• Un vol massif de données personnelles à Pôle emploi, six millions d’inscrits pourraient être concernés - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/economie/six-millions-de-personnes-pourraient-etre-concernees-par-un-vol-de-donnee

    Nom, prénom, numéro de Sécurité sociale… Un nouvel « acte de cybermalvaillance » a touché l’opérateur, via l’un de ses prestataires. Il pourrait concerner les données de six millions de demandeurs d’emploi. La direction de Pôle emploi va porter plainte.

    La CNIL va-t-elle enquêter ? A qui va-t-on ponctionner 4% du chiffre d’affaires annuel ?

    • les [ex] chômeurs volés seront-ils prévenus ?

      il est conseillé aux demandeurs d’emploi « de rester vigilants face à tout type de démarche ou proposition qui pourrait paraître frauduleuse. » Ils seront informés individuellement, assure encore la direction. Un appui sera également disponible via la plateforme téléphonique 39 49 afin d’accompagner ceux qui auraient des interrogations en lien avec le sujet. »

      Qui est touché ? « Cela pourrait, selon le prestataire, concerner 10 millions de personnes, c’est-à-dire celles inscrites à Pôle emploi en février 2022 et celles en cessation d’inscription depuis moins de 12 mois à cette date-là », nous détaille la direction de Pôle emploi. Soit respectivement 6 et 4 millions. Et d’ajouter : « Il y a parfois des décalages dans le temps dans la transmission des documents, ce qui explique que les personnes en cessation d’inscription apparaissent dans ce fichier ».

    • Des données personnelles de dix millions de demandeurs d’emploi dérobées
      https://www.lemonde.fr/pixels/article/2023/08/24/des-donnees-personnelles-de-dix-millions-de-demandeurs-d-emploi-derobees_618

      Des données personnelles d’environ dix millions de personnes inscrites à Pôle emploi ont été dérobées après un « acte de cyber-malveillance », a annoncé l’établissement public ce 23 août. D’après les informations du Parisien, Majorel, spécialiste de la relation client à qui est sous-traitée la numérisation de documents envoyés par les demandeurs d’emploi, a ainsi été touché par un vol de données.

      Ah, finalement, +4 millions. Ça doit être l’inflation qui commence à baisser à l’approche du pic de la hausse.

    • https://www.ladepeche.fr/2023/08/25/piratage-informatique-massif-les-donnees-de-10-millions-de-demandeurs-demp
      J’adore l’image du #darkweb par ladepeche


      Un source code html pour un login/password classique sur un mac mais ça fait peur, c’est avec vue sur fond noir.

      On conseillera aux chômeurs inscrits à pôle emploi de changer rapidement de date de naissance, de nom de famille ou de numéro de portable, voire de déménager très vite.

    • Je vois pas trop le sens de cette arnaque puisque ces données sont en accès libre sur le site de Pôle-emploi. Suffit de se faire passer pour un employeur pour accéder aux coordonnées des chômeureuses.

      https://www.pole-emploi.fr/candidat/soyez-vigilants/acte-de-cyber-malveillance-soyez.html

      Suite à un acte de cyber malveillance dont l’un de nos prestataires a été victime, des informations personnelles vous concernant sont susceptibles d’être divulguées.
      Vos nom et prénom, votre statut actuel ou ancien de demandeur d’emploi ainsi que votre numéro de sécurité sociale pourraient être concernés.
      Vos adresses e-mail, numéros de téléphone, mots de passe et coordonnées bancaires ne sont en revanche pas concernés.

    • Vols de données des privés d’emploi inscrits à Pôle emploi : que chacun prenne ses responsabilités
      https://snjcgt.fr/2023/08/24/vols-de-donnees-des-prives-demploi-inscrits-a-pole-emploi-que-chacun-prenne-s


      Cette situation qui s’était déjà produite, à moindre échelle, en 2021 est révélatrice des choix politiques de Pôle Emploi et de l’État pour l’ensemble des services publics : sous-traitance généralisée et dématérialisation quasi-intégrale imposées tant aux privé·es d’emploi qu’aux conseiller·es, sont les résultats des politiques d’austérité budgétaire des gouvernements successifs.

      Pour la CGT, cette numérisation à marche forcée au seul service de la diminution des coûts et la mise en concurrence d’acteurs privés induisent une perte de contrôle concernant les outils pouvant garantir la sécurité des données. La #CGT revendique de développer la numérisation en utilisant les compétences des services internes, seuls capables de définir une politique de #cybersécurité et de développement de services numériques et de matériels adaptés aux besoins des usagers.

      Avec la création imposée de #France_Travail et la multiplication des intervenants, prestataires, les échanges de données et d’accès aux dossiers vont s’intensifier faisant de la sécurisation des données un point crucial. D’autant plus important concernant France Travail Handicap qui possédera des données sensibles sur l’état de santé des travailleur·ses inscrit·es.

      La CGT rappelle que récemment une entreprise d’intérim, également prestataire de Pôle Emploi, s’est fait pirater ses données et plusieurs centaines de personnes ont été victimes de prélèvements frauduleux. Aujourd’hui, la CGT est à leurs côtés dans leurs démarches judiciaires.

      La CGT et son comité national des travailleurs précaires et privés d’emploi seront très vigilants sur les suites données et les préjudices subis par les usagers de Pôle Emploi.

    • 11,4 millions d’utilisateurs de Pôle Emploi dans les mains de plusieurs pirates ? Damien Bancal, ZATAZ.COM, Gendarme réserviste
      https://www.zataz.com/114-millions-dutilisateurs-de-pole-emploi-dans-les-mains-de-plusieurs-pirates

      Mais qui est ce pirate ?

      Le groupe Clop qui a mis à mal le prestataire de services de données externe Majorel, il y a plusieurs semaines, via la faille MOVEit ? La banque ING, par exemple, avait alerté le passage des pirates chez son prestataire Majorel. Même alerte pour Deutsche Bank et Commerzbank. ClOp s’était invité via la faille MOVEIt pour mettre la main sur des données que les banques avaient transmises à Majorel. Cela pourrait être logique, Pôle Emploi parlant d’une infiltration datant de la semaine du 17 août. [les infiltrations de Cl0P ne cessent d’être révélées par les pirates eux-mêmes depuis des semaines.]

      Le pirate diffuse aussi la géolocalisation (sous forme de Longitude/Latitude) des personnes présentes dans l’un des fichiers volé.
      Ou alors, il s’agit d’un autre pirate que ZATAZ a croisé, début août, sur plusieurs blackmarket.

      Rien qu’une tarte !

      Ce pirate, un commerçant malveillant que je baptiserai « Rien qu’une tarte » [PieWithNothing]. Un spécialiste malveillant très connu dans la vente de base de données. Il officiait déjà dans différents forums pirates, dont certains fermés par les autorités tels que Raid Forum ou encore Breached.

      Le 8 août 2023, soit une semaine avant la cyber attaque annoncée par Pôle Emploi, Tarte commercialisait pour 900$ deux fichiers Pôle Emploi. Le premier de 1,2 million de personnes (2021). Le second, 10,2 millions d’enregistrements datant de 2022. Le pirate parle de données comprenant : nom complet, âge, téléphone portable, e-mail, commune, code postal, NIR, RCI, niveau de formation, expérience, permis de conduire, disponibilité d’une voiture, emploi souhaité, géolocalisation, Date. Soit 11,4 millions de données. Il n’y a pas de numéro de sécurité sociale dans cette seconde fuite (2022), mais les téléphones, les adresses électroniques, Etc. Les NIR sont dans la première base de données (2021).

      Et ce n’est pas une nouveauté ! Le même pirate avait diffusé, en 2021, sur le site Raid Forum, une base de données de 1,2 million de personnes provenant déjà de Pôle Emploi. A l’époque, il vendait cette BDD 1 200$. Il s’agit de la première BDD de la vente d’août 2023.

      Pôle emploi a tenu à souligner qu’il n’y avait « aucun risque sur l’indemnisation et l’accompagnement proposé » et que l’accès à l’espace personnel sur le site « pole-emploi.fr » restait sécurisé. Malgré cela, l’organisme a recommandé aux demandeurs d’emploi de se montrer vigilants face à toute démarche ou proposition pouvant sembler frauduleuse. Un support téléphonique sera mis à disposition via la plateforme téléphonique 39 49 pour accompagner les demandeurs d’emploi ayant des questions relatives à cette situation.

      Parmi les démarches malveillantes envisageables, ZATAZ n’en citera que deux : faux contrat de travail pour des missions de réception de chèques ou de produits volés ; infiltration d’ordinateur via des fichiers communiqués dans un courriel aux couleurs de Pôle Emploi, Etc.

    • Majorel, Cl0p, MOVEit... Le scénario probable de la fuite de données Pôle emploi | Silicon
      https://www.silicon.fr/majorel-cl0p-moveit-fuite-donnees-pole-emploi-470755.html

      Les failles en question avaient été découvertes à quelques jours d’intervalle, dans MOVEit Transfer, logiciel de transfert sécurisé de fichiers. L’une et l’autre ouvraient la voie à des injections SQL au niveau du front-end web. Avec, entre autres conséquences potentielles, l’exfiltration de données.

  • Plutôt chômeuses et chômeurs que contrôleurs !
    Une action dédiée aux blessés de Sainte-Soline.
    (reçu par mel, icono prise sur l’oiseau chien)

    Nous avons distribué ce tract mercredi 5 avril, au cours de la session de recrutement organisée par la préfecture de police de Paris dans les locaux de l’agence Pôle emploi Daviel (Paris 13). Lors de cette intervention, un cadre de l’agence a cru bon de demander « sa pièce d’identité » à une des personnes présentes, avant de guider la police jusque dans la rue pour faciliter leurs recherches, rendant ain- si manifestes - s’il en était besoin - les affinités entre les logiques de contrôle de Pôle emploi et celles de la police.

    Nous nous opposons à l’injonction au travail en général, dans les secteurs en ten- sion en particulier, et a fortiori dans les métiers de la sécurité. Nous nous oppo- sons également à l’intensification des logiques de répression, qui frappe tout ce qui bouge et à la vidéo-surveillance algorithmique qui est précisément conçue à cette fin.

    Cette action est dédiée aux blessés de Sainte-Soline.

    Un groupe issu de l’AG du 9 mars contre les réformes des retraites, de l’assurance-chômage et du RSA et la loi Darmanin version 2.
    https://paris-luttes.info/assemblee-generale-le-9-mars-a-16750

    Plutôt chômeuses et chômeurs que contrôleurs !

    La Préfecture de police de Paris est en train d’organiser un recrutement à l’agence Pôle emploi Daviel, dans le 13e : "UN EMPLOI POUR TOUS A LA PRÉFECTURE DE POLICE". Il s’agit de recruter en CDD des candidats - plus ou moins volontaires - dans des métiers liés au numérique : dans les renseignements généraux, à la police judiciaire, au laboratoire central, ainsi qu’à « la direction de l’innovation, de la logistique et des technologies ».

    La loi sur la vidéosurveillance automatisée (VSA) vient de passer, la police recrute ! Comme annoncé dans le Livre blanc du ministère de l’Intérieur (2019), l’État prend prétexte des J.O. de 2024 pour faire franchir plusieurs seuils au flicage généralisé. Le nouveau dispositif sécuritaire systématise donc une surveillance en amont « des corps, des attributs physiques, des gestes, des silhouettes, des démarches » pour faire le tri de ceux jugés « suspects » selon les critères policiers (La Quadrature du net, « La France, premier pays d’Europe à légaliser la surveillance biométrique »).

    Le maillage resserré des logiques sécuritaires et de remise au travail à tout prix

    L’État accroît les moyens de l’armée et des flics, et s’appuie massivement sur des sociétés privées pour développer des outils informatiques et recruter des agents de sécurité. Pôle emploi, dont les directions se font les leviers dociles de cette politique, organise des « marathons de la sécurité », finance avec la région des formations accélérées à ces métiers – tout en restreignant l’accès à d’autres formations –, et plus généralement met la pression aux chômeurs pour mieux grossir le contingent policier.

    Si nous sommes tributaires - bien qu’à des degrés divers - des multiples logiques de contrôle de la police et de Pôle emploi, et qu’il nous est difficile de nous y soustraire, nous pouvons aussi faire obstacle à leur politique par notre présence concrète, comme aujourd’hui, dans cette agence.

    Police emploi n’aura jamais si bien porté son nom

    Il est rare que les relations entre l’intensification de l’exploitation des travailleurs, la remise au travail contrainte et les politiques sécuritaires soient aussi lisibles que dans la séquence présente, qui est marquée par les tentatives de passage en force de la réforme des retraites, la promulgation plus discrète de la loi Kasbarian (dite anti-squat), et bientôt la loi Darmanin, le RSA contre activité puis la future loi Travail.

    Au chômage, dans l’emploi, dans la rue, contre les logiques sécuritaires et d’automatisation du contrôle, contre les logiques de remise au travail à tout prix, organisons-nous, et multiplions les initiatives !

    #chômage #policemploi #emploi #retraites #travail

  • Agressions à Pôle emploi : les agents en première ligne à cause des « ratés » du système
    https://justpaste.it/6dp9c

    #Pôle_emploi s’apprête à prendre des mesures pour limiter les risques de violence dans ses agences, où les signalements ont bondi depuis 2019. Début 2021, une conseillère a été assassinée à Valence. Un rapport lie en partie les agressions subies par les agents aux « dysfonctionnements » de Pôle emploi en direction des #chômeurs.

    #policemploi #violence_sociale

    • Policemploi donne juste envie de crever

      Les agressions verbales représentent près de la moitié des signalements et ont augmenté de 34 % entre 2019 et 2021. Les incivilités ont également explosé : + 61 %. Les agressions physiques – à peine 1 % des signalements – ont quant à elles diminué de 11 % sur deux ans.
      Autre chiffre très inquiétant : les « expressions suicidaires des usagers » se sont multipliées : + 178 %.

  • France travail ! France privatise !
    https://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1245-france-travail-france-privatise

    Askis, Catalys, Solerys, Tingari… en tant que chômeurs ou chômeuse, vous avez peut-être déjà eu affaires à elles. « Elles », ce sont ces boîtes privées qui rien qu’en 2021 ont touché plus de 300 millions d’euros pour « accompagner » les personnes privées d’emploi à coup de prestations fumeuses auprès d’un public autonome, qui, avec ou sans « elles », auraient retrouvé un taf. Dans le Nord, Tingari, ex-Ingeus1, sort du lot. Cette entreprise est particulièrement agressive pour faire du chiffre.

    #En_vedette #Lutte_des_classes

  • 52 300 #radiations à @pole_emploi au quatrième trimestre 2021 : un niveau jamais atteint depuis 1996 ! 166 400 radiations en 2021, c’est 60% de plus qu’en 2020.

    CGT chômeurs précaires, @CNTPEP_CGT
    https://twitter.com/CNTPEP_CGT/status/1486365970914496515

    Le nombre de chômeurs sans activité en France en baisse de 12,6 % sur un an
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/01/26/chomage-le-nombre-de-demandeurs-d-emploi-sans-activite-a-diminue-de-5-9-au-q

    La décrue du chômage s’est poursuivie au dernier trimestre de 2021 avec une baisse nette de 5,9 % du nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) par rapport au trimestre précédent, selon les chiffres publiés mercredi 26 janvier par Pôle emploi. Cette diminution représente 208 500 inscrits en moins, sur un total de 3,336 millions de personnes
    .
    Sur un an, la baisse est de 12,6 %, soit 479 600 #chômeurs en moins. Cette diminution record fait plus qu’effacer la hausse spectaculaire de 7,5 % de 2020 due au Covid. Le nombre de chômeurs atteint à la fin de 2021 son plus bas niveau depuis le 3e trimestre 2012.

    #Pôle_emploi #policemploi

    • Derrière la reprise de l’emploi, l’ombre de la précarité

      Le nombre de demandeurs d’emploi a baissé de 12,6 % en un an, selon les chiffres de Pôle emploi. Un résultat positif pour l’exécutif à trois mois de l’élection présidentielle. Mais cette performance repose en partie sur des contrats de travail de courte durée.

      Au moment où s’esquisse le bilan du quinquennat, voilà des chiffres flatteurs qui tombent à point nommé pour Emmanuel Macron. Durant le dernier trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a, de nouveau, baissé, d’après les données du ministère du travail et de Pôle emploi, publiées mercredi 26 janvier. Il atteint désormais un peu moins de 3,34 millions sur l’ensemble du territoire (outre-mer compris, sauf Mayotte), soit un recul de 5,9 % par rapport aux trois mois précédents. Si l’on raisonne sur une année, la diminution se révèle encore plus nette : – 12,6 %, ce qui est sans précédent depuis le lancement de cette série statistique, en 1996.

      Grâce à ce reflux spectaculaire, les dégâts provoqués par le choc récessif de 2020 sont plus que compensés, l’indicateur se situant désormais à un niveau inférieur (de 6,1 %) à celui du quatrième trimestre 2019. Les effectifs de la catégorie A n’ont jamais été aussi bas depuis 2012. Ils se sont réduits de 11,8 % si l’on compare mai 2017 à décembre 2021. « Le président de l’emploi, c’est Emmanuel Macron », s’est réjouie, mercredi, la ministre du travail, Elisabeth Borne, sur Twitter.

      Toutes les tranches d’âge bénéficient de l’amélioration enregistrée au cours des douze derniers mois, à commencer par les jeunes (– 17,8 % en métropole). La courbe est également descendante pour les inscrits à Pôle emploi âgés de 25 à 49 ans (– 14,4 %) et, à un degré moindre, pour ceux qui ont franchi le seuil de la cinquantaine (– 8,2 %).

      « Ces résultats, incontestablement très bons, sont en rapport avec les fortes créations d’emplois », commente Gilbert Cette, professeur d’économie à la Neoma Business School. De la fin 2020 à la fin 2021, les déclarations d’embauche ont progressé de 39 %, d’après l’Urssaf. L’année écoulée a été « atypique », comme l’a déclaré le directeur général de Pôle emploi, Jean Bassères, lors d’une conférence de presse, mardi : elle a à la fois été marquée par la « crise sanitaire » et par une reprise « plus forte qu’estimé [initialement] », a-t-il ajouté. Ainsi, les offres de poste « déposées » auprès de l’opérateur public se sont accrues de 28,5 %, entre décembre 2019 et décembre 2021.

      Une continuité de réformes

      Le « quoi qu’il en coûte » a permis de limiter la casse en 2020, tout en contribuant au rebond impressionnant sur l’exercice suivant : recours intensif au chômage partiel, aides à l’embauche – en particulier d’apprentis, dont le nombre devrait, une fois encore, battre des records en 2021… Rien que pour le plan « 1 jeune, 1 solution », destiné à épauler les moins de 26 ans, plus de 9 milliards d’euros ont été mis sur la table, d’après le gouvernement.

      Les performances relevées mercredi s’inscrivent aussi dans une dynamique de réformes engagées depuis au moins quinze ans, décrypte l’économiste Bertrand Martinot, auteur de plusieurs études sur l’emploi et la formation professionnelle pour l’Institut Montaigne. Selon lui, une « certaine continuité » a prévalu dans les décisions prises par les pouvoirs publics, « y compris sous François Hollande » : baisse du coût du travail peu qualifié grâce aux allégements des cotisations sociales sur les rémunérations basses, assouplissement des procédures pour ajuster les effectifs dans les entreprises, encadrement des indemnisations prud’homales permettant aux patrons de savoir combien ils devront payer pour un licenciement sans cause réelle et sérieuse, instauration de la rupture conventionnelle qui a facilité les séparations entre employeur et salarié, libéralisation de l’apprentissage qui a beaucoup concerné les jeunes inscrits dans le supérieur, etc. « Nous assistons à une tendance lourde, qui a été accentuée sous le mandat d’Emmanuel Macron », complète M. Martinot.

      Tout n’est pas rose pour autant. D’abord, les individus qui pointent à Pôle emploi tout en exerçant une activité sont plus nombreux, notamment ceux qui ont travaillé plus de soixante-dix-huit heures sur un mois (+ 8,6 % en un an, dans l’Hexagone) . Les femmes et les hommes dans une telle situation sont répertoriés dans la catégorie C : celle-ci « rassemble des personnes en emploi à temps partiel subi ou ayant des conditions de travail défavorables, qui les conduisent à se maintenir comme demandeur d’emploi et à la recherche d’un autre poste », explique Anne Fretel, maîtresse de conférences à l’université Paris-VIII. Il y a aussi, dans cette même catégorie C, des salariés recrutés en CDD, « qui savent que les perspectives de l’emploi retrouvé ne sont pas durables ». En somme, il est très probable qu’une partie des inscrits dans la catégorie A aient basculé dans la C. Ce jeu de vases communicants « questionne la nature de la reprise d’emploi et la qualité des emplois retrouvés », juge Mme Fretel. « Ce sont des contrats précaires », résume Michel Beaugas, secrétaire confédéral de FO.

      Problématique des salaires

      D’autres évolutions suscitent la perplexité. Ainsi en va-t-il de l’augmentation des radiations administratives, prononcées envers des demandeurs d’emploi ayant manqué à leurs obligations. Denis Gravouil, de la CGT, se montre « dubitatif » : y a-t-il un durcissement des contrôles des chômeurs, sachant que l’exécutif a annoncé qu’ils allaient être plus fréquents en 2022 ?

      « Ce qui m’étonne, c’est que les effectifs de salariés dans le secteur privé sont supérieurs à ceux qui avaient été recensés avant la crise sanitaire, alors même que le PIB est à peine revenu à son niveau de la fin 2019 », enchaîne Eric Heyer, de l’Observatoire français des conjonctures économiques. Autrement dit, on produit autant de richesses, avec davantage de main-d’œuvre, ce qui signifie que la productivité est en berne. Un tel contexte laisse peu de « marge de manœuvre aux entreprises pour financer des hausses structurelles de salaire », souligne M. Cette.

      C’est problématique dans une période où l’inflation redémarre. Les conflits, liés au bulletin de paie et à la préservation du pouvoir d’achat, se multiplient. Cette préoccupation est d’ailleurs au cœur de la journée nationale d’action interprofessionnelle, organisée, jeudi 27 janvier, par la CGT, FO, la FSU, Solidaires et par plusieurs mouvements de jeunesse. Si les dirigeants de société ne rétribuent pas mieux leurs collaborateurs, ils risquent d’être confrontés à un phénomène dont se plaint le patronat depuis des mois : les difficultés de recrutement. Celles-ci affectent « plus de sept établissements sur dix » ayant cherché à recruter, d’après une récente enquête de Pôle emploi. Dans plusieurs secteurs, comme l’hôtellerie-restauration ou « la santé humaine et l’action sociale », la moitié des employeurs interrogés affirment que « les candidats sont plus exigeants par rapport aux rémunérations proposées ».

      Mais le plus gros point noir tient sans doute au fait que les individus en quête d’un poste se comptabilisent par millions : « Malgré de réels progrès, la France reste un des rares pays avancés à connaître un chômage massif », rappelle M. Cette.
      La route vers le plein-emploi est donc encore longue. C’est le cap que s’est fixé M. Macron, lors de son allocution du 9 novembre 2021. A ce stade, le chef de l’Etat n’a pas vraiment formulé comment il entendait y parvenir. Mais les personnalités en lice dans la course à l’Elysée n’ont pas été beaucoup plus bavardes sur le sujet. L’une des questions qui se pose aujourd’hui est de savoir si la vitalité du marché du travail émergera comme thème de débat durant la campagne électorale.

      https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/27/derriere-la-reprise-de-l-emploi-l-ombre-de-la-precarite_6111195_823448.html

  • Chômage : comment #Pôle_emploi #contrôle les demandeurs d’emploi en 2022 ? | Dossier Familial
    https://www.dossierfamilial.com/actualites/emploi/comment-pole-emploi-mene-ses-controles-en-2022-901843

    « Compte tenu des fortes tensions de recrutement dans un contexte de reprise économique, les plateformes de contrôle de la recherche d’emploi utilisent à titre exceptionnel les seules requêtes nationales ‘‘Métiers en tension’’ et ‘‘Sortants de formation’’ au cours du premier semestre 2022, puis mobilisent à nouveau l’ensemble des requêtes utilisées dans le cadre du contrôle de la recherche d’emploi au cours du second semestre 2022 », est-il écrit dans ce document, que Dossier Familial s’est procuré.

    Sur toute l’année, « entre 50 % et 60 % des contrôles » doivent liées à ces requêtes nationales. 

    « Dans un souci d’universalité du contrôle, les contrôles aléatoires sont maintenus, à proportion d’entre 20 % et 30 % des contrôles opérés dans le cadre du contrôle de la recherche d’emploi » en 2022, précise la délibération.

    « Afin de maintenir les synergies entre les conseillers en charge du contrôle de la recherche d’emploi et les conseillers référents, de continuer d’harmoniser la culture du contrôle au sein du réseau et d’inscrire plus fortement le contrôle comme levier de remobilisation des demandeurs d’emploi, les contrôles effectués sur la base d’un signalement par les conseillers référents sont maintenus au niveau observé en 2021, soit environ 20 % », est-il encore écrit.

    Les métiers connaissant des tensions de recrutement sont par exemple ceux d’agent d’entretien, d’aide-soignant ou d’employé polyvalent de la restauration.

    #emploi #policemploi

  • Le nouveau pari de Pôle Emploi : 6 mois pour trouver un travail aux chômeurs longue durée - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2021/07/08/le-nouveau-pari-de-pole-emploi-6-mois-pour-trouver-un-travail-aux-chomeurs

    Un programme d’action d’une ampleur inédite sera testé par Pôle Emploi à partir de septembre prochain. Celui-ci concernera plusieurs centaines de chômeurs sans activité depuis deux ans ou plus, avant d’être probablement généralisé en janvier 2022. L’objectif est de les remettre sur le marché du travail en six mois.

    #Pôle_Emploi a mis en place un nouveau programme d’action consacré aux chômeurs sans activité depuis deux ans ou plus. Dévoilé en interne, celui-ci a pour objectif de les remettre sur le chemin de l’emploi dans une période de six mois, rapporte RMC, mardi 6 juillet.

    Ainsi, une phase de test débutera à la rentrée, en septembre prochain. Elle devrait durer jusqu’à la fin de l’année. Pour l’heure, plusieurs centaines de demandeurs d’emploi répartis sur douze agences en France sont concernés par cette opération. Celle-ci pourrait ensuite être généralisée en janvier 2022, écrivent nos confrères.

    Sortir de l’isolement

    L’objectif de ce plan inédit est avant tout de mettre en confiance les demandeurs d’emploi qui peuvent parfois être découragés par leur situation. Une demi-journée de séance collective sera alors organisée, ainsi qu’une réunion de groupe lors de laquelle ils pourront partager leurs expériences personnelles et également sortir de leur isolement.

    Après cette première phase, les chômeurs auront un entretien personnalisé avec un conseiller. Ce dernier établira un diagnostic ainsi qu’un programme d’action afin d’aboutir à une formation ou un emploi dans les six mois, ajoute RMC. Lors de cet entretien, toutes les difficultés et les éventuels problèmes de santé des chômeurs seront abordés.

    #chômeurs #policemploi

  • Demandeurs d’emploi : l’ère du soupçon | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/demandeurs-demploi-lere-du-soupcon-643863#sthash.cUQLP1SA.uxfs

    Technicien son en recherche d’emploi, Pascal a fait l’expérience d’un contrôle de la part de pôle emploi. Il témoigne.
    "Je suis très fier de vous annoncer que j’ai passé avec succès mon examen de demandeur d’emploi !
    Bon, pas de mention, j’aurais sans doute dû envoyer mes candidatures spontanées en recommandé AR avec les 500 balles que je touche, au lieu de « faire le tour du monde » - comme notre perspicace Gattaz l’a bien remarqué (1).
    Cela dit, je comprends donc maintenant mieux pourquoi Pôle emploi, en allouant une partie de ses pauvres ressources au contrôle, se retrouve si incompétent lorsqu’il s’agit d’aider les chômeurs.
    D’autre part, je trouve un peu étrange que ce soit moi qui soit interrogé lors de ce contrôle puisque que, si je suis fainéant, je suis aussi certainement menteur. Mieux aurait valu aller questionner mes anciens employeurs et collègues à Athis-Photo, Arane ou Aligre : tout le monde leur aurait confirmé que j’étais vraiment le dernier des branleurs et des tires-au-flanc.
    Pour finir, j’ai quand même un peu honte de ne pas m’être laissé radier, c’est depuis un bon moment le seul moyen qu’il reste à nos chers dirigeants pour faire baisser les chiffres du chômage…"

  • Le contrôle de la recherche d’emploi, son formulaire, ses sous-traitants, raconté par un chômeur
    Demandeurs d’emploi : l’ère du soupçon | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/demandeurs-demploi-lere-du-soupcon-643863

    Technicien son en recherche d’emploi, Pascal a fait l’expérience d’un contrôle de la part de pole emploi. Il témoigne.

    "Je suis très fier de vous annoncer que j’ai passé avec succès mon examen de demandeur d’emploi !
    Bon, pas de mention, j’aurais sans doute dû envoyer mes candidatures spontanées en recommandé AR avec les 500 balles que je touche, au lieu de « faire le tour du monde » - comme notre perspicace Gattaz l’a bien remarqué (1).
    Cela dit, je comprends donc maintenant mieux pourquoi Pôle emploi, en allouant une partie de ses pauvres ressources au contrôle, se retrouve si incompétent lorsqu’il s’agit d’aider les chômeurs.
    D’autre part, je trouve un peu étrange que ce soit moi qui soit interrogé lors de ce contrôle puisque que, si je suis fainéant, je suis aussi certainement menteur. Mieux aurait valu aller questionner mes anciens employeurs et collègues à Athis-Photo, Arane ou Aligre : tout le monde leur aurait confirmé que j’étais vraiment le dernier des branleurs et des tires-au-flanc.
    Pour finir, j’ai quand même un peu honte de ne pas m’être laissé radier, c’est depuis un bon moment le seul moyen qu’il reste à nos chers dirigeants pour faire baisser les chiffres du chômage…" 
     
    C’est par ce post teinté d’une savoureuse ironie que Pascal dénoncait il y a quelques jours ce système de « flicage » des demandeurs d’emploi. Au micro de l’Humanite.fr, il décrit exactement ce qui s’est passé pour lui

    #chômeurs #contrôle #policemploi #audio

  • Octobre 2017, ambiance : les chômeurs sont des vacanciers multirécidivistes du refus, les exilés fiscaux des premiers de cordée, les manifestants des fainéants incultes.

    A Arpajon, le trouble des conseillers de Pôle emploi face aux réformes du gouvernement
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2017/10/17/a-arpajon-le-trouble-latent-des-conseillers-de-pole-emploi-face-aux-reformes

    « J’ai 439 personnes qui me sont rattachées », mais certaines travaillent, donc « je n’en ai que 230 dans mes portefeuilles » [40% des chômeurs au moins sont dans l’emploi], avec qui elle a des entretiens réguliers, explique ainsi Sophie. Les « portefeuilles » désignent le suivi actif de chômeurs, selon trois modalités : « Suivi », pour les plus autonomes ; « guidé » ; et « renforcé » pour les plus en difficulté. Pour sa part, Sophie ne s’occupe que de demandeurs d’emploi des deux premières catégories, la dernière étant dévolue à des conseillers spécifiques.

    Mais même si ceux qu’elle accompagne ne sont pas censés être des cas particulièrement complexes, certains sont inscrits depuis plus de soixante mois, et n’ont pas retrouvé de travail. « Celui-là, j’attends de savoir ce que je peux faire pour lui, déplore-t-elle en désignant le nom d’une personne inscrite depuis soixante-dix-sept mois. C’est quelqu’un qui a du mal à se déplacer… Il devrait être en “renforcé”, mais on ne peut pas, les collègues sont un peu débordés. »

    Ici, 40 % des chômeurs sont inscrits depuis plus d’un an (un chiffre inférieur à la moyenne nationale), alors que la directrice de l’agence dit qu’au-delà de six mois, de réelles difficultés s’installent.

    C’EST PARFOIS COMPLIQUÉ DE VOIR LES PERSONNES AUTANT QU’IL LE FAUDRAIT
    Pour autant, tous l’assurent, ils travaillent dans une agence « chanceuse » : l’Essonne est un territoire dynamique économiquement. Avec un taux de 7,7 %, le chômage y est relativement faible. Mais « Pôle emploi manque de moyens, dit Jean-Charles Steyger, délégué syndical du Syndicat national unitaire (SNU, troisième syndicat de l’organisme public). Le nombre de conseillers n’augmente pas comme celui des demandeurs d’emploi. Les portefeuilles [des conseillers] sont de plus en plus remplis, et c’est compliqué de voir les personnes autant qu’il le faudrait ».

    « Six pour plus de 4 000 dossiers »

    D’autant qu’une amélioration des chiffres n’est pas forcément synonyme de baisse de travail pour les conseillers. Les inscrits qui travaillent un peu, ou sont en formation, les sollicitent toujours pour leur projet professionnel à long terme, ou pour des questions d’indemnisation.

    « La première raison qui fait venir quelqu’un en agence, c’est l’indemnisation, ils ont besoin d’argent , fait observer la directrice. Si on ne règle pas cette question, c’est impossible de construire un projet avec eux. »

    Or, le nombre d’agents chargés de la gestion des droits diminue déjà depuis quelques années, notamment en raison de l’automatisation du traitement des dossiers. « Nous sommes six pour plus de 4 000 dossiers », dit Liliane, chargée de l’indemnisation à Arpajon, où ils sont plus nombreux qu’ailleurs.

    Elle n’en souffle mot, mais les syndicats craignent que les postes d’indemnisation soient suspendus au futur texte du gouvernement : si le montant de l’indemnité, ouverte à tous, continue à être calculé en fonction de l’ancien salaire, ils pourraient voir leur charge de travail croître ; au contraire, si l’indemnité devient forfaitaire, les postes à la gestion des droits pourraient perdre de leur utilité.

    « Il y aura de la résistance en interne »

    Dans les bureaux où sont reçus les demandeurs d’emploi à l’abri des regards du public, Christian, 52 ans, vient se réinscrire à Pôle emploi après une période d’activité. Les mains nouées, le regard fuyant derrière ses lunettes, il répond aux questions égrenées par Valérie, sa conseillère. Il lui fait part de ses attentes en matière de salaire, de temps de trajet ou d’horaires de travail, qu’elle renseigne scrupuleusement dans son dossier.

    « Nous devons les rassurer, notre métier c’est avant tout du social », estime Valérie qui, une heure durant, expose sites Web, outils informatiques, listes de salons pour aider son interlocuteur dans sa recherche.

    Aucun de ses collègues ne la contredira [ben voyons]. Alors l’autre versant de la politique d’Emmanuel Macron, le renforcement du contrôle des chômeurs hérisse plusieurs conseillers, qui rient jaune à l’évocation de cette idée.

    « TOUS NE CHERCHENT PAS DE TRAVAIL, MAIS CE N’EST PAS LA MAJORITÉ »
    « Renforcer les sanctions après le refus d’emploi, cela existait déjà il y a vingt ans, et M. Sarkozy l’a déjà institué en 2008 ! », s’agace l’un des agents (qui a requis l’anonymat) — en référence à la règle des deux « offres raisonnables » créée par Nicolas Sarkozy. « On pourrait déjà faire plus de contrôles, mais c’est très difficile de sanctionner quelqu’un, surtout quand on le connaît. Dès qu’il peut fournir une explication, et évidemment on la lui demande, on tempère », explique-t-il, insistant sur le fait que « tous ne cherchent pas du travail, mais ce n’est pas la majorité ». « Là dessus, il y aura toujours des résistances en interne », croit-il savoir.

     
    Les groupes de contrôleurs de Pôle emploi, qui ont été généralisés en 2015 et vérifient que les demandeurs d’emploi remplissent bien leurs obligations de recherche, sanctionnent jusqu’à 30 % des inscrits. Mais si les chômeurs sortent ainsi des statistiques, ils n’ont pas pour autant retrouvé un emploi. « Donc, si on fait ça, on n’aura pas fait notre travail », disent les conseillers pour qui le chômage avant d’être un chiffre a un visage au quotidien.

    Pôle emploi accentue le contrôle des demandeurs d’emploi
    http://lemonde.fr/economie-francaise/article/2015/05/20/pole-emploi-accentue-le-controle-des-demandeurs-d-emploi_4637055_1656968.htm

    Assurance-chômage  : le gros chantier de Macron
    http://lemonde.fr/politique/article/2017/10/12/assurance-chomage-le-gros-chantier-de-macron_5199846_823448.html

    #chômeurs #activation #contrôle_des_chômeurs #Policemploi #allocations #droits_sociaux #société_punitive

  • Tout Macron tient dans cette phrase : « Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt : la meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler. »
    pour lui il est inimaginable qu’on ne veuille pas devenir riche, qu’on ne veuille pas porter un costard, qu’on ne puisse se contenter d’un t-shirt. c’est son mépris de classe.
    l’expression du mépris de classe est à Macron, #PrésidentDesRiches, ce que l’air est au commun des mortels... une respiration, un réflexe vital auquel il ne pense plus, le souffle d’une pompe (à fric pou lui, organique pour nous) qui irrigue tout son être, la contraction d’un muscle qui imprime son rythme à la vie. certains mentent, lui, méprise comme il respire.et derrière lui, sa pitoyable bande de winners qui tente de le justifier, de nous faire croire que sa pensée complexe ne peut être comprise des pauvres bêtes de somme que nous sommes. comme le demandait déjà il y a longtemps NTM : mais qu’est-ce qu’on attend...

    http://www.lepoint.fr/politique/gm-s-macron-evoque-ceux-qui-veulent-foutre-le-bordel-plutot-que-chercher-du-

    • A rajouter à la deuxième compilation d’articles sur les #réformes_antisociales du #gouvernement_Macron :
      https://seenthis.net/messages/623691

      #Emmanuel_Macron #EnMarcheVersLeFN

      Alors qu’il discute avec le président de la région Nouvelle-Aquitaine dans un couloir, le président de la République a cette phrase : « Il y a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes. Parce qu’il y en a certains qui ont les qualifications pour le faire. »

      (...)

      Déjà quand il était ministre de l’Économie, après avoir évoqué les salariées « illettrées » de l’abattoir breton Gad, il s’était emporté face à un gréviste en mai 2016, lui assénant : « Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt : la meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler. » Une polémique s’était ensuivie sur un supposé « mépris » de classe de la part de l’ancien banquier. Rebelote en juillet dernier, avec sa phrase sur les « gens qui ne sont rien » puis en août, il évoquait la « France [qui] n’est pas un pays réformable » et s’en prenait en septembre aux « fainéants ».

    • 150 licenciés, 15 postes demandant de tout autres qualifications à 150 kms. Il faut courir sa chance, se mobiliser pour l’économie. Tout autre comportement est une déviance qui pourra relever de la (les) punition(s). La phrase de Maquereau c’est du #policemploi pur jus. Le licencié et la chômeuse digne doivent s’activer dans et pour l’emploi, en créer un, vendre des prestations. Et pour servir cette logique de concurrence, la morale du travail. Le fainéant c’est la paresse mère de tous les vices. Il contrevient à l’ordre social qui le produit et pour lequel il doit produire. Un fouteur de bordel, en principe discret, si possible invisible. On doit aller le chercher, le faire bouger (convocation, visites domiciliaires). Qu’il décide, s’affranchissant de sa condition, d’apparaître en nombre plutôt que seul menace l’ordre social.

      L’emploi public d’un langage grossier est revendiqué, quitte à ajouter du mépris de classe au mépris de classe (Castaner sur GM&S : « Je crois qu’on peut être cultivé et parler comme les Français »). Ces provocs répétées choquent, suscitent l’opposition. Pourquoi prendre ce risque ? La politique menée actuellement repose sur une base sociale très étroite. Le régime a besoin d’activer un poujadisme entrepreneurial.
      En marche, c’est la énième vitesse d’une Restauration post 68 qui allait tantôt rampante, tantôt sapant, tantôt par bonds.
      Au fait, on a acheté des monceaux de grenades, ça commence à arroser, la moindre manif, le moindre trouble :La « marche des hospitaliers » réprimée à Paris
      https://paris-luttes.info/la-marche-des-hospitaliers-8809

      edit : L’insulte de macron est voulue…
      https://seenthis.net/messages/635211

    • EGLETONS, ELUS & GM&S - MACRON : ET LA REALITE, BORDEL ?!

      Macron, en visite à Egletons n’a pas daigné rencontrer ni les élus ni les GM&S. Le pouvoir utilisant les gaz lacrymogènes contre des élus de la République, on n’a jamais vu ça...

      https://www.youtube.com/watch?v=qzIHOF2pAuk

      Il y a quelque chose de pourri en Macronie. Certains se sont rendus compte, mercredi, que ça sentait même vraiment le gaz. Encore choqués par l’accueil qui leur a été réservé à Égletons, les élus se réunissaient jeudi à Guéret pour décider des suites à donner à cette atteinte. Ce jour-là, l’objectif était double pour les élus de la Creuse, de la Haute-Vienne et de l’Indre : montrer leur désaccord sur le projet de reprise que ce soit sur le nombre de repris et sur les conditions de départ déplorables de ceux qui ne le sont pas... et avoir un débat plus large sur la vie dans leurs territoires. Une rencontre qu’ils ne voulaient pas agressive mais constructive pour laquelle ils ont sollicité le préfet, « le canal habituel ». On connaît la suite, refus, lacrymo et bordel... Un mot dont s’est excusé Emmanuel Macron qui maintient le fond. C’est pourtant justement le fond qui est moche. Un cynisme qu’ont eu du mal à encaisser les élus, le maire de Guéret Michel Vergnier en tête. « Oh oui, on peut très bien aller à Ussel quand on vit sur la Souterraine, Saint-Sulpice-le-Guérétois ou Guéret... Franchement, ça prouve la méconnaissance totale des territoires et un mépris incroyable », reprenait le président de l’association des maire de Creuse en préambule de la réunion. Quant au lacrymo, tous l’ont encore en travers de la gorge. « Ce que je souhaite, c’est qu’on réponde à ça de manière unitaire », pose Michel Vergnier qui précise que les élus du territoire ont le soutien des élus de l’AMF : « Taper et gazer des élus, c’est quand même quelque chose de pas banal. » Pour les élus, il apparaît nécessaire d’apporter une réponse immédiate, d’exiger un rendez-vous et d’accompagner la demande de moyens de pression... Les propositions n’ont pas tardé à fuser. « J’ai une idée à soumettre », s’avance Didier Martinez, maire du Monteil-au-Vicomte, qui voulait parler avec le président, mercredi, de GM&S, des emplois aidés, de la taxe d’habitation... « Eh bien, Macron n’a pas voulu me voir... je ne vois pas pourquoi j’aurais à le voir tous les jours dans ma mairie. » Le portrait enlevé ou retourné fera partie des directives envoyées lundi, à tous les maire de Creuse. Tout comme l’affichage grand format du dessin de Michel Janvier où le masque à gaz rejoint l’écharpe dans la panoplie des élus. Deux actions pour exister dans l’immédiat, qui pourraient en appeler d’autres, plus dures, en cas de non-réponse : fermetures de mairies, boycott, grève administrative, voire, l’idée a été soulevée, une démission collective... Par ailleurs a été soulevée aussi l’implication des creusois de manière plus générale. David Gipoulou, élu sur Guéret insiste, sur le dossier GM&S, point de départ du mécontentement, l’importance de la force du peuple. Et la nécessité de l’informer. « J’entends des gens qui respectent les GM&S, et j’ entends aussi un petit venin qui circule et que le député de la Creuse continue de distiller. » Ce venin, c’est la théorie selon laquelle 120, c’est mieux que rien, et revendiquer plus, c’est le risque de les perdre. « Un piège », rappelle Claude Guerrier, maire de Saint-Sulpice-le-Guéretois, « la moyenne d’âge est passée de 50 à 56 ans... ça condamne déjà l’entreprise à court terme. Un cadre, pourtant proche d’Alain Martineau a évalué à 175 le nombre d’emplois nécessaires pour répondre aux commandes. » Ne tient plus aux creusois de se rappeler ce qu’a vécu Aubusson hier, d’imaginer ce qui peut arriver sur Guéret demain... pour ne pas terminer, pour reprendre l’image de Claude Guerrier, « dans une réserve, comme de bons sauvages à qui on lancera des cacahuètes ... »

      Michelle Tirone

  • 4 des 16 agences de Pôle Emploi Guadeloupe vandalisées - guadeloupe 1ère
    http://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/agences-pole-emploi-vandalisees-479325.html

    Les dégâts matériels sont importants. Ils ont nécessité. la fermeture de ces établissements. Des actes de vandalisme, perpétrés cette nuit dans un contexte social particulièrement agité ce mercredi 31 mai, jour initialement prévu pour le procès d’Elie Domota au Tribunal de Pointe-à-Pître.

    Avec une vidéo où le patron de #policemploi Guadeloupe reprend la classique rengaine du tort ainsi causé aux « demandeurs d’emploi »...

  • « La journée type d’un chômeur-winner merci pole_emploi Compiègne Margny », via @VictorBaton
    https://twitter.com/VictorBaton/status/867121476289343488

    Notez que pour être un bon chômeur-winner il vous faut un balcon.

    Et @pole_emploi si chercher un emploi est un ’taff’ à plein temps pourquoi la moitié des chômeurs ne sont pas indemnisés ?

    Au-delà de son aspect le + caricatural, ce visuel est une parfaite illustration de l’idéologie de « l’activation » des demandeurs d’emploi...

    #bob_emploi :
    http://m.jactiv.ouest-france.fr/actualites/economie/24-ans-paul-duan-lance-appli-pour-reduire-chomage-france-69822

    #chômeurs #dressage #précarité #policemploi

    https://seenthis.net/messages/574597
    https://seenthis.net/messages/547145

  • Vers une externalisation totale du 39 49 - lesirritantsdepoleemploi.net
    http://www.lesirritantsdepoleemploi.net/article-vers-une-externalisation-totale-du-39-49-125132705

    Pôle emploi compte sous-traiter davantage les inscriptions via son numéro d’appel 3949, pour que ses conseillers consacrent plus de temps au suivi des demandeurs d’emploi, selon un document transmis aux syndicats, consulté mardi par l’AFP.

    #travail #chômeurs

    • Haha la blague.

      Déjà pour avoir un conseiller à ce numéro, il faut cheminer à travers un labyrinthe de choix dont 90% amène à une réponse automatique.

      Ensuite, on nous a affirmé clairement au centre local que celleux du téléphone n’ont absolument aucune info supplémentaire que ce qu’on peut voir nous mêmes sur le compte internet. Ils ont la même chose sous les yeux. Alors bien sûr ça sert aux personnes qui n’ont pas internet chez elles. Mais la seule manière d’avoir des réponses exactes avec les vraies infos à jour, c’est de déplacer au bureau pôle emploi.

      Ce serait d’ailleurs un truc à dire plus fort et plus souvent, parce qu’on est plein à ne pas le savoir, et du coup ya plein de gens qui passent des heures à essayer d’avoir une personne au 39 49, tout ça pour n’avoir que de fausses réponses pas à jour. (Exemple concret simplifié : plusieurs fois au téléphone « il manque des documents à votre dossier, c’est tout ce que je vois », alors qu’au bureau « on a presque tout, il manque juste ce dernier papier précis et on peut vous payer ».)

    • C’est pire. Des fausses réponses, des décisions contradictoires, Pôle emploi sait faire (on a vue des cas avec trois notifications de droits différentes pour la même personne, AJ= O "vous n’avez pas assez cotisé" le courrier le plus massivement produit par cette institution "sociale", et dans le même temps AJ = 15/jour et AJ = 30/jour).

      Mais avec la création du 39 49 on a imposé que l’on ne puisse voir quelqu’un sans prendre rdv (le même processus est en cours dans les CAF....). Les chômeurs que l’on s’évertue à "activer", on est aussi en train de les #dématérialiser.

      Deux papiers plus détaillés, écrits dans le cadre de #luttes_collectives sur ces dispositifs et leur signification :
      – « 39 49 » Attention ça va couper ! Mcpl, Rennes
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4704
      – Matérialisation de chômeurs à la plate-forme téléphonique de Pôle emploi à Noisy-Le-Grand
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5066

      #Policemploi est ainsi en train de développer une politique de mise à distance des chômeurs qui passe par la généralisation de la relation par internet et téléphone, pour les convocs, les entretiens (désormais réalisables par le bais de web cam).

      Voir, mais il y aurait bien plus à dire deux ans pares ce communiqué unitaire car les pratiques de policemploi ont évolué : Pôle emploi : Non à la dématérialisation des courriers, non aux radiations
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5861

      Quand le chômage n’est plus l’envers du travail mais un de ses moments la question qui se pose à la domination est de parvenir à faire du chômage un temps contrôlé à l’instar de l’emploi. Le contrôle ne remplace pas la #discipline et ses lieux clôts, le contrôle se diffuse hors les murs, par delà les emplois du temps normés. Nous ne sommes pas au bout de nos peines.

      Bon, c’est pas très geek mais je le signale, demain, mobilisations à Paris, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Clermont Ferrand, Besançon, Orléans : contre la précarisation droit au chômage
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7436

      #management #séparation #contrôle #travail