Covid-19 et espérance de vie : mention honorable pour la France- ÉDITORIAL Le Monde
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/11/02/covid-19-et-esperance-de-vie-mention-honorable-pour-la-france_6148183_3232.h
Les comparaisons internationales publiées dans la revue « Nature Human Behaviour » relativisent la virulence des critiques portées, pendant la pandémie, contre l’organisation de la santé publique.
En dressant un bilan comparatif de deux années de Covid-19 dans vingt-sept pays européens ainsi qu’aux Etats-Unis, les démographes mettent en lumière de profondes inégalités : si les années 2020 et 2021 ont été marquées par un recul de l’espérance de vie dans une grande majorité des pays d’Europe, cette perte sur deux ans a été très limitée en France (1,2 mois) et chez ses voisins (5,7 mois en Allemagne, 7,4 mois en Espagne et en Italie), alors que dans les pays de l’ancien bloc soviétique les chutes ont été vertigineuses : 3,5 ans en Bulgarie et 2,8 ans en Pologne.
Aux Etats-Unis, les résultats sont calamiteux. Non seulement le rythme des décès dus au Covid-19 a été plus rapide, mais les victimes étaient aussi plus jeunes que dans d’autres pays comparables. En deux ans, le pays a enregistré un excès de mortalité estimé à plus de 1 million de personnes, et l’espérance de vie a reculé de 2,7 ans, soit la plus forte baisse de cet indicateur depuis 1920. Ce chiffre, dont la moitié est liée à l’ampleur qu’y a prise la pandémie, et l’autre moitié à la surconsommation d’opiacés, s’explique notamment par des taux d’obésité record, un système de protection sociale déficient et un taux de rappel de vaccination (30 %) moitié moindre qu’en France.
L’ensemble de ces données donne sérieusement à réfléchir, singulièrement en France, où le catastrophisme et la mise en cause des responsables politiques – qui conduit, cas unique au monde, à des poursuites judiciaires visant des ministres – ont longtemps prévalu. Et où les discours antivaccination font toujours florès sur les réseaux sociaux. En réalité, la comparaison internationale réalisée par les démographes place la France parmi les pays ayant le mieux résisté au Covid : faible perte d’espérance de vie et retour rapide au niveau de 2019. L’enquête de Nature devrait alimenter le débat politique.
]]>La #sécurité_sociale est en danger
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/141117/la-securite-sociale-est-en-danger
La vidéo est accessible à l’intérieur de l’article Pour notre nouvelle émission vidéo de « L’Éco à contre-courant », organisée conjointement par les Économistes atterrés et Mediapart, nous décryptons le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018, qui menace le principal pilier du modèle social français, des mesures de restriction pesant sur l’hôpital jusqu’à la hausse de la CSG, en passant par la future réforme des retraites.
]]>Gouvernement Philippe — Le grand oral d’Agnès Buzyn
▻http://www.lemonde.fr/gouvernement-philippe/article/2017/10/24/le-grand-oral-d-agnes-buzyn_5205042_5129180.html
« Demandez-lui ce qu’elle écoute comme musique », a fini par souffler Chantal Bélorgey, la directrice de l’évaluation médicale de la Haute Autorité de santé (HAS), après avoir énuméré, comme tant d’autres, les qualités d’Agnès Buzyn, son ancienne patronne. La ministre des solidarités et de la santé a souri à notre question, quelques jours plus tard. « J’ai fait vingt ans de piano, joué Chopin, Mozart, mais j’écoute aussi du metal, j’adore Linkin Park [un groupe californien]. Du hard rock aussi. Rien ne m’effraie. »
Le Monde en #thuriféraire
thuriféraire – sarasvatiweb
▻https://sarasvatiweb.wordpress.com/2016/10/23/thuriferaire
Il ne faut pas confondre le thuriféraire avec le naviculaire qui lui est le servant d’autel dont le rôle est de porter la navette (la navette est un petit vase de cuivre ou d’ argent où l’on met l’ encens qu’ on brûle à l’ église). Le naviculaire suit le thuriféraire en permanence.
Je ne suis pas sûr de souhaiter lire la suite des louanges malheureusement bloquées par le #paywall…
]]>"Comment nous allons sauver la Sécurité sociale", Agnès Buzyn, ministre de la santé
▻http://www.lejdd.fr/politique/agnes-buzyn-au-jdd-comment-nous-aller-sauver-la-securite-sociale-3470834
Le traditionnel discours du "sauvetage" (cf Unedic) lorsqu’il s’agit de jeter par dessus bord une part de la population.
L’article n’est pas en accès libre, contrairement à celui ci
Santé : Agnès Buzyn, l’atout social d’Emmanuel Macron (sic)
►http://www.lejdd.fr/politique/sante-agnes-buzyn-latout-social-demmanuel-macron-3471269
Une sociale killeuse, en fait : "Le burn out n’est pas une maladie professionnelle", dit-elle
►http://lelab.europe1.fr/le-multiplex-du-dimanche-22-octobre-avec-bayrou-buzyn-ciotti-et-le-mai
Un résumé du plan d’économie : La ministre de la santé dévoile ses pistes pour réduire le déficit global de la « Sécu »
▻http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/10/22/la-ministre-de-la-sante-devoile-ses-pistes-pour-reduire-le-deficit-global-de
La chasse aux économies est lancée. Dans Le Journal du dimanche (Le JDD) du 22 octobre, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, évalue à 30 % les dépenses de l’Assurance-maladie qui ne sont « pas pertinentes » et elle explique comment elle entend traquer les actes « inutiles » dans les hôpitaux.
Pour réduire de 3 milliards d’euros le déficit global de la Sécurité sociale en 2018, « il y a une marge de manœuvre énorme sans toucher à l’égalité des chances », argue-t-elle. Alors que l’Assemblée nationale doit engager la semaine prochaine l’examen du projet de budget de la Sécurité sociale (#PLFSS), Mme Buzyn détaille quelques axes d’économies et de meilleure utilisation des ressources.
Cela commencera par « favoriser l’ambulatoire [hospitalisation de courte durée] » : « En chirurgie, par exemple, l’objectif est qu’en 2022, sept patients sur dix qui entrent à l’hôpital le matin en sortent le soir, contre cinq aujourd’hui, explique la ministre. Nous allons fermer les lits qui ne servent à rien ou les réorienter vers de nouveaux besoins et lutter contre les opérations inutiles ou les actes réalisés deux fois. »
Mutualiser certaines dépenses
Mme Buzyn estime que les hôpitaux pourraient en outre « économiser 1 milliard d’euros en mutualisant certaines dépenses, comme les achats de médicaments ». Enfin, elle met en avant sa méthode pour réformer le financement des hôpitaux en créant des « modes de tarification centrés sur la pertinence des soins », par exemple en octroyant « un bonus, un intéressement dès lors qu’ils répondront aux objectifs de qualité, de pertinence et d’efficience ».
Parallèlement, la ministre entend renforcer la lutte contre les fraudes à l’Assurance-maladie. « Il faut cesser d’être laxiste avec ceux qui abusent d’un système généreux », dit-elle, évoquant notamment la hausse des arrêts de travail : « Jusqu’à quand l’Assurance-maladie palliera-t-elle les défaillances du management au travail ? »
La Sécurité sociale « multiplie les contrôles en croisant les fichiers informatiques », et en 2016, la fraude relative aux cotisations et aux prestations « s’est élevée à 1,2 milliard d’euros, et le chiffre ne cesse de croître », avance-t-elle. En 2017, le déficit cumulé du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse doit atteindre 5,2 milliards d’euros. La branche maladie resterait déficitaire de 800 millions d’euros.
Le cas du tiers payant
Autre point abordé par la ministre, le tiers payant. Celui-ci « fonctionne » pour les patients remboursés à 100 % par l’Assurance-maladie – bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), femmes enceintes et patients atteints d’affections de longue durée –, mais « nous ne sommes pas prêts techniquement à l’étendre », dit Mme Buzyn.
"L’égalité des chances" de ne pas pouvoir se soigner progresserait. Fermer des lits, c’est la politique qui a été applique à la psychiatrie depuis plus de trois décennies. Mais bon, tanqué sur un brancard avant d’être lourdé au plus vite, c’est déjà bien.
Elle a travaillé pour les labos :
►https://seenthis.net/messages/599748
Son dircab est... assureur :
►https://seenthis.net/messages/599963
#santé #fermer_des lits #arrêts de travail #contrôle #austérité
]]>L’Ours danseur | Redux online | Aujourd’hui à poil, demain au fond du trou ?
►https://loursdanseur.redux.online/aujourdhui-a-poil-demain-au-fond-du-trou
Peut-être avez-vous entendu parler du Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale (petit nom : #PLFSS) pour 2018 ? La mesure la plus emblématique en est cette hausse de la #CSG compensée pour tous par une baisse des cotisations d’assurance maladie et chômage.
Pour tous ? Pas vraiment. Seuls les #artistes-auteurs, dont les revenus sont essentiellement ou totalement issus des droits d’auteurs et des ventes d’œuvres ne bénéficieront pas de cette contrepartie et verront, de fait, leurs rémunérations diminuées. Les auteurs, qui ne cotisent pas à l’assurance chômage (et n’en bénéficient donc pas, élément de précarité supplémentaire) vont subir la hausse de la CSG comme tout le monde mais sans compensation. Leur pouvoir d’achat baissera par conséquent d’environ 1% là où celui des salariés augmentera de 1,45%. En France, ils constituent la seule catégorie d’actifs perdante de ce nouveau système.
]]>Comment le gouvernement a cédé au patronat sur la taxation des dividendes
▻http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/10/30/comment-le-gouvernement-a-cede-au-patronat-sur-la-taxation-des-dividendes_45
Après quelques jours de lobbying patronal intense, le gouvernement a décidé de renoncer, jeudi 30 octobre, à soumettre certains dividendes au paiement de cotisations sociales. Cette disposition complexe, votée par les députés dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2015, devait permettre d’éviter des « phénomènes d’optimisation » fiscale, avait précisé l’auteur de l’amendement en question, le député PS Gérard Bapt, rapporteur du projet de loi. « Un amendement qui n’est pas compris, c’est un amendement qui est mauvais. Le gouvernement demandera au Parlement de modifier et de retirer cette disposition », a expliqué, jeudi, le ministre des finances, Michel Sapin.
]]>PLFSS : un milliard d’euros d’économies demandé à la pharma - Pharmacie
▻http://www.usinenouvelle.com/article/plfss-un-milliard-d-euros-d-economies-demande-a-la-pharma.N205969
PLFSS : un milliard d’euros d’économies demandé à la pharma
Par Gaëlle Fleitour - Publié le 26 septembre 2013, à 11h20
Pharmacie
La ministre de la Santé vient de révéler les grandes lignes du nouveau budget pour la Sécurité Sociale. Malgré les appels de l’industrie de la santé, cette dernière n’a pas été épargnée et contribuera à un tiers des économies annoncées.
Les mises en garde de l’industrie de la santé se sont révélées vaines. Alors que la conférence de presse sur le nouveau Plan de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) est attendue pour ce jeudi 26 septembre, à midi, la ministre de la Santé Marisol Touraine vient de dévoiler au journal Les Echos les grandes lignes de son projet destiné à réaliser 2,9 milliards d’euros d’économies. Entre la baisse des prix des médicaments et le développement des génériques, y compris ceux des médicaments issus des biotechnologies, il demande un milliard d’euros d’économies à la pharmacie. De quoi révolter les industriels de la santé qui s’étaient déjà émus, il y a quelques jours à l’occasion d’une grande conférence de presse commune que le médicament soit encore une variable d’ajustement pour les pouvoirs publics. Alors que le marché pharmaceutique est entré en récession en France depuis dix-huit mois.
DES BAISSES DE PRIX « ARBITRAIRES » POUR LES INDUSTRIELS
Des baisses de prix « arbitraires » pour Marc de Garidel, patron du G5, le cercle de réflexion des industries de santé française, alors que d’autres mesures, comme le développement de l’automédication (les médicaments sans ordonnance) permettraient de réaliser des économies. « La nouvelle Stratégie Nationale de Santé annoncée par Marisol Touraine est l’occasion de développer un parcours de soins pharmaceutique, explique-t-il. Il serait donc incompréhensible de priver l’assurance maladie de 300 millions d’euros d’économies immédiates, avec le maintien d’emplois en France, en alignant simplement la France sur ce qui se pratique dans les autres pays européens. »
L’HÔPITAL RELATIVEMENT ÉPARGNÉ
En atteignant un milliard d’euros, l’effort demandé à l’industrie de la pharmacie dans le nouveau PLFSS est du même niveau que l’an dernier. 56% des économies avaient alors pesé sur les entreprises du médicament, alors que ce dernier ne représente que 15% des dépenses de santé, selon Patrick Errard, le président du Leem. « Il faut faire des économies structurelles, et équitablement réparties entre les différentes branches de l’Assurance-Maladie », réclame-t-il.
Un point de vue qui semble partagé par la Cour des Comptes : dans un rapport publié mi-septembre, l’institution ciblait notamment l’optique, les hôpitaux et les laboratoires d’analyses. Pourtant, seulement 440 millions d’euros seront demandés à l’hôpital dans le nouveau PLFSS, contre 650 millions l’an passé.
EXPÉRIMENTER LES MÉDICAMENTS DISTRIBUÉS À L’UNITÉ
Les fabricants de dispositifs médicaux (fauteuils roulants, appareils orthopédiques, pansements…) ne seront pas épargnés, avec 120 millions d’euros d’économies attendus. Enfin, Marisol Touraine annonce l’expérimentation de la distribution de médicaments à l’unité pour réduire la consommation de ces produits, chaque Français conservant en moyenne 1,5 kilo de médicaments non utilisés dans sa pharmacie, selon elle. Une initiative qui sera entamée avec certains antibiotiques dans des régions pilotes.
Gaëlle Fleitour
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Plan de Financement de la Sécurité Sociale ( #PLFSS )
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