Si vous ne souhaitez pas rentrer dans la case « misérable-parasite-qui-dépouille-le-brave-travailleur-français-suant-sang-et-eau-pour-la-croissance-du-cac40 », non seulement par un patriotisme économique de bon aloi mais aussi pour garder les quelques droits qu’il vous reste,
si vous êtes déjà dans la merde, genre fin de droits, RSA + CMU complémentaire, et qu’il vous arrive un gros pépin de santé, que vous vous déclarez nonobstant en arrêt maladie pour justifier à Police Emploi que vous n’êtes pas en mesure d’en chercher un, d’emploi,
alors prenez la peine de déclarer cet arrêt à la Caf en joignant une attestation de non indemnisation journalière de la CPAM (« aucune indemnité journalière n’est versée pour cette période »).
Sinon :
« Après transmission de vos ressources [les fourbes], nous avons besoin d’informations complémentaires.
Vous avez exercé une activité professionnelle [non] ou avez été en situation de maladie [oui], maternité [non] ou accident du travail [non]. Or, vous ne déclarez aux services fiscaux aucun revenu correspondant à ces situations [ben non].
C’est pourquoi, pour vous permettre de calculer tous vos droits, vous devez nous renvoyer cette lettre complétée, datée et signée au verso dans un délais d’un mois.
En l’absence de réponse de votre part, le versement de vos prestations sera interrompu. »
Évidemment, dans le formulaire à remplir, aucune case ne correspond à la situation, la seule approchante est :
« vous avez été indemnisé(e) au titre de la maladie, maternité, paternité »
Renseignement pris, non sans se contenir difficilement devant la guichetière qui n’y est pour rien (oui, 9 fois sur 10 c’est une guichetière), en effet le cas de non indemnisation n’est pas prévu, c’est à vous de vous justifier.
« Nous vous rappelons que vous devez signaler tout changement de situation (familiale ou professionnelle) à votre Caf.
Restant à votre disposition, Votre caisse d’allocations familiales. »