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    Royaume-Uni : les Lords mettent un frein au projet de délocaliser le système d’asile au Rwanda
    Par RFI Publié le : 08/03/2024
    Le gouvernement britannique a promis de faire baisser l’immigration. Sa solution : délocaliser son système d’asile au Rwanda pour dissuader les arrivées clandestines, en particulier via la Manche. Pour l’instant, la justice bloque le projet. Alors, l’exécutif propose une loi qui affirme que le Rwanda est un pays sûr. Mais le processus parlementaire vient de se compliquer lors de l’examen à la Chambre des Lords.
    Les Lords britanniques ont approuvé mercredi soir une dizaine d’amendements au projet de loi sur la sécurité du Rwanda. La plupart avec une marge de plus de 100 voix.Parmi ces amendements, la possibilité pour les tribunaux britanniques d’intervenir dans l’expulsion des demandeurs d’asile. C’est le principal revers pour le gouvernement, qui a présenté ce texte précisément pour contourner les injonctions judiciaires.
    Les membres de la Chambre haute ont également voté pour renforcer les protections pour les mineurs non accompagnés, les victimes de l’esclavage moderne et les anciens collaborateurs des services britanniques.
    Un amendement réclame enfin la publication de données chiffrées de la part du gouvernement, qui n’a toujours pas indiqué combien de demandeurs d’asile il comptait envoyer au Rwanda. Le vote de ces amendements – qui affaiblissent le texte du gouvernement – va rallonger la navette parlementaire : les députés doivent valider le texte dans les mêmes termes pour qu’il soit adopté. De quoi retarder l’entrée en vigueur du partenariat avec le Rwanda promis par l’exécutif depuis deux ans.

    #Covid-19#migrant#migration#royaumeuni#rwanda#asile#expulsion#payssur#politiquemigratoire#droit#sante

    • Les infiltrés : Lordon a raison de citer cette note d’ Intérêt Général, c’est un des seuls travaux qui affronte les difficultés que rencontrerait un gouvernement “vraiment” de gauche qui serait élu, et tente d’y apporter des réponses ⤵️

      Avec du Intérêt Général dedans. (Vers la 5e minute). Et ça c’est la grande classe ! Et les désaccords sont surtout des nuances. Si cela vous intéresse, voilà la note dont parle le grand Fred ▶️ https://interetgeneral.net/publications/pdf/29.pdf
      https://twitter.com/MathsDuPeuple/status/1766485969258045593

      Faire sauter les verrous ! Les clés pour que la gauche ne capitule pas.

      C’est reparti. Un gouvernement tente à nouveau d’imposer « sa » réforme du système des retraites. Comme à chaque reprise, il affronte le refus populaire. Le peuple bat le pavé. La rivière menace de sortir de son lit. L’espoir d’un recul des dominants pointe à l’horizon. Que faudra-t-il faire alors ? Rentrer chez nous et espérer que le pouvoir entende, enfin, l’exigence populaire d’une autre politique ? Comme si la ligne droite des politiques néolibérales tracée par la succession des « réformes » avancées pratiquement tous les quatre ans depuis trente ans était sur le point de connaître la bifurcation tant attendue ?

      « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent », a ironisé un jour le physicien Albert Einstein. Peut-on imaginer qu’une victoire du mouvement social sur le projet de « réforme » des retraites concocté par le pouvoir actuel prépare autre chose qu’une nouvelle offensive, le moment venu ? Soit la logique d’un scénario sisyphéen condamnant le courant progressiste à ne s’autoriser qu’un unique espoir : celui de parvenir à repousser l’adversaire, assaut après assaut.

      Si les retraites mobilisent tant, c’est qu’il y est en réalité question de tout ce qui n’est pas la retraite. C’est que, pour tous ceux qui descendent dans la rue, cette période de la vie représente la fin de ce qui a précédé : la fin de la précarité, la fin du chômage, la fin de l’épuisement, la fin des cadences, la fin du diktat managérial, la fin de l’injonction à la productivité, la fin de l’absurde… La retraite, c’est l’espoir de voir le temps ralentir, de se lever quand le sommeil est épuisé, de se libérer des emplois du temps contraints, de ne plus avoir à réfléchir aux moyens de gagner sa vie, de consacrer ses journées à autre chose qu’à l’optimisation de sa propre rentabilité. Parfois, c’est la première occasion de découvrir la planète sur laquelle on s’est agité toute une vie. La retraite incarne donc une sorte de miroir inversé du monde du travail contemporain : on défend la première, car on déteste le second.

      Il n’en va pas autrement du côté du pouvoir. Loin de se limiter à un projet de modification de l’âge légal de départ à la retraite, la réforme actuelle cristallise les exigences d’un système : celles, budgétaires, de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) qui réclament la destruction des dispositifs par répartition ; celles du monde de la finance, qui asservit la vie des salariés à l’extraction des profits ; celles du patronat qui n’imagine pas qu’un citoyen puisse échapper au carcan du salariat ; celles d’un mode de production aveugle qui écrase les êtres et la planète.

      Deux mondes s’affrontent donc actuellement. D’un côté, les possédants qui, banderille après banderille, réforme après réforme, travaillent patiemment à éreinter le mouvement social ; de l’autre, le peuple qui, en défendant les retraites, réclame en réalité la fin d’un système que seule la perspective d’y échapper quelques années avant de mourir rend encore tolérable. Alors, que faire ? Rentrer chez nous ou engager la bataille ? Attendre le prochain assaut néolibéral ou mettre à terre le système qui nous opprime ?

      À nos yeux, l’heure du combat a sonné : dans la rue, dans les institutions et dans les urnes. Car nous ne changerons pas le monde sans prendre le pouvoir. Mais une fois conquis, il s’agira de le conserver et d’affronter les vents contraires avec lucidité et détermination. Pour y parvenir, il faudra livrer bataille : autant s’y préparer. Cela commence par la cartographie des verrous imaginés par nos adversaires pour défendre leurs privilèges.

      https://interetgeneral.net/publications/29.html

  • À Strasbourg, l’Europe intensifie discrètement le fichage des migrants

    Dans un bâtiment discret, 350 personnes travaillent à renforcer le #contrôle et le #suivi des personnes entrant dans l’#espace_Schengen. Reportage dans l’agence de l’Union européenne qui renforce le fichage des migrants.

    Dans le quartier du Neuhof à Strasbourg, un bâtiment hautement sécurisé attire l’œil. Dissimulée derrière le gymnase du Stockfeld et entourée de terrains vagues, l’#agence_européenne #eu-Lisa est protégée par deux lignes barbelées surplombées de caméras. Aux alentours du bâtiment, les agents de sécurité portent au cœur un petit drapeau bleu aux douze étoiles. Des véhicules immatriculés en France, au Luxembourg, en Belgique et en Allemagne stationnent sur le parking.

    Créée en 2011 et opérationnelle depuis 2012, l’#agence_européenne_pour_la_gestion_opérationnelle_des_systèmes_d’information à grande échelle eu-Lisa développe et fait fonctionner les #bases_de_données de l’Union européenne (UE). Ces dernières permettent d’archiver les #empreintes_digitales des demandeurs et demandeuses d’asile mais aussi les demandes de visa ou les alertes de personnes portées disparues.

    Le siège d’eu-Lisa est à Tallinn, en Estonie. Un bureau de liaison se trouve à Bruxelles et son centre opérationnel a été construit à Strasbourg. Lundi 26 février, le ministre délégué aux affaires européennes, Jean-Noël Barrot, est venu visiter l’endroit, où sont développés les nouveaux systèmes de suivi et de #filtrage des personnes migrantes et des voyageurs et voyageuses non européen·nes. Le « cœur de Schengen », selon la communication de l’agence.

    Sur les écrans de contrôle, des ingénieur·es suivent les requêtes adressées par les États membres aux différents #systèmes_d’information_opérationnels. L’un d’eux raconte que le nombre de cyberattaques subies par l’agence est colossal : 500 000 tentatives par mois environ. La quantité de données gérées est aussi impressionnante : en 2022, le système #VIS (#Visa_Information_System) a enregistré 57 millions de demandes de #visas et 52 millions d’empreintes digitales. La même année, 86,5 millions d’alertes ont été transmises au système #SIS (#Schengen_Information_System).

    Dans l’agence du Neuhof, une vingtaine de nationalités sont représentées parmi les 350 travailleurs et travailleuses. En tout, 500 mètres carrés sécurisés abritent les données confidentielles de dizaines de millions de personnes. 2 500 ordinateurs fonctionnent en permanence pour une capacité de stockage de 13 petabytes, soit 13 milliards de gigabytes. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, l’eu-Lisa répond aux demandes de données des pays membres de l’espace Schengen ou de l’Union européenne.

    Traduire la politique en #technologie

    Au-delà de la salle de réunion, impossible de photographier les murs ou l’environnement de travail. L’enclave européenne est sous haute surveillance : pour entrer, les empreintes digitales sont relevées après un passage des sacs au scanner. Un badge connecté aux empreintes permet de passer un premier sas d’entrée. Au-delà, les responsables de la sécurité suivent les visiteurs de très près, au milieu d’un environnement violet et vert parsemé de plantes de toutes formes.

    Moins de six mois avant le début des Jeux olympiques et paralympiques de Paris et deux mois après l’accord européen relatif au Pacte sur la migration et l’asile, l’agence aux 260 millions d’euros de budget en 2024 travaille à mettre en place le système de contrôle des flux de personnes le plus précis, efficace et complet de l’histoire de l’espace Schengen. Le pacte prévoit, par exemple, que la demande d’asile soit uniformisée à travers l’UE et que les « migrants illégaux » soient reconduits plus vite et plus efficacement aux frontières.

    Pour accueillir le ministre, #Agnès_Diallo, directrice de l’eu-Lisa depuis 2023, diffuse une petite vidéo en anglais dans une salle de réunion immaculée. L’ancienne cadre de l’entreprise de services numériques #Atos présente une « agence discrète » au service de la justice et des affaires intérieures européennes. À l’eu-Lisa, pas de considération politique. « Notre agence a été créée par des règlements européens et nous agissons dans ce cadre, résume-t-elle. Nous remplaçons les frontières physiques par des #frontières_numériques. Nous travaillons à laisser passer dans l’espace Schengen les migrants et voyageurs qui sont légitimes et à filtrer ceux qui le sont moins. »

    L’eu-Lisa invente, améliore et fait fonctionner les sept outils informatiques utilisés en réseau par les États membres et leurs institutions. L’agence s’assure notamment que les données sont protégées. Elle forme aussi les personnes qui utiliseront les interfaces, comme les agents de #Frontex, d’#Europol ou de la #police_aux_frontières. Au Neuhof, les personnes qui travaillent n’utilisent pas les informations qu’elles stockent.

    Fichés dès l’âge de 6 ans

    L’agence eu-Lisa héberge les empreintes digitales de 7,5 millions de demandeurs et demandeuses d’asile et « migrants illégaux » dans le système appelé Eurodac. Pour le moment, les données récoltées ne sont pas liées à l’identité de la personne ni à sa photo. Mais avec l’adoption des nouvelles règles relatives au statut de réfugié·e en Europe, Eurodac est en train d’être complètement refondé pour être opérationnel en 2026.

    La réforme décidée en décembre 2023 prévoit que les demandeurs d’asile et « migrants illégaux » devront fournir d’autres informations biométriques : en plus de leurs empreintes, leur photo, leur nom, prénom et date et lieu de naissance seront enregistrés lors de leur entrée dans Schengen. La procédure vaudra pour toute personne dès l’âge de 6 ans (contre 14 avant la réforme). Les #données qui étaient conservées pour dix-huit mois pourront l’être jusqu’à cinq ans.

    La quantité d’informations stockées va donc croître exponentiellement dès 2026. « Nous aurons énormément de données pour #tracer les mouvements des migrants irréguliers et des demandeurs d’asile », se félicite #Lorenzo_Rinaldi, l’un des cadres de l’agence venant tout droit de Tallinn. Eurodac permettra à n’importe quelle autorité policière habilitée de savoir très précisément par quel pays est arrivée une personne, ainsi que son statut administratif.

    Il sera donc impossible de demander une protection internationale dans un pays, puis de s’installer dans un autre, ou de demander une seconde fois l’asile dans un pays européen. Lorenzo Rinaldi explique : « Aujourd’hui, il nous manque la grande image des mouvements de personnes entre les États membres. On pourra identifier les tendances, recouper les données et simplifier l’#identification des personnes. »

    Pour identifier les itinéraires et contrôler les mouvements de personnes dans l’espace Schengen, l’agence travaille aussi à ce que les sept systèmes d’information fonctionnent ensemble. « Nous avions des bases de données, nous aurons désormais un système complet de gestion de ces informations », se réjouit Agnès Diallo.

    L’eu-Lisa crée donc également un système de #traçage des entrées et des sorties de l’espace Schengen, sobrement appelé #Entry-Exit_System (ou #EES). Développé à l’initiative de la France dès 2017, il remplace par une #trace_numérique le tamponnage physique des passeports par les gardes-frontières. Il permet notamment de détecter les personnes qui restent dans Schengen, après que leur visa a expiré – les #overstayers, celles qui restent trop longtemps.

    Frontières et Jeux olympiques

    « Toutes nos équipes sont mobilisées pour faire fonctionner le système EES [entrées-sorties de l’espace Schengen – ndlr] d’ici à la fin de l’année 2024 », précise Agnès Diallo. Devant le Sénat en 2023, la directrice exécutive avait assuré que l’EES ne serait pas mis en place pendant les Jeux olympiques et paralympiques si son influence était négative sur l’événement, par exemple s’il ralentissait trop le travail aux frontières.

    En France et dans onze autres pays, le système EES est testé depuis janvier 2024. L’agence estime qu’il sera prêt pour juillet 2024, comme l’affirme Lorenzo Rinaldi, chef de l’unité chargé du soutien à la direction et aux relations avec les partenaires de l’eu-Lisa : « Lorsqu’une personne non européenne arrive dans Schengen, elle devra donner à deux reprises ses #données_biométriques. Donc ça sera plus long la première fois qu’elle viendra sur le territoire, mais ses données seront conservées trois ans. Les fois suivantes, lorsque ses données seront déjà connues, le passage sera rapide. »

    Ce système est prévu pour fonctionner de concert avec un autre petit nouveau, appelé #Etias, qui devrait être opérationnel d’ici au premier semestre de 2025. Les personnes qui n’ont pas d’obligation d’avoir de visa pour entrer dans 30 pays européens devront faire une demande avant de venir pour un court séjour – comme lorsqu’un·e citoyen·ne français·e demande une autorisation électronique de voyage pour entrer aux États-Unis ou au Canada. La procédure, en ligne, sera facturée 7 euros aux voyageurs et voyageuses, et l’autorisation sera valable trois ans.

    L’eu-Lisa gère enfin le #système_d’information_Schengen (le #SIS, qui gère les alertes sur les personnes et objets recherchés ou disparus), le système d’information sur les visas (#VIS), la base de données des #casiers_judiciaires (#Ecris-TCN) et le #Codex pour la #coopération_judiciaire entre États membres.

    L’agence travaille notamment à mettre en place une communication par Internet entre ces différents systèmes. Pour Agnès Diallo, cette nouveauté permettra une coordination sans précédent des agents aux frontières et des institutions judiciaires nationales et européennes dans les 27 pays de l’espace Schengen.

    « On pourra suivre les migrants, réguliers et irréguliers », se félicite Fabienne Keller, députée européenne Renew et fervente défenseuse du Pacte sur les migrations. Pour la mise en place de tous ces outils, l’agence eu-Lisa devra former les États membres mais également les transporteurs et les voyageurs et voyageuses. L’ensemble de ces systèmes devrait être opérationnel d’ici à la fin 2026.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/050324/strasbourg-l-europe-intensifie-discretement-le-fichage-des-migrants

    #fichage #migrations #réfugiés #biométrie
    via @karine4
    ping @_kg_

  • César 2024 : Rachida Dati nommée dans la catégorie “meilleure actrice” pour son rôle de ministre de la Culture

    L’Académie vient d’annoncer que Rachida Dati concourra dans la catégorie “meilleure actrice” aux côtés de Léa Drucker, Virginie Efira, Sandra Hüller et Hafsia Herzi pour son rôle de ministre de la Culture au gouvernement, rôle qui lui avait déjà valu d’être sacrée meilleure interprète à la Mostra de Venise.


    Une prestation qui avait demandé à Rachida Dati un immense travail en amont, l’actrice n’ayant à l’origine rien à voir avec le monde de la culture. “Pour moi qui n’avais lu que quelques livres c’était vertigineux… J’avais bien vu un ou deux films mais c’était des trucs de super héros et des comédies romantiques neuneus mais c’est tout… Alors je me suis mis à fond dans le personnage, j’ai même étudié quelques mimiques de Roselyne Bachelot et j’ai emprunté des tics de visage de Rima Abdul Malak” témoigne l’actrice. 

    Si sa prestation a été unanimement saluée par la presse spécialisée, elle a cependant laissé sur le côté de nombreux spectateurs. “Désolé mais Rachida en Ministre de la culture c’est un peu gros…” témoigne un passant à la sortie du cinéma. “C’est comme si on demandait à Yvan Attal de jouer un gangster ou à Marion Cotillard d’interpréter la Reine Cléopâtre… Comment ça les deux ont été faits ?” ajoute-t-il désemparé. 

    Ce n’est pas la première fois qu’une actrice française opère une telle transformation pour les besoins du cinéma. Ainsi l’an dernier, la prestation de l’actrice Elisabeth Borne en tant que Première ministre avait créé la polémique, de nombreux spectateurs jugeant qu’elle était bien trop froide et sévère pour ce rôle. 

    #Césars #France #politique #Rachida Dati #humour #gorafi #Culture

    Source : https://www.legorafi.fr/2024/02/20/cesar-2024-rachida-dati-nommee-dans-la-categorie-meilleure-actrice-pour-son

  • Val-de-Marne : de violents heurts éclatent en marge d’une manifestation lycéenne à Cachan
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/val-de-marne-de-violents-heurts-eclatent-en-marge-d-une-manifestation-l

    Une manifestation de #lycéens a dégénéré aux abords du lycée Gustave-Eiffel à Cachan (Val-de-Marne) dans la matinée du mardi 5 mars. Des individus, certains cagoulés, s’en sont pris au mobilier urbain et ont commis des dégradations, notamment sur des véhicules municipaux. (...) Sur une vidéo relayée par le Syndicat des cadres de la sécurité intérieure, un groupe de jeunes s’en prend à des véhicules. L’intervention des forces de l’ordre a permis le retour au calme, salué par la ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet, lors d’un déplacement au lycée Maurice-Ravel à Paris. 
    [...]

    Un #lycée connu pour ses problèmes d’insalubrité

    Les raisons de ces débordements sont pour le moment inconnues. L’établissement est connu pour ses problèmes d’insalubrité. A la fin du mois de février, une partie des professeurs et des membres de la communauté éducative avaient exercé leur droit de retrait pour demander des rénovations. Les élus locaux de « tous bords politiques » avaient, eux aussi, exprimé leur soutien. 
    "Il pleut dans les salles de cours et dans les couloirs", confiait alors à France 3 une enseignante excédée par la situation. Elle dépeignait un lycée de près de 2 500 élèves meurtri par sa vétusté. Alarmes et sonneries défaillantes, lignes téléphoniques coupées, infiltrations d’eau et plafonds qui s’effondrent… et une présence de rats. La liste est longue. "Quand il pleut fortement, nous sommes obligés d’utiliser les poubelles de recyclage du papier" pour recueillir l’eau, expliquait cette enseignante.

    edit

    Les casseurs s’étaient levés tôt.

    https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/cachan-attroupement-de-casseurs-jets-de-cocktails-molotov-violentes-echau

    des rats qui déambulent dans les couloirs mais aussi un manque de professeurs

    https://rmc.bfmtv.com/actualites/police-justice/faits-divers/cachan-des-scenes-de-tension-devant-un-lycee-une-personne-interpellee_AV-

    #éducation_nationale #blocus #police

  • La puissance des masses
    https://laviedesidees.fr/Hulak-histoire-liberale-modernite

    Le #libéralisme français, né sous la Restauration, ne s’est pas seulement intéressé aux droits individuels : il a aussi fait l’histoire de la masse comme sujet #Politique dominé. À propos de : Florence Hulak, L’histoire libérale de la modernité. #race, #nation, classe, Puf

    #classes_sociales #Double_Une
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240305_hulak.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240305_hulak.docx

  • Ridehailing Taskforce gegen Kriminalität von Fahrdienstleistern
    https://background.tagesspiegel.de/mobilitaet/taskforce-gegen-kriminalitaet-von-fahrdienstleistern

    5.3.2024 von Deana Mrkaja - Fahren ohne Konzession, Sozialbetrug, Schwarzarbeit – Plattformen wie Uber, Bolt und Freenow arbeiten mit Mietwagenunternehmen zusammen, denen organisierte Kriminalität vorgeworfen wird. Nun will die Berliner SPD-Fraktion handeln und plant, eine Taskforce einzurichten.

    #Berlin #Uber #Politik #paywall

  • #LUTTER GRÂCE AUX #IMAGINAIRES : AVEC #ALAIN_DAMASIO, LI-CAM ET PALOMA MORITZ - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=b3l9vGh5AL4

    Le 10 février dernier, une émission un peu spéciale de Planète B s’est déroulée à Ground control, lieu de vie et acteur culturel indépendant situé à proximité de la gare de Lyon.
    Une table ronde avec l’autrice Li Cam, la journaliste de Blast Paloma Moritz, et l’écrivain Alain Damasio, tous les trois interrogés par l’animateur de #Planete_B Hugues Robert, autour d’une question : « Les imaginaires fertilisent ils les #luttes » ?
    Une discussion passionnante autour de la science fiction et des imaginaires, à la frontière entre la #politique et la #philosophie, mais aussi sur la place de l’#écrivain et de la fiction dans la société.

  • ASMA MHALLA

    Les géants de la tech déploient une vision du monde cohérente, comme dans toute folie

    Dans l’essai « Technopolitique », la chercheuse à l’EHESS analyse la façon dont les grandes entreprises technologiques, avec leurs innovations ultrasophistiquées, redessinent les rapports de pouvoir avec l’Etat. Ce qui rend nécessaire une réponse démocratique.

    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/asma-mhalla-les-geants-de-la-tech-deploient-une-vision-du-monde-coherente

    https://justpaste.it/bpo3a

  • Intelligence artificielle : la grande illusion de la régulation

    « Le tournant intellectuel et créatif de l’IA s’attaque à nos capacités les plus fondamentales. Les corps de métiers doivent se mobiliser pour définir ce qu’ils sont prêts à céder et à refuser à l’industrie numérique. Faute de quoi, on se réveillera dans un monde dans lequel nous serons étrangers »

    https://jpst.it/3C8e7

    #intelligence_articifielle #IA

  • How an EU-funded security force helped Senegal crush democracy protests

    An elite EU-trained Senegalese police unit was meant to tackle cross-border crime. Instead it was used to quash a popular movement, an Al Jazeera investigation has found.

    The Senegalese government deployed a special counterterrorism unit, created, equipped, and trained with funding from the European Union, to violently suppress recent pro-democracy protests, a joint investigation between Al Jazeera and porCausa Foundation reveals.

    Since 2021, the trial of popular and controversial opposition leader #Ousmane_Sonko has led to demonstrations across the West African nation, in which dozens have been killed. Al Jazeera and porCausa obtained visual evidence, Spanish government contracts, a confidential evaluation report, and testimonies from multiple sources suggesting that the EU-funded #Rapid_Action_Surveillance_and_Intervention_Group, also known as #GAR-SI, was used to violently crush those protests.

    In one video, security personnel in the same type of armoured vehicles the EU bought for #GAR-SI_Senegal are seen firing tear gas at a protest caravan organised by Sonko last May. Al Jazeera verified that the incident happened in the southern Senegalese village of #Mampatim, about 50km (31 miles) from Kolda, in the Casamance region.

    The EU-funded elite units were instead meant to be based in Senegal’s border areas with Mali to fight cross-border crime.

    Elite unit

    #GAR-SI_Sahel was a regional project lasting between 2016 and 2023 and funded with 75 million euros ($81.3m) from the EU’s Emergency Trust Fund for Africa (#EUTF_for_Africa), a pot of development funding dedicated to addressing the root causes of migration in Africa.

    The programme was implemented by the #International_and_Ibero-American_Foundation_for_Administration_and_Public_Policies (#FIIAPP), a development agency belonging to Spain’s Ministry of Foreign Affairs. GAR-SI units were created across the region, in countries like Burkina Faso, Chad, Mali, Mauritania, Niger and Senegal, “as a prerequisite for their sustainable socio-economic development”.

    The Senegalese 300-strong unit, created in 2017, cost more than 7 million euros ($7.6m at the current exchange rate) and was aimed at creating a special intervention unit in the town of #Kidira, on the border of Mali, to protect Senegal from potential incursions by armed groups and cross-border crimes, including migrant smuggling.

    Modelled after Spanish units that fought against the separatist movement Basque Homeland and Liberty, also known by the Spanish initials ETA, GAR-SI Senegal has received technical training and mentoring from the Spanish Civil Guard as well as French, Italian and Portuguese security forces.

    After the completion of the project, at the request of all stakeholders, the EU delegation in Senegal continued with a second phase using another funding mechanism, according to one Spanish and one Senegalese police source familiar with the matter. About 4.5 million euros ($4.9m) was earmarked for a second 250-strong GAR-SI Senegal unit near the town of Saraya, close to the border with Guinea and Mali.

    A second unit was also created in Mali but for other countries, especially Chad, the project was considered to be a “failure”, according to the former Senegalese police official, who said the EU lost money by paying for equipment that was not appropriate for use.

    https://www.aljazeera.com/features/2024/2/29/how-an-eu-funded-security-force-helped-senegal-crush-democracy-protests

    #Sénégal #police #formation #EU #UE #Union_européenne #démocratie #ingérence #contre-terrorisme #Trust_Fund #Espagne #France #Italie #Portugal #frontières #financement #Mali #Tchad #équipement

  • « La vraie #souveraineté_alimentaire, c’est faire évoluer notre #modèle_agricole pour préparer l’avenir »

    Professeur à l’université Paris-Saclay AgroParisTech, l’économiste de l’environnement #Harold_Levrel estime que le concept de « souveraineté alimentaire » a été détourné de sa définition originelle pour justifier un modèle exportateur et productiviste.

    Hormis les denrées exotiques, dans la plupart des secteurs, la #production_agricole nationale pourrait suffire à répondre aux besoins des consommateurs français, sauf dans quelques domaines comme les fruits ou la volaille. Or, les #importations restent importantes, en raison d’un #modèle_intensif tourné vers l’#exportation, au risque d’appauvrir les #sols et de menacer l’avenir même de la production. D’où la nécessité de changer de modèle, plaide l’économiste.

    Comment définir la souveraineté alimentaire ?

    Selon la définition du mouvement altermondialiste Via Campesina lors du sommet mondial sur l’alimentation à Rome en 1996, c’est le droit des Etats et des populations à définir leur #politique_agricole pour garantir leur #sécurité_alimentaire, sans provoquer d’impact négatif sur les autres pays. Mais les concepts échappent souvent à ceux qui les ont construits. Mais aujourd’hui, cette idée de solidarité entre les différents pays est instrumentalisée pour justifier une stratégie exportatrice, supposée profiter aux pays du Sud en leur fournissant des denrées alimentaires. Le meilleur moyen de les aider serait en réalité de laisser prospérer une #agriculture_vivrière et de ne pas les obliger à avoir eux aussi des #cultures_d’exportation. Au lieu de ça, on maintient les rentes de pays exportateurs comme la France. Quand le gouvernement et d’autres parlent d’une perte de souveraineté alimentaire, ça renvoie en réalité à une baisse des exportations dans certains secteurs, avec un état d’esprit qu’on pourrait résumer ainsi : « Make French agriculture great again. » Depuis le Covid et la guerre en Ukraine, la souveraineté alimentaire est devenue l’argument d’autorité pour poursuivre des pratiques qui génèrent des catastrophes écologiques et humaines majeures.

    Nous n’avons donc pas en soi de problème d’#autonomie_alimentaire ?

    Ça dépend dans quel domaine. Les défenseurs d’un modèle d’exploitation intensif aiment à rappeler que notre « #dépendance aux importations » est de 70 % pour le #blé dur, 40 % pour le #sucre, et 29 % pour le #porc. Mais omettent de préciser que nos taux d’auto-approvisionnement, c’est-à-dire le rapport entre la production et la consommation françaises, sont de 123 % pour le blé dur, 165 % pour le sucre, et 99 % pour le porc. Ça signifie que dans ces secteurs, la production nationale suffit en théorie à notre consommation, mais que l’on doit importer pour compenser l’exportation. Il y a en réalité très peu de produits en France sur lesquels notre production n’est pas autosuffisante. Ce sont les fruits exotiques, l’huile de palme, le chocolat, et le café. On a aussi des vrais progrès à faire sur les fruits tempérés et la viande de #volaille, où l’on est respectivement à 82 et 74 % d’auto-approvisionnement. Là, on peut parler de déficit réel. Mais il ne serait pas très difficile d’infléchir la tendance, il suffirait de donner plus d’aides aux maraîchers et aux éleveurs, qu’on délaisse complètement, et dont les productions ne sont pas favorisées par les aides de la #Politique_agricole_commune (#PAC), qui privilégient les grands céréaliers. En plus, l’augmentation de la production de #fruits et #légumes ne nécessite pas d’utiliser plus de #pesticides.

    Que faire pour être davantage autonomes ?

    A court terme, on pourrait juste rebasculer l’argent que l’on donne aux #céréaliers pour soutenir financièrement les #éleveurs et les #maraîchers. A moyen terme, la question de la souveraineté, c’est : que va-t-on être capable de produire dans dix ans ? Le traitement de l’#eau polluée aux pesticides nous coûte déjà entre 500 millions et 1 milliard d’euros chaque année. Les pollinisateurs disparaissent. Le passage en #bio, c’est donc une nécessité. On doit remettre en état la #fertilité_des_sols, ce qui suppose d’arrêter la #monoculture_intensive de #céréales. Mais pour cela, il faut évidemment réduire certaines exportations et investir dans une vraie souveraineté alimentaire, qui nécessite de faire évoluer notre modèle agricole pour préparer l’avenir.

    https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/la-vraie-souverainete-alimentaire-cest-faire-evoluer-notre-modele-agricol
    #agriculture_intensive #industrie_agroalimentaire

  • Commémorations musicales du massacre du 17 octobre 1961.

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/02/commemorations-musicales-du-massacre-du.html

    "Le black out sur les événements de la nuit est total. Une version officielle s’installe : les Algériens ont été contraints par le FLN à manifester. Certains ont tiré des coups de feu et la police a été obligée de riposter. Mensonges ! Un communiqué de presse diffusé au cours de la nuit reconnaît trois morts. Mensonge encore. Ce sont en réalité des dizaines de victimes qui sont à déplorer.

    C’est d’abord l’incertitude qui plane autour des événements. La censure exerce un contrôle puissant sur la presse, même si les premiers témoignages surgissent (des médecins en poste dans les hôpitaux de la capitale, le 17 au soir, mais aussi des policiers). Au fil des jours, c’est la Seine qui témoigne, on y retrouve des corps d’Algériens pieds et poings liés. Les actions en justice tournent court, en raison notamment des lois d’amnistie adoptées lors des accords d’Evian. De la sorte, l’événement est invisibilisé, et ne survit qu’à l’état de rumeur.

    Moins d’un an après les faits, Kateb Yacine écrit un poème intitulé « Dans la gueule du loup ». En 18 vers libres adressés au peuple français, l’auteur rappelle qu’en dépit des efforts des autorités françaises pour invisibiliser l’événément, il a été "vu" (et même photographié par Elie Kagan). On ne peut l’occulter. Le titre du poème résonne aussi comme un reproche adressé aux responsables de la fédération de France du FLN et aux organisateurs qui auraient jeté les manifestants dans la gueule du loup. En 1998, les Têtes Raides donnent aux mots forts du poète l’écrin musical qu’ils méritaient. [« Peuple français tu as tout vu / Oui tout vu de tes propres yeux / Tu as vu notre sang couler / Tu as vu la police assommer les manifestants / Et les jeter dans la Seine / La Seine rougissante n’a pas cessé / Les jours suivants / De vomir / De vomir à la face du peuple de la commune / Les corps martyrisés / Qui rappelaient aux parisiens / Leur propre révolution / Leur propre résistance / Peuple français tu as tout vu / Oui tout vu de tes propres yeux / Et maintenant vas-tu parler / Et maintenant vas-tu te taire » ]"

  • « Démerdez-vous grosse merde » : un policier du 17 relaxé en appel après avoir insulté une femme menacée puis frappée par son ex-conjoint
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/demerdez-vous-grosse-merde-un-policier-du-17-relaxe-en-appel-apres-avoi

    Au lendemain de ces appels, Ophélie est rouée de coups par son ex-conjoint en sortant de chez elle. Le fonctionnaire de police reconnaît plus tard devant l’IGPN « avoir mal parlé à la dame », fait preuve de « grossièreté » et ne pas avoir répondu « correctement », toujours selon le PV d’audition. « J’ai eu un moment d’égarement et je me suis lâché verbalement contre elle », a admis le policier.

  • 52% de policiers et gendarmes interrogés dans une étude considèrent que le succès de la mission prime sur le respect de la loi

    Des policiers et gendarmes ont répondu de manière volontaire à un questionnaire de la Défenseure des droits concernant leur pratique en matière de maintien de l’ordre et de secours à la personne.

    Plus de la moitié des policiers ou gendarmes (51,8%) considèrent que mener à bien leur mission est prioritaire sur le respect de la loi, selon une étude dévoilée mardi 27 février par la Défenseure des droits. Il s’agit d’un questionnaire rempli de manière volontaire et anonyme par 976 gendarmes et 655 policiers répartis sur sept départements. L’institution met en avant les perceptions « contrastées » des pratiques professionnelles des forces de l’ordre au sein de ces dernières.

    Si l’usage de la force pour obtenir des aveux est réprouvé par plus de 9 répondants sur 10, près de 6 sur 10 considèrent que dans « certains cas » (non précisés), l’utilisation de plus de force que ce qui est prévu dans les textes devrait être tolérée. Cette opinion est encore plus fortement répandue chez les policiers (69,1%, contre 54,2% chez les gendarmes). Une vision répressive du métier confirmée par le fait que plus de la moitié d’entre eux, policiers et gendarmes confondus, estiment que leur mission première est de faire respecter la loi, et d’arrêter les « délinquants », plutôt que de secourir les personnes en danger (un sur quatre), ou encore protéger les institutions républicaines (4%). Par ailleurs, seul un gendarme sur trois et moins d’un policier sur quatre (23,3%) pense que l’on peut faire confiance aux citoyens pour se comporter comme il faut.

    Les forces de l’ordre se considèrent aussi insuffisamment formées

    Les membres des forces de l’ordre interrogés pointent également du doigt le manque de formation au sein de leurs rangs : un sur cinq affirme connaître « bien » ou « parfaitement » la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, tandis que près de la moitié d’entre eux (45,7%) s’estime insuffisamment formée en matière de droits des citoyens et de règles de déontologie.

    L’étude révèle enfin l’œil critique qu’exercent les professionnels sur les contrôles d’identité : près de 40% des policiers et des gendarmes jugent que les contrôles fréquents ne sont pas ou peu efficaces pour garantir la sécurité d’un territoire.

    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/plus-d-un-policier-ou-gendarme-sur-deux-considere-que-le-succes-de-sa-m

    #France #police #gendarmes #forces_De_l'ordre #étude #Défenseur_des_droits #maintien_de_l'ordre #mission #respect_de_la_loi #secours_de_personne_en_danger #formation #droits_fondamentaux #droits_humains #déontologie #contrôles_d'identité

  • „Reihenweise Vorladungen verschickt“ : Ermittler übten offenbar Druck auf Familien der Ex-RAF-Mitglieder aus
    https://www.tagesspiegel.de/politik/reihenweise-vorladungen-verschickt-ermittler-ubten-jahrelang-druck-auf-

    Les revoilà sur nos écrans, les petis enfants et avatars des ex-nazis et leurs copains qui ne fatigaient jamais en essayant de nous gâcher la jeunesse. Là ils ont un look plus jeune et plus féminin mais ce sont les mêmes "Charaktermasken", les fonctionnaires d’un système meurtrier qui font croire aux propriétaires de pavillons de banlieue qu’il sont là pour protéger leur vie tranquille.

    Cet article souligne que le "Stastsschutz" ne cesse jamais de traquer la gauche terroriste ou juste politique. On sait par contre que les dossiers de terrorisme de droite moisissent sur les étagères de la police avant de finir en poubelle car il y a d’autres priorités.

    A chier.

    27.2.2027 von Pascal Bartosz - Bundesinnenministerin Faeser (SPD) bezeichnet die Festnahme von Daniela Klette als „großen Erfolg der Polizei- und Ermittlungsbehörden“. Wie kam es dazu?

    Kurz nach der Verhaftung des früheren RAF-Mitglieds Daniela Klette haben Fahnder am Dienstag ebenfalls in Berlin einen weiteren Verdächtigen festgenommen. Der Mann wird auch im Zusammenhang mit Aktivitäten früherer RAF-Leute gesucht.

    Es handele sich um eine Person im „gesuchten Alterssegment“ der Ex-RAF-Männer Burkhard Garweg, 55 Jahre, und Ernst-Volker Staub, 69, teilte das federführend ermittelnde Landeskriminalamt (LKA) Niedersachsen mit. Man kläre die Identität des Festgenommenen, da nicht sicher sei, ob sein Ausweis echt ist.

    Klette war fast 35 Jahre auf der Flucht, sie soll unbestätigten Angaben zufolge 20 Jahre unentdeckt in Berlin gelebt haben. Ein Hinweis aus dem November 2023 habe die Ermittler auf die Spur der Ex-Terroristin geführt, teilte Niedersachsens LKA-Chef Friedo de Vries mit: „Es stellte sich heraus, dass aus dem Hinweis eine echte Spur wurde.“ Auch nach der Sendung „Aktenzeichen XY... ungelöst“ vor einigen Wochen sind demnach Hinweise eingegangen, die noch ausgewertet würden.

    Klette wurde mit einem Hubschrauber von Berlin nach Bremen geflogen, von dort aus zum Amtsgericht Verden gebracht. Der 65-Jährigen wurden am Dienstag sechs Haftbefehle wegen verschiedener Überfälle verkündet. Sie sitzt nun in Untersuchungshaft. Klette bestritt den LKA-Angaben zufolge ihre Identität nicht, machte aber keine Aussagen zu den konkreten Tatvorwürfen.
    Faeser: „Niemand sollte sich im Untergrund sicher fühlen“

    Niedersachsens Innenministerin Daniela Behrens sprach nach der Festnahme von einem „Meilenstein“ in der deutschen Kriminalitätsgeschichte. Die SPD-Politikerin sagte, dass es sich um einen bedeutenden Tag für die Sicherheitsbehörden ganz Deutschlands handele.

    Ermittler hatten Klette am Montagabend in Berlin-Kreuzberg festgenommen. Dort lebte sie in einer Mietwohnung, in der sie sich zum Einsatzzeitpunkt allein aufhielt. In der Wohnung, die nicht von Klette angemietet worden war, fanden die Polizisten eigenen Angaben zufolge zwei Magazine für eine Pistole sowie Munition. Eine Schusswaffe sei nicht sichergestellt worden.

    Die mutmaßliche Ex-Terroristin wurde laut Staatsanwaltschaft durch Fingerabdrücke identifiziert. Klette habe in den vergangenen Jahrzehnten eine falsche Identität genutzt, hieß es, ein italienischer Pass mit anderem Namen werde derzeit untersucht.

    Die Taten, die Klette mit RAF-Bezug begangen haben soll, sind offenbar verjährt. Der Staatsanwaltschaft Verden und dem LKA Niedersachsen geht es um in den letzten fast 25 Jahren verübte Raubüberfälle, an denen sie mit den früheren RAF-Männern Garweg und Staub beteiligt gewesen sein soll.

    Bundesinnenministerin Nancy Faeser (SPD) bezeichnete die Festnahme als „großen Erfolg“, der Rechtsstaat habe „langen Atem“ gezeigt: „Niemand sollte sich im Untergrund sicher fühlen.“
    Behördlicher Druck auf Familienmitglieder

    Auch auf die Familien der drei Gesuchten aus der RAF übten die Behörden offenbar Druck aus, zuletzt wurden Briefe und Computer ausgewertet. Zudem ermittelten die Fahnder intensiv in der autonomen Szene, unter mutmaßlichen Sympathisanten.

    Noch vor einer Woche hieß es in der Szene: „Da die Verfolgungsbehörden völlig ahnungslos sind, wo die drei sind, verschickt die Staatsanwaltschaft Verden derzeit reihenweise Vorladungen.“ So steht es auf Indymedia, einer unter Linken vielfach genutzten Internet-Plattform. „Die Vernehmungen laufen so: Nach kurzem Vorgeplänkel wird das Video einer Überwachungskamera gezeigt, das den versuchten Überfall auf einen Geldtransporter in Stuhr (bei Bremen) zeigt. Aus dieser Situation resultiert der Vorwurf ,versuchter Mord’.“

    Ein Trio hatte im Juni 2015 versucht, mit Maschinenpistolen bewaffnet vor einem Einkaufsmarkt in Stuhr in Niedersachsen einen Geldtransporter zu überfallen – die Waffen, so eine These der Ermittler, stammten aus RAF-Zeiten. Bei dem Überfall schossen die Täter auf den Geldtransporter.

    #Allemagne #RAF #persécution #police

  • Contrôles d’identité : près de 40 % des forces de l’ordre les jugent « peu ou pas efficaces », selon une étude
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/27/controles-d-identite-pres-de-40-des-forces-de-l-ordre-les-jugent-peu-ou-pas-

    Une étude du Défenseur des droits constate qu’une partie des forces de l’ordre considèrent qu’ils ne sont pas efficaces pour garantir la sécurité d’un territoire. Chaque année, près de 47 millions de contrôles d’identité sont effectués, selon la Cour des comptes.

    [...]

    Concernant les pratiques professionnelles, les réponses sont contrastées : si l’usage de la force pour obtenir des aveux est réprouvé dans plus de neuf cas sur dix, près de six répondants sur dix (59,8 %) estiment que, dans certains cas, le recours à plus de force que ce qui est prévu dans les textes devrait être toléré.
    La majorité des policiers et gendarmes considère par ailleurs que mener à bien leur mission est prioritaire par rapport au respect de la loi (51,8 % contre 45,2 %).

    #police #impunité_policière

  • La loi « immigration », dernier texte d’une longue série de 118 depuis 1945
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/02/25/la-loi-immigration-dernier-texte-d-une-longue-serie-de-118-depuis-1945_62184

    La loi « immigration », dernier texte d’une longue série de 118 depuis 1945
    Par Romain Imbach, Maxime Vaudano et Stéphanie Pierre
    Le projet de loi « immigration » porté par le ministre de l’intérieur a finalement été promulgué le 26 janvier dernier, bien que le Conseil constitutionnel ait censuré plus d’un tiers des articles adoptés par les parlementaires. « Le Monde » se penche sur la centaine de réformes sur l’immigration depuis 1945.
    La « loi Darmanin » promulguée fin janvier vient compléter l’édifice du droit de l’immigration – un empilement législatif vertigineux remanié sans cesse depuis les textes fondateurs signés par le général de Gaulle au sortir de la guerre.
    Un chiffre suffit à prendre la mesure de cette hyperactivité législative : depuis 1945, la France a voté une loi sur l’immigration tous les deux ans en moyenne – sans compter les ordonnances, arrêtés, circulaires et décrets qui se sont multipliés. De droite comme de gauche, tous les ministres de l’intérieur ont voulu laisser leur empreinte sur la question.
    Pour quel résultat ? Aucun de ces textes n’est parvenu à éteindre le débat brûlant sur l’immigration né au cœur des années 1970. Même l’accélération des réformes depuis les années 1980 a été impuissante à contenir la poussée de l’extrême droite, qui s’appuie alors sur l’équation fallacieuse inventée par Jean-Marie Le Pen : « 1 million d’immigrés = 1 million de chômeurs. »
    L’amoncellement des lois n’a eu guère plus d’effets sur la réalité de l’immigration, la hausse des demandes d’asile, dans les années 2010, ou la « crise » des réfugiés, en 2015 – les flux migratoires dépendent bien plus de circonstances extérieures que des décrets.
    Cette frénésie de changement n’est pourtant pas anodine. Sans même compter le temps passé au Parlement et dans les ministères pour procéder sans cesse à des ajustements, tantôt minuscules, tantôt fondamentaux, de la politique migratoire, les acteurs de terrain (magistrats, avocats ou associatifs) peinent à suivre le rythme effréné des réformes, qui se contredisent souvent, et complexifient le droit des étrangers. Ainsi, les conditions de délivrance de la carte de résident de longue durée ont changé huit fois depuis 1984, réclamant aux étrangers cinq, dix ou quinze ans de résidence en France, et les critères de régularisation des immigrés sans papiers ont été redéfinis près d’une quinzaine de fois depuis les années 1970.
    Ces incessantes révisions de la législation ont progressivement brouillé la répartition des rôles confortable entre une droite « ferme » et une gauche « humaniste ». Car si Charles Pasqua et Nicolas Sarkozy restent probablement les champions des mesures anti-immigration, les socialistes ont entériné, voire devancé, de nombreux durcissements proposés par la droite. Une tendance largement confirmée depuis l’élection d’Emmanuel Macron.
    (....)

    #Covid-19#migration#migrant#france#politiquemigratoire#immigration#regroupementfamilial#etranger#droit#economie#fluxmigratoire#chomage#sante

  • Neue Hoffnung für das Berliner Taxigewerbe
    https://te18d76fe.emailsys1a.net/mailing/48/7319414/37362141/1313/7a76a844f9/index.html


    Sie freuen sich wie die kleinen Kinder. Herzlichen Glückwunsch liebe Taxi-Kollegen und Arbeitgeber! Ob neu strukturierte Tarife das wirtschaftliche Überleben der Taxibranche und Gute Arbeit am Steuer sichern können ist dennoch mehr als fraglich.

    Man sollte lieber die harten Tatsachen angehen, anstelle auf Marketing zu setzen. Darin sind die Megaplattformen einfach besser. Vermutlich verstellt den Unternehmerverbänden die Wette auf unmittelbaren Profit den Blick für nachhaltige Lösungen. Was bleibt ihnen auch anderes übrig.

    Aber wie wir wissen, stirbt die Hoffnung immer zuletzt, und zwar mit dem, der sie gehegt und gepflegt hat, während er immer weiter auf den Abgrund zusteuerte.

    Freuen wir uns also mit ihnen und arbeiten an wirksamen Methoden für das Überleben des ÖPNV-Taxigewerbes. Wie alle Beteiligten verstanden haben sollten, sind die Durchsetzung von Mindestlohn und Guter Arbeit die einzige Taxi-Baustelle die dem Gewerbe auf Dauer das Überleben sichern kann. Mit unqualifizierten Billiglöhnern wird das nicht klappen.

    Vielleicht arbeiten die Taxiunternehmer aber auch daran, einfach mit Uber gleichzuziehen, was zum Verschwinden des Taxis wie wir es kennen und zum Verschmelzen von Taxi - und Mietwagenbranche führen muss. Zum besseren Verständnis dieser Entwicklung hilft ein Blick nach Schluchtiland. Österreich ist einen Schritt weiter mit der Gleichmacherei auf unterstem Lohnniveau. Felix Austria kennt auch nicht nur glückliche Gewinner.


    von links: Hermann Waldner (Bundesverband Taxi und Mietwagen e. V.), Christoph Weigler (Uber), Alexander Mönch (FreeNow) bei einer Anhörung des Verkehrsausschuß des Berliner Abgeordnetenhaus zu Taxitarifen und der Lage des Berliner Taxigewerbes am 21.2.2024

    Liebe Kolleginnen und Kollegen,

    wir haben nach Jahren des schutzlosen Zustands tatsächlich etwas erreicht, was den weiteren Niedergang des Berliner Taxigewerbes vielleicht stoppen, zumindest aber deutlich abbremsen kann.

    In vielen Gesprächen seit Mai 2023 mit unserer neuen Senatorin im Verkehrsressort konnten wir Vorschläge machen, wie dem Berliner Taxigewerbe schnell und wirksam geholfen werden kann.

    Als erste Stadt in Deutschland werden wir entsprechend der am Mittwoch veröffentlichten Ankündigung unserer Senatorin Schreiner eine Festpreismöglichkeit für bestellte Taxifahrten innerhalb eines Tarifkorridors erhalten. Die preisliche Untergrenze des Taxi-Tarif-Korridors soll dann den Mindestpreis für alle Mietwagen darstellen.

    Das Wichtige und Neue dabei ist, die geplante Festlegung eines allgemein gültigen Mindestpreises gilt dann für alle Mietwagen, die in Berlin ihre Geschäfte machen. Also auch für alle Mietwagen aus anderen Landkreisen, wenn sie in Berlin Aufträge fahren.

    Die Festlegung von Mindestpreisen ist rechtlich kompliziert und riskant, weil UBER und Co. mit den besten Rechtsanwälten der Welt dagegen klagen und alles versuchen werden, diese Mindestpreisregelung wieder zu kippen.

    Mit Recht plant Frau Senatorin Schreiner für die Vorbereitung, Rechtsberatungen und Prüfung einen gewissen Zeitraum ein. Sie sagte, dass Mindestpreise schon im Sommer eingeführt werden könnten, spätestens aber im Herbst 2024.

    Ich bin jedenfalls jetzt sehr optimistisch, dass wir diese Mindestpreisregelung noch in diesem Jahr bekommen werden.

    Mit den Mindestpreisen ist natürlich noch nicht alles geschafft, weil sechs- bis siebentausend Mietwagen weiterhin taxigleichen Verkehr in Berlin anbieten werden. Sie können uns aber ohne ihre Dumpingpreise die Taxikunden nicht mehr so massenhaft abwerben wie bisher.

    Hermann Waldner
    und das Team von Taxi Berlin
    Allgemeines Rundschreiben 5/24 vom Bundesverband Taxi und Mietwagen e. V.

    Berlin: Festpreise ab April 2024,
    Mindestpreise werden vorbereitet

    Sehr geehrte Damen und Herren,

    am Mittwoch, 21. Februar 2024 fand im Berliner Abgeordnetenhaus (dem Landesparlament) eine große Anhörung zum Thema Taxi und Mietwagen statt. In diesem Rahmen kündigte Verkehrssenatorin Manja Schreiner öffentlich wichtige Maßnahmen an:

    Einführung von Festpreisen für Berliner Taxis ab April 2024
    Einführung eines Tarifkorridors für Berliner Taxis ab April 2024, mit der Möglichkeit um 10 Prozent nach unten und um 20 Prozent nach oben vom Taxitarif abzuweichen
    Einführung von Mindestpreisen wird vom Senat angestrebt: Vorbereitungen werden ergriffen (noch kein Datum genannt)
    Personelle Verstärkung des für die Aufsicht zuständigen Landesamt für Bürger- und Ordnungsangelegenheiten (LABO)
    Verbesserung des Datenabgleichs mit Plattformbetreibern, um komplett illegale Beförderung zu unterbinden
    Weitere Verbesserung der Zusammenarbeit der Behörden

    In der über dreistündigen Anhörung wurde die Einführung der Festpreise und des Tarifkorridors einmütig von allen Fraktionen und allen Experten begrüßt sowie engere Kontrollen angemahnt. Im Vorfeld der Sitzung gab es eine umfangreiche Berichterstattung des RBB zu illegalen Mietwagen in Berlin und erstmals bestätigte auch die Behörde, dass mindestens 1.000 komplett illegale Mietwagen in Berlin unterwegs sind, deren Fahrgäste im Zweifel auch nicht versichert sind. Es bestand im Ausschuss Konsens, dass dieser „organisierten Kriminalität“ das Handwerk zu legen ist.

    In der Anhörung unterstrich unser Vizepräsident Hermann Waldner die Notwendigkeit eines konsequenten und schnellen Handelns und machte mit drastischen Worten auf die Notlage des Gewerbes aufmerksam. Er unterstrich auch, dass die Festpreise nur einen kleinen Teil zur Lösung des Problems beitragen, wenn nicht schnell auch Mindestpreise für Mietwagen eingeführt werden. Ebenfalls klar für Mindestpreise sprachen sich Alexander Mönch vom Plattformbetreiber FreeNow sowie der Taxi-Soziallotse Klaus Meier aus. Auch der Rechtsexperte Kase von der Kanzlei BBG nannte die Pläne des Senats „sinnvoll“.

    Nicht direkt auf die Frage der Mindestpreise ging Christoph Weigler von Uber ein, der sich als unschuldiges Opfer krimineller Machenschaften zu präsentieren versuchte.

    Eine Auswahl der Berichterstattung:

    RBB Abendschau – 21.2.2024: Verkehrsausschuss befasst sich mit kriminellen Strukturen von Uber & Co
    https://te18d76fe.emailsys1a.net/c/48/7319414/8476/0/37362141/1313/540937/e42999680d.html

    RBB 24- 20.2.2024: Zahlreiche über Mobilitäts-Apps vermittelte Autos fahren ohne Konzession
    https://te18d76fe.emailsys1a.net/c/48/7319414/8476/0/37362141/1313/540938/2d37cee4d7.html

    RBB Inforadio – 20.2.2024: FreeNow-Präsident: Vermittlung illegaler Fahrzeuge nicht auszuschließen
    https://te18d76fe.emailsys1a.net/c/48/7319414/8476/0/37362141/1313/540939/60e215a7b3.html

    RBB Inforadio – 20.2.2024: Verkehrspolitiker fordert Entzug von Konzession für illegale Fahrtdientsleister
    https://te18d76fe.emailsys1a.net/c/48/7319414/8476/0/37362141/1313/540940/8e65ebc6e3.html

    Berliner Zeitung – 21.2.2024: Zum Festpreis durch Berlin: So will der Senat Taxifahrten attraktiver machen
    https://te18d76fe.emailsys1a.net/c/48/7319414/8476/0/37362141/1313/540941/555c9bf250.html

    Berliner Zeitung – 20.2.2024: Uber, Bolt und Co.: Jedes fünfte gebuchte Auto fährt in Berlin ohne Konzession
    https://te18d76fe.emailsys1a.net/c/48/7319414/8476/0/37362141/1313/540942/9050f1c2ec.html

    Tagesspiegel – 20.2.2024: Uber, Bolt und Co.: Jedes fünfte vermittelte Auto in Berlin fährt illegal
    https://te18d76fe.emailsys1a.net/c/48/7319414/8476/0/37362141/1313/540943/6d11f9ed4b.html

    Tagesspiegel – 21.2.2024: Festpreise im Berliner Taxigewerbe: Verkehrssenatorin Schreiner will mehr Wettbewerb mit Mietwagenfirmen
    https://te18d76fe.emailsys1a.net/c/48/7319414/8476/0/37362141/1313/540944/a8ed974447.html

    Meldung als PDF: https://te18d76fe.emailsys1a.net/c/48/7319414/8476/0/37362141/1313/540928/a87f6410ee.html

    #Berlin #Taxi #Uber #Taxitarif #Politik

  • #Profilage_raciste : la #Cour_européenne_des_droits_de_l’homme rend un #arrêt de principe dans l’affaire #Wa_Baile

    C’est un litige stratégique exemplaire : #Mohamed_Wa_Baile a recouru contre le contrôle de police raciste qu’il a subi devant toutes les instances suisses, jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme. Les juges de Strasbourg ont finalement donné raison à M. Wa Baile dans un arrêt de principe rendu aujourd’hui, constatant que la Suisse a enfreint l’interdiction de la #discrimination.


    C’est un incident qui a eu lieu il y a maintenant neuf ans : le 5 février 2015 au matin, Mohamed Wa Baile est le seul à se faire contrôler par deux fonctionnaires de police parmi la foule en gare de Zurich. Les agent·e·x·s ayant reconnu qu’aucune personne Noire n’était recherchée, Wa Baile refuse de décliner son identité. Après avoir trouvé sa carte AVS dans son sac à dos, les fonctionnaires de police le laissent partir.

    Peu de temps après, M. Wa Baile reçoit l’ordre de payer une amende de 100 francs pour #refus_d'obtempérer aux injonctions de la police. Il décide de contester cette décision, ayant déjà subi un grand nombre de contrôles de police dégradants en public en raison de la couleur de sa peau. A travers cette procédure judiciaire, il souhaite attirer l’attention sur la problématique du profilage raciste, qui touche de nombreuses personnes en Suisse.

    Soutenu par l’« #Alliance_contre_le_profilage_raciste » qui prend forme autour de son cas, Mohamed Wa Baile porte plainte et lance une procédure civile devant les tribunaux suisses. Le Tribunal fédéral n’ayant constaté aucune violation de l’interdiction de la discrimination dans cette affaire, M. Wa Baile dépose alors une requête devant la Cour européenne des droits de l’homme (CrEDH).

    En 2022, la CrEDH a reconnu l’importance du ce cas en le désignant comme une « affaire à impact ». Dans son arrêt rendu aujourd’hui, la Cour a constaté à l’unanimité trois violations de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH). Elle estime que la Suisse a violé à deux reprises l’interdiction de la discrimination, garantie par l’article 14 CEDH combiné avec l’article 8 (droit au respect de la vie privée) : d’une part, compte tenu des circonstances concrètes du contrôle d’identité, elle constate une discrimination de M. Wa Baile sur la base de sa couleur de peau ; d’autre part, elle conclut que les tribunaux suisses n’ont pas examiné de manière effective si des motifs discriminatoires avaient joué un rôle dans le contrôle subi par le requérant. Les juges de Strasbourg estiment également que la Suisse a violé l’article 13 CEDH (droit à un recours effectif), dans la mesure où M. Wa Baile n’a pas bénéficié d’un recours effectif devant les juridictions internes.

    « Cet arrêt constitue une étape importante dans la lutte contre le profilage raciste (délit de faciès) et le racisme institutionnel » déclare l’Alliance contre le profilage raciste dans son communiqué de presse. Cette décision phare a des répercussions sur la politique, le système judiciaire et la police en Suisse et dans tous les Etats ayant ratifié la Convention européenne des droits de l’homme. La Cour met la Suisse dans l’obligation de prendre des mesures efficaces et globales pour empêcher que les contrôles de police racistes se reproduisent à l’avenir.

    humanrights.ch accompagne ce litige stratégique depuis son lancement, l’ayant notamment documenté dans cet article : https://www.humanrights.ch/fr/litiges-strategiques/cas-traites/delit-facies

    https://www.humanrights.ch/fr/nouvelles/profilage-raciste-cour-europeenne-droits-homme-arret-principe-affaire-wa
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