• Gustave Roud : un poète que j’ai découvert il y a peu, grâce à une correspondance avec Philippe Jaccottet. Une émission aujourd’hui sur RFI (De vives voix) m’inspire ce partage :

    Publication critique des Œuvres complètes du poète, traducteur, critique et photographe Suisse romand, Gustave Roud (1897-1976)

    https://www.fabula.org/actualites/109987/gustave-roud-uvres-completes-sous-la-dir-de-claire-jaquier.html

    – Le volume 1 (1456 pages) comprend les œuvres poétiques : recueils, textes publiés en revue et textes inédits.

    – Le volume 2 (1088 pages) rassemble l’essentiel des Traductions : recueils consacrés à #Novalis, #Hölderlin, Rilke, Trakl dont Roud est un des premiers traducteurs en français ; traductions publiées en revue ou dans des volumes collectifs – notamment de #Wilhelm_Müller, #Goethe, #Clemens_Brentano, #Hildegard_von_Bingen ou encore #Eugenio_Montale.

    – Le volume 3 (1280 pages) livre les notes de journal (1916-1976) dans toute leur diversité archivistique – feuillets épars, manuscrits et dactylogrammes, carnets, cahiers, agendas. Événements du jour, réflexions sur soi, descriptions de paysages, projets, propos sur l’art, poèmes…

    – Le volume 4 (1296 pages) réunit l’ensemble des articles et études critiques que Roud a consacrés, tout au long de sa vie, à des poètes, écrivains et peintres, le plus souvent contemporains.

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    Quand le Journal de Gustave Roud ouvre l’accès à toute l’Oeuvre.
    https://www.revuelepassemuraille.ch/quand-le-journal-de-gustave-roud-ouvre-lacces-a-toute-loeuvre

    Dans les coulisses du chantier Gustave Roud
    Les « Œuvres complètes » du grand écrivain romand sont désormais publiées chez Zoé. Claire Jaquier et Daniel Maggetti évoquent cet ambitieux projet qu’ils ont codirigé.
    https://wp.unil.ch/allezsavoir/dans-les-coulisses-du-chantier-gustave-roud%EF%BF%BC

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    « Œuvres complètes » du poète Gustave Roud, l’amour est dans le blé (Libération)

    « Je marche dans mes rêves anciens, mes pensées anciennes », écrit le poète suisse romand Gustave Roud. Mais où commence le rêve, où démarre la pensée chez cet homme toujours par les chemins du Haut-Jorat, région de collines douces, le berceau de toute une vie ? En janvier 1942, il note dans son journal un rêve tout neuf. Dans la grande ferme de Carrouge, héritée de la famille paysanne maternelle, Roud dort sous les combles. Sa sœur aimée, Madeleine, est là. C’est une « vieille fille », comme lui est « vieux garçon ». Il y a aussi la tante Clara, insupportable par ses bouderies. Gustave Roud endormi voit un homme remplir sa bouche de vers luisants « et une voix me dit que de cette bouche illuminée (que je voyais toute phosphorescente) devait sortir la voix des morts ». Dans sa vie éveillée, le poète né en 1897 cherche aussi à abolir le temps, à effacer ce qui sépare les morts des vivants. « Je suis fait d’absences et de présences », note-t-il et parfois il croit sentir celle de sa mère, disparue en 1933.

    Avec la marche à pied véritable, #Gustave_Roud trouve une manière d’exténuer le corps, état propice à l’illumination poétique. Depuis une « ballade » de quatre jours alors qu’il avait 19 ans, il a pris le goût de cette ivresse, qui le fait se sentir en adhérence avec le paysage, avec les arbres, les bêtes croisées. Il aime s’enfoncer dans la nuit, sa canne à la main et en compagnie de son « ombre trébuchante ». Mais c’est à la lumière du jour, que les paysans du #Haut-Jorat ont pris l’habitude de voir sa mince et longue silhouette vêtue comme à la ville, équipée de calepins – il écrit surtout dehors, assis sur un banc, un tronc – et d’un appareil photo.

    Romantisme allemand

    Gustave Roud est une des voix majeures de la poésie suisse romande. La publication d’un livre de #Philippe_Jaccottet chez Seghers en 1968 lui a permis de dépasser les frontières nationales. Pourtant il reste un peu méconnu en France. La publication cet automne chez Zoé de ses œuvres complètes rend honneur à l’ampleur de son travail d’écriture. Quatre volumes sont présentés en coffret : les œuvres poétiques, le journal, les traductions (les romantiques allemands, #Rilke, #Trakl), et ses critiques artistiques et littéraires. De nombreuses passerelles permettent de circuler entre les volumes, Gustave Roud aimait les reprises et puisait dans son journal pour composer ses recueils.

    Le poète n’était pas aussi reclus qu’on a pu le dire. Ami de Ramuz notamment, autre écrivain du monde rural, il participait à des remises de prix, des jurys et œuvrait dans des revues, à un moment de particulière effervescence de la littérature suisse romande. Pour cela, il effectuait « la traversée », prenait un vieux tram brinquebalant le menant en une heure à Lausanne. Mais le cœur de Gustave Roud, poète à l’inquiétude fondamentale, n’était pas en ville. Ce qui l’intéresse avant tout, ce sont les andains, les rangées d’herbe fauchée, les murs de céréales abattus pendant la récolte, et les personnages qui habitent ces paysages de l’été  : les « moissonneurs fauves ». Il les photographie en plein travail avec leur assentiment, torses nus, ils sont ses amis paysans. Toute sa vie, Gustave Roud, dont l’homosexualité n’a jamais été nommée, ira ainsi d’un amour secret à un autre. Le désir érotique se retrouve clai­rement, exalté, dans sa poésie. Comme dans Bain d’un faucheur du recueil Pour un moissonneur. Premières strophes  : « Un dimanche sans faux comblé de cloches pures / Ouvre à ton corps brûlé la gorge de fraîcheur / Fumante, fleuve d’air aux mouvantes verdures / Où tu descends, battu de branches et d’odeurs. / Ce tumulte de lait dans la pierre profonde / De quel bouillonnement va-t-il enfin briser / L’âpre bond de ta chair ravie au linge immonde / Vers une étreinte d’eau plus dure qu’un baiser  ! »

    Un personnage dénommé Aimé, composite de ses amis paysans, mais surtout inspiré par le premier, Olivier Cherpillod, est au cœur de l’œuvre. La poésie va prendre en charge ce que dans la vie réelle Roud ne pouvait exprimer. Le poète est plus explicite dans le Journal, même s’il se cache derrière la notion d’amitié. Son besoin inassouvi de la présence d’Olivier, Fernand, Robert, René, au total une douzaine d’hommes au long d’une cinquantaine d’années, le renvoie à ce qu’il appelle sa « différence ». Il parle de la beauté des visages, du lisse des torses, des bras gonflés. Il aimerait pouvoir toucher ces épaules, ces mains, mais ne le peut pas. Journal, octobre 1926 : « Tu marches avec des branchages sur un labour aux vives arrêtes de terre sombre […] un linge bleu s’entrebâille sur cette poitrine nue où je voudrais tant poser sans rien dire ma tête écouter battre ce cœur digne de vivre digne d’être heureux. »

    Le poète a laissé un corpus de 13 000 images

    Sous le prétexte de promenades, il se rend chez l’un, chez l’autre (suscitant parfois l’hostilité des femmes de leur famille), il connaît « la honte des bras ballants », parfois il participe un peu aux travaux des champs. Il y a de beaux moments de compagnonnage, en particulier avec Olivier  : Olivier fauchant, Olivier se rasant, Olivier tressant des paniers d’osier. Mais surtout Roud photographie. Le poète a laissé un corpus de 13 000 images. Il a appris par son père, paysan éclairé, le maniement des appareils. Il développe et agrandi lui-même ses clichés dans une petite pièce de la maison de #Carrouge. Du noir et blanc majoritairement, mais aussi des clichés couleur, des autochromes.

    Fernand Cherpillod, neveu d’Olivier Cherpillod, est un modèle de ­premier ordre. Il aime poser, se plie à des mises en scène de paysan au travail. Certains clichés sont typiques, avec leur contre-plongée, d’une esthétique des années 30 célébrant les corps en pleine nature. Pour Roud, au-delà du désir non dit, il y a l’idée toute poétique d’hommes devenus des intercesseurs d’un monde paysan glorifié, d’une harmonie touchant à l’éternité. Dans son dernier recueil, Campagne perdue, il dira tout son désarroi devant la modernisation de l’agriculture, qui tue des gestes ancestraux, casse des accords anciens avec la nature.

    Gustave Roud est alors un homme vieillissant. Il se sent dépossédé, tandis que sa notoriété est grandissante. Des jeunes écrivains font le pèlerinage à Carrouge, comme Jacques Chessex ou Maurice Chappaz. Une photo les montre avec leurs trench-coats, venus sur une « motocyclette » – le bruit effraie Roud. En 1965, il a les honneurs d’un film diffusé à la télévision. Un moyen métrage signé du cinéaste Michel Soutter. La caméra explore la maison : la cuisine, le corridor, le bureau, les murs où sont disposées les photos des amis paysans, le salon. L’ambiance est un peu spectrale. Roud apparaît vulnérable. On le voit à la fin, comme un monsieur Hulot un peu guindé, partir dans le jardin. Michel Soutter interroge la sœur, gauche aussi. Elle parle d’intérêt pour le cosmos. Le jeune romancier suisse Bruno Pellegrino a poursuivi cette piste dans une très belle fiction biographique sur le « couple » Roud. Son roman, sorti en 2019, Là-bas, août est un mois d’automne, redonne une visibilité à Madeleine.

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    #Claire_Jaquier : « Gustave Roud puise dans son journal, en partie son atelier de création »

    Huit chercheurs ont été mobilisés pendant quatre années pour permettre la sortie des Œuvres complètes de Gustave Roud. A leur tête : en codirection avec Daniel Maggetti, Claire Jaquier, professeur émérite de littérature à l’université de Neuchâtel, en Suisse. Libération l’a interviewée.

    Comment est né ce projet de publication ?

    C’était nécessaire, il n’existait pas de véritables œuvres complètes. Un très petit coffret Gustave Roud était paru en 1978 mais il ne comprenait que les dix recueils de poésie, sans aucune note. Des textes sont ensuite sortis en poche de manière très dispersée. Il y a eu aussi des publications de correspondance, de textes critiques et, progressivement, on a pris conscience de l’extrême richesse des archives qui permettent de comprendre cette œuvre. Grâce au Fonds national suisse de la recherche scientifique, notre équipe de chercheurs a pu travailler pendant quatre ans et réunir cet immense matériau documentaire pour mener à bien une édition complète, génétique et critique.

    La découverte du Journal a été présentée comme une surprise à la mort de Roud…

    Philippe Jaccottet, exécuteur testamentaire de l’œuvre, disait qu’il ne savait pas que Roud tenait un journal. Il est probable que Roud ne le lui a pas dit formellement mais il ne pouvait pas l’ignorer car un certain nombre de textes parus dans des revues portent comme titre « Notes de journal ». Je pense que ce qui a incité Jaccottet à tenir un tel propos, c’est que Roud ne lui a donné aucune consigne sur l’avenir de son œuvre et n’a pas dit un mot du Journal. Il était donc un peu mal à l’aise, d’autant plus qu’il s’est rendu compte en le lisant à quel point il y avait des choses intimes qui étaient dites et cela le gênait peut-être lui-même, d’où sa première édition, partielle, en 1982 chez Bertil Galland.

    Pourquoi y trouve-t-on ce doute permanent, cette inquiétude ?

    C’est une œuvre magnifique, mais qui a une couleur sombre. Lorsque j’ai édité le Journal en 2004 avec Anne-Lise Delacrétaz chez Empreintes, en deux volumes couvrant les années 1916 à 1971, j’ai avancé l’hypothèse que cela avait une origine liée au genre diariste. Au XVIIIe siècle, en pays protestant, comme la confession n’existait pas, la pratique du journal était en fait recommandée aux croyants comme exercice d’examen de conscience, on les invitait à creuser leur intimité, leur moi. Et il n’est pas exclu que cette tradition colore le journal de Roud. C’est peut-être ce qui explique qu’il y apparaît chroniquement insatisfait, mais il ne faudrait pas en induire que tout son tempérament était là, il pouvait être gai, espiègle, plein d’humour, on le voit dans sa correspondance.

    Est-il exact que le Journal est le réservoir de tous les autres textes ?

    Ce n’est vrai que pour certains textes. Il constitue une part seulement de l’atelier de création. Roud puise dans son journal, mais souvent il va en tirer juste un paragraphe, quelques phrases, ou un petit texte. Ce qui constitue le corps de beaucoup de recueils de Roud ce sont de longues proses poétiques, dont des premières versions sont parues dans des revues. Il s’est rendu compte très tôt que la stimulation de ces commandes où il était forcé de remettre la copie à temps lui était indispensable. Dans le premier volume de notre édition, Œuvres poétiques, nous donnons 120 textes publiés initialement en revue, et donc devenus inaccessibles.

    On est frappé par le nombre de reprises, au fil de la lecture…

    Il y a beaucoup de reprises, parce que notre parti pris est de privilégier la logique documentaire, les supports. Gustave Roud pour son journal utilisait des cahiers, et aussi des carnets, des feuilles volantes, des agendas. Puisant dans son journal pour écrire des textes, souvent il recopie certaines phrases issues d’années différentes, parfois il dactylographie de grands ensembles de notes, donc on dispose de dactylogrammes. Cela montre que Roud reprenait ce matériau de manière continue. L’atelier de création de Roud, c’est très souvent de la reprise. Il donne lui-même le titre de « Rhapsodie », en 1931, à une sélection de textes réunis, ce qu’aujourd’hui on appellerait le couper-coller. Il aime beaucoup rassembler des textes anciens, ôter quelquefois juste deux phrases et les intégrer dans un nouveau contexte, il fait ça constamment.

    Pour revenir à la #poésie, n’y a-t-il pas un tournant du lyrisme à partir du recueil Adieu ?

    Adieu est très particulier, Roud est encore sous l’influence de la grande poésie symboliste française, il a eu de la dévotion pour #Mallarmé autour de l’âge de 20 ans. Adieu se sent encore de cette influence, la poésie comme haut langage, à la limite de l’hermétisme et puis il se défait de cette influence, il voit que cette pureté ne lui convient pas. Il a abandonné assez vite le vers et adopté cette prose lyrique qui ne va pas vraiment changer. Il y a une signature stylistique de Roud, des phrases amples, mélodieuses, syntaxiquement charpentées, qui produisent un effet de lenteur et de douceur. Je ne fais que redire ce que beaucoup de critiques de l’époque ont dit, l’un d’eux parlait d’une prose d’une obsédante douceur. Il y a aussi une gravité du ton constante. La phrase roudienne, est souvent longue, avec des subordonnées qui s’enchaînent et qui retombent bien, on observe aussi de fréquents jeux avec les sonorités. Même si l’œuvre évolue, si le contenu change, si le lyrisme se modifie, cette voix particulière est reconnaissable du début à la fin.

    #journal_intime #poète #suisse_romande #poésie #littérature

  • #poète #Aragon #Staline... #ServitudeVolontaire #soumission
    #Anarchisme #émancipation

    « Ô Grand Staline, ô chef des peuples

    Toi qui fais naître l’homme

    Toi qui fécondes la terre

    Toi qui rajeunis les siècles

    Toi qui fais fleurir le printemps

    Toi qui fait vibrer les cordes musicales

    Toi splendeur de mon printemps, toi

    Soleil reflété par les milliers de cœurs. »

    Louis ARAGON

    (Cahiers du Communisme – mars 1954)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ★ STALINE : MORCEAUX D’ANTHOLOGIE...

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2014/11/staline-morceaux-d-anthologie.html

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  • #poète #Neruda #Eluard #Aragon #Staline... #ServitudeVolontaire #soumission
    #Anarchisme #émancipation

    🛑 LE DÉSHONNEUR DES POÈTES...

    PABLO NERUDA

    « Staline est plus savant que tous les hommes ensemble. »

    « Staline est le midi, la maturité de l’homme et des peuples ! Staline est un phare pour les colombes
    Staliniens. Nous portons ce nom avec orgueil.
    Staliniens. Telle est la hiérarchie de notre temps.
    Dans ses dernières années la colombe
    La Paix, l’errante rose poursuivie, se posa sur ses épaules
    et Staline, le géant, la porta à la hauteur de son front.
    Ainsi virent la paix les peuples éloignés.
     »

    PAUL ELUARD

    « Staline dans le cœur des hommes
    Sous sa forme mortelle avec des cheveux gris
    Brûlant d’un feu sanguin dans la vigne des hommes
    Staline récompense les meilleurs des hommes
    Et rend à leurs travaux la vertu du plaisir
    Car travailler pour vivre est agir sur la vie
    Car la vie et les hommes ont élu Staline
    Pour figurer sur terre leurs espoirs sans bornes.
    Et Staline pour nous est présent pour demain
    Et Staline dissipe aujourd’hui le malheur
    La confiance est le fruit de son cerveau d’amour
    La grappe raisonnable tant elle est parfaite.
     »

    ARAGON

    « Merci à Staline pour ces hommes qui se sont forgés à son exemple, selon sa pensée, la théorie et la pratique stalinienne ! Merci à Staline qui a rendu possible la formation de ces hommes, garants de l’indépendance française, de la volonté de paix de notre peuple, de l’avenir d’une classe ouvrière, la première dans le monde montée à l’assaut du ciel et que l’on ne détournera pas de sa destinée en lui faisant voir trente-six étoiles étrangères, quand elle a de tels hommes à sa tête ! »

    ★ via le Blog libertaire de Floréal Melgar :

    ▶️ https://florealanar.wordpress.com

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  • « Étienne Jodelle, Comme un qui s’est perdu dans la forêt profonde », par Tristan Hordé https://www.sitaudis.fr/Parutions/etienne-jodelle-comme-un-qui-s-est-perdu-dans-la-foret-profonde-1674367474.

    Quand on évoque les #poètes de la Pléiade, les noms de #Ronsard et de #du_Bellay surgissent immédiatement, leurs œuvres sont aisément accessibles et qui est allé un peu au lycée reconnaît quelques vers des Regrets et le prénom d’une muse des Amours. Les œuvres des autres membres de la Pléiade sont presque toutes oubliées, on a longtemps appris à réciter à l’école le poème de #Rémi_Belleau « Avril, l’honneur des bois / et des mois (…) », mais qui lit encore, parmi d’autres, #Pontus_de_Tyard, Jean-Antoine de Baïf ou Étienne Jodelle ? […]

    #littérature #poésie #renaissance #curious_about #Étienne_Jodelle #Florence_Delay

  • Lucía Sánchez Saornil, 1895-1970. De la militance anarchiste au féminisme, de l’exil à la clandestinité - PARTAGE NOIR
    https://www.partage-noir.fr/lucia-sanchez-saornil-1895-1970-de-la-militance-anarchiste-au

    D’après Guillaume Goutte, Lucia Sanchez Saornil. Poétesse, anarchiste et féministe, Paris, Éditions du Monde libertaire, 2011, pp. 3-35

    Lucía Sánchez Saornil naît à Madrid le 13 décembre 1895. Son père, Eugenio, est téléphoniste et sa mère, Gabriela, n’a pas d’activité rémunérée. Comme si la pauvreté n’était pas déjà assez accablante, Lucia perd jeune sa mère et son frère, et se retrouve seule avec son père et une petite sœur qu’elle a en charge d’éduquer.

    À 21 ans, en 1916, elle entre à la Téléfonica comme téléphoniste. Ce métier ne la passionne guère et, en dehors de ses heures de travail, elle suit un cursus d’études artistiques à l’Académie des Beaux-Arts de San Fernando. Avec la peinture elle s’adonne aussi à la poésie. Elle aborde régulièrement un thème alors presque jamais exploré par les poètes espagnols : l’homosexualité. Elle-même lesbienne, Lucía écrit un certain nombre de poèmes érotiques dans lesquels elle fait l’apologie de l’amour lesbien.

    C’est dans les années 1920 que Lucía entre dans la militance anarchiste et anarcho-syndicaliste. Son activisme au sein de la Confédération nationale du travail (CNT) est alors tel que la direction de la Téléfonica décide, en 1927, de la muter à Valence. Mais deux ans après elle revient dans sa ville natale et, lorsqu’une grève nationale éclate en juillet 1931, la direction la licencie d’emblée.

    Dans le mouvement anarchiste et anarcho-syndicaliste espagnol, les femmes sont bel et bien présentes, certaines y ont des responsabilités. Pour autant, les militantes ne sont pas toujours reconnues à leur juste valeur et le mouvement n’échappe pas à certains préjugés sur les femmes. Face au machisme ambiant, Lucía se fait l’avocate des femmes, notamment dans les journaux anarchistes pour lesquels elle rédige de nombreux articles. Le point culminant de cette campagne est en 1935 lorsqu’elle publie, dans le journal Solidaridad Obrera, une série de cinq articles regroupés sous le titre de La question des femmes dans nos milieux.

    Le 20 mai 1936, en compagnie de Mercedes Comaposada et d’Amparo Poch y Gascón, elle fonde la revue Mujeres Libres (« femmes libres »), qui deviendra ensuite une organisation. Ses objectifs sont clairement définis et exposés : « permettre à la femme de s’émanciper du triple esclavage [condition d’ignorance, de femme et de travailleuse] », mettre sur pied « une force féminine consciente et responsable, agissant comme avant-garde de la révolution » et « arriver à ce que les camarades, hommes et femmes […] parviennent à vivre ensemble et à collaborer sans s’exclure ».

    Fondamentalement anarchiste, Mujeres libres aspire à être reconnue comme le quatrième pilier du mouvement libertaire espagnol, à côté de la CNT, de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) et de la Fédération ibériques des jeunesses libertaires (FIJL). Mais, une partie du mouvement s’opposant à l’organisation des femmes en structure spécifiquement féminine, la non-mixité étant considérée comme contraire aux idéaux anarchistes, le groupe n’obtiendra jamais de reconnaissance formelle. Pourtant, elle constitue la seule organisation féminine de l’époque totalement indépendante et rassemble, en 1938, plus de 20 000 cotisantes en 170 groupes.

    En 1939 Lucia, en tant que secrétaire générale de Solidarité internationale antifasciste (SIA), lance un appel à la France pour accueillir les réfugiés espagnols. Franco victorieux, elle s’exile à son tour dans l’hexagone où elle reste jusqu’en 1942, date à laquelle elle regagne secrètement l’Espagne pour échapper aux déportations nazies. Recherchée par les franquistes en raison de la loi sur les responsabilités politiques de 1939, elle est contrainte de vivre cachée à Valence jusqu’en 1954.

    Le 2 juin 1970, elle décède d’un cancer.

    Groupe de lectures du CIRA, décembre 2021

    #Cira #Mujeres_libres #SIA #CNT #Lucía_Sánchez_Saornil #Feministe #Anarchiste #Poétesse

  • « Lautréamont : de Maldoror aux poésies ». #Colloque à la #BNF https://www.bnf.fr/fr/agenda/lautreamont-de-maldoror-aux-poesies

    Le comte de #Lautréamont est entré dans l’histoire littéraire grâce à la célébrité progressivement conquise de ses #Chants_de_Maldoror. L’audace de son œuvre fait de lui une figure de l’avant-garde. Cette journée d’étude fait état des dernières découvertes mises au jour autour de sa vie et de son œuvre.

    #littérature

    À l’occasion du colloque sur Lautréamont le 24 novembre 2022 à la BnF, retour sur l’origine de l’expression « poètes maudits » : https://gallica.bnf.fr/blog/22112022/les-poetes-maudits #poète_maudit

  • Poèmes pour Louise
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#poeme

    On connaît l’attrait de Louise Michel pour la poésie, elle écrivit tout au long de sa vie de nombreux poèmes (1), d’une inégale qualité, mais l’on sait moins que des poètes saluèrent son combat et son courage. Et tout d’abord Victor Hugo , le grand littérateur, harceleur de jupons et girouette politique (2). Dans « Viro Major » (« plus grande que l’homme »), écrit en 1871, au lendemain de la Commune de Paris, il lui rend hommage :
    « Ayant vu le massacre immense, le combat,
    Le peuple sur sa croix, Paris sur son grabat,
    La pitié formidable était dans tes paroles ;
    Tu faisais ce que font les grandes âmes folles,
    Et lasse de lutter, de rêver, de souffrir,
    Tu disais : J’ai tué ! car tu voulais mourir. »

    Pour fêter son retour en France (après ses années de relégation en Nouvelle-Calédonie), le député-poète Clovis Hugues lui adresse en 1882 une sérénade :
    « Est-ce nous qui disions : "Taisez-vous, tas de gueuses !"
    Aux vierges de seize ans qu’on adossait aux murs ?
    Est-ce nous qui faisions grincer les mitrailleuses,
    Instruments meurtriers, formidables faucheuses
    Qui traitent les vivants comme des épis mûrs ?
    Est-ce nous qui trouvions la bombe salutaire,
    Nous qui sans remords
    Regardons la terre
    Où dorment les morts ? » (Lire la suite)

    #poésie #poème #LouiseMichel #Commune #anarchisme #libertaire #Anarlivres #poète

    • Anne Sylvestre - Disparition d’une sorcière comme les autres
      #radio Zinzine http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=5399

      Anne Sylvestre nous a quitté ! Nous sommes le 1er décembre 2020 et en ce jour de deuil nous sommes des centaines de milliers de sorcières à nous envoler avec elle vers d’autres cieux retrouver toutes celles qui y sont déjà et qui nous ont ouvert les voies de la résistance au système patriarcal responsable de millions de féminicides !
      Tricoteuse de mots ; c’est avec la poésie et la musique que Anne Sylvestre a sensibilisé nos conscience et attisé nos désirs de libertés.
      Dans l’ombre des grands médias pendant des décennies, elle a refusé d’adapter son discours et ses poèmes révoltés et poétiques pour cédé aux appels des sirènes du show bisness. Aucune compromission n’était possible et c’est sans humilité qu’elle a revendiqué son statut d’autrice, de chanteuse, de poétesse féministe, même si le mot ne lui convenait pas toujours refusant obstinément d’être « encartée » sous quelques formes d’idéologies que ce soit « ce ne sont pas des idées que je cherche, ce sont des histoires, les histoires des gens... ». Voilà ce qui composaient la substance de c’est textes, de ses chansons de ses colères parfois.
      Des histoires singulières pour parler de la Grande Histoire, telles étaient les histoires que Anne racontait.
      En hommage à Anne Sylvestre, nous vous rediffusons un entretien réalisé aux villages des Magnans à Pierrerue dans les Alpes de hautes-Provence où elle est venue donner des ateliers d’écritures à des chansonnier.ères apprenti.es qui auront eu l’immense chance de partager ces moment intenses et riches d’exigences et de tendresse, de rires et de grognements.
      Cette émission est donc réalisée sur la base de cette entretien et des quelques émissions faites en direct de ces semaines de stage.

  • — Improvisations et arrangements : entretiens avec #Dominique_Fourcade | Avec Alain Veinstein, « La permission de minuit », France Culture, janvier 1984 (extrait).

    Je répondrai qu’on peut être poète sans utiliser des mots et sans travailler la langue. Autrement dit, on peut être poète ailleurs que dans le domaine de la langue et de l’écriture. Moi, je ne suis poète qu’avec la langue, avec des mots et en les écrivant, ces mots. Mais ce n’est pas du tout, du tout pour moi la seule façon dont la poésie a eu lieu depuis que la poésie existe. Pas du tout. La poésie peut vraiment avoir lieu dans toutes sortes de domaines. Un prodigieux #poète contemporain dans un domaine qui n’a rien à voir avec l’écriture, qui est celui de l’athlétisme, c’est Carl Lewis, par exemple, le champion du 100 mètres dans l’équipe des États-Unis quand il produit une double accélération sur le 100 mètres. Il est véritablement un très grand poète de la chose qu’il a à faire, c’est-à-dire qu’il produit un événement à l’intérieur d’une activité qui peut se dérouler sans événement. Lui en produit un. C’est la production de cet événement, c’est dans cette production que réside pour moi l’acte poétique. 

    #poésie

  • « Spectacle dans un fauteuil »

    « Le Bateau Ivre » présente « Spectacle dans un fauteuil » une lecture publique des œuvres d’Alfred de Musset par Philippe Pillavoine.
    Le grand public connaît Philippe Pillavoine par exemple pour son rôle d’Edgar dans les publicités GiFi. En accueillant « Spectacle dans un fauteuil », faites leur découvrir la passion de Philippe Pillavoine pour les lettres et poésies françaises du XIXème siècle et le courant Romantique... https://www.silencecommunity.com/shop/fr/spectacles-pour-organisateurs-fr/54-laurenzaccio-spectacle-dans-un-fauteuil-fr.html

    #lecture #lecture_publique #bibliothèques #médiathèques #point_lecture #Musset #Alfred_de_Musset #de_Musset #oeuvres #poésie #prose #théâtre #écrivain #poète #lecteur #Philippe_Pillavoine #Pillavoine #Le_Bateau_Ivre #Romantisme

  • « Oté Commandeur » : maloya-dalon rue du Dragon - 7 Lames la Mer
    http://7lameslamer.net/ote-commandeur-maloya-dalon-rue-du-2103.html

    Une vieille photo oubliée dans un album de Pierrot Vidot. Et tout à coup le roulèr remonte du passé. « Commandeur oté commandeur ! » Pierrot Vidot et #JeanAlbany communient en #créolie, au 7 de la rue du Dragon, Paris. 1978. Une photo, une histoire, une émotion. « Adié zangoun »... et hommage au #poète réunionnais Jean Albany, mort le 26 octobre 1984.

    #LaReunion #poésie #maloya

  • #Linton_Kwesi_Johnson: ‘It was a myth that immigrants didn’t want to fit into British society. We weren’t allowed’

    As the Jamaican-born dub poet reflects on decades of race relations in the UK, from the Brixton riots to #Windrush, he says young black men carry knives out of fear, and questions how much progress we have made since his time as a teenage Black Panther

    Linton was born in rural Jamaica in 1952, and arrived in London 11 years later to join his mother. “I remember when I was a youngster, there was always this myth that we were finding it difficult to integrate ourselves into British society. Or that there was a reluctance on our part to fit in with British society.” Most of the time. he speaks slowly, as if carefully measuring each word before committing it to speech, but occasionally they come firing out, and do now as he goes on: “And that was really a nonsense, because we are British! We were created by the British, for God’s sake.” The more deliberate rhythm resuming, he adds quietly: “The fact of the matter is we wanted desperately to integrate. But they wouldn’t allow us.”

    https://www.theguardian.com/books/2018/apr/27/linton-kwesi-johnson-brixton-windrush-myth-immigrants-didnt-want-fit-br
    #intégration #mythe #préjugés #migration #UK #Angleterre

  • Le bateau fou de Baudelaire jusqu’à La Réunion - 7 Lames la Mer
    http://7lameslamer.net/charles-baudelaire-1933.html

    Né le #9avril 1821 à Paris, #Baudelaire y meurt 46 ans plus tard, le 31 août 1867. Au cœur de l’#oceanIndien, deux îles ont marqué l’itinéraire du poète. L’île #Maurice et l’île de #LaRéunion. Et le 25 juin 1857, « #LesFleursdumal » exhalaient un parfum, celui de l’ivresse et de la « lente gourmandise »... « Une senteur montait, sauvage et fauve ».

    #poesie #poete #esclavage #exotisme

  • Lacaussade, né et mort parmi les révoltés - 7 Lames la Mer
    http://7lameslamer.net/8-fevrier-1815-Auguste-Lacaussade.html

    « Je suis né et je mourrai parmi les révoltés », confiait #AugusteLacaussade. Naître « bâtard » à l’île #Bourbon, c’est n’être ni noir, ni blanc. « Zanzibar » et « #Bamboula »... c’est ainsi que son compatriote Charles #LecontedeLisle le surnomme. Lui, Lacaussade, met en #poésie sa #révolte contre le système esclavagiste : « Mais pour l’#esclave est-il des fleurs et du soleil ? »

    #8février #esclavage #poete

  • Les sources réunionnaises du « Bateau ivre »
    http://7lameslamer.net/leon-dierx-les-sources-2066.html

    En 1871, #ArthurRimbaud écrit le poème culte : « #Lebateauivre ». Il a 16 ans et n’a jamais vu la mer. Quelques années auparavant, en 1864, le #poète réunionnais, #LéonDierx, publiait « #Levieuxsolitaire » à 26 ans. Entre ces deux poèm[t]es, les contrastes sont nombreux. Et pourtant...

    #LaReunion #poesie #creole

  • Saint-Denis « au cœur des vieux jardins »... et l’ombre de Robert-Edward Hart

    http://7lameslamer.net/saint-denis-au-dela-des-horizons-2028.html

    Son corps repose au cimetière de Souillac et son cœur est conservé au « #Mauritius Institute Museum ». #RobertEdwardHart, #poète mauricien fasciné par le mythe lémurien, a découvert son propre profil forgé par le fracas des vagues et du vent dans une falaise basaltique, non loin de « La Nef », sa petite maison de corail. Dans son œuvre s’est glissé un poème sur Saint-Denis de #LaRéunion. Hommage.

    #lemurie #oceanindien

  • Trois hommes sur la photo
    http://www.radiopanik.org/emissions/le-gant-de-toilette/trois-hommes-sur-la-photo

    Êmission totalement dédiée aux trois poètes de la #chanson_française. La rencontre organisée entre Léo Ferré, Georges #brassens et Jacques #brel eut lieu à Paris le 6 janvier 1969 et a été immortalisée par une photo de Jean-Pierre Leloir, image devenue célèbre. Une interview exceptionnelle de ces trois artistes a pu être menée par François-René Christiani. L’enregistrement sonore de cette rencontre a été retrouvé par le producteur du film, ainsi que deux cents autres photos.

    Les extraits et chansons sont tirés du coffret compilation « Brel, Ferré, Brassens. Trois hommes sur la photo », (c) 2016 MCA & Universal. Interview : « Trois hommes dans un salon », interview du 6 janvier 1969 par François-René Christiani. Documentaire : « Trois hommes sur la photo », un film écrit et réalisé par Sandrine Dumarais. (...)

    #ferré #poète
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/le-gant-de-toilette/trois-hommes-sur-la-photo_03332__1.mp3

  • Auteur, auteure ou autrice ? | Page Seauton | Audrey Alwett
    http://www.audreyalwett.com/auteur-auteure-ou-autrice

    [Richelieu] a créé l’Académie Française et a ordonné à cette institution, composée uniquement d’hommes, d’effacer les femmes de la vie intellectuelle et politique.
    (...) À l’époque, on disait #philosophesse, #poétesse, #autrice, #mairesse, #capitainesse, #médecine, #peintresse, etc. Tous ces mots ont été supprimés pour ne garder que leur masculin

  • Poète officiel : les libéraux divisés à Québec Le Devoir, 7 octobre 2016 | Alexandre Robillard
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/481801/poete-officiel-les-liberaux-divises-a-quebec

    Les libéraux sont apparus divisés jeudi face à l’éventuelle création d’un poste de poète officiel à l’Assemblée nationale.
     
    Au lendemain d’une prestation du premier ministre Philippe Couillard en Chambre, des représentants de l’opposition se sont montrés ouverts à cette proposition.
     
    À Ottawa, le Parlement a créé en 2001 un poste de poète officiel, dont le mandat est d’une durée maximale de deux ans.
     
    Son traitement annuel est de 20 000 $, auquel s’ajoutent des frais de déplacement d’un maximum de 13 000 $ et un budget pour ses frais de programmation, d’administration et de traduction, indique le site Internet du Parlement.
     
    En l’absence de M. Couillard en raison d’un déplacement, jeudi, la vice-première ministre Lise Thériault a manifesté peu d’intérêt pour que l’Assemblée nationale imite Ottawa.
     
    Mme Thériault a rappelé que M. Couillard a offert un au revoir en alexandrins, mercredi, au chef intérimaire péquiste Sylvain Gaudreault, dont c’était la dernière période des questions dans cette fonction.
     
    « Je pense que notre premier ministre a démontré clairement qu’il avait beaucoup de talent. Est-ce qu’on a besoin d’un poste ? Je ne crois pas nécessairement », a dit Mme Thériault.
     
    Son collègue ministre de la Culture, Luc Fortin, a pour sa part déclaré qu’il est favorable à la création d’une charge de poète à l’Assemblée nationale.
     
    « La poésie, c’est une bonne façon de [faire] passer des messages, le pouvoir des mots est infini, a-t-il dit. C’est une décision qui appartient au Bureau de l’Assemblée nationale, mais comme ministre de la Culture je ne peux pas être contre. »
     
    Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a envoyé un signal d’ouverture à cette proposition. « Moi, je suis ouvert à contribuer à la culture québécoise, donc on pourrait en discuter, a-t-il dit. […] Ce serait peut-être une meilleure job pour notre premier ministre que ce qu’il fait actuellement comme premier ministre. »
     
    M. Legault a affirmé qu’il lui arrivait de lire de la poésie, mais qu’il n’en écrit pas. « Je ne suis pas poète comme M. Couillard », a-t-il dit.

    #Québec #Poète

  • Dans « M Train », #Patti_Smith en voyage introspectif
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290716/dans-m-train-patti-smith-en-voyage-introspectif

    Patti Smith, lors d’un concert à Antibes, en marge du festival de Cannes, le 20 mai 2010. © Reuters Dans #M_Train, son deuxième livre autobiographique, la #chanteuse et poète évoque tout haut ses réflexions sur le passage du temps, la perte des êtres chers, et la difficulté de « continuer à vivre longtemps après eux ».Un récit mélancolique et méditatif.

    #France #écrivaine #poétesse

  • Execution of Arab Iranian poet Hashem Shaabani condemned by rights groups | World news | The Guardian

    http://www.theguardian.com/world/2014/feb/13/iran-middleeast

    J’ai voulu lire le Guardian ce soir, c’était désespérant. Donc, ils ont fini par le tuer. L’Iran n’a vraiment rien à envier à l’Arabie saoudite. Ils auront leurs Airbus.

    Poet and leading member of banned cultural organisation run by Ahwazi Arab minority reported hanged after public confession

    Saeed Kamali Dehghan

    Thursday 13 February 2014 18.47 GMT
    Last modified on Tuesday 26 January 2016 23.32 GMT

    International human rights activists have strongly condemned the execution of an Iranian poet who was a prominent member of a banned cultural organisation run by the country’s Arab ethnic minority.

    #iran #peine_de_mort #apostasie #barbarie

  • #Alfonsina_Storni, #poétesse #argentine et #féministe


    née le 29 mai 1892, Sala Capriasca en Suisse - et décédée le 25 octobre 1938, playa de La Perla
    Mercedes Sosa lui rend hommage dans « Alphonsina y el Mar »
    https://www.youtube.com/watch?v=6O7vewJGMYk

    #chanson #femme @mad_meg

    Por la blanda arena
    Que lame el mar
    Su pequena huella
    No vuelve mas
    Un sendero solo
    De pena y silencio llego
    Hasta el agua profunda
    Un sendero solo
    De penas mudas llego
    Hasta la espuma
    Sabe Dios qu angustia
    Te acompano
    Qu dolores viejos
    Callo tu voz
    Para recostarte
    Arrullada en el canto
    De las caracolas marinas
    La cancion que canta
    En el fondo oscuro del mar
    La caracola
    Te vas Alfonsina
    Con tu soledad
    Qu poemas nuevos
    Fueste a buscar ?
    Una voz antigua
    De viento y de sal
    Te requiebra el alma
    Y la esta llevando
    Y te vas hacia alla
    Como en suenos

    Dormida, Alfonsina
    Vestida de mar
    Cinco sirenitas
    Te llevaran
    Por caminos de algas
    Y de coral
    Y fosforecentes
    Caballos marinos haran
    Una ronda a tu lado
    Y los habitantes
    Del agua van a jugar
    Pronto a tu lado
    Bajame la lampara
    Un poco mas
    Djame que duerma
    Nodriza, en paz
    Y si llame l
    No le digas nunca que estoy
    Di que me he ido
    Te vas Alfonsina
    Con tu soledad
    Qu pomas buscar ?
    Una voz antigua
    De viento y de sal
    Te requiebra el alma
    Y la esta llevando
    Y te vas hacia alla
    Como en suenos
    Dormida, Alfonsina
    Vestida de mar.

    de Ariel Ramírez et Félix Luna

  • #Abdelwahab_Meddeb, la culture plus forte que l’épée

    On l’appelait le Voltaire du monde arabe, et il goûtait volontiers le compliment. Abdelwahab Meddeb, qui fut #romancier, #essayiste, #poète, professeur de #littérature comparée et animateur de l’émission Cultures d’Islam sur France Culture, est mort le 6 novembre dernier des suites d’un cancer à l’âge de 68 ans. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce grand lettré élevé dans la tradition religieuse en Tunisie et attiré par la voie soufie d’Ibn Arabi ne mâchait pas ses mots sur les dérives intégristes de l’islam contemporain. Quand il écrivait que l’islam est rongé par une « maladie » (La Maladie de l’Islam, Seuil, 2002) et que les germes sont dans le texte lui-même (lire son interview dans Libération du 23.09.2006), ou encore lorsqu’il appelait les musulmans, dans sa dernière tribune, à protester contre les horreurs perpétrées au nom du Coran (Le Monde du 09.10.2014), c’était toujours non pas en pourfendeur, mais en amoureux éperdu de l’islam. Abdelwahab Meddeb se disait chanceux de « s’inscrire dans une généalogie à la fois arabe, islamique, maghrébine, tunisienne, européenne, française ». Auteur de Contre-prêches (Seuil, 2006), Sortir de la malédiction, l’islam entre civilisation et barbarie (Seuil, 2008), d’une Histoire des relations entre juifs et musulmans des origines à nos jours (Albin Michel, avec Benjamin Stora, 2013), Abdelwahab Meddeb pensait le monde au pluriel, et trouvait des forces vitales dans les affluents multiples qui coulaient dans ses veines.


    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a15e151a-a72a-11e4-9acf-c65b500212f4/Abdelwahab_Meddeb_la_culture_plus_forte_que_l%C3%A9p%C3%A9e
    #islam