• L’#anguille française victime d’un vaste #trafic_international
    https://reporterre.net/L-anguille-francaise-victime-d-un-vaste-trafic-international

    Très prisée en #Asie, l’anguille fait l’objet d’un vaste #trafic international. Chaque année, des millions d’#alevins sont #pêchés illégalement dans nos cours d’eau. Une menace de plus pour cette espèce au bord de l’#extinction.

    Vous lisez la seconde partie de l’enquête « L’anguille, énigme du vivant menacée d’extinction ». Elle est publiée en partenariat avec la #Revue_Salamandre. La première partie, sur le mode de vie étonnant de ce #poisson_migrateur, est disponible ici.

  • Au #Sénégal, la farine de poisson creuse les ventres et nourrit la rancœur

    À #Kayar, sur la Grande Côte sénégalaise, l’installation d’une usine de #farine_de_poisson, destinée à alimenter les élevages et l’aquaculture en Europe, a bouleversé l’économie locale. Certains sont contraints d’acheter les rebuts de l’usine pour s’alimenter, raconte “Hakai Magazine”.
    “Ils ont volé notre #poisson”, affirme Maty Ndau d’une voix étranglée, seule au milieu d’un site de transformation du poisson, dans le port de pêche de Kayar, au Sénégal. Quatre ans plus tôt, plusieurs centaines de femmes travaillaient ici au séchage, au salage et à la vente de la sardinelle, un petit poisson argenté qui, en wolof, s’appelle yaboi ou “poisson du peuple”. Aujourd’hui, l’effervescence a laissé place au silence.

    (#paywall)

    https://www.courrierinternational.com/article/reportage-au-senegal-la-farine-de-poisson-creuse-les-ventres-

    #élevage #Europe #industrie_agro-alimentaire

    • Un article publié le 26.06.2020 et mis à jour le 23.05.2023 :

      Sénégal : les usines de farines de poisson menacent la sécurité alimentaire

      Au Sénégal, comme dans nombre de pays d’Afrique de l’Ouest, le poisson représente plus de 70 % des apports en protéines. Mais la pêche artisanale, pilier de la sécurité alimentaire, fait face à de nombreuses menaces, dont l’installation d’usines de farine et d’huile de poisson. De Saint-Louis à Kafountine, en passant par Dakar et Kayar… les acteurs du secteur organisent la riposte, avec notre partenaire l’Adepa.

      Boum de la consommation mondiale de poisson, accords de #pêche avec des pays tiers, pirogues plus nombreuses, pêche INN (illicite, non déclarée, non réglementée), manque de moyens de l’État… La pêche sénégalaise a beau bénéficier de l’une des mers les plus poissonneuses du monde, elle fait face aujourd’hui à une rapide #raréfaction de ses #ressources_halieutiques. De quoi mettre en péril les quelque 600 000 personnes qui en vivent : pêcheurs, transformatrices, mareyeurs, micro-mareyeuses, intermédiaires, transporteurs, etc.

      Pourtant, des solutions existent pour préserver les ressources : les aires marines protégées (AMP) et l’implication des acteurs de la pêche dans leur gestion, la création de zones protégées par les pêcheurs eux-mêmes ou encore la surveillance participative… Toutes ces mesures contribuent à la durabilité de la ressource. Et les résultats sont palpables : « En huit ans, nous sommes passés de 49 à 79 espèces de poissons, grâce à la création de l’aire marine protégée de Joal », précise Karim Sall, président de cette AMP.

      Mais ces initiatives seront-elles suffisantes face à la menace que représentent les usines de farine et d’huile de poisson ?

      Depuis une dizaine d’années, des usines chinoises, européennes, russes, fleurissent sur les côtes africaines. Leur raison d’être : transformer les ressources halieutiques en farines destinées à l’#aquaculture, pour répondre à une demande croissante des consommateurs du monde entier.

      Le poisson détourné au profit de l’#export

      Depuis 2014, la proportion de poisson d’élevage, dans nos assiettes, dépasse celle du poisson sauvage. Les farines produites en Afrique de l’Ouest partent d’abord vers la #Chine, premier producteur aquacole mondial, puis vers la #Norvège, l’#Union_européenne et la #Turquie.

      Les impacts négatifs de l’installation de ces #usines sur les côtes sénégalaises sont multiples. Elles pèsent d’abord et surtout sur la #sécurité_alimentaire du pays. Car si la fabrication de ces farines était censée valoriser les #déchets issus de la transformation des produits de la mer, les usines achètent en réalité du poisson directement aux pêcheurs.

      Par ailleurs, ce sont les petits pélagiques (principalement les #sardinelles) qui sont transformés en farine, alors qu’ils constituent l’essentiel de l’#alimentation des Sénégalais. Enfin, les taux de #rendement sont dévastateurs : il faut 3 à 5 kg de ces sardinelles déjà surexploitées [[Selon l’organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO)]] pour produire 1 kg de farine ! Le poisson disparaît en nombre et, au lieu d’être réservé à la consommation humaine, il part en farine nourrir d’autres poissons… d’élevage !

      Une augmentation des #prix

      Au-delà de cette prédation ravageuse des sardinelles, chaque installation d’usine induit une cascade d’autres conséquences. En premier lieu pour les mareyeurs et mareyeuses mais aussi les #femmes transformatrices, qui achetaient le poisson directement aux pêcheurs, et se voient aujourd’hui concurrencées par des usines en capacité d’acheter à un meilleur prix. Comme l’explique Seynabou Sene, transformatrice depuis plus de trente ans et trésorière du GIE (groupement d’intérêt économique) de Kayar qui regroupe 350 femmes transformatrices : « Avant, nous n’avions pas assez de #claies de #séchage, tant la ressource était importante. Aujourd’hui, nos claies sont vides, même pendant la saison de pêche. Depuis 2010, quatre usines étrangères se sont implantées à Kayar, pour transformer, congeler et exporter le poisson hors d’Afrique, mais elles créent peu d’#emploi. Et nous sommes obligées de payer le poisson plus cher, car les usines d’#exportation l’achètent à un meilleur prix que nous. Si l’usine de farine de poisson ouvre, les prix vont exploser. »

      Cette industrie de transformation en farine et en huile ne pourvoit par ailleurs que peu d’emplois, comparée à la filière traditionnelle de revente et de transformation artisanale. Elle représente certes un débouché commercial lucratif à court terme pour les pêcheurs, mais favorise aussi une surexploitation de ressources déjà raréfiées. Autre dommage collatéral enfin, elle engendre une pollution de l’eau et de l’air, contraire au code de l’environnement.

      La riposte s’organise

      Face à l’absence de mesures gouvernementales en faveur des acteurs du secteur, l’#Adepa [[L’Adepa est une association ouest-africaine pour le développement de la #pêche_artisanale.]] tente, avec d’autres, d’organiser des actions de #mobilisation citoyenne et de #plaidoyer auprès des autorités. « Il nous a fallu procéder par étapes, partir de la base, recueillir des preuves », explique Moussa Mbengue, le secrétaire exécutif de l’Adepa.

      Études de terrain, ateliers participatifs, mise en place d’une coalition avec différents acteurs. Ces actions ont permis d’organiser, en juin 2019, une grande conférence nationale, présidée par l’ancienne ministre des Pêches, Aminata Mbengue : « Nous y avons informé l’État et les médias de problèmes majeurs, résume Moussa Mbengue. D’abord, le manque de moyens de la recherche qui empêche d’avoir une connaissance précise de l’état actuel des ressources. Ensuite, le peu de transparence dans la gestion d’activités censées impliquer les acteurs de la pêche, comme le processus d’implantation des usines. Enfin, l’absence de statistiques fiables sur les effectifs des femmes dans la pêche artisanale et leur contribution socioéconomique. »

      Parallèlement, l’association organise des réunions publiques dans les ports concernés par l’implantation d’usines de farines et d’huile de poisson. « À Saint-Louis, à Kayar, à Mbour… nos leaders expliquent à leurs pairs combien le manque de transparence dans la gestion de la pêche nuit à leur activité et à la souveraineté alimentaire du pays. »

      Mais Moussa Mbengue en a conscience : organiser un plaidoyer efficace, porté par le plus grand nombre, est un travail de longue haleine. Il n’en est pas à sa première action. L’Adepa a déjà remporté de nombreux combats, comme celui pour la reconnaissance de l’expertise des pêcheurs dans la gestion des ressources ou pour leur implication dans la gestion des aires marines protégées. « Nous voulons aussi que les professionnels du secteur, conclut son secrétaire exécutif, soient impliqués dans les processus d’implantation de ces usines. »

      On en compte aujourd’hui cinq en activité au Sénégal. Bientôt huit si les projets en cours aboutissent.

      https://ccfd-terresolidaire.org/senegal-les-usines-de-farines-de-poisson-menacent-la-securite-a

      #extractivisme #résistance

  • Le Contrat d’Engagement Framasoftien, pour un usage digne et responsable de nos services
    https://framablog.org/2023/04/01/le-contrat-dengagement-framasoftien-pour-un-usage-digne-et-responsable-de

    Dans la grande tradition du libre qui consiste à copier les bonnes idées et les adapter à son besoin, nous nous inspirons du contrat d’engagement républicain mis en place par l’État français, et annonçons aujourd’hui en grande pompe le Contrat … Lire la suite­­

    #Framasoft #associations #coalition #Communaute #contrat_d'engagement_républicain #poisson_d'avril

  • In Senegal la pesca artigianale è minacciata dall’industria e dalla crisi climatica

    L’Onu ha dichiarato il 2022 come l’”Anno internazionale della pesca artigianale e dell’acquacoltura” ma nel Paese africano si sta facendo poco o nulla per tutelare le risorse ittiche. Sono sempre più scarse e la sicurezza alimentare di numerosi Stati del continente risulta compromessa. Reportage dal dipartimento di #Mbour

    El Hadji Diop ha quasi sessant’anni e da quando era giovane nella sua vita non ha fatto altro che pescare. Come lui, migliaia di altre persone vivono seguendo la vocazione della lunga costa senegalese: la pesca artigianale. Dal Nord al Sud del Senegal lo scenario è sempre lo stesso e, a qualsiasi ora del giorno, pescatori, carpentieri, falegnami, venditori e trasformatrici di pesce affollano il lungomare. Un tessuto sociale intero legato al mondo della pesca. In Senegal infatti il 17% della popolazione attiva vive direttamente o indirettamente dei prodotti del mare, settore trainante dell’economia nazionale. Stando al recente studio di Diénaba Beye Traore, “Les enjeux des zones de peche artisanale en Republique du Senegal”, solo nel 2020 le esportazioni di risorse ittiche hanno raggiunto i 262,14 miliardi di franchi Cfa (Comunità finanziaria africana), circa 399 milioni di euro, equivalenti a 291.087 tonnellate di pesce.

    Tuttavia dietro ai colori esuberanti delle piroghe e alla vitalità contagiosa delle spiagge senegalesi, si cela una realtà molto meno felice. Nonostante l’Assemblea generale delle Nazioni Unite abbia decretato il quasi concluso 2022 “Anno internazionale della pesca e dell’acquacoltura artigianali”, un modo quindi per evidenziare il valore della pesca su piccola scala e dell’immenso patrimonio culturale che orbita attorno a questa attività, i mari del Senegal stanno vivendo una crisi senza precedenti per gli effetti sempre più impattanti del cambiamento climatico da un lato e per la presenza di numerosi, troppi, pescherecci industriali dall’altro.

    “Amoul de”, ovvero “non ce n’è”, racconta El Hadji nella lingua locale wolof riferendosi al pesce, talmente sfruttato che alcune specie ittiche stanno letteralmente sparendo. “Questo che vedi è il simbolo del franco Cfa”, spiega il pescatore -che incontriamo a Joal, località lungo la costa, circa 100 chilometri a Sud di Dakar, nel dipartimento di Mbour- prendendo dalla tasca una moneta da 100 franchi. “Il poisson-scie, ovvero il pesce sega, impresso sui soldi degli Stati dell’Unione economica e monetaria dell’Africa occidentale, non lo si trova più. L’ultima volta che l’ho visto risale a circa quindici anni fa”. Tra i ricordi legati al passato, El Hadji cita anche un clima molto più stabile e prevedibile rispetto a quello attuale: “In passato, quando era primavera inoltrata, pativamo il caldo ma oggi un giorno è caldo e uno no. Inoltre, le piogge sono diminuite e anche questo ha un impatto sugli ecosistemi marini. A volte l’acqua ha un gusto che non riconosco, è come se fosse più salata rispetto a un tempo”. Secondo l’ultimo rapporto del Gruppo intergovernativo sul cambiamento climatico (Ipcc), si prevede che a fronte di un riscaldamento globale di 1,5 °C le temperature della superficie del mare aumenteranno di 0,5 °C – 1,3 °C intorno a tutto il continente africano, alterando così la capacità di adattamento degli organismi marini.

    Oltre al cambiamento climatico, c’è una seconda grande minaccia che sta contribuendo a impoverire i mari senegalesi. Abdou Karim Sall, referente dell’Ong senegalese Oceanium che si occupa di tutela degli ecosistemi marini, spiega -anch’egli a Joal- che la presenza di grandi pescherecci industriali è una delle cause, se non la prima, del depauperamento ittico in corso. “Il pesce sta diminuendo a vista d’occhio, è dai primi anni del 2000 che si sta facendo raro. Nelle acque che lambiscono i 700 chilometri di costa senegalese ci sono molti pescherecci industriali, alcuni rapporti parlano di circa 160 imbarcazioni, anche se saranno sicuramente di più. Il numero preciso non lo conosciamo. Immagina la pressione di tutte queste navi su un tratto di oceano così limitato”.

    In aggiunta al numero elevato di grandi navi, sono anche le relative modalità di lavoro a preoccupare Abdou Karim Sall: “Con le reti tirano a bordo tutto quello che trovano tenendosi le specie nobili, come il tonno, la cernia, la dorata, il pesce spada, o il marlin blu, e rigettando in mare il pesce che non ha mercato, quello cioè di piccola taglia, che occuperebbe spazio per niente”. Della veridicità di questa testimonianza è facile rendersene conto: le maree portano periodicamente a riva i pesci scartati dai pescherecci, che si arenano lungo i litorali diventando un bottino per falchi e avvoltoi. Anche le località più chic del Paese non sono esonerate dalla brutalità di questo massacro e i turisti in passeggiata sulle spiagge dorate di Cap Skirring devono zig-zagare tra le piccole carcasse in putrefazione. “L’oceano rischia di diventare un deserto liquido e i pescherecci industriali si permettono di sprecare il pesce in questo modo”, continua Abdou Karim Sall. “Quest’anno, per la prima volta in tutta la mia vita, ho visto una piroga in vendita, ed è normale. I nostri ragazzi conoscono il mare, se non possono più lavorare nel settore ittico cosa gli resta? Migrare, sanno come organizzare la traversata e raggiungere l’Europa”.

    M.A. Ndiaye, attivista qui a Mbour, dipartimento del Senegal dove si trova uno dei porti più importanti del Paese, dirige un programma radiofonico per sensibilizzare gli attori della pesca e la popolazione sull’importanza di tutelare le acque dell’Oceano Atlantico. “Con le mie trasmissioni denuncio chi pesca in modo illegale, che siano pescatori locali o stranieri. Ma spesso sono proprio i grandi pescherecci a infrangere la legge, catturando il pesce nelle zone per loro vietate e senza distinguere tra specie protette o no. Queste navi sono autorizzate a pescare solamente oltre le sei miglia dalla costa, ma durante la notte capita di vederle in acque dedicate alla pesca su piccola scala. È da anni che stiamo chiedendo di aver accesso alla lista dei pescherecci, per conoscerne i proprietari, la provenienza”. Continua l’attivista: “Spesso i pescatori mi contattano per segnalarmi la presenza di navi battenti bandiera cinese e questo è possibile solo grazie a un sistema corrotto. Non essendoci accordi di pesca in vigore con nessuno stato asiatico, ed essendo le licenze di pesca concesse solamente a società la cui proprietà è a maggioranza senegalese, sono fiorite numerose realtà prestanome dove un senegalese detiene il 51% della quota e lo straniero il rimanente 49%”.

    Peter K., skipper tedesco in transito a Dakar per fare rifornimento di viveri e carburante, racconta di essere in viaggio da più di un anno e ricorda che quando a fine 2021 gli era capitato di passare accanto alle isole dell’arcipelago di Capo Verde, era come navigare tra le strade di una grande città: “C’erano navi ovunque ed erano sicuramente pescherecci asiatici. Lo capivo dalla comunicazione radio”. Per la rarefazione del pesce, i pescatori artigianali sono costretti a spingersi sempre più al largo, pescando nelle stesse acque dove transitano anche le grandi navi che urtano le piroghe e spesso senza neanche accorgersene. In aggiunta, in seguito a tali incidenti, è praticamente impossibile per un pescatore senegalese essere risarcito dei danni subiti a causa dell’impossibilità di rintracciare l’imbarcazione colpevole.

    La vita di un pescatore artigianale, anche se apparentemente affascinante e intrisa d’avventura, è rischiosa e piena di pericoli: “Al giorno d’oggi per trovare dei banchi sufficientemente grandi, dobbiamo spingerci perfino in Guinea-Bissau”, racconta sempre El-Hadji. “A bordo della nostra piroga siamo circa una ventina di persone, carichiamo tutto ciò di cui abbiamo bisogno per fronteggiare due settimane di navigazione, carburante, acqua, cibo, carbone. Ma la notte è quasi impossibile dormire, dobbiamo fare i turni e assicurarci che qualcuno rimanga sveglio per avvistare le navi di grandi dimensioni”. Anche recentemente, nell’estate 2022, una nave cinese ha urtato una piroga senegalese, uccidendo ben tre persone. Sebbene l’Accordo delle Nazioni Unite sugli stock ittici (rettificato dal Senegal nel 1997) stabilisca la necessità di non danneggiare la pesca di sussistenza degli Stati in via di sviluppo, l’accesso alla pesca artigianale per le comunità autoctone non sembra essere particolarmente tutelato. Ne consegue che la rarefazione delle risorse ittiche sta mettendo alla prova la pesca locale, contribuendo all’aumento all’insicurezza alimentare non solo del Senegal, ma di tutti i paesi limitrofi che dipendono dal pesce proveniente dall’Atlantico.

    A inizio giugno 2022, in occasione della Giornata mondiale degli oceani, Greenpeace Africa ha accompagnato le comunità di pescatori di Joal in una marcia di sensibilizzazione, per protestare contro il rifiuto del governo di proteggere gli stock ittici del Paese. Abdoulaye Ndiaye, responsabile della campagna per gli oceani di Greenpeace Africa, spiega ad Altreconomia che il Senegal ha firmato degli accordi di pesca con l’Unione europea che consentono a 45 pescherecci europei di pescare almeno 10.000 tonnellate di tonno e 1.750 tonnellate di nasello all’anno: “Tuttavia, in seguito alla stipula di tali contratti, lo Stato ha messo un freno all’immatricolazione delle nuove piroghe, ostacolando così l’attività dei pescatori locali che denunciano di non essere mai inclusi nei processi decisionali e di trovarsi costretti ad affrontare una concorrenza ad armi impari per l’accesso ad uno stock ittico sempre più scarso”.

    Eppure gli strumenti per tutelare gli attori della pesca tradizionale e le risorse ittiche ci sarebbero. La vicina Mauritania, ad esempio, ha da poco lanciato il suo secondo rapporto sull’Iniziativa per la trasparenza della pesca (Fisheries transparency initiative, Fiti) e relativo agli anni 2019 e 2020, che dà accesso ai dati riguardanti gli accordi di pesca tra Paesi e gruppi privati stranieri, lo stato degli stock, l’elenco dei pescherecci di grandi dimensioni. “Queste informazioni sono indispensabili e i professionisti del settore della pesca artigianale insieme alle associazioni della società civile hanno ripetutamente domandato al Presidente della Repubblica del Senegal di aderire all’iniziativa Fiti. L’unico modo per andare verso una gestione sostenibile della pesca, è tramite una comunicazione trasparente che faccia luce sull’elenco dei pescherecci autorizzati, nonché sulle risorse ittiche ancora disponibili,” conclude il responsabile di Greenpeace.

    https://altreconomia.it/in-senegal-la-pesca-artigianale-e-minacciata-dallindustria-e-dalla-cris
    #Sénégal #pêche #pêche_artisanale #changement_climatique #pêche_industrielle #exportation #poisson-scie #climat #Chine #Chinafrique

    • Sénégal : Publication d’un rapport d’étude sur les enjeux des zones de pêche artisanale

      Mbour -Sénégal – 31 mars 2022- Dans le cadre de la célébration de l’Année Internationale de la Pêche et de l’Aquaculture Artisanales (IYAFA 2022) décrétée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Confédération Africaine des Organisations professionnelles de Pêche Artisanale (CAOPA) a commandité une série d’études sur les enjeux des zones de pêche artisanale en Sierra Léone, au Ghana, au Madagascar, en Mauritanie, en Gambie, en République de Guinée et au Sénégal, avec l’appui de la Coalition pour des accords de pêche équitables (CAPE) et de la Société suédoise pour la conservation de la nature (SSNC).

      La présentation des résultats de l’étude du Sénégal a été faite le jeudi 31 mars 2022, à Mbour, situé 80 km au sud de Dakar.

      Le rapport a été rédigé par Madame Diénaba BEYE TRAORE, expert juriste consultant international. L’étude présente les différentes réglementations ayant un lien avec la pêche artisanale en Sierra Léone. Sur base de discussions ayant été menées avec les pêcheurs, les lacunes dont souffrent ces textes juridiques sont ensuite identifiées et des recommandations sont proposées. Les résultats sont relatés dans un document consignant les recommandations pour la sécurisation des zones de pêche artisanale au Sénégal.

      PAS DE ZONE EXCLUSIVEMENT RÉSERVÉE À LA PÊCHE ARTISANALE

      « En République du Sénégal, en dehors des Aires marines protégées (AMP), il n’y a pas de limitation à la pêche artisanale qui peut être pratiquée dans l’ensemble de la zone maritime du Sénégal. Pour les autres types d’opérations, les zones de pêche sont situées au-delà de 03 miles nautiques de la laisse de basse mer », lit-on dans le rapport qui souligne, toutefois, qu’il n’existe pas de zone exclusivement réservée à la pêche artisanale.

      Malgré l’importance du secteur de la pêche, dont dépend une grande partie de la population sénégalaise, des problèmes persistent, principalement liés aux conflits entre pêcheurs dans les différentes zones de pêche.

      Sur la base des discussions ayant été menées avec les pêcheurs, les lacunes dont souffrent ces textes juridiques sont ensuite identifiées et des recommandations sont proposées.

      Malgré l’importance du secteur de la pêche, dont dépend une grande partie de la population sénégalaise, des problèmes persistent, principalement liés aux conflits entre pêcheurs dans les différentes zones de pêche. Ces problèmes soulignent la nécessité d’une meilleure compréhension de la réglementation relative à la pêche artisanale dans ce pays.

      ENJEUX

      D’après le rapport, l’enjeu principal qui peut retarder, voire bloquer, l’accès à des zones de pêche artisanale est lié principalement à l’obtention du permis de pêche en vertu de l’article 68 du Code des Pêches Maritimes (CPM). Cette obtention est conditionnée à plusieurs exigences préalables :

      – Tout d’abord ce permis nécessite une autorisation préalable avant l’importation, la construction ou l’acquisition d’un nouveau navire ou engin de pêche ou sa transformation en navire de pêche, cette autorisation est donnée par une autorité administrative mais dans la pratique les embarcations sont construites, achetées ou reconverties en absence de cette autorisation pour plusieurs raisons : l’ignorance de la réglementation en vigueur, le caractère informel du sous-secteur de la pêche artisanale ou le manque d’expertise au sein de l’administration responsable des autorisations.

      Depuis sa création en 2010, la CAOPA a beaucoup œuvré pour la reconnaissance de la pêche artisanale.

      « Depuis plus de dix ans, nous, les hommes, les femmes, les jeunes de la pêche artisanale africaine, avons uni nos forces pour que notre secteur soit reconnu à sa juste valeur par nos États qui sont nos premiers partenaires. Petit à petit, notre travail a donné la confiance à nos communautés pour faire valoir leurs avantages, en termes social, économique, culturel et comme gestionnaires des écosystèmes côtiers par rapport à d’autres activités qui exploitent les océans et les littoraux, comme la pêche industrielle, l’exploitation pétrolière, le tourisme côtier, etc. »

       Aujourd’hui, la pêche artisanale est mieux reconnue au niveau international, à travers les Directives Volontaires pour une pêche artisanale durable de la FAO, et à travers les Objectifs de Développement durable agréés par les Nations Unies, qui demandent à tous les pays de « Garantir aux pêcheurs artisans l’accès aux ressources et aux marchés », a expliqué Gaoussou GUEYE, président de la CAOPA.

      https://caopa.org/senegal-publication-dun-rapport-detude-sur-les-enjeux-des-zones-de-peche-artisanale/31/03/2022/actu/4063

      Pour télécharger le rapport :
      https://caopa.org/wp-content/uploads/2022/03/Senegal_Study_Oct_2021_Layout_final.pdf

      #rapport

  • Gaz et Gaz / Nord Stream et vieilles munitions chimiques Robin des Bois
    la plus grande décharge sous-marine de munitions chimiques de la mer Baltique

    Les explosions suivies de fuites de gaz survenues le 26 septembre 2022 sur les gazoducs du consortium international Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne ont-elles réveillé, déplacé ou disloqué des munitions chimiques immergées à proximité ou en contiguïté ? Selon la Suède et le Danemark, les ruptures des canalisations sous-marines ont été provoquées par des explosions correspondant à plusieurs centaines de kilos de TNT, soit l’équivalent de plusieurs bombes aériennes conventionnelles utilisées pendant la dernière guerre mondiale. Les experts d’HELCOM (Commission pour la protection de l’environnement de la mer Baltique) estiment qu’une explosion conventionnelle peut produire assez d’énergie et de surpression pour disperser des agents de guerre chimiques à des distances inattendues.


    La zone au nord-est de l’île danoise de Bornholm où les explosions ont eu lieu est la plus grande décharge sous-marine de munitions chimiques de la mer Baltique. Le tonnage estimé se situe entre 30.000 et 35.000 tonnes. Les immersions connues ont duré d’août 1945 à juillet 1965. Ces chiffres et ces dates sont empreints d’incertitudes à cause de la disparité, de la disparition et de la fragmentation des archives écrites et de la fragilité des témoignages oraux.

    La décharge sous-marine de Bornholm est un catalogue de toutes les horreurs mises au point par les chimistes et les militaires allemands de la Première Guerre Mondiale et diversifiées par les nazis. La gamme est complète : des vésicants, des irritants, des lacrymogènes, des vomitifs, des sternutatoires, des toxiques, des neurotoxiques et des suffocants. Les plus connus sont le tabun, le gaz moutarde (ypérite), le phosgène et le sinistre Zyklon B qui suffoquait les déportés dans les chambres à gaz des camps d’extermination. Au moins 300 tonnes de grosses bombes conventionnelles explosives ont aussi été immergées au large de Bornholm. Ces munitions allemandes non utilisées ou leurs matières premières et adjuvants chimiques persistants ont été pour la plupart immergés sous la tutelle des administrations britanniques et soviétiques en Allemagne occupée puis par les autorités de l’Allemagne de l’Est.

    Les bombes, les obus, les grenades, les mines étaient jetés en mer depuis des barges, des pontons ou des vieux bateaux encore disponibles, en même temps que des barils, des fûts et autres conteneurs d’agents précurseurs de munitions chimiques.

    La zone d’immersion primaire était délimitée par des bouées. Les embarcations étaient chargées au maximum avec les munitions les plus légères directement accessibles. En pratique, les équipages commençaient à s’en débarrasser avant d’atteindre le périmètre désigné. Les munitions souvent emballées dans des caisses en bois pouvaient dériver sur quelques milles avant de couler. Pour accélérer l’évacuation des quais et entrepôts des ports de départ, des “objets flottants non identifiés” ont été bourrés de munitions et coulés dans la décharge sous-marine. Quatre épaves ont été repérées par sonar entre 1999 et 2006. Des carcasses métalliques sont éparpillées autour et visibles sur certains ponts. On ne sait pas à ce jour s’il s’agit de munitions conventionnelles ou chimiques. La décharge sous-marine de Bornholm n’est pas confinée. Par 70 à 100 m de fond il n’y a aucun dispositif technique qui empêche les munitions de se déplacer et de se décomposer au fil du temps, de l’érosion et de la houle sous-marine.

    Le gaz moutarde (ypérite) semble être l’agent chimique dominant dans la zone. Pendant les travaux préalables à la pose de Nord Stream 1, dans la Zone Economique Exclusive du Danemark, 4 bombes KC 250 au gaz moutarde ont été découvertes entre 7 m et 17 m de la trajectoire du gazoduc. Elles ont été inspectées avant la pose en automne-hiver 2010. Les bombes étaient dans un état de corrosion avancée. Des suintements d’ypérite étaient visibles. Ils étaient estimés pour chaque munition à 20 kg soit 20% du contenu initial de chaque bombe. Les coques étaient fissurées voire disloquées. Pour chaque munition, une charge de 15 kg de TNT était visible et paraissait intacte. A la demande des autorités danoises considérant qu’elles ne posaient pas de risque pour le gazoduc, les bombes ont été laissées sur place. Elles ont été de nouveau inspectées en janvier 2011, après la pose du gazoduc. Aucune dégradation supplémentaire n’aurait été observée.

    Entre 1994 et 2012, HELCOM rapporte que près de 4 tonnes de “blocs” d’ypérite ont été remontées à la surface par des engins de pêche dans le secteur de l’île de Bornholm. Ils ont été pour la plupart rejetés en mer dans des endroits désignés par les autorités danoises. Entre 1968 et 1984, au moins 25 pêcheurs polonais ont été brûlés par des résidus d’ypérite pris dans les filets dans le secteur de Bornholm, et en juillet 1955, 102 enfants d’une colonie de vacances ont été brûlés sur une plage de Darlowo en Pologne, face à Bornholm, après avoir récupéré sur la plage un baril fuyard contenant de l’ypérite.

    
Entre 1968 et 1984, 196 tonnes de poissons contaminés dans les filets des pêcheurs danois par des particules d’ypérite ont été retirés du marché et détruits.
Sur le long terme, des résidus et produits de dégradation des agents chimiques sont susceptibles de s’accumuler dans les poissons de fond comme les soles et les poissons omnivores comme les cabillauds. Les poissons dans la décharge de Bornholm et aux alentours souffrent par rapport à des espèces analogues capturées dans des zones extérieures d’un état sanitaire dégradé, d’un taux élevé d’ulcères de la peau et de pathologies rénales. Les poissons, les crustacés et tous les organismes marins vivant dans la zone ou autour sont plongés dans un environnement cancérogène, mutagène et reprotoxique.

    “L’héritage du passé repose encore au fond de la mer, il est intimement lié aux poissons d’aujourd’hui et il se pourrait que ses effets soient seulement perceptibles sur les consommateurs de demain” (1).

    Au large des côtes françaises, au moins 6 décharges sous-marines contiennent des munitions chimiques. L’une d’elles, dans la Fosse des Casquets au large du Cotentin, a été par la suite une zone d’immersion de déchets nucléaires.

    (1) HELCOM, 2013 . Chemical Munitions Dumped in the Baltic Sea. Report of the ad hoc Expert Group to Update and Review the Existing Information on Dumped Chemical Munitions in the Baltic Sea.

    Source : https://robindesbois.org/gaz-et-gaz-nord-stream-et-vieilles-munitions-chimiques

    #Nord_Stream #gazoduc #Bornholm #Baltique #munitions_chimiques #tabun #gaz_moutarde #ypérite #phosgène #Zyklon_B #poissons #crustacés #poisons #contamination

  • « Des poissons morts partout » : un désastre environnemental en Allemagne et Pologne | Euronews
    https://fr.euronews.com/2022/08/13/des-poissons-morts-partout-un-desastre-environnemental-en-allemagne-et-

    Sur les bord de l’Oder en Allemagne, M. Tautenhahn s’inquiète pour l’avenir. « Si c’est du mercure, il va rester là pendant longtemps », dit-il, rappelant que ce métal ne se désintègre pas et pourrait rester de longues années dans les sédiments.

  • Over 2,000 people watched someone read a book in Twitch’s ’Silent Reading’ category | PC Gamer
    https://www.pcgamer.com/over-2000-people-watched-someone-read-a-book-in-twitchs-silent-reading-cate

    Twitch’s April Fools categories are real, and some people are sticking to the themes.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #tv #streaming #twitch #poisson_d_avril_2022 #plaisanterie #mdr

  • Halàszlé, soupe de poisson au paprika
    https://www.cuisine-libre.org/halaszle-soupe-de-poisson-au-paprika

    Savoureuse soupe hongroise de #Poissons relevée au #Paprika. Videz et nettoyez soigneusement les poissons. Réserver la laitance au réfrigérateur. Coupez les têtes, nageoires et queues des poissons. Réservez. Coupez les filets de poisson en morceaux. Placez-les dans une grande cocotte. Salez généreusement et réservez au frais. Épluchez les oignons et coupez-les en rondelles pour les faire revenir au fond d’une grande casserole jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Ajoutez la tomate, les têtes, nageoires et… Paprika, Poissons, #Hongrie, #Soupes_de poisson / #Sans viande, #Sans œuf, #Sans lactose, #Sans gluten, #Bouilli

  • Encore un porte-conteneurs de 12 000 EVP échoué
    Un plan pour sortir l’« Ever Forward », enkysté au large de Baltimore Le Marin.Ouest.France
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/42950-un-plan-pour-sortir-l-ever-forward-enkyste-au-large-de-ba

    #Evergreen, un an après l’accident à Suez de l’#Ever Given est confronté au difficile renflouement de l’#Ever Forward, un porte-conteneurs de taille moindre qui s’est échoué le 13 mars après son escale à Baltimore.


    Alors qu’il faisait route vers Norfolk, le porte-conteneurs de 12 000 EVP (contre 20 400 EVP pour l’Ever Given, avec lequel il a été hâtivement assimilé), sous pavillon de Hong Kong, s’est retrouvé coincé sur un haut fond de la célèbre baie de Chesapeake dans la soirée du 13 mars. Les premières opérations de sauvetage ont échoué.
    https://www.youtube.com/watch?v=HJmK9IUS9fA

    Les inspections sous-marines n’ont pas permis de constater de dégâts substantiels sur la coque, ni de pollution. Un plan plus complexe a été élaboré avec Donjon Smit, coentreprise entre Donjon marine et la filiale américaine du néerlandais Smit (qui avait déjà mené l’an passé le renflouement de l’Ever Given). Choisi par Evergreen et ses assureurs, le duo pourrait prendre une semaine avant d’aboutir, menant ses opérations sous la supervision des gardes-côtes américains. Ces derniers ont mis en place un périmètre de sécurité de 500 mètres autour du navire, qui ne fait pas obstacle à la navigation.

    L’objectif est de déballaster le navire et de draguer le sol vaseux de la baie autour du porte-conteneurs afin de laisser de l’espace entre l’hélice et le safran et le fond marin. Il conviendra ensuite d’attendre une pleine mer pour sortir le porte-conteneurs de 334 mètres de long en faisant de nouveau appel à tous les remorqueurs portuaires disponibles dans la zone.

    Les explications sur l’accident ne sont pas claires. Une tempête de fin d’hiver passée le 12 mars a pu modifier les niveaux des marées. Mais selon Sal Mercogliano, un historien maritime de l’université Campbell en Caroline du Nord, qui publie des vidéos sur l’accident, le navire allait trop vite et est sorti du chenal. Il s’est échoué par 7,50 mètres d’eau alors qu’il affichait un tirant d’eau de 13 mètres.

    L’Ever Forward est affecté à une des lignes Asie - côte-est des Etats-Unis via Panama de l’Ocean alliance (Evergreen, #CMA #CGM et #Cosco-OOCL ).

     #transport_maritime #pollution #transport #porte-conteneurs #transports #conteneurs #mondialisation #mer #container #environnement

    • Une start-up israélienne lève plus de 12 millions $ pour du poisson imprimé en 3D Ricky Ben-David
      https://fr.timesofisrael.com/une-start-up-israelienne-leve-plus-de-12-millions-pour-du-poisson-

      La société alimentaire israélienne Plantish, qui propose des filets de saumon à base de plantes imitant, selon elle, l’apparence, le goût et la texture du poisson, a levé plus de 12 millions de dollars, la plus importante du secteur des alternatives aux produits de la mer.


      Selon une information donnée par Plantish ce mercredi, les quelque 12,5 millions de dollars proviendraient du fonds d’investissement israélien State Of Mind Ventures, avec la participation de Pitango Health Tech, VC Unovis – de New York et spécialisé dans les protéines alternatives –, TechAviv Founder Partners, un fonds dédié aux créateurs israéliens qui a soutenu des entreprises telles que la société de logistique de drones Flytrex, la société de création Nas Academy et la société d’investissement israélienne OurCrowd.

      La start-up avait déjà levé 2 millions de dollars en financement de pré-amorçage en juin 2021 auprès de TechAviv Founder Partners et d’investisseurs providentiels, dont le célèbre chef hispano-américain José Andrés ou le célèbre créateur de contenu israélo-palestinien Nuseir Yassin, de Nas Daily.

      Basée à Rehovot, la start-up déclare avoir mis au point un filet de saumon entièrement végétalien, sans arêtes, de même valeur nutritive que le véritable poisson, riche en protéines, acides gras oméga 3 et oméga 6 et vitamines B, mais sans mercure, antibiotiques, hormones, microplastiques et toxines souvent présents dans les spécimens océaniques ou aquacoles.

      Le produit Plantish peut être cuit ou grillé de la même manière que le saumon traditionnel, précise l’entreprise.

      Plantish a dévoilé son prototype de saumon à base de plantes en janvier, annonçant développer une technologie de fabrication additive (le nom industriel de l’impression 3D) en instance de brevet. L’objectif est de fabriquer des alternatives au poisson à base de plantes, à faible coût et à grande échelle.


      La société a déclaré avoir opté pour une production entière plutôt que hachée, en dépit de la complexité de l’opération, afin de mieux répondre à la demande des clients.

      « Environ 80 % du poisson est consommé entier, sous forme de poisson entier ou de filets », explique Plantish.

      Plantish a été fondée à la mi-2021 par Ofek Ron, ex directeur général de l’organisation israélienne Vegan Friendly, qui en est le PDG. Hila Elimelech est docteure en chimie et experte en technologie de fabrication additive, responsable de la R&D, le docteur Ron Sicsic est directeur scientifique, Ariel Szklanny est docteur en bioingénierie et directeur de la technologie tandis qu’Eyal Briller est l’ex directeur « produits » de la société américaine de viande à base de plantes Impossible Foods.

      Les fonds serviront à renforcer l’équipe et poursuivre la R&D pour le développement de nouveaux produits, avec en projet de proposer ce saumon à base de plantes dans les restaurants, comme première étape, a expliqué Plantish.

      La start-up a déclaré que son « saumon » à base de plantes serait lancé dans quelques lieux éphémères d’ici la fin de 2022, le lancement officiel étant programmé pour 2024.

      « Nous avons déjà vu ce phénomène sur le marché de la viande, maintenant c’est au tour du poisson », a déclaré Ron dans un communiqué de l’entreprise.

      « En particulier le saumon, qui représente 50 millions de dollars sur le marché des produits de la mer valorisé à un demi-milliard de dollars. Jusqu’à présent, le problème venait de la difficulté à reproduire la texture et la saveur du poisson. »

      Ron a ajouté que la société offrait « une délicieuse alternative au saumon, à la fois plus sûre pour vous et meilleure pour la planète. Pas d’antibiotiques, pas d’hormones, pas de mercure, pas de captures accidentelles et pas de compromis ».

      L’objectif de l’entreprise, a-t-il précisé, est de devenir « la marque numéro 1 de produits de la mer au monde, le tout sans faire de mal à un seul poisson ».

      « Parvenir à produire des produits de la mer entiers est la prochaine grande étape dans notre quête d’excellence et de développement durable », a déclaré Merav Rotem Naaman, associée générale chez State Of Mind Ventures.

      « Lorsque nous avons rencontré l’excellente équipe de Plantish, nous savions qu’elle avait la passion, la vision et la capacité de mener à bien la tâche apparemment impossible de produire une véritable alternative au poisson. »

      Plantish est l’une des quelque 90 entreprises dans le monde qui évoluent dans le domaine de l’industrie des produits de la mer à base de plantes. Une dizaine d’autres développent des produits de la mer cultivés ou des poissons fabriqués à partir de cellules animales, selon un rapport du Good Food Institute de juin 2021.

      La société d’études de marché IMARC Group a indiqué que les entreprises spécialisées dans les alternatives au poisson et autres produits de la mer avaient connu une croissance de l’ordre de 30 % entre 2017 et 2020. Cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir, avec la montée des préoccupations concernant l’épuisement des ressources ou la surpêche et la maturation des entreprises du secteur, passant du stade du développement à celui de la commercialisation.

      Plantish fait partie de la quarantaine de startups israéliennes du secteur des protéines alternatives à avoir connu une croissance d’environ 450 % en 2021, selon le dernier rapport du Good Food Institute (GFI) publié cette semaine.

      Le secteur des protéines alternatives est un sous-segment de l’industrie de la technologie alimentaire, qui comprend également la nutrition, l’emballage, la sécurité alimentaire, les systèmes de transformation et les nouveaux ingrédients. Il comprend des substituts à base de plantes pour la viande, les produits laitiers et les œufs, les produits laitiers, viandes et produits de la mer cultivés, les protéines issues des insectes et les produits et procédés de fermentation.

      #lignées_cellulaires #matière_première #protéines #protéines_alternatives #startups #technologie_alimentaire #recherche_&_développement #impression_3d #imprimante_3d #imprimantes_3d #fabrication additive #soleil_vert

    • Une saison de sole « catastrophique » à Boulogne-sur-Mer Darianna MYSZKA
      https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/peche/42944-une-saison-de-sole-catastrophique-boulogne-sur-mer

      Après une bonne saison 2021, la raréfaction de la sole se fait à nouveau ressentir en Manche-est.

      En février, les pêcheurs côtiers de Boulogne ont débarqué à la criée 5 055 kg de sole commune contre 38 753 kg en 2021. Cette baisse de 86 % inquiète les professionnels pour qui la situation est « catastrophique ». Sur toute l’année 2021, les fileyeurs boulonnais avaient capturé 156 tonnes de soles, soit une augmentation de 128 % par rapport à l’année précédente. Ces résultats faisaient pressentir aux pêcheurs un début de la régénération de la ressource, liée notamment à l’interdiction totale de la pêche électrique entrée en vigueur au 1er juillet 2021.


      Mais l’année 2022 démarre mal. Mathieu Pinto, patron boulonnais de l’Ophélie, pêche en ce moment entre 100 et 150 kg de sole par marée et son collègue calaisien Josse Martin, patron du fileyeur Mirlou, seulement 20 kg. « On devrait en avoir entre 500 et 600 », regrette Mathieu Pinto. Étrangement, en janvier (hors saison), les pêcheurs boulonnais travaillaient mieux que d’habitude, avec plus de 8 tonnes débarquées à la criée au lieu de 4 l’année précédente. « Beaucoup de raisons peuvent expliquer cette diminution », indique Raphaël Girardin, chercheur à l’Ifremer, précisant qu’il est trop tôt pour rendre des conclusions, l’institut travaillant avec un an de recul.

      Par ailleurs, afin de trouver le poisson, les fileyeurs s’éloignent davantage des côtes françaises, parfois jusqu’à 4 heures de route de Boulogne. L’augmentation du prix du gasoil rend leur activité encore plus difficile. Pour partir en mer, Mathieu Pinto dépense tous les quatre jours 1 500 euros. Les prix de la sole, eux, restent toujours les mêmes, environ 14 euros/kilo.

      #peche_electrique #ifremer #gasoil #pêche #sole #poisson #mer

    • La Suisse va importer davantage de beurre d’ici la fin de l’année Alors qu’elle peut le produire
      https://www.rts.ch/info/suisse/12959263-la-suisse-va-importer-davantage-de-beurre-dici-la-fin-de-lannee.html

      La Suisse ne manque pas de lait mais elle manque de beurre, et elle va en importer 2000 tonnes supplémentaires d’ici la fin de l’année. L’Office fédéral de l’agriculture augmente les contingents d’importation pour 2022.
      Il a pris cette décision à la demande de l’Interprofession du lait, a-t-il annoncé lundi. La demande en beurre est forte : les Suisses consomment en moyenne 40’000 tonnes de beurre par an. Une demande en hausse depuis 2020, en raison de la pandémie. Les mesures sanitaires poussent en effet les Suisses à cuisiner davantage à la maison. Elles limitent aussi le tourisme d’achat.


      Production insuffisante
      Le problème, c’est que la production nationale ne suffira pas, cette année encore, à satisfaire la demande. La Confédération augmente donc pour la deuxième fois en quelques mois le contingent d’importations du beurre en provenance de l’Union européenne.

      Pourtant la Suisse aurait les capacités laitières pour satisfaire la demande. Mais il est aujourd’hui plus avantageux financièrement de fabriquer du fromage. Or, quatre fromages sur dix produits dans le pays sont exportés, dont de nombreux pâtes mi-dure à faible valeur ajoutée. « Et leur quantité est en augmentation », déplore mardi la secrétaire syndicale d’Uniterre Berthe Darras dans La Matinale de la RTS.

      Système dénoncé
      Ce système est ainsi dénoncé par certains producteurs et syndicats agricoles. Pour eux, à défaut de pouvoir produire plus de lait, la Suisse doit revaloriser la filière du beurre, en rendant son prix plus attrayant. Et privilégier, quel que soit le produit laitier, le marché indigène, insiste Berthe Darras.

      Sujet radio : Valentin Emery

      Adaptation web : Jean-Philippe Rutz

      #Suisse #Lait #Beurre #exportation #mondialisation #transports

  • L’honneur perdu de la force hydraulique

    L’#énergie_hydraulique constitue l’épine dorsale historique de l’#approvisionnement en #électricité de la #Suisse. Et ce serait encore plus vrai aujourd’hui, dans le contexte de la #transition_énergétique. Mais celle-ci doit d’abord redorer son #image qui s’est ternie au cours des dernières décennies.

    Est-ce le sol étroit situé sous nos pieds qui tangue sous l’effet du vent, ou est-ce que ce sont les #montagnes alentour qui bougent ? Lorsqu’on traverse, saisi par le vertige, le pont suspendu et venteux tendu à 100 mètres d’altitude au-dessus de l’eau verte du Trift, dans l’Oberland bernois, on ne sait plus très bien ce qui est fixe ou en mouvement.

    Le pont du Trift se trouve au-dessus d’Innertkirchen (BE), dans une vallée latérale à 1700 mètres d’altitude, au cœur d’une des contrées montagneuses les plus paisibles de Suisse. Si l’on ose s’arrêter pendant la traversée de ce pont de 170 mètres de long, on aperçoit un cirque sauvage ruisselant d’eau et, tout en haut, les vestiges de l’ancien grand glacier du Trift. Cet amphithéâtre naturel est le décor de la dramaturgie conflictuelle qui se joue autour de l’exploitation de la force hydraulique.

    Apparition d’une cuvette

    Le réchauffement climatique a fait fondre à toute allure le glacier du Trift, qui recouvrait auparavant toute la cuvette. La gorge ainsi apparue mettait en danger l’ascension vers la cabane du Club Alpin Suisse, raison pour laquelle on a construit le pont suspendu en 2005. Mais le recul du glacier a également mis à nu un paysage de montagne vierge, rare et précieux.

    Ce « nouveau » bassin glaciaire éveille des convoitises. L’entreprise d’#hydroélectricité locale #KWO aimerait y construire un #barrage de 177 mètres de haut et créer ainsi un #bassin_de_retenue qui permettrait de fournir de l’électricité à près de 30 000 ménages.

    Cela pose un dilemme : KWO veut produire de l’électricité sans CO2, ce qui est indispensable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais sacrifie pour ce faire une #nature intacte. C’est pourquoi une organisation de #protection_de_la_nature, petite mais tenace, bloque la construction du barrage-réservoir par des recours, tout en sachant que la Suisse fera sinon appel à des centrales à gaz très polluantes pour répondre à une éventuelle pénurie d’électricité. Ce qui menacera à son tour l’objectif de freiner le réchauffement climatique.

    On dirait qu’aucune argumentation ne permet de sortir de l’#impasse. Comment en est-on arrivé au point où l’énergie hydraulique, qui fut un jour le gage de pureté du « château d’eau de l’Europe », comme la Suisse aime à se présenter, doit se battre pour redorer son blason de source d’énergie écologique ?

    Moteur de la haute conjoncture

    La Suisse ne possédant pas de charbon, l’énergie hydraulique a toujours fait partie de l’équipement de base de l’économie énergétique. Mais elle est réellement entrée dans l’ADN du pays pendant la phase de haute conjoncture qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. À un rythme frénétique, on a meublé les vallées alpines de barrages géants, et les #lacs_de_retenue ainsi créés ont permis de compter sur un approvisionnement en électricité stable, qui est devenu l’épine dorsale de la croissance économique.

    Grâce à ces constructions audacieuses dans des régions montagneuses difficiles d’accès, le petit pays alpin s’est offert une bonne dose d’#indépendance_énergétique. En 1970, avant que les premières centrales nucléaires ne soient mises en service, environ 90 % de l’électricité suisse était issue de la force hydraulique.

    Dans le boom des années 1970, les excursions familiales avaient leurs classiques : on prenait la voiture pour se rendre en Valais, à Sion par exemple, avant de monter au Val d’Hérémence pour admirer l’impressionnant barrage de la Grande Dixence. On éprouvait une sensation étrange lorsqu’on se tenait au pied de ce mur de 285 mètres, qui est aujourd’hui encore la plus haute construction de Suisse. Son ventre de béton pèse 15 millions de tonnes, davantage que les pyramides de Khéops, et c’est ce poids inouï qui lui permet de retenir le lac qui s’étend sur des kilomètres. Que se passerait-il s’il lâchait ?

    La gloire de l’énergie hydraulique a été alimentée par d’illustres ingénieurs, qui ont fait de la construction de barrages une discipline de haut niveau. Le Tessinois Giovanni Lombardi, par exemple (père de Filippo Lombardi, politicien du Centre et président de l’Organisation des Suisses de l’étranger), s’est fait un nom en 1965 avec l’élégant barrage-voûte de la Verzasca, dont la finesse a établi de nouveaux standards. Quand James Bond, dans la scène d’ouverture du film « Goldeneye », sorti en 1995, effectue un saut à l’élastique du haut du barrage, celui-ci devient une véritable icône. Giovanni Lombardi, qui a construit plus tard le tunnel routier du Gothard, est resté jusqu’à sa mort en 2017 une référence en matière d’édifices spectaculaires.

    La #redevance_hydraulique, ciment national

    La force hydraulique a consolidé non seulement le #mythe patriotique, mais aussi, de manière plus discrète, la #cohésion_nationale. Car l’eau stockée rapporte beaucoup d’#argent à la #montagne : les communes abritant les centrales électriques touchent des redevances hydrauliques pour l’exploitation de leur ressource, des sommes qui atteignent près d’un demi-milliard de francs par an.

    On peut voir ces redevances comme des transferts de fonds du Plateau économiquement fort vers les régions de montagne, qui peuvent ainsi investir dans leurs #infrastructures et lutter contre l’#exode_rural. Le Val Bregaglia, dans les Grisons, illustre bien la manière dont l’hydroélectricité soude la Suisse et comble le fossé ville-campagne : l’entreprise électrique #EKZ, à Zurich, qui a construit le barrage d’Albigna dans les années 1950, est jusqu’à ce jour l’un des plus grands employeurs de la vallée.

    Violents réflexes de rejet

    Cependant, l’exaltation mythique de l’énergie hydraulique fait parfois oublier que son extension a déclenché, très tôt déjà, de violents réflexes de #rejet au niveau local. Tout le monde se souvient du village grison de #Marmorera, au col du Julier, qui s’est résigné à être inondé par le lac du barrage du même nom en 1954, après plusieurs procédures d’#expropriation.

    « Des filiales des centrales nucléaires dans les #Alpes »

    Pour comprendre pourquoi l’énergie hydraulique a perdu son aura, l’année clé est toutefois 1986. Après des années de combat, les forces motrices #NOK ont enterré leur projet de noyer la plaine de la #Greina entre les Grisons et le Tessin pour en faire un lac de retenue. Épaulée par l’#opposition locale, une coalition de défenseurs de la nature et du #paysage issus de toute la Suisse, critiques à l’égard de la croissance, a alors réussi à mettre ce haut plateau isolé à l’ordre du jour de la politique nationale.

    La Greina est devenue le symbole de la critique écologique à l’égard du circuit de #profit de l’#hydroélectricité qui s’est liée avec une #énergie_nucléaire controversée. Le principe critiqué fonctionne ainsi : meilleur marché, l’énergie atomique non utilisée aux heures creuses est utilisée pour pomper de l’eau dans les lacs de retenue. Ainsi, les exploitants des centrales peuvent produire de l’électricité à un prix élevé durant les pics de demande et maximiser leurs gains. Axées sur le profit, ces « filiales des centrales nucléaires dans les Alpes », comme les surnomment leurs opposants, justifient-elles le sacrifice des derniers paysages naturels vierges ?

    Les limites de la croissance ?

    C’est sur cette question existentielle que s’écharpent partisans et opposants de l’extension de l’hydroélectricité depuis plus de 30 ans. De temps à autre, comme lors de la tentative – pour l’heure vaine – de réhausser le barrage du Grimsel, le conflit se poursuit jusque devant le Tribunal fédéral.

    D’après l’organisation de défense de l’environnement WWF, 95 % du potentiel de l’énergie hydraulique utilisable est déjà exploitée en Suisse. Bien que la Confédération impose aux acteurs du secteur des conditions écologiques plus strictes sous la forme de débits résiduels, le WWF estime que les limites sont « dépassées depuis longtemps » : 60 % des espèces de #poissons et d’#écrevisses locales ont déjà disparu ou sont menacées d’#extinction. Malgré cela, des centaines d’extensions ou de constructions de centrales hydroélectriques, souvent de petite taille, sont prévues. La plus grande, et ainsi la plus contestée, est celle qui doit pousser sur le terrain libéré par le recul du glacier du #Trift.

    Une pression accrue sur les performances

    Par rapport à l’époque de la Greina, la situation est encore plus conflictuelle. Deux nouvelles problématiques sont apparues. D’une part, le #réchauffement_climatique et la fonte des glaciers font que les débits d’eau les plus élevés se déplacent de l’été vers le printemps. D’autre part, après la catastrophe de Fukushima, la décision politique prise par la Suisse de débrancher petit à petit ses centrales nucléaires, de les remplacer par des sources d’énergie renouvelable et de contribuer ainsi à l’objectif de zéro émission de gaz à effet de serre accroît la pression sur les performances de l’énergie hydraulique.

    Est-il possible de tirer encore davantage de la force hydraulique, qui assure actuellement près de 60 % de la production d’électricité en Suisse, sans trahir les exigences écologiques minimales ? « En principe, oui », déclare Rolf Weingartner, professeur émérite d’hydrologie à l’université de Berne. Il décompose les différentes parties du problème et les réassemble pour résumer sobrement ce débat émotionnel.

    L’énergie hydraulique, nouveau service public ?

    Comme l’énergie hydraulique produit de l’électricité presque sans CO2, elle reste une source d’approvisionnement indispensable pour éviter les pénuries, surtout en hiver, quand les installations solaires, par exemple, sont moins productives. En même temps, le réchauffement climatique montre l’importance des lacs de barrage sous un jour nouveau, note Rolf Weingartner. Car du point de vue hydrologique, la fonte des glaciers fait que les réservoirs d’eau qui assuraient de hauts débits surtout pendant les six mois de l’été disparaîtront à l’avenir. Par conséquent, on manquera d’eau à la belle saison.

    Dans l’ensemble, les débits d’eau seront toujours aussi importants sur l’année entière. Mais comme les glaciers n’assureront plus leur rôle de réservoir et comme l’effet de la fonte des neiges diminuera, les débits se répartiront moins bien sur l’année. « Cela signifie, conclut Rolf Weingartner, que nous devrons remplacer, dans les Alpes, les réservoirs naturels par des artificiels. » En d’autres termes, les lacs de retenue existants se doteront d’une fonction supplémentaire pour la gestion durable de l’eau à l’heure du changement climatique, en alimentant par exemple l’irrigation agricole pendant les mois chauds et secs.

    Par ailleurs, on installe parfois sur les barrages, comme celui de Muttsee à Glaris, des installations photovoltaïques qui, situées au-delà de la limite du brouillard, produisent de l’électricité toute l’année. Face à cette nouvelle multifonctionnalité, Rolf Weingartner considère l’énergie hydraulique comme « un service public pour la production d’énergie, mais aussi pour la couverture durable des besoins en eau, ce qui inclut une utilisation écologiquement responsable des eaux résiduelles ». Ainsi, souligne-t-il, l’affrontement entre les intérêts écologiques et économiques qui a lieu à chaque nouveau projet de barrage est un exercice peu productif.

    Le spécialiste plaide pour une nouvelle approche globale, qui s’impose aussi parce que le réchauffement climatique fera apparaître dans les Alpes, après le recul des glaciers, plus de 1000 nouveaux lacs qui auront un potentiel pour la gestion de l’eau. « Nous devrions définir des zones de priorité », note Rolf Weingartner. C’est-à-dire diviser, sous la houlette de la Confédération, l’espace alpin en différentes zones où seraient prioritaires la production d’énergie, l’écologie, le tourisme ou l’agriculture. Ainsi, on dénouerait l’enchevêtrement spatial des intérêts et l’on préviendrait les conflits.

    Rolf Weingartner est conscient que sa vision pacificatrice de la gestion de l’eau a peu de chances de trouver sa place dans la realpolitik suisse. Pour l’instant. Mais si la Suisse reste un pays où la consommation d’électricité augmente inexorablement, elle devra toutefois y songer.

    L’électricité manquera-t-elle en Suisse ?

    La question de savoir s’il y aura assez d’électricité à l’avenir agite en ce moment la Suisse. La demande va, semble-t-il, inexorablement continuer à croître : le groupe énergétique Axpo, prévoit ainsi une hausse de 30 % de la demande d’électricité d’ici 2050.

    Il est possible que la « #transition_énergétique », soit l’abandon simultané de l’énergie nucléaire et des sources d’énergie fossile, stimule la #croissance de la demande. Le remplacement des chaudières à mazout par des pompes à chaleur et des voitures à essence par des électriques feront baisser les émissions de CO2, mais augmenter la consommation d’électricité. Dans quelle mesure les gains en #efficience et les changements de comportement freineront-ils la demande ? Difficile à prévoir.

    Une nouvelle étude de l’Office fédéral de l’énergie montre que dès 2025, de brèves pénuries d’électricité seront à craindre en hiver. En abandonnant les négociations sur un accord-cadre avec l’UE, le Conseil fédéral a encore aggravé la situation. En conséquence, l’UE rejette l’accord sur l’électricité déjà négocié, ce qui compliquera la tâche de la Suisse, dans l’état actuel des choses, pour s’approvisionner sur le marché européen de l’électricité en cas d’urgence.

    https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/lhonneur-perdu-de-la-force-hydraulique

    #hydraulique #énergie #énergie_hydroélectrique #changement_climatique #extractivisme #écologie #faune

  • The miner and the neon fish: decolonizing Alpine ecologies
    https://denk-mal-denken.ch/wettbewerb-publikumspreis/denkmal/the-miner-and-the-neon-fish-decolonizing-alpine-ecologies

    This is the proposal that won the third price in the Competition (Wettbewerb) that was created in the aftermath of the contestation of monuments worldwide that had some link to colonialism, slavery and racism https://denk-mal-denken.ch.

    Rony Emmenegger und Stephan Hochleithner, who are both political geographers at the university of Basel won the third price in this competition for their proposals that calls attention to the non-human aspects of the guilding of the hydropower stations Oberhasli and its ecological costs. See: https://denk-mal-denken.ch/wettbewerb-publikumspreis/denkmal/the-miner-and-the-neon-fish-decolonizing-alpine-ecologies.

    #Suisse #hydro-power #décolonial #decolonial #monument

    • Next to a serpentine road, halfway up to Grimsel pass when approaching from the North, stands the miner (Der Mineur), silently splitting rock with his pneumatic hammer. The statue was erected to honor the construction workers of the hydropower stations Oberhasli, whose work has been shaping an Alpine landscape since the early twentieth century. At the top of Grimsel, catchment lakes, water dams, power stations, and power poles morph into a hydroelectric infrastructure, producing energy and carrying it down towards the lowland valleys. Honoring the work of those who brought that infrastructure into being appears indeed justified in light of their sacrifices on the altar of a capitalist mode of production. Throughout the last century, construction work at almost 2000 meters altitude has been particularly challenging for both humans and machines – a challenge «mastered» through a continuous advance of engineering and technology with success increasing over time.

      The sole focus on human achievements, however, obscures the ecological costs and consequences that the extraction of hydropower involves, especially for fish, aquatic organisms, rivers, but also Alpine ecologies more broadly. With our graphic installation – the miner and the neon fish – we aim at problematizing a human-centric historiography of progress that obscures the ecological consequences of hydropower production. We do so by evocatively placing a neon fish under the miner’s pneumatic hammer. It serves as a visual metaphor for the electro-optical connection between humans and the fish, and the latter’s electrostatic discharge in contact with the miner and his machine. And yet, the relation between humans and their environments is not that clear-cut when it comes to commemoration, as we will elaborate in the following.

      The use of hydropower, as a renewable energy source, has a long tradition in Switzerland. In the Grimsel region, the development of hydropower infrastructure intensified at large scale with a first mega dam project in 1925 – the Spitallamm dam. Construction work went on from 1925 to 1932 and resulted in the 114-meter-high dam – the world’s largest at the time. Since then, hydropower infrastructure has been gradually extended. Today, it connects 13 hydropower plants and eight storage lakes, producing between 2100 and 2300 gigawatt hours of electric energy annually.1 A further extension is currently in progress with the construction of a new dam replacing the existing Sptiallamm dam – because it cracked. The finalization of this new dam is scheduled for 2025 and it will then not only secure, but further increase the capacity of the hydroelectric infrastructure – in line with Switzerland’s Energy Strategy 2050 and the envisioned transition towards renewable energy sources after the nuclear phase-out.

      Currently, an exhibition at the UNESCO/KWO Visitors Center2 close to the dam provides visual and acoustic insights into the construction works back in the late 1920s and those ongoing at the new dam today.3 The exhibition includes an outline of the ongoing dam replacement project, compiles a series of engineering schemes, and posts statements of workers involved in the ongoing construction. These exhibition elements are placed in a broader historical context of construction work at the site: a number of selected historical photographs and a short 5-minutes video provide lively insights into the construction work back in the late 1920s. They show laborers at work and demonstrate the logistical network of technology and expertise that coordinated their doing. The exhibition can thus be read as an extension of the miner: it is constituted as a site for the glorification of a human history of progress that made the development of the hydroelectric infrastructure possible.

      However, the ongoing energy transition and the according «boom» (Zarfl et al. 2015) of hydropower raises questions about the potential ecological consequences of engineering, technology, and infrastructural extension (see also Ansar et al. 2014). The power plant operator in the Grimsel region highlights the «connectivity between humans, technology and nature»4, acknowledges the potential «tensions between electricity production and water protection»5 and calls for a responsible engagement with nature in its ongoing and planned projects. And yet, recent plans for the further extension of the hydroelectric infrastructure have still provoked controversies, with various associations still highlighting the negative ecological consequences of these plans.6

      So, who might best speak for fish and aquatic microorganisms in ongoing and planned construction projects? By placing the dying neon fish under the miner’s pneumatic hammer, we aim at problematizing the ecological costs, which infrastructural extension and energy production have been generating for almost a century. We do so by moving beyond a narrow focus on humans and by bringing into consideration an Alpine ecology as a «socialnature» (Braun & Castree 2001), which the extension of hydroelectric infrastructure has profoundly reassembled and turned into a «commodity frontier» (Moore 2000). Such a perspective reveals the extension of hydroelectric infrastructure as an integral part of capitalist expansion into an Alpine frontier, through which «nature» has been «tamed» and «commodified».

      The figure of the miner plays a key role in this colonializing process, as his stone-bare masculine appearance embodies the very believe of human, patriarchal control over nature, glorifying man/kind’s appropriation of water for energy production and legitimizing the future extension of the hydroelectric infrastructure. As such, it sets a metaphysical zero point for a human history of progress, through which the building and extension of hydroelectric infrastructure has been normalized.

      To disfigure the statue of the miner – by putting the neon fish under his hammer – appears justified and fruitful in light of the endeavor to decolonize Alpine ecologies from human domination. And yet, decolonizing ecologies along these lines must not distract from the laborers’ themselves, who had to invest whole parts of their lives into these construction works. In other words, calling for environmental justice must not come at costs of those who have themselves been instrumentalized within that very same narratives and processes of progress and capitalist production.

      However, the statue of the steeled male miner can hardly account for the workers’ bodies and lives: It rather does, in its humble working-class pose, facing down to focus on its work with the drill, embody the hierarchy of class relations. Despite or maybe because the miner embodies these ambiguities, it appears worthwhile to maintain its presence for having a debate. In our installation, we aim at doing so by keeping the fish unlit during the day and thus hardly visible to passers-by, to allow the statue of the miner to remind of the workers. Only by night will the fish then appear in neon light and turn into a dazzling reminder of the colonization of nature – and also of the multitude of meanings which the monument entangles.

      #écologie #écologie_politique #énergie #électricité #Oberhasli #barrages_hydro-électrique #Alpes #montagne #décolonisation #Grimsel #travailleurs #mémoire #poissons #Spitallamm #technologie #nature #eau #protection_de_l'eau #coût_écologique #justice_environnementale #progrès #mineur #statue

  • Île de Jersey : les pêcheurs français menacent de couper le câble qui alimente l’île en électricité
    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/ile-de-jersey-les-pecheurs-francais-menacent-de-couper-le-cable-qui-ali

    Dans quelques jours, à la fin du mois de septembre, les pêcheurs normands ne pourront plus exercer dans les eaux anglo-normandes. En réponse à cette décision, ils menacent de couper un câble sous-marin qui alimente l’île de Jersey en électricité.

    C’est une décision qui fait suite à l’officialisation du Brexit, il y a plusieurs mois. Les pêcheurs normands ne vont bientôt plus avoir le droit de travailler dans les eaux anglo-normandes. Dès les derniers jours du mois de septembre, cela sera interdit. Samedi 18 septembre, ils étaient plus d’une centaine à manifester dans le calme sur les plages de la commune de Pirou (Manche), juste en face de Jersey. C’est dans ces eaux territoriales, juste à côté du littoral, que les bateaux français réalisent la moitié de leur pêche. Cette fois, les Français menacent de couper le câble qui alimente Jersey en électricité.

    « C’est une catastrophe »
    Avec le Brexit, Jersey menace de suspendre ces licences à partir du 30 septembre. « C’est une catastrophe. On ne peut pas se projeter parce qu’on repousse les échéances. On ne peut pas demander à notre banquier de faire un prêt pour l’achat d’un bateau si dans six mois on ne peut plus pêcher », témoigne Romain Davonet, pêcheur depuis de nombreuses années. Ce n’est pas la première fois que les pêcheurs normands manifestent, en mai dernier, une flotte de bateaux normands avait manifesté face à l’île.

    Source : Revue de presse du 26/09/2021 https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-26-09-2021

     #paradis_fiscaux #jersey #pêche #mer #pêcheurs #France #brexit #brexit #actualités_internationales #union_européenne #ue #angleterre #royaume-uni #poissons #électricité

  • Dans l’Ouest américain, la sécheresse ravive les tensions raciales
    https://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-dans-louest-americain-la-secheresse-ravive-les-ten

    Cette année, le conflit s’envenime d’autant plus qu’un groupe de militants d’#extrême_droite menace de prendre le contrôle des vannes déterminant la quantité d’#eau qui irriguera les champs. Le lac, dont le pourtour fait environ 150 kilomètres, est peu alimenté par la fonte des neiges en amont et sa profondeur est suffisamment faible à certains endroits pour qu’on le traverse à pied. À la fin de l’été, comme les années précédentes, l’eau risque d’être trop chaude et toxique pour le c’waam et une autre espèce protégée, le koptu. Pour lutter contre la disparition de ces poissons, les autorités fédérales ont interdit qu’une seule goutte d’eau soit acheminée du #lac vers les #exploitations_agricoles, mais elles autorisent périodiquement que des volumes considérables d’eau servent à aider en aval une autre espèce protégée, le saumon. Les Amérindiens n’ont pas le contrôle de l’approvisionnement en eau, mais ils ont des droits juridiques en vertu d’un traité [datant de 1864] qui leur garantit de pouvoir chasser, cultiver et pêcher sur leurs #terres ancestrales. Ils signalent depuis longtemps que la mauvaise santé du lac décime les poissons, ce qui est contraire aux droits qui leur sont accordés par l’État fédéral. Privées d’#irrigation, les exploitations agricoles se meurent et entraînent dans leur chute des villes telles que Keno, Tulelake et Dairy. Des jeunes qui auraient autrefois pris la relève cherchent à partir. Les héritiers d’exploitations qui ont un statut de propriété familiale protégée depuis des générations sont furieux et inquiets.

    #sécheresse

  • L’approvisionnement de l’aquaculture intensive par des poissons sauvages fait des dégâts
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/comment-nourrir-aquaculture-37513.php4?xtor=AL-62

    « Avant, la consommation de saumons était réservée aux jours de fêtes. Les habitudes ont changé », déplore Natascha Hurley, directrice de campagne à la Fondation Changing Markets. Et cette hausse de la consommation de saumons et autres crevettes issus de l’élevage aquacole intensif n’est pas sans conséquence sur l’environnement. Dans un rapport publié ce mercredi 12 mai, cette fondation néerlandaise dénonce, comme d’autres ONG avant elle, l’#alimentation des poissons d’élevage par des #farines et huiles issues de #poissons_sauvages (sardines, harengs, anchois, etc.), et le rôle de la grande distribution dans le développement de ces pratiques non durables.

    #aquaculture

  • Brexit : la France n’exclut pas de couper le courant à l’île de Jersey, selon Attal
    https://www.lefigaro.fr/international/brexit-la-france-n-exclut-pas-de-couper-le-courant-a-jersey-20210509

    Le porte-parole du gouvernement n’exclut pas que la France coupe le courant à Jersey, en réponse aux conditions de pêche imposées aux marins français par les autorités britanniques. « Tout est possible. Des mesures de rétorsion sont possibles », a déclaré Gabriel Attal sur France 3 ce dimanche, précisant que « ce n’est pas la solution que nous envisageons ».

    Le porte-parole du gouvernement a réagi aux propos tenus cette semaine par la ministre de la Mer Annick Girardin qui a menacé implicitement de couper le courant sur l’île anglo-normande si l’accord conclu dans le cadre du Brexit n’était pas respecté.

    C’est juste que couper l’électricité comme « mesure de rétorsion », c’est assez généralement considéré comme un acte de guerre mené contre les populations civiles, régulièrement dénoncé par l’ONU, et c’est donc pas loin d’être un crime de guerre.

    (C’est tout de même pas possible cette bande de tarés finis à la pisse qui nous sert de gouvernement.)

  • Gratin de pommes de terre au merlan
    https://www.cuisine-libre.org/gratin-de-pommes-de-terre-au-merlan

    Préchauffez votre #Four à 180°C (thermostat 6). Pelez les pommes de terre et coupez-les en rondelles. Portez une casserole d’eau à ébullition avec quelques cuillères de fumet pour y pocher le merlan 10 minutes maximum. Au fond d’un plat, déposez une couche de pommes de terre, puis de merlan, salez, poivrez et alternez jusqu’à épuisement des ingrédients, en terminant par une couche de pommes de terre. Versez la crème liquide et parsemez de fromage râpé. Enfournez 30 à 40 minutes et servez… #Pomme_de terre, #Poissons_blancs, #Dauphinois / #Sans œuf, #Sans gluten, #Sans viande, Four

  • « Le député LREM qui a traité Mathilde Panot de poissonnière s’appelle Pierre Henriet, 29 ans, fils d’élu, ce qui lui a permis de lancer sa carrière.
    Son seul apport au débat politique est d’avoir proposé l’interdiction de l’écriture inclusive et de voter comme un Playmobil... »

    https://twitter.com/MathildePanot/status/1356962965069692928

    « La folle », « La poissonnière » …

    On n’entend rien ? Vraiment ?

    Pour moi et pour toutes les autres, victimes du sexisme crasse de certains, je vous le dis : je ne laisserai pas passer.

    J’attends une réaction immédiate du Président de l’Assemblée nationale. #StopSexisme

    "Notez que lors de la Révolution Française, on traitait déjà les femmes qui défendaient le peuple de « poissonnière ».

    Merci à mon amie @LarrereMathilde pour ce petit mémo historique !"

  • Bar en papillote d’endives
    https://www.cuisine-libre.org/bar-en-papillote-d-endives

    Délicieuse et facile, cette recette conserve au poisson sa saveur et sa légèreté. Laver les endives.

    Enlever à la base la partie dure et amère.

    Les blanchir 2 min à l’eau bouillante salée afin d’aider à la perte de l’amertume. Égoutter les endives et les découper en lanières. Dans une casserole, chauffer le beurre.

    Déposer les lanières d’endives et laisser fondre doucement ± 15 min. Les endives cuites, saler, poivrer et ajouter la crème fraîche. Découper 4 carrés de papier aluminium. Sur chacun,… #Endive, #Papillotes, #Poissons / #Sans_œuf, #Sans_gluten, #Sans_viande, #Four

  • #Saumon à la crème aux #Câpres et artichauts
    https://cuisine-libre.org/saumon-a-la-creme-aux-capres-et-artichauts

    Mettre dans un plat à #Four les pavés de saumon, l’oignon émincé, les câpres, les cœurs d’artichaut, le vin blanc et la crème. Saler et poivrer. Enfourner à 230°C (th. 8) pendant 25 minutes. Accompagner de carottes râpés. Saumon, #Artichaut, Câpres, #Poissons_au four / #Sans viande, #Sans œuf, #Sans gluten, Four

  • Barbue aux endives
    https://cuisine-libre.org/barbue-aux-endives

    Un pur bonheur de gourmandise. Éplucher les endives : retirer les feuilles extérieures, puis couper largement les tronçons, qui sont durs.

    Les laver puis les couper en gros morceaux.

    Bien les égoutter. Sécher les filets de barbue dans un papier absorbant.

    Faire étuver les endives avec la moitie du beurre à feu doux pendant 5 min, verser la crème fraîche, saler, poivrer et ajouter la pincée de sucre.

    Laisser cuire les endives ± 10 min. Faire sauter les filets de barbue 1 ou 2 min à la poêle, dans le… #Endive, #Steaks, #Poissons / #Sans œuf, Sauté

    #Sauté