Gramsci, les couilles du chimpanzé et les greffes d’ovaires
▻https://www.piecesetmaindoeuvre.com/documents/gramsci-les-couilles-du-chimpanze%CC%81-et-les-greffes-d-ovaire
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▻https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/gramsci_les_couilles_du_chimpanze_et_les_greffes_d_ovaires.pdf
Luttes féministes à travers le monde. Revendiquer l’égalité de genre depuis 1995
Les #femmes, les filles, les minorités et diversités de genre du monde entier continuent à subir en 2021 des violations de leurs #droits_humains, et ce tout au long de leur vie. En dépit d’objectifs ambitieux que se sont fixés les États pour parvenir à l’#égalité_de_genre, leur réalisation n’a à ce jour jamais été réellement prioritaire.
Les progrès réalisés au cours des dernières décennies l’ont essentiellement été grâce aux #mouvements_féministes, aux militant.es et aux penseur.ses. Aujourd’hui, la nouvelle génération de féministes innove et donne l’espoir de faire bouger les lignes par son inclusivité et la convergence des luttes qu’elle prône.
Cet ouvrage intergénérationnel propose un aperçu pédagogique à la thématique de l’égalité de genre, des #luttes_féministes et des #droits_des_femmes, dans une perspective historique, pluridisciplinaire et transnationale. Ses objectifs sont multiples : informer et sensibiliser, puisque l’#égalité n’est pas acquise et que les retours en arrière sont possibles, et mobiliser en faisant comprendre que l’égalité est l’affaire de tous et de toutes.
▻https://www.uga-editions.com/menu-principal/nos-collections-et-revues/nos-collections/carrefours-des-idees-/luttes-feministes-a-travers-le-monde-1161285.kjsp
Quatrième conférence mondiale sur les femmes
#féminisme #féminismes #livre #résistance #luttes #Pékin #Quatrième_conférence_mondiale_sur_les_femmes (#1995) #ONU #diplomatie_féministe #monde #socialisation_genrée #normes #stéréotypes_de_genre #économie #pouvoir #prise_de_décision #intersectionnalité #backlash #fondamentalisme #anti-genre #Génération_égalité #queer #LGBTI #féminisme_décolonial #écoféminisme #masculinité #PMA #GPA #travail_du_sexe #prostitution #trafic_d'êtres_humains #religion #transidentité #non-mixité #espace_public #rue #corps #écriture_inclusive #viols #culture_du_viol
]]>Ventres à louer - Floraisons
▻https://floraisons.blog/ventres-a-louer
Ventres à louer est un livre rassemblant des textes féministes critiques de la GPA, récents ou anciens, traduits de langues différentes afin de les rendre plus accessibles. Il offre un bon panorama sur le sujet, accompagné d’une généreuse bibliographie, en avançant quatre arguments principaux :
la GPA nuit aux femmes ;
la GPA nuit aux enfants ;
la GPA nuit à la dignité humaine ;
la GPA accroit le pouvoir des puissants (hommes, riches, technocrates) et favorise l’eugénisme.
▻https://d3ctxlq1ktw2nl.cloudfront.net/staging/2023-0-31/5efb41c5-f577-e212-e9fa-8acbd141e674.mp3
]]>Michel Houellebecq, de la posture à la position : entretien avec Vincent Berthelier par Pierre Tenne ▻https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/01/18/houellebecq-entretien-berthelier
Depuis la parution, cet automne, de ses propos islamophobes dans la revue d’extrême droite Front Populaire, #Michel_Houellebecq a réécrit certains passages de son entretien à la suite d’une menace de plainte par la Grande Mosquée de Paris. L’une de ses phrases séparant les musulmans des Français et justifiant la violence contre eux (« Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, mais qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien, autre solution, qu’ils s’en aillent ») s’en prend désormais aux étrangers avec lesquels il les confond (« Ce que les Français demandent, et même ce qu’ils exigent, c’est que les criminels étrangers soient expulsés, et en général que la justice soit plus sévère avec les petits délinquants »). Pour le défendre, une partie de la presse française a mis en avant son rôle d’écrivain. Mais n’est-ce pas justement la littérature qui est utilisée par le militant politique Michel Houellebecq pour faire passer ses idées et éviter la justice ? Le chercheur #Vincent_Berthelier, qui a analysé le #style_réactionnaire de Maurras à Houellebecq, analyse cet épisode, les stratégies de l’auteur et le contexte littéraire et politique français où les représentations de l’extrême droite littéraire se sont (ré)implantées...
#extrême_droite #Michel_Onfray #écrivain #réaction #littérature #écrivain_réactionnaire #racisme #PMA #islam #insécurité #idéologie #droitisation #prix_Nobel #Annie_Ernaux
]]>Temporal trends in sperm count: a systematic review and meta-regression analysis of samples collected globally in the 20th and 21st centuries | Human Reproduction Update | Oxford Academic
▻https://academic.oup.com/humupd/advance-article/doi/10.1093/humupd/dmac035/6824414
This analysis is the first to report a decline in sperm count among unselected men from South/Central America–Asia–Africa, in contrast to our previous meta-analysis that was underpowered to examine those continents. Furthermore, data suggest that this world-wide decline is continuing in the 21st century at an accelerated pace. Research on the causes of this continuing decline and actions to prevent further disruption of male reproductive health are urgently needed.
Ben Wilson sur Twitter
▻https://twitter.com/BenWilsonTweets/status/1598091125658914819
New sperm meta-analysis. Big takeaways:
• Sperm reduction is not localized, happening globally
• 50% reduction in avg sperm count since 1973
• Following this trend, the average man will not be able to have children unassisted by 2050
]]>Nicole Athea, Médicalisation de la vie reproductive des femmes, 2020 – Et vous n’avez encore rien vu…
▻https://sniadecki.wordpress.com/2022/07/10/athea-medicalisation
La pilule était presque devenue le synonyme de contraception, bien que d’autres moyens fussent existants, et que selon les périodes de leur vie, les besoins des femmes diffèrent. Sur le plan individuel, les médecins ont été les vecteurs de cette norme contraceptive « tout pilule » à travers leurs prescriptions si ce n’est totalitaire, du moins totalisante. La France a été, et reste, un des pays européens dont la couverture contraceptive est la plus élevée, et le pays dans lequel l’utilisation de pilule a été la plus importante, alors que les autres moyens contraceptifs étaient beaucoup moins prescrits […] Pourtant, elle reste aussi un pays dans lequel les avortements restent très nombreux et stables en nombre : autour de 200 000 par an, ce que N. Bajos nomme « le paradoxe français » (Bajos, Ferrand, 2002a). Ce paradoxe souligne, entre autres, l’inadéquation de la pilule pour assurer une protection efficace des femmes, puisque, parmi celles qui vont faire une IVG, une sur deux est sous pilule. On sait que les oublis de pilule sont nombreux, estimés aujourd’hui à un oubli tous les trois mois. Malgré ces informations, la pilule comme moyen contraceptif privilégié a poursuivi son chemin.
Peut-on penser que les intérêts des laboratoires pharmaceutiques distribuant les contraceptifs oraux n’ont pas influencé les politiques et les médecins dans ce choix contraceptif ? L’influence des laboratoires sur les prescriptions médicales, bien établie, n’est pas sans permettre de le penser
[…]
Il n’est pas sans intérêt de constater qu’après la médiatisation de cet accident vasculaire, ce sont les femmes qui ont voulu changer de contraception (Le Guen et al., 2017) ; l’utilisation de pilule a beaucoup baissé, et le préservatif et le stérilet ont été leurs nouveaux choix. Et il n’y a pas eu d’augmentation des IVG comme certains médecins le prédisaient. Ce sont donc les femmes qui ont imposé aujourd’hui une plus grande diversité contraceptive, mieux adaptée à leurs besoins.
[…]
Les procréations médicalement assistées (PMA) posent le problème d’une réponse exclusivement médicale à une question essentiellement sociale […] Ces techniques ont une efficacité très médiocre et leur lourdeur ainsi que les risques pour les femmes et les enfants doivent être soulignés. Mais c’est un nouveau marché qui s’est mis en place, dont les enjeux économiques au premier plan priment souvent sur l’intérêt des femmes.
[…]
Quant au don de sperme ou d’ovule utilisé dans certaines PMA, le tri médical des donneurs en France, ou la possibilité de choisir les caractères d’un donneur rétribué à l’étranger ont une fonction de plus en plus eugéniste, par la multiplication des contrôles réalisés chez les donneurs. Ainsi, le rôle essentiel des PMA est moins de traiter la stérilité que d’assurer une biologisation de la parentalité, dont elles ont ainsi modifié la représentation, comme elles ont transformé la représentation de l’enfant. Le fantasme d’un enfant parfait, dont on définit au mieux les attributs, a pris corps, comme a pris corps l’idée que les PMA sont un nouveau mode de conception.
[…]
Ces techniques sont déjà à l’œuvre dans certains pays si l’on peut se les offrir, et sont déjà utilisées par des couples n’ayant aucun problème de fertilité et voulant choisir les caractères techniquement accessibles de leurs enfants. Les nouvelles possibilités de contrôle et de modification du génome ouvrent la porte à des possibilités très élargies de choix parental. L’eugénisme qui ne peut que s’étendre n’est pas l’œuvre d’un diktat politique, mais est promu par les PMA, qui en ont modifié les représentations sociales, en redorant le blason d’un eugénisme positif. On ne peut oublier que l’adoption est une solution sociale possible pour des personnes qui souhaitent vivre une relation de parentalité, permettant à des enfants vivants de trouver une famille ; les enfants dans cette situation sont nombreux, dans un monde où les inégalités, qu’il faut continuer à combattre, sont majeures et s’accroissent. Pourtant, l’adoption a beaucoup diminué depuis le développement des technologies de reproduction, démontrant comment les PMA représentent une biologisation de la procréation avant que d’être un moyen pour vivre une relation parentale avec un enfant ; si l’adoption n’est pas simple, les professionnels qui s’en occupent demandent des aménagements de son cadre qui la faciliteraient. Mais comparée aux PMA, qui n’ont rien de simple non plus, elle permet d’assurer le projet parental dans la quasi-totalité des cas, contrairement aux PMA.
[…]
la « stérilité » est aujourd’hui avant tout une construction sociale, d’une part liée à la réduction du temps d’exposition à la grossesse et au retard apporté à la conception et, d’autre part, au changement de définition de la stérilité qui se caractérise par un délai d’attente. En effet, ce délai a été réduit à un an dès l’introduction des PMA, alors qu’il était de deux ans auparavant, ce qui a permis d’inclure de plus en plus de femmes non stériles mais « impatientes »
[…]
Cette médicalisation de la conception qui inclut beaucoup plus de femmes pressées que de femmes stériles est donc bien devenue un nouveau mode de conception. De la représentation sociale de la stérilité fréquente et de celle de l’efficacité des PMA, surévaluée, il résulte une entrée rapide en FIV. Cette surmédicalisation conduit les femmes à être exposées à des traitements dont les effets secondaires sont nombreux, les risques à long terme non nuls, et à un vécu difficile qu’elles doivent supporter pour des résultats bien maigres. Et cela, sans évoquer le nombre important de pathologies de grossesse et de prématurité post PMA. Ce qui signifie que rentrer avec un enfant à la maison ne veut pas toujours dire rentrer avec un enfant en bonne santé. Le coût social de ces situations est très important, et pas seulement en termes financiers, mais en termes de bien-être des personnes qui aujourd’hui définit la santé.
[…]
Il est possible que les banques de gamètes s’ouvrent en milieu libéral, ce qui conduira à une rétribution des donneurs qui fera sortir la France d’une politique de gratuité du don, concept de haute importance de santé et d’éthique, qu’elle avait tenu jusqu’à présent. Cette ouverture représente une aubaine pour des appétits mercantiles qui ont permis à des banques telles Cryos de se développer au Danemark, ou celles du Dr Pellicero, médecin espagnol qui affiche un chiffre d’affaires de 140 millions d’euros par an avec les dons de sperme, d’ovocytes…, activités qui représentent une marchandisation des produits du corps humain. De tels projets sont en préparation en France ; certains médecins s’y attellent, et ils sont soutenus par les associations de femmes comme Maman ‘solo et d’autres.
[…]
Une étude du Transparency Market Research fait état de 4,8 milliards d’euros dépensés pour les PMA au plan mondial. Quand on connaît un tant soit peu le sort fait aux enfants vivants dans le monde, qu’une telle somme soit allouée à « une stérilité » qui est plus une construction sociale qu’un problème médical a quelque chose d’indécent. […] On doit constater que le sort fait à une volonté d’enfant qui, le plus souvent, ne trouvera pas sa solution dans une PMA, est mieux pris en compte aujourd’hui que le quotidien d’enfants vivants, dont on connaît la fragilité et le risque de mortalité accrue quand ils sont sans abri.
#femmes #maternité #contraception #pilule #DIU #IVG #PMA #FIV #santé #santé_publique
]]> La Russie veut interdire aux étrangers de recourir à ses mères porteuses La Tribune - Reuters
▻https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN2NA1U7/la-russie-veut-interdire-aux-etrangers-de-recourir-a-ses-meres-porteuses.h
Les députés russes ont approuvé mardi en première lecture un texte de loi visant à interdire aux étrangers de recourir aux mères porteuses en Russie, un projet visant implicitement les Occidentaux sur fond de guerre en Ukraine.
Le recours à des mères porteuses rémunérées est légal en Russie même si cette pratique est critiquée par des organisations religieuses qui la considèrent comme une commercialisation de la procréation.
L’un des rédacteurs du texte, adopté à la quasi-unanimité en première lecture, a déclaré qu’une telle législation était nécessaire pour mettre les enfants nés en Russie à l’abri du danger.
« Nous ne savons pas qui sont leurs parents, leurs prétendus ’père’ et ’mère’ ni pourquoi ils achètent un bébé », a déclaré l’élu à la Douma, estimant qu’environ 40.000 enfants nés en Russie de mères porteuses avaient quitté le pays pour être élevés par des étrangers.
« Pourquoi devrions-nous dépenser notre argent pour résoudre les problèmes démographiques d’autres pays ? » a-t-il ajouté, proposant que les bébés nés de mères porteuses en Russie obtiennent automatiquement la nationalité russe « afin de pouvoir connaître leur destin ».
Pour entrer en vigueur, le texte doit encore être adopté à l’issue de deux autres lectures à la Douma, puis être examiné par le Conseil de la Fédération, la chambre haute du Parlement, et être promulgué par Vladimir Poutine.
#gpa #fric #pma #femmes #reproduction #critique_techno #marchandisation #nécrotechnologies #gestation_pour_autrui #libéralisme #maternité #exploitation #marchandise
]]>L’exploitation de #ukraine est à vomir « Nous n’avons personne à qui laisser ces bébés » nés de mères porteuses Ibrahim Molough avec CNN
▻https://www.rtbf.be/article/guerre-en-ukraine-nous-navons-personne-a-qui-laisser-ces-bebes-nes-de-meres-por
Aors que les bombes pleuvent sur les villes ukrainiennes, une maternité est aménagée dans un abri pour accueillir les bébés nés par gestation pour autrui (GPA). L’Ukraine est l’un des rares États du monde où la GPA est réglementée et autorisée par la loi.
Selon le New York Times, il existe près de 500 mères porteuses enceintes en Ukraine pour des clients étrangers. Le pays n’autorise toutefois pas la procédure pour les couples homosexuels ou les personnes célibataires.
Le centre de reproduction assistée « BioTexCom », le plus grand d’Ukraine, est l’entreprise qui gère l’abri de Kiev depuis le début de l’invasion. Sous terre, 21 bébés attendent leurs parents biologiques afin de quitter le pays en guerre. Cependant, la situation reste dangereuse.
L’abri se situe à un peu plus de 14 km d’Irpin, une banlieue qui a déjà été la cible d’un assaut russe. Tout ceci complique l’arrivée des parents, qui se trouvent dans des pays comme le Canada, l’Italie et la Chine. En effet, pour confirmer la nationalité des bébés, la loi ukrainienne impose la présence sur place des parents biologiques, explique le New York Times.
Témoignage de Victoria
Lundi matin, Victoria, une mère porteuse de 30 ans, est arrivée à la clinique de fortune avec le petit garçon prénommé Laurence, qu’elle avait mis au monde une semaine auparavant dans un hôpital. Elle n’a pas pu retenir ses larmes lorsqu’elle a remis l’enfant au personnel.
« C’est encore plus dur qu’il soit dans un endroit où il y a des bombardements », confie la mère porteuse à nos confrères de CNN. "Et quand est-ce que ses parents pourront l’emmener à cause de la guerre ? C’est vraiment dur."
Victoria a été transférée de la maternité de l’hôpital au centre de maternité de substitution dans une camionnette par un membre du personnel de l’hôpital.
Ce dernier a conduit à près de 160 km à l’heure à travers la ville pour essayer de réduire le risque d’être touché par des missiles, a-t-elle déclaré.
Lorsque Victoria est entrée dans le bâtiment en berçant le bébé, elle raconte qu’elle pouvait entendre le bruit des tirs antiaériens ukrainiens au loin.
Ils avaient attendu 20 ans pour leur bébé
Les parents biologiques de Laurence, qui ont fourni à la fois le sperme et l’ovule pour la grossesse, vivent à l’étranger. Pour cette raison, ils ne savent pas encore quand ils pourront venir chercher l’enfant.
« Ils disent qu’ils arrivent », déclare Victoria. « (Mais) c’est très difficile avec la paperasse en ce moment. Combien (de temps) ça va (prendre), personne ne peut le dire. »
Victoria ajoute qu’elle a tenu les parents de Laurence informés « jusqu’à la dernière minute », avant de remettre le bébé au centre de maternité de substitution. « Et j’espère que nous resterons en contact, car (la situation est) très difficile », regrette-t-elle.
Une rémunération indispensable
Ihor Pechenoga, le médecin qui aide à gérer le centre de maternité de substitution, a déclaré que les femmes sont payées entre 17. 500 et 25.000 dollars pour être mère porteuse (16.000 et 23.000 euros).
Une somme plus que nécessaire pour ces mères. Par exemple, Victoria voulait économiser cet argent pour acheter une maison. Elle a du mal à épargner depuis qu’elle a donné naissance à sa propre fille à l’âge de 17 ans. Sa fille, maintenant âgée de 13 ans, a quitté l’Ukraine pour la Bulgarie quand la guerre a commencé.
Mais après avoir été hospitalisée pendant la majeure partie de sa grossesse en raison de complications – et face à ce qu’elle décrit comme le traumatisme d’abandonner le bébé avec lequel elle se sent maintenant liée –, Victoria confesse qu’elle ne le referait plus, relate CNN.
Un avenir incertain
Le centre de reproduction assistée "BioTexCom" a suspendu le programme suite à la guerre. Il se concentre aujourd’hui sur le soutien aux femmes enceintes et sur l’exfiltration des nouveau-nés du pays en toute sécurité.
Même si le personnel de la clinique peut essayer de transporter les bébés vers des zones plus sûres à l’ouest de l’Ukraine, les nouveaux parents doivent toujours récupérer les bébés à l’intérieur du pays pour des raisons légales… et certains ont peur de traverser la frontière, selon CNN.
« Tout dépend de la force du désir des parents », déclare Pechenoga, 51 ans. « J’ai rencontré des parents qui sont venus à Kiev pour récupérer leur bébé. Ils avaient les larmes aux yeux. Ils avaient attendu leur bébé pendant 20 ans, (donc) bien sûr, ils sont venus quoi qu’il arrive. »
Mais il y a aussi « des couples qui ont peur, parce qu’il y a une guerre ici, et une guerre grave », remarque le médecin.
Six nounous s’occupent des enfants dans cet abri de Kiev. Alors qu’elles en avaient l’opportunité, elles ont refusé de fuir afin de continuer à s’occuper des bébés. « Je partirais bien (parce que) j’ai aussi ma propre famille. Mais nous n’avons personne à qui laisser ces bébés », estime Yefimovich.
#fric #capitalisme #commerce #gpa #pma #femmes #exploitation #gestation_pour_autrui #société #ukraine #reproduction #libéralisme #femmes #exploitation #maternité #bébés #bourgeoisie #esclavage
]]>Procreazione assistita in 43 paesi europei: un diritto a caro prezzo
▻https://www.balcanicaucaso.org/aree/Europa/Procreazione-assistita-in-43-paesi-europei-un-diritto-a-caro-prezzo-
Limitazioni all’accesso ai trattamenti di procreazione medicalmente assistita nella sanità pubblica, e costi dei trattamenti privati: la seconda parte di un’inchiesta collaborativa europea condotta dalla nostra rete EDJNet
]]>PMA Pour Toutes, enfin son adoption définitive ?
La loi bioéthique qui élargit la PMA aux femmes lesbiennes et aux femmes célibataires fait son retour au Parlement.
Aujourd’hui, lundi 7 juin, le texte revient à l’Assemblée nationale pour une nouvelle lecture. Il sera ensuite à nouveau étudié au Sénat à partir du 24 juin prochain. Le gouvernement nous promet une adoption définitive pour l’été, et une fois encore nous exigeons que cette promesse soit tenue.
La PMA pour toutes les femmes, qui n’est actuellement accessible qu’aux couples hétérosexuels sur indication médicale, nous est promise depuis 2012. L’examen de la loi bioéthique a commencé le 24 juillet 2019, il y a 23 mois ! Ca suffit d’attendre. Il est temps de mettre fin à cette « discrimination intolérable » comme le disait le Président lors de sa campagne en 2017, en votant définitivement ce projet de loi. Nous ne voulons plus attendre.
▻https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/06/08/pma-pour-toutes-enfin-son-adoption-definitive
]]>Le Droit à l’oncle, par Anselm Jappe - Critique de la valeur-dissociation. Repenser une théorie critique du capitalisme
▻http://www.palim-psao.fr/2021/04/le-droit-a-l-oncle-par-anselm-jappe.html
A peu près toutes les forces en présence – les partis politiques, les associations en tout genre, les manifestants dans les rues, les média généraux et spécialisés – s’écharpent uniquement sur les détails de l’application de la PMA : pas du tout sur le principe.
[…]
On a proclamé le « droit à l’enfant ». Quelle drôle d’idée ! Existe-t-il le droit à avoir un oncle ? Puis-je demander à la technoscience de me créer un oncle, parce que la nature ne m’en a pas donné et ma vie est incomplète sans un oncle ? Et un autre être humain peut-il constituer un « droit » pour moi ?
[…]
On sait qu’actuellement il est assez difficile et coûteux d’adopter un enfant. Mais ne serait-il pas, tout compte fait, plus facile de changer les lois humaines que les lois biologiques ? On dirait que la préférence accordée à la PMA plutôt qu’à l’adoption cache un désir très archaïque, très « essentialiste » ou « naturaliste » : avoir un enfant « de son propre sang », avec son propre ADN. Il est étrange que des gens qui fustigent à longueur de journée les mentalités « rétrogrades » ou « traditionalistes » de leurs adversaires pratiquent eux-mêmes une attitude qui est on ne peut plus bourgeoise et « biologique ». Un enfant qui ne soit pas de mon sperme ou de mes ovocytes ne m’intéresse pas…
[…]
Mais on peut aussi en conclure que le recours à des solutions médicales témoigne, pour le moins, d’un terrible manque d’imagination : plutôt que de recourir au symbolique – à des enfants acceptés comme « fils » même si génétiquement ils ne le sont pas – on pratique de la zoologie médicalement assistée. Une« zoologie appliquée » : les êtres humains sont réduits, comme un cheptel, à leurs caractéristiques biologiques qu’il s’agit de transmettre. C’est le principe fondamental de l’élevage, dont la résurgence chez des gens qui passent leur vie à tonitruer contre l’« essentialisme » et le « naturalisme » en prônant la « déconstruction » est pour le moins surprenante…
#PMA #Anselm_Jappe #essentialisme #enfants #adoption #droit_à_l'enfant #solutionnisme_technologique #critique_techno
]]>La sociologue et l’ourson
De septembre 2012 à mai 2013 la #France s’enflamme autour du projet de loi sur le mariage pour tous. Tout le pays en parle. Quoi ? Juste pour quelques unions ? Non, non, non, le débat s’avère complexe et ouvre de nombreuses questions. Durant ces neuf mois Etienne Chaillou et Mathias Théry ont enregistré les conversations téléphoniques entre la sociologue de la #famille #Irène_Théry et son fils Mathias. De ces enregistrements ils ont fait leur cinéma : un cinéma d’ours en peluches, de jouets, de bouts de cartons... et d’humains. Portrait intime et feuilleton national, ce film nous fait redécouvrir ce que nous pensions tous connaître parfaitement : la Famille.
▻https://lcp.fr/programmes/la-sociologue-et-l-ourson-60971
#famille #mariage_pour_tous #mariage #homosexualité #homoparentalité #manif_pour_tous #code_civil #lien_de_couple #insémination_artificielle #PMA #fécondation_in_vitro #gestation_pour_autrui #adoption #modèles_familiaux #modèle_familial #mystère_de_paternité #présomption_de_paternité #lien_de_sang
#documentaire #film #film_documentaire (en partie #film_d'animation)
Déni de réalité et misogynie au cube.
Je tombe sur cette vidéo titré "Caroline Mecary : « Dans l’opposition à la PMA pour toutes, il y a un fond homophobe inconscient »"
▻https://www.youtube.com/watch?v=SDm-9F7PtGc
Alors que
Le Sénat a voté mardi un amendement au projet de loi bioéthique excluant les femmes célibataires de l’extension de la PMA, mais pas les couples de femmes . Il s’agit de l’une des mesures phare du texte du projet de loi bioéthique, actuellement en deuxième lecture au Sénat.
▻https://www.lepoint.fr/societe/pma-pour-toutes-les-femmes-celibataires-exclues-du-projet-de-loi-par-le-sena
Du coup je titrerait plutot "« Dans l’opposition à la PMA pour toutes, il y a une grosse couche de misogynie parfaitement assumée de tous les cotés" » car il faudra m’expliqué en quoi l’autorisation de la PMA est homophobe alors que ce sont les femmes célibataires uniquement qui en sont exclues.
C’est une double invisibilisation des femmes - d’abord prétendre que les lesbiennes sont discriminées alors qu’elles ne le sont pas - et ensuite appelé les lesbiennes des homos alors que les gays ne sont absolument pas concernés et que les lesbiennes sont invisibilisées.
Ils s’embrassent devant la Manif pour Tous, la police les exfiltre violemment pour “trouble à l’ordre public”
▻https://www.revolutionpermanente.fr/Ils-s-embrassent-devant-la-Manif-pour-Tous-la-police-les-exfilt
▻https://www.revolutionpermanente.fr/local/cache-vignettes/L653xH436/arton22370-f05eb.jpg?1602602923
Ce samedi 10 octobre, des manifestations étaient organisées dans toute la France par La Manif Pour Tous (LMPT), organisation ultra-réactionnaire qui, après avoir tenté de faire pression contre l’ouverture du mariage aux couples homosexuels, a décidé de faire de l’opposition à l’ouverture de la PMA aux couples lesbiens et aux femmes célibataires son nouveau cheval de bataille. Revendiquant « Pas de PMA sans père » et « Liberté, Egalité, Paternité », les manifestants de LMPT réaffirment leur discours homophobe et transphobe, qui oppose un prétendu bien-être des enfants aux droits des couples homosexuels et revendique la préservation de l’institution patriarcale de la famille.
Des contres-manifestations ont été appelées nationalement pour contrer cette offensive des secteurs les plus conservateurs de la droite et de l’extrême-droite, mais également pour revendiquer les droits des personnes LBGTQI+ à exister et à vivre dans cette société, en insistant sur le caractère transphobe de cette loi puisque les hommes trans sont exclus du droit à la PMA.
À Paris, comme dans le reste du pays, ces rassemblements et manifestations ont été accueillis par des contre-manifestants défendant les droits des personnes LGBT. Devant le ministère de la Justice, où quelques centaines de réactionnaires étaient réunis, des couples de même sexe participant à la contre-manifestation se sont embrassés en signe de protestation, ici capturés par Olivier Corsan, photo-journaliste au Parisien.
Les couples sont pris à parti par les manifestants, comme il l’explique à Têtu : « Environ une heure après le début de la manifestation, j’ai pu voir un mouvement de mêlée, la foule s’en prenait violemment à deux hommes qui s’embrassaient ».
La police est alors intervenue, non pas pour mettre un terme aux insultes, mais pour « exfiltrer » les deux couples ; comprenez, intervenir violemment pour les empêcher de s’embrasser et les sortir du rassemblement.
Pire, jointe par le journal Têtu, la préfecture de police explique que « L’intervention des forces de l’ordre a eu lieu quand des troubles à l’ordre public ont été constatés du fait de la présence de contre-manifestants n’ayant pas déclaré leur manifestation ». « S’embrasser dans la rue, est-ce illégal ? L’espace public appartient-il à la Manif pour tous ? Pour la préfecture en tout cas, le baiser de deux personnes de même sexe est un "trouble à l’ordre public". Un baiser d’autant plus insupportable que les amoureux sont au milieu d’une manifestation contre les droits des personnes LGBT+ ? » s’insurge le journal. De son côté, la préfecture dément :
Pourtant, la réponse de la préfecture était limpide : « des troubles à l’ordre public ont été constatés du fait de la présence de contre-manifestants n’ayant pas déclaré leur manifestation » Les couples seraient donc fautifs, selon la préfecture. Pourquoi ? Un baiser entre deux hommes ou deux femmes est-il une provocation en soi ? La Manif pour Tous et ses partisans ont-ils le droit d’insulter et de prendre à parti des couples de même sexe, avec l’appui de la police, sous prétexte que leurs baisers constitueraient une manifestation non-déclarée ?
#homophobie #lesbophobie #misogynie #manif_pour_tous #acab #policepartoutjusticenullepart #inversion_patriarcale #extreme_droite #catholicisme #invisibilisation #femmes #PMA
]]>A quoi ça sert un père ? – La Mecxpliqueuse
▻https://lamecxpliqueuse.wordpress.com/2020/05/03/a-quoi-ca-sert-un-pere
Pour celles et ceux qui n’ont pas suivi, la #PMA est légale en France, depuis… toujours. Personne n’a attendu de loi pour commencer à la pratiquer et il y a bien eu quelques PMA pour des lesbiennes dans les années 1980/1990. Mais depuis 1994 et la première loi bioéthique, on a formellement mis en place une interdiction discriminatoire pour les femmes lesbiennes et les femmes seules d’y avoir recours. Ce qui est en jeu, donc, c’est la place du père. Sans papa, qui apprendra aux futurs footballeurs français la règle du hors jeu ?
]]>Le jour où l’humanité arrêtera le sexe - DBY 62
▻https://www.youtube.com/watch?v=WJ0f5wXETyg
#biologie #sexualité #reproduction #reproduction_artificielle #PMA #prospective #techno-progressisme #techno-béat #technocratie
]]>PMA : enquête sur le verrou bioéthique de 1994
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/280919/pma-enquete-sur-le-verrou-bioethique-de-1994
Les lois bioéthiques de 1994 ont posé une chape de plomb sur la question de la PMA. Jusque-là, surprise : l’interdiction faite aux femmes seules était loin de faire l’unanimité, comme celle des mères porteuses. Et déjà, en l’absence de cadre légal, des médecins pratiquaient l’insémination de lesbiennes et de célibataires.
]]>Bioéthique : Richard Ferrand accusé d’avoir faussé un vote à main levée (Le Figaro)
▻https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16590-bioethique-richard-ferrand-accuse-d-avoir-fausse-un-vote-a-main-lev
Franchement notre « démocratie » fait vraiment pitié, ou rire... selon les cas.... Regardez la vidéo, et écoutez les explications de Richard Ferrand (mis en examen du reste...), dire que ces gens sont payés des milliers d’€uro pour ça….. ils ne savent même pas compter, à moins que… LOL
Les captures d’images chez Fawkes.fr
Projet parental et PMA : L’amendement de @RaphaelGerard17 est adopté mais son vote est contesté par les @Republicains_An. Ils estiment qu’il y a un problème de calcul de voix comme l’explique @bretonxavier.#DirectAN #PJLbioéthique #PMA pic.twitter.com/sckm71b8b7 — LCP (@LCP) September 25, 2019
À la suite de la polémique, la présidence de l’Assemblée nationale indique au Figaro que les députés LR pourront, s’ils le souhaitent, « demander de voter à nouveau » l’amendement (...)
]]>PMA : « Il n’y a pas de vérité biologique dans la filiation », Jean-Luc Mélenchon - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=StaTn_sBA5I
PMA pour toutes les femmes : l’Académie de médecine exprime des « réserves » - L’Express
▻https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/pma-pour-toutes-les-femmes-l-academie-de-medecine-exprime-des-reserves_2098
Enfin, l’Académie « estime que, de plus en plus malmenée par les évolutions sociétales, la figure du père reste pourtant fondatrice pour la personnalité de l’enfant comme le rappellent des pédopsychiatres, pédiatres et psychologues ».
Un copain me dit avoir deux copines qui n’arrivent pas à couper avec leur enfant. Une lesbienne et une hétéro. Point commun : elles sont au chômage ! Le tiers séparateur peut être le travail des mères. Mais les réacs adorent le salaire maternel.
]]>La #PMA, un débat toujours en gestation chez les écolos
▻https://reporterre.net/La-PMA-un-debat-toujours-en-gestation-chez-les-ecolos
Ce mardi 24 septembre, la loi de bioéthique sera examinée en séance plénière à l’Assemblée nationale. Les députés débattront entre autres de l’élargissement de l’accès à l’assistance médicale à la procréation (AMP, plus connue sous l’acronyme PMA, procréation médicale assistée) pour les couples de femmes et les femmes célibataires. Les débats s’annoncent houleux… y compris entre les écologistes. Entre les proches d’Europe Écologie-Les Vert (EELV), les critiques de la technique et les écologistes catholiques , difficile de se mettre d’accord.
]]>PMA : de futurs enfants stigmatisés par le droit ? - Libération
►https://www.liberation.fr/debats/2019/05/02/pma-de-futurs-enfants-stigmatises-par-le-droit_1724583
Dans la perspective d’ouvrir la PMA à toutes les femmes, un nouveau type de filiation est en discussion : réservé à ces seuls enfants, il garderait trace du recours à un don de gamètes dans l’acte d’état civil. Une stigmatisation alors qu’existe une solution bien plus simple : étendre le droit existant.
Une telle inscription est problématique à plusieurs égards. Mentionner le recours à un don sur un document public, c’est tout simplement contraindre les personnes à révéler, à différentes occasions de la vie, des informations médicales confidentielles : veut-on vraiment révéler à notre conjoint, à notre notaire, à un officier d’état civil, qu’on est né d’un don ? Que nos parents rencontraient des problèmes de fertilité ? Que notre mère célibataire a conçu dans un cabinet médical ? Quand bien même l’acte de naissance intégral est très peu accessible, ces informations médicales et personnelles sont hors de propos dans le système de filiation. De manière générale, cette proposition rapproche indûment la filiation et l’accès aux origines biologiques alors qu’il s’agit de deux questions radicalement distinctes. Les actes d’état civil sont conçus pour garder trace de la filiation au sens juridique, c’est-à-dire du lien entre un enfant et son parent, indépendamment de l’existence d’un lien biologique entre eux. La question de l’accès aux origines, voire de la levée de l’anonymat des donneurs et donneuses, devrait être traitée indépendamment de celle de la filiation, afin de ne pas mettre en place un système stigmatisant pour les parents ayant eu recours à un don de gamètes et pour leurs enfants.
#PMA #filiation #femmes #discrimination #lesbophobie #sexisme
]]>Loi bioéthique : les banques du sperme redoutent la rupture de stock - Le Parisien
▻http://www.leparisien.fr/societe/loi-bioethique-les-banques-du-sperme-redoutent-la-rupture-de-stock-08-08-
Loi bioéthique : les banques du sperme redoutent la rupture de stock
La révision des lois de bioéthique va entraîner la destruction d’une partie des gamètes conservés dans les Cécos et lever, très partiellement, l’anonymat des donneurs.
alors que le secteur est déjà en tension avec 3 000 couples en attente de gamètes dans toute la France ? La levée partielle de l’anonymat des donneurs va-t-elle entraîner une baisse massive des dons ? Après l’entrée en vigueur de cette disposition, que deviendra le stock de paillettes congelées provenant de donneurs qui ont fait la démarche alors que l’anonymat était la règle ? Le ministère de la Santé a répondu il y a quelques jours : il devra être détruit.
#PMA #misogynie #discrimination #domination_masculine #patriarcat #sexisme_d’état
]]>PMA : la droite ne refait pas le match du mariage gay
▻https://www.liberation.fr/france/2019/07/30/pma-la-droite-ne-refait-pas-le-match-du-mariage-gay_1742903
Le débat sur la loi de bioéthique s’annonce bien moins virulent que celui sur le texte Taubira de 2013. Dans les rangs LR, entre 15 et 20 députés pourraient voter en faveur de la procréation médicalement assistée.
Ce que cet article ne dit pas c’est que si la droite ne bronche pas (pour l’instant car des manifs sont prévus en novembre) c’est que cette loi leur donne les moyens de nuire gravement aux enfants né·es de PMA. La nouvelle loi oblige le mode de conception des enfants né·es de PMA de mère célibataire et couples de femmes à être inscrit dans l’acte d’état civile. Cette obligation ne s’applique pas aux couples hétéros, ceux là même qui sont le plus susceptible de mentir à leur progéniture pour préservé l’égo du pater familias stérile.
Ainsi l’état va tatoué administrativement les enfants des lesbiennes et femmes célibataires afin de facilité les persécutions que les cathos et PMO vont leur faire vivre dans le future. Sachant ceci je déconseille aux femmes qui le peuvent d’avoir recours à la PMA en France, c’est beaucoup trop dangereux pour les enfants.
De toute façon elles y serons forcées dans un premier temps car
la nouvelle loi oblige la destruction de tous les stock de sperme disponibles en France. Les donneurs n’ayant plus de garantie d’anonymat il y en aura probablement beaucoup moins qu’auparavent.
PMA : le Conseil d’Etat rend un avis lui aussi a minima
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/220719/pma-le-conseil-d-etat-rend-un-avis-lui-aussi-minima
Saisi par le gouvernement du projet de loi de bioéthique qui doit être adopté mercredi lors du dernier Conseil des ministres, le Conseil d’État recommande de créer un régime spécifique de filiation pour les enfants conçus par procréation médicalement assistée (PMA) par les couples de lesbiennes. Et de laisser la possibilité aux donneurs de gamètes de ne pas dévoiler leur identité aux enfants conçus grâce à leur don.
#France #PMA,_Conseil_d’état,_projet_de_loi_bioéthique,_A_la_Une
Les progrès de la #médecine dans le traitement du #Sida et la satisfaction de certaines revendications (mariage pour tous, #PMA...) ont entraîné la réévaluation du rôle d’#Act_Up : ▻https://sms.hypotheses.org/20128
]]> Municipales : LREM investit une ex de la Manif pour tous
« Chez Pol ».
▻https://www.liberation.fr/france/2019/07/12/municipales-lrem-investit-une-ex-de-la-manif-pour-tous_1739617
La stratégie de LREM pour les municipales pourrait vite devenir illisible. Dans sa dernière salve d’investitures, le parti macroniste a désigné, outre l’ex-filloniste Caroline Cayeux à Beauvais, Aurélie Taquillain à Courbevoie. Or, la future ex-adjointe au maire LR de la ville des Hauts-de-Seine chargée de la famille et de la petite enfance (elle va démissionner de ses délégations) a longtemps été proche de la Manif pour Tous puis de son émanation politique, Sens Commun. Deux entités fortement opposées au mariage pour tous et à la PMA pour toutes que l’actuelle majorité prévoit d’instaurer. Une élue étiquetée « droite Trocadéro » en somme, qui participait à des débats à LR en 2016 sur la politique familiale avant de quitter le parti après l’élection de Laurent Wauquiez. Cette investiture souligne les paradoxes des tactiques municipales à géométrie variable de la majorité, capable d’investir quelqu’un contre un édile Macron-compatible comme des élus sortants PS ou LR. Surtout, cette désignation d’Aurélie Taquillain entre en contradiction avec la récente exclusion d’Agnès Thill pour ses provocations homophobes répétées et son opposition viscérale à la PMA pour toutes.
]]>Filiation et accès aux origines : ce que demandent les associations
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/060719/filiation-et-acces-aux-origines-ce-que-demandent-les-associations
Le projet de loi sur la bioéthique, soumis au Conseil d’État, prévoit enfin d’ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, couples de lesbiennes ou célibataires. Les associations pro-PMA souhaitent se faire entendre sur deux points, qui restent discutés : l’établissement de la filiation et l’accès aux origines pour les personnes issues d’un don de gamètes.
]]>Cinq beaux livres pour enfants qui parlent d’#homoparentalité
Expliquer l’homoparentalité aux enfants, qu’il s’agisse d’#adoption, de #GPA ou de #PMA, peut parfois sembler compliqué. C’est pourtant le défi que se sont donnés ces cinq petits #livres_illustrés, sélectionnés par TÊTU !
Vous n’aurez pas la paix : nous revendiquons l’attaque du local du gynécologue hétérofasciste Raphaël Nogier - Rebellyon.info
▻https://rebellyon.info/Vous-n-aurez-pas-la-paix-20819
▻https://rebellyon.info/home/chroot_ml/ml-lyon/ml-lyon/public_html/IMG/arton20819.jpg?1560427338
Raphaël Nogier est d’abord le fondateur de l’association Cosette et Gavroche qui sous couvert d’une soit disant défense des enfants, est en réalité un association LGBTQI+phobe. Elle s’oppose au Mariage pour tous en expliquant que « le mariage républicain existe pour unir socialement un homme et une femme dans le but de soutenir leur stabilité et leur fécondité et d’offrir à leurs futurs enfants le meilleur équilibre familial possible. » Son nom lui-même, qui a pour but de rappeler les orphelins du roman de Victor Hugo, illustre en fait sa vision hétéronome et étriquée de la société. Pour lui, un.e enfant, sans deux parents cis hétéros, ne peut grandir correctement, tel est une sorte d’orphelin.ne vulnérable précaire et exploité par les désirs de « parents interchangeables » comme le dit son manifeste. Le 17 novembre 2012, c’est d’ailleurs cette association qui a organisé la première manifestation contre la loi Taubira, démarrant le plus large mouvement de la manif pour tous.
]]>PMA et secret : le mieux ennemi du bien - Libération
▻https://www.liberation.fr/debats/2019/06/06/pma-et-secret-le-mieux-ennemi-du-bien_1732142
Donner aux enfants nés par don l’accès à leurs origines personnelles est une nécessité. Mais pourquoi l’inscrire à l’état civil ? Un tel affichage peut être contre-productif, paralysant.
On le sait, le mieux est parfois l’ennemi du bien. Faire en sorte que le secret qui entoure la filiation des enfants nés par don de gamètes soit levé est une impérieuse nécessité. Un « bien », oui.
Il est primordial pour l’équilibre psychique, tant des parents que de l’enfant, puis de l’adulte, que ceux-ci puissent avoir un accès à leurs origines. La révision prochaine de la loi de bioéthique doit indéniablement aboutir à la levée de l’anonymat des dons de gamètes. Les mentalités ont évolué. Les parents qui ont eu recours à un don savent pertinemment qu’il est essentiel de dire son mode de conception à celui ou celle qu’ils ont ardemment désiré. Qu’à enfouir cette histoire particulière sous des monceaux de silence, celle-ci finit toujours par suinter. Entraînant les mêmes conséquences délétères que ces secrets de famille qui empoisonnent des générations. On ne peut donc que souhaiter sortir de ce cercle vicieux : bravo.
Mais la question que semblent se poser certains sur l’aménagement de cette filiation est : « Comment imposer la nécessité de dire à l’enfant qu’il est né d’un don ? ». Car il s’agit bien d’imposer. Que la loi permette un jour l’accès aux origines n’est pas, à leurs yeux, suffisant. Ils espèrent « mieux » : que le mode de conception de l’enfant soit inscrit sur une « déclaration commune anticipée de filiation », mention figurant sur l’état civil intégral de l’enfant, que les parents soient mariés ou non, de sexe différent ou non. Une mention légale qui change tout : ces parents qui ont désiré, qui ont entamé et mené à bien un parcours difficile, ces parents-là seraient dépossédés d’une liberté de révéler à leur enfant son mode de conception, simplement, à leur manière, à leur moment et selon leurs propres modalités.
A la culture du secret instituée depuis des années succéderaient donc une culture du contrôle de la vérité obligatoire et ce, par voie administrative.
Rappelons-le : si, dans notre pays, le donneur est choisi selon le même groupe sanguin que le parent infertile, c’est pour éviter que l’enfant, au cours de son itinéraire de santé, ne découvre le pot aux roses. L’appariement des cheveux, la couleur des yeux, de la peau, participe de cette même volonté. Tout est fait pour que l’acte de « don », confié au notaire, soit secret. Cela part d’une « bonne » intention, mais cela ne correspond plus à ce que nous savons aujourd’hui des arcanes d’un développement psychologique épanouissant. Les témoignages de ceux qui, devenus adultes, ont souffert de la découverte trop tardive de leurs origines, ou de l’impossibilité de les connaître, confirment leur sentiment d’avoir été trahis ou d’avoir souffert d’être prisonniers d’un mensonge. Pour autant, la déclaration de filiation ne nous semble pas le meilleur accompagnement pour éviter ces maladresses.
Non, ce n’est pas pour revenir à des vieilles antiennes que ce projet de « déclaration » nous semble mal venu. Ce n’est pas non plus parce que nous serions timorés. Nous sommes aussi attachés à la révélation du mode de conception à l’enfant mais pas dans un autoritarisme de la transparence.
Ne pas tout mélanger. Une telle révélation par le mode de la « déclaration » peut être contre-productive, voire paralysante. Imaginez les ravages que cette annotation administrative pourrait avoir sur une personne née de don de gamètes qui vient à la mairie, pour une raison des plus banales, chercher son acte d’état civil !
Mais il y a plus grave : cette idée de « déclaration » donne la curieuse impression d’un retour en arrière et d’infantiliser, voire stigmatiser, les parents qu’ils soient mariés ou non, qu’ils soient de même sexe ou de sexe différent. Tout se passe comme s’ils étaient soupçonnés d’être incompétents à dire la vérité à l’enfant, et qu’il fallait que l’Etat se substitue à eux. Intrusion violente et choquante dans la vie intime des individus. Un manque de confiance singulièrement anachronique pour que ceux qui proposent d’« instituer la volonté et l’engagement des parents à l’égard de l’enfant, plutôt que d’escamoter le don (1)… » au moment où notre société devient favorable à l’accès aux origines et ose penser que les parents ne cacheront pas leur recours à un don, tout en attribuant au donneur(se) sa juste valeur. Ces parents, qui au premier chef ont bravé des épreuves, ont réfléchi - plus que bien des parents bio ! - avant de se lancer dans cette aventure, seraient-ils inaptes à entretenir leur petit des circonstances de sa conception ?
Pourquoi, plus simplement, plus justement, ne pas centraliser tous les consentements à la procréation avec don au sein d’un organisme géré par un tiers (2) ? Les parents ayant, quand ils le souhaitent, comme ils le souhaitent, révélé leur parcours à leur enfant, ce dernier pourra y avoir accès, s’il le désire, à sa majorité. Connaissant l’existence de cette éventualité, les parents seraient encore plus enclins à anticiper cette démarche, et les enfants devenus adultes pourraient naturellement y avoir recours. Vouloir libérer le silence, soit. Lever de force un secret, non.
#misogynie #lesbophobie #patriarcat #domination_masculine #femmes #catholicisme #couillisme #contrôle_des_femmes #PMA
]]>PMA : de futurs enfants stigmatisés par le droit ?
►https://www.liberation.fr/debats/2019/05/02/pma-de-futurs-enfants-stigmatises-par-le-droit_1724583
Tribune. Dans le cadre de la révision des lois de bioéthique, différents rapports et avis sont intervenus pour proposer des évolutions dans les modes d’établissement de la filiation. Ils anticipent les conséquences de l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules. La proposition du rapport Théry-Leroyer de 2014 sur cette question est largement reprise par ces différents textes : elle consiste à créer un nouveau mode d’établissement de la filiation exclusivement réservé aux enfants nés d’un don de gamètes, que le projet parental ait été porté par un couple hétérosexuel, un couple de femmes ou une femme seule. Ces parents devront tous faire une déclaration commune avant la conception de l’enfant par don, qui établirait la filiation à l’égard de la mère ou des deux parents. Mais cette déclaration serait également reportée sur l’acte de naissance de l’enfant ; ce qui conduirait à inscrire sur son état civil le fait qu’il ait été conçu grâce à un don de gamètes. L’un des objectifs de cette proposition est de forcer les personnes ayant recours à un don à révéler à l’enfant son mode de conception : avec cette réforme, un enfant qui ne saurait qu’il est né d’un don pourrait le découvrir par hasard en consultant la copie intégrale de son acte de naissance.
A lire aussiFiliation : fin du secret pour les enfants nés d’un don ?
Une telle inscription est problématique à plusieurs égards. Mentionner le recours à un don sur un document public, c’est tout simplement contraindre les personnes à révéler, à différentes occasions de la vie, des informations médicales confidentielles : veut-on vraiment révéler à notre conjoint, à notre notaire, à un officier d’état civil, qu’on est né d’un don ? Que nos parents rencontraient des problèmes de fertilité ? Que notre mère célibataire a conçu dans un cabinet médical ? Quand bien même l’acte de naissance intégral est très peu accessible, ces informations médicales et personnelles sont hors de propos dans le système de filiation. De manière générale, cette proposition rapproche indûment la filiation et l’accès aux origines biologiques alors qu’il s’agit de deux questions radicalement distinctes. Les actes d’état civil sont conçus pour garder trace de la filiation au sens juridique, c’est-à-dire du lien entre un enfant et son parent, indépendamment de l’existence d’un lien biologique entre eux. La question de l’accès aux origines, voire de la levée de l’anonymat des donneurs et donneuses, devrait être traitée indépendamment de celle de la filiation, afin de ne pas mettre en place un système stigmatisant pour les parents ayant eu recours à un don de gamètes et pour leurs enfants.
Créer un mode de filiation spécifique pour les enfants issus d’un don constitue une double stigmatisation par le droit. D’une part, les parents ayant eu recours à cette méthode de conception sont traités différemment des autres parents du fait de leur infertilité, de leur orientation sexuelle ou de leur absence de lien conjugal. Pour les couples hétérosexuels, il s’agit même d’un recul radical de leurs droits : aujourd’hui leur filiation est établie par le droit commun, demain ils feront l’objet d’un droit dérogatoire. D’autre part, ce système stigmatise les enfants en sous-entendant qu’ils ne sont pas des enfants comme les autres.
Par ailleurs, pointer publiquement qu’une tierce personne est intervenue dans leur conception laisse entendre que tous les autres enfants ont été conçus par leurs parents. Or, le droit de la filiation actuel ménage une place à la volonté de s’engager vis-à-vis d’un enfant sans en être le géniteur : la reconnaissance, la présomption de paternité et la possession d’état permettent d’établir la paternité sans besoin d’apporter la preuve d’un lien biologique. En entérinant une forte immixtion de l’Etat au cœur de l’intimité des familles, cette proposition fait, en outre, courir le risque d’une différenciation entre les familles dont les parents sont hétéro- ou homosexuels. Les couples hétérosexuels, s’ils contournent le système de déclaration anticipée - par exemple en ayant recours à un don à l’étranger - pourront, eux, faire établir la filiation de leur enfant par les méthodes de droit commun ; alors que les couples de femmes, si elles veulent faire établir un double lien de filiation dès la naissance, seront obligés de faire mention du don. Situation paradoxale dans la mesure où ce sont elles qui sont les moins susceptibles de ne pas révéler à leurs enfants le recours à un tiers donneur. Un prix bien lourd à payer par les lesbiennes, pour pouvoir bénéficier de la PMA !
Pourtant, un système plus simple est possible et il fait ses preuves depuis 1994 : il serait tout simplement envisageable d’étendre le droit existant à tous les couples. Actuellement, un couple hétérosexuel ayant recours à un don de gamètes donne son consentement préalablement à la conception de l’enfant devant un notaire. Au moment de la naissance, la filiation de l’enfant est établie, à l’égard de la mère par la mention de son nom dans l’acte de naissance, et pour le père par la présomption de paternité si les parents sont mariés (aucune démarche n’est alors nécessaire de la part du mari de la mère) ou par reconnaissance s’ils ne le sont pas (le père devra déclarer sa paternité devant un officier de l’état civil). La seule différence avec le droit commun est que si le père ne reconnaît pas l’enfant, sa filiation pourra être ultérieurement établie en justice et qu’il est impossible pour les parents ou pour l’enfant de contester cette filiation.
Par ailleurs, il est impossible d’établir un lien de filiation entre l’enfant et le donneur ou la donneuse. Ces adaptations visent à sécuriser la filiation de l’enfant en consacrant le projet parental qui l’a fait naître. Ce système pourrait tout à fait être ouvert aux couples de femmes en prévoyant, après le consentement donné à une PMA, une présomption de co-maternité en cas de mariage ou la possibilité d’une reconnaissance par la mère qui n’a pas porté l’enfant en dehors du mariage. Ces modifications a minima du droit existant permettraient de répondre à l’ouverture de la PMA à toutes les femmes. En attendant une réflexion plus globale sur le système de filiation qui permettrait, notamment, de prendre en compte la coparentalité.
]]>Tiens… des nouvelles d’Alexis Escudero pour l’édition italienne de la Reproduction artificielle de l’humain
Post-face à l’édition italienne de la Reproduction artificielle de l’humain | Alexis Escudero
▻https://alexisescudero.wordpress.com/2017/01/05/post-face-a-ledition-italienne-de-la-reproduction-artifici
Enfin, c’est le sens de votre question, il existe bien des raisons féministes de refuser la reproduction artificielle. Certaines féministes s’en sont emparé. Elles restent malheureusement minoritaires. Après les chasses aux sorcières et l’accaparement de l’accouchement par les médecins, l’artificialisation de la reproduction parachève le mouvement de médicalisation et de dépossession de la maternité par le pouvoir médical (essentiellement masculin). La reproduction artificielle s’en prend exclusivement au corps des femmes, diagnostiquées, manipulées, prélevées, expertisées, encouragées par le pouvoir médical à retenter indéfiniment leurs chances d’avoir un enfant, subissant alors examens, interventions chirurgicales, fausses couches à répétition, hémorragies. La marchandisation du corps touche principalement celui des femmes : vente d’ovules, gestation pour autrui. Dans un monde où la réussite sociale passe par le fait d’avoir des enfants (et en attendant l’utérus artificiel), la PMA accroît l’injonction à la maternité sur les femmes. En Israël, la politique nataliste agressive de l’Etat, est un fardeau pour les femmes qui ne veulent ou ne peuvent avoir d’enfants. Les nouvelles méthodes de FIV avec injection cytoplasmique du spermatozoïde permettent à des hommes quasi stériles de procréer. La responsabilité de la stérilité repose encore et toujours sur les femmes.
Vous parlez d’un « féminisme anarchiste, queer » dans lequel on trouverait des voix contre la procréation artificielle. Je ne connais pas le contexte italien. En France, s’il existe une poignée de féministes anarchistes queers, une minorité d’entre elles s’oppose à l’artificialisation de la reproduction, sans parvenir à peser dans le débat public. Dans leur majorité, les personnes qui se réclament de la théorie queer soutiennent ouvertement la PMA. En partie parce que critiquer l’artificialisation de la reproduction revient selon elles à faire le jeu des réactionnaires. Sans doute aussi parce que la reproduction artificielle et le transhumanisme sont des outils formidables pour déconstruire les rôles masculins et féminins, « troubler le genre », remettre en cause la dichotomie entre sexe et genre. Leurs critiques de la médicalisation, du pouvoir médical, s’effacent devant les promesses offertes par les technologies reproductives.
#critique_techno #féminisme #PMA #GPA #reproduction_artificielle
]]>« En tant qu’homosexuels, il est de notre devoir de prendre position contre la #PMA et la #GPA »
▻http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/01/26/31003-20180126ARTFIG00197-en-tant-qu-homosexuels-il-est-de-notre-devoir-de-
L’enjeu principal ici est la #réification de la femme vue comme « moyen » au service d’un couple qui louerait son utérus pour porter son enfant. Or, après des décennies de féminisme, il est difficilement concevable qu’aujourd’hui la réification du corps de la femme apparaisse par le biais du discours libéral. En ce sens, l’argument selon lequel la mise à disponibilité par certaines femmes de leur utérus serait éthique parce qu’elles le feraient de manière libre et consentie nous semble irrecevable. Ce serait en effet nier toute la dimension d’un principe moral fondamental et caractéristique de notre civilisation occidentale, résumé notamment par l’impératif pratique kantien : « Agis de telle sorte que tu traites l’humanité comme une fin, et jamais simplement comme un moyen. »
]]>Je commence ici la suite du fil sur les #graffitis à #Grenoble.
Elle continue celle-ci :
►https://seenthis.net/messages/628739
#art_de_rue #street-art #graffitis #France
Et ici la métaliste :
►https://seenthis.net/messages/745557
Après de nouveaux propos anti-PMA, Agnès Thill risque l’exclusion du groupe LRM à l’Assemblée
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/01/22/apres-ses-propos-anti-pma-agnes-thill-risque-l-exclusion-du-groupe-lrm-a-l-a
Récemment, lors d’un débat avec des maires, dans l’Eure, le chef de l’Etat avait souhaité que ce soit « un sujet sur lequel la France ne se déchire pas ».
Bel exemple de psychologie inversée et d’instrumentalisation du sexisme..
Foutriquet 2 veux que la France se déchire contre les libertés des femmes sinon il aurait pondu une lettre de cachet comme il fait habituellement quant il s’agit d’appauvrir les pauvres et d’enrichir les riches. Il y a largement plus de misogynes en France que de femmes qui demandent la PMA. Pour un Foutriquet le calcule est rapide. Du coup il lâche une de ses trollesse pour montrer son soutiens auprès des adeptes du pédoviol par curés et de la violence masculine dans les foyer pour tous.
Les personnes concernées par la PMA ne sont pas homosexuelles, ce sont les femmes, qu’elles soient homosexuelles, hétérosexuelles, bisexuelles, ou asexuelles.
« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » (Albert Camus)
#sexisme #lesbophobie #PMA #GPA #troll #catholicisme #femmes #toxicophobie #misogynie #invisibilisation
]]>PMA hors la loi - France Culture
▻https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/pma-hors-la-loi
« Le jour où j’ai voulu faire un enfant par procréation médicalement assistée, j’ai découvert que je n’en avais pas le droit, alors j’ai décidé d’en faire un podcast. A défaut de descendance, j’aurais toujours laissé une trace. Aujourd’hui en France un certain nombre de techniques de procréation sont interdites ou restreintes mais pourvu qu’on ait les moyens financiers de franchir la frontière on peut faire ce qu’on veut. On vit une situation paradoxale où tout est interdit mais rien n’est impossible. Alors qu’est-ce que ça change me direz vous ? Tout. Parce que dès lors qu’on s’affranchit de la loi, on est obligé de se fixer ses propres règles. On devient seul juge de ce que l’on peut faire ou pas. En me lançant dans une FIV, je me suis vite noyée dans mes dilemmes bioéthiques personnels. Alors j’ai décidé d’aller voir comment d’autres avant moi avaient résolu les leurs. »
Une série documentaire de Adila Bennedjaï-Zou, réalisée par Cécile Laffon et Emmanuel Geoffroy.
Adila Bennedjaï-Zou avait fait précédemment une série qui portait sur l’enquête qu’elle avait mené autour de la mort de son père en Algérie lorsqu’elle était enfant. Toujours la bonne distance et des moments très drôles.
#pma #fiv #grossesse #Bennedjaï-Zou #éthique #procréation
Pourquoi nos enfants ne nous appartiennent pas
Pour le plus grand bonheur des marchands de tests génétiques, pas un jour ne se passe sans que quelque média nous donne à voir un enfant conçu par #PMA à la recherche de son vrai père, entendons par là ce père biologique que fût le donneur de spermatozoïdes. Si le langage courant désigne de vrais pères c’est que en creux les autres seraient des faux. Les autres, ces parents non biologiques qui se sont occupés de l’éducation, seraient donc des fakes, comme dirait l’époux de Brigitte. Voilà donc réintroduite dans notre techno société une hiérarchie inattendue. Ne nous étonnons pas dès lors du peu de critiques face par exemple aux propos de Sylvie Vartan dénonçant le testament de Johnny comme ayant désavantagé les enfants issus de son « propre sang » au profit d’enfants adoptés. Tout se passe comme si l’enfant biologique avait quelque chose de plus et méritait mieux qu’un enfant adopté.
Aboutissement momentané de cette soif de classification, citons la politique scandaleuse d’un dirigeant d’un centre d‘#adoption, lequel réservait les enfants qu’il jugeait typiques aux couples adoptifs hétérosexuels et ceux qu’il jugeait atypiques aux couples adoptifs homosexuels. Puisque déjà il est admis qu’il y a les vrais enfants et les faux, cet homme s’était contenté de considérer que, parmi les faux, il y avait encore les typiques et les atypiques [1]. En parfaite cohérence avec cette histoire de transmission de son sang, une autre qualité est venue s’ajouter à l’enfant biologique ; puisqu’on lui a transmis son sang il serait plus à soi qu’un enfant non biologique. Tous ces éléments expliquent pourquoi, que l’on soit catholique pratiquant ou lesbienne radicale, athée, musulman ou juif, on peut également vouloir son enfant vrai issu de son sang à soi. On peut penser que ce désir soit naturel, mais que dire de l’argumentaire qui le soutient ?
Ce désir de posséder « son enfant « est un désir ancien, par exemple au moyen âge on pensait que le patrimoine se transmettait intégralement par le sang et la semence du père. Ainsi « le sang bleu » qualifiait-il la noblesse. On croyait que l’identification parents/enfants était obligatoirement inscrite dans l’injection du liquide masculin dans le la matrice féminine considérée comme un réceptacle passif. Par conséquent toute la société s’organisait autour de la filiation légitime, de la pureté du lignage et de la transmission de la propriété. Toute sortes de concepts qui, comme on l’a vu dans un précédent article, ont consolidés le patriarcat. La version technologique de cette pensée féodale remplace le sang par la molécule d’ADN, désignée comme porteuse du patrimoine génétique...
Soit dit en passant ce retour dans le passé coïncide avec celui d‘un discours sur les racines ou la défense des traditions, car ici encore nous touchons à la question de l’identité et du développement des sentiments narcissiques et xénophobes. Comme le dit cette publicité pour Gentest, une marque de test génétiques :
« Le fait de connaître sa propre origine est un besoin humain de base. Les tests ADN offrent des outils fiables et précis pour la recherche de vos racines. »
Pourtant, depuis les expériences de K. Lorenz nous savons que l’identification parent/enfant n’est pas une question de transmission biologique mais de proximité, c’est ce que les éthologistes ont désigné par l’imprégnation. Citons l’exemple le plus connu et que tout le monde peut trouver sur Wikipédia, celui des oisons (petit de l’oie) « qui, peu après l’éclosion, suivent le premier objet mobile qu’ils voient : il se crée un lien indéfectible avec cet objet qu’il conserve indéfiniment, d’où le terme d’empreinte. Cet objet est l’objet d’approche, puis de contact (ou de recherche de contact) qui provoque un bien-être, un apaisement et une réduction du stress du petit ».
Si on parle de nature, il faut alors dire que le lien parental est absolument indépendant du lien biologique et qu’il est d’autant plus fort que l’adulte est proche de l’enfant. Ceci explique que tous les cas peuvent exister, que le monde animal nous offre des exemples aussi nobles que celui d’adoptions d’orphelins par la collectivité animale, fût elle d’une espèce différente, que les supposés liens biologiques ne sont pas corrélés aux liens affectifs et enfin pourquoi Johnny a déshérité ses « vrais » enfants au profit d’enfants adoptés.
Par conséquent dans une famille, comme plus largement à l’intérieur d’un groupe d’individus, les relations de propriété sont toujours des relations construites par l’ordre sociétal alors qu’en réalité les relations entre les êtres vivants, entre hommes et femmes, entre adultes et enfants, n’ont pour seule base naturelle que les liens sentimentaux. Ainsi, et contrairement à ce que nous assène la propagande, l’être vivant a-t-il plus besoin d’affection, d’amitié ou d’amour que de connaître ses racines.
Un petit pas pour l’humanité un grand pas vers le #transhumanisme
Jusqu’à il n’y a pas très longtemps les droits étaient de nature sociale, droit à la santé, droit au travail, droit au logement, droit à l’éducation. Ce n’est que récemment que sont apparus des droits sociétaux, droit à l’adoption et droit au mariage pour tous... Ici le fait nouveau, est que le droit à l’enfant biologique, n’est pas simplement un droit sociétal, il ne va pas concerner qu’un coup de tampon d’une administration quelconque c’est un #droit_physiologique soutenu par un désir légitimé par la supposé supériorité de l’enfant biologique sur l’enfant non biologique. Ceci nous indique vers quoi la société post-moderne, de plus en plus inégalitaire sur le plan social, tend à s’organiser. Un droit physiologique est un droit qui va concerner un état physiologique, qui est un état soumis à des limites naturelles (état qu’il faut absolument différencier d’un état pathologique dont le champ juridique reste le droit à la santé), être enceinte ou être âgé, ce sont des états physiologiques.
Chez l’être humain dans des conditions naturelles on ne peut pas procréer en dessous ou en dessus d’un certain âge, pas plus qu’on ne peut enfanter si on est de sexe masculin, mais la science peut maintenant nous « libérer » de telles limites, comme c’est la cas pour des mères qui ont passé l’âge de la ménopause ou comme cela pourrait l’être avec un utérus masculin. Il n’est pas nouveau que les avancées scientifiques permettent de défier la nature, c’est même là leur rôle historique. Mais, jusqu’à récemment, ce type de défi était contenu par un débat. Au long des siècles le mythe prométhéen, le « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » de Rabelais et les grandes questions écologiques furent autant d’illustrations d’une saine méfiance de l’homme vis avis de ses propres réalisations. Cette réflexion absolument salutaire cours le risque d’être neutralisée par la force de la loi.
Avec le droit à l’enfant biologique, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous pourrions voir s’inscrire en tant que Droit la possibilité automatique de pouvoir utiliser des ressources technologiques existantes pour dépasser nos limites physiologiques. Autant dire qu’on ouvre ainsi la porte à la légalisation de bien d’autres fantasmes. Pour rester dans le domaine du droit à l’enfant biologique, ce droit sera extensible à d’autres exigences. On ne voit pas en quoi une fois ce droit entériné il ne serait pas soumis aux évolutions jurisprudentielles telles que le droit à un enfant en bonne santé avec par suite le choix d’autres critères quand à sa beauté ou à son intelligence... Toutes choses à la portée du marché du génome humain. [2]
[1] Adoption : en Seine-Maritime, les « enfants dont personne ne veut » réservés aux couples gays▻http://www.leparisien.fr/societe/des-couples-homosexuels-veulent-adopter-en-seine-maritime-uniquement-pour
[2] ▻http://www.lepoint.fr/science/connor-premier-bebe-aux-genes-parfaits-30-07-2013-1709829_25.php
Article d’@anarchosyndicalisme ! n°160 sept.-oct. 2018
▻http://cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article929
Radio : Céline Lafontaine, Les enjeux de la bioéconomie du corps humain, 2017
La sociologue québécoise #Céline_Lafontaine nous propose d’analyser le phénomène du #transhumanisme en partant de la notion de #bio-économie qui voit dans le vivant en général et dans le corps humain en particulier une matière première. Elle présente successivement les concepts de bio-capital – le corps comme un capital personnel à valoriser –, de bio-citoyenneté et de bio-médicalisation. Ils permettent de saisir l’étendue des pratiques et recherches médicales en lien avec l’utopie transhumanistes déjà à l’œuvre. En conclusion, elle interroge le retournement qui voit l’homme devenir à nouveau objet de #recherche_scientifique.
►http://sniadecki.wordpress.com/2018/08/06/rmu-lafontaine-transhumanisme
Également ici :
▻http://archive.org/download/RMU046LafontaineEnjeuxBioeconomie/RMU_046-LafontaineEnjeuxBioeconomie.mp3
#PMA, #biologie, #médecine, #Racine_de_Moins_Un, #critique_techno
]]>L’infertilité met hommes et femmes à égalité
▻http://www.liberation.fr/france/2018/08/09/l-infertilite-met-hommes-et-femmes-a-egalite_1671847
Il y a d’abord les chiffres, révélateurs. Aujourd’hui, l’âge de la première maternité se situe à 28 ans et cinq mois contre 24 ans dans les années 70 - sachant que le pic de fertilité est à 22 ans et que celle-ci baisse drastiquement à partir de 35 ans. Et en cinquante ans, la concentration moyenne de spermatozoïdes dans un éjaculat a diminué de moitié. Chez un homme de 35 ans, leur nombre est passé de 113 millions/ml à 49,9 millions/ml en moyenne. En France, un couple sur six consulte pour des problèmes de fécondité durant sa vie, contre un couple sur sept il y a six ans. Et 24 % d’entre eux ne parviennent pas à concevoir après un an sans contraception (8 % au bout de vingt-quatre mois). D’où cette question : sommes-nous en train de devenir une génération d’infertiles ?
« La détérioration de la santé reproductive masculine est très probable en France. En revanche, on ne dispose malheureusement pas d’études d’ampleur qui permettraient de savoir précisément s’il y a une détérioration de la santé reproductive féminine [mesure de la réserve ovocytaire et des marqueurs hormonaux par exemple, ndlr] et de la fertilité des couples au cours du temps », avance Rémy Slama, épidémiologiste à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). « L’ampleur de la dégradation de la santé reproductive masculine n’est pas suffisante à elle seule pour faire aujourd’hui baisser la fécondité en France [qui est de l’ordre de deux enfants par couple]. En revanche, elle pourrait être suffisante pour avoir entraîné une augmentation du nombre de couples ayant recours à l’assistance médicale à la procréation. »
Si la chute libre de la fertilité n’est donc pas totalement confirmée, certaines causes de l’infertilité sont, elles, déjà actées. « On a identifié plusieurs facteurs pouvant influencer la santé reproductive masculine, féminine ou celle du couple à partir d’études chez l’animal et l’humain. » Lesquelles ? « Des facteurs généraux, tels que le surpoids et l’obésité, qui sont de plus en plus présents dans notre société, développe le chercheur, également président du conseil scientifique du Programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens (PNRPE). La consommation de tabac et d’alcool. Et puis il y a aussi des facteurs liés à l’environnement. Les perturbateurs endocriniens en particulier. Il y a très peu de chances qu’un unique facteur soit à l’origine de cette détérioration probable. »
Double cause
Ces changements n’épargnent personne. Ni les femmes ni les hommes. Une enquête réalisée par Patrick Thonneau - alors responsable de l’équipe Epidémiologie de la fertilité à l’Inserm - montre d’ailleurs que l’inaptitude biologique à procréer semble « équitablement répartie entre les hommes et les femmes ». Dans ces travaux, une altération de la fertilité féminine a été constatée pour plus de sept couples inféconds sur dix et une altération de la fertilité masculine pour près de six couples sur dix. Pour quatre couples inféconds sur dix, une double cause - féminine et masculine - est diagnostiquée. Une « coresponsabilité loin des clichés » selon Elise de la Rochebrochard, directrice de recherche à l’Institut national d’études démographiques.
En dehors du coté nataliste que je n’apprécie pas, ce texte est plein de sexisme.
On met à équivalence le choix des femmes de « laisser passé leur pic de fécondité » avec la diminution de la concentration des spermatozoides dans le sperm. Quel est l’équivalence ou l’égalité entre un choix politique (contraception, IVG... ) et une maladie des couilles ? Si c’est une maladie et pas un bienfait d’ailleurs.
L’article indique que femmes et hommes sont co-responsables et égal·aux dans le fait qu’on deviendrait une « génération d’infertiles ». Mais les femmes ne sont pas infertiles, elles choisissent de ne pas enfanter. C’est d’ailleurs assez paradoxale, car si la natalité baisse c’est que les femmes le veulent et on fait comme si c’était une forme de maladie de l’espèce, ou un effet de la pollution. Tandis que pour les hommes ce sont des raisons extérieurs à eux qui sont pointées (et scientifiquement étudiées). On ne leur parle pas du ratage de leur pic de fécondité, ni de leur choix de rester le cul sur une chaise alors qu’ils pourraient faire la vaisselle ou nettoyer les chiottes ce qui leur rafraichirait les bourses, augmenterait leur fécondité et motiverait peut être les femmes à refaire des enfants si toute la charge de travail n’était plus sur elles.
Il y a aussi le lien fait entre couple hétéro et natalité tout le long de ce texte. Comme si les mères célibataires n’existaient tout simplement pas. Pas la peine de parler des femmes qui utilisent les #PMA puisqu’elles sont hors-la-loi en France à cause de la misogynie et de l’homophobie des catholiques.
#natalisme #sexisme #androcentrisme #sexisme_scientifique #sexisme_médicale #étude_à_la_con #femmes #contraception
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