• Shein, temu, etc : Pourquoi la nouvelle taxe sur l’ultra fast-fashion ne va pas assez loin ?
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2025/shein-temu-etc-pourquoi-la-nouvelle-taxe-sur-lultra-fast-fashion-ne-va-pas

    Shein, Temu… Derrière ces vêtements à prix cassés, un coût écologique et social souvent ignoré. Une nouvelle loi, adoptée au Sénat le 10 juin 2025, tente d’y répondre !

    #Capitalisme #politique #Travail

  • « La situation se détériore » : en marge du G7, l’amer constat de Keir Starmer sur les traversées de la Manche - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/65225/la-situation-se-deteriore--en-marge-du-g7-lamer-constat-de-keir-starme

    « La situation se détériore » : en marge du G7, l’amer constat de Keir Starmer sur les traversées de la Manche
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 18/06/2025
    Malgré de multiples mesures dissuasives et répressives mises en place par Londres et Paris depuis des années, les traversées de la Manche par les migrants ne diminuent pas. Au contraire. Critiqué et sous pression de l’opposition dans son pays, Keir Starmer, le Premier ministre britannique a reconnu, en marge du G7, que la situation migratoire « se détériorait ».
    En marge du sommet du G7 au Canada, le Premier ministre britannique Sir Keir Starmer a admis, mardi 17 juin, que la crise des petits bateaux dans la Manche se « détériorait ». Un constat d’échec d’autant plus dur à formuler que l’homme fort de Londres avait « promis » de « briser les gangs [de passeurs] » qui se livrent au trafic d’êtres humains vers le Royaume-Uni en organisant les traversées de la Manche.
    Pour Keir Starmer, « la migration devrait être une priorité clé compte tenu de la détérioration de la situation dans la Manche », et la France et le Royaume-Uni devraient continuer à « travailler en étroite collaboration » pour « trouver des moyens novateurs de faire avancer les choses ». Comprendre : enrayer les traversées illégales entre les deux pays. Les deux dirigeants, français et britannique, ont convenu de se focaliser sur cette question migratoire lors du prochain sommet entre le Royaume-Uni et la France. Le président français est attendu du 8 au 10 juillet à Londres pour une visite d’État.
    16 000 arrivées sur les côtes britanniques
    Car pour l’heure, les traversées ne cessent pas, au contraire. Depuis le début de l’année, un peu plus de 16 000 migrants ont atteint les côtes britanniques depuis les plages du nord de la France, selon les chiffres du Home office. C’est 42 % de plus qu’à la même période l’année dernière. « Il s’agit d’un défi sérieux qui exige des réponses sérieuses », a encore déclaré Keir Starmer aux journalistes présents au sommet canadien.
    Mardi 17 juin, plusieurs tentatives de traversées ont eu lieu simultanément au départ de la Picardie et du Pas-de-Calais. La semaine dernière, une centaine de migrants ont été interceptés dans la Manche. Le samedi 31 mai, 1 195 migrants ont débarqué au Royaume-Uni à bord de 19 embarcations. Un tel nombre d’arrivées en une seule journée n’avait pas été atteint depuis septembre 2022 (où 1 305 personnes avaient été débarquées).
    Sous pression, le premier ministre travailliste est pour l’heure critiqué pour ses résultats. Chris Philp, député de l’opposition, a déclaré que sous la direction de Keir Starmer, la crise de la Manche était en train d’échapper à tout contrôle. « Les trafiquants rient, les bateaux continuent d’arriver et la réponse du Labour [travaillistes, ndlr] est de former une autre task force et d’organiser un sommet. C’est faible et embarrassant », a déclaré le député.Comme ses prédécesseurs, le Premier ministre a fait de la lutte contre l’immigration irrégulière sa priorité. Les accords se sont multipliés ces dernières années. En 2023, le précédent gouvernement conservateur avait finalisé un accord pour donner à la France près de 500 millions d’euros sur trois ans pour militariser davantage la frontière française et empêcher les migrants de faire la traversée.
    Dernier rendez-vous officiel en date : en février 2025. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur français, et Yvette Cooper, son homologue britannique, ont prolongé jusqu’en 2027 leur traité contre l’immigration clandestine, par lequel les Britanniques financent une partie des contrôles menés côté français.
    Pour faire face à cette hausse des départs depuis les côtes françaises, la France envisage de changer de doctrine : autoriser les forces de policer à intercepter les migrants en mer. Jusqu’à présent, le droit maritime interdit aux policiers d’entrer dans l’eau et d’interpeller les bateaux. Ainsi, la France devrait « faire évoluer » le dispositif actuel « afin de pouvoir agir dans les eaux peu profondes, jusqu’à 300 mètres des côtes, et ainsi intercepter les ’taxi-boats’, tout en respectant les principes de la convention des Nations unies sur le droit de la mer », a détaillé une source au ministère de l’Intérieur.
    Interrogé par InfoMigrants en décembre 2023, le procureur de la République de Saint-Omer avait émis des réserves au sujet de ces interceptions maritimes. « Le préfet a donné des consignes extrêmement claires aux forces de l’ordre sur le fait de ne jamais mettre en péril la vie des migrants », avait-il dit. Mais des dérives existent. Le 13 juin, France Info relatait l’interception violente dans la Manche, vers Gravelines, d’un canot de migrants. Des policiers, entrés dans l’eau avec leurs boucliers et leurs casques, ont lancé des gaz lacrymogène vers des exilés pour empêcher leur small boat de partir. Un photographe britannique, présent lors de la scène, a vu une famille avec enfants au milieu des fumées, contrainte de rebrousser chemin vers la plage. Les syndicats de police y ont vu une opération « exceptionnelle ». « Nos collègues sont juste très engagés, surtout qu’il y a quelques jours, on nous reprochait d’avoir laissé partir un bateau soi-disant sans rien faire », a justifié un responsable syndical de la police.
    En 2021, Priti Patel, alors ministre de l’Intérieur britannique, avait déjà pressé la France de mettre en place ce genre d’opérations. Mais ce projet avait été rapidement abandonné suite au refus de la France de mener des pratiques contraires au droit maritime international.
    Particulièrement dangereuses, les traversées de la Manche dans ces frêles embarcations pneumatiques provoquent régulièrement des drames. L’année 2024 a été la plus meurtrière recensée depuis 2018 : 78 personnes sont mortes dans une vingtaine de naufrages recensés, selon l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim). Avec les contrôles de sécurité renforcés, les exilés prennent de plus en plus de risques pour passer entre les mailles du filet et déjouer la surveillance des autorités. Depuis le début de l’année, au moins 15 personnes sont mortes dans ces traversées.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#manche#routemigratoire#politiquemigratoire#mortalite#securite#sante#trafic

  • Plus de 4 000 membres des forces de l’ordre mobilisées mercredi et jeudi pour mener des contrôles dans les gares et les bus à la recherche de « clandestins », annonce Bruno Retailleau
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/18/bruno-retailleau-annonce-le-deploiement-de-4-000-membres-des-forces-de-l-ord

    Plus de 4 000 membres des forces de l’ordre mobilisées mercredi et jeudi pour mener des contrôles dans les gares et les bus à la recherche de « clandestins », annonce Bruno Retailleau
    Le Monde avec AFP
    Quelque 4 000 forces de l’ordre seront mobilisées mercredi 18 juin et jeudi 19 juin, lors d’opérations de contrôle nationales dans les gares et les bus contre l’immigration illégale, a annoncé mercredi le ministre de l’intérieur. « Dans ces quarante-huit heures, on va mobiliser 4 000 gendarmes, des policiers, des douaniers, des forces Sentinelle pour interpeller des clandestins », a détaillé Bruno Retailleau sur les médias réactionnaires Cnews et Europe 1. « Depuis le début de l’année, nous en avons interpellé 47 000 », a affirmé le ministre, qui a fait de la lutte contre l’immigration son thème de prédilection.Dans une note adressée notamment aux préfets, consultée par l’Agence France-Presse (AFP), le ministre de l’intérieur a donné des instructions pour que soit menée une opération nationale de contrôle « des trains à destination des pays voisins et des grandes métropoles françaises, en arrivée comme en départ ».
    Celui qui est aussi le chef de file des Républicains a vanté dans ce document une « augmentation conséquente d’interceptions d’ESI [étrangers en situation irrégulière] ces dernières semaines (+ 28 %) » et une « opération nationale de contrôle des flux », menée les 20 et 21 mai, ayant débouché sur plus de 750 interpellations. Mercredi, le ministre de l’intérieur a déclaré avoir « réintroduit de façon beaucoup plus serrée qu’avant » le contrôle aux frontières, avec une « force frontière » composée de policiers, de gendarmes, de douaniers et de militaires. « Ce que je veux dire, c’est que les clandestins ne sont pas les bienvenus en France, de la façon la plus ferme et la plus définitive », a-t-il insisté.
    La mesure a été dénoncée à gauche et par les associations de défense des migrants. « Le ministre de l’intérieur lance une grande campagne de discrimination raciale et d’abus de pouvoir. Ce n’est pas écrit comme ça, mais on le sait (et comme il en est très fier, il le dit à tout le monde) », a dénoncé, sur X, l’association Utopia 56. Le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) a dénoncé « une opération xénophobe prenant pour bouc émissaire les plus précaires parmi les précaires. »
    Au moment où le premier ministre, François Bayrou, doit célébrer, au mont Valérien, le 85e anniversaire de l’appel du général de Gaulle, la députée communiste des Hauts-de-Seine, Elsa Faucillon, a souligné : « L’appel du 18 juin de Retailleau : organiser une chasse aux étrangers dans les trains ! ». Le député France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis Thomas Portes a dénoncé « une grande traque aux étrangers dans les gares et les trains de tout le pays », précisant que cela lui « rappel[ait] les heures sombres de notre pays ».
    Plusieurs syndicats (CGT, Solidaires et FSU) ont fustigé ce dispositif. Ces opérations « s’apparentent à des rafles », ajoute leur communiqué, déplorant une « escalade nauséabonde visant des travailleurs et travailleuses qui se rendent sur leur lieu de travail et qui aujourd’hui et demain, un peu plus que d’habitude, le feront la peur au ventre ».Depuis qu’il a été nommé Place Beauvau, M. Retailleau occupe le terrain médiatique pour se positionner en pourfendeur d’une société multiculturelle. Il multiplie les annonces contre les migrants et les associations d’aide à ces derniers. Moins d’un an après la promulgation de la loi Darmanin sur l’immigration, le ministre de l’intérieur a annoncé une nouvelle loi sur le sujet en 2025. Le 23 janvier, M. Retailleau a diffusé une nouvelle circulaire visant à durcir les critères de régularisation, en demandant aux préfets de privilégier les travailleurs dans les métiers en tension et d’exiger sept années de présence en France pour tous les autres. Depuis sa prise de fonction à Matignon, François Bayrou va dans le même sens, exprimant la nécessité de maîtriser l’immigration et réclamant un débat sur le droit du sol.

    #Covid-19#migrant#migration#france#immigration#politiquemigratoire#etranger#frontiere#xenophobie#sante

  • Alexandre Mirlicourtois, La Bulgarie en zone euro : la rigueur et l’exode - Décryptage éco - xerficanal.com

    via https://diasp.eu/p/17698644

    https://www.xerficanal.com/economie/emission/Alexandre-Mirlicourtois-La-Bulgarie-en-zone-euro-la-rigueur-et-l-exode_3

    #économie #politique #UE

    L’UE détruit les pays qu’elle absorbe. C’est une colonisation rampante.

    ...Son PIB par habitant, à peine supérieur à 24 000 euros, représente seulement 41% de la moyenne européenne, ce qui en fait le pays le plus pauvre d’Europe. Une sacrée épine dans le pied. Le manque d’attractivité et de perspectives pousse une partie de la population, notamment les jeunes qualifiés, à quitter le pays. Cette émigration est facilitée par une diaspora importante (43% des Bulgares résident à l’étranger) et par l’adhésion à l’UE depuis 2007.

    Résultat : la population diminue, (...)

  • Récit « Je n’avais jamais vu ça de la part de la police » : près de #Dunkerque, des migrants interceptés dans l’eau à coups de #bombes_lacrymogènes

    Plusieurs agents armés, munis de boucliers et de casques lourds, se sont retrouvés au milieu des vagues à #Gravelines, le 13 juin. Si les syndicats de police y voient une opération « exceptionnelle », les associations craignent un changement de méthode pour empêcher les traversées de la Manche.

    Spray au poivre à la main, de l’eau jusqu’à la taille, le policier asperge plusieurs migrants. Objectif : empêcher le petit groupe de monter à bord d’une embarcation en direction de l’Angleterre. La scène se déroule sur la plage de Gravelines (Nord), à quelques kilomètres de Dunkerque, vendredi 13 juin au petit matin. Peu après 5 heures du matin, raconte à franceinfo, clichés et métadonnées à l’appui, le photographe britannique Dan Kitwood, qui a assisté à l’intervention. « C’est vite devenu assez chaotique, avec les gens qui criaient et les enfants qui pleuraient », relate-t-il. Arrivé une heure plus tôt sur les lieux, il remonte le fil de cette opération d’#interception rare, les forces de l’ordre n’ayant pas pour habitude d’intervenir aussi loin dans l’eau avec des équipements aussi lourds.

    « Peu avant 5 heures, les premiers migrants sont sortis des dunes. Ils étaient une trentaine, avec au moins cinq enfants, dont deux en bas âge », raconte-t-il, en se basant sur ses photos. Parmi eux, une poignée d’hommes n’a pas de gilet de sauvetage. Ils sont les seuls à cacher leur visage. « Probablement membres d’un réseau de passage plus large », se dit le photojournaliste. Dix minutes plus tard, une embarcation apparaît sur le rivage et s’approche du groupe de migrants dans l’eau. Depuis les dunes, une dizaine de policiers surgit alors. Ils font partie d’une compagnie d’intervention, reconnaissables aux bandes bleues sur leur casque. Certains courent droit dans la mer, jusqu’à être à moitié immergés, « avec l’intention de sortir [les migrants] de l’eau », explique Dan Kitwood.

    Afin de tenir les agents éloignés, certains hommes les éclaboussent. « Il y a aussi eu une altercation avec un policier muni d’un bouclier qui avait du mal à rester stable dans l’eau plus profonde, avec tout son équipement », relate le photographe. « C’est à ce moment-là qu’un autre agent a sorti son spray devant les personnes les plus agressives », ajoute-t-il. Finalement, les policiers, « qui n’ont rien pu faire », sortent de l’eau, déstabilisés par le courant et le trop grand nombre de migrants. Une famille « prise dans le gaz » est aussi contrainte de regagner la #plage, où d’autres migrants venus faire diversion sont chassés à coup de grenades #lacrymogènes.

    « C’était dangereux pour tout le monde »

    Malgré cette intervention musclée dans l’eau, la moitié du groupe parvient à prendre la mer ce matin-là. Pour Dan Kitwood, familier de la crise migratoire dans le Nord de la France, les policiers « n’ont pas fait un usage disproportionné de la force, et n’ont pas été trop agressifs ». « Ils ont tenté quelque chose de nouveau, et ça n’a pas fonctionné ». Reste que la tactique d’entrer dans l’eau avec autant d’équipement est inédite. « Je n’avais jamais vu ça de la part de la #police », assure le photographe, qui estime que « c’était dangereux pour tout le monde », migrants comme policiers. « Vous pouvez imaginer ce qu’il se passerait si un agent venait à glisser et se retrouver sous l’eau, avec le poids de son bouclier ou de quelqu’un sur lui... »

    Depuis 2018 et l’augmentation continue des traversées de migrants par bateau vers le Royaume-Uni, face à une frontière parmi les plus surveillées et sécurisées au monde, les forces de l’ordre ont renforcé leur présence sur les côtes françaises afin d’empêcher les départs et de gêner les passeurs à terre. « Chaque jour, 1 200 effectifs sont mobilisés » sur les 150 km de littoral entre Dunkerque et Le Touquet, rappelait le 27 février le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, cité par ICI Nord (Nouvelle fenêtre). Sur ces agents, « 730 sont financés par le Royaume-Uni », ajoutait-il, en vertu du #traité_de_Sandhurst signé entre les deux pays il y a sept ans.

    En plus de démanteler les campements, policiers et gendarmes ont souvent été aperçus sur les plages pour barrer la route des migrants ou pour lacérer les boudins des canots gonflables. Comme le révélait Le Monde(Nouvelle fenêtre) et plusieurs médias étrangers dans une enquête en mars 2024, des bateaux de gendarmerie ont expérimenté des techniques d’interception en mer, autorisées par les directives préfectorales, qui imposent toutefois la plus grande #prudence. Mais au bord des plages, la zone grise demeure et les interceptions dans l’eau avec un tel équipement ne font pas partie des méthodes habituelles des forces de l’ordre, observent plusieurs acteurs locaux.

    La crainte d’un « #changement_de_doctrine »

    « Nous avions déjà eu des témoignages d’opérations #dans_l'eau, mais jamais aussi profondément », explique à franceinfo Charlotte Kwantes, responsable plaidoyer et communication de l’association Utopia56, qui apporte une aide humanitaire aux migrants du secteur. « On se demande désormais jusqu’où le gouvernement français va aller, sous pression du Royaume-Uni », déplore-t-elle, en faisant référence aux récentes déclarations du Home Office, le ministère de l’Intérieur britannique, qui a par exemple appelé (Nouvelle fenêtre) le 31 mai à « exhorter les Français à apporter les changements nécessaires à leur politique opérationnelle » afin que les autorités puissent intervenir « dans les eaux peu profondes le plus rapidement possible ».

    Pour Charlotte Kwantes, « difficile de ne pas faire le rapprochement » entre les méthodes vues à Gravelines et le « changement de doctrine » réclamé par #Bruno_Retailleau fin février lors de sa visite (Nouvelle fenêtre) dans la région. Le ministre de l’Intérieur préconisait alors des interceptions en pleine mer, et ce, jusqu’à 300 mètres des côtes. « Ils veulent rendre la #mer infranchissable, mais c’est impossible. Et ça passera forcément par des moyens violents », juge Charlotte Kwantes.

    L’annonce ne passe pas non plus chez les sauveteurs du littoral, très souvent sollicités pour intervenir sur des naufrages. « On court vers des drames, les interceptions d’embarcations fragiles sont extrêmement dangereuses (...) encore plus si les personnes à bord ont reçu du gaz lacrymogène ou sont blessées au moment du départ », alerte un bénévole local de la Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM), qui préfère rester anonyme pour évoquer « cette situation très tendue ».

    « Très difficile d’adapter les moyens »

    Contactées par franceinfo, ni la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar) ni la préfecture du Nord n’ont réagi. Mais aux yeux des syndicats de police, les agents photographiés dans la mer le 13 juin se trouvaient dans les clous. « C’est vrai que ça peut impressionner, cet équipement lourd dans l’eau, reconnaît Marc Hocquard, délégué général adjoint de l’Unsa Police. Mais il faut voir ce que les collègues se prennent comme projectiles lorsqu’ils interviennent sur ces situations. »

    Pour repousser les forces de l’ordre, les passeurs et certains migrants jettent des pierres « et emportent avec eux des barres de fer », assure-t-il. Un constat partagé par Julien Soir, délégué du syndicat Alliance dans les Hauts-de-France. « Ce matériel n’est peut-être pas le plus adapté, mais c’est tout ce que les collègues ont pour se protéger », justifie-t-il, sans écarter les risques de chute ou de noyade pour les agents. « L’intervention de Gravelines reste de l’ordre de l’exceptionnel », insiste-t-il.

    Pour les deux responsables syndicaux, la situation sur les côtes du Nord et du Pas-de-Calais a atteint « un niveau de violence très élevé ». « Mais il n’y a pas de changement de doctrine pour l’instant, ni de groupe de travail sur ce sujet » au sein de la police, réfute Marc Hocquard. « Nos collègues sont juste très engagés, surtout qu’il y a quelques jours, on nous reprochait d’avoir laissé partir un bateau soi-disant sans rien faire », justifie-t-il.

    De là à équiper les policiers de nouveaux moyens, voire de renforcer les brigades maritimes, il y a encore du chemin, prévient Julien Soir. « Selon la météo, il peut y avoir 50 personnes ou alors 1 000 qui tentent de traverser sur une journée, rappelle-t-il. C’est très difficile d’adapter les moyens face à un tel delta. » Surtout que, face aux forces de l’ordre, « les réseaux font sans cesse évoluer leurs techniques pour trouver un moyen de passer... »

    https://www.franceinfo.fr/monde/europe/migrants/recit-je-n-avais-jamais-vu-ca-de-la-part-de-la-police-pres-de-dunkerque-d
    #Calais #violence #violences_policières #frontière #Manche #migrations #réfugiés #France #Angleterre #UK #militarisation_des_frontières

    ping @karine4 @isskein

  • [Rafle nationale] Plus de 4 000 membres des forces de l’ordre mobilisées mercredi et jeudi pour mener des contrôles dans les gares et les bus à la recherche de « clandestins », annonce Bruno Retailleau
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/18/bruno-retailleau-annonce-le-deploiement-de-4-000-membres-des-forces-de-l-ord

    Celui qui est aussi le chef de file des Républicains a vanté dans ce document une « augmentation conséquente d’interceptions d’ESI [étrangers en situation irrégulière] ces dernières semaines (+ 28 %) » et une «  opération nationale de contrôle des flux », menée les 20 et 21 mai, ayant débouché sur plus de 750 interpellations.

    Mercredi, le ministre de l’intérieur a déclaré avoir « réintroduit de façon beaucoup plus serrée qu’avant » le contrôle aux frontières, avec une « force frontière » composée de policiers, de gendarmes, de douaniers et de militaires. « Ce que je veux dire, c’est que les clandestins ne sont pas les bienvenus en France, de la façon la plus ferme et la plus définitive », a-t-il insisté.

    ...

    #étrangers #police #racisme #xénophobie_d'État

    • Racisme : la tolérance des Français « résiste aux discours de haine », selon un rapport
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/18/racisme-la-tolerance-des-francais-resiste-aux-discours-de-haine-selon-un-rap

      « La classe politique au pouvoir ne semble pas avoir mesuré l’urgence d’agir et semble même s’être désengagée de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme », écrit Jean-Marie Burguburu, le président de la #CNCDH, en introduction. Pis, « les thèmes et la rhétorique de l’extrême droite ont été largement repris par d’autres formations politiques dans le débat public, alertent les auteurs du rapport. On a ainsi pu voir surgir des termes aussi clivants et discriminants que “décivilisation”, ou “ensauvagement” et exalter la perspective d’une “guerre culturelle” ».

      « L’exemple vient d’en haut »

      « Or, souligne Nonna Mayer, les fluctuations de l’ILT nous enseignent que l’exemple vient d’en haut. » Même s’ils sont en baisse depuis plusieurs décennies, les préjugés perdurent : 35 % des personnes interrogées continuent ainsi de penser que les juifs « ont un rapport particulier à l’argent », 45 % que l’islam menace l’identité de la France, la moitié que les Roms exploitent les enfants et près de 60 % que la plupart des immigrés viennent en France pour profiter de la protection sociale.

      https://archive.ph/NxGHu

      #stéréotypes #racisme_par_le_haut

    • Opération place nette étrangers de Bruno Retailleau : mobilisons-nous !
      https://www.gisti.org/spip.php?article7530

      A la veille de la journée mondiale des réfugié·es et dans un contexte international marqué notamment par les ordres du président Donald Trump de procéder à de véritables rafles de personnes migrantes sur tout le territoire états-unien, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a adressé le 12 juin dernier un ordre national aux préfets pour mettre en œuvre une « opération nationale de contrôle des flux » dans les gares, les trains et les bus, entre le mercredi 18 juin 8h et le jeudi 19 juin 20h, afin de lutter contre « l’immigration irrégulière et clandestine ».

      L’objectif de l’opération en cours, qui donne actuellement lieu au déploiement de 4.000 membres des forces de l’ordre sur tout le territoire national, est de procéder à des interpellations massives de personnes considérées comme « en situation irrégulière » (en ligne de mire : enfermements en CRA, reconduites à la frontière, poursuites judiciaires…).

      Cette opération repose sur la pratique, prévue par le code de procédure pénale, des contrôles d’identité administratifs, censés être aléatoires. Pour rappel, ceux-ci peuvent concerner n’importe quelle personne, quel que soit son comportement : nul besoin d’être soupçonné d’avoir commis une infraction, ce contrôle n’a pas à être justifié procéduralement par les policier·es.

      Pour mener une traque aussi massive dont l’objectif est la « lutte contre l’immigration clandestine », les membres des forces de l’ordre choisiront-ils de façon réellement aléatoire, dans les gares, les trains, les bus, les personnes à contrôler ? Il est fort probable que le choix de la personne contrôlée se fasse sur des critères arbitraires et soi-disant « instinctifs » au premier rang desquels des stéréotypes de race et de classe, la tenue vestimentaire ou l’origine ethnique réelle ou supposée de la personne.

      La pratique des contrôles d’identité aléatoires est, dans les faits, souvent pleinement discriminatoire. Cette opération « place nette » qui ne dit pas son nom constitue un pas de plus, et non des moindres, sur le chemin nauséabond de la banalisation des contrôles aux faciès, voire de leur institutionnalisation assumée.

      Avec ce qui s’apparente ni plus ni moins à des rafles de personnes perçues comme étrangères, la dérive brune s’intensifie dans notre pays, à bas bruit, dans l’indifférence générale.

      Le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France, le Collectif d’action judiciaire, le Gisti et d’autres organisations qui demandent de longue date la suppression de ces contrôles administratifs, ont introduit un recours devant le Conseil d’État en vue de suspendre cette instruction.

      #contrôles_d'identité_adminstratifs #contrôles_aux_faciès_ #fascisation

  • Allier festivités et sécurité : le jeu impossible de Paris 2024 ?
    https://metropolitiques.eu/Allier-festivites-et-securite-le-jeu-impossible-de-Paris-2024.html

    Étudiant les #Jeux_olympiques et paralympiques de Paris 2024, Noémie Suissa s’intéresse à l’alliance entre leurs pendants sécuritaires et festifs. Elle montre que c’est la mise en visibilité de la sécurité qui est à l’origine de la « réussite » de l’événement. Cet article montre comment les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024, en tant qu’événement extraordinaire organisé et pensé comme une fête, permettent aussi de déployer des dispositifs de sécurité sans pour autant renier l’aspect festif. #Terrains

    / Jeux olympiques, sécurité, #police, #sport

    #sécurité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_suissa.pdf

  • A Los Angeles, le couvre-feu est levé mais la garde nationale reste déployée dans l’attente d’une décision de justice
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/18/a-los-angeles-le-couvre-feu-est-leve-dans-l-attente-d-une-decision-de-justic

    A Los Angeles, le couvre-feu est levé mais la garde nationale reste déployée dans l’attente d’une décision de justice
    Le calme est revenu dans la mégapole californienne, tandis que le gouverneur de Californie tente de reprendre le contrôle de la garde nationale envoyée par Donald Trump face aux manifestants contestant sa politique migratoire.
    Le Monde avec AFP
    Le couvre-feu instauré dans le centre-ville de Los Angeles aura duré une semaine. La maire de la mégapole californienne, Karen Bass, a décidé, mardi 17 juin, de lever cette mesure exceptionnelle lancée le 10 juin pour mettre fin aux violences et aux dégradations constatées lors de manifestations contre la politique de Donald Trump. L’indignation d’une partie de la population était née d’une vague d’interpellations musclées de sans-papiers par la police de l’immigration (ICE).
    Le président américain a alors accusé les autorités locales démocrates d’avoir perdu le contrôle de la ville, et a envoyé 4 000 soldats de la garde nationale de Californie, ainsi que 700 militaires des marines. Une décision largement dénoncée par les responsables locaux, qui ont accusé Donald Trump d’instrumentaliser la situation.
    Malgré des images spectaculaires de voitures de taxis sans chauffeur incendiés, des pillages et des heurts avec la police, les incidents se sont concentrés sur quelques rues du centre-ville. Le couvre-feu nocturne décidé par la maire démocrate couvrait à peine 13 km² de cette ville tentaculaire. Cette mesure « a largement contribué à protéger les magasins, les restaurants, les entreprises et les communautés résidentielles contre les malfaiteurs qui se moquent du sort de la communauté immigrée », a estimé la démocrate mardi, en annonçant sa levée.
    Depuis ce week-end, où la marche « No Kings » (« Pas de rois ») a vu des milliers de personnes protester dans le calme, la tension est largement retombée à Los Angeles. Mardi, le centre-ville était peuplé de passants circulant au milieu de nombreux commerces encore barricadés et parfois recouverts de graffitis. Mais la maire s’est dite prête « à réinstaurer » un couvre-feu si besoin.
    En intensifiant son offensive anti-immigration à Los Angeles, Donald Trump s’est attaqué à la Californie, Etat sanctuaire pour les sans-papiers, avec une importante population immigrée. Son déploiement de la garde nationale, sans le consentement du gouverneur de l’Etat – qui a aussi autorité sur ce corps militaire – est une première depuis 1965 aux Etats-Unis.
    Le gouverneur, Gavin Newsom, a dénoncé une manœuvre autoritaire et lancé une procédure judiciaire pour en récupérer le contrôle. La semaine dernière, un juge fédéral lui a donné raison, en estimant ce déploiement illégal et que la violence constatée, limitée à quelques quartiers, est « bien loin » de la « rébellion » invoquée par le gouvernement fédéral. Mais l’exécution de sa décision a immédiatement été repoussée, le temps qu’une cour d’appel de San Francisco puisse examiner l’appel du ministère de la justice.
    Une trentaine de personnes poursuivies
    Lors d’une audience devant la cour mardi, le représentant du ministère, Brett Shumate, a affirmé que les « membres de la garde nationale sont essentiels » à Los Angeles. Leur mission est de « protéger les bâtiments fédéraux contre de nouvelles violations et des émeutes violentes impliquant des feux d’artifice, des cocktails Molotov et des morceaux de béton lancés sur les agents » de la police de l’immigration, a-t-il insisté, en rappelant qu’ils n’ont « pas de mission de maintien de l’ordre ».
    De son côté, le représentant de la Californie, Samuel Harbourt, a déclaré que les forces de l’ordre locales « font leur travail » et gèrent la situation. La police de Los Angeles a effectué près de 600 arrestations depuis le début des manifestations et, mardi, le procureur local a annoncé des poursuites contre une trentaine de personnes.Dans ces conditions, le déploiement de la garde nationale est une « mesure extrême » et injustifiée, selon M. Harbourt. Elle risque « d’aggraver encore les tensions et le risque de violence dans la ville de Los Angeles ». Attendue dans les prochains jours, la décision de la cour d’appel sera scrutée de près. L’affaire aura des conséquences importantes sur le pouvoir d’un président américain pour utiliser l’armée sur le sol national, et pourrait remonter jusqu’à la Cour suprême, à majorité conservatrice. « Je suis convaincu que le bon sens prévaudra ici », a estimé, mardi, M. Newsom, dans un communiqué en marge de l’audience. « L’armée américaine a sa place sur le champ de bataille, pas dans les rues américaines », a ajouté le gouverneur démocrate.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#ICE#politiquemigratoire#immigration#droit#sante#californie

  • The EU donates high-tech equipment worth 1.4 million BAM to strengthen operational capacities of the BiH Border Police

    The European Union donated specialised equipment worth 1.4 million BAM to the Border Police of Bosnia and Herzegovina today, with the aim of enhancing their operational capabilities. The equipment includes 25 short and medium-range drones, 30 handheld thermal imaging cameras, and 5 heartbeat detectors, along with specialised training for drone operators. In addition to advanced surveillance technologies, the donation provides four trailers designed for transporting service dogs which will be delivered next week. Together, these resources will significantly enhance surveillance and inspection capabilities at border crossing points and along the border.

    On behalf of the Delegation of the EU to Bosnia and Herzegovina, the equipment was handed over by Karel Lizerot, Head of the Section for Justice and Home Affairs, Migration, and Public Administration Reform to Border Police Director Mirko Kuprešaković, in the presence of Michael J.F. O’Mahony, Deputy Chief of Mission of the International Organization for Migration (IOM) in Bosnia and Herzegovina, who represented IOM BiH, the organization responsible for implementing the procurement and monitoring process.

    “Border security and migration management are shared priorities for Bosnia and Herzegovina and the European Union. The modern surveillance tools the Border Police officers received today will help strengthen the fight against irregular migration and smuggling. Improvements to the coordination, efficiency and the overall effectiveness of border control not only make Bosnia and Herzegovina’s borders safer but enhance our collective security. The EU is committed to supporting Bosnia and Herzegovina on its path to the EU, including strengthening border security and migration management in line with EU standards.”, said Lizerot.

    Director Kuprešaković expressed his gratitude for the long-standing and continuous cooperation with EU: “We especially appreciate that, through various projects - including donations of specialized equipment, vehicles, facilities, communication tools, and officer training, you have helped that Border police agency respond more effectively to numerous security challenges. Thanks to your support and the donated equipment, we are now able to manage the state border more efficiently and strengthen our own capacities, thereby jointly contributing to a safer environment for all citizens in Bosnia and Herzegovina and the wider region," said director Kuprešaković.

    Migration management requires a comprehensive approach to addressing complex humanitarian and security challenges. Therefore, the EU continuously supports the Ministry of Security and Bosnia and Herzegovina in building a sustainable migration management system. Recognising that this task requires significant resources, the EU funded a seven-month training programme in 2025 for 142 new Border Police cadets (the XII generation), worth one million BAM, building on last year’s training of 150 cadets from the XI generation.

    Over the past seven years, the EU has provided more than 9 million euros to strengthen the capacities of the Border Police of Bosnia and Herzegovina, including supplying specialised equipment, vehicles, communication systems, and IT infrastructure. This investment has directly enhanced the operational readiness and professionalism of border management institutions across the country.

    Cooperation between Bosnia and Herzegovina and the EU on border security and migration management will be further strengthened following the signature of the Frontex Status Agreement in Brussels on 11 June 2025, allowing the European Border and Coast Guard Agency (Frontex) to carry out joint operations with Bosnia and Herzegovina and deploy its standing corps anywhere along the country’s borders.

    The European Union, in cooperation with the International Organization for Migration (IOM), will continue to support the strengthening of Bosnia and Herzegovina’s migration and border management systems through the procurement of equipment, capacity building, and the provision of professional assistance to the Ministry of Security, the Service for Foreigners’ Affairs, Border Police and Sector for Asylum, the Directorate for Coordination of Police Bodies in Bosnia and Herzegovina, and other institutions and agencies responsible for this sector.

    The Border Police of Bosnia and Herzegovina will continue to pursue opportunities to modernise its resources and strengthen the expertise of its staff, reaffirming its commitment to building a secure, reliable, and E-standard border management system.

    https://bih.iom.int/news/eu-donates-high-tech-equipment-worth-14-million-bam-strengthen-operational-
    #Bosnia #Bosnia-Herzégovine #Balkans #route_des_Balkans #frontières #migrations #réfugiés #militarisation_des_frontières #IOM #OIM #équipement #don #UE #EU #union_européenne #drones #police #caméras #training #formations #surveillance_des_frontières #Karel_Lizerot #Mirko_Kuprešaković #coopération #border_management #Frontex_Status_Agreement #Frontex

  • „Aktive politische Absage an queere Sichtbarkeit“ : Regenbogen-Netzwerk des Bundestages darf nicht am Berliner CSD teilnehmen
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/aktive-politische-absage-an-queere-sichtbarkeit-regenbogen-netzwerk-des

    Avec la majorité de droite il n’y aura pas de drapeau arc en ciel au dessus du Bundestag et l’association des employés du parlement queer n’aura pas le droit de participer au défilé CSD..

    Le bon vieux temps revient. Enfin la droite se montre comme l’ennemi de toutes et de tous comme à l’époque du film Nicht der Homosexuelle ist pervers sondern die Situation in der er lebt . Madame la présidente Jutta Klöckner et son chef dl’administration jouent les Précieuses ridicules . De vrais réactionnaires. Pour les chrétien-démocrates provinciaux le temps s’est arrête en 1971 . Moi ça me rajeunit énormément.

    https://www.youtube.com/watch?v=hOMGEw66kkg


    Ce n’est pas l’homosexuel qui est pervers mais la société dans laquelle il vit .

    16.6.2025 von Dominik Mai - Der Direktor des Bundestages hat verboten, dass das queere Mitarbeitenden-Netzwerk der Bundestagsverwaltung beim Christopher Street Day mitläuft. Der CSD kritisiert das scharf.

    Das queere Mitarbeitenden-Netzwerk der Bundestagsverwaltung darf in diesem Jahr, anders als in den Vorjahren, nicht am Christopher Street Day (CSD) in Berlin teilnehmen. Die bereits erfolgte Anmeldung einer Fußgruppe des Regenbogen-Netzwerks sei „auf Weisung der Verwaltungsspitze“ zurückgezogen worden, teilte der Trägerverein des CSD am Montag mit.

    Der Bundestag bestätigte das Verbot auf Tagesspiegel-Anfrage. „Der Direktor beim Deutschen Bundestag hat die Entscheidung getroffen, dass die Bundestagsverwaltung als solche, insbesondere aufgrund der gebotenen Neutralitätspflicht, nicht an politischen Demonstrationen und öffentlichen Versammlungen teilnimmt“, sagte eine Sprecherin. Privat dürften die Mitarbeitenden teilnehmen: „Außerhalb des Dienstes steht den Mitarbeitenden der Bundestagsverwaltung eine Teilnahme an solchen Versammlungen selbstverständlich frei“.

    Neuer Direktor und damit Leiter der Bundestagsverwaltung ist seit dem 12. Mai Paul Göttke. Die neue Bundestagspräsidentin Julia Klöckner (CDU) hatte ihn für die Position vorgeschlagen. Ob Göttke auf Weisung von Klöckner handelte, beantwortete die Pressestelle des Bundestages nicht.
    Entscheidung von Julia Klöckner: Keine Regenbogenflagge am Bundestag zum CSD

    Erst vor einem Monat hatte die CDU-Politikerin entschieden, dass – auch anders als in den Vorjahren – auf dem Reichstagsgebäude keine Regenbogenflagge zum Berliner CSD gehisst wird. „An diesem Tag wird die Regenbogenflagge zu Recht auf vielfältige Weise durch die Menschen selbst getragen und verbreitet, nicht durch die Institution Bundestag“, sagte Klöckner.

    Das kritisiert der Berliner CSD in seiner Stellungnahme. „Dass nun auch queere Beschäftigte der Bundestagsverwaltung nicht sichtbar beim CSD mitlaufen dürfen, verstärkt den Eindruck einer politischen Kehrtwende“, schreibt der Verein. Zudem sei es „ein Rückschritt für alle, die in Institutionen für Menschenrechte, Vielfalt und Demokratie eintreten“.

    Der CSD spricht von „einer aktiven politischen Absage an queere Sichtbarkeit“ und einer „bewussten Entscheidung gegen die Community“. CSDs seien gelebte Demokratie. „Wer die Teilnahme von queeren Mitarbeitenden staatlicher Institutionen untersagt, kündigt stillschweigend den Konsens auf, dass Grundrechte sichtbar verteidigt gehören“, so der Vorstand weiter. „Gerade in Zeiten, in denen CSDs zur Zielscheibe rechtsextremer Angriffe werden, wäre politischer Rückhalt mehr als angebracht.“

    CDU-Abgeordneter: Regenbogen-Netzwerk muss beim Berliner CSD sichtbar sein

    Der Berliner CDU-Bundestagsabgeordnete Jan-Marco Luczak forderte in einer Mitteilung, das Regenbogen-Netzwerk müsse beim Berliner CSD sichtbar sein. Er wünsche sich „eine Lösung, die das jenseits der gebotenen Neutralitätspflicht ermöglicht“, so Luczak. Beim CSD würden eine Million Menschen für Gleichberechtigung und Toleranz von LGBTIQ demonstrieren – Werte, für die auch der Bundestag einstehe. „Wenn das durch eine Teilnahme seiner Mitarbeiter zum Ausdruck kommt, finde ich das gut“, sagte Luczak.

    „Entsetzt und sehr enttäuscht“ ist die LSU, die Interessensvertretung queerer Menschen in CDU und CSU. In einer Mitteilung schrieb sie von einem „bedauerlichen Signal“. „Wenn sich LSBTIQ+ Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter engagieren und für Sichtbarkeit beim CSD einstehen wollen, darf das keine Frage von Protokoll oder Formalia sein, sondern eine Selbstverständlichkeit“, so Sönke Siegmann, Bundesvorsitzender der LSU. „Wir appellieren an die Verantwortlichen, diese Haltung zu überdenken und weiterhin stärker auf Teilhabe und Sichtbarkeit zu setzen. Die Entscheidung ist ein Rückschritt für das offene Bild, das unser Parlament ausstrahlen sollte.“

    Der Kurswechsel von Julia Klöckner und der CDU ist kein Zufall – er ist ein gezielter Angriff auf queeres Leben. Maik Brückner, queerpolitischer Sprecher der Linken im Bundestag

    Der queerpolitische Sprecher der Linken im Bundestag, Maik Brückner, sprach auf Instagram von einem „fatalen Symbol“. „Der Kurswechsel von Julia Klöckner und der CDU ist kein Zufall – er ist ein gezielter Angriff auf queeres Leben. Dass queere Sichtbarkeit aus dem Bundestag verbannt wird, ist Ausdruck eines gefährlichen Rechtsrucks – auch innerhalb der Bundesregierung“, so Brückner.
    Nyke Slawik: „ein schwerwiegender politischer Rückschritt“

    Kritik kommt auch von Nyke Slawik, der queerpolitischen Sprecherin der Grünen im Bundestag. Das Verbot sei ein verheerendes Signal. „Die nun untersagte Präsenz des Regenbogen-Netzwerks des Bundestags auf einem der größten CSD des Landes ist ein institutioneller Rückzug aus gesellschaftlicher Verantwortung“, teilte sie mit. „Das ist ein klarer Rückschritt und eine Entscheidung – gegen die Community, gegen Sichtbarkeit und demokratische Vielfalt.“ Wenn queere Beschäftigte staatlicher Institutionen aus der Öffentlichkeit zurückgedrängt werden, sei das „ein schwerwiegender politischer Rückschritt.“

    Bundestagspräsidentin Klöckner müsse erklären, „wie sie in ihrer Rolle sicherstellen will, dass queere Mitarbeitende auch in Zukunft als Teil einer offenen, diversen Parlamentskultur in der Öffentlichkeit sichtbar sein dürfen“, so Slawik weiter: „Wer der queeren Belegschaft in der Verwaltung Sichtbarkeit verweigert, gestaltet damit politische Realität. Und diese Realität darf nicht eine der Ausgrenzung und Unsichtbarmachung sein.“

    Auch der Berliner CSD fordert von Klöckner, „sich klar zur Verantwortung des Bundestags für den Schutz queerer Menschen zu bekennen“. Der Verein hat die Mitglieder des Regenbogen-Netzwerks nun eingeladen, stattdessen auf dem offiziellen CSD-Truck mitzufahren.

    In diesem Jahr findet der Berliner CSD am 26. Juli statt. Erwartet werden wieder Hunderttausende Menschen, die für queere Rechte auf die Straße gehen. Start ist wie in den Vorjahren um 12 Uhr in der Leipziger Straße. Von dort aus geht es Richtung Potsdamer Platz, Nollendorfplatz, vorbei am Großen Stern auf die Straße des 17. Juni zum Brandenburger Tor.

    Das diesjährige Motto ist „Nie wieder still”. Das solle zeigen, dass die queere Community laut bleibe, sich nicht verdrängen, übersehen oder unsichtbar machen lasse, begründete der CSD das Motto.

    Les Précieuses ridicules (1659)
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Les_Pr%C3%A9cieuses_ridicules

    Ce n’est pas l’homosexuel qui est pervers mais la société dans laquelle il vit (1971)
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ce_n%27est_pas_l%27homosexuel_qui_est_pervers_mais_la_soci%C3%A9t%C3

    Julia Klöckner (1972)
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Julia_Kl%C3%B6ckner

    #Allemagne #politique #droite #queer #Bundestag

  • « Fière d’avoir la peau brune » : à Los Angeles, le sursaut de solidarité de la jeunesse latino
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/15/fiere-d-etre-brune-a-los-angeles-le-sursaut-de-solidarite-de-la-jeunesse-lat

    « Fière d’avoir la peau brune » : à Los Angeles, le sursaut de solidarité de la jeunesse latino
    Par Corine Lesnes (Los Angeles, envoyée spéciale)
    Les jeunes latinos ont montré samedi 14 juin à Los Angeles qu’ils n’avaient pas peur de descendre dans la rue pour défendre leur communauté. Donald Trump est prévenu. « Tu t’attaques à la mauvaise génération », lançait une pancarte brandie par une étudiante d’ascendance mexicaine, dans le rassemblement organisé dans la deuxième ville du pays.
    Dans tout le pays, la « No Kings day » (« la journée sans roi »), a dépassé les attentes. Le groupe 50501, l’un des organisateurs, a estimé le nombre des manifestants à 11 millions dans plus de 2000 localités. A Los Angeles, quelque 20 000 personnes se sont pressées dans Downtown, le centre-ville, entre la mairie et le Centre de détention fédéral où sont conduits les sans papiers arrêtés depuis le 6 juin. Une autre Amérique existe. Au premier rang, celle des jeunes issus de l’immigration.
    Les jeunes sont venus en force. En groupe, avec banderoles et drapeaux, dans une atmosphère pleine d’énergie et de klaxons. L’un porte le jersey de l’équipe mexicaine de foot. Un autre sa planche de surf, barrée d’une inscription réclamant le départ de la police de l’immigration du paysage de Los Angeles, et celui de Trump, de Washington.La génération L.A est dans la rue, par solidarité. Au nom des parents, des grands-parents, et de tous ceux qui n’ont pas, comme elle, la chance d’être protégés par leur passeport américain. « Les jeunes manifestent pour défendre les droits de leurs parents, explique un étudiant d’origine péruvienne. Pour nous, c’est très personnel. »
    Angie Larroque, une patissière de 34 ans, est « fière d’avoir été élevée par des immigrants ». Elle rend hommage à leur parcours. « Pour que ce qu’ils ont enduré ne soit pas oublié. » Hector explique qu’il essaie de « donner une voix » à ceux qui ne peuvent pas s’exprimer. Ceux que les raids de l’ICE, la police de l’immigration, ont contraint à se terrer chez eux, qui ne vont plus au travail et envoient les enfants faire les courses à leur place.
    Selon une étude de 2020 de l’Université de Californie du Sud, la ville compterait près de 900 000 immigrés sans papiers, dont beaucoup installés aux Etats-Unis depuis plus de dix ans. Près d’une personne sur cinq vit dans une famille dont un membre au moins est en situation irrégulière.
    Assis sur l’herbe, dans le Parc Gloria Molina, l’espace vert au pied de la mairie, nommé d’après la première latina conseillère municipale de la ville, trois filles et un garçon venus de la localité de Pomona, mettent la dernière touche de feutre à leurs pancartes. L’une s’inquiète de la détresse américaine. « Can we fix our nation’s broken heart ? » (« Pouvons-nous réparer le cœur brisé de notre nation ? »), titre d’une chanson de Stevie Wonder. « Il y a toujours eu des expulsions. Mais il faut que cela soit fait dans la dignité », plaide Derrick, 28 ans, en masters de sociologie.
    Nicole (qui n’a pas souhaité donner son nom de famille), 23 ans, explique pourquoi certains membres de sa famille sont toujours en situation irrégulière, après plus de vingt ans aux Etats-Unis. « Cela prend des années pour obtenir une régularisation. Il faut payer un avocat. » Ses parents ont investi d’abord dans leur maison et, elle leur en est « reconnaissante », dans son éducation. Régulièrement, les élus du Congrès promettent d’ouvrir « une voie vers la citoyenneté » aux plus de 11 millions de sans papiers mais la réforme n’a jamais été adoptée. On en est plus loin que jamais. « Les gens sont arrêtés alors qu’ils sont au palais de justice pour leur convocation », s’indigne Jessica, 23 ans.
    En s’en prenant aux migrants, Donald Trump s’attaque à une ville dont 36 % des habitants sont nés hors des Etats-Unis. Où « tous les pays du monde, tous sans exception » sont représentés, affirmait vendredi la maire, Karen Bass, en plaidant une nouvelle fois pour l’arrêt des raids indiscriminés menés par la police de l’immigration.
    Dans le comté de Los Angeles, plus de 2 millions d’habitants ont moins de 25 ans. Face à des discours qui les ostracisent, les jeunes latinos ne craignent pas de revendiquer leur identité. Ils sont Américains, la peur a changé de camp. Une fille affiche sur son T-shirt sa « fierté d’avoir la peau brune ». Une autre vante son « héritage mexicain ». Charlie Mejia, instructeur de boxe dans un club de fitness, porte haut son affiche en lettres majuscules : « Ça se prononce Los Angeles », une manière de rappeler où l’administration Trump est venue semer le chaos : dans une ville qui porte la mémoire mexicaine dans ses noms de rues, sa culture, et considère que les hommes n’ont jamais traversé une frontière. « C’est la frontière qui les a traversés », comme l’écrit le journaliste Enrique Acevedo, dans le Washington Post.
    Tous les drapeaux sont de sortie, à commencer par le mexicain, qui donne de l’urticaire aux républicains. Une bannière qui se veut le signe de la résistance à « l’effacement » souhaité par la droite et propagé par les généralisations venimeuses de Donald Trump – qui dès 2016 qualifiait les Mexicains de « violeurs ». « Non, à la stigmatisation de toute une population, s’indigne Mark Gonzalez, membre de l’assemblée de Californie. D’accord, nous sommes dans la construction, dans la restauration. Mais nous sommes aussi médecins, professeurs et élus politiques », disait-il au lendemain de l’humiliation infligée à Alex Padilla, le premier latino à représenter la Californie au Sénat, expulsé manu militari d’une conférence de presse tenue par Kristi Noem, la secrétaire à la sécurité intérieure.
    La surprise, c’est la présence en nombre de drapeaux américains. Il est vrai que ce 14 juin est dit « flag day », la célébration annuelle de la bannière étoilée et que les organisateurs en ont distribué à la foule. Il y a d’autres drapeaux, encore. Le Salvadorien, bleu et blanc, tout comme le Nicaraguayen. Un grand costaud porte même les bannières de Guam et de Samoa sur une perche. « On ne pouvait pas ne pas venir manifester », dit Jeremy le surfeur. C’est l’identité de Los Angeles qui est attaquée.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#californie#ICE#politiquemigratoire#expulsion#latino#sante

    • Comment accepter le risque sans se précipiter vers le danger, comprendre le monde sans être paralysé par le savoir, naviguer dans l’incertain sans s’aveugler de chimères ?

      Avec Catherine Van Offelen, essayiste

      « Celui qui attend que tout danger soit écarté pour mettre les voiles ne prendra jamais la mer », disait Thomas Fuller il y a presque quatre siècles, sans doute avec juste raison. Mais nous n’en sommes plus là : au terme d’une longue histoire, nous sommes devenus hypersensibles aux risques, voire quasiment allergiques.

      La notion de risque présuppose d’avoir identifié la probabilité de dommages par essence négatifs. Elle est apparue dans l’esprit collectif lors de l’émergence de la société industrielle. La loi de 1898 qui instaurait la « responsabilité sans faute » à propos des accidents du travail a en quelque sorte officialisé l’entrée de notre monde dans l’ère du risque. Mais depuis lors, la sensibilité aux risques a éminemment varié, au point de s’inverser : longtemps perçu comme le prix à payer pour faire advenir le mieux, il est finalement devenu le symptôme d’un dérèglement général à corriger, voire comme l’annonce tangible des apocalypses futures.

    • #éthique #virtù #phronesis (en EN. ’practical wisdom’)

      https://plato.stanford.edu/entries/ethics-virtue/#PracWisd

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      https://fr.wikipedia.org/wiki/Phronesis

      [...]

      La définition aristotélicienne rattachée à l’éthique est celle-ci [7] : « La phronésis est une disposition pratique, une manière d’être habituelle (en grec : ἕξις πρακτική / héxis praktikḗ), accompagnée de règle vraie (orthos logos), capable d’agir dans la sphère de ce qui est bon ou mauvais pour l’être humain »[8]. Ramenée à sa signification courante, c’est-à-dire au sens que ce mot avait avant Platon, elle devient « la pénétration éthique », élément parmi beaucoup d’autres dans l’analyse du caractère moral[5]. Aristote prive donc ce mot de toute la signification théorique qu’il avait chez Platon, et distingue son domaine de celui de la σοφία / sophía et du νοῦς / noûs[9]. En abandonnant la théorie des Idées, Aristote distingua nettement la #métaphysique et l’ éthique, parce qu’il découvrit les racines psychologiques de l’action et de l’évaluation morale dans le caractère (ἦθος / êthos). Le résultat a été la distinction féconde entre raison théorique et raison pratique, restées liées et confondues dans la phronésis selon Platon [6].

      La φρόνησις / phrónēsis selon Aristote est donc la vertu (arété) de la faculté d’opiner de l’âme, qui se distingue de la faculté de raison[10]. Ceci parce que la faculté d’opiner, comme la prudence, a rapport au contingent, c’est-à-dire à la sphère des actions humaines, et non au nécessaire ou à l’universel. Il ne s’agit pas de spéculation mais de délibération de l’eudémonisme pour le choix de ce qui est moralement désirable et de la saisie prudente de son propre avantage. Cette phronésis est une « vertu pratique », c’est-à-dire qui a rapport à la praxis, à l’action, par opposition à la poïesis (fabrication), c’est-à-dire aux arts ou à la production technique (technè).

      [...]

  • TMV: Vorstoß gegen Raubtierkapitalismus auf Bundes- und EU-Ebene
    https://taxi-times.com/tmv-vorstoss-gegen-raubtierkapitalismus-auf-bundes-und-eu-ebene

    Patrick Meinhardt gab auch einem Fernsehsender ein Interview. Foto: Axel Rühle

    13.6.2025 von Axel Rühle - Mit einem Schreiben an vier Bundesminister und Verbandsarbeit von der Landkreisebene bis hoch zur EU will der Taxi- und Mietwagenverband Deutschland das Sozialdumping eindämmen und die soziale Marktwirtschaft stärken.

    Der Fokus, der beim Kampf gegen den unlauteren Wettbewerb in der Personenbeförderung bislang auf der Verkehrspolitik lag, wird seitens des Taxi- und Mietwagenverbands Deutschland e. V. (TMV) auf die Bereiche Arbeits-, Sozial-, Wirtschafts- und Finanzpolitik ausgeweitet. Auf einer Pressekonferenz in Berlin haben Spitzenvertreter des TMV gestern den Medien ihre groß angelegte Politikoffensive vorgestellt. Präsident Thomas Kroker, die Vizepräsidenten Jörg Füchtenschnieder und Markus Gossmann, Hauptgeschäftsführer Patrick Meinhardt, VSPV-Geschäftsführer Sascha Waltemate, Büroleiter und stellvertretender Verbandsratsvorsitzender Nico Höttges und PR-Berater Eberhard Vogt erläuterten den Medienvertretern ihre Anliegen und beantworteten Fragen.

    Anlass ist eine politische Offensive, schwerpunktmäßig auf Bundesebene, mit der der Dachverband ein gebündeltes, nicht mehr so kleinteiliges Vorgehen gegen den unlauteren Wettbewerb durch Uber & Co. erreichen möchte. Der Verband reagiert damit auf eine Initiative gegen Schwarzarbeit, die die neue Bundesarbeitsministerin derzeit forciere, wie Patrick Meinhardt berichtete. Das plattformvermittelte Mietwagengewerbe sei ein typisches Feld für Schwarzarbeit. Das beweise die Zahl von an die 1.700 illegalen Mietwagen, die vor einigen Monaten in Berlin aus dem Verkehr gezogen wurden. „Man kann fünf schwarze Schafe haben, man kann zehn schwarze Schafe haben, man kann aber nicht 1.700 schwarze Schafe haben – dann hat das Ganze System.“

    Dazu hat der TMV einen Brandbrief präsentiert, der gestern an vier Mitglieder des Bundeskabinetts verschickt worden ist:
    Patrick Schnieder (CDU), Bundesminister für Verkehr;
    Bärbel Bas (SPD), Bundesministerin für Arbeit und Soziales;
    Katherina Reiche (CDU), Bundesministerin für Wirtschaft und Energie;
    Lars Klingbeil (SPD), Bundesminister der Finanzen.

    Der Verband möchte die Bundesregierung darin bestärken, den Prinzipien der Sozialen Marktwirtschaft und den Werten des Ehrbaren Kaufmanns im Taxi- und Mietwagengewerbe wieder ein stärkeres Gewicht zu geben, heißt es in dem von Kroker und Meinhardt unterzeichneten Schreiben, in dem auch von der eindeutig sichtbaren Handlungsnotwendigkeit eines starken Staates angesichts von Sozialdumping, Steuerhinterziehung und Schwarzarbeit die Rede ist.

    Aufgrund der Erfahrungen der Branche mit Uber & Co. fordert der TMV die Minister zu drei Initiativen auf. Als erstes hält er eine bundesweite Gesetzesinitiative zur Stärkung der Sozialen Marktwirtschaft und gegen den unlauteren Wettbewerb für dringend erforderlich. „Raubtierkapitalisten dürfen unsere gewachsene, mittelständisch geprägte Wirtschaftslandschaft nicht ruinieren. Hier müssen vorhandene Kontrollmechanismen deutlich verstärkt und Personalressourcen entsprechend erhöht werden, um effektiv Sozialdumping und Schwarzarbeit begegnen zu können.

    Zweites Thema sind die Mindestbeförderungsentgelte für Mietwagen. Die schleppende Diskussion um die Umsetzung zeige ein hohes Maß an Verunsicherung auf regional- und kommunalpolitischer Ebene. Die Sorge vor Klagen führe zu überlangen Beratungszeiträumen. Hier müsse der Bund mit Handlungsempfehlungen und Orientierungshilfen eingreifen. „Es kann nicht sein, dass die ersten Umsetzungen einer Gesetzesinitiative […] erst nach drei bis vier Jahren nach Inkrafttreten Realität werden.“

    Als dritten Punkt fordert der Dachverband einen Vorstoß der Bundespolitiker gegen den unlauteren Wettbewerb auf europäischer Ebene. „In Brüssel ist manch einer auf dem Wettbewerbsauge blind.“ Die Plattformwirtschaft führe die die Prinzipien der Sozialen Marktwirtschaft ad absurdum, weshalb für sie Rahmenbedingungen dringend erforderlich seien, die zu einem fairen Wettbewerb führen.

    Thomas Kroker erläuterte, aus dem taxiähnlichen Verkehr der Mietwagen sei inzwischen taxigleicher Verkehr unter permanenter Missachtung der Rückkehrpflicht geworden. Faktisch werde Taxiverkehr ohne Beachtung der Regeln durchgeführt, der echte Taxis unterliegen. Die Fahrpreise des Taxis, die auf behördlichen Wirtschaftlichkeitsberechnungen beruhen, würden unter anderem dadurch unterboten, dass Mietwagenfahrer oft nicht korrekt angemeldet und sozialversichert seien. Die Plattformen wie Uber reden sich regelmäßig mit dem Argument heraus, sie würden die Fahrten ja nur vermitteln.

    Allein in München habe der Zoll „im Sozialversicherungsbereich der Mietwagenszene“ einen Betrag von 30 bis 40 Millionen Euro an hinterzogenen Geldern festgestellt. Von allen kontrollierten Mietwagen seien 93 Prozent beanstandet worden und Ermittlungsverfahren eingeleitet worden – und das nicht aus technischen Gründen, sondern aus personalrechtlichen, steuerlichen und Sozialversicherungsgründen.

    Patrick Meinhardt sagte, man müsse das, woran die Landkreise sich zum Teil abarbeiten, auf Bundesebene heben, um den Städten und Landkreisen nicht den Schwarzen Peter in Form von Arbeit und Unsicherheit zu überlassen.

    Für besonders wichtig hält Meinhardt allerdings einen „verlässlichen Vorstoß gegen den unlauteren Wettbewerb auf europäischer Ebene“. Seiner Erfahrung nach seien in Brüssel viele „auf dem Wettbewerbsauge noch sehr viel blinder als in der Bundespolitik“. Umso wichtiger seien auch hier klare gesetzliche Vorgaben für die Plattformwirtschaft. „Wenn Leute momentan von der europäischen Ebene sprechen, sprechen sie in der Regel immer nur von der Kommission. Das ist der strategisch falsche Ansatz. Ich muss in fünf Ebenen vorgehen: 1. Ich muss schauen, inwieweit wir bei der Europäischen Kommission die Themen bei den entsprechenden Kommissaren durchkriegen. 2. Wir als TMV erwarten von der Bundesregierung, dass es in den Ministerrat eingebracht wird. 3. Wir wollen, dass über die deutschen Abgeordneten – mit denen führen wir auch Initiativen – Anfragen im Europäischen Parlament stattfinden. 4. Die vierte Ebene wird häufig vollkommen vergessen: Es gibt ja auch die Europaversammlung der Regionen, und genau dort muss es verortet werden und muss es als Thema rein. 5. Die fünfte Ebene, und das sage ich sehr bewusst dazu, ist der Europarat. Der hat zwar in erster Linie die Aufgabe, Fragen der Menschenrechte, der sozialen Dynamik, des sozialen Zusammenhalts einer Gesellschaft anzugehen, aber gerade deswegen glauben wir, dass Fragen der Schwarzarbeit und des Sozialdumpings da genau so zum Thema gemacht werden müssen.“

    Statt diese fünf Ebenen parallel anzugehen, konzentriere man sich bisher zu sehr auf die eine Ebene der Europäischen Kommission – und dort passiere wenig, da Präsidentin Ursula von der Leyen bisher noch keine Initiative „von sich aus losgetreten“ habe. ar

    #Taxi #Verbände #Politik

  • #Pastoralism is facing existential threat in #West_Africa - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0962629825000952

    #Political_Geography
    Volume 121, August 2025, 103363
    Political Geography
    Guest editorial
    Pastoralism is facing existential threat in West Africa
    Olivier J. Walther, Lacey Harris-Coble, Leif Brottem, Mirjam de Bruijn, Han van Dijk, Cletus F. Nwankwo, Adegbola T. Adesogan

    https://doi.org/10.1016/j.polgeo.2025.103363

    In March 2025, pro-government militias killed more than 130 Fulani pastoralists in the western Boucle du Mouhoun region of Burkina Faso, according to Human Rights Watch (HRW, 2025). This attack against unarmed civilians is far from an isolated incident in West Africa. It reflects a larger and disturbing trend in the region, where pastoralists are routinely accused of siding with violent extremist organizations affiliated with Al Qaeda and the Islamic State, and targeted by government forces and their allied militias.
    The increased frequency of such massacres is but one of the many threats facing pastoralism, a vital sector of the West African economy that contributes to the livelihoods of an estimated 25 million people in the Sahel and outskirts of the Sahara. From Senegal to Chad, pastoralists supply meat and dairy products to a rapidly growing population. Beyond the economic sphere, pastoralism is a cultural system in which animals are regarded as a source of social standing. Fulani, Tuareg, Moore and Tubu pastoralists are the carriers of unique conflict resolution mechanisms, knowledge of production systems, religious networks, political organizations, and gender roles.
    While they remain crucially important to West African #societies, these #pastoral_systems have experienced major crises since the second half of the 20th century. In the 1970s and 1980s, the great #Sahelian #droughts decimated livestock and led pastoral populations to adopt other modes of subsistence based on mobility, such as trade, tourism, and war. A new form of pastoralism emerged, managed by absentee owners, #neo-pastoralists, politicians, and businessmen, who abandoned the traditional equilibrium based on ecological complementarities. More than a result of climatic conditions, these changes were encouraged by state policies implemented to control the movements of populations deemed too politically independent (Walther & Retaillé, 2021). #Sedentarization, intensification, and privatization policies were also widely supported by international donors, despite a history of failure in the region and the reluctance of the pastoralists themselves to change their way of life.

    Je peux fournir le PDF si besoin !

    • Au #Tchad, la justice menace de poursuites les journalistes enquêtant sur un massacre d’#éleveurs
      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/06/16/au-tchad-la-justice-menace-de-poursuites-les-journalistes-enquetant-sur-un-m

      Le procureur de la République de N’Djamena a menacé de poursuites judiciaires, samedi 14 juin, les journalistes ou acteurs de la société civile qui se rendent à Mandakao (sud-ouest du Tchad), sur les lieux d’un massacre commis en mai et visant des éleveurs locaux.

      Selon les autorités, 42 personnes ont péri dans cette tuerie. Les victimes sont des éleveurs peuls dont majoritairement des femmes et des enfants, selon des sources locales. « Certains journalistes et membres des sociétés civiles se permettent de se rendre, de leur propre initiative, à Mandakao (…) pour interroger certains habitants de ce village », a écrit le procureur Oumar Mahamat Kedelaye dans un communiqué parvenu à l’Agence France-Presse (AFP) dans la nuit de samedi à dimanche.

      Le 21 mai, l’opposant tchadien et ancien premier ministre, Succès Masra, avait été placé en détention provisoire sur des accusations « d’incitation à la haine » à la suite du massacre de Mandakao. Le chef du parti Les Transformateurs, candidat malheureux à la présidentielle de 2024, avait été arrêté cinq jours plus tôt à N’Djamena.

      « Compte tenu de la sensibilité de l’affaire, toute autre démarche parallèle [à la justice] est susceptible de constituer un empiétement sur les fonctions judiciaires », écrit le procureur dans son communiqué, ce qui selon lui pourrait entraîner des « poursuites judiciaires ».

  • Mobilisations contre le salon du Bourget : refuser l’exposition des armes du génocide

    Le salon du Bourget, salon mondial de l’aéronautique qui a lieu tous les deux ans, ouvrait ses portes ce matin. Huit entreprises israéliennes d’armement figurent parmi les exposants, alors qu’Israël perpétue depuis 20 moins un génocide à Gaza, dénoncé par de nombreux acteurs et instances internationales. Dans un contexte global de course à l’armement, une forte mobilisation entend dénoncer ce salon et faire interdire la présence d’Israël en son sein.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/06/10/le-salon-du-bourget-a-du-repondre-devant-la-justice-de-ses-choix-de-programmation/#comment-67480

    #politique

  • 429 victimes, 215 agresseurs : révélations sur les violences sexuelles commises par les forces de l’ordre
    https://disclose.ngo/fr/article/429-victimes-215-agresseurs-revelations-sur-les-violences-sexuelles-commis

    Collègues de travail, plaignant·es, gardé·es à vue… Disclose a retrouvé 429 victimes de violences sexuelles perpétrées par des policiers ou des gendarmes partout en France. D’après notre enquête, en partenariat avec L’Oeil du 20 heures (France 2), ces affaires, qui vont du harcèlement sexuel au viol, impliquent 215 fonctionnaires, tous grades confondus. Leur point commun : ils ont abusé de leur pouvoir pour arriver à leurs fins et imposer le silence. Le ministère de l’intérieur laisse faire. Lire l’article

  • #Dakar, portrait d’une ville capitale
    https://metropolitiques.eu/Dakar-portrait-d-une-ville-capitale.html

    Dakar, métamorphoses d’une capitale, ouvrage des architectes Carole Diop et Xavier Ricou, offre l’occasion de retracer la trajectoire de la capitale sénégalaise, depuis les villages Lebu antérieurs à la colonisation jusqu’au laboratoire urbain d’aujourd’hui. Un livre-capital(e). Voilà ce que proposent les architectes sénégalais Carole Diop et Xavier Ricou avec l’ouvrage Dakar, métamorphoses d’une capitale. Grâce à un minutieux travail d’archives et une iconographie particulièrement soignée, les auteurs #Commentaires

    / Dakar, #histoire, #Sénégal, #croissance_urbaine, #planification, #logement, #politique_de_logement, #culture, #patrimoine, (...)

    #Afrique
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_choplin2.pdf

  • Iron Dome für Berlin : Kai Wegner spricht von „gestiegener Bedrohungslage“
    https://www.berliner-zeitung.de/news/iron-dome-fuer-berlin-kai-wegner-spricht-von-gestiegener-bedrohungs

    Auf dem Dach des Flakturms am Zoo : vorn Kommandogerät (optischer Entfernungsmesser), dahinter ein schweres Flak-Geschütz. Im Hintergrund der Leitturm mit dem Würzburg-Riese-Radargerät, in der Ferne die Siegessäule

    Le maire de Berlin propose d’acheter le système Iron Dome afin de protéger la ville de Berlin contre les attaques iraniennes, russes et patati et patata. On se demande s’il a confondu le globules préscrits par son homéopathe avec l’extasy du sénateur culturel disparu de la circulation.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Liste_von_Bunkeranlagen_in_Berlin

    15.2.2025 von Eva Maria Braungart - Über ein Abwehrsystem nach israelischem Vorbild für die deutsche Hauptstadt wird derzeit debattiert. Nun äußert sich der Regierende Bürgermeister zu den Plänen.

    Der Regierende Bürgermeister von Berlin, Kai Wegner (CDU), hat sich zur Debatte über ein Raketenabwehrsystem nach Vorbild des israelischen „Iron Dome“ für die deutsche Hauptstadt geäußert. Gegenüber T-Online sagte Wegner, dass sich Berlin angesichts der Weltlage einer „gestiegenen Bedrohungslage“ ausgesetzt sehe. „Das weiß auch die Bundesregierung.“

    Zuvor hatte sich der CDU-Fraktionschef Dirk Stettner zu einem möglichen Raketenabwehrsystem nach israelischem Vorbild für Berlin geäußert. Eigentlich wollte Stettner für mehrere Tage in die israelische Metropole Tel Aviv reisen. Die Reise musste jedoch aus Sicherheitsgründen abgesagt werden.

    Wegner: Iron Dome „wäre eine Möglichkeit“

    Stettner sagte vor wenigen Tagen, er könne sich für die Hauptstadt ein Raketenabwehrsystem nach dem Vorbild Israels vorstellen. „Wir müssen in den Schutz und die Sicherheit der Berlinerinnen und Berliner investieren angesichts russischer Aggressionen“, sagte er. „Der israelische Schutzschirm ‚Iron Dome‘ wäre eine Möglichkeit.“ Berlin werde darüber mit dem Bund reden müssen.

    CDU: Berlin muss sich vor russischen Luftangriffen schützen

    Eskalation in Nahost: CDU-Politiker plant israelischen Raketenschutzschirm für Berlin

    Wegner sagte zu den Plänen, die Verbesserung der Luftabwehr über Deutschland und somit auch über Berlin sei „ganz sicher“ ein Thema. „Wir müssen dafür sorgen, dass die Berlinerinnen und Berliner bestmöglich geschützt sind vor Szenarien, die hoffentlich niemals eintreten“, so Wegner weiter.

    Das Abwehrsystem Iron Dome ist in Israel seit 2011 im Einsatz. Das Land soll damit vor Angriffen mit Kurzstreckenraketen geschützt werden. Iron Dome ist Teil eines mehrstufigen Verteidigungssystems, das auch Abfangwaffen zum Schutz gegen Mittel- und Langstreckenwaffen umfasst. Ein Radargerät erkennt ein anfliegendes Geschoss und gibt die Information an einen Raketenwerfer, der eine Abfangrakete startet. Die Trefferquote liegt nach israelischen Angaben bei rund 90 Prozent.

    Flakturm Humboldthain mit Luftwaffenhelfer, 1943

    #Berlin #politique #chrétien-démocrates

  • Kann die politische Einstellung der Gesundheit schaden und die Lebenserwartung senken?
    https://overton-magazin.de/top-story/kann-die-politische-einstellung-der-gesundheit-schaden-und-die-leben

    14.6.2025 von Florian Rötzer - In der politischen Polarisierung, die derzeit nicht nur in den USA stattfindet, geht es nicht nur um politische und wirtschaftliche Interessen, sondern um einen Kulturkampf. Die Trump-Regierung hat dies unmissverständlich deutlich gemacht, dass sie willens ist, alles, was nicht ihrem Weltbild entspricht, auszulöschen. Mit dem kulturell oder politisch Anderem setzt man sich nicht auseinander, sondern versucht, es zu unterdrücken, zu verdrängen und auszuweisen.

    Die MAGA-Bewegung hat es auch nicht mit den Wissenschaften, den Wissenschaftlern und den Medizinern. JD Vance hatte schon vor Jahren die Losung ausgegeben, dass die Universitäten und die Professoren die Feinde sind, gegen die eine konservative Revolution vorgehen müsse. Dementsprechend werden Universitäten, Forschungseinrichtungen und Bildungs-, Umwelt- und Gesundheitsbehörden zusammengestrichen oder geschlossen sowie zahlreiche Wissenschaftler und Angestellte vor die Tür gesetzt.

    Covid hat ganz offenbar das Misstrauen in Ärzte und das Gesundheitssystem seitens der Anhänger der Republikaner noch einmal verstärkt. Allerdings haben sich schon seit Anfang des 20. Jahrhunderts die Sterberaten von Amerikanern, die in republikanischen und demokratischen Counties lebten, vergrößert. Die Menschen in demokratischen Counties begannen, länger zu leben. Inzwischen soll der Unterschied in der Lebenserwartung bis zu 5 oder 6 Jahren betragen. Es gibt aber auch Studien, die zu einem anderen Ergebnis kommen.

    Wissenschaftler haben sich ausgehend von diesem Trend angeschaut, inwiefern die politische Ausrichtung auch das Vertrauen oder Misstrauen in den jeweiligen Hausarzt bestimmt. Für die Studie wurde einer Gruppe von Teilnehmern der Titel eines Artikels der New York Post vorgelegt, der hervorhob, dass Anthony Fauci, der Leiter des National Institute of Allergy and Infectious Diseases und Berater der US-Regierung auch während der Covid-Pandemie, ein Demokrat sei. Die Teilnehmer der Kontrollgruppe erhielten dieses Priming nicht. Wähler von Trump gaben daraufhin an, im Unterschied zur Kontrollgruppe geringeres Vertrauen gegenüber ihren Hausärzten zu haben, dem ärztlichen Rat weniger Folge zu leisten und auch weniger Vertrauen ins medizinische System zu haben, während bei Biden-Wählern das Gegenteil eintraf.

    In einem anderen Experiment wurden die Versuchsteilnehmer Informationen zu zwei Ärzten, darunter auch die Parteizugehörigkeit, vorgelegt und gefragt, zu wem sie gehen würden. Trump-Wähler zogen den Republikaner, Biden-Wähler den Demokraten vor. Und bei der Frage, ob sie ärztliche Ratschläge befolgen würden, gaben Trump-Wähler im Alter von über 50 Jahren mit einer 11 Prozentpunkten geringerer Wahrscheinlichkeit als Biden-Wähler an, dass sie den Rat ihres Arztes zu Behandlungen, Vorsorgeuntersuchungen oder den Umgang mit chronischen Erkrankungen „extrem genau“ oder „sehr genau“ befolgen. Bei einer weiteren Erhebung stellte sich heraus, dass die Menschen es ablehnen, sich von jemandem medizinisch betreuen zu lassen, der andere politische Ansichten vertritt als sie selbst, und zeigen eine größere Bereitschaft, sich von jemandem betreuen zu lassen, der den gleichen politischen Hintergrund hat wie sie.

    Zwar rät die American Medical Association Ärzten im Verhältnis zu ihren Patienten ab, mit diesen über Politik zu sprechen. Dennoch könnte die politische Einstellung durch Bemerkungen, Diagnosen oder Ratschlägen erkennbar sein, zumal in Zeiten von Social Media.

    „Wir stellen fest, dass in den letzten zehn Jahren das Vertrauen in den Hausarzt eine parteipolitische Frage geworden ist: Die Republikaner hatten früher geringfügig mehr Vertrauen in ihren Hausarzt, während Demokraten heute etwa 12 Prozentpunkte eher ihrem Arzt ein hohes Maß an Vertrauen entgegenbringen. Ein ähnlicher, wenn auch geringerer Wandel hat sich bei der Bereitschaft der Menschen vollzogen, dem Rat ihres Arztes zu folgen.“

    Nach dem General Social Survey (GSS), durch den seit 1970ern die Einstellung der Amerikaner zu vielen Bereichen erfragt wird, hatten Anhänger beider Parteien und Unabhängige etwa dasselbe Vertrauen in die Medizin. 2018 vertrauten 38% der Demokraten, 39% der Unabhängigen und 40% der Republikaner der Medizin. 2022 hatte sich die Einstellung der Demokraten auf 42% erhöht, aber die der Unabhängigen ist auf 34% gesunken und die der Republikaner gar auf 26% abgesackt.

    Ähnlich verhält es sich beim Vertrauen in die wissenschaftliche Community, die bei den Republikanern von 45% (2018) auf 22% (2022) abgestürzt ist. Eine kürzlich in Nature erschienene Studie bestätigt diesen Trend. Bei den Demokraten stieg das Vertrauen hingegen seit 2016 leicht an, erreichte 2021 mit 64% einen Höhepunkt, um dann wieder auf 53% zu sinken. Ebenso gesunken ist das Vertrauen der Republikaner in die Bildung.

    Daran sieht man, wie Covid die politische Polarisierung vertieft hat und Vorgehen der Trump-Regierung gegen Wissenschaft, Medizin, Kultur und Bildung sowie letztlich den Staat spiegelt. Das sowieso geringe Vertrauen in die Presse, also die Medien, ist bei den Republikanern seit Jahren weiter gesunken, nur noch 3% vertrauen ihnen, bei den Demokraten ist es nur ein wenig anders. Nach einem Anstieg 2018 auf 20% ist das Vertrauen in Medien nun auf 11% zurückgegangen.

    Nun könnte man sagen, das Vertrauen in Medizin und den Hausarzt könnte zwar begründen, warum der Widerstand so hoch gegen eine allgemeine Krankenversicherung ist und warum gegen medizinische Institutionen und Forschungseinrichtungen vorgegangen wird. Sie werden mit den Covid-Maßnahmen zusammengebracht und gelten als Organe der Demokraten, die aus dem republikanischen Weltbild wiederum als links und kommunistisch gebrandmarkt werden. Aber das höhere Misstrauen hat eben auch direkte Folgen, beispielsweise eine sinkende Lebenserwartung, obgleich ja unterstellt wird, die Medizin oder die Ärzte würden die Gesundheit beeinträchtigen.

    Übrigens zeigt sich die politische Polarisierung, die auch eine weltanschauliche ist und geprägt wird vom Misstrauen gegenüber dem Staat, ebenfalls in anderen Ländern. Nach dem International Social Survey Programme sagten 2011 Rechtsextreme in Deutschland noch etwas eher als der Durchschnitt, sie würden ihrem Hausarzt vertrauen, 2021 war dies umgekippt. Mit einer 13 Prozentpunkte geringeren Wahrscheinlichkeit als der Durchschnitt vertrauten sie noch ihrem Hausarzt.

    #USA #iatrocratie #politique

  • Downey, la « Beverly Hills mexicaine » à l’heure de la chasse aux sans-papiers
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/14/downey-la-beverly-hills-mexicaine-a-l-heure-de-la-chasse-aux-sans-papiers_66


    Image de vidéosurveillance montrant deux agents de la police de l’immigration s’apprêtant à arrêter un #travailleur_sans-papiers (au centre), à Downey (Californie), le 11 juin. 2025. « LE MONDE »

    Ce même 11 juin, un grand-père qui amenait un enfant à l’école a été saisi sur le parking de l’église catholique Our Lady of Perpetual Help. Le diocèse n’a pas voulu commenter. Un autre homme a été pris devant l’église Downey Memorial. Là, la pasteure Tanya Lopez et son mari Al, également pasteur, ont organisé une protestation avec une demi-douzaine de dignitaires religieux. Choqués : non seulement les hommes en treillis se sont permis d’interpeller un homme qui se trouvait sur leur parking mais ils ont pointé leur fusil en direction de Tanya Lopez, qui s’approchait pour les filmer. Et quand Al leur a signifié que l’église s’opposait à ce genre de pratique sur sa propriété, l’un des agents a objecté : « Le pays tout entier est notre propriété. »

    L’histoire se répète

    A l’appel des pasteurs, le voisinage est venu partager son indignation devant l’église. Les questions se transforment en suspicion. Pourquoi ces voitures banalisées, immatriculées au Texas, au Nouveau-Mexique ? Pourquoi les agents refusent-ils de s’identifier ? L’examen au ralenti des vidéos montre que les agents portaient l’inscription « BORTAC » au dos de leur uniforme. Le sigle renvoie à « Border Patrol Tactical Unit », la force d’intervention la plus militarisée du Department of Homeland Security. Mais les habitants ne sont pas convaincus. « Tout cela peut s’acheter sur Amazon », assure Desiree Gaytan, du collectif anti-colonialiste Union del Barrio. Ils craignent une intervention des milices d’extrême droite.

    A leurs yeux, l’histoire se répète. Les Latinos ont en mémoire la repatriation (« rapatriement ») des années 1930, une politique de #rafles à grande échelle qui a vu des centaines de milliers d’#immigrés_mexicains – dont nombre de citoyens américains – forcés de quitter le pays. « On connaît bien le scénario, dit Martha Camacho Rodriguez, mexicaine de la troisième génération. Ce qui est nouveau, c’est qu’on apprend ces arrestations en temps réel. » A Fresno, où elle a grandi, dans la vallée agricole de la Californie, il arrivait à ses parents d’être ramassés sans raison par la « migra », la police de l’#immigration, et conduits à la #frontière, bien qu’ils aient des papiers en règle. Si les patrons étaient généreux, ils envoyaient une camionnette pour rechercher les ouvriers.

    Depuis le début des opérations, Martha patrouille à Downey avec un groupe de tias (« tantes », par extension « amies »). « Je déteste parler en termes de couleur, assure-t-elle. Mais si tu es blanc, en treillis, tu es qui ? » La même perspective fait frissonner la paroissienne Monse Villareal. Elle ne veut « pas prononcer le nom », mais il vient quand même : « Guerre civile. » A sa consternation, ses deux fils de 27 et 30 ans, sont – et restent – partisans de Donald Trump. « Ils sont dans leur bulle. Ils pensent que tout cela va bien se terminer. »

    Le groupe est persuadé que le fast-food qui donne sur la laverie auto Galaxy est infiltré d’espions, des « bounty hunters » (« chasseurs de primes »). « On photographie les gens qui photographient les gens », résume Martha. Les associations de soutien aux migrants se sont rassemblées début juin en un collectif pour l’autodéfense (Community Self Defense Coalition). Union del Barrio a commencé à former des « communautés patriotes », des groupes de citoyens en alerte qui surveillent les faits et gestes de l’#ICE, la #police_de_l’immigration. « On s’organise bloc par bloc, explique Desiree Gaytan. Nous ne sommes pas découragés. Nous sommes en colère. »

    Avec son amie Paula, Martha a manifesté le 7 juin à Paramount, la commune voisine, à 80 % latino, où ont eu lieu les violents incidents du 7 juin lorsque la population a tenté de s’opposer aux interpellations de migrants devant le magasin de bricolage Home Depot. Arrivée à l’âge de 18 ans aux Etats-Unis, Paula Mejia, elle, a bénéficié de l’amnistie accordée par Ronald Reagan à 2,7 millions de clandestins en 1986. Agente immobilière, elle avait toujours été républicaine, jusqu’à l’arrivée de Donald Trump. Elle ne décolère pas contre ses voisins. Ceux que Martha appelle des « Judas », autrement dit, les Cubains, qui forment une importante minorité à Downey et se sont emparés du conseil municipal. « Pour eux c’est facile. Dès qu’ils mettent le pied sur le sol américain, ils bénéficient de la nationalité américaine », critique-t-elle. « C’est pour cela que nous sommes furieux. Cette ville a voté Trump », abonde Mario Trujillo.

    https://archive.ph/vP9Nh

    (où l’on constate qu’après un 1er article foireux, l’envoyée spéciale a atterri)

    #repatriation