• En train de la lire... et c’est pas mal

    #Mauvaises_Gens

    #Étienne_Davodeau vient d’une région catholique et ouvrière, les #Mauges. Ses propres parents sont un parfait exemple de gens, dont l’éducation s’est forgée entre l’#église et l’#usine, mûs très vite par la volonté d’agir. Leur parcours et leurs aspirations sont ceux d’une France à la recherche de justice et de progrès social, de l’après-guerre à l’élection de Mitterrand ?


    http://www.editions-delcourt.fr/serie/mauvaises-gens.html

    #rural #géographie_rurale #histoire #France #industrie #plein_emploi #mai_68 #france_rurale #BD #livre #syndicat #travail #bande_dessinée #luttes_ouvrières #classe_ouvrière

  • Allemagne : 12,5 millions de personnes sous le seuil de #pauvreté, un record
    http://www.lesechos.fr/20/02/2015/lesechos.fr/0204174006166_allemagne---12-5-millions-de-personnes-sous-le-seuil-de-pauvr

    « Depuis 2006, on observe clairement une dangereuse tendance d’augmentation à la pauvreté (...) La pauvreté en Allemagne n’a jamais été aussi élevée et la fragmentation régionale n’a jamais été aussi sévère qu’aujourd’hui », Comme en France, les mères célibataires sont particulièrement exposées, plus de 40 % d’entre elles basculent dans la pauvreté, indique le rapport.

    #femmes

  • 10 jan­vier 1998 : Les chô­meurs inves­tis­sent l’ancienne ANPE de la presqu’ile qu’ils trans­for­ment en squat social lyon­nais
    http://rebellyon.info/10-jan-vier-1998-Les-cho-meurs

    À Lyon, le samedi 10 janvier 1998, une manifestation contre le chômage institutionnalisé, partie de la Bourse du Travail, au lieu d’aller place des Terreaux où les flics l’attendaient, est arrivée dans un lieu symbolique pour l’occuper de façon permanente : l’ancienne ANPE de Lyon. (Merci à celles et (...) — Mémoire, Apartheid social, Une, 1, Multitudes : Sur le mouvement des chômeurs de l’hiver 1997-1998, PLein Emploi Jospinien, 2

    • Plein emploi jospinien : le turbin sans les talbins
      http://www.ac.eu.org/spip.php?article479

      Monsieur Jospin, nous n¹irons pas dans votre plein emploi, nous avons bien mieux à faire qu¹être embauchés dans votre usine. Vous le savez pertinemment, nous y travaillons déjà de manière intermittente ou précaire en fonction des besoins de votre économie et voulons que ce travail soit reconnu et payé. Nous ne demandons pas qu¹on nous trouve une activité, nous n¹en manquons pas. La disponibilité que vous exigez de nous, nous savons en faire usage pour notre compte, c¹est à dire pour tous. Ce qui nous oppose à vous c¹est de vouloir conquérir collectivement les moyens de développer librement les activités et les formes de coopération productive que nous jugeons belles et nécessaires.

      Vous avez su par le passé utiliser des mois de salaire conséquents et délicieusement libres de toute contrainte afin de réaliser vos projets.
      Lorsque des personnes malveillantes vous l¹ont reproché vous leur avez fort justement répondu que vous en aviez « profité pour agir ». Nous aussi, nous agissons et nous produisons tous les jours des choses infiniment plus passionnantes et utiles que de reconstruire le Parti socialiste en vue de gagner les élections législatives... ou présidentielles. Aujourd¹hui plus encore qu¹hier, lorsque vous ne voulez à aucun prix relâcher la contrainte salariale qui s¹exerce sur la multitude, lorsque vous nous refusez à garantir à chacun des moyens d¹existence, comme le réclament les mouvements de chômeurs et précaires, vous vous posez en défenseur de possédants arc boutés sur leurs privilèges.

      #plein_emploi #précaire #chômeurs

  • Les minima sociaux dans le viseur de la Cour des comptes
    http://www.rtl.fr/actu/economie/les-minima-sociaux-dans-le-viseur-de-la-cour-des-comptes-7780648787

    Regrouper les #minima_sociaux autour de trois grandes allocations, c’est une proposition de la Cour des comptes pour simplifier le système actuel. En effet, dans un référé rendu public le 26 novembre 2015, la juridiction financière présente cinq observations et recommandations, résultats d’une enquête sur les minima sociaux.

    Les « minima sociaux » sont 9 dispositifs regroupant le revenu de solidarité active (RSA), le revenu de solidarité outre-mer (RSO), l’allocation de solidarité spécifique (ASS), l’allocation transitoire de solidarité (ATS), l’allocation temporaire d’attente (ATA), l’allocation veuvage, l’allocation supplémentaire invalidité (ASI), l’allocation adulte handicapé (AAH) et l’allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA).

    Le coût des minima sociaux s’élèveront à 28 milliards d’euros en 2017

    La #Cour_des_comptes dresse un bilan "insatisfaisant en matière de lutte contre la #pauvreté et de #retour_à_l'emploi". Car les minima sociaux ne permettent pas aux #allocataires de sortir de la situation de pauvreté. Le rapport souligne notamment que le montant du RSA est inférieur au seuil de pauvreté [ça alors !] . Dès lors, la moitié des allocataires restent pauvres « en condition de vie ». Les bénéficiaires des minima sociaux trouvent d’ailleurs très rarement un emploi.

    De plus, le #taux_d'emploi des bénéficiaires des minima sociaux est très faible. Ils sont entre 14% et 17% selon le dispositif. À titre d’exemple, la Cour des comptes révèle que 88% des bénéficiaires du (RSA) perçoivent cette allocation depuis plus d’un an, et 52% d’entre eux depuis plus de trois ans. 

    La Cour des Comptes note aussi que les minima sociaux coûtent de plus en plus cher aux finances publiques . « En l’absence de #réformes, les projections disponibles suggèrent que ce coût devrait encore augmenter au cours des prochaines années pour atteindre 28 milliards d’euros en 2017 », précise le rapport. Les minima sociaux représentent un enjeu budgétaire majeur pour l’État qui se traduit déjà par des difficultés pour les départements, chargés du financement du RSA.

    Regrouper les minima sociaux autour de 3 allocations

    La Cour des comptes a notamment relevé des incohérences entre les dispositifs qui posent un problème d’équité et d’efficacité. Le système devrait permettre une meilleure articulation entre les prestations familiales, les #allocations_logements et l’ensemble des minima sociaux. Cette « gestion complexe pourrait être simplifiée et rendue plus économe », en arrêtant de les financer et de les gérer par des intervenants différents et baisser les coûts administratifs.

    En conclusion, la Cour des comptes propose un regroupement des minima sociaux autour de trois grandes allocations : le RSA, l’AAH et l’ASPA. Ainsi le RSA, constituerait l’allocation de solidarité de droit commun pour toutes les personnes n’ayant pas atteint l’âge légal de départ à la #retraite et dont l’objet serait le soutien au revenu et l’incitation à l’insertion sociale et professionnelle. L’AAH resterait une allocation de soutien au revenu intégrant la prise en compte des difficultés spécifiques liées au handicap . Et l’ASPA, résultant elle-même d’une unification des dispositifs du minimum vieillesse et qui n’appelle pas d’autre réforme que celle de certains paramètres de sa gestion.

    http://www.boursier.com/actualites/economie/la-cour-des-comptes-plaide-pour-une-rationnalisation-des-minimas-sociaux-2

    A l’inefficacité du système actuel, s’ajoute le manque d’#équité, selon la Cour. « D’un dispositif à l’autre, la variabilité des #ressources prises en compte pour liquider les droits des allocataires, des montants garantis et des conditions de majoration des allocations en fonction des configurations familiales, aboutit à une forte dispersion des montants moyens versés », explique-t-elle. Résultat : le dispositif manque de cohérence et de #lisibilité, « qui nuit à son efficacité ». (...)

    la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, [rentière] , rétorque que « chaque minimum social poursuit un ou plusieurs objectifs qui lui sont propres ». Elle rappelle par ailleurs qu’un travail de réforme a déjà été engagé, en particulier avec la #prime_d'activité qui remplacera au 1er janvier 2016 le RSA et la prime pour l’emploi. « Les pistes de #rationalisation plus large du paysage des minima sociaux formulées par la Cour nécessitent une évaluation fine des perdants et des gagnants », conclut la ministre.

    #guerre_aux_pauvres #activation_des_dépenses_passives #emploi #contrôle #austérité #plein_emploi_précaire (vers le)
    Vous êtes #Pauvres soyez #travailleurs_pauvres ou bien...
    #économie_punitive

  • Que la chasse aux chômeurs (re) commence !
    http://www.recours-radiation.fr/communique-de-presse-du-20-05-2015.html

    C’est parti, le #contrôle des #chômeurs va se généraliser, s’intensifier. On s’y attendait.

    Quand les politiques veulent faire diversion, ils convoquent les chômeurs. Ils ont bon dos.

    En 1970, Raymond Barre déjà cherchait les faux chômeurs qui gonflaient les statistiques.

    En 1991, Michel Charasse, alors Ministre du Budget lâche sa petite phrase sur les "700 000 faux chômeurs en France", lui les avait comptés.

    Martine Aubry, Ministre du travail lui répondra : « Il est inadmissible de faire peser la suspicion sur des centaines de milliers de chômeurs qui sont dans des situations difficiles ». Ce qui ne l’empêchera pas d’être à l’origine de la loi sur le contrôle des chômeurs [en 1992], qui, pour la première fois dans l’histoire, inverse la charge de la preuve.

    Depuis, c’est au chômeur d’apporter les preuves qu’il recherche bien un emploi, activement, positivement, tout le temps, faisant fi de la présomption d’innocence.

     

    Après l’assistanat qui serait le cancer de la Société selon Wauquiez, c’est au tour de #Rebsamen, Ministre du Travail d’emboîter le pas, des chômeurs pour le moins oisifs doivent s’inscruster à #Pôle_Emploi , il est grand temps pour l’organisme chargé du placement des chômeurs de « renforcer les contrôles pour vérifier que les gens cherchent bien un emploi », et d’ajouter « faut qu’il y ait, à un moment, une sanction ». C’était en septembre 2014.

    #contrôle_des_chômeurs

    • Pôle emploi met en place un dispositif de contrôle des chômeurs

      180 000 demandeurs d’emploi seront concernés chaque année. France 3 fait le point sur cette mesure.

      Depuis un mois, Pôle emploi déploie un dispositif de contrôle des #chômeurs. Chaque année, 180 000 demandeurs d’emploi seront concernés par cette mesure. Le but remotiver ceux qui peinent dans leurs démarches ou rappeler à l’ordre ceux qui ne jouent pas le jeu. À Manosque (Provence-Alpes-Côte d’Azur) dans une agence Pôle emploi, ils sont trois agents à s’occuper du dispositif. Chaque jour, ils reçoivent un listing de chômeurs. Objectif : vérifier s’ils recherchent activement un emploi. Dans 40% des cas, le contrôle s’arrête à l’examen du dossier. Lorsque l’agent a un doute, il vérifie directement auprès du chômeur en l’appelant [et en exigeant des preuves de recherche sous 15 jours].

      #vidéo sur le taff des agents en question, où on vérifie que si les chômeurs sont des #travailleurs_pauvres, ils seront pas emmerdés, de cette façon là en tout cas, les calculs du montant de l’alloc en fonction des salaires de l’emploi étant chargé de les fliquer automatiquement (mieux vaut 6 mois plus ou moins continu d’emploi que de l’emploi en pointillé, mais qui arrive à jouer de ces curseurs ?).

      C’était le programme Jospin 1998 ("je préfère une société de travail à l’assistance"), il est appliqué aussi au RSA où le fait de gagner quelques centaines d’euros de temps en temps éloigne le flocage, on devient « autonome », moins contrôlé, et on passe ensuite, si ça dure, dans le RSA dit châpeau qui complète (fort mal) les salaires ; en matière de RSA, la notion de #revenu_théorique inventé à l’occasion de la réforme de l’APL, se dit « ressources_incontrôlables », vaut suspicion de fraude et est un motif possible de « suspension » (coupure) de RSA.

      #devenir_travailleur_pauvre #plein_emploi_précaire

  • Economix
    http://www.arenes.fr/spip.php?article3111

    De la naissance du #capitalisme à la #crise_financière de 2008, Economix nous raconte pour la première fois en BD l’histoire de l’#économie mondiale.
    D’où vient la #dette ? Peut-on retrouver la #croissance ? Le #plein_emploi ? Est-ce que l’on vit mieux que nos grands-parents ? Pourquoi la crise ? Pourquoi le mouvement Occupy Wall Street ?

    Cette #BD/document d’un nouveau genre explore trois siècles de pratiques économiques. Elle raconte la #mondialisation, les grands penseurs, les impasses et les rebonds, l’impact des guerres, des changements climatiques ou des pénuries de ressources.

    VO : http://economixcomix.com

    Pour celles et ceux qui auraient envie de me faire un cadeau ... :p

  • Trouvé sur touiteur :
    Toute la vie : La dernière cacophonie indécente des Enfoirés
    http://blog.natas.fr/2015/02/25/toute-la-vie-les-enfoires

    Mais cette année, les mecs ont poussé leur délire narcissique super loin avec « Toute la vie ». Dans le clip 2015, il n’est plus question des Restos du Coeur ou de la solidarité vis-à-vis des plus démunis. Non, on sait très bien qu’on s’en branle ouvertement le cul. Cette fois, on a décidé d’engueuler les jeunes plutôt. D’habitude geignardes et bienpensantes, la chanson de cette année est réac’ et grossière.
    Ce truc est un monument d’indécence. Toute la chanson est un échange entre les jeunes et les vieux. D’un côté les jeunes se plaignent de leur situation de jeunes… Et de l’autre, des starlettes françaises, leur répondent que ça va, il faut arrêter de se plaindre parce qu’ils ont « Toute la vie ».

    #spectacle

    • « nous, on s’est battu pour la paix et le #plein_emploi », bonjour le pipo, bonjour l’impasse...

      Dommage que le papier de ce blog tombe dans la trappe obligeamment tendue du "conflit de générations".
      4,3 millions de #pauvres ont moins de 30 ans.

      Tandis que :

      Le nombre de pauvres de plus de 60 ans a augmenté de 433 000 à 583 000 entre 2000 et 2010, soit 150 000 personnes supplémentaires.

      http://www.inegalites.fr/spip.php?article373&id_groupe=16&id_mot=107

      Les Enfoirés. Jugée anti-jeunes, la nouvelle chanson crée la polémique
      http://www.ouest-france.fr/les-enfoires-reac-et-anti-jeunes-la-nouvelle-chanson-cree-la-polemique-

      Mais quelle mouche a piqué Jean-Jacques Goldman pour écrire une chanson aussi réac ?
      « Toute la vie », la nouvelle chanson des Enfoirés crée la polémique. Pas étonnant, car ses paroles sont une sorte d’hymne anti-jeunes, moraliste et lénifiant.

      Un commentaire reçu par mel :

      Comment prendre cette chanson ? Une provocation pour lancer le débat ? En gros, c’est des artistes #installés, qui pètent dans la soie, qui n’ont plus besoin de bosser jusqu’à la fin de leur vie. Et qui disent aux jeunes #précaires qui leur font face, en gros : "tout ce qu’on a, on a bossé pour l’avoir". Les jeunes, en réponse : "tout ce qu’on a, c’est le chômage et la précarité, et le SIDA en prime".
      Et les stars, le cul dans la graisse, de leur répondre à leur tour : « Tout ce qu’on a, il a fallu le #gagner / A vous de jouer mais faudrait vous bouger ». Peut-être que j’ai mal compris. Que c’est une incitation à occuper lez ZAD, les Pôles-emploi, faire des autoréductions ? On n’a qu’une envie à la fin du clip, c’est de voir les jeunes mettre les vieux dans des cercueils, de planter des clous pour les fermer, et voler comme on leur suggère (aux deux sens du mot ?) :

      Maxime Le Forestier avait écrit une chanson il y a 40 ans, à propos de Pierre #Goldman, le demi frère de l’autre, assassiné par des flics d’extrême droite ("Honneur de la police") :
      https://www.youtube.com/watch?v=1MisxgM3XBU

      #ISF #mépris_de_classe

    • http://www.paroles.net/les-enfoires/paroles-toute-la-vie

      Des portes closes et des nuages sombres
      C’est notre héritage, notre horizon
      Le futur et le passé nous encombrent
      Avez vous compris la question ?

      NON

      Vous avez tout, l’amour et la lumière
      On s’est battus, on n’a rien volé
      Nous n’avons que nos dégoûts, nos colères

      Mais vous avez
      Mais vous avez
      Oui, vous avez

      Toute la vie, c’est une chance inouïe
      Toute la vie, c’est des mots, ça veut rien dire
      Toute la vie, tu sais le temps n’a pas de prix
      Utopie, sans avenir
      Toute la vie, c’est à ton tour et vas-y

      A ton tour et vas-y
      A ton tour et vas-y
      A ton tour, vas-y

      Vous aviez tout, paix liberté, plein emploi
      Nous c’est chômage, violence, sida
      Tout ce qu’on a il a fallu le gagner
      A vous de jouer mais faudrait vous bouger

      Vous avez raté, dépensé, pollué
      Je rêve ou tu es en train de fumer ?
      Vous avez sali les idéologies

      Mais vous avez
      Mais vous avez
      Oui, vous avez

      Toute la vie, c’est une chance un défi
      Toute la vie, c’est bidon, ça veut rien dire
      Toute la vie, tu sais le temps n’a pas de prix
      Utopie, sans avenir
      Aujourd’hui, j’envie tellement ta jeunesse

      Quel ennui, je l’échange contre ta caisse
      C’est la vie, la vie qui caresse et qui blesse
      C’est ta vie, vole et vas-y,
      Vole et vas-y ?

  • CIP-IDF > La courbe monte... les #chômeurs trinquent - Recours radiations
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7340

    Après les cadeaux (Crédits d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi, pacte de responsabilité...) et les déclarations d’amour du Premier ministre aux #entreprises ; après la signature de la convention d’assurance chômage (véritable projet de société du #MEDEF) qui fait payer une partie du déficit de l’#UNEDIC par les chômeurs [1], le ministre du Travail vient, encore une fois, prêter main forte au MEDEF [2]. Monsieur #Rebsamen exige de #Pôle_Emploi qu’il #contrôle plus les chômeurs, et les sanctionne quand ils ne cherchent pas d’emploi ou quand ils n’acceptent pas les offres qu’on leur propose [3].

    Nous nous y attendions.

    Juste avant cette pression mise sur Pôle Emploi et les chômeurs, le 1er Ministre, Monsieur Valls chargeait le Ministre du travail de l’exécution d’un décret (article 12) sorti en catimini en mai 2014. Ce décret a sonné la fin de l’obligation pour Pôle Emploi d’accompagner les chômeurs en les rencontrant au moins une fois tous les 3 mois.

    Moins d’accompagnement pour aider à concrétiser leur projet d’accès à l’emploi, plus de contrôles et de sanctions pour inciter à prendre n’importe quel emploi [4] au prétexte que des milliers d’offres ne seraient pas pourvues... On connaît la ritournelle !

    Face à la fin du plein emploi qu’ils feignent d’ignorer, ils organisent la répression contre ceux qui refusent de prendre ces innombrables miettes de petits boulots qui jonchent le marché du travail et les résidus de salaires allant avec.. Quand on a faim, on n’a pas le droit de faire la « fine gueule » ! Cette convention d’assurance chômage insécurisante, pleine de pièges pour les demandeurs d’emploi, associée aux menaces de sanctions, vient à point : les voilà poussés à accepter un emploi ne correspondant pas à leur choix (qualification, durée, rémunération et temps de travail) sous peine de #radiation [5].

    #précarisation #plein_emploi_précaire

  • En Allemagne aussi : #stages payés au lance-pierre, “même pas honte !”
    http://fr.globalvoicesonline.org/2014/06/28/170062

    “Je n’ai tout simplement pas les moyens de me permettre le poste qui est à pourvoir chez vous.” Il est incroyable qu’une organisation, dont la “priorité est de s’engager pour le droit”, soit en contradiction “de manière aussi flagrante” avec son “engagement et ses priorités”, en proposant un tel dédommagement. Le projet Absageagentur, a envoyé lui-aussi des “non-candidatures” au printemps 2014 afin “d’opposer une fin de non-recevoir au travail salarié intolérable”.

    • Ici, on nous dit que les salariés effectuent en moyenne une année de #stage en entreprise durant leur belle existence…. Un travail sans chômage ni retraite ni salaire, elle est pas belle la vie !

      En Allemagne aussi les socialistes ont fait leur maximum pour exploiter mieux : depuis qu’ils ont méthodiquement détruit les droits des #chômeurs, 25% des travailleurs sont des #travailleurs_pauvres.
      C’est ce modèle que les gouvernants européens ont en tête. Le scandale des chiffres du chômage (qui baissent) fait place à l’invisibilité du dénuement du grand nombre, justifié par la compétitivité, la « dette publique » (pour gaver banques et employeurs). Le denier « miracle allemand » : là-bas, l’espérance de vie des pauvres a commencée à diminuer…

      Il n’y aura pas de droit du travail sans droit au chômage.

      Dette et #austérité, le modèle allemand du #plein_emploi_précaire
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6023

    • Je connais bien cette saloperie d’Hartz 4.
      Ce que j’apprécie aussi dans cet article, c’est le fait qu’il souligne que l’obligation du stage long est une bonne manière d’éliminer les #pauvres qui auraient eu l’outrecuidance de réussir des études : pour ma part, je n’ai jamais eu les moyens de bosser gratuitement. Dès que j’ai eu mon diplôme, il m’a fallu trouver de quoi payer mon loyer et ma bouffe. Donc impossible d’enchainer des stages non rémunérés qui auraient fait joli sur le CV, à moins de vouloir finir sous les ponts.

  • CIP-IDF > Intervention au Théâtre de la Ville à Paris
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7224

    Nous sommes venus rencontrer cet après-midi les équipes du Théâtre de la Ville et du Tanztheater Wupperttal en ce moment crucial où après l’agrément donné par le gouvernement à la nouvelle convention d’#assurance-chômage, la saison des festivals doit s’ouvrir. Notons le cynisme et la désinvolture du gouvernement qui agrée cette convention onze ans jour pour jour après la signature du protocole du 26 juin 2003 qui a provoqué la déflagration que l’on sait. C’est ce qu’on appelle avoir le sens de la date anniversaire !

    Partout, des assemblées ont lieu, des spectacles sont annulés, des équipes d’intermittents et de permanents se mettent en grève. Dans le théâtre même où nous intervenons, les équipes se réservent le droit d’exercer leur droit de grève.

    Plus largement, des fermetures de Pôle emploi, des occupations de chantiers tels que celui de la Philharmonie à Paris, le #blocage de plateformes logistiques de la grande distribution telle celle d’Amazon à Lille, des actions communes avec les intérimaires telle que celle de lundi dernier à l’aéroport de Roissy témoignent qu’il ne s’agit décidément pas que de « spectacle » ou de culture.

    Cette nouvelle convention touche les salariés dans leur ensemble. Elle rabote une fois de plus les droits des chômeurs et son innovation majeure, les droits dits « rechargeables » ne fera que pousser plus encore vers la #précarité un nombre croissant d’entre nous, à travers des logiques qui ne sont pas sans ressemblance avec l’esprit des fameuses lois Hartz instituant les one euro jobs que nos amis allemands connaissent bien.

    L’équipe du du Tanztheater Wupperttal pourrait en témoigner : le modèle qu’on veut nous imposer ici est le même que celui qui a été mis en œuvre en Allemagne où l’on a détruit les droits des #chômeurs pour atteindre un #plein_emploi_précaire. Outre Rhin, un quart des salariés sont des salariés pauvres. Nous ne voulons pas de ce modèle. Nous refusons la perspective que l’emploi discontinu et le chômage soient nécessairement synonyme d’absence de droits ou de droits trognons. Aujourd’hui, avec cette convention anti chômeurs, c’est l’annexe 4, celle des intérimaires et des extras, qui est balayée, et nous savons pertinemment que si nous ne nous mobilisons pas les annexes 8 et 10 sont au menu de la prochaine négociation.

    Ce n’est pas la promesse d’une énième concertation avec les « acteurs du dossier de l’intermittence » qui va nous rassurer ; nous n’oublions pas qu’une mission parlementaire a planché sur le sujet pendant 6 mois l’année dernière pour que ses conclusions soient jetées aux orties par les partenaires asociaux. La coordination nationale qui se tiendra en Avignon les 2 et 3 juillet prochains statuera sur notre participation à cette concertation et sur les suites à donner au mouvement.

    Nous savons trop bien que le chômage n’est plus l’envers du travail mais l’un de ses moments ; c’est sur cette réalité occultée que nous prenons appui avec toute la détermination nécessaire. Disons seulement que si le gouvernement était véritablement attentif au sort de tous les précaires, il prendrait en charge le recul sur le différé d’indemnisation de tous les salariés concernés, et non celui des seuls intermittents du spectacle...

    Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

    Ce qui a été fait peut être défait.

    Nous nous y emploierons sans trêve jusqu’à obtenir gain de cause.

    L’article se poursuit par une chronologie (en cours) de cette occupation qui a débuté à 1h15

    #occupation

  • Chômage : ce que conseille Peter Hartz à la France - Challenges
    http://www.challenges.fr/economie/20140128.CHA9725/chomage-ce-que-conseille-peter-hartz-a-la-france.html

    L’instigateur des réformes du marché du travail allemand sous Schröder vient de publier un livre en France dans lequel il donne ses conseils(…).

    Critiquées autant qu’enviées par les partis de gauche en Europe, les #lois_Hartz I à Hartz 4 ont été à l’origine du développement des « mini-jobs » payés 450 euros par mois, du durcissement des conditions d’indemnisation des chômeurs et de la mise en place d’indicateurs de performance pour les organismes de placements.

    #assistance_aux_entreprises #chômage_partiel

    Dette et austérité, le modèle allemand du #plein_emploi_précaire, #Maurizio_Lazzarato
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6023

  • Assurance #chômage : ce que veulent le patronat et les syndicats
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140113trib000809163/assurance-chomage-ce-que-veulent-le-patronat-et-les-syndicats.html
    Rappelons que chaque fois qu’il y a une légère embellie statistique, le Medef se dépêche de négocier une baisse des cotisations patronales, ce qui réduit d’autant l’assiette de l’Unedic. Donc, dès que les embellies cosmétiques sont passées, il faut faire face à un nouvel afflux de chômeurs avec moins d’argent, puisque l’assiette des cotisations est toujours négociée à la baisse, jamais ajustée à la hausse. Donc, les moyens diminuent, l’endettement progresse et hop, on demande à serrer le kiki des chômeurs.
    CQFD

    Le 17 janvier patronat et syndicats vont débuter la renégociation de la convention qui fixe les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Parmi ses propositions, le Medef songe à rétablir la dégressivité des allocations pour assainir les finaces du régime. La CFDT veut imposer le principe des « droits rechargeables », alors que FO et la CGT plaident pour une surcotisation pour les entreprises ayant un recours abusif au contrats d’intérim. Tour d’horizon des différentes revendications.

    • Les menées politique du MEDEF, des syndicats gestionnaires et de l’état n’expliquent pas tout, loin de là : les #cotisations et leur niveau pâtissent d’une crise structurelle, et cette crise à l’allure d’une paire de ciseaux : pendant que le PIB augmente, la durée du #travail comptabilisée sous la forme emploi diminue, se fractionne, etc..
      Le #plein_emploi est mort cela veut dire que le volume horaire d’emploi décrit de moins en moins bien le travail producteur de richesse, d’un travail qui excédé l’emploi . L’assiette de ces prélèvements ne correspond pas à la réalité de la production de richesse. On ne peut plus fonder le financement de la protection sociale sur le paradigme du travail industriel (entre quatre murs et selon une durée aisément calculable).
      La #discontinuité_de_l'emploi (80% des embauches se font en #CDD), les temps partiels, le brouillage de la frontière entre « chômeurs » classiques et salariés « classiques » que manifeste à l’envi l’explosion de la catégorie des « chômeurs en activité à temps réduit » sont là pour le montrer.

      La richesse se fabrique dans le grand entrelacs de la société. N’allez pas la chercher seulement dans l’entreprise, car les profits ont appris à se cacher. La richesse se trouve là où elle passe. Et pour passer, elle a besoin de plus en plus d’actifs mobiles. Seulement, aujourd’hui, ces mobiles dont nous sommes sont voués à une condition précaire systématique. Sortir les travailleurs mobiles, non pas de la mobilité, mais de l’insécurité sociale généralisée suppose d’inventer autre chose qu’un financement reposant sur la cotisation sociale.

      #Unedic, les mobiles du crime
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2586

  • Les Trentes Glorieuses étaient désastreuses‏ - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article4725

    Vous proposez de renommer les « Trente Glorieuses » les « Trente Ravageuses ». Pourquoi ?

    Il faut metttre en lumière le bilan environnemental, énergétique et sanitaire des décennies de haute croissance. Du point de vue sanitaire, il y a eu, par exemple, plus de 75 000 morts de silicose entre 1946 et 1987. Des millions de mètres carrés de bâtiments ont été recouverts d’amiante, le produit-phare de la modernité d’après-guerre. D’ici 2025, l’amiante aura fait plus de 100 000 morts.

    L’indicateur de progrès véritable (ou Genuine Progress Indicator) montre que le bien-être réel dans les pays industrialisés décline à partir de 1978, alors que le PIB augmente, ce qui veut dire que les choix techniques et économiques qui fondent le modèle de développement d’après-guerre n’ont mis qu’une génération pour montrer leur contre-productivité.

    Du point de vue environnemental, pour chaque point de croissance économique, il y avait deux points de croissance de la consommation d’énergies fossiles. La ville, la production industrielle, l’agriculture et le modèle d’habitat et de consommation des « Trente Glorieuses » représentent un recul en termes d’efficacité énergétique et d’efficacité matière. En fait, nous nous sommes engagés à l’époque dans une voie néfaste pour les générations futures.

    #productivisme #progrès #environnement #plein_emploi

  • On ne cherche plus un travail mais des heures (Florence Aubenas,Le Quai de Ouistreham, 2009)

    Le dilemme cornélien des #petits_boulots
    http://lemonde.fr/economie/article/2013/07/01/le-dilemme-cornelien-des-petits-boulots_3439693_3234.html

    On était serveur, professeur ou vendangeur, avant d’entrer dans la vraie vie professionnelle, celle avec un métier correspondant à sa formation. Et puis le petit boulot s’est réfugié dans l’imaginaire des anciens, remplacé par des choses beaucoup plus sérieuses : les stages, l’intérim, l’autoentrepreneuriat... Une manière plus technocratique d’habiller des emplois qui ne partagent ensemble que leur fragilité.

    L’envolée des petits boulots
    http://lemonde.fr/economie/article/2013/06/30/l-envolee-des-petits-boulots_3439089_3234.html

    En Espagne, plus d’emplois, mais plus de précarité
    http://lemonde.fr/economie/article/2013/07/01/en-espagne-plus-d-emplois-mais-plus-de-precarite_3439709_3234.html

    Dans le même numéro du Monde de l’économie, un plaidoyer pour la RTT : Une autre vision du marché du travail, Jean Vercherand (Economiste et historien)
    http://lemonde.fr/economie/article/2013/06/30/une-autre-vision-du-marche-du-travail_3439092_3234.html
    Et un autre... pour le #plein_emploi : #Chômage : la croissance n’est pas la solution, Alain Euzéby (Economiste)
    http://lemonde.fr/economie/article/2013/06/30/chomage-la-croissance-n-est-pas-la-solution_3439093_3234.html

    Pendant que se poursuit une « #marche_des_chômeurs », entamée le 10 juin et qui se conclura à Paris ce samedi 6 juillet, avec en ligne de mire des miettes, de reconnaissance et de respectabilité pour quelques associations, et de droits pour les chômeurs et précaires :
    http://www.solidaires.org/article45136.html

    #précarité #politique_au_crépuscule

  • L’an 1 de François Hollande
    http://www.alternatives-economiques.fr/l-an-1-de-francois-hollande-_fr_art_633_63962.html

    Reste enfin la réduction du temps de travail que nul dans ce gouvernement n’ose mettre en avant, sauf sous la forme du chômage partiel, afin de limiter les dégâts liés à la panne de l’activité. Pourtant, que ce soit à travers le temps partiel choisi ou le droit à prendre des années sabbatiques, pour se former ou faire autre chose, elle possède un vrai potentiel qu’il faudrait mobiliser et sans en avoir honte. Réduire le temps de travail est tout sauf malthusien si cela permet à tous de travailler. C’est au contraire une composante majeure du modèle économique, et même du modèle de société respectueux des contraintes écologiques qu’il nous faut construire, soutenable et désirable et moins inégalitaire, à l’instar de ce que propose l’économiste américain Robert Costanza et, avec lui, tout un collectif d’économistes dans Vivement 2050 ! un ouvrage qui viennent de coéditer les éditions Les Petits matins et l’Institut Veblen.

    #rtt #France #Chômage_temporaire #emploi #écologie #alternatives_économiques

  • Réduire collectivement le temps de travail :
    pour une plus juste distribution des richesses
    pour travailler tous et pour vivre mieux !
    http://www.asbl-csce.be/documents/CSCEE2011RTT02.pdf

    Batailler pour la réduction collective du temps de travail, c’est lutter contre un modèle établi en faveur des rentiers, c’est remettre un discours économique dominant à sa juste place. Lorsqu’un système exclut une part si importante des membres qui le composent, ses certitudes méritent d’être mises en cause. D’autant plus que la question de l’exclusion et de la réduction collective du temps de travail, plus qu’une affaire de bonne gouvernance économique qui résulterait d’une science économique exacte, est avant tout une question de choix politique. Dans les rangs des progressistes, c’est bien souvent la méconnaissance et la peur qui expliquent la relégation de la revendication de la réduction collective du temps de travail aux oubliettes de l’histoire.

    La pensée unique impose des solutions uniques et la réduction collective du temps de travail est toujours présentée comme une mesure « contre-productive ». Elle augmenterait les coûts des entreprises et créerait le chômage. Les arguments contraires à la réduction collective du temps de travail sont aussi vieux que la mise en place du salariat et sont répétés inlassablement avec la même mauvaise foi. La fronde fut ainsi terrible contre la mise en place des 35h en France, comme elle le fut lors de l’interdiction du travail des enfants de moins de douze ans. Face à cette fronde, rares sont ceux qui oseraient se risquer à une telle opposition. Et pourtant, même si nous allons ici tenter de démontrer en quoi cette réduction du temps de travail est possible et même positive du point de vue économique et de l’emploi, il faut toujours garder à l’esprit le principal enseignement du travail des historiens. Tout est question de rapport de force !

    Magnifique et passionnante étude sur la réduction collective du temps de travail réalisée par Luca Ciccia, pour le compte du Collectif Solidarité Contre l’Exclusion asbl.

    Une mine d’informations, de références historiques, statistiques et scientifiques. Et de nombreux arguments pour le plein emploi, par une juste distribution des richesses et du travail !

    Travailler moins, pour travailler tous, et vivre mieux ! C’était l’objectif premier du Collectif Solidarité contre l’Exclusion en 1996. Cette revendication permet d’améliorer la situation de tous les acteurs et actrices du monde du travail. Positive pour les femmes à temps partiel contraint, positive pour les travailleurs et pour les chômeurs, cette revendication peut unir dans la lutte les « actifs » et les supposés « inactifs ». Elle permet de dépasser les oppositions sur un objectif commun. Comme en 1996, nous invitons tous les militants syndicaux, citoyens, militants politiques, organisations et comités syndicaux, associations et partis progressistes à se rassembler et à porter ensemble cette revendication dont nous espérons que cette étude aura contribué à en démontrer toute la pertinence au-delà du slogan : la réduction collective du temps de travail, sans perte de salaire et avec embauches compensatoires !

    #rtt #belgique #luca_ciccia #CSCE #statistiques #rtt_histoire #belgique #chômage #plein_emploi #NAIRU