die Kammer sind WIR“ in das Plenum der Hamburger Handelskammer gewählt.[1] Zur Handelskammerwahl 2017 – bei der „Die Kammer sind WIR“ 55 von 58 Sitzen gewannen – ließ er sich nicht wieder aufstellen.

    Von Oktober 2014 bis Mai 2022 leitete er als Country Director, Germany[2] die deutsche Sektion der Petitionsplattform change.org.[3]

    Gregor Hackmack gehört zu den Erstunterzeichnern der Change.org-Petition „2017: Ein Neuanfang für Demokratie und Gerechtigkeit!“ und war in der Anfangsphase Sprecher von Demokratie in Bewegung, einer Initiative, die als Partei zur Bundestagswahl 2017 antrat und ein Ergebnis von 60.914 Zweitstimmen erreichte, was 0,1 % entspricht.[4][5][6][7]

    Im Juni 2022 hat sich der von ihm geleitete Verein Change.org e.V. in innn.it e.V. umbenannt und betreibt eine eigenständige, von Change.org unabhängige Petitions- und Initiativenplattform. Auf innn.it können neben Petitionen auch direktdemokratische Initiativen veröffentlicht werden, die im Erfolgsfall in einen Bürger- oder Volksentscheid münden können.

    Schrift

    Demokratie einfach machen. Ein Update für unsere Politik, Hamburg: edition Körber-Stiftung, 2014; 160 Seiten; ISBN 978-3896841582

    Weblinks

    Kurzportrait Gregor Hackmack bei Ashoka Deutschland
    Kurzportrait Gregor Hackmack in der Berliner Morgenpost vom 19. September 2015 (Annette Kuhn: „Kämpfer für eine moderne Demokratie“)
    Video: Streitgespräch Gregor Hackmack mit Heribert Prantl über die Zukunft der Demokratie am 8. Dezember 2014 in Hamburg (veranstaltet von der Körber-Stiftung)

    Einzelnachweise

    Gernot Knödler: Demokratie kann man lernen. Coup in der Handelskammer, taz.de vom 28. Februar 2014 (abgerufen am 29. April 2017)
    change.org Team (abgerufen am 30. April 2017)
    Artikel auf politik-kommunikation.de
    Diese Aktivisten wollen in den Bundestag – mit einer neuen Anti-AfD-Partei, bento.de vom 3. April 2017 (abgerufen am 29. April 2017)
    Neue Partei „Demokratie in Bewegung“, taz vom 7. März 2017 (abgerufen am 29. April 2017)
    Countdown zur Parteigründung: Diese Aktivisten wollen in den Bundestag presseportal.de vom 20. April 2017 (Memento vom 16. Juni 2018 im Internet Archive)

    Bundestagswahl 2017 Tabelle: Erststimmen und Zweitstimmen. Endgültiges Ergebnis. bundeswahlleiter.de (abgerufen am 13. April 2018)

    Normdaten (Person): GND: 1051407028 (lobid, OGND) | LCCN: no2014163043 | VIAF: 307316563 | Wikipedia-Personensuche
    Personendaten
    NAME Hackmack, Gregor
    KURZBESCHREIBUNG deutscher Sozialunternehmer und Politaktivist
    GEBURTSDATUM 1977
    GEBURTSORT Winsen
    Zuletzt bearbeitet vor 4 Monaten

    #Allemagne #social_business #plateforme_numérique #foutage_de_gueule

  • Fossil fuel giant #Shell and EU maritime authorities accused of complicity in Mediterranean refugee ‘pullback’

    Banksy-funded rescue ship #Louise_Michel carries 31 refugees as Tunisian Navy sends 70 to its ‘unsafe’ country

    EUROPEAN maritime authorities and fossil fuel giant Shell were accused of complicity in the sending of about 70 refugees to an unsafe country today.

    Civilian rescuers on board the Louise Michel, a rescue ship part-funded by the elusive British artist Banksy, saved the lives of about 101 people within Malta‘s search-and-rescue (SAR) zone in the central Mediterranean on Monday night.

    It was the Seabird, a reconnaissance plane operated by rescuers Sea-Watch, that first spotted the refugees in distress, and passed their position onto the Louise Michael.

    The Louise Michel’s crew managed to bring 31 refugees aboard their vessel, but the remaining 70 or so others climbed onto the nearby Miskar offshore gas platform, which Shell operates on behalf of the Tunisian government.

    The Louise Michel warned on social media this morning that the refugees on the platform had been waiting there for over 14 hours and that the Maltese authorities, who are legally responsible for coordinating their rescue, were refusing to communicate.

    The Tunisian navy arrived on scene later in the afternoon and took the 70 refugees from the platform to Tunisia, a move Louise Michel and many of the other NGO refugee rescuers condemned as a “#pullback,” the unlawful return of refugees to an unsafe place.

    “We witnessed an illegal pullback of around 70 people by several Tunisian Navy vessels from the Shell platform,” a crew member aboard the Louise Michel told The Civil Fleet today.

    “We strongly condemn this violation of human rights and maritime law of which European authorities and Shell are complicit in.”

    Jacob Berkson, an activist with the distress hotline organisation Alarm Phone, described the Tunisian and Maltese authorities’ actions as an “egregious breach” of the refugee conventions.

    “It is to be hoped that they [the refugees] have not been returned to the hell of Libya, but nor can Tunisia be assumed to be a safe third country. It was on Malta to rescue these people,” Mr Berkman told The Civil Fleet today.

    “In any sane world, the Armed Forces of Malta would intervene swiftly and professionally to rescue people in distress, irrespective of why they took to sea in the first place.

    “Of course, in any sane world, it would be rare that people seeking refuge needed rescuing because they would be travelling on a well maintained, commercial vessel to a country of their choice.”

    Shell’s Tunisian arm said: “[We] can confirm that on January 3 2022 at 8pm (Tunis time), a boat carrying people reached our offshore platform. They were assisted and provided with water, food and dry clothes.

    “Shell had informed the Tunisian authorities and worked closely with them to ensure the safety of people on board the boat. They have since been safely transferred to the Tunisian navy vessel on January 4.”

    https://thecivilfleet.wordpress.com/2022/01/04/fossil-fuel-giant-shell-and-eu-maritime-authorities-accused

    #pull-backs #réfugiés #asile #migrations #Méditerranée #Shell #Plate-forme_pétrolière #plateforme_pétrolière #mer_Méditerranée #Tunisie #SAR

    j’ajoute aussi #push-backs #refoulements —> même si techniquement il s’agit de pull-backs, mais pour avoir plus de chances de le retrouver dans le futur...

  • #Parcoursup arrive au niveau master et s’appelle #TTM (#trouve_ton_master)...

    Quel master après ma licence ?
    « trouvermonmaster.gouv.fr » regroupe l’intégralité des diplômes nationaux de master proposés par les établissements d’enseignement supérieur en France.

    https://www.trouvermonmaster.gouv.fr
    #parcours_sup #sélection #master #université #études #études_universitaires #facs #ESR #France #centralisation #enseignement_supérieur

    –—

    voir aussi le fil de @marielle :
    https://seenthis.net/messages/937761

    • Un thread sur twitter de L’Alternative, union syndicale et associative :

      Le contexte : depuis 2016, les facs peuvent (et sauf dérogation, doivent) sélectionner en M1. Panneau chantier
      La plupart des facs qui ont essayé d’échapper à cette réforme se sont faites rattraper par le sous-financement : y a pas assez de profs, donc on sélectionne.
      Du coup, c’est la catastrophe, comme à #Nanterre (l’une des univ. les plus sous-dotées) avec le scandale des #SansFacs.
      Et comme ces milliers de drames des #ÉtudiantsSansMaster : l’an dernier, 12 000 étudiant⋅es ont fait un recours après avoir vu tous leurs vœux refusés !
      Heureusement, @VidalFrederique
      a une solution !
      La ministre vient d’annoncer un grand plan d’investissements pour recruter des enseignant⋅es et accueillir tou⋅tes les étudiant⋅es qui ont le droit de poursuivre en Master. Sac d’argentSac d’argentSac d’argent

      Hahahaha, non bien sûr, on rigole.
      Le ministère, donc, modifie #TrouverMonMaster, plateforme initialement créée pour les étudiant⋅es recalé⋅es, pour en fait un #Parcoursup des Masters.
      Faut dire que ça avait si bien marché, Parcoursup.
      Et depuis quelques semaines, les responsables de parcours se voient demander de remonter tout un tas d’infos, en plus des « capacités d’accueil » de chaque formation.
      Tout ça « avant Noël », alors qu’on n’a aucune info fiable pour l’instant...
      https://education.newstank.fr/article/view/233766/evolution-portail-trouver-master-modalites-deja-actees-points-enc
      Hier, @ASBarthez
      a enfin pensé à informer les organisations étudiantes. Un certain nombre de rumeurs ont donc été clarifiées.
      À commencer par le calendrier de la procédure.

      Voilà donc une réforme majeure, extrêmement technique, impliquant un travail monstre des enseignant⋅es, présentée en novembre pour une publication des textes en décembre, et une mise en place début février.

      D’ailleurs, au départ, c’était prévu pour 2023 cette histoire :
      https://www.letudiant.fr/etudes/3es-cycles-et-masters/trouvermonmaster-deviendra-une-plateforme-unique-de-candidature-en-2023.ht
      Mais il faut croire que l’agenda d’@EmmanuelMacron
      vaut plus que le sort de quelques centaines de milliers d’étudiant⋅es.
      Bon, donc c’est n’importe quoi, comme le rappelle très justement une motion lilloise : https://twitter.com/janine_bd/status/1460983980354904083
      On pense aussi à « l’effet Parcoursup » qui poussera les [diplômes privés valant] licences à surnoter pour placer leurs étudiant⋅es sur le marché des Masters.
      Revenons aux infos.
      Tous les masters seraient donc concernés, mais... pas tou⋅tes les étudiant⋅es ! Les candidat⋅es étranger⋅es (et sans doute les redoublant⋅es) passeront par une procédure interne. Encore un cadeau pour les personnels qui auront à gérer ça.
      La première inconnue, c’est le nombre de vœux. Il sera fixé par arrêté, nous dit la DGESIP.
      La rumeur, elle, parle de Touche dix vœux maximum.
      Rien n’indique, pour l’instant, si les étudiant⋅es pourront hiérarchiser leurs vœux.
      À en croire la description de la phase d’admission, ce serait le contraire (un système à la #Parcoursup sans hiérarchisation) : l’étudiant⋅e reçoit des propositions au fil de l’eau, et donne sa préférence ensuite.
      Enfin, le recteur pourra toujours être saisi par les #ÉtudiantsSansMaster et, on l’espère, aura un peu plus de visibilité pour les affecter — ça pourrait être le seul avantage de la réforme...
      Et voilà donc tous les établissements en train de se demander comment fixer des « attendus » pour les masters...
      Voici un exemple, issu de la CFVU d’une université.
      On lit même que des concours d’entrée pourraient être mis en place : pour rappel, c’est bien prévu par la réforme de 2016...
      Et voilà le retour du problème central de la sélection en master : elle sert surtout à favoriser quelques formations « d’élite ».
      Voilà où on en est. Alors, on fait quoi ?
      On demande le report de la réforme à 2023, comme le revendique le @SgenCFDT : https://www.sgen-cfdt.fr/actu/evolution-du-portail-trouver-mon-master-le-sgen-cfdt-demande-le-report-a-l
      Certainement, mais ça ne nous semble pas suffisant parce que le problème est ailleurs.
      Le problème, c’est toujours le même : quelques formations sur-financées veulent sélectionner drastiquement, pendant que la masse des masters crève du sous-financement de l’enseignement supérieur.
      On peut bien réformer, jouer les admissions en Master à pierre-feuille-ciseaux ou à la roulette russe, ça ne changera : RIEN.
      Et c’est pour ça qu’il faut :
      Flèche vers la droite l’abandon de ce projet stupide, bien sûr,
      Flèche vers la droite mais surtout les financements pour accueillir tout le monde.
      Non ?

      https://twitter.com/AlternativeESR/status/1463615225610047490

    • Communiqué SNESUP FSU, 30.11.2021
      Plateforme “trouvermonmaster.fr”, une consultation ministérielle pour la forme et une sélection renforcée !

      À contre-courant de la nécessité d’augmenter les capacités d’accueil et de consolider le droit à poursuite d’études, la ministre Frédérique Vidal a décidé de faire évoluer le site d’information officiel de l’offre de Master “TrouvermonMaster.gouv.fr” vers une plateforme de choix et d’affectation, calquée sur le modèle de Parcoursup, qui devrait être effective dès février en vue de la rentrée 2022. Depuis plusieurs mois, la DGESIP a consulté la CPU et le réseau VP CFVU et n’a pas jugé bon d’en informer les organisations syndicales alors que les responsables de master sont déjà sollicité·es pour saisir sur la plateforme les attendus et les mentions de licence compatibles avec celles de master. Les textes réglementaires ne sont pas publiés mais les choix gouvernementaux sont déjà arrêtés et les solutions techniques verrouillées.

      Pour le SNESUP-FSU, la situation actuelle n’est pas satisfaisante et la plateforme actuelle doit être améliorée ; la situation des étudiant·es sans place en master, dont le nombre croît d’année en année, est inacceptable. Mais la solution envisagée de calquer le système d’affectation sur celui de la plateforme Parcoursup ne l’est pas plus. Les problèmes et dérives que celle-ci a engendrés à la fois pour les jeunes et les personnels sont nombreux : tri social, anxiété, bureaucratie, abandon.

      Le projet de transformation en profondeur de cette plateforme consiste à construire un barrage pour limiter le nombre d’étudiant·es en master en dépit de l’augmentation de la population étudiante et à accroître la sélection en master. En ne faisant porter l’examen des candidatures que sur une partie du parcours, comme c’est le cas au lycée, il fait peser le risque d’une dévalorisation du diplôme de licence en vidant de sa substance le dernier semestre. Il entraînera également une surcharge de travail pour les équipes pédagogiques et des difficultés de traitement des dossiers.

      Pour le SNESUP-FSU, la nouvelle plateforme d’affectation “TrouvermonMaster.gouv.fr” doit avant tout tenir compte des souhaits des candidat·es et permettre aux équipes pédagogiques de privilégier l’humain sur l’algorithme dans l’examen des candidatures. Construire une plateforme master sur le même modèle que Parcoursup, c’est faire peser les conséquences de la politique éducative austéritaire du gouvernement sur les étudiant·es de licence en les culpabilisant de ne pas être retenu·es dans le master de leur choix.

      Le calendrier du ministère est intenable et met les personnels concerné·es dans une situation de tension inadmissible et incompatible avec les moyens humains insuffisants et le calendrier universitaire.

      Le SNESUP-FSU exige la suspension de la mise en oeuvre de ce projet pour entrer dans une réelle concertation pour une toute autre plateforme donnant une meilleure visibilité de l’offre de formation, s’appuyant sur des processus simplifiés de candidatures, permettant des voeux hiérarchisés par les étudiant·es et une affectation qui maximise la satisfaction des étudiant·es et des équipes pédagogiques.

      Le SNESUP-FSU rappelle au ministère l’urgence de donner aux établissements les moyens d’augmenter les capacités d’accueil dans les filières en tension et notamment d’augmenter le nombre d’emplois de titulaires pour accueillir toutes et tous les étudiant·es dans de bonnes conditions.

      Le SNESUP-FSU appelle à soutenir la mobilisation des organisations de jeunesse le 8 décembre prochain pour l’ouverture et l’augmentation du nombre de places à l’université en licence et en master, pour le droit à la poursuite d’études et pour l’investissement massif dans l’ESR.

    • Parcoursup en master : « Le gouvernement cherche à accroître la sélection »

      La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, veut réformer l’accès en master à marche forcée en le calquant sur Parcoursup à l’entrée à l’université. Une réforme dénoncée par Naïm Shili, secrétaire national du syndicat étudiant l’Alternative.

      Bientôt un Parcoursup pour l’entrée en master. C’est le dernier chantier que #Frédérique_Vidal veut mener à terme avant la fin de son passage au ministère de l’Enseignement supérieur. Le plan est simple : la loi autorise la sélection en master, l’Etat ne donne pas aux universités les moyens nécessaires pour ouvrir suffisamment de places face à la hausse de la démographie étudiante, des jeunes se retrouvent donc sans affectation et le font savoir, la ministre se saisit du moment politique pour réformer l’entrée en master.

      Les organisations étudiantes ont eu une première réunion au ministère cette semaine sur le sujet. Le texte encadrant cette réforme doit être formalisé pour décembre avec une application qui commencera en février. Une « précipitation » que dénonce Naïm Shili, secrétaire national du syndicat étudiant l’Alternative.

      Quel est ce projet de réforme de l’entrée en master ?

      Le gouvernement compte faire en master ce qu’il a fait en licence. Il veut créer un nouveau Parcoursup, c’est-à-dire une #plateforme_centralisée pour les demandes d’entrée en master. Il peut y avoir des avantages comme la lisibilité des offres pour les étudiants et des procédures simplifiées pour les étudiants. Mais le gouvernement cherche surtout à accroître la sélection à l’entrée en Master 1.

      Cette année, de nombreux étudiants se sont retrouvés sans master, ils se sont rendus visibles à travers le mot-dièse #EtudiantSansMaster. En quoi cette réforme va accentuer la sélection ?

      Il existe des possibilités de recours à travers le droit à la poursuite d’étude que le gouvernement ne cesse de limiter. Cette réforme va dans ce sens. Sur Parcoursup, la procédure est tellement longue et incertaine que des milliers d’étudiants abandonnent en cours de route sans aller jusqu’au bout.

      Ces étudiants vont dans des formations privées hors de Parcoursup255 ?

      Certains, oui. D’autres redoublent pour retenter leur chance l’année d’après. Les derniers arrêtent tout simplement leurs études. Mais en restreignant l’#accès_au_master, le gouvernement restreint aussi l’accès aux concours de la fonction publique qui sont souvent accessibles à bac +4 ou +5. Le seul moyen de régler le problème, c’est d’ouvrir des places supplémentaires.

      Quel est le calendrier de cette réforme ?

      Nous avons eu une réunion mardi dernier au ministère. Le projet doit être officiellement présenté au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche le 14 décembre pour une application dans la foulée. Cela ne pourra pas se mettre en place convenablement. Les étudiants vont devoir rentrer des vœux courant février ou mars, la plupart ne sont pas informés de l’existence de cette procédure à l’heure où je vous parle. Personne n’est au courant de la réforme et les universités sont déjà sous pression. Cette procédure se fait dans la précipitation et sans texte réglementaire pour l’encadrer.

      Avez-vous des marges de négociations ?

      Jusqu’à présent nous n’avions des informations que via la presse spécialisée. On peut encore discuter du nombre de vœux possibles pour chaque étudiant, mais le débat sur le bien-fondé de cette plateforme n’a pas lieu. Plus leur présentation avançait, plus on comprenait qu’ils veulent copier-coller Parcoursup, avec ses défauts. Des temps d’attente beaucoup trop longs, des délais pour répondre à une proposition de formation parfois très courts, une absence de hiérarchisation des vœux et l’absence d’anonymisation de l’établissement d’origine. Cela ouvre la porte à une sélection sociale basée sur l’établissement, mais aussi à des étudiants mal orientés.

      Est-ce que tous les étudiants devront passer par cette plateforme ?

      Non. Les étudiants internationaux hors de l’Union européenne et les redoublants doivent être pris en charge par des dispositifs différents. C’est beaucoup de travail pour les personnels. Même les directions d’université alertant sur la difficulté de mettre en place cette réforme dans de bonnes conditions sans moyens supplémentaires et dans le calendrier imparti.

      https://www.liberation.fr/societe/education/parcoursup-en-master-le-gouvernement-cherche-a-accroitre-la-selection-202

    • Transformation de la plateforme trouvermonmaster en l’absence de toute concertation syndicale. Communiqué du SGEN-CFDT

      Academia relaie ce communiqué du SGEN-CFDT, en précisant que selon une source, la stratégie prévue pour trouvermonmaster, site d’information, évoluerait vers une plateforme unique, où l’étudiant·e visant un M1 pourrait formuler 10 vœux non hiérarchisés, et acceptation obligatoire du premier vœu.Et bien sûr, sans concertation syndicale.

      Communiqué de presse du 19 novembre 2021 -ESR : https://sgen-cfdt.fr/contenu/uploads/2021/11/2021119-CP-n%C2%B0-14-Sgen-CFDT.odt

      Le Sgen-CFDT déplore la précipitation dans laquelle se prépare l’évolution du portail “trouver mon master” sans que les organisations représentatives des principaux intéressés (personnels et usagers) n’y soient clairement associées.

      De nombreux collègues responsables pédagogiques de master alertent le Sgen-CFDT à propos des changements en cours concernant le recrutement des étudiants en 1ère année de master et du calendrier extrêmement serré qui leur est imposé pour les mettre en œuvre :

      - constitution d’une plateforme nationale unique se substituant aux applications des établissements ;
      - harmonisation des informations relatives à chaque parcours (attendus, taux d’accès, et taux d’insertion) à renseigner d’ici les vacances de Noël.

      Pour penser et réaliser ce travail de refonte pour la rentrée 2022, le ministère s’appuie sur un groupe de travail réunissant toutes les deux semaines la DGESIP, la CPU et des vice-présidents de CFVU ainsi que certaines conférences de doyens, sans que les organisations syndicales n’aient été sollicitées.

      Pourtant, le dispositif « trouver mon master » est le fruit d’un accord signé par le Sgen-CFDT, le 4 octobre 2016 sur la réforme du cursus conduisant au diplôme national de master et dont les principes fondateurs ont été traduits dans la loi du 23 décembre 2016 portant adaptation du 2ème cycle de l’enseignement supérieur français au Licence – Master – Doctorat (LMD).

      Le Sgen-CFDT s’étonne donc que le ministère n’ait pas cru bon d’inviter l’ensemble des signataires de cet accord à discuter des évolutions envisagées et demande à être associé, avec l’ensemble des organisations signataires de l’accord de 2016, aux travaux visant à faire évoluer la plateforme « trouver mon master ».

      Le Sgen-CFDT demande, par conséquent, le report de la mise en œuvre effective de ces évolutions à la rentrée 2023.

      https://academia.hypotheses.org/32978

    • L’admission en Master sur la plateforme « Trouver Mon Master » en 2022 ?

      Un projet précipité, infaisable, voué à l’échec

      Le #MESRI a annoncé que, dès mars 2022, les candidatures et admissions en master se feront via la plateforme Trouver Mon Master transformée en ParcourSup du 2e cycle.

      La position fondamentale de la CGT FERC Sup est que chaque étudiante et étudiant ayant obtenu une Licence doit pouvoir s’inscrire, de droit, dans le Master de son choix, de même que tout bachelier·ère doit pouvoir choisir sa formation de 1er cycle. La CGT FERC Sup réaffirme que l’État a le devoir d’adapter les moyens aux besoins de formations et non de considérer les étudiant·es comme des variables d’ajustement à la réduction des moyens du service public d’Enseignement supérieur et de Recherche (ESR).

      L’existence d’un problème dans le système actuel d’inscription en master est avérée. On ne sait pas qui s’inscrira vraiment là où il/elle est admis·e. La conséquence est que des étudiant·es en attente ratent des possibilités. De plus, le système de saisine rectorale finale fonctionne très mal (peu d’admissions) et arrive trop tard (les admis·es ne rejoignent les cours qu’en octobre), laissant toujours trop de diplômé·es de Licence sans possibilité de poursuite d’étude en master. Mais la réponse à ces problèmes qui est proposée par le MESRI n’est pas satisfaisante, et ne constitue nullement un progrès. Elle a été concoctée par le MESRI, comme toujours, sans véritable concertation avec les acteurs et actrices de terrain, qui, déjà, font connaitre leurs inquiétudes dans les établissements. Dans sa vision autoritaire et pyramidale, le MESRI n’a en effet consulté que la CPU et les VP CFVU.

      Encore une fois, la CGT FERC Sup dénonce l’organisation défaillante :

      - l’annonce est tellement tardive que les délais de préparation et de mise en œuvre sont de toute façon intenables ;
      - on demande pourtant déjà aux universités de préparer les informations à rentrer dans un dispositif qui n’est encore ni précisé ni établi, ce qui pousse à mettre les collègues devant le fait accompli et, de toute façon, rend le travail des équipes très difficile voire impossible à tenir pour mars prochain ;
      – la procédure de demande d’admission va être avancée en mars et annoncée en janvier ou février, ce qui va surprendre les étudiant.e.s et ajouter du stress dans une période déjà très difficile ;
      – les étudiant·es des licences de spécialité (ou « licences suspendues », qui n’ont qu’une année de L3) devront décider après quelques mois seulement de leur avenir dans une spécialité qu’ils et elles viennent à peine d’intégrer ;
      - on voit mal comment sera prise en compte, et selon quelles modalités, la procédure « études en France » à la fois en termes de calendrier (à peu près simultané) et des accords d’admission qui ne seront pas connus de TMM.

      La CGT FERC Sup continue à revendiquer l’abrogation de la loi ORE et de ParcourSup qui mettent en place la sélection à l’entrée de l’université. Elle continue à exiger la création de 70.000 postes de titulaires et l’ouverture de locaux – l’équivalent de 2 universités– pour répondre aux besoins du service public d’ESR et accueillir décemment toutes les étudiantes et tous les étudiants dans les filières de leur choix. C’est l’unique solution de progrès.

      Dans l’immédiat, la CGT FERC Sup demande le retrait de cette plateforme opaque afin de garantir le respect du principe constitutionnel de l’égalité d’accès à l’enseignement supérieur pour tous ceux et toutes celles ayant le diplôme requis. La CGT FERC Sup demande que le ministère publie les chiffres des demandes d’inscription par Master et par établissement, avec le nombre de recalés, avant d’ouvrir des négociations sur les moyens et les modalités d’inscription et d’affectation en Master.

      https://cgt.fercsup.net/les-dossiers/enseignement-superieur/article/l-admission-en-master-sur-la-plateforme-trouver-mon-master-en-2022

    • Parcoursup TrouvermonMaster : un point par l’Alternative et pétition

      Depuis quelques semaines, c’est l’effervescence autour d’un mystérieux projet de nouvelle plateforme de sélection : trouvermonmaster.
      Depuis 2016 ((Texte établi à partir du fil Twitter de l’Alternative du 24 novembre 2021), les universités peuvent — et sauf dérogation, doivent — sélectionner en M1. La plupart des universités qui ont essayé d’échapper à cette réforme se sont faites rattraper par le sous-financement : faute d’enseignant·e en nombre suffisant, on sélectionne. 🤡
      Conséquence : c’est la catastrophe, comme à Nanterre, une des universités les plus sous-dotées, avec le scandale des #SansFacs ou des #ÉtudiantsSansMaster, qui touchent des milliers d’étudiant·es : l’an dernier, 12 000 étudiant⋅es ont fait un recours après avoir vu tous leurs vœux refusés !
      Heureusement, Frédérique Vidal a une solution ! La ministre vient d’annoncer un grand plan d’investissements pour recruter des enseignant⋅es et accueillir tou⋅tes les étudiant⋅es qui ont le droit de poursuivre en Master.
      Hahahaha, non bien sûr, on rigole.

      Le ministère, au contraire, fait le choix de modifier “trouvermonmaster”, plateforme initialement créée pour les étudiant⋅es recalé⋅es, pour en faire un Parcoursup des Masters, dont le succès est bien connu (sic).
      Et depuis quelques semaines, les responsables de parcours se voient demander de remonter de nombreuses informations, en plus des « capacités d’accueil » de chaque formation. Tout ça « avant Noël », alors qu’on n’a aucune communication fiable de la part du Ministère pour l’instant… Yolo.
      Seul Newstank a publié un article sur une “Évolution du portail trouver mon master : les modalités déjà actées et les points encore à trancher” le 10 novembre, suggérant la mise en place d’une double plateforme, l’un pour informer les candidat·es — le portail trouvermonmaster — et l’autre pour leur permettre de candidater en se substituant aux applications de chaque établissement.
      Le 23 novembre 2021, Anne-Sophie Barthez, DGESIP, a enfin pensé à informer les organisations étudiantes. Elle a mis un terme à un certain nombre de rumeurs, à commencer par celle touchant au calendrier de la procédure. Accrochez-vous : la réforme, majeure, extrêmement technique, qui va reposer sur un travail monstre des enseignant⋅es, est donc

      - présentée en novembre
      - pour une publication des textes en décembre,
      - et une mise en place début février 2022.

      Une rapide recherche indique qu’au départ, la réforme était prévue pour 2023. Mais il faut croire que l’agenda d’Emmanuel Macron vaut plus que le sort de quelques centaines de milliers d’étudiant⋅es.
      Bon, donc c’est n’importe quoi, comme le rappelle très justement une motion lilloise.
      On pense aussi à « l’effet Parcoursup » qui poussera les [diplômes privés valant] licences à surnoter pour placer leurs étudiant⋅es sur le marché des Masters.
      Revenons aux infos.
      Tous les masters seraient donc concernés, mais… pas tou⋅tes les étudiant⋅es ! Les candidat⋅es étranger⋅es — et sans doute les redoublant⋅es — passeront par une procédure interne. Encore un cadeau pour les personnels qui auront à gérer ça. 💝
      La première inconnue, c’est le nombre de vœux. Il sera fixé par arrêté, nous dit la DGESIP. Selon une rumeur persistante, on parlerait de 10 vœux. Rien n’indique, pour l’instant, si les étudiant⋅es pourront hiérarchiser leurs vœux.
      À en croire la description de la phase d’admission, ce serait le contraire — un système à la Parcoursup sans hiérarchisation — : l’étudiant⋅e reçoit des propositions au fil de l’eau, et donne sa préférence ensuite. 😬 On a entendu aussi que si le premier vœu validé n’était pas accepté, l’étudiant·e serait exclu. 😬 😬
      Enfin, le recteur pourra toujours être saisi par les #ÉtudiantsSansMaster et, on l’espère, aura un peu plus de visibilité pour les affecter — ça pourrait être le seul avantage de la réforme…

      Les établissements se demandent désormais comment fixer des « attendus » pour les masters…

      Voici un exemple, issu de la CFVU d’une université.

      On lit même que des concours d’entrée pourraient être mis en place, étant bien prévu par la loi du 23 décembre 2016…
      Et voilà le retour du problème central de la sélection en master : elle sert surtout à favoriser quelques formations « d’élite ».
      Voilà où on en est. Alors, on fait quoi ?
      On demande le report de la réforme à 2023, comme le revendique le SGEN-CFDT ?
      Certainement, mais ça ne nous semble pas suffisant parce que le problème est ailleurs.

      Le problème, c’est toujours le même : quelques formations sur-financées veulent sélectionner drastiquement, pendant que la masse des masters crève du sous-financement de l’enseignement supérieur.

      On peut bien réformer, jouer les admissions en Master à pierre-feuille-ciseaux ou à la roulette russe, ça ne changera : RIEN.
      Et c’est pour ça qu’il faut :
      ➡️ l’abandon de ce projet stupide, bien sûr,
      ➡️ mais surtout les financements pour accueillir tout le monde.
      Non ?
      Signez la péttion : Contre un Parcoursup Master : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdQt1vlWSiNtuYm_eiX2TVKSJv-NiQKixmhEj2hAtO1Bn_NKw/viewform

      https://academia.hypotheses.org/33131

  • #ContribUniv

    Ouverture la #plateforme ContribUniv ! L’objectif de cette #plateforme_participative est de constituer une #agora_virtuelle afin de construire collectivement un projet de #refondation de l’#ESR.

    Voici le lien pour y accéder : https://cartodebat.fr/contribuniv.

    Le dispositif a été conçu de manière à permettre à chacun·e de participer de manière pleine et entière, c’est-à-dire : échanger et débattre autour de points précis, contribuer aux textes existants, faire de nouvelles propositions ou encore voter.

    Des textes ont été rédigés à partir d’un travail de synthèse des propositions portées par différents collectifs et instances représentatives de l’ESR depuis des années ainsi que des controverses qui animent la communauté académique sur certaines questions. Ils ne sont là que pour servir de base à la discussion et vous pourrez à loisir les compléter, amender, critiquer et déposer de nouveaux textes.

    À l’heure actuelle, un premier thème ("Emploi et recrutement" : https://cartodebat.fr/contribuniv/topic/emploi---recrutement) est ouvert. Il contient déjà 13 textes. D’autres thèmes ouvriront prochainement. Plutôt qu’un mail trop long, vous trouverez ci-dessous les liens vers les pages de présentation du projet susceptibles de répondre aux questions que vous vous posez sur cette initiative.

    Le pari de ce projet est celui de l’intelligence collective, et nous sommes convaincu·e·s que l’outil numérique peut être un outil utile pour construire ensemble l’enseignement supérieur et la recherche que nous voulons.

    #université #France #enseignement_supérieur #facs #débat

  • « Appelez-moi dès que vous touchez l’eau » | Emilien Bernard et Mathilde Offroy
    http://cqfd-journal.org/Appelez-moi-des-que-vous-touchez-l

    Le réseau militant Alarm Phone fournit une assistance téléphonique aux personnes migrantes en détresse en Méditerranée. Après plusieurs tentatives de traversées avortées, Ousmane s’est appliqué à soutenir ses compagnons d’exil derrière le combiné. CQFD l’a rencontré à Dakar cet été. Source : CQFD

  • La loterie de l’accès à la #procédure_d’asile en #Île-de-France

    Les « chiffres noirs » de la #plateforme_téléphonique de l’#Ofii, tout juste révélés, démontrent les réelles #entraves au #droit_d’asile que rencontrent les personnes installées en région parisienne. Loin de leurs statistiques flatteuses, la plateforme participe aux objectifs gouvernementaux qui visent à limiter le nombre d’#enregistrement de demandes d’asile en Île-de-France.

    https://www.lacimade.org/acces-procedure-asile-idf
    #asile #France #asile #migrations #réfugiés #Paris #région_parisienne #statistiques #chiffres

  • Migrants : Le long chemin pour l’accès aux droits

    Des obstacles continuent à être constatés devant l’accès effectif aux droits des personnes migrantes. Tour d’horizon d’une nouvelle configuration sociale au Maroc.
    Boubacar Diallou est arrivé au Maroc en 2013, et comme beaucoup de jeunes Africains, ce Sénégalais rêvait d’Europe. « Je vivais dans un campement non loin de la forêt proche de Nador. Mon objectif était d’atteindre Melilia », confie-t-il. Après quelques tentatives infructueuses et des arrestations musclées des forces auxiliaires et de la Guardia civil espagnole, Boubacar change d’objectif. « J’ai décidé de quitter la forêt et prendre le risque de descendre en ville rencontrer les Marocains », continue-t-il. Depuis, il a signé son premier contrat professionnel avec l’association locale Asticude. Il travaille comme médiateur social avec les migrants de passage et en résidence à Nador. « J’ai fait le pari de vivre avec les Marocains, les comprendre et échanger avec eux. Au jour le jour, ce n’est pas facile mais il faut surmonter les frustrations de chacune des deux parties », recommande-t-il avec le ton du connaisseur. Le parcours de Boubacar n’est pas une exception. De dizaines de milliers de jeunes Subsahariens se trouvent séduits par l’offre marocaine d’accueil et d’installation à l’égard des migrants, lancée en 2013 avec la #Stratégie_nationale_d’intégration_et_d’asile (#SNIA). Depuis le lancement de cette politique publique, un large réseau associatif à la qualité et l’engagement, et aux intentions très variables accompagne l’installation de ces migrants en termes d’offres de services (santé, éducation, etc.). Le tout en attendant leur #intégration effective dans les politiques publiques. La #Plateforme_nationale_de_protection_des_migrants (#PNPM) fait partie de ce réseau associatif, il compte des ONG internationales avec une expertise dans la thématique (Caritas, Médecins du monde, CEFA, etc.) et des associations marocaines qui démarrent leur engagement sur ce thème (OMDH, ALCS, droits, justice, etc.). Ce collectif comptant 13 associatifs a tenu ses assises le 25 juin dernier à Rabat. Ce moment annuel d’échange a permis de débattre « de l’état des lieux de l’accès aux services publics pour les personnes migrantes au Maroc ».

    Santé : des droits en sursis
    « 55 associations ont pris part aux assises. Ces ONG travaillent dans les régions du Nord, de Casa-Settat et du Sahara », détaille Younous Arbaoui, responsable plaidoyer et coordination à la PNPM. L’accès à la santé continue d’être un chemin de croix pour les migrants, spécialement ceux en situation irrégulière se trouvant près des zones frontalières avec l’Espagne. Bassal Likong, travailleur social à l’association Mains solidaires de Tétouan revient sur cette situation. « Les personnes migrantes rencontrent une panoplie de difficultés une fois qu’ils arrivent en ville. Dans le volet sanitaire et nonobstant le soutien du ministère délégué dans l’#accès_aux_soins de ces personnes. Ceci passe aussi par des interventions de l’association et notre partenariat avec la délégation de la #santé. Cap sur le sud du pays, à Lâayoune, l’association Sakia Lhamra arrive à assurer un accès aux soins, « par le biais de la bonne coopération de la délégation régionale de la santé », se satisfait Abdelkabi Taghia, président de cette ONG sahraoui mais c’est à Nador que la situation demeure la plus problématique où des refus d’offrir des soins continuent d’être recensés, selon plusieurs rapports associatifs sur place. Pour cette raison, le PNPM recommande qu’un « effort d’information des professionnels de santé soit réalisé, y compris dans les régions confrontées plus récemment au phénomène migratoire. Celui-ci passe notamment par une explication des circulaires régulant l’accès des patients étrangers de manière généralisée au système de santé ». L’accès au #RAMED des migrants régularisés demeure un autre sujet épineux, d’autant plus que ce dossier connaît un retard d’une année.

    Éducation : des #discriminations signalées
    L’accès à l’éducation aux migrants en âge de scolarité est garanti par une circulaire du ministère de l’Éducation nationale datant 2013. Pourtant, les choses sont nettement plus compliquées à en croire les retours de terrain des associatifs. « Nous sommes condamnés à faire des aller-retour entre l’école et l’administration pour inscrire un enfant », regrette Imane Benbouzid, responsable de l’éducation de la Fondation Orient Occident (FOO) qui travaille avec les familles migrants installées dans le quartier de Yacoub Mansour de Rabat. Pour combler le vide laissé par le département de l’Éducation, le secteur associatif assure la scolarité des enfants migrants de différentes catégories surtout les mineurs non accompagnés. « Des dispositifs pilotes ont été démarrés pour assurer la scolarité. Le rythme d’appropriation de la part de l’Éducation nationale n’est pas la même que celui des associations. Un travail est nécessaire pour capitaliser sur ces nouveaux outils », souligne Fanny Curet, responsable de ce dossier chez Caritas. L’arrivée d’enfants étrangers au sein de l’école publique marocaine s’accompagne par l’émergence de discours discriminatoires. « Certains membres de la communauté congolaise ont dû retirer leurs enfants des écoles car des élèves ou même des instituteurs tenaient des discours discriminants à l’égard de leurs enfants », alerte Stephan Mboma Ngulutu, SG de l’association de la diaspora congolaise au Maroc. Si aujourd’hui les effectifs sont faibles, environ 6.100 lors de l’année 2015-16, l’école marocaine doit se préparer à une transformation vers une école de la diversité multiculturelle. Pour cette raison, le PNPM émet plusieurs recommandations. En premier lieu que « des moyens soient consacrés à des projets permettant une véritable expérimentation pédagogique en matière d’apprentissage de l’arabe comme langue seconde ; évitant d’inscrire les enfants étrangers dans des filières parallèles et visant une intégration immédiate ou dans un délai court de l’élève en école formelle dans une classe d’âge proche du sien ». Enfin, le PNPM recommande que les « enfants des personnes migrantes et des familles d’origine non musulmane soient dispensées d’enseignement islamique sans pour autant être pénalisés dans les examens ». Ces difficultés constatées pour assurer l’accès aux droits des migrants installés au Maroc montre le long chemin encore à parcourir dans ce domaine pour le royaume. Une construction marquée par des hésitations de l’administration (voir encadré) et quelques crispations de la société. Il demeure que dans cette voie, le Maroc peut se prévaloir d’avoir fait le choix de l’ouverture migratoire, à contre-courant d’une Europe en repli et d’une Amérique honteuse…


    http://www.leseco.ma/maroc/67776-migrants-le-long-chemin-pour-l-acces-aux-droits.html
    #Maroc #accès_aux_droits #migrations #asile #réfugiés #régularisation
    #éducation #école #sans-papiers

  • En #Pologne, « on assiste à une régression des #droits_des_femmes »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/170118/en-pologne-assiste-une-regression-des-droits-des-femmes

    Un projet de libéralisation du droit à l’IVG a été retoqué par le Parlement polonais, tandis que le parti au pouvoir propose un durcissement de la loi, déjà l’une des plus restrictives d’Europe. De nombreuses manifestations sont prévues aujourd’hui dans tout le pays. Entretien avec la philosophe et féministe Agata Czarnacka.

    #International #avortement #PiS #Plateforme_civique

  • Visiter Paris via #Airbnb ? Vous risquez de passer à côté de l’essentiel
    http://fr.myeurop.info/airbnb-paris-dangers

    http://cdn1.myeurop.info/sites/default/files/imagecache/third_thumbnail/media/images/Pont_des_Arts,_Paris.jpeg

    Si Zyad Si Hocine

    L’été 2016 restera comme une saison noire pour le tourisme français. Notre pays, bien entendu, a été durement frappé par les attentats. Après le drame de Nice, le trafic des passagers, relevé dans les aéroports de Roissy CDG et Orly, est passé de +1,4 % en juillet à -1,6 en août. La fréquentation touristique s’en est ressentie en #France, avec une baisse de -2,5 % par rapport au mois d’août 2015. Mais comment expliquer que le déclin soit aussi fort en Ile-de-France, avec -12,7 % de fréquentation des hôtels ? Comment expliquer, dans la même région, le recul considérable de la fréquentation de la clientèle étrangère, de (...)

    #Parole_d'expert #OPINION #Union_européenne #Hotel #plateforme_numérique

  • Visiter Paris via #Airbnb ? Vous risquez de passer à côté de l’essentiel
    http://fr.myeurop.info/2017/01/11/visiter-paris-airbnb-vous-risquez-de-passer-c-t-de-l-essentiel-14970

    http://cdn1.myeurop.info/sites/default/files/imagecache/third_thumbnail/media/images/Pont_des_Arts,_Paris.jpeg

    Si Zyad Si Hocine

    L’été 2016 restera comme une saison noire pour le tourisme français. Notre pays, bien entendu, a été durement frappé par les attentats. Après le drame de Nice, le trafic des passagers, relevé dans les aéroports de Roissy CDG et Orly, est passé de +1,4 % en juillet à -1,6 en août. La fréquentation touristique s’en est ressentie en #France, avec une baisse de -2,5 % par rapport au mois d’août 2015. Mais comment expliquer que le déclin soit aussi fort en Ile-de-France, avec -12,7 % de fréquentation des hôtels ? Comment expliquer, dans la même région, le recul considérable de la fréquentation de la clientèle étrangère, de (...)

    #Parole_d'expert #OPINION #Union_européenne #Hotel #plateforme_numérique

  • Victime de #fraude et d’#extorsion, #Wikipédia ferme 381 comptes de faux contributeurs

    A l’issue d’une enquête, les responsables de la plateforme anglophone de l’encyclopédie en ligne ont bloqué plusieurs centaines de comptes appartenant à des #pirates_informatiques. Ceux-ci publiaient de fausses pages et manipulaient le contenu de pages existantes pour extorquer des fonds

    http://www.letemps.ch/rw/Le_Temps/Quotidien/2015/09/01/Multimedia/ImagesWeb/OrangeMoody--672x359.JPG
    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/c623b904-50a3-11e5-b0e6-4d604bb88ae2/Victime_de_fraude_et_dextorsion_Wikip%C3%A9dia_ferme_381_comptes_de_faux_con
    cc @fil

  • Espagne : « C’est une vague de soulèvements qui commence » / Entretien avec Paul B. Preciado « Le silence qui parle
    http://lesilencequiparle.unblog.fr/2015/05/28/espagne-cest-une-vague-de-soulevements-qui-commence-entreti

    Le philosophe Paul B. Preciado, figure des queer studies, est un observateur enthousiaste des mutations politiques de l’Espagne. Après la victoire de plusieurs candidatures citoyennes et « indignées » aux municipales, en particulier à Barcelone, l’un de ses lieux d’attache, l’auteur de Testo Junkie (Grasset, 2008) revient sur la genèse de ces #mouvements inédits, qui « repolitisent les classes moyennes appauvries par la crise » et rompent avec une culture politique née de la transition post-franquiste.

    Qu’est-ce qui vous séduit le plus, dans la plate-forme citoyenne qui a remporté les élections dimanche à Barcelone ?

    Je trouve tout excitant. Ce sont des partis politiques nouveaux, qui ne reproduisent pas la structure des professionnels de la politique, qui n’ont ni l’argent, ni les réseaux des partis « installés ». Dans la victoire d’#Ada_Colau, il y a plusieurs choses qui ont compté, et qui sont assez extraordinaires. D’abord, la mobilisation des classes moyennes appauvries, précarisées par la crise après 2008. Cette #politisation est le résultat d’un travail extraordinaire, mené par Ada Colau et la PAH [la #plateforme_anti-expulsions immobilières lancée en 2009 en Catalogne – ndlr] qui a su élargir cette expérience et sa force de transformation au-delà de ce réseau d’activistes.

    Avec la PAH, on touche à la question du logement, de l’habitat, de la survie, de la vulnérabilité du corps. La PAH a su organiser la #vulnérabilité pour la transformer en action politique. La comparaison est trop forte, mais pour moi, il s’est passé un tout petit peu quelque chose comme les luttes pour les malades du sida dans les années 80. Cela a servi de levier pour repolitiser toute une classe qui traversait une énorme dépression politique. La capture des désirs par le #capitalisme_néolibéral produit une #déprime_collective, qui s’exprime sous la forme d’une #dépolitisation totale. En inventant des techniques politiques nouvelles, comme le scratche , Ada Colau et d’autres ont réenchanté le domaine de la politique. C’est sans doute ce qu’il y a de plus beau dans leur victoire. Les corps sont sortis dans les rues, et la #ville entière a été repolitisée par leur présence.

    #précarisation

  • Le ministère de la Justice confronté à une « grève des écoutes »
    http://www.nextinpact.com/news/91081-le-ministere-justice-confronte-a-greve-ecoutes.htm

    Quatre entreprises françaises chargées d’effectuer des interceptions de communications pour le ministère de la Justice ont annoncé qu’elles refuseraient à partir d’aujourd’hui d’ouvrir de nouvelles écoutes. En réaction, la Place Vendôme nous a indiqué qu’elle avait demandé à tous les Parquets d’engager « systématiquement » des poursuites.

    #France #Grève #Justice #Plateforme_nationale_des_interceptions_judiciaires #Police #Écoute_(surveillance) #Écoute_téléphonique

  • Les soubresauts d’un projet controversé, la plate forme des interceptions judiciaires
    http://www.franceculture.fr/emission-le-choix-de-la-redaction-les-soubresauts-d-un-projet-controve

    Identification d’abonné, fadettes, conversations téléphoniques messagerie internet..la surveillance judiciaire s’organise en France, avec le lancement prochain de la Plateforme Nationale des Interceptions Judiciaires. La PNIJ, qui devait commencer à fonctionner ce mois-ci, depuis un centre classé « confidentiel défense » chez Thalès à Elancourt, mais il y a déjà plus d’un an de retard à l’allumage et oujours un certain nombre de questions.
    Un reportage signé Florence Sturm.

    #France #Justice #PNIJ #Plateforme_Nationale_des_Interceptions_Judiciaires #Surveillance_électronique #Écoute_(surveillance)

  • Le bunker de la plate forme des interceptions judiciaires
    http://www.franceculture.fr/emission-trait-pour-trait-le-bunker-de-la-plate-forme-des-interception

    C’est devenu une opération à part entière dans les enquêtes judiciaires. En 2012, 650 000 réquisitions ont été adressées aux opérateurs de télécommunications. Un chiffre qui a pratiquement doublé en l’espace de six ans pour ces demandes officielles.
    Jusqu’à présent, ce sont six sociétés privées qui se partageaient un marché estimé à plus de 36 millions d’euros (2012). D’où l’idée d’installer, sous l’égide de la Chancellerie, une plate-forme nationale des interceptions judiciaires, la PNIJ, qui devrait commencer à fonctionner ce mois-ci, depuis un centre classé « confidentiel défense » chez Thalès à Elancourt (Yvelines).
    Visite guidée avec Florence Sturm qui a pu se rendre sur place.

    #France #Justice #PNIJ #Plateforme_Nationale_des_Interceptions_Judiciaires #Secret_défense #Surveillance_électronique #Thales #Écoute_(surveillance)

  • Thalès terre les écoutes | Pierre Alonso
    http://owni.fr/2012/09/26/thales-terre-les-ecoutes

    C’est sur son site d’Elancourt que Thalès, le géant de la défense française, garde précieusement la Plateforme nationale des interceptions judiciaires. Owni s’est rendu sur place et a constaté la chape opaque qui recouvre ce projet visant à rassembler les écoutes et réquisitions judiciaires. Au grand dam des syndicats de magistrats, toujours pas concertés.

    #Enquête #Pouvoirs #Surveillance #écoutes #justice #Ministère_de_la_justice #plateforme_nationale_des_interceptions_judiciaires #PNIJ #Syndicat_de_la_magistrature #Union_syndicale_des_magistrats

  • Dans le secret des écoutes | Pierre Alonso et Andréa Fradin
    http://owni.fr/2012/09/13/secret-ecoutes-pnij-thales

    Une plateforme pour centraliser les écoutes, scruter le trafic Internet... Le projet entouré secret verra bientôt le jour. Non sans susciter des craintes sur les failles du système et l’utilisation de #DPI. Les documents confidentiels-défense que nous publions lèvent pour partie l’opacité sur ce Big Brother à la française.

    #Enquête #Pouvoirs #Surveillance #Amesys #Eagle #écoutes #justice #plateforme_nationale_des_interceptions_judiciaires #PNIJ #surveillance

    • Évidemment, à en croire les documents officiels, cette question ne se pose pas. Avec la PNIJ, toutes les demandes de réquisitions judiciaires devraient être parfaitement traçables. Cinq millions de demandes de relevés aux opérateurs chaque année, dont 32 000 écoutes.

      C’est comme Eagle [le système développé par Amesys, NDLR] sans #DPI !

      Des garde-fous sont tout de même prévus pour écarter les curieux. Les agents n’auront accès qu’aux enquêtes sur lesquelles ils travaillent, et les techniciens qu’à des données chiffrées. Manière de cloisonner une plateforme qui reste centralisée. Toutes les réquisitions et interceptions sont concentrées en un lieu, entre les mains de Thalès – dupliqué pour des raisons de sécurité. “Un bunker sécurisé en béton armé”, se félicite la DIJ qui assure avoir fait de la sécurité une priorité.