• #Damascus: #Yarmouk Starves as Relief Convoys Attacked
    http://english.al-akhbar.com/content/damascus-yarmouk-starves-relief-convoys-attacked

    A fighter of the Popular Front for the Liberation of Palestine – General Command squats next to the covered body of an alleged foreign rebel fighter in the Yarmouk refugee camp in the Syrian capital Damascus on September 12, 2013, following fighting against rebel forces who control 75 percent of the camp. (Photo: AFP - Anwar Amro) A fighter of the Popular Front for the Liberation of Palestine – General Command squats next to the covered body of an alleged foreign rebel fighter in the Yarmouk refugee camp in the Syrian capital Damascus on September 12, 2013, following fighting against rebel forces who control 75 percent of the camp. (Photo: AFP - Anwar Amro)

    In Damascus’ Yarmouk Palestinian refugee camp, the specter of death (...)

    #Mideast_&_North_Africa #Articles #Palestine_Liberation_Organization #PFLP-GC #PLO #syria #Syrian_army

  • Jackpot boursier pour les milliardaires - RFI
    http://www.rfi.fr/emission/20140103-jackpot-boursier-milliardaires

    Les Bourses du monde entier ont flambé en 2013, au bénéfice des milliardaires. Toujours plus riches, et toujours plus nombreux, ils font des envieux et de plus en plus de jaloux.

    Les 300 personnes les plus riches au monde détiennent aujourd’hui à elles toutes seules 3600 milliards de dollars. Soit presque deux fois le produit intérieur brut de la France. En un an d’euphorie boursière, leur fortune s’est accrue de 500 milliards de dollars.

    Et cela va continuer en 2014, une centaine d’hommes ou de femmes pourraient rejoindre ce club réunissant près de 2200 membres. Bien sûr l’embellie des marchés n’a pas profité à tout le monde, les bourses ont gagné globalement 30% et ces 300 fortunes à 7 chiffres ont augmenté globalement de 16%.

    Les magnats de l’acier, des métaux se sont allégés de quelques dizaines de milliards de dollars tandis que les jeunes patrons de la net économie ont touché le jackpot. Soit parce que la valeur boursière de leur société s’est envolée, c’est le cas d’Amazon pour Jeff Bezos, ou de Microsoft pour Bill Gates qui revient à la première place dans le classement établi par Bloomberg. Soit parce qu’ils ont profité des introductions en bourse, c’est le cas du patron de Facebook.
     
    Un peu plus d’un an après son introduction calamiteuse au Nasdaq, le réseau social a tellement bien remonté la pente que le patrimoine de son créateur et principal actionnaire Mark Zuckerberg a doublé en 2013.

    Les stars de l’internet sont les nouveaux rois du pétrole

    Des rois qui vont devoir défendre leur couronne en 2014. Car on a découvert l’année dernière que ces nouveaux nababs usent et parfois abusent de leur position dominante. Leur propension à éviter l’impôt irrite tout particulièrement les gouvernements européens. Le fait que les Google et consorts aient livré des données personnelles à la NSA fait encore plus mauvais genre, et quand ils ont le choix les clients leur préfèrent dorénavant des marques politiquement plus correctes.

    Mais ce n’est pas facile, car ils sont en situation de quasi-monopole dans leur domaine d’activité. Ces inventeurs de génie se retrouvent également ultra majoritaire dans le capital de leur entreprise, à titre de comparaison le principal investisseur présent dans le capital de la compagnie pétrolière Exxon Mobil détient 0,04% des actions tandis que Mark Zuckenberg possède le tiers du capital de Facebook.
     
    Peu pressés d’acquitter les taxes, ils s’investissent en revanche de plus en plus dans la sphère publique
     
    Certains sont devenus incontournables dans les activités de bienfaisance, à l’image de Bill Gates qui encourage ses pairs à faire don de leur fortune. D’autres agissent plus discrètement pour étendre leur influence. En rachetant des médias par exemple, c’est le cas de Jeff Bezos qui a acquis le Washington Post, ou en finançant de plus en plus les campagnes électorales aux États-Unis. Comme si les milliardaires, sans passer par l’onction du suffrage universel, formaient un nouveau pouvoir dans nos sociétés.

    EN BREF DANS L’ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE :
    Les usines du monde entier redémarrent à plein régime, sauf en France

    En France l’indice de l’activité manufacturière de décembre recule tandis qu’il bondit en Asie, en Europe, et aux Etats-Unis. L’indice des intentions d’achat dans l’industrie publié par l’institut Markit est au top, à 53,3, c’est son plus haut niveau depuis trois ans. Quand le cap des 50 est franchi cela signifie que l’activité repart, et bien en France, il est redescendu le mois dernier à 47.

    Le tourisme explose au Vatican grâce au pape François

    en 2013 le nombre de visiteurs a triplé, ce qui a presque doublé les revenus du tourisme de la cité papale. C’est depuis l’élection du pape François que les fans du nouveau souverain pontife accourent autour de la place Saint-Pierre. Ce qui est bon pour le Vatican l’est aussi pour toute l’Italie qui estime qu’un visiteur de la péninsule sur 10 vient d’abord pour le Vatican.

    #économie
    #bourse
    #bénéfices
    #milliardaires ... toujours plus riches
    #PIB

  • La Horde – #Dieudonné – La sinistre farce des #quenelles
    http://lahorde.samizdat.net/2013/11/23/5648

    MDR. Dire qu’il y a des gens qui croient encore que Dieudonné est un comique, le « meilleur de sa génération » même, dont les provocations lui ont valu d’être ostracisé depuis une dizaine d’années aux marges du showbiz. Mais comment ne pas voir derrière ses mimiques l’expression achevée d’une dérive #antisémite et #homophobe (1) ?

    Tout compte fait, Dieudo n’aura eu besoin de personne pour s’enfoncer dans son enfermement mental d’antisémite obsessionnel. Depuis 2004, il a eu néanmoins recours aux services de quelques éminences grises, déjà excommuniées du débat public, qui l’ont aiguillé vers l’irrémédiable : Serge Thion, ancien militant anticolonialiste passé à l’écurie négationniste (2)
    puis Robert Faurisson lui-même qu’il fit monter sur scène et jouer dans des sketches ; et bien sûr son mentor : Alain #Soral, ancien ramasse miettes des plateaux télé et écrivain ambitionnant le statut d’intellectuel, devenu gourou du site égalité et réconciliation qui, se réclamant de la « droite des valeurs et de la gauche du travail », n’en oublie pas moins sa particule pour animer des conférences de l’Action française. Ultime mauvaise fréquentation, cet été, Dieudo a pu pactiser avec Serge Ayoub, chef des nationalistes révolutionnaires, autour du cadavre de Clément Méric en concluant, rictus aux lèvres : « Nous avons un même ennemi. » Même pour des admirateurs un peu myopes, il est devenu impossible de ne pas constater que, sur la photo de famille, il n’y a que des fachos, des conspis et autres amoureux de régimes autoritaires – la Libye de Khadafi, la Syrie de Bachar (dont l’ex-gudard Frédéric Chatillon est l’ambassadeur officieux) ou la Russie de Poutine (3)…

    De façon incompréhensible, Dieudonné passe encore parfois chez certains pour un militant #antiraciste, un justicier de la #traite_négrière, un défenseur de la cause palestinienne… Illusion calamiteuse propre à notre époque de confusion, où la critique sociale se voit souvent réduite à un discours binaire anti-impérialiste, contre l’oligarchie financière mondialiste, discours simplifié et dévoyé à son tour par Dieudo et consorts sous l’appellation d’« antisionisme ». Il s’agit en l’espèce, le recyclage pur et simple des vieilles obsessions du complot « judéo-maçonnique », sataniste et pédophile sur les bords. Malgré le tour passe-passe consistant à faire passer pour révolutionnaire une pensée paranoïaque et réactionnaire, il n’y a aucun mystère sur cette filiation idéologique, comme en atteste la propagande diffusée par les éditions Kontre-kulture de Soral : Ils sont bien les héritiers de l’abbé Barruel, d’Édouard Drumont et d’Henri Coston (4).

    Mais si l’ambiguïté sur le personnage persiste, cela est surtout dû à sa capacité, reliquat d’un savoir-faire de saltimbanque et de vedettariat, à mettre les ricaneurs de son côté. Pointer le doigt en l’air en plissant les yeux (« Au-dessus c’est le soleil ! ») ou faire le geste de la #quenelle suffit à faire croire à son fan-club – constitué de quantité de nerds, d’authentiques nazebroques, mais aussi d’un public arabe et noir (6) qui pense voir en Dieudonné et Soral des alliés antiracistes, là où il n’a que des rabatteurs pour le #Front_national – que s’accomplit un geste séditieux.

    #extrême_droite #palestine #esclavage

    #plo

    • Je pense quand même que derrière la radicalisation de Dieudo, il y a l’erreur originelle de l’ostracisme. Quand Dieudo fait son sketch sur l’Israël totalitaire, le procès en sorcellerie qui lui est fait est totalement inadmissible dans une démocratie. Je reste intimement convaincue du bienfondé de sa dénonciation de l’époque : à savoir que l’État d’Israël est très engagé dans un monstrueux processus de type génocidaire (vu ce qui se passe à Gaza, j’attends qu’on me contredise sur ce point précis !). On peut ergoter sur la qualité de l’humour du mec (hier soir, je me suis tapé 20 min de Proust... et ce n’était pas du Marcel... mais je ne pense pas qu’on doit envoyer ce péteux au goulag pour autant !), mais l’espèce d’hystérie à laquelle il a eu le droit ne pouvait que déboucher sur la connerie actuelle. Le gars se retrouve banni, interdit de bosser, attaqué, dénoncé, ostracisé... sans déconner, il eut fallu être quelqu’un de particulièrement bien branlé dans sa tête pour résister à ce lynchage.

      Le pire, et ça se voyait déjà, c’est que les seuls mecs qui sont venus lui tendre la main dans la tourmente, les seuls qui l’ont accueilli, qui ont parlé avec lui, qui sont devenus ses potes et le sont restés... ce sont les fafs.
      Un peu comme pour les sectes, ce genre de gars a tendance à débarquer sur un terrain psychologique totalement favorable.
      À partir du moment où Dieudo se sent (légitimement) rejeté par ses anciens potes et une grande partie du corps social et que les seuls mecs avec qui il peut encore échanger, ce sont des fafs... Ce qui aurait été étonnant c’est qu’il ne finisse pas par intégrer des pans entiers du corpus idéologique de ses derniers et seuls potes.

      Je pense que la plupart des gens ne mesurent pas vraiment le stress intellectuel et physique provoqué par l’isolement social brutal et du terrain fertile qui s’y développe pour l’implantation... d’un certain bon sens près de chez vous.
      Surtout que ce qui caractérise l’idéologie brune, c’est bien d’avancer masquée, de brouiller les pistes, de déplacer les limites... la sphère Soral est éclairante sur ce point.

      Maintenant, que Dieudo ait mal tourné, c’est une putain d’évidence : quand tu vois le type qui se croit fin en ricanant sur les prédispositions à l’argent de son ancien compagnon de scène, tu as compris que le gars est perdu corps et biens. Certains doivent penser qu’il était un terrain favorable dès le départ. J’ai tendance à penser que sa radicalisation est circonstancielle, comme la plupart de nos comportements, y compris cognitifs.
      Immergez n’importe quel esprit sain dans un marigot saumâtre, ça prendra le temps qu’il faut, mais à de très rares exceptions près, il en ressortira un truc qui pue entre les deux oreilles.

    • @monolecte même impression en ce qui me concerne
      voir aussi à ce sujet cet article de François Ruffin http://www.fakirpresse.info/L-air-du-soupcon.html

      Le risque, aussi, c’est de créer des Dieudonné en série. Car qu’était cet humoriste ? Une outre politiquement vide et qui, prétendant s’engager, pouvait se remplir de n’importe quoi. Je me souviens de son passage, au journal télévisé de France 2 en 1997, alors qu’il se présentait aux élections législatives à Dreux. C’était gentiment démago de gauche, il se voulait l’héritier de Coluche, il rouvrirait les casernes pour les SDF. Et puis il y eut ce sketch chez Fogiel, pas drôle, mais non, pas antisémite, et le lendemain, le voilà lapidé en place publique, banni des peoples, et sans grand monde pour le défendre, sans personne pour lui ouvrir une porte de sortie. Il est resté avec ceux qui lui restaient, les pires. Et empirant chaque jour avec eux.
      Voilà ce que produisent des mises à l’index hâtives.

  • La « #quenelle », un coup de mou pour nos luttes | quartierslibres
    http://quartierslibres.wordpress.com/2013/10/23/la-quenelle-un-coup-de-mou-pour-nos-luttes

    C’est une posture de défi qui n’en est pas réellement une puisque ce geste n’est jamais effectué en face ou en présence de la personne visée. Ce signe dit de manière insultante qu’on a eu le dessus de manière sournoise, en profitant d’une situation. C’est le bras d’honneur du couard, puisque non assumé.

    On peut très bien imaginer la BAC faire ce signe à des jeunes durant un contrôle musclé.
    Ou encore les mêmes jeunes le faire à la BAC s’ils échappent au contrôle.
    Il est difficile d’imaginer la BAC et les jeunes faire le geste ensemble lors du contrôle musclé : il n’y a que deux côtés à une barricade. Il ne peut y avoir d’unité entre opprimés et oppresseurs même s’ils s’insultent de la même manière.
    La volonté de Dieudonné est pourtant de faire croire qu’en partageant une attitude, celle du dominant, on peut avoir une communauté de destin. En gros, il suffirait de faire un geste pour créer une complicité au lieu de lutter, tout en sauvant la face : tous unis dans la lâcheté.
    Si le geste n’engage à rien, le répéter en revanche revient à adhérer à l’idée que seule l’attitude compte, qu’il n’y a pas d’engagement et que dans les rapports de force il ne faut pas lutter mais être fourbe. Seconde chose, mais non des moindres, la « quenelle » consiste à faire croire que la finalité de la lutte est d’assurer sa #domination sur l’autre. C’est une pensée compatible avec le #libéralisme ambiant : tous contre tous, seuls les plus vicieux gagnent. C’est le symbole d’une adaptation à l’injustice.
    Pas de changement social possible, on capitule face à l’inégalité ambiante en estimant qu’il suffit de "glisser des quenelles" à certaines personnes.
    Ce n’est pas un signe révolutionnaire contrairement à ce qu’affirme Dieudonné, ni même un geste « potache », car ce symbole a également une dimension sexuelle, puisqu’il consiste à imiter l’introduction d’un bras dans l’anus d’une tierce personne, à dire de manière détournée qu’on l’a "baisée".

    La notion qui assimile la pénétration à la domination est un cliché #misogyne et #homophobe que partagent #Dieudonné, Alain #Soral et Eric Zemmour. En gros le dominant domine sexuellement le dominé en le/la pénétrant. Vu sous cet angle, la personne qui se « soumet » est une créature inférieure par nature. C’est du reste ce qu’Alain Soral et Eric Zemmour racontent dans leurs ouvrages ouvertement sexistes.

    #plo

    • On l’oublie trop souvent :

      Pour l’extrême droite et la partie la plus agressive de la classe dominante, l’important n’est pas d’être véritablement une alternative pour le peuple mais de se donner l’apparence de « rebelles ». Mais une fois au pouvoir, les dominés et les pauvres prennent de plein fouet la répression.

      Merci pour le lien, j’y ai répondu ici http://seenthis.net/messages/212358

  • #Dieudonné : la posture de paria, un ascenseur pour son succès
    http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2013/12/28/dieudonne-la-posture-de-paria-un-ascenseur-pour-son-succes_4340971_3

    Il y a l’humoriste Dieudonné, le citoyen M’bala M’bala et l’ami « Dieudo », comme l’appellent ses inconditionnels. Les trois personnages sont indissociables. C’est d’ailleurs sur cette confusion, cette absence de distance ou de second degré que s’appuient ceux qui lui dénient le statut d’homme de spectacle. Point de nez rouge de clown, point de salopette à la Coluche ou même de jeu de scène outré pour marquer la dérision ou l’entrée dans la peau d’un personnage fictif.

    L’humoriste se nourrit directement des mésaventures du citoyen, les met en scène, en abyme plutôt. Le premier narre la persécution dont est l’objet le second, complot pour le faire taire ourdi par « Jérusalem », par « Israël », ordres venus de « là-haut » (index pointé vers le ciel), et parfois « du plus haut » (« Au-dessus, il n’y a que le soleil »).

    Dans cette entité éthérée veille, tel Zeus, le #lobby_juif, relayé par les médias et les hommes politiques à sa solde (« François Hollande a été convoqué par le président du CRIF », « le président du #CRIF, c’est le mec qui décide qui sera le président »). Lui, Dieudonné M’bala M’bala, le showman et l’homme conscientisé, est la voix qui dérange cette nébuleuse. Il est un garant de la liberté d’expression, bien mieux que « cette vieille prostituée de démocratie ».

    « LA RÉSISTANCE PROGRESSE »

    Alors, quand François Hollande ou Manuel Valls lui font le cadeau de vouloir l’interdire, après tant de maires UMP ou PS, il jubile (« C’est une promotion formidable »), il ne crie pas au martyre individuel, trop malin, mais au calvaire collectif. Car ce n’est pas lui qu’on veut faire taire mais les Français. Il n’est « qu’un intermédiaire entre le peuple et cette poignée de dirigeants ». Il est celui qui dit, claironne ce qui est tu. Il s’appuie en cela sur cette vérité révélée, indiscutable, à la base de la théorie du #complot : « Personne n’en parle. »

    Dieudonné peut procéder par ellipses, sans craindre les foudres d’un procès. Chacun saura remplir les blancs imposés par la loi à grands éclats de rire. Il n’a qu’à évoquer « la maison mère » et tout le monde a compris que c’est #Israël qui est désigné, là où se prennent les décisions du monde. Il lui suffit de dire « les attentats du #11-Septembre… » ou « c’est comme les #chambregaz… », nulle nécessité de pousser plus avant les thèses révisionnistes. Aussitôt fuse l’approbation jubilatoire de la salle.

    Cette rare symbiose entre l’artiste et le spectateur, cette mécanique bien huilée du rire est le casse-tête des associations antiracistes. « Avec Dieudonné, le nombre de tôles qu’on s’est prises », raconte Alain Jakubowicz, président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme, fidèle ennemi et donc parfait connaisseur.

    Mais, en faisant monter sur la scène du Zénith le révisionniste Robert Faurisson, en s’affichant avec des chefs d’Etat antisémites, vantant leur « infréquentabilité », ou en montant des listes électorales, Dieudonné a perdu la clémence des tribunaux. « La situation a changé, poursuit Alain Jakubowicz. Les juges reconnaissent que l’élément idéologique est caractérisé. » Le mot de la fin revient de droit à Dieudonné. « Ce n’est pas moi qui suis malade, c’est la société. »

    #antisemitisme #liberté_d_expression #quenelle #anti-systeme #extreme-droite #soral

    #plo

  • Mise à jour de data.gouv.fr, avec de nouveaux producteurs et jeux de données publiques
    https://www.data.gouv.fr/fr/organization

    La plateforme “data.gouv.fr” permet aux services publics de publier des données publiques et à la société civile de les enrichir, modifier, interpréter en vue de coproduire des informations d’intérêt général.

    Exemple : https://www.data.gouv.fr/fr/dataset/impot-de-solidarite-sur-la-fortune

    #open_data #france #services_publics

    #plo

  • Amnesty accuse l’#UE de s’ériger en « forteresse » contre les #réfugiés syriens
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/12/13/amnesty-accuse-l-ue-de-s-eriger-en-forteresse-contre-les-refugies-syriens_43

    Un Syrien de 32 ans a raconté à Amnesty avoir été confronté aux gardes-côtes grecs en octobre, au large de l’île de Samos. « Ils nous ont marché dessus et nous ont frappés avec leurs armes pendant trois heures (...). Après avoir retiré le moteur du bateau, ils nous ont (...) conduits jusque dans les eaux turques et nous ont laissés en plein milieu de la mer », a déclaré ce jeune homme.

    #immigration #guerre #europe

    #plo

  • Signal » Blog Archive » Petit cours de #Bitcoin pour les nuls
    http://signal.eu.org/blog/2013/12/02/petit-cours-de-bitcoin-pour-les-nuls

    Bitcoin, créé en 2009 et dont on a beaucoup parlé en 2013, est la première monnaie électronique non centralisée. On dit aussi parfois crypto-monnaie ou monnaie virtuelle, mais ce dernier terme est un peu fourre-tout.

    Comme je me suis arraché les cheveux ces derniers temps pour en comprendre le minimum syndical, j’ai pensé en faire un article résumant ce que j’ai appris afin qu’il bénéficie à tous.

    via https://twitter.com/bortzmeyer/status/407434853677010944

    #plo

  • Blog Stéphane Bortzmeyer : Mes opinions sur le #bitcoin
    http://www.bortzmeyer.org/bitcoin-et-moi.html

    Alors, quelques paragraphes sur mes opinions sur le bitcoin. D’abord, ne me demandez surtout pas de conseil d’investissement, je n’en ai aucune idée. J’ai pour l’instant peu de bitcoins, mais je vais peut-être en acheter plus car je pense que c’est rigolo mais je ne suis pas un gourou des finances qui peut vous aider à vous enrichir (attention : les gourous professionnels n’en savent pas forcément plus que moi). Je note quand même un avantage du bitcoin : sa volatilité est bien connue. Elle est typiquement affichée dès la page d’accueil de la plupart des places de marché (voir par exemple les statistiques sur Bitcoin Central). On aimerait pouvoir en dire autant des mirifiques placements en actions que le commercial de votre banque essaie de vous fourguer à chaque occasion. (Le bitcoin a certes des tas d’inconvénients mais une grande partie de l’intérêt que les gens lui portent est due à la frustration éprouvée avec les banques. Si les banques veulent diminuer l’intérêt pour le bitcoin, elles peuvent déjà commencer par améliorer l’information aux clients. Par exemple, la page d’accueil de l’excellent site http://www.bitcoin.fr dit « n’y investissez que le temps et l’argent que vous pouvez vous permettre de perdre ». Quelle banque a des avertissements aussi francs ?)

    Deuxième chose, je ne sais pas non plus si le bitcoin est l’avenir de la monnaie et va remplacer les vieux systèmes. Et je m’en fiche, je ne suis pas un commercial cherchant à promouvoir le bitcoin. Ce qui m’intéresse dans ce projet, c’est la réouverture des questions fondamentales, qui avaient été bien verrouillées par les banques et les gouvernements. C’est quoi, la monnaie ? Quelles doivent être ses propriétés essentielles ? Qui doit la contrôler ? En suivant quels principes ? Il n’est donc pas exagéré de dire que le bitcoin est à la finance ce que l’Internet est aux télécommunications : la preuve vivante qu’on peut faire autrement que la « seule méthode », que la pensée unique promue par les experts et les gens sérieux. Qu’un expert dise que le bitcoin ne peut pas marcher, pour telle ou telle raison, cela me laisse froid. Les experts en télécommunications de toutes catégories disaient aussi que l’Internet ne pouvait pas marcher.

    Est-ce que la future monnaie générale sera le bitcoin ? Peut-être. Et peut-être pas. Peut-être les forces conservatrices l’emporteront. Peut-être aussi que le bitcoin prouvera, à l’usage, des inconvénients vraiment insupportables et qu’une autre monnaie nouvelle lui succédera (il existe déjà des tas de candidats comme le litecoin). Je l’ai dit, c’est pour l’instant l’exploration de nouvelles possibilités qui m’intéresse.

    http://seenthis.net/messages/205596

    http://www.bortzmeyer.org/premiers-bitcoins.html
    #plo

  • Allocations chômage, RSA... la vérité sur « la France des assistés » - L’Express avec L’Expansion
    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/xpn-790-11-dec-2013-allocations-chomage-rsa-la-verite-sur-la-fra

    Les économistes Xavier Chojnicki et Lionel Ragot ont fait le compte : avec un coût de 68 milliards et des recettes de 72 milliards, l’#immigration rapporte 4 milliards d’euros par an au pays.

    #cout #recette

    #plo

  • Nelson Mandela est mort mais l’apartheid est toujours vivant - Le Monde

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/12/12/nelson-mandela-est-mort-mais-l-apartheid-est-toujours-vivant_4333270_3232.ht

    Nelson Mandela est mort, mais l’apartheid vit toujours sous une forme non codifiée, non légalisée mais bien réelle, notamment en Israël. Un apartheid masqué, rampant, une mise à l’écart. Beaucoup pensent que l’utilisation du terme « apartheid » est exagérée voire outrageante pour l’Etat juif, mais ils oublient que l’apartheid prend des formes diverses héritées de la domination d’un groupe sur un autre ou sur plusieurs autres et aboutit à l’exclusion, la marginalisation, voire l’expulsion. L’apartheid n’est pas seulement le produit de l’occupation, il est le corollaire de la colonisation et de la volonté de se débarrasser d’un groupe de population en le cantonnant dans des endroits spécifiques ou des bantoustans afin de faire de la place à un autre groupe. Ecarter ou cantonner les Palestiniens pour laisser le champ libre à la communauté juive. N’est-ce pas la définition qui en a été donnée par l’ONU en 1973 dans sa résolution 3068 (...)
    Chaque semaine ou presque, de nouveaux programmes de logement sont annoncés en Cisjordanie ou à Jérusalem. Chaque semaine ou presque, des Palestiniens sont tués.

    (...) Selon l’ONU, un tiers des blessés au cours de l’année 2013 sont des enfants. (...) Comment appeler les restrictions imposées en zone C (62% de la Cisjordanie) qui, si elles étaient levées, permettraient d’augmenter le PIB de l’Autorité palestinienne de 35% selon la Banque mondiale ? Que faut-il conclure de la toute récente enquête de l’OCDE qui souligne qu’un Arabe sur deux vit sous le seuil de la pauvreté alors que le pourcentage est de un sur cinq pour les Juifs. Depuis 1948, date de la création d’Israël, aucune ville ni village arabe n’ont été construits alors que la population a été multipliée par dix et que 600 municipalités juives ont été créées. Plus d’une trentaine de lois-cadres « discriminant directement ou indirectement les citoyens palestiniens d’Israël » ont été répertoriées (...). Y a-t-il un terme pour caractériser les 600 kilomètres de routes réservées aux seuls colons en Cisjordanie, la bonne centaine de permis de type différent que doivent posséder les Palestiniens pour pouvoir se déplacer, des infrastructures séparées pour chaque communauté et leur cloisonnement pratiquement intégral ?

    Faut-il allonger la liste, donner des détails supplémentaires ? En octobre 1999, lors d’une visite à Gaza, Nelson Mandela avait invité les Palestiniens à ne pas renoncer, à poursuivre la lutte car, comme il l’avait souligné lors de sa libération « notre marche vers la liberté est irréversible. Nous ne pouvons pas laisser la peur l’emporter ». La peur, ce sentiment qui domine la politique israélienne et au nom duquel tout peut se justifier. Mandela l’avait compris. Yitzhak Rabin aussi. Il a été assassiné. Personne ne l’a remplacé. Et si Marwan Barghouti, leader du Fatah, emprisonné depuis onze ans, affirme que « l’apartheid a été vaincu en Afrique du Sud, il ne l’emportera pas en Palestine », on ne voit pas qui, pour le moment, va pouvoir y mettre un terme.

  • Bras de fer au Parisien à propos d’un publireportage - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/articles/2013-12-12/Bras-de-fer-au-Parisien-a-propos-d-un-publireportage-id6370

    C’est l’histoire d’une rédaction « fatiguée », à bout de souffle, qui vient, en plus, de se prendre une petite décharge électrique. Comme l’a raconté Libération, le directeur de la rédaction du Parisien, Thierry Borsa, s’en est pris à la présidente de la société des journalistes qui a eu le tort de contester, pour la deuxième fois en quelques mois, la publication d’un publi-reportage en faveur d’EDF sans que ce soit clairement indiqué. « Abasourdis » par la virulence de la réplique du directeur de la rédaction sur une question jugée « légitime », de nombreux journalistes témoignent d’un climat détérioré au sein de la rédaction, dans un contexte de crise généralisée de la presse écrite.

    #journalisme #presse #plo

  • Travailleurs détachés : l’Europe s’attaque aux abus - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20131209.OBS8805/travailleurs-detaches-quand-l-europe-veut-limiter-les-abus.html

    Les Européens vont tenter de trouver un accord, lundi 9 décembre, sur les moyens d’empêcher les fraudes et les abus concernant les travailleurs détachés, un sujet explosif qui réveille le spectre du « plombier polonais » et dont la France a fait son cheval de bataille.

    Abattoirs employant une main d’oeuvre bon marché des pays de l’Est, chantiers employant des travailleurs payés 2 euros de l’heure, les exemples sont légion et se multiplient. Après plusieurs rendez-vous infructueux, les ministres du Travail des 28 se retrouvent à Bruxelles pour une réunion vue comme celle de la dernière chance. Il s’agit de lutter de manière coordonnée contre les abus concernant les travailleurs détachés provisoirement, en renforçant un texte de 1996.

    Ce texte prévoit qu’une entreprise puisse « détacher » des salariés dans un autre pays de l’UE, à condition d’appliquer certaines règles du pays d’accueil (salaires, conditions de travail) mais en versant les cotisations sociales dans le pays d’origine. Faute de contrôle efficace, ces principes sont régulièrement bafoués et donnent lieu à une forme de « dumping social ». 

    « Nous devons traquer ces fraudes qui sont dommageables à la dignité humaine comme à l’économie », estimait récemment le ministre français du Travail, Michel Sapin.

    #social
    #emploi
    #fraude
    #Union-européenne
    #plombier-polonais
    #dumping-social
    #travailleurs-détachés

  • David Simon: ’There are now two Americas. My country is a horror show’ - The Observer
    http://www.theguardian.com/world/2013/dec/08/david-simon-capitalism-marx-two-americas-wire

    The creator of The Wire, David Simon, delivered a coruscating speech about the divide between rich and poor in America, and how capitalism has lost sight of its social compact. This is an edited extract

    #séries #TheWire #Etats-Unis #inégalités #capitalisme #plo

  • Sebastiao Salgado, liaisons dangereuses - Le Monde
    http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2013/12/06/salgado-liaisons-dangereuses_3526555_3208.html

    Pourtant, le projet fait aussi grincer des dents. Car le photographe est sponsorisé par le groupe privé brésilien Vale, deuxième entreprise minière du monde. « Sebastiao Salgado vient de la même région que le groupe, il sait à quel point nous inscrivons notre démarche dans le développement durable, explique Nadine Blaser, responsable de la communication et du sponsoring de Vale International SA, à Saint-Prex, en Suisse. Son travail consiste à alerter le grand public sur le besoin de préservation de la planète, et correspond parfaitement à notre positionnement. »

    L’entreprise a payé les voyages du photographe durant quatre années – sur les huit qu’a duré le projet – et financé certaines expositions en fonction des intérêts locaux du groupe (Londres et Toronto en 2013, Singapour et Shanghaï en 2014). Le montant total de l’engagement n’est pas divulgué. Tout juste connaît-on le coût de deux expositions organisées en grande pompe à Rio de Janeiro et Sao Paulo en 2013 : 2 382 350 reals (740 000 euros). Une somme importante à laquelle il faut ajouter le coût des voyages – que le journal Brasil Economico évalue à 1 million d’euros. Un chiffre ni confirmé ni démenti par le géant brésilien.

    Sebastiao Salgado ne voit, lui, aucune contradiction à financer un projet environnemental par une industrie qui épuise le sous-sol terrestre. « L’industrie minière n’est pas un problème, assure-t-il. Au Brésil, la plus grande pollution, c’est le pétrole, et surtout l’agriculture, qui est fatale pour la forêt. Alors que la mine est localisée. » Et puis, « sans l’industrie minière, il n’y a pas de voiture, pas de train », ajoute-t-il.

    Dans « Le Monde diplomatique » : Révolte globale contre un géant minier, par Phillippe Revelli (octobre 2010)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2010/10/REVELLI/19743

    #photo #mines #Brésil #écologie #plo

  • Le temps des rentiers - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/Le-temps-des-rentiers,7271

    En un seul coup d’œil, la dégradation produite par trente années de contre-réformes libérales se révèle dans sa brutalité : en 1981, les dividendes versés aux actionnaires représentaient 10 jours de travail par salarié dans les sociétés non financières, en 2012, ils en représentent 45 jours. Dit autrement, un salarié travaille 45 jours par an, soit 9 semaines, uniquement pour payer les dividendes des actionnaires.

    #capitalisme #libéralisme #inégalités #plo

  • « En vidéo • Amira Hass : sans changement de politique, "l’Etat d’Israël n’est pas viable" »

    Correspondante du quotidien israélien Ha’Aretz dans les Territoires palestiniens, Amira Hass documente l’occupation au quotidien depuis vingt ans. Courrier international l’a rencontrée aux Tribunes de la presse, en octobre 2013.

    http://www.courrierinternational.com/article/2013/11/21/amira-hass-sans-changement-de-politique-l-etat-d-israel-n-est

    Vous savez, j’ai une longue liste de mots que je déteste. J’ai commencé par détester « Oslo ». Puis « processus de paix ». Puis « paix », « réconciliation », « dialogue »... Parce que tous ces mots ont été vidés de tout sens et ont été sujets à manipulation par les autorités israéliennes – mais aussi américaines, européennes, etc. Pendant que tout le monde parlait de processus de paix, Israël perfectionnait en réalité ses moyens de colonisation et d’occupation.

    #Israël #Palestine #Amira_Hass #Proche-Orient #conflit_israélo-palestinien #occupation #plo

  • Face à la crise, la Belgique expulse les chômeurs européens - France 24
    http://www.france24.com/fr/20120730-belgique-social-expulsion-chomage-europe-baisse-rigueur-ecolo-ope

    Depuis le début de l’année, la Belgique a procédé à l’expulsion de 1224 chômeurs européens. Pour avoir perçu plus de trois mois d’allocations chômage, Français, Roumains, Italiens sont reconduits à la frontière, leurs titres de séjour sont confisqués.

    La Belgique est entrée en guerre contre le chômage. Pour endiguer la crise, le gouvernement belge s’est appuyé sur une directive européenne de 2004, qui autorise chaque État membre à mettre un terme aux aides sociales d’un citoyen européen des lors qu’il constitue une « charge déraisonnable » pour le système d’aide sociale de la nation. La France a déjà eu recourt à cette fameuse directive, il y a deux ans, pour expulser les Roms de nationalité roumaine ou bulgare. Pour débusquer les « gêneurs », l’Office des étrangers convoque les ressortissants de l’Union européenne bénéficiaires du revenu d’intégration sociale (RIS) au motif d’examiner leur situation. Les ressortissants de l’Union sont alors invités à présenter leur carte de séjour qui est confisquée avant d’être priés de quitter le territoire belge.

    (...)

    Guido De Padt, sénateur du parti de la droite flamande « Open VLD » considère que la mesure n’a rien de choquant puisqu’elle est juste. « Si on ne sanctionne pas les personnes qui profitent du système depuis plusieurs années, le système de prestations sociales ne peut plus venir en aide aux des personnes qui en ont le plus besoin », explique t-il à FRANCE 24.

    #protection_sociale #plo

    • L’article parle de chômeurs, mais il s’agit de personnes qui émargent à l’équivalent du RMI local. Il se trouve que c’est une grande spécialité française : déménager à Bruxelles parce que c’est sympa et pas cher et ne pas faire transférer ses droits sociaux malgré les accords bilatéraux qui permettent de bénéficier de la sécurité sociale ou du chômage ici.

      Du coup les CPAS - institutions communales qui délivrent le RIS (le RMI local) - voient défiler des français qui débarquent comme des fleurs quand leurs économies de migration sont épuisées. J’ironise, mais c’est quand même un problème de ne pas se renseigner quand on migre et qu’on est capable, comme c’est le cas de la plupart des français venant ici, de comprendre l’une des langues nationales, de faire des démarches administratives, de comprendre le système social etc. Les français en Belgique n’ont rien à voir avec des Roms risquant le pogrom en Hongrie et qui débarquent avec enfants et sans bagages.

      Quand on sait comment fonctionnent les communes qui gèrent les budgets des CPAS, notamment au niveau bruxellois, et quelles sont leurs finances (plusieurs sources dont 50% communales), on peut comprendre aisément que ça coince et que ça vire à tour de bras, dès qu’un prétexte semble valable. On compte à Bruxelles quelques communes parmi les plus riches de Belgique, mais aussi les plus pauvres (je parle des budgets communaux). Le RIS contrairement au chômage n’est pas le fruit de cotisations. Or les CPAS, c’est l’aide sociale dans sa globalité, soins de santé compris, mais aussi aide pour payer l’electricité etc. La pression due au nombre - Bruxelles est une région où il y a beaucoup de travail très qualifié et beaucoup de travailleurs infra-qualifiés - est très forte sur certains CPAS. Qui doivent accueillir les exclus du chômage. Donc, on élague. Si tu n’es pas résident depuis 5 ans. Out.

      Le résultat de cette « légèreté » à la française, ce sont les anciens qui trinquent comme l’exemple la femme de l’article, résidente de longue date qui s’est vu non seulement refuser les allocations RIS mais aussi intimer l’ordre de quitter le territoire. Des communes (CPAS) ont commencé à refuser d’inscrire des (nouveaux immigrants) français depuis il y a quelques temps. D’un côté les exilés fiscaux, qui ne paient même pas les taxes locales et de l’autre les mecs qui débarquent au CPAS sans prévenir, ça les gave les belges.

      Le chômage pour ceux qui n’étaient pas résidents en Belgique avant le chômage est limité à trois mois, ce qui est absurde compte-tenu du temps nécessaire pour trouver un emploi, on est d’accord. Surtout que ces accords sur le chômage sont une partie des mesures censées permettre la mobilité intra-européenne des personnes. Qu’est-ce qu’on rigole.

      Pour les résidents avant chômage, qui ont travaillé, c’est comme pour les belges. C’est à dire que ça se corse.

      Les nouvelles directives sur le chômage font que celui ci est limité dans le temps et l’accès au chômage est devenu (alors qu’on accédait aux allocations chômage au sortir des études après une période de probation), comme en France circonstancié aux périodes de travail. Si on a pas assez travaillé, pas de chômage et on arrive au RIS (dit CPAS le nom de l’institution qui la délivre, ex-Minimex).

      Et en tant que résident de courte durée, ou au chômage au moment de la période de renouvellement de la carte de séjour etc... c’est le gouffre et la mega merde. Ordre de quitter le territoire etc comme dans l’article. Je n’ai par contre jamais entendu que des français aient été effectivement reconduits à la frontière, mais c’est bien sûr possible.

      Cette situation a poussé certains français installés de longue date à prendre la nationalité belge à la fin de l’année dernière, avant le changement de ses critères d’obtention.

  • Switzerland’s Proposal to Pay People for Being Alive - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2013/11/17/magazine/switzerlands-proposal-to-pay-people-for-being-alive.html?pagewanted=2

    There’s a deeper, scarier reason that arguments for guaranteed incomes have resurfaced of late. Wages are stagnant, unemployment is high and tens of millions of families are struggling in Europe and here at home. Despite record corporate earnings and skyrocketing fortunes for the college-educated and already well-off, the job market is simply not rewarding many fully employed workers with a decent way of life. Millions of households have had no real increase in earnings since the late 1980s. Consider the current debate over fast-food workers’ wages.

    The advocacy group Low Pay Is Not OK posted a phone call, recorded by a 10-year McDonald’s veteran, Nancy Salgado, when she contacted the company’s “McResource” help line. The operator told Salgado that she could qualify for food stamps and home heating assistance, while also suggesting some area food banks — impressively, she knew to recommend these services without even asking about Salgado’s wage ($8.25 an hour), though she was aware Salgado worked full time. The company earned $5.5 billion in net profits last year, and appears to take for granted that many of its employees will be on the dole.

    Absurd as a minimum income might seem to bootstrapping Americans, one already exists in a way — McDonald’s knows it. If our economy is no longer able to improve the lives of the working poor and low-income families, why not tweak our policies to do what we’re already doing, but better — more harmoniously? It’s hardly uplifting news, but minimum incomes just might be stimmig for the United States too.

    #revenu_garanti #Suisse #Etats-Unis #plo

  • Virginie #Despentes : « C’est vous, madame, la "belle et haute voix" » - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/11/13/c-est-vous-madame-la-belle-et-haute-voix_946795

    Le journal #Minute fait de l’humour raciste. Rien d’étonnant. Leur jeu de mots est pourri, on voit que les gars ne doivent pas rigoler souvent. Quoi de neuf ? Le neuf, ce n’est pas que l’extrême droite soit convaincue qu’on puisse juger quelqu’un à la couleur de sa peau - ça va avec leur idée qu’on peut préjuger du comportement de quelqu’un selon son sexe biologique. Certains sont racistes, ils votent #FN. Ils sont relativement nombreux. Nous le sommes davantage. Nous avons toujours vécu dans un pays où nous n’étions pas tous d’accord, et être de gauche c’est justement croire qu’on peut cohabiter sans avoir recours à la torture, ni construire plus de prisons que de salles de concerts. Que l’extrême droite s’exprime n’est pas un problème. Le problème, c’est la fascination des médias, la fascination du #PS, la fascination du Front de gauche pour l’électorat FN.

    #racisme #plo