• Le retour en silence : Anima Sola #3
    Récit poétique à partir d’images créées par procuration.

    https://liminaire.fr/palimpseste/article/le-retour-en-silence

    Je m’enfonce dans la vie. Le monde est éclairé d’une manière inédite. C’est une lumière qui vient de l’intérieur. Cela ne nous tombe pas dessus, ne nous recouvre pas. Ni un voile ni une couverture. Cela vient de l’intérieur. Je pense à ma main qui devient orange et translucide lorsque je la place devant une source lumineuse. On peut voir à travers.

    (...) #Écriture, #Langage, #Poésie, #Lecture, #Photographie, #Littérature, #Art, #AI, #IntelligenceArtificielle, #Dalle-e, #Récit (...)

    https://liminaire.fr/IMG/mp4/minimalist_world_forest_day_instagram_post_3_.mp4

  • [Et la poésie, alors ?] Les liens dans la langue
    https://www.radiopanik.org/emissions/et-la-poesie-alors-/les-liens-dans-la-langue

    Épisode spécial, nourri entièrement de poèmes découverts sur la plateforme poétique #lyrikline.

    Textes lus :

    #lut_de_block, Ik heb je niet begraven vader | Je ne t’ai pas enterré, père, traduit du néerlandais (Belgique) par Liliane Wouters dans : ni gagnants, ni perdants, Maison de la Poésie Nord Pas-de-Calais, 2000 — texte à découvrir ici. • #anne_seidel, und das ist (erst) der anfang | et c’est (seulement) le début, traduit de l’allemand par Laurent Cassagnau dans : Khlebnikov pleure, éditions Unes, 2020.— texte à découvrir ici. • Morten Søndergaard, 23/9 Natten er her igen | 23/9 — La nuit est de retour, traduit du danois par Monique Christiansen — texte à découvrir ici. • Lut De Block, Entre deux mers | Entre deux mers, traduit du néerlandais (Belgique) par Liliane Wouters dans : ni (...)

    #poésie_danoise #poésie_belge #morten_sondergaard #poésie_allemande #poésie_danoise,poésie_belge,lyrikline,morten_sondergaard,poésie_allemande,lut_de_block,anne_seidel
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/et-la-poesie-alors-/les-liens-dans-la-langue_16156__1.mp3

  • Seule dans la nuit : Anima Sola #2
    Récit poétique à partir d’images créées par procuration.

    http://liminaire.fr/palimpseste/article/seule-dans-la-nuit

    J’ose seule dans la nuit. Ce n’est pas si difficile, il faut penser à rien, se laisser porter par ses propres pas. Leurs bruits m’accompagnent. Je ne suis jamais seule avec eux. Je regarde droit devant moi. Je me projette dans la rue. J’avance sans tarder. J’invente les enseignes lumineuses de la ville. Je plisse les yeux. Dans le mouvement, les néons s’illuminent. Des boucles étincelantes se forment. Je les dessine d’un regard. Elles dansent avec moi. Leur chorégraphie m’accompagne dans la pénombre. Tout est possible à qui le souhaite. Tout arrive.

    (...) #Écriture, #Langage, #Poésie, #Lecture, #Photographie, #Littérature, #Art, #AI, #IntelligenceArtificielle, #Dalle-e, #Récit, (...)

    http://liminaire.fr/IMG/mp4/minimalist_world_forest_day_instagram_post_2_.mp4

  • Cette voix dans ma tête : Anima Sola #1
    Récit poétique à partir d’images créées par procuration.

    http://liminaire.fr/palimpseste/article/cette-voix-dans-ma-tete

    J’entends une voix qui vient des rêves. Cette voix elle me parle sans arrêt. Cette voix est douce. Je ne la reconnais pas, elle change sans arrêt. Cette voix parle de moi. Elle dit : Le monde s’assombrit. Elle dit : Pour regarder une personne, il faut se trouver en face d’elle. Elle confirme : Les fantômes sont des existences qui visitent. Ce qu’elle dit n’a rien à voir avec moi, bien au contraire. Elle parle de moi, elle s’échappe de moi, de mon corps. Mon corps est l’endroit de sa venue, son point de départ. Il peut s’agir d’une simple phrase. Il arrive parfois que la phrase soit plus longue, parfois complexe, et même incompréhensible.

    (...) #Écriture, #Langage, #Poésie, #Lecture, #Photographie, #Littérature, #Art, #AI, #IntelligenceArtificielle, #Dalle-e, #Récit, (...)

    http://liminaire.fr/IMG/mp4/minimalist_world_forest_day_instagram_post_1_.mp4

  • Guérir une maladie est un crime.
    http://www.florilege.free.fr/florilege/artaud/lesmalad.htm

    Le 8 juin (1946), il enregistre à la radio Les malades et les médecins , texte diffusé le 9 juin, publié dans le numéro de la revue Les Quatre Vents.

    Les Malades et les médecins

    La maladie est un état.
    La santé n’en est qu’un autre,
    plus moche.
    Je veux dire plus lâche et plus mesquin.
    Pas de malade qui n’ait grandi.
    Pas de bien portant qui n’ait un jour trahi, pour n’avoir pas voulu être malade, comme tels médecins que j’ai subis.

    J’ai été malade toute ma vie et je ne demande qu’à continuer. Car les états de privation de la vie m’ont toujours renseigné beaucoup mieux sur la pléthore de ma puissance que les crédences petites-bourgeoises de :
    LA BONNE SANTÉ SUFFIT.

    Car mon être est beau mais affreux. Et il n’est beau que parce qu’il est affreux.
    Affreux, affre, construit d’affreux.
    Guérir une maladie est un crime.
    C’est écraser la tête d’un môme beaucoup moins chiche que la vie.
    Le laid con-sonne. Le beau pourrit.

    Mais, malade, on n’est pas dopé d’opium, de cocaïne ou de morphine.
    Et il faut aimer l’affre
    des fièvres,
    la jaunisse et sa perfidie
    beaucoup plus que toute euphorie.

    Alors la fièvre,
    la fièvre chaude de ma tête,
    -- car je suis en état de fièvre chaude depuis cinquante ans que je suis en vie, —
    me donnera
    mon opium,
    -- cet être, —
    celui,
    tête chaude que je serai,
    opium de la tête aux pieds.
    Car,
    la cocaïne est un os,
    l’héroïne, un sur-homme en os,

    ca i tra la sara
    ca fena
    ca i tra la sara
    ca fa

    et l’opium est cette cave,
    cette momification de sang cave,
    cette raclure
    de sperme en cave,
    cette excrémation d’un vieux môme,
    cette désintégration d’un vieux trou,
    cette excrémentation d’un môme,
    petit môme d’anus enfoui,
    dont le nom est :
    merde,
    pipi,
    con-science des maladies.

    Et, opium de père en fi,

    fi donc qui va de père en fils, —

    il faut qu’il t’en revienne la poudre,
    quand tu auras bien souffert sans lit.

    C’est ainsi que je considère
    que c’est à moi,
    sempiternel malade,
    à guérir tous les médecins,
    -- nés médecins par insuffisance de maladie, —
    et non à des médecins ignorants de mes états affreux de malade,
    à m’imposer leur insulinothérapie,
    santé
    d’un monde
    d’avachis.

    Antonin Artaud

    #iatrocratie #poésie #théâtre #maladie

  • Poésie noire et lumineuse

    Nelly Sachs, en compagnie de sa mère, sortira in extremis de l’Allemagne nazie le 16 mai 1940, alors qu’elle a reçu l’ordre de rejoindre un camp d’extermination, pour se réfugier à Stockholm. Se pose alors pour elle la question qui agite les rescapé.e.s, comment écrire ? Que devient la poésie face à cet effondrement de toutes les valeurs humaines ? La poésie est-elle possible pour dire l’indicible ? Elle répondra de deux façons. D’abord en se plongeant dans la tradition juive, particulièrement le Talmud, un recueil d’interrogations, qui fournit des bribes de réponses – le rire en est une – qui suscitent de nouvelles questions et le rythme – à l’instar du jazz qui transforme un thème par l’accélération ou le ralentissement du tempo – pour provoquer un tremblement de la pensée en le transformant en une force de vivre inaltérable.

    note sur : Nelly Sachs : Exode et métamorphose

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/05/13/poesie-noire-et-lumineuse

    #littérature #poésie

  • Pamphlet à Macron part.5
    https://ricochets.cc/Pamphlet-a-Macron-part-5.html

    Dernière partie du pamphlet à Macron. On pourrait penser que c’est hors de propos, il n’en n’est rien. Tout à du sens dans ce que j’écris, aussi abscons soit-il. J’ai mis en lien avec cet article le PDF de l’intégralité du texte. La mise en page a du sens, certains mots sont barrés, certaines syllabes/lettres sont muettes. C’est un texte qui a vocation à être slamé avant tout, plus qu’à être lu. #Les_Articles

    / Poésie & Nouvelles, Humour, ironie, satire...

    #Poésie_&_Nouvelles #Humour,_ironie,_satire...

  • Klaxons, cris de joie, espoir fugace : le roi est mort ?? :-)
    https://ricochets.cc/Klaxons-cris-de-joie-espoir-fugace-le-roi-est-mort.html

    Dès que j’entends dans la rue des cris de joie ou un concert de klaxons, je crois que le roi est mort, et je me réjouis bien malgré moi. Je me dis qu’il a peut-être eu un accident fâcheux, une chute mortelle à ski, une overdose, un accident d’hélicoptère, un étouffement, que sais-je. A moins qu’un snipper l’ait dégommé à la lunette, ou qu’un terroriste l’ait fait exploser dans son palais à l’aide d’un drone ? Alors je me précipite vers une télévision ou internet pour vérifier ce qu’il en ait, l’espoir au (...) #Les_Articles

    / Poésie & Nouvelles, Humour, ironie, satire...

    #Poésie_&_Nouvelles #Humour,_ironie,_satire...

  • Point d’étape pour l’écriture à deux mains de « L’amour en Commun »
    https://framablog.org/2023/04/25/point-detape-pour-lecriture-a-deux-mains-de-lamour-en-commun

    Prouver par l’exemple qu’il est possible de faire autrement, tel est souvent le moteur des projets de Framasoft. Il en va ainsi pour #Des_Livres_en_Communs, qui propose un autre modèle d’édition : une bourse aux autrices et auteurs en … Lire la suite­­

    #Communs_culturels #Amour #auteur #autrice #communs #DLeC #écriture #édition #essai #livres #poésie

  • Pamphlet à Macron part.4
    https://ricochets.cc/Pamphlet-a-Macron-part-4.html

    Avant dernière partie du pamphlet à Macron. Elle peut sembler un peu barrée, mais tout à un sens, et chaque phrase, chaque ligne a sa raison d’être. Si le pamphlet s’adresse à Macron, je vise ce qui est caché derrière lui. Mon propos est littéralement ésotérique. #Les_Articles

    / Poésie & Nouvelles, Humour, ironie, satire...

    #Poésie_&_Nouvelles #Humour,_ironie,_satire...

  • Calme plat devant le Conseil constitutionnel | Libé Live | 14.04.23

    https://www.liberation.fr/politique/en-direct-reforme-des-retraites-reactions-politiques-et-syndicales-rassem

    18h19

    Calme plat devant le Conseil constitutionnel. Fascinant. Devant le Conseil constitutionnel, c’est le calme plat. Depuis trois mois, la France est sonore comme jamais, et c’est un silence épais qui cueille la décision des « sages » de valider la quasi-totalité du texte et de réprouver le référendum d’initiative partagée. Une dame sort en pyjama et ballerines d’un immeuble voisin, jette un regard, puis referme la grande porte en bois ornée de moulures sans dire un mot. Seules des toilettes de chantier résonnent : « Ni roi, ni 49.3 », dit un tag issu de la manif d’hier.

    Par Romain Boulho.

    #poesie_urbaine

  • [Les #quenouilles] #flottement
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-quenouilles/flottement

    Le mot du jour, c’est FLOTTEMENT

    flottement

    n. m.

    Balancement, mouvement d’ondulation.

    Hésitation, indécision.

    Comlme le sillfle en crolle Quenouille Blister fleg, qui s’y flotte s’effrite. Entre deux injonstion à la rentabilité, on se laisse flotter à plein dans le studio 2 chaud comme un oeuf.

    Le duo Z&T nous explique combien elles aiment profiter des moments d’entre deux pour dégomer le patriarcat à coup de textes de feu.

    Et on se balade tranquilou entre « Les fantômes sont des piétons comme les autres » Aliette Griz, « Au bonheur des morts » de Vincianne Despret coincé dans la bibliothèque de Quenouille Margaux, les poèmes de Babouillec, une listes de mots, un morceau de « Thésaurus de l’Immensité » , des rires complices,les mots-musique des Chronique de l’inutile, une berceuse, des micros (...)

    #poésie #slam #lenteur #sève_qui_remonte #coudes_serrés #poésie,slam,quenouilles,lenteur,flottement,sève_qui_remonte,coudes_serrés
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-quenouilles/flottement_15633__1.mp3

  • Erich Mühsam - Le révolutionnaire
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/muhsam-pn-brochure.pdf

    Ce poème plein d’humour face à la catastrophe de la trahison des social-démocrates dépeint dans des termes péjoratifs (Revoluzzer), faisant partie du langage des bureaucrates (Zivilstand) et déformés (ich revolüzze) une scène de rue pendant la révolution à Munich. L’action se dessine devant nos yeux à travers les Schüttelreime d’Erich Mühsam qui rendent ironique chaque affirmation simplement par leur forme insolite.

    L’utilisation de cette forme de poésie populaire allemande rend sa traduction difficile. L’auteur de sa version aura du mal à saisir toutes les connotations sonores tandis ce qu’il sera tout aussi difficile de reproduire la plupart des allusions dans son thème. La traduction proposée par Partage Noir est un premier jet qu’on s’amusera à améliorer.

    Dédié à la social-démocratie, ce poème est en fait une critique des
    concessions permanentes de ce mouvement.

    Il est paru dans le recueil Der Krater (Berlin, 1909).

    Le révolutionnaire

    Der Revoluzzer

    Il était une fois un révolutionnaire
    Nettoyeur de lampes de son métier
    Qui s’en alla au pas révolutionnaire
    Avec les révolutionnaires

    War einmal ein Revoluzzer
    im Zivilstand Lampenputzer;
    ging im Revoluzzerschritt
    mit den Revoluzzern mit.

    Et il cria : Je révolutionne
    Et le bonnet révolutionnaire
    Sur l’oreille gauche
    Il devenait très dangereux

    Und er schrie: „Ich revolüzze!“
    Und die Revoluzzermütze
    schob er auf das linke Ohr,
    kam sich höchst gefährlich vor.

    Et les révolutionnaires marchèrent
    A travers les rues
    Où il avait l’habitude
    De nettoyer les becs de gaz.

    Doch die Revoluzzer schritten
    mitten in der Straßen Mitten,
    wo er sonsten unverdrutzt
    alle Gaslaternen putzt.

    Afin de les éloigner du terrain
    On arracha les becs de gaz
    Pour faire des barricade
    Avec les pavés de la rue

    Sie vom Boden zu entfernen,
    rupfte man die Gaslaternen
    aus dem Straßenpflaster aus,
    zwecks des Barrikadenbaus.

    Mais notre révolutionnaire
    Dit : Je suis le lampiste
    Je vous en prie ne faites rien
    A ces bonnes lumières brillantes

    Aber unser Revoluzzer
    schrie: „Ich bin der Lampenputzer
    dieses guten Leuchtelichts.
    Bitte, bitte, tut ihm nichts!

    – Si nous supprimons la lumière
    Aucun bourgeois n’y verra clair.
    – Laissez les lampes debout je vous en prie
    Sinon je ne suis plus de la partie.

    Wenn wir ihn’ das Licht ausdrehn,
    kann kein Bürger nichts mehr sehen.
    Lasst die Lampen stehn, ich bitt! -
    Denn sonst spiel ich nicht mehr mit!“

    Les révolutionnaires se mirent à rire
    Et ils brisèrent les becs de gaz
    Alors le lampiste s’enfuit
    En pleurant des larmes amères.

    Doch die Revoluzzer lachten,
    und die Gaslaternen krachten,
    und der Lampenputzer schlich
    fort und weinte bitterlich.

    Et il resta dans sa maison
    Et là, il se mit à écrire un livre :
    « Comment on révolutionne
    Sans démolir les becs de gaz ».

    Dann ist er zu Haus geblieben
    und hat dort ein Buch geschrieben:
    nämlich, wie man revoluzzt
    und dabei doch Lampen putzt.

    https://seenthis.net/messages/997862

    http://www.synonymo.fr/synonyme/r%C3%A9volutionnaire

    Schüttelreim
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Sch%C3%BCttelreim

    #anarchisme #révolution #social-démocratie #poésie

  • Oeuvres de journées si (re-)belle
    https://ricochets.cc/Oeuvres-de-journees-si-re-belle.html

    Les manifestations sont souvent accompagnées de chansons , donc je pensais publier mes œuvres . N’hésitez pas à publier vos œuvres en commentaire ! playlist : La planète , france ( Chanson unique ) Tous les mêmes ( reprises de « tous les mêmes » ) Le retraité ( reprise de « Le chanteur » ) La réforme elle est conne ( reprise de « étudiants poil aux dents » ) La Révoluphonie ( reprise de « L’assassinphonie » ) La marseillaise ( reprise de « La marseillaise » ) #Les_Articles

    / Poésie & Nouvelles, Révoltes, insurrections, débordements..., Révolution

    #Poésie_&_Nouvelles #Révoltes,_insurrections,_débordements... #Révolution_

  • Irrésistible printemps
    https://ricochets.cc/Irresistible-printemps.html

    Les magnolias jettent leurs fleurs acides sur les pavés Les dernières voitures résonnent entre les murs Des japonaises en fleur se photographient parmi les branches Les pas rythmés de la foule font trembler le sol mort Les façades se graphent et les vitrines s’étoilent Les voitures et les poubelles s’enflamment Les fumées noires avalent les banques Les usines sont à l’arrêt leurs machines éventrées Les cargos sont échoués privés de marchandises Les tours de contrôle sont effondrées sur la piste On danse (...) #Les_Articles

    / Poésie & Nouvelles

    #Poésie_&_Nouvelles

  • [Les Promesses de l’Aube] Jonathan Carrier, l’immense jeu
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/jonathan-carrier-limmense-jeu

    En cette semaine pleine d’activités en lien avec le logement, nous accueillons Jonathan Carrier qui nous présente son recueil de textes, « l’immense jeu ».

    #poésie #sans-abrisme #immenses #sans-chez-soirisme #poésie,sans-abrisme,immenses,sans-chez-soirisme
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/jonathan-carrier-limmense-jeu_15536__1.mp3

  • Gustave Roud : un poète que j’ai découvert il y a peu, grâce à une correspondance avec Philippe Jaccottet. Une émission aujourd’hui sur RFI (De vives voix) m’inspire ce partage :

    Publication critique des Œuvres complètes du poète, traducteur, critique et photographe Suisse romand, Gustave Roud (1897-1976)

    https://www.fabula.org/actualites/109987/gustave-roud-uvres-completes-sous-la-dir-de-claire-jaquier.html

    – Le volume 1 (1456 pages) comprend les œuvres poétiques : recueils, textes publiés en revue et textes inédits.

    – Le volume 2 (1088 pages) rassemble l’essentiel des Traductions : recueils consacrés à #Novalis, #Hölderlin, Rilke, Trakl dont Roud est un des premiers traducteurs en français ; traductions publiées en revue ou dans des volumes collectifs – notamment de #Wilhelm_Müller, #Goethe, #Clemens_Brentano, #Hildegard_von_Bingen ou encore #Eugenio_Montale.

    – Le volume 3 (1280 pages) livre les notes de journal (1916-1976) dans toute leur diversité archivistique – feuillets épars, manuscrits et dactylogrammes, carnets, cahiers, agendas. Événements du jour, réflexions sur soi, descriptions de paysages, projets, propos sur l’art, poèmes…

    – Le volume 4 (1296 pages) réunit l’ensemble des articles et études critiques que Roud a consacrés, tout au long de sa vie, à des poètes, écrivains et peintres, le plus souvent contemporains.

    –--------------------

    Quand le Journal de Gustave Roud ouvre l’accès à toute l’Oeuvre.
    https://www.revuelepassemuraille.ch/quand-le-journal-de-gustave-roud-ouvre-lacces-a-toute-loeuvre

    Dans les coulisses du chantier Gustave Roud
    Les « Œuvres complètes » du grand écrivain romand sont désormais publiées chez Zoé. Claire Jaquier et Daniel Maggetti évoquent cet ambitieux projet qu’ils ont codirigé.
    https://wp.unil.ch/allezsavoir/dans-les-coulisses-du-chantier-gustave-roud%EF%BF%BC

    –--------------------

    « Œuvres complètes » du poète Gustave Roud, l’amour est dans le blé (Libération)

    « Je marche dans mes rêves anciens, mes pensées anciennes », écrit le poète suisse romand Gustave Roud. Mais où commence le rêve, où démarre la pensée chez cet homme toujours par les chemins du Haut-Jorat, région de collines douces, le berceau de toute une vie ? En janvier 1942, il note dans son journal un rêve tout neuf. Dans la grande ferme de Carrouge, héritée de la famille paysanne maternelle, Roud dort sous les combles. Sa sœur aimée, Madeleine, est là. C’est une « vieille fille », comme lui est « vieux garçon ». Il y a aussi la tante Clara, insupportable par ses bouderies. Gustave Roud endormi voit un homme remplir sa bouche de vers luisants « et une voix me dit que de cette bouche illuminée (que je voyais toute phosphorescente) devait sortir la voix des morts ». Dans sa vie éveillée, le poète né en 1897 cherche aussi à abolir le temps, à effacer ce qui sépare les morts des vivants. « Je suis fait d’absences et de présences », note-t-il et parfois il croit sentir celle de sa mère, disparue en 1933.

    Avec la marche à pied véritable, #Gustave_Roud trouve une manière d’exténuer le corps, état propice à l’illumination poétique. Depuis une « ballade » de quatre jours alors qu’il avait 19 ans, il a pris le goût de cette ivresse, qui le fait se sentir en adhérence avec le paysage, avec les arbres, les bêtes croisées. Il aime s’enfoncer dans la nuit, sa canne à la main et en compagnie de son « ombre trébuchante ». Mais c’est à la lumière du jour, que les paysans du #Haut-Jorat ont pris l’habitude de voir sa mince et longue silhouette vêtue comme à la ville, équipée de calepins – il écrit surtout dehors, assis sur un banc, un tronc – et d’un appareil photo.

    Romantisme allemand

    Gustave Roud est une des voix majeures de la poésie suisse romande. La publication d’un livre de #Philippe_Jaccottet chez Seghers en 1968 lui a permis de dépasser les frontières nationales. Pourtant il reste un peu méconnu en France. La publication cet automne chez Zoé de ses œuvres complètes rend honneur à l’ampleur de son travail d’écriture. Quatre volumes sont présentés en coffret : les œuvres poétiques, le journal, les traductions (les romantiques allemands, #Rilke, #Trakl), et ses critiques artistiques et littéraires. De nombreuses passerelles permettent de circuler entre les volumes, Gustave Roud aimait les reprises et puisait dans son journal pour composer ses recueils.

    Le poète n’était pas aussi reclus qu’on a pu le dire. Ami de Ramuz notamment, autre écrivain du monde rural, il participait à des remises de prix, des jurys et œuvrait dans des revues, à un moment de particulière effervescence de la littérature suisse romande. Pour cela, il effectuait « la traversée », prenait un vieux tram brinquebalant le menant en une heure à Lausanne. Mais le cœur de Gustave Roud, poète à l’inquiétude fondamentale, n’était pas en ville. Ce qui l’intéresse avant tout, ce sont les andains, les rangées d’herbe fauchée, les murs de céréales abattus pendant la récolte, et les personnages qui habitent ces paysages de l’été  : les « moissonneurs fauves ». Il les photographie en plein travail avec leur assentiment, torses nus, ils sont ses amis paysans. Toute sa vie, Gustave Roud, dont l’homosexualité n’a jamais été nommée, ira ainsi d’un amour secret à un autre. Le désir érotique se retrouve clai­rement, exalté, dans sa poésie. Comme dans Bain d’un faucheur du recueil Pour un moissonneur. Premières strophes  : « Un dimanche sans faux comblé de cloches pures / Ouvre à ton corps brûlé la gorge de fraîcheur / Fumante, fleuve d’air aux mouvantes verdures / Où tu descends, battu de branches et d’odeurs. / Ce tumulte de lait dans la pierre profonde / De quel bouillonnement va-t-il enfin briser / L’âpre bond de ta chair ravie au linge immonde / Vers une étreinte d’eau plus dure qu’un baiser  ! »

    Un personnage dénommé Aimé, composite de ses amis paysans, mais surtout inspiré par le premier, Olivier Cherpillod, est au cœur de l’œuvre. La poésie va prendre en charge ce que dans la vie réelle Roud ne pouvait exprimer. Le poète est plus explicite dans le Journal, même s’il se cache derrière la notion d’amitié. Son besoin inassouvi de la présence d’Olivier, Fernand, Robert, René, au total une douzaine d’hommes au long d’une cinquantaine d’années, le renvoie à ce qu’il appelle sa « différence ». Il parle de la beauté des visages, du lisse des torses, des bras gonflés. Il aimerait pouvoir toucher ces épaules, ces mains, mais ne le peut pas. Journal, octobre 1926 : « Tu marches avec des branchages sur un labour aux vives arrêtes de terre sombre […] un linge bleu s’entrebâille sur cette poitrine nue où je voudrais tant poser sans rien dire ma tête écouter battre ce cœur digne de vivre digne d’être heureux. »

    Le poète a laissé un corpus de 13 000 images

    Sous le prétexte de promenades, il se rend chez l’un, chez l’autre (suscitant parfois l’hostilité des femmes de leur famille), il connaît « la honte des bras ballants », parfois il participe un peu aux travaux des champs. Il y a de beaux moments de compagnonnage, en particulier avec Olivier  : Olivier fauchant, Olivier se rasant, Olivier tressant des paniers d’osier. Mais surtout Roud photographie. Le poète a laissé un corpus de 13 000 images. Il a appris par son père, paysan éclairé, le maniement des appareils. Il développe et agrandi lui-même ses clichés dans une petite pièce de la maison de #Carrouge. Du noir et blanc majoritairement, mais aussi des clichés couleur, des autochromes.

    Fernand Cherpillod, neveu d’Olivier Cherpillod, est un modèle de ­premier ordre. Il aime poser, se plie à des mises en scène de paysan au travail. Certains clichés sont typiques, avec leur contre-plongée, d’une esthétique des années 30 célébrant les corps en pleine nature. Pour Roud, au-delà du désir non dit, il y a l’idée toute poétique d’hommes devenus des intercesseurs d’un monde paysan glorifié, d’une harmonie touchant à l’éternité. Dans son dernier recueil, Campagne perdue, il dira tout son désarroi devant la modernisation de l’agriculture, qui tue des gestes ancestraux, casse des accords anciens avec la nature.

    Gustave Roud est alors un homme vieillissant. Il se sent dépossédé, tandis que sa notoriété est grandissante. Des jeunes écrivains font le pèlerinage à Carrouge, comme Jacques Chessex ou Maurice Chappaz. Une photo les montre avec leurs trench-coats, venus sur une « motocyclette » – le bruit effraie Roud. En 1965, il a les honneurs d’un film diffusé à la télévision. Un moyen métrage signé du cinéaste Michel Soutter. La caméra explore la maison : la cuisine, le corridor, le bureau, les murs où sont disposées les photos des amis paysans, le salon. L’ambiance est un peu spectrale. Roud apparaît vulnérable. On le voit à la fin, comme un monsieur Hulot un peu guindé, partir dans le jardin. Michel Soutter interroge la sœur, gauche aussi. Elle parle d’intérêt pour le cosmos. Le jeune romancier suisse Bruno Pellegrino a poursuivi cette piste dans une très belle fiction biographique sur le « couple » Roud. Son roman, sorti en 2019, Là-bas, août est un mois d’automne, redonne une visibilité à Madeleine.

    –----------------

    #Claire_Jaquier : « Gustave Roud puise dans son journal, en partie son atelier de création »

    Huit chercheurs ont été mobilisés pendant quatre années pour permettre la sortie des Œuvres complètes de Gustave Roud. A leur tête : en codirection avec Daniel Maggetti, Claire Jaquier, professeur émérite de littérature à l’université de Neuchâtel, en Suisse. Libération l’a interviewée.

    Comment est né ce projet de publication ?

    C’était nécessaire, il n’existait pas de véritables œuvres complètes. Un très petit coffret Gustave Roud était paru en 1978 mais il ne comprenait que les dix recueils de poésie, sans aucune note. Des textes sont ensuite sortis en poche de manière très dispersée. Il y a eu aussi des publications de correspondance, de textes critiques et, progressivement, on a pris conscience de l’extrême richesse des archives qui permettent de comprendre cette œuvre. Grâce au Fonds national suisse de la recherche scientifique, notre équipe de chercheurs a pu travailler pendant quatre ans et réunir cet immense matériau documentaire pour mener à bien une édition complète, génétique et critique.

    La découverte du Journal a été présentée comme une surprise à la mort de Roud…

    Philippe Jaccottet, exécuteur testamentaire de l’œuvre, disait qu’il ne savait pas que Roud tenait un journal. Il est probable que Roud ne le lui a pas dit formellement mais il ne pouvait pas l’ignorer car un certain nombre de textes parus dans des revues portent comme titre « Notes de journal ». Je pense que ce qui a incité Jaccottet à tenir un tel propos, c’est que Roud ne lui a donné aucune consigne sur l’avenir de son œuvre et n’a pas dit un mot du Journal. Il était donc un peu mal à l’aise, d’autant plus qu’il s’est rendu compte en le lisant à quel point il y avait des choses intimes qui étaient dites et cela le gênait peut-être lui-même, d’où sa première édition, partielle, en 1982 chez Bertil Galland.

    Pourquoi y trouve-t-on ce doute permanent, cette inquiétude ?

    C’est une œuvre magnifique, mais qui a une couleur sombre. Lorsque j’ai édité le Journal en 2004 avec Anne-Lise Delacrétaz chez Empreintes, en deux volumes couvrant les années 1916 à 1971, j’ai avancé l’hypothèse que cela avait une origine liée au genre diariste. Au XVIIIe siècle, en pays protestant, comme la confession n’existait pas, la pratique du journal était en fait recommandée aux croyants comme exercice d’examen de conscience, on les invitait à creuser leur intimité, leur moi. Et il n’est pas exclu que cette tradition colore le journal de Roud. C’est peut-être ce qui explique qu’il y apparaît chroniquement insatisfait, mais il ne faudrait pas en induire que tout son tempérament était là, il pouvait être gai, espiègle, plein d’humour, on le voit dans sa correspondance.

    Est-il exact que le Journal est le réservoir de tous les autres textes ?

    Ce n’est vrai que pour certains textes. Il constitue une part seulement de l’atelier de création. Roud puise dans son journal, mais souvent il va en tirer juste un paragraphe, quelques phrases, ou un petit texte. Ce qui constitue le corps de beaucoup de recueils de Roud ce sont de longues proses poétiques, dont des premières versions sont parues dans des revues. Il s’est rendu compte très tôt que la stimulation de ces commandes où il était forcé de remettre la copie à temps lui était indispensable. Dans le premier volume de notre édition, Œuvres poétiques, nous donnons 120 textes publiés initialement en revue, et donc devenus inaccessibles.

    On est frappé par le nombre de reprises, au fil de la lecture…

    Il y a beaucoup de reprises, parce que notre parti pris est de privilégier la logique documentaire, les supports. Gustave Roud pour son journal utilisait des cahiers, et aussi des carnets, des feuilles volantes, des agendas. Puisant dans son journal pour écrire des textes, souvent il recopie certaines phrases issues d’années différentes, parfois il dactylographie de grands ensembles de notes, donc on dispose de dactylogrammes. Cela montre que Roud reprenait ce matériau de manière continue. L’atelier de création de Roud, c’est très souvent de la reprise. Il donne lui-même le titre de « Rhapsodie », en 1931, à une sélection de textes réunis, ce qu’aujourd’hui on appellerait le couper-coller. Il aime beaucoup rassembler des textes anciens, ôter quelquefois juste deux phrases et les intégrer dans un nouveau contexte, il fait ça constamment.

    Pour revenir à la #poésie, n’y a-t-il pas un tournant du lyrisme à partir du recueil Adieu ?

    Adieu est très particulier, Roud est encore sous l’influence de la grande poésie symboliste française, il a eu de la dévotion pour #Mallarmé autour de l’âge de 20 ans. Adieu se sent encore de cette influence, la poésie comme haut langage, à la limite de l’hermétisme et puis il se défait de cette influence, il voit que cette pureté ne lui convient pas. Il a abandonné assez vite le vers et adopté cette prose lyrique qui ne va pas vraiment changer. Il y a une signature stylistique de Roud, des phrases amples, mélodieuses, syntaxiquement charpentées, qui produisent un effet de lenteur et de douceur. Je ne fais que redire ce que beaucoup de critiques de l’époque ont dit, l’un d’eux parlait d’une prose d’une obsédante douceur. Il y a aussi une gravité du ton constante. La phrase roudienne, est souvent longue, avec des subordonnées qui s’enchaînent et qui retombent bien, on observe aussi de fréquents jeux avec les sonorités. Même si l’œuvre évolue, si le contenu change, si le lyrisme se modifie, cette voix particulière est reconnaissable du début à la fin.

    #journal_intime #poète #suisse_romande #poésie #littérature

  • #poésie #Anarchisme #prolétariat #autogestion #émancipation #écologie #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire #feminisme #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme...

    ★ VOYAGE EN PROSE LIBERTAIRE... - Socialisme libertaire

    Libertaire de cœur, dans un écrin de verdure, au sein d’une coquille de nacre, d’un squat ou d’une communauté d’idées, vue par brillance, transparence, connaissance, nos souvenirs s’animent et dévalent des livres de nos précurseurs.
    Ils s’en sont allés vers la lumière, tels des philosophes qui se jouent des jeux de miroirs et œuvrent pour se retrouver libres. Choqués parfois par l’horreur du monde, de leur douce folie, ils se parent de fleurs d’amour. Et s’il existe trois vérités comme l’affirment certains Africains : la tienne, la mienne et la vérité, la vérité des libertaires est basée sur les faits démontrés, rationnels, sur l’empathie et l’intelligence, cette sensibilité cristallisée. Les vérités changent et se modulent avec le temps, un rien les altère. Leurs grands yeux ouverts sur le monde flottent dans un espace sans limites avec une histoire qui n’est que de la géographie dans le temps (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2019/11/voyage-en-prose-libertaire.html

  • Croisière all inclusive
    https://ricochets.cc/Croisiere-all-inclusive.html

    Terrasse nocturne illuminée Visages couleur fluo Boissons all inclusive L’alcool coule à flots Ca danse comme des damnés Autour la mer est noire En silence Le navire écarte l’eau Au rythme des lourdes basses Ca danse dans les flashs au bar Les corps vidés tanguent avec le pont La coque gémit avec les vagues Le vent grince les haubans Autour le ciel est noir Des éclairs flashent les montagnes Le bateau fonce tout droit dans la nuit Toujours plus vite Pont bois propre avec guirlandes Entre deux (...) #Les_Articles

    / Poésie & Nouvelles, Humour, ironie, satire...

    #Poésie_&_Nouvelles #Humour,_ironie,_satire...

  • Isha, Vîrus, Aurore Vincenti et la magie des mots - Discussion - Abcdr du Son
    https://www.abcdrduson.com/interviews/discussion/isha-virus-aurore-vincenti

    Glorification, déformation, esthétisation ou négation : la langue est un matériau très riche pour la création artistique. Dans cette discussion, Isha, Vîrus et la linguiste Aurore Vincenti évoquent l’écriture et les langages dans le rap.

    #langue #écriture #rap #poésie #Vîrus #Isha #Aurore_Vincenti

  • #poésie #anarchisme #Liberté #autogestion #émancipation #écologie #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire #feminisme #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme...

    ★ L’ANARCHO-POÈTE...

    « Moi, monsieur, je m’oppose à vos lois imbéciles
    A vos fausses faveurs, à vos sergents de ville
    A ce que vous osez dans votre tribunal
    Appeler la justice, appeler la morale.
    Je n’ai jamais été de ceux qu’on dit rebelles
    Ou de ces pauvres gars qu’on nous dit criminels
    Je suis un travailleur, enfant républicain,
    Ou comme vous le dites, un de vos citoyens.

    J’ai déjà tant de fois exercé mon pouvoir
    Par le droit du scrutin, car c’était mon devoir
    Du moins me le dit-on ; et en homme docile
    J’acceptai sans broncher ma condition servile

    J’acceptai de choisir, du maire au président
    Celui qui gagnerait sa place de tyran,
    Et celui qui pourrait par le concours des lois
    Déposer sur son front la couronne des rois (...)
     »

    https://www.socialisme-libertaire.fr/2019/07/l-anarcho-poete.html