• Que pense Podemos ?

    Les radicaux de gauche qui analysent le discours des leaders de #Podemos, nomment déjà le parti Habrias podido ("Nous aurions pu").

    http://www.revue-ballast.fr/que-pense-podemos-14

    Les commentateurs officiels peinent encore à définir Podemos, que l’on dit pourtant aux portes du pouvoir. Cet objet politique non identifié bouscule les petites cases de la clique médiatique : populistes, eurosceptiques, alter-mondialistes ? Et chacun d’y aller de son étiquette ou d’agiter le traditionnel chiffon rouge : communistes, marxistes-léninistes, chavistes, bolivariens, castristes, etc. Que pensent, au fond, ses fondateurs ? Quels sont leurs stratégies, leurs références, leurs leviers théoriques ? Qui est à la barre de ce mouvement qui ne cesse d’appeler à couper la société en deux : non plus entre la gauche et la droite, mais entre le peuple et les puissants. Nous les avons lus, et écoutés, en langue espagnole. Itinéraire d’un mouvement qui perturbe échiquiers et agendas politiques.

    Et aussi un article du Diplo en #paywall :

    Pourquoi y parviennent-ils et pas nous ? Depuis l’émergence de Podemos en Espagne, la question hante la gauche radicale européenne. Interrogés à ce sujet, les dirigeants de la jeune formation espagnole expliquent volontiers leur succès par le choix d’un populisme assumé, nourri des travaux de l’intellectuel argentin Ernesto Laclau (1935-2014), professeur de théorie politique à l’Université britannique de l’Essex de 1973 à 1997. Cette pensée leur a offert une singulière martingale : la capacité d’épouser la nature protéiforme des revendications liées au mouvement du 15-M (pour « 
    15 mai », c’est-à-dire l’immense mouvement de mobilisation populaire qui a débuté au mois de mai 2011) tout en réhabilitant la notion d’intérêt général. Elle n’en suscite pas moins quelques interrogations.

    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/KEUCHEYAN/53712

    #Espagne #15M #Podemos #élections #discours_politique #ovni #stratégie_politique #radicalité #lutte_des_classes

  • Tridni Valka : #Syriza, #Podemos, #Front_de_Gauche… Que Crève l’#Extrême_Gauche du Capital ! - mondialisme.org
    http://www.mondialisme.org/spip.php?article2324

    http://www.autistici.org/tridnivalka/guerre-de-classe-022015-syriza-podemos-front-de-gauche-que-creve-lextreme

    (Nous reproduisons ce texte pour information, car nous sommes loin d’en partager la conclusion catastrophiste - le communisme ou la mort, en quelque sorte - de ce texte ni même l’expression jargonnante « d’extrême gauche du capital »... C’est leur faire encore trop d’honneur que de coller l’étiquette d’ « extrême gauche » à Syriza, Podemos et au Front de Gauche. Ce sont des organisations réformistes bourgeoises... qui auront toutes les peines du monde à appliquer le moindre programme de réformes. Le problème n’est pas tant que ces organisations existent, mais plutôt que les travailleurs ne s’organisent pas de façon indépendante, autonome contre elles ni en #France, ni en #Espagne, ni en #Grèce, YC, Ni patrie ni frontières)

  • Bonnes nouvelles En Espagne, les citoyens font plier les banques... ACTUALITES
    http://www.bonnes-nouvelles.be/site/actualites-en_espagne_les_citoyens_font_plier_les_banques_-305-999-

    Un habitant menacé d’expulsion par la banque vient négocier ses dettes... accompagné d’une dizaine de personnes. C’est une des méthodes de la Plateforme des victimes des hypothèques. Ces groupes locaux ont essaimé partout en Espagne, résistant collectivement à la vague d’expulsions : un exemple... inspirant.

    #Dette #Occupy #OXI #ZINC #PODEMOS

  • La mairie de Madrid crée un site destiné à signaler les erreurs des journalistes
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/07/16/la-mairie-de-madrid-cree-un-site-destine-a-corriger-les-erreurs-des-journali

    La mairie de Madrid, dirigée depuis un mois par une plate-forme citoyenne intégrant le parti antilibéral Podemos, a lancé un site Internet qui répertorie les erreurs contenues dans les articles de presse. Une initiative largement décriée par l’opposition conservatrice et par les associations de journalistes, qui dénoncent une atteinte à la liberté de la presse.

    #madrid #espagne #podemos #journalisme

    • Madrid Versión Original es uno de los canales del Ayuntamiento de Madrid que ofrecen información sobre la actividad municipal directamente a la ciudadanía. Esta web, creada por la Dirección General de Comunicación del Ayuntamiento de Madrid, permite a la ciudadanía y a los medios de comunicación encontrar la información original que dio lugar a una noticia que en su recorrido se ha modificado y contiene afirmaciones inexactas o matizables. Se trata de una web basada en datos contrastables y oficiales y por este motivo no está abierta a comentarios ni es un espacio de debate.

      La página está a disposición de todos los grupos municipales con el fin de asegurar una información municipal completa, veraz y transparente. Madrid V.O. cuenta además con la participación ciudadana a través de una dirección de correo a la que se pueden enviar dudas sobre informaciones supuestamente erróneas, aclaraciones y sugerencias (madridvo@madrid.es). Sus contenidos podrán seguirse en Twitter (@MadridVO).

      http://madridvo.madrid.es/index.php/madridvo-que-es

    • Le besoin de vérité est plus sacré qu’aucun autre. Il n’en est pourtant jamais fait mention. On a peur de lire quand on s’est une fois rendu compte de la quantité et de l’énormité des faussetés matérielles étalées sans honte, même dans les livres des auteurs les plus réputés. On lit alors comme on boirait l’eau d’un puits douteux.
      Il y a des hommes qui travaillent huit heures par jour et font le grand effort de lire le soir pour s’instruire. Ils ne peuvent pas se livrer à des vérifications dans les grandes bibliothèques. Ils croient le livre sur parole. On n’a pas le droit de leur donner à manger du faux. Quel sens cela a-t-il d’alléguer que les auteurs sont de bonne foi ? Eux ne travaillent pas physiquement huit heures par jour. La société les nourrit pour qu’ils aient le loisir et se donnent la peine d’éviter l’erreur. Un aiguilleur cause d’un déraillement serait mal accueilli en alléguant qu’il est de bonne foi.
      À plus forte raison est-il honteux de tolérer l’existence de journaux dont tout le monde sait qu’aucun collaborateur ne pourrait y demeurer s’il ne consentait parfois à altérer sciemment la vérité.
      Le public se défie des journaux, mais sa défiance ne le protège pas. Sachant en gros qu’un journal contient des vérités et des mensonges, il répartit les nouvelles annoncées entre ces deux rubriques, mais au hasard, au gré de ses préférences. Il est ainsi livré à l’erreur.
      Tout le monde sait que, lorsque le #journalisme se confond avec l’organisation du mensonge, il constitue un crime. Mais on croit que c’est un crime impunissable. Qu’est-ce qui peut bien empêcher de punir une activité une fois qu’elle a été reconnue comme criminelle ? D’où peut bien venir cette étrange conception de crimes non punissables ? C’est une des plus monstrueuses déformations de l’esprit juridique. Ne serait-il pas temps de proclamer que tout crime discernable est punissable, et qu’on est résolu, si on a en l’occasion, à punir tous les crimes ?
      Quelques mesures faciles de salubrité publique protégeraient la population contre les atteintes à la vérité.
      La première serait l’institution, pour cette protection, de tribunaux spéciaux, hautement honorés, composés de magistrats spécialement choisis et formés. Ils seraient tenus de punir de réprobation publique toute erreur évitable, et pourraient infliger la prison et le bagne en cas de récidive fréquente, aggravée par une mauvaise foi démontrée.
      Par exemple un amant de la Grèce antique, lisant dans le dernier livre de Maritain : « les plus grands penseurs de l’antiquité n’avaient pas songé à condamner l’esclavage », traduirait Maritain devant un de ces tribunaux. Il y apporterait le seul texte important qui nous soit parvenu sur l’esclavage, celui d’Aristote. Il y ferait lire aux magistrats la phrase : « quelques-uns affirment que l’esclavage est absolument contraire à la nature et à la raison ». Il ferait observer que rien ne permet de supposer que ces quelques-uns n’aient pas été au nombre des plus grands penseurs de l’antiquité. Le tribunal blâmerait Maritain pour avoir imprimé, alors qu’il lui était si facile d’éviter l’erreur, une affirmation fausse et constituant, bien qu’involontairement, une calomnie atroce contre une civilisation tout entière. Tous les journaux quotidiens, hebdomadaires et autres, toutes les revues et la radio seraient dans l’obligation de porter à la connaissance du public le blâme du tribunal, et, le cas échéant, la réponse de Maritain. Dans ce cas précis, il pourrait difficilement y en avoir une.
      Le jour où Gringoire publia in extenso un discours attribué à un anarchiste espagnol qui avait été annoncé comme orateur dans une réunion parisienne, mais qui en fait, au dernier moment, n’avait pu quitter l’Espagne, un pareil tribunal n’aurait pas été superflu. La mauvaise foi étant dans un tel cas plus évidente que deux et deux font quatre, la prison ou le bagne n’auraient peut-être pas été trop sévères.
      Dans ce système, il serait permis à n’importe qui, ayant reconnu une erreur évitable dans un texte imprimé ou dans une émission de la radio, de porter une accusation devant ces tribunaux.
      La deuxième mesure serait d’interdire absolument toute #propagande de toute espèce par la radio ou par la presse quotidienne. On ne permettrait à ces deux instruments de servir qu’à l’information non tendancieuse.
      Les tribunaux dont il vient d’être question veilleraient à ce que l’information ne soit pas tendancieuse.
      Pour les organes d’#information ils pourraient avoir à juger, non seulement les affirmations erronées, mais encore les omissions volontaires et tendancieuses.
      Les milieux où circulent des idées et qui désirent les faire connaître auraient droit seulement à des organes hebdomadaires, bi-mensuels ou mensuels. Il n’est nullement besoin d’une fréquence plus grande si l’on veut faire penser et non abrutir.
      La correction des moyens de persuasion serait assurée par la surveillance des mêmes tribunaux, qui pourraient supprimer un organe en cas d’altération trop fréquente de la vérité. Mais ses rédacteurs pourraient le faire reparaître sous un autre nom.
      Dans tout cela il n’y aurait pas la moindre atteinte aux libertés publiques. Il y aurait satisfaction du besoin le plus sacré de l’âme humaine, le besoin de protection contre la suggestion et l’erreur.
      Mais qui garantit l’impartialité des juges ? objectera-t-on. La seule garantie, en dehors de leur indépendance totale, c’est qu’ils soient issus de milieux sociaux très différents, qu’ils soient naturellement doués d’une intelligence étendue, claire et précise, et qu’ils soient formés dans une école où ils reçoivent une éducation non pas juridique, mais avant tout spirituelle, et intellectuelle en second lieu. Il faut qu’ils s’y accoutument à aimer la vérité.
      Il n’y a aucune possibilité de satisfaire chez un peuple le besoin de vérité si l’on ne peut trouver à cet effet des hommes qui aiment la vérité.

      #éditocrates
      http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/enracinement/weil_Enracinement.pdf

    • Ah tiens, ça fait penser à cet article du figaro lu hier,
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2015/07/16/25001-20150716ARTFIG00240-la-laborieuse-consultation-du-patrimoine-des-parl où des journalistes qui essaient d’accéder au patrimoine des parlementaires, en l’occurence Balkany, qui effectivement y arrivent mais n’ont pas le droit d’en parler !!
      Voila, c’est assez comique de voir la mairie de Barcelone taxée en quelque sorte du fascisme orwellien du #ministère_de_la_vérité quand on voit que l’inversement des valeurs n’est bien entendu pas du côté de ceux qui sont critiqués mais de ceux qui se servent de la démocratie pour forcer le pouvoir. Ici les parlementaires français qui votent une loi de transparence sans aucune transparence. #transparence_mon_cul

      Ce salopard de Staline fait payer cher l’amalgame de son fascisme communiste avec l’organisation politique du peuple.

    • J’ai lu hier que pour avoir accès au détail du patrimoine des parlementaires, #c'est_pas_de_la_tarte
      http://rue89.nouvelobs.com/2015/07/16/defi-lete-aussi-consultez-les-patrimoines-elus-260305

      Les parlementaires ont réussi à échapper à cette publication : leurs déclarations ne sont que consultables. Gare à celui qui en divulguera la teneur ! Il risque 45 000 euros d’amende.

      Comment savoir ce que possède votre député ou sénateur ? Vous pouvez d’abord consulter le site de la HATVP pour s’assurer que sa déclaration est disponible. Il vous faut alors appeler le numéro de téléphone de la préfecture concernée.

      Après avoir bravé le répondeur téléphonique (« Pour la carte grise, tapez 1 »), vous prendrez rendez-vous avec une personne (généralement du bureau des élections) en donnant la liste des élu(e)s dont vous souhaitez examiner les déclarations. Il vous faudra alors justifier de votre identité (pièce d’identité) et de votre inscription sur les listes électorales. Cela peut se faire avec une carte d’électeur (l’original) ou une attestation d’inscription sur les listes électorales que vous pouvez demander à votre commune.

      Qu’allez-vous trouver ? Le patrimoine se compose de biens immobiliers, des valeurs mobilières, des comptes bancaires, des assurances vie, des véhicules, et enfin des emprunts et dettes. Attention, on ne plaisante pas, il est interdit de « reproduire, photographier ou copier » le document consulté.

      Pour en revenir à la Mairie de Madrid, puisque ce sont des journalistes qui sont visés, il y a une presse de gauche dans laquelle la maire ou ses sympathisant·es doivent pouvoir s’exprimer pour rétablir la vérité. Sur @seenthis nous sommes tout un tas d’individus aux parcours distincts qui trions, relayons, croisons et confrontons les infos récoltées ici et là pour essayer d’approcher au mieux la « vérité » en donnant une large place au débat. Personnellement je trouve ça nettement plus sain et démocratique que de l’institutionnaliser (la vérité, sans possibilité de débattre).

    • Oui @odilon, pour ton parallèle, car seenthis permet par exemple de #sourcer ou de resituer le contexte, B.A.BA du journalisme ou de la sociologie pour savoir qui parle et d’où, cf l’article de libé qui omet de dire qui est Jeffrey Sachs ! http://seenthis.net/messages/390400#message390440 mais surtout de croiser de façon créative des perspectives, ce qui fait que nous pouvons sortir de l’aspect informationnel (cf #information=ordre chez Deleuze http://seenthis.net/messages/367172 ).

      Au final, ce qui est sous jacent c’est que le #journalisme continue de perdre son crédit à force de n’être qu’un transmetteur sans réflexion. #dépêches

      Mais attaquer le site de la mairie de barcelone sous prétexte de liberté de la presse, je doute de l’argument. A chacun, comme toujours, de se faire son idée, tant que la censure n’est pas à lœuvre pour interdire une parution, ce n’est qu’une source supplémentaire pour croiser des dires.

    • Merci @touti pour ce dernier lien que je n’avais pas vu. Je suis bien d’accord qu’il ne s’agit pas d’atteinte à la liberté d’expression, le compliment pourrait d’ailleurs être retourné. Et je comprends bien la tentation. Mais je ne sais pas si c’est le rôle d’une collectivité locale de se lancer dans ce genre de dénonciation quand par ailleurs, la ville doit avoir déjà son site et son journal d’infos pour exposer ses projets en toute transparence. Je ne suis pas convaincue que ça rende le journalisme bas de gamme plus éthique. Bon, je reste réservée :)

  • Au regard de la situation en Grèce, et à la suite de la rupture des négociations par l’Eurogroupe, Podemos souhaite communiquer ce qui suit | ou la vie sauvage
    https://oulaviesauvage.wordpress.com/2015/06/30/au-regard-de-la-situation-en-grece-et-a-la-suite-de-la-rup
    https://secure.gravatar.com/blavatar/fbff544e751a012cf407fcbfd5e6a699?s=200&ts=1435653006

    Il y a en Europe deux camps opposés : celui de l’austérité et celui de la démocratie, celui du gouvernement du peuple et celui du gouvernement des marchés et de leurs pouvoirs non élus. Nous nous tenons fermement du côté de la démocratie. Nous nous tenons fermement aux côtés du peuple grec.

    #dette #austérité #Grèce #Espagne #Europe #Syriza #Podemos #FMI #BCE #UE #Commission #référendum #démocratie #résistance

  • In view of the situation in Greece, and following the breakdown in the negotiations by the Eurogroup, Podemos wishes to communicate the following

    http://podemos.info/in-view-of-the-situation-in-greece-and-following-the-breakdown-in-the-nego

    In view of the situation in Greece, and following the breakdown in the negotiations by the Eurogroup, Podemos wishes to communicate the following:

    1.- Last Monday, the Greek government presented a proposal to the Eurogroup which included important concessions and was unanimously welcomed by the lenders as being reasonable and viable. In the following days, however, the international creditors led by the IMF did not accept the Greek government’s proposal to tax the wealthiest sectors of society, restructure the debt and launch an investment plan to revive the economy. Instead, they demanded to raise VAT on basic services and food and required further cuts on pensions and wages. In their effort to demonstrate that there is no alternative to austerity, the creditors only seem to accept the money of the poor, and insist on imposing the same logic and measures that led the country into a humanitarian disaster. The Greek economy is asphyxiated. To keep strangling it is the precise opposite of what must be done.

    2.- Facing such blackmail and extortion, the Greek government has reacted to the ultimatum in an exemplary manner: by calling on the people to decide their own future in a democratic and sovereign way. Unlike the Spanish governments of 2011 and 2012, the Greek government has refused to violate the popular mandate derived from the January election. All the attempts at coercing, intimidating and influencing this vote by unelected powers, especially by the European Central Bank -which is willing to suffocate the Greek financial system to influence the outcome of the referendum-, constitute a flagrant and unacceptable violation of the democratic principle. We say that Europe without democracy is not Europe: all democrats should join their voices in denouncing these intolerable interferences and pressures. Democracy is incompatible with letting unelected powers govern and decide for us. It is democracy what is at stake.

    3- With their intransigence, the creditors have demonstrated that they have no interest at all in solving the Greek debt crisis; their aim is rather to subject and overthrow a democratically elected government so as to prove that there is no alternative to the politics of austerity. Their blindness is such that they are willing to put at risk the integrity and the stability of the financial system and the European project itself, exposing them to speculative attacks whose price will ultimately be paid also by the citizens of other countries. We will say it once and again: they will be the ones to blame, they will be responsible for the consequences of this disaster.

    4- Syriza did not create the tremendous economic crisis that affects Greece. It was the governments of New Democracy and PASOK, the friends of our PP and PSOE, who falsified data and accounts, surrendered the sovereignty of the country to the Troika, and handed Syriza an economic and social catastrophe that is necessary and urgent to reverse.

    5.- Many international actors have already distanced themselves from the dogmatism of the creditors. Hundreds of thousands of people across the world have expressed their solidarity with the Greek people in their defense of the democratic principle. We demand that the Spanish Government and the European institutions respect the sovereignty and dignity of the Greek people, and that they consequently guarantee that the referendum takes place in conditions of freedom and complete normality. The democratic will and the fundamental rights of the Greek people, which have been systematically attacked during the long years of austerity, must be respected.

    There are two contradictory fields in Europe: austerity and democracy, the government of the people or the government of the market and its unelected powers. We stand firm on the side of democracy. We stand firm with the Greek people.

    #Grèce #austérité #Espagne #dette #FMI #Commission #UE #Podemos #Europe #démocratie #référendum

  • 20.06.2015: »Das Verrückte an Podemos war, dass es von der Bevölkerung sofort überrannt wurde« (neues-deutschland.de)
    http://www.neues-deutschland.de/artikel/975100.das-verrueckte-an-podemos-war-dass-es-von-der-bevoelkerung-

    Eine Linksregierung in Spanien würde vor dem Problem stehen, dass das ökonomische Modell erledigt. Mit dem EG-Beitritt 1986 wurde das Land systematisch deindustrialisiert. Die Strukturförderung hat sich seitdem auf den Bau- und Tourismussektor beschränkt: Die Immobilienblase ist geplatzt, in Barcelona wollen die Menschen von der »Monokultur Tourismus« weg. Wie soll das funktionieren?

    Wir brauchen ein anderes, produktiveres Modell. Dabei geht es nicht um den Wiederaufbau des industriellen Geflecht - eine Romantisierung der fordistischen Vergangenheit ist wirklich fehl am Platz. Wir brauchen eine sozialökologische Transformation. Ein anderes Produktionsmodell, Energiewende, die Förderung von Genossenschaften. Wo könnte man anfangen? Ich denke, der Energiesektor könnte ein Ansatzpunkt für einen ökonomischen Umbau sein. Das ist ein beschäftigungsintensiver Bereich, in dem hochqualifizierte Arbeit nötig ist und viel Mehrwert erwirtschaftet wird.
    Um Entwicklung gestalten zu können, brauchen wir mehr Wirtschaftsdemokratie ausbauen. Banken in öffentlicher Hand, die von der Bevölkerung kontrolliert werden. Eine Umverteilung des Agrarlands, denn im spanischen Staat spielt Großgrundbesitz immer noch eine zentrale Rolle.
    Das sind große Herausforderungen, aber wenn wir sie nicht angehen, werden wir keinen Erfolg haben.

    Das alles wird nur gegen die EU gehen.

    Wir sind zutiefst pro-europäisch. Europa ist Teil des Problems, aber auch die Lösung. Wir brauchen ein Europa, wie es die Partisanen der 1940er Jahren vor Augen hatten: ein antifaschistisches, linkes Europa der Menschen und Völker. Das wird nur gehen, wenn wir die neoliberalen Fundamente der EU zerschlagen, und dafür wiederum müssen wir die Kräfteverhältnisse in den einzelnen Ländern ändern. Ich bin überzeugt, dass so eine Veränderung nur aus dem europäischen Süden kommen kann, wozu ich auch Irland zählen würde, weil es kein geographischer, sondern ein politischer Raum ist.

    #Podemos #Espagne #Europe

  • Manuela Carmena, nouvelle reine de Madrid
    http://www.taurillon.org/manuela-carmena-nouvelle-reine-de-madrid

    Presque inconnue et maintenant au-devant de la scène, simple citoyenne engagée, Manuela Carmena prend la mairie de Madrid. Ancienne magistrate et à la tête d’une coalition de gauche radicale, elle a mené une campagne électorale atypique, mais au succès fulgurant. A travers elle, c’est le mouvement #Podemos, « Nous pouvons », créé depuis 2011 qui s’enracine dans le paysage espagnol. Contre une classe politique traditionnelle à bout de souffle, ces nouvelles forces citoyennes se sont imposés aux élections régionales et locales.

    Actualités

    / #Espagne, #Élections, Podemos

    http://www.touteleurope.eu/l-union-europeenne/portraits-d-europeens/synthese/manuela-carmena-ancienne-juge-de-gauche-radicale-maintenant-a-madrid.ht
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/25/a-madrid-manuela-carmena-la-rouge-a-toutes-les-chances-de-l-emporter_4639692
    http://www.theguardian.com/world/2015/may/30/madrid-next-mayor-ex-communist-judge-manuela-carmena
    http://www.theguardian.com/world/2015/may/25/madrid-mayor-countess-communist-esperanza-aguirre-manuela-carmena
    http://www.liberation.fr/video/2015/05/26/thomas-piketty-sur-podemos-on-a-besoin-d-un-renouvellement-dans-les-parti
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/06/11/manuela-carmena-sera-investie-maire-de-madrid_4652449_3214.html
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/06/12/manuela-carmena-annonce-ses-premieres-mesures-a-la-mairie-de-madrid_4653337_

  • Mélanger dans un même article #crise_politique, #uber, #startups, #Podemos et #Ciudadanos ...

    http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021106266788-vivement-l-uberisation-de-la-vie-politique-francaise-1124670.p

    A l’instar d’un secteur économique traditionnel, où quelques grands acteurs historiques, dûment référencés, monopolisaient le marché et les rentes de situation, la vie politique espagnole a été « ubérisée ». Ses prestataires de services (exécutif et législatif) faisant un mauvais travail (chômage endémique, corruption, déficits), les consommateurs - pardon, le peuple - se sont tournés vers un service et une « application » nouvelle jugée plus prometteuse. Les dirigeants de Ciudadanos et de Podemos ont soixante et onze ans. A deux. Ils n’ont jamais fait de politique - cette fonction noble qui ne saurait être une carrière. Pablo Iglesias, à gauche, est professeur à l’université. Alberto Rivera, au centre, est juriste en entreprise.

    Les bras m’en tombent.

  • #PS : un #congrès de béni-oui-oui pour investir Hollande en 2017 [éditorial de Lutte Ouvrière, lundi 8 juin 2015]
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/ps-un-congres-de-beni-oui-oui-pour

    Il y a trois ans, #Hollande était élu sur le slogan, « le changement, c’est maintenant ». Depuis, la situation des travailleurs a effectivement changé... en pire. En pire parce qu’il y a 600 000 chômeurs de plus, parce que les conditions de travail sont devenues plus dures et que le niveau de vie a baissé.

    Dès son arrivée au pouvoir, Hollande a jeté aux orties son #programme de campagne pour adopter la ligne patronale - démantèlement des droits sociaux, allègement du coût du travail et chantage à la réduction de la dette. On en connaît le résultat : un grand patronat qui a traversé le plus gros de la crise sans perdre un euro et le monde ouvrier sacrifié sur l’autel de la compétitivité et des licenciements.

    Et que font les dirigeants socialistes réunis en congrès le week-end dernier ? Ils applaudissent la politique de #Valls #Macron et en redemandent en offrant à Hollande une standing ovation.

    Sarkozy a été accusé d’usurper le mot « républicain », mais cela fait des décennies que les dirigeants du PS usurpent celui de « socialiste ».

    Il y a très longtemps, lorsque le mouvement socialiste était digne de ce nom, il défendait les intérêts matériels et politiques des travailleurs. Il luttait contre l’exploitation patronale, dénonçait la loi du profit et se fixait pour but de renverser la #bourgeoisie.

    Aujourd’hui, le PS est passé dans le camp patronal et en est un serviteur fidèle. Il ne s’agit pas seulement de Hollande, de Valls ou de Macron mais bien du PS dans son ensemble. Dans ses discours, le PS tient à faire entendre une petite musique sociale, mais au pouvoir il ne jure que par la rentabilité et la compétitivité patronale, par la croissance des affaires de la bourgeoisie.

    Cette semaine encore, le PS justifiera la possibilité pour le patronat de recourir plus largement aux accords de compétitivité, il justifiera le plafonnement des indemnités que les #Prud’hommes peuvent prononcer en cas de condamnation de l’employeur, jusqu’au nouveau plan #Hirsch qui vise, comme l’ancien, à supprimer des RTT au personnel des #hôpitaux parisiens pour récupérer quelques millions.

    En exécutant loyal de la bourgeoisie, Hollande la servira jusqu’au bout de son mandat, et le PS sera avec lui. Jean-Christophe #Cambadélis, désormais premier secrétaire du PS, est convaincu qu’avec le retour de la croissance, les résultats de la politique gouvernementale ne tarderont pas. Derrière Hollande, les socialistes fondent leurs espoirs sur la reprise. Mais ce n’est pas « l’espoir » qui remplit le réfrigérateur, paye le loyer ou fait le plein de carburant !

    Pour rester au pouvoir, les socialistes misent plus sûrement sur l’anti-Sarkozysme et la peur du #FN. Le « tout sauf Sarkozy » est en passe de redevenir le slogan numéro un du PS.

    Et tous, de nous faire croire que la politique se borne à devoir choisir entre un Sarkozy toujours aussi arrogant et méprisant, une #Le_Pen prônant la guerre entre pauvres et un Hollande qui n’a pas cessé un seul jour de gouverner en faveur des patrons ! Il faut dire non à ce jeu de dupes où, pour rejeter untel ou unetelle, les travailleurs se privent d’affirmer leurs intérêts.

    À gauche de la gauche, #Mélenchon et le #Parti_de_gauche, #Duflot et les écologistes, Pierre #Laurent et le #PCF ou #Hamon et les frondeurs du PS rêvent de voir naître un « mouvement citoyen », un « #Podemos » ou un « #Syriza » à la française susceptible de les hisser à nouveau au pouvoir. En tirant à boulets rouges sur le #gouvernement, #Montebourg qui a été ministre pendant deux ans s’est aussi mis sur les rangs.

    Toute cette agitation peut réserver bien des surprises mais il n’y en aura aucune de bonne pour les travailleurs.

    Qu’attendre d’ex-ministres du gouvernement ou de #frondeurs qui cherchent d’abord à préserver leur carrière en se démarquant de Hollande ? Quant à ceux qui promettent une politique favorable aux travailleurs sans s’engager à combattre la bourgeoisie, ce ne sont que des bonimenteurs.

    On ne combattra pas le chômage sans empêcher le grand patronat de licencier. On ne répartira pas le travail entre tous et on ne créera pas d’emplois sans prendre l’argent où il est, c’est-à-dire sur les dividendes des grands actionnaires. On ne préservera pas nos conditions de vie sans combattre la mainmise des banquiers et le chantage des financiers au paiement de la dette.

    Le capital financier, responsable de la crise, s’est déjà largement remboursé sur notre dos, les classes populaires n’ont plus à se saigner pour lui.

    C’est à défendre et à se battre pour une telle politique que les travailleurs doivent se préparer.

    #lutte_de_classe #réformisme

  • "En Espagne Podemos inquiète les entreprises" enfin les gros du BTP http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/04/en-espagne-podemos-inquiete-les-entreprises_4647322_3234.html

    "Les résultats des élections « m’inquiètent beaucoup », a affirmé dès le 27 mai Juan-Miguel Villar Mir, président du puissant groupe de construction OHL, par ailleurs éclaboussé par plusieurs affaires de pots-de-vin en échange de contrats publics. Selon lui, la reprise économique est menacée « si les thèses que défend Podemos deviennent à la mode »."

    #espagne #podemos

  • Elections locales en #Espagne : De l’art du compromis
    http://www.taurillon.org/elections-locales-en-espagne-de-l-art-du-compromis

    Les élections municipales et régionales espagnoles se sont tenues ce dimanche 24 mai 2015. Le Partido Popular (PP), du premier ministre de droite Mariano Rajoy, arrive en tête mais perd la mainmise territoriale qu’il avait acquise en 2011, au profit d’un Parti socialiste (PSOE) renouvelée et des mouvements citoyens #Podemos (gauche antilibérale) et Ciudadanos (centre-droit).

    Actualité

    / Espagne, #Élections, Podemos

  • Vox Pop : #Podemos

    Une émission qui a suscité de vives réactions des auditeurs.

    En Espagne, Podemos, parti d’extrême gauche issu du mouvement populaire des Indignés, connait un essor considérable. Enquête sur l’organisation et les idées politiques défendues par ce parti ainsi que sur la délicate question de son financement. Avec l’interview de Jean-Luc Mélenchon - Le « Vox report » : La peur de l’invasion russe en Lituanie - Le tour d’Europe des correspondants.

    http://www.arte.tv/guide/fr/057880-011/vox-pop

  • Contraparte » Por una reorientación de Podemos
    http://blogs.publico.es/contraparte/2015/05/04/por-una-refundacion-de-podemos

    Conviene recordar cuál fue el principal coste de esta estrategia: la renuncia a la organización de un partido a la altura del post 15M, capaz de dar un sentido orgánico, territorial y sectorialmente coherente, a una situación que se puede calificar como desbordante en términos de voluntad de participación. Más de mil círculos aparecieron en pocos meses a lo largo y ancho de todo el territorio y decenas de miles de personas se acercaron a ese nuevo partido que tenía por nombre una conjugación verbal. Sin embargo, desde el punto de vista de la guerra relámpago, los Círculos fueron señalados como un impedimento “militante”. De tener peso real en la organización —se decía— sólo obstaculizarían una comunicación más amplia con las mayorías sociales no movilizadas. Los estrategas de Podemos apuntaban a esos mismos estratos sociales, donde los politólogos llevan años localizando los grandes caladeros de voto. Y por eso y a partir de una oposición estereotipada entre “los militantes” y “la ciudadanía”, o aún de forma más descafeínada “la gente”, los círculos fueron suprimidos como posición real de poder, o de contrapoder dentro del partido, en pos de una supuesta comunicación no mediada con el malestar de “la gente normal”. Congruentemente, las líneas críticas a este modelo fueron desechadas una y tras otra con una misma acusación: el gusto acomodaticio por lo minoritario y el miedo a la conquista del poder.

    #Podemos #Espagne #populisme

  • Que pense #Podemos ? (2/4) ~ Revue Ballast
    http://www.revue-ballast.fr/que-pense-podemos-24

    Les commentateurs officiels peinent encore à définir Podemos, que l’on dit pourtant aux portes du pouvoir. Cet objet politique non identifié bouscule les petites cases de la clique médiatique : populistes, eurosceptiques, alter-mondialistes ? Et chacun d’y aller de son étiquette ou d’agiter le traditionnel chiffon rouge : communistes, marxistes-léninistes, chavistes, bolivariens, castristes, etc. Que pensent, au fond, ses fondateurs ? Quels sont leurs stratégies, leurs références, leurs leviers théoriques ? Qui est à la barre de ce mouvement qui ne cesse d’appeler à couper la société en deux : non plus entre la gauche et la droite, mais entre le peuple et les puissants. Nous les avons lus, et écoutés, en langue espagnole. Itinéraire d’un mouvement qui perturbe échiquiers et agendas politiques.

    #stratégie #politique #Espagne

    • Il questionne la stratégie classique de la gauche critique : se revendiquer d’une information alternative ou d’une contre-information reviendrait, selon lui, à se placer d’emblée comme minoritaire ou marginal.

      Ses initiateurs établissent que les discours de haine sociale des médias audiovisuels ont besoin d’un ensemble de conditions d’énonciation pour avoir un effet sur la pensée et le comportement des gens. Ils respectent un certains nombre de rites et de pratiques qui légitiment leur parole. Ainsi, les messages libéraux n’ont pas une efficacité supérieure à ceux des contestataires du fait de leur parfaite logique, mais parce qu’ils s’inscrivent dans une machinerie discursive bien huilée. Pour en donner un exemple simple, si le message « le privé est plus efficace que le public » est énoncé sur un plateau de télé d’une grande chaîne, à une heure à forte audience, juste après un magnéto sur un service public déficient, par un homme âgé, diplômé, en costard-cravate, avec une intonation assurée et qui reçoit l’assentiment des autres invités, il aura une dimension performative immensément supérieure aux envolées anticapitalistes d’un salarié dans un mégaphone, à la fin d’une manifestation.

    • Vraiment intéressant.

      Pablo Iglesias décèle une caractéristique commune à la droite conservatrice et aux militants et intellectuels critiques : ils partagent une forme d’élitisme face à ces nouveaux espaces de bataille idéologique, qui seraient illégitimes, propices au fast-thinking, à la « pensée-minute » (Gilles Deleuze), aux « penseurs pour caméras » (Pierre Bourdieu). Les formes de création de consciences politiques contre l’ordre dominant seraient incompatibles avec ces outils d’abrutissement généralisé, devant lesquels l’intelligence ne pourrait s’abaisser sans perdre la profondeur de l’analyse révolutionnaire.

      Ça me rappelle aussi certaines des critiques qui ont été formulées contre #Alternatiba

      En méconnaissant le fait que « les gens, les travailleurs préfèrent l’ennemi, ils le croient, ils comprennent ce qu’il dit », la critique se rendrait autant inaudible qu’impuissante. Puisque l’ennemi agrège des forces et obtient le consentement par un discours attractif, qui touche, séduit et se présente comme la norme, il est nécessaire de lui disputer cette hégémonie sur son terrain. À ses détracteurs, il répond : « Nous ne définissons pas les conditions de la bataille. »

      C’est vrai je trouve, et c’est rare de l’entendre.

  • Hégémonie, populisme, émancipation. Perspectives sur la philosophie d’Ernesto Laclau (1935-2014) | Fondation Maison des sciences de l’homme | FMSH
    http://www.fmsh.fr/fr/c/7278

    Ernesto Laclau a écrit des ouvrages vite devenus des références sur le plan international des débats concernant l’hégémonie, le populisme et l’émancipation, trois concepts-clés de sa réflexion. Pourtant, il n’a reçu qu’un accueil très faible de la part de la philosophie institutionnelle française et est resté méconnu du grand public. Ses thèses, originales et souvent provocatrices, justifient l’intérêt suscité par son oeuvre et rendent compréhensible le fait que quelques-uns des noms évoqués soient devenus des interlocuteurs réguliers de Laclau (on citera aussi Critchley et Žižek). Il convient d’y ajouter aussi l’implication citoyenne de Laclau dans les débats en cours, notamment en Argentine, son pays natal qu’il a quitté au début des années 1970 pour poursuivre ses études avec E. Hobsbawm, à Oxford. L’activité qu’il a développée sur place, et de façon plus large dans toute l’Amérique du Sud, l’ont rendu un intellectuel familier du public de langue espagnole, reconnu pour ses contributions théoriques, notamment au cours des dix dernières années. L’influence de sa philosophie fut grande sur les études postcoloniales, decoloniales et subalternistes de différentes origines, ainsi que comme inspiration dans les nouveaux mouvements populistes de gauche d’Europe du sud en ce moment même.

    #Laclau #Podemos #populisme

  • #Espagne : une année électorale annonciatrice d’alternatives ?
    http://www.taurillon.org/espagne-une-annee-electorale-annonciatrice-d-alternatives

    Pour l’Espagne, 2015 résonne politiquement comme une mesure à deux temps avec les élections municipales du 25 mai suivies des législatives de fin d’année dont la date exacte reste à déterminer. Dans un pays converti depuis quatre décennies au bipartisme, l’émergence de forces nouvelles risque de bousculer la donne. Au point de rendre le royaume ingouvernable ?

    Actualité

    / Espagne, #Podemos

    http://www.jeunes-europeens-strasbourg.eu/category/le-taurillon-flams

  • #David_Harvey : On #Syriza and #Podemos

    Marxist geographer David Harvey recently spoke with il manifesto about the contradictions inherent in capitalism, the possibilities for its undoing and where Syriza and Podemos fit within its opposition.


    http://www.versobooks.com/blogs/1920-david-harvey-on-syriza-and-podemos

  • #Laclau, penseur argentin connaît un succès posthume mérité.
    Décédé brutalement à Séville en avril 2014, ce professeur de théorie politique influence incontestablement la pensée et la stratégie politique de la gauche radicale du sud de l’Europe, dont #Podemos, en particulier par ses réflexions sur la démocratie radicale et le #populisme...
    Aujourd’hui, le « populisme » est utilisé dans un sens péjoratif visant à délégitimer celui qui y est associé. C’est une forme commode d’interrompre tout débat et de disqualifier un adversaire. Dans la pensée de Laclau en revanche, le populisme est analysé beaucoup plus finement. [Il] permet d’envisager les stratégies s’ouvrant à la gauche, les rapports que cette dernière peut entretenir avec cette « catégorie politique » qu’est le « peuple » sans les a priori d’un débat théorique et politique faisant du « populisme » un disqualifiant.
    http://www.slate.fr/story/98821/gauche-radicale-laclau

  • « L’Europe doit abandonner l’euro »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/02/l-europe-doit-abandonner-l-euro_4585513_3232.html

    Suite du livre de Wolfgang Streeck traduit chez Gallimard, "Du temps acheté", et du débat sur l’euro qui l’a opposé à Jürgen Habermas l’an passé...

    Si tout se passe bien, nous assistons au commencement de la fin de l’union monétaire européenne. « Si l’euro échoue, l’Europe échoue », disait Angela Merkel. Aujourd’hui, c’est exactement l’inverse. L’euro est en train de détruire l’Europe. Si l’euro échoue, il se pourrait quand même que l’Europe finisse par ne pas échouer. Ce n’est pas certain : les blessures qu’a causées l’union monétaire sont trop profondes.

    Avec l’arrivée au pouvoir en Grèce du parti de gauche Syriza, en alliance avec un parti groupusculaire d’extrême droite, le projet monstrueux consistant à greffer une monnaie commune à des sociétés ayant des économies différentes semble devoir connaître la fin qu’il mérite.

    On en avait pourtant fait, des tentatives ! On avait commencé par installer à la place des gouvernements élus des technocrates issus des bureaucraties financières privées et publiques, mais les peuples ingrats les ont renvoyés chez eux. L’ère de la docilité européenne est ainsi révolue : les institutions démocratiques ont rejeté les implants bruxellois.

    #euro #Syriza #Podemos #monnaie

  • Democracy Today Is Wild and Constituent. A Spanish Example. - EuroNomade | EuroNomade
    http://www.euronomade.info/?p=4349

    Toni Negri et Raul Sanchez Caudillo sur Podemos et les risques du vertical...

    Whoever flirts with the “autonomy of the political” will end up thinking that the development of grassroots democracy is secondary. Occasionally they will even imagine forms of power of command whose efficacy is purely charismatic: tragically, this is what sometimes happens. But it is not the case for us: we are working to exit definitively the Weberian dilemmas of the bourgeois power of command, which until now have only legitimized authoritarian solutions to social conflicts that the struggles had raised to the height of the political.

    But let us return to the central problem we are addressing: from horizontality to verticality; from the agitation and resistance of movement to government. Podemos asks that all comrades think in terms of this level. A level of central government? Maybe. The level of city government? This seems more proximate and possible. But is it not true that only if the action of all citizens is directed towards a powerful renewal of city government, only in this case, will it be possible to make a tangible, local example of an effective constituent project? We think so. Because the city and the municipality, the life of the city and its forms of encounter can shape solid figures of administration and constituent initiative. The camps in the metropolises, in the cities and even in the small towns were a form of constituent encounter, demonstrating that metropolitan ways of life are now political and productive in general terms. Making democracy and (re)production of the city interact, we have the possibility to articulate the political, that is, to connect the will to win and the capacity of decision to a broad, plural and active fabric of militant presences and the production of programs of transformation. The political is played in the middle of all of this. This is where the Foucauldian question “how we want to be governed” becomes flesh.

    #Espagne #Grèce #Podemos #Syriza #pouvoir_constituant

  • De Madrid à Athènes, l’austérité ou la démocratie, par Renaud Lambert
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2015-02-02-Madrid-Athenes

    La manifestation organisée par le parti espagnol #Podemos samedi 31 janvier 2015 a rassemblé plus de cent mille personnes à Madrid, redonnant à la place de la Puerta del Sol ses airs de 2011 lors du mouvement du « 15 mai ». Une semaine après l’élection de #Syriza en Grèce, un tel succès suggère que la fronde populaire contre les politiques d’#austérité dépasse les frontières grecques. On manifestait d’ailleurs également contre l’austérité à Londres et à Dublin.

  • La révolution #Podemos
    http://www.taurillon.org/la-revolution-podemos

    En à peine un an d’existence, Podemos (Nous pouvons) a bouleversé la scène politique espagnole. En mai dernier, il a récolté près de 8% des voix aux élections européennes, soit 1,2 millions d’électeurs. Fin août, un sondage en prévision des élections générales de 2015 le plaçait en troisième position derrière les deux grands partis, le PP (parti populaire) et le PSOE (parti socialiste). A moins d’un an de ces élections qui marqueront la fin du mandat de Mariano Rajoy, aux commandes du pays depuis 2011, Podemos est désormais en tête de tous les sondages avec 27% des intentions de vote et semble avoir atteint son premier but : faire trembler « la caste », dans leur jargon l’élite politico-économique représentée pêle-mêle par la Troïka, les banques et les partis politiques traditionnels.

    Actualité

    / #Espagne, (...)

    #Indignés
    http://www.lesinrocks.com
    http://www.libération.fr

  • Punaise il est M-A-G-I-S-T-R-A-L ! Cet élan de générosité politique qui mêle la sincérité, la maîtrise des analyses politiques, économiques, financières et sociales, l’ambition de vouloir le changement à tout prix sans concession en s’attaquant aux grands maux, ne m’étonne pas de la part de cette jeunesse espagnole qui a grandi en relevant des défis et qui va trouver les solutions. Bon courage et grande réussite pour en finir avec cette règle des trois D :Deuda, Desempleo, Desigualdad. A un moment donné les gangrènes séniles aristocrates ou bourgeoises qui portent des Rolex sans avoir planté d’arbres feraient mieux de laisser le pouvoir aux jeunesses, le temps passe et ils n’emporteront pas avec leur mort des millions. Ni des bilans négatifs du pays qu’ils gouvernent. Y a toujours une solution : tout abandonner et planter des arbres dans leurs jardins, la relève se chargera de toujours vérifier s’il y a suffisamment d’eau. https://www.youtube.com/watch?v=A00huyFx0DU

    #Pablo_Iglesias #Espagna #dette #chômage #inégaliés #politique #Podemos