• « La loi sur l’immigration rompt avec les principes de la Sécurité sociale »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/03/la-loi-sur-l-immigration-rompt-avec-les-principes-de-la-securite-sociale_620

    « La loi sur l’immigration rompt avec les principes de la Sécurité sociale »
    Tribune Elvire Guillaud Michaël Zemmour Economistes
    La loi sur l’immigration adoptée le 19 décembre constitue une rupture politique sur de nombreux plans qui justifieraient amplement son abandon rapide. L’un d’entre eux est le domaine des politiques sociales. Sur la forme, en introduisant une restriction liée à la nationalité sur l’accès à une prestation de sécurité sociale, il rompt avec les principes historiques de celle-ci, instaurant un lien direct entre cotisation et affiliation. Sur le fond, la réforme, si elle était appliquée, provoquerait un appauvrissement important de familles et d’enfants, français ou non, avec des conséquences sociales dramatiques à court et à long terme.
    Le texte voté introduit pour les étrangers, hors Union européenne, une période d’exclusion de trois mois à cinq ans dans l’accès aux aides au logement, mais également une période d’exclusion de deux ans et demi à cinq ans dans l’accès aux allocations familiales. Cette dernière mesure, que l’on retrouvait jusqu’ici dans le programme du Rassemblement national, et non dans le programme présidentiel, constitue une rupture avec le principe posé par l’ordonnance du 4 octobre 1945 qui institue « une organisation de la Sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu’ils supportent ».
    Certes, Il existe en France des prestations comme le revenu de solidarité active (RSA) soumises à une période d’exclusion de cinq ans pour les étrangers résidents avec des conséquences sociales graves. Mais le RSA n’est pas une prestation de sécurité sociale : c’est un dispositif d’aide publique financé par le budget des départements, eux-mêmes subventionnés par l’Etat. Aucun mécanisme d’assurance sociale n’a jamais été concerné jusqu’ici par une telle exclusion sur critère de nationalité.
    En effet, le critère de nationalité n’est pas, depuis les origines, dans le répertoire de la Sécurité sociale. Celle-ci, inspirée du paradigme « bismarckien » des assurances sociales, s’est construite dans une logique contributive d’affiliation émanant du salariat : la communauté des assurés est la communauté des cotisants, construisant ainsi une citoyenneté sociale et les bases d’une démocratie sociale. Même les prestations de sécurité sociale devenues avec le temps « universelles », comme celles touchant à la maladie ou à la famille, ont conservé jusqu’ici des dimensions de « contributivité » propres aux assurances sociales. Elles sont financées par des prélèvements – cotisations sociales, contribution sociale généralisée (CSG) et prélèvements fiscaux se substituant aux cotisations exonérées – prélevés d’abord sur les seuls revenus du salariat puis sur l’ensemble des revenus, et servent des prestations à l’ensemble des assurés affiliés.
    C’est d’ailleurs en reconnaissance de ce principe qu’en 2015 la Cour de justice européenne avait dispensé un salarié néerlandais de CSG sur ses revenus du patrimoine, car il était déjà couvert par une assurance sociale obligatoire dans son pays d’origine. Aussi, si la loi était appliquée, des personnes affiliées à la Sécurité sociale par leur travail et à ce titre assujetties à la CSG et aux cotisations sociales ne pourraient pas bénéficier des prestations comme l’ensemble des assurés. Par exemple, une salariée dont dès le premier jour d’embauche 0,95 point de CSG et de 1,65 % à 3,45 % de cotisations employeur financent directement la branche famille serait, pour ses enfants, privée de la couverture à laquelle elle contribue, en raison de sa nationalité, au contraire des autres salariés de l’entreprise.
    Cette rupture d’égalité d’accès aux droits serait contraire aux fondements de la Sécurité sociale, à moins que le Conseil constitutionnel n’invalide cette mesure, précisément pour cette raison.
    Par-delà les ruptures politiques, la mise en œuvre de la réforme conduirait à appauvrir durablement des dizaines de milliers de familles et d’enfants, français ou non (puisque la loi retient la nationalité des parents, et non des enfants, comme critère d’exclusion). Une mère célibataire de trois enfants, en raison de sa nationalité, pourrait par exemple voir ses revenus mensuels diminuer de 319 euros au titre des allocations familiales et de 516 euros au titre des aides au logement, contrairement à sa voisine ou collègue vivant dans les mêmes conditions et soumise aux mêmes prélèvements. Un couple d’actifs avec un enfant de 6 ans et un enfant de 6 mois se trouverait privé d’allocations familiales (140 euros) et de la prestation d’accueil du jeune enfant (182 euros).
    On peut également anticiper une hausse du taux et de l’intensité de la pauvreté des familles et des enfants vivant en France, même si celle-ci n’est pas encore quantifiée : à notre connaissance, personne, à l’université ou dans les administrations, n’a songé jusqu’ici à évaluer l’impact d’un tel tournant xénophobe de la politique sociale. Ainsi, si les mesures adoptées sont d’abord le fruit d’un marchandage politique de circonstance, les conséquences immédiatement prévisibles sont loin d’être symboliques : appauvrissement des familles et des enfants, difficultés accrues à vivre, à apprendre, à se loger et à participer à la vie sociale dans de bonnes conditions. Cette loi dangereuse pour la cohésion sociale du pays ne doit pas s’appliquer.
    Elvire Guillaud est maîtresse de conférences à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne et économiste au Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques de Sciences Po ; Michaël Zemmour est enseignant-chercheur à l’université Lumière Lyon-II et économiste au Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques de Sciences Po.

    #Covid-19#migration#migrant#france#loiimmigration#securitesociale#xenophobie#appauvrissement#inegalite#politiquesociale#sante

  • « La loi sur l’immigration rompt avec les principes de la Sécurité sociale »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/03/la-loi-sur-l-immigration-rompt-avec-les-principes-de-la-securite-sociale_620

    « La loi sur l’immigration rompt avec les principes de la Sécurité sociale »
    Tribune Elvire Guillaud Michaël Zemmour Economistes
    La loi sur l’immigration adoptée le 19 décembre constitue une rupture politique sur de nombreux plans qui justifieraient amplement son abandon rapide. L’un d’entre eux est le domaine des politiques sociales. Sur la forme, en introduisant une restriction liée à la nationalité sur l’accès à une prestation de sécurité sociale, il rompt avec les principes historiques de celle-ci, instaurant un lien direct entre cotisation et affiliation. Sur le fond, la réforme, si elle était appliquée, provoquerait un appauvrissement important de familles et d’enfants, français ou non, avec des conséquences sociales dramatiques à court et à long terme.
    Le texte voté introduit pour les étrangers, hors Union européenne, une période d’exclusion de trois mois à cinq ans dans l’accès aux aides au logement, mais également une période d’exclusion de deux ans et demi à cinq ans dans l’accès aux allocations familiales. Cette dernière mesure, que l’on retrouvait jusqu’ici dans le programme du Rassemblement national, et non dans le programme présidentiel, constitue une rupture avec le principe posé par l’ordonnance du 4 octobre 1945 qui institue « une organisation de la Sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu’ils supportent ».
    Certes, Il existe en France des prestations comme le revenu de solidarité active (RSA) soumises à une période d’exclusion de cinq ans pour les étrangers résidents avec des conséquences sociales graves. Mais le RSA n’est pas une prestation de sécurité sociale : c’est un dispositif d’aide publique financé par le budget des départements, eux-mêmes subventionnés par l’Etat. Aucun mécanisme d’assurance sociale n’a jamais été concerné jusqu’ici par une telle exclusion sur critère de nationalité.
    En effet, le critère de nationalité n’est pas, depuis les origines, dans le répertoire de la Sécurité sociale. Celle-ci, inspirée du paradigme « bismarckien » des assurances sociales, s’est construite dans une logique contributive d’affiliation émanant du salariat : la communauté des assurés est la communauté des cotisants, construisant ainsi une citoyenneté sociale et les bases d’une démocratie sociale. Même les prestations de sécurité sociale devenues avec le temps « universelles », comme celles touchant à la maladie ou à la famille, ont conservé jusqu’ici des dimensions de « contributivité » propres aux assurances sociales. Elles sont financées par des prélèvements – cotisations sociales, contribution sociale généralisée (CSG) et prélèvements fiscaux se substituant aux cotisations exonérées – prélevés d’abord sur les seuls revenus du salariat puis sur l’ensemble des revenus, et servent des prestations à l’ensemble des assurés affiliés.
    C’est d’ailleurs en reconnaissance de ce principe qu’en 2015 la Cour de justice européenne avait dispensé un salarié néerlandais de CSG sur ses revenus du patrimoine, car il était déjà couvert par une assurance sociale obligatoire dans son pays d’origine. Aussi, si la loi était appliquée, des personnes affiliées à la Sécurité sociale par leur travail et à ce titre assujetties à la CSG et aux cotisations sociales ne pourraient pas bénéficier des prestations comme l’ensemble des assurés. Par exemple, une salariée dont dès le premier jour d’embauche 0,95 point de CSG et de 1,65 % à 3,45 % de cotisations employeur financent directement la branche famille serait, pour ses enfants, privée de la couverture à laquelle elle contribue, en raison de sa nationalité, au contraire des autres salariés de l’entreprise.
    Cette rupture d’égalité d’accès aux droits serait contraire aux fondements de la Sécurité sociale, à moins que le Conseil constitutionnel n’invalide cette mesure, précisément pour cette raison.
    Par-delà les ruptures politiques, la mise en œuvre de la réforme conduirait à appauvrir durablement des dizaines de milliers de familles et d’enfants, français ou non (puisque la loi retient la nationalité des parents, et non des enfants, comme critère d’exclusion). Une mère célibataire de trois enfants, en raison de sa nationalité, pourrait par exemple voir ses revenus mensuels diminuer de 319 euros au titre des allocations familiales et de 516 euros au titre des aides au logement, contrairement à sa voisine ou collègue vivant dans les mêmes conditions et soumise aux mêmes prélèvements. Un couple d’actifs avec un enfant de 6 ans et un enfant de 6 mois se trouverait privé d’allocations familiales (140 euros) et de la prestation d’accueil du jeune enfant (182 euros).
    On peut également anticiper une hausse du taux et de l’intensité de la pauvreté des familles et des enfants vivant en France, même si celle-ci n’est pas encore quantifiée : à notre connaissance, personne, à l’université ou dans les administrations, n’a songé jusqu’ici à évaluer l’impact d’un tel tournant xénophobe de la politique sociale. Ainsi, si les mesures adoptées sont d’abord le fruit d’un marchandage politique de circonstance, les conséquences immédiatement prévisibles sont loin d’être symboliques : appauvrissement des familles et des enfants, difficultés accrues à vivre, à apprendre, à se loger et à participer à la vie sociale dans de bonnes conditions. Cette loi dangereuse pour la cohésion sociale du pays ne doit pas s’appliquer.
    Elvire Guillaud est maîtresse de conférences à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne et économiste au Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques de Sciences Po ; Michaël Zemmour est enseignant-chercheur à l’université Lumière Lyon-II et économiste au Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques de Sciences Po.

    #Covid-19#migration#migrant#france#loiimmigration#securitesociale#xenophobie#appauvrissement#inegalite#politiquesociale#sante

  • Près de 30 000 migrants ont traversé illégalement la Manche en 2023, le gouvernement britannique se félicite d’une forte baisse
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/02/pres-de-30-000-migrants-ont-traverse-illegalement-la-manche-en-2023-le-gouve

    Près de 30 000 migrants ont traversé illégalement la Manche en 2023, le gouvernement britannique se félicite d’une forte baisse
    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 03h10, modifié à 08h05
    Le chiffre est suivi avec attention au Royaume-Uni, où les gouvernements conservateurs successifs ont promis de « reprendre le contrôle des frontières » après le Brexit. En 2023, 29 437 migrants ont rejoint illégalement les côtes anglaises en traversant la Manche, selon le bilan du ministère de l’intérieur britannique publié lundi 1er janvier, soit une baisse de 35 % par rapport à 2022 et ses 45 774 entrants illégaux, ce qui avait constitué un sommet.
    « Alors que les entrées illégales en Europe augmentent, le nombre de personnes venant illégalement au Royaume-Uni diminue. C’est un succès important », s’est félicité dans un communiqué le ministre de l’intérieur, James Cleverly. Le bilan de 2023 reste cependant le deuxième plus élevé jamais enregistré, supérieur à celui de 2021 (28 526).
    L’immigration s’annonce comme un sujet-clé de la campagne pour les élections législatives prévues cette année au Royaume-Uni. Le premier ministre, Rishi Sunak, a d’ailleurs promis d’« arrêter les bateaux » des migrants clandestins.
    Environ 20 % des migrants qui sont arrivés sur les côtes anglaises en 2023 sont originaires d’Afghanistan, selon des données allant jusqu’au 29 novembre. Viennent ensuite les Iraniens (12 %), puis les Turcs (11 %), les Erythréens (9 %) et les Irakiens (9 %). En revanche, le nombre d’Albanais – ils avaient été parmi les plus nombreux à faire la traversée en 2022 (12 658) –, a chuté de plus de 90 %. Londres et Tirana ont passé un accord visant à empêcher les Albanais de partir illégalement vers le Royaume-Uni.
    Le gouvernement britannique s’est plusieurs fois félicité du succès de cet accord, ainsi que de celui passé avec la France. En mars, Londres et Paris ont conclu un accord prévoyant une contribution du Royaume-Uni de plus de 500 millions d’euros sur trois ans pour renforcer la surveillance sur les plages françaises et lutter contre les gangs de passeurs.
    En 2023, plus de 24 000 clandestins, parmi lesquels 5 500 Albanais, ont été expulsés, selon le ministère de l’intérieur. « L’engagement » du gouvernement « de résorber l’arriéré des demandes d’asile a été tenu », affirme-t-il, avec 112 000 dossiers traités en 2023. Environ 67 % des demandes d’asile ont reçu une réponse positive.
    Le gouvernement conservateur britannique, qui a adopté des lois extrêmement restrictives sur l’asile, compte toujours expulser au Rwanda des migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni. Le projet a été bloqué par la Cour suprême, mais Londres a passé un nouvel accord avec Kigali. Le nouveau projet « est la législation la plus sévère jamais présentée au Parlement en matière d’immigration », a affirmé Rishi Sunak en décembre 2023 aux députés.
    Le gouvernement a par ailleurs annoncé fin 2023 un tour de vis pour réduire l’immigration légale. L’immigration a atteint un record en 2022, avec 745 000 personnes en plus au Royaume-Uni. Londres a promis de réduire ce chiffre de 300 000 personnes dans les années à venir. Parmi les annonces figure la fin, sauf exceptions, du regroupement familial pour les étudiants étrangers. Cette mesure, entrée en vigueur lundi, « permettra une baisse rapide de l’immigration avec des dizaines de milliers de personnes en moins », affirme le ministre de l’intérieur.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#manche#traversee#politiquemigratoire#etudiant#regroupementfamilial#immigrationlegale#migrationirreguliere#asile#rwanda

  • L’homme d’#affaires le plus riche d’#Afrique a perdu plusieurs milliards de dollars en 2023

    Comme quoi la taille de la #teub et la taille du #cerveau n’ont rien à voir...

     :-D :-D :-D

    #économie #politique #finance #Monde #mondialisation #piège_à_cons #société #alternatives #seenthis #vangauguin #t_as_pas_cent_balles

    « Le milliardaire nigérian #Aliko_Dangote a vu sa #fortune chuter de 3,6 milliards de dollars au cours des 12 mois écoulés, selon l’indice Bloomberg Billionaires.
    Le coût des actifs d’Aliko Dangote, fondateur et propriétaire du groupe éponyme, a enregistré une baisse 3,6 milliards de dollars depuis le début de l’année, relate Bloomberg dans son classement des milliardaires Billionaires Index.
    Malgré une forte reprise l’année précédente, en 2023, la valeur nette du milliardaire nigérian a baissé de 18,7 milliards de dollars (à la date du 31 décembre 2022) à 15,1 milliards au 31 décembre 2023. (...) »

    https://fr.sputniknews.africa/20231231/lhomme-daffaires-le-plus-riche-dafrique-a-perdu-plusieurs-milliar

  • #Israël, Etat #suprémaciste et #génocidaire, enfin jugé et sanctionné ?

    #Gaza : l’#Afrique_du_Sud a déposé à la #CIJ une requête accusant Israël de commettre un « #génocide »

    #politique #international #justice #Palestine #seenthis #vangauguin

    https://francais.rt.com/international/108642-gaza-afrique-sud-a-depose-requete-cij

    "La tension diplomatique est montée d’un cran entre Prétoria et Tel-Aviv. Alors que l’Afrique du Sud a fait part de son soutien à la #cause_palestinienne depuis le début des affrontements à Gaza, les autorités sud-africaines ont déposé une requête contre l’Etat hébreu devant la #Cour_internationale_de_justice (CIJ) pour des « actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza ».

    L’Afrique du Sud a de surcroît demandé à l’instance judiciaire des #Nations_unies de prendre les mesures nécessaires pour « protéger le peuple palestinien à Gaza », exigeant qu’Israël mette « immédiatement fin à toutes les attaques militaires ».

    Dans sa requête, Pretoria a affirmé que les « actes et omissions d’Israël revêtent un caractère génocidaire, car ils s’accompagnent de l’intention spécifique requise (…) de détruire les Palestiniens de Gaza en tant que partie du groupe national, racial et ethnique plus large des Palestiniens ». Le texte sud-africain a souligné qu’« Israël, en particulier depuis le 7 octobre 2023, manque à son obligation de prévenir le génocide, ainsi qu’à son obligation de punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide », et « s’est livré, se livre et risque de continuer à se livrer à des actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza ».
    L’Afrique du Sud, fidèle soutien de la cause palestinienne

    La réaction israélienne ne s’est pas fait attendre. Par l’intermédiaire du porte-parole de la diplomatie israélienne Lior Haiat, l’Etat hébreu a rejeté « avec dégoût la diffamation de sang répandue par l’Afrique du Sud dans sa requête auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) ». Israël juge également la requête de Prétoria « sans fondement » tout en ajoutant que « l’Afrique du Sud coopère avec une organisation terroriste qui appelle à la destruction de l’État d’Israël ». La diplomatie israélienne a de surcroît appelé « la Cour internationale de Justice et la communauté internationale à rejeter complètement les allégations infondées ».

    Le soutien de l’Afrique du Sud à la cause palestinienne ne date pas du 7 octobre, il est dans l’ADN de la politique étrangère du parti ANC (Congrès national africain). Le parti, au pouvoir depuis 30 ans, compare régulièrement la situation en Palestine à son propre combat contre l’apartheid.

    Nelson #Mandela avait fait le déplacement dans les Territoires palestiniens en 1999. Devant le Parlement à Gaza en présence de Yasser Arafat, il avait exhorté les Palestiniens à ne jamais abandonner la résistance. « Nous avons connu, nous aussi, des jours terribles, le sacrifice de camarades, et de fortes frustrations », dans le combat contre l’apartheid.

    Dans un discours aux Etats-Unis en 2001, Nelson Mandela déclarait que « l’#apartheid est un #crime_contre_l_humanité », tout en stipulant qu’« Israël a privé des millions de Palestiniens de leur liberté et de la propriété ». L’Etat hébreu « a perpétué un système de #discrimination_raciale et d’#inégalité », avait-il aussi affirmé. "

    NB : pour suivre RT_France malgré la censure, essayez l’abonnement en fil RSS... Ça peut marcher (ou pas)

  • "Le #populisme sordide de #Macron

    Pour justifier sa loi immigration, le #président de la #République en appelle soudainement aux sondages et aux « Français ». Piétinant des valeurs fondamentales, il surfe sur un invariant humain : la #peur de l’autre qui, dans sa version ultime, s’appelle le #racisme. (...)"



    #politique #France #confusion #déliquescence #démagogie #spéculation #langue_de_bois #double_langage #société #seenthis #vangauguin

    https://www.politis.fr/articles/2023/12/le-populisme-sordide-de-macron

  • Depardieu : notre responsabilité de société (+ communiqué de la CGT)

    À écouter les soutiens de Depardieu, nous n’aurions, en tant que citoyens ou spectateurs, à nous sentir concernés en rien face aux accusations contre l’acteur. Nous aurions seulement à apprécier son talent d’acteur devant la caméra, sans avoir à être touchés par ce qui se passe derrière. Nous n’aurions pas à nous faire une opinion face à l’avalanche de témoignages. Ce serait uniquement l’affaire de la justice, « que la justice » écrivent les signataires. Nous serions sans responsabilité. Pire que cela : se sentir responsable de l’autre, des personnes violentées, rendre leurs témoignages publics, désapprouver ces comportements, ce serait participer à un « lynchage », une « chasse à l’homme ». Pourtant, raisonner ainsi, c’est oublier qu’il n’y a pas que l’État (l’institution judiciaire) : il y a la société dans sa diversité et la diversité de ses responsabilités.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/31/depardieu-notre-responsabilite-de-societe

    #politique

  • Pendant ce temps, en #Méditerranée sud-orientale, la routine...

    "Moyen-Orient : les #incendiaires crient « Au feu ! »
    (par Manlio Dinucci)

    Alors qu’ils prétendent le contraire, l’#Otan et l’#UE poursuivent ensemble le projet de destruction de l’#État_palestinien. L’attaque du #Hamas n’est qu’un prétexte pour accomplir enfin le plan des « #sionistes #révisionnistes », énoncé dans les années 30 par Vladimir Jabotinsky et son secrétaire particulier, Bension Netanyahu (père de Benjamin #Netanyahu). (...)"

    https://www.voltairenet.org/article220225.html

    #politique #international #Israël #États_Unis #Palestine #Proche_Orient #bonne_année #et_surtout_la_santé #caricature #seenthis #vangauguin

  • L’Etat de droit, nouvelle frontière de la bataille de l’extrême droite contre l’immigration
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/12/28/l-etat-de-droit-nouvelle-frontiere-de-la-bataille-de-l-extreme-droite-contre

    L’Etat de droit, nouvelle frontière de la bataille de l’extrême droite contre l’immigration
    Le Rassemblement national se tient prêt à exploiter une censure partielle de la « loi immigration » par le Conseil constitutionnel, dont l’extrême droite cherche à réduire les prérogatives.
    Par Clément Guillou
    Il ne déplairait pas à la première ministre, Elisabeth Borne, et à son ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, que le Conseil constitutionnel censure une partie des dispositions contenues dans la loi sur l’immigration, adoptée par le Parlement, le 19 décembre. Un autre camp n’y verrait pas d’inconvénient : l’extrême droite.
    « Cela nous intéresse que ce débat-là soit sur la place publique, avance Philippe Olivier, conseiller spécial de la cheffe de file du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen. Si la loi n’est pas validée, voilà ce que se dira l’électeur : “Comment cela ? Les sondages indiquent que les gens sont contents de la loi et [le président du Conseil constitutionnel] Laurent Fabius, dans son bureau, la remet en question ?” Ça va être très mal pris. Bien sûr qu’on le dénoncera. » Et l’ancien mégrétiste de reprendre la vulgate lepéniste en voyant dans une éventuelle censure, non pas le respect du texte suprême par neuf juges, mais « le bricolage du système ».
    Le second volet du discours lepéniste est résumé ainsi par le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy, un autre proche de Marine Le Pen, le 21 décembre sur Franceinfo : « Si, malheureusement, le Conseil constitutionnel prend des dispositions de censure, cela prouvera que nous avions raison et qu’il faut une réforme de la Constitution [soumise à référendum] pour assurer que les dispositions passent. »
    Depuis des décennies, l’extrême droite mène deux guerres idéologiques sur le terrain de l’immigration : l’une concerne la préférence nationale, dont le principe a été inscrit par le parti Les Républicains (LR) dans cette loi avec l’aval de la majorité ; l’autre concerne la lutte contre l’Etat de droit, qu’elle juge incompatible avec ses idées sur la question. Une censure partielle permettrait au Rassemblement national d’avancer ses pions sur deux thèmes : la nécessité de rogner les pouvoirs du juge constitutionnel et de modifier la Constitution en inversant la hiérarchie des normes. Le programme de Marine Le Pen prévoit de faire primer la Constitution sur l’ensemble des traités internationaux signés par la France, dont les traités européens. Un choix fait en 2021 par les nationalistes polonais, qui a mis Varsovie au ban de l’Union européenne jusqu’à la victoire électorale de Donald Tusk, en 2023. Une censure partielle du Conseil, d’autant plus s’il la justifiait par le respect du droit communautaire, viendrait nourrir le discours eurosceptique du RN à cinq mois des élections européennes de 2024.
    S’enclenche ainsi, à quelques semaines de l’avis de la juridiction suprême, le processus annoncé au lendemain du vote, dans Le Monde, par le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, proche du Parti socialiste : « La censure permettrait au Rassemblement national de dire : “Vous voyez bien que notre Constitution ne nous permet pas d’assurer la sécurité de nos concitoyens”. » Le RN n’est plus seul à tenir ce discours. Chez LR, des voix s’expriment aussi pour mettre en garde contre une décision défavorable des neuf juges constitutionnels, laissant entendre qu’il s’agirait alors d’une décision politique, sous la pression d’Emmanuel Macron. Depuis la candidature présidentielle de François Fillon en 2017, LR s’est rallié à l’hypothèse d’une révision constitutionnelle sur l’immigration – même l’ancien négociateur du Brexit Michel Barnier, pourtant l’un des plus europhiles de son camp, avait proposé de mettre un terme à la primauté du droit européen en matière migratoire.
    Le 7 décembre, le président du parti, Eric Ciotti, avait défendu lors de sa niche parlementaire un tel « bouclier constitutionnel », appuyé par le RN. Si Gérald Darmanin avait étrillé la proposition sur la forme, la comparant à un « Frexit » déguisé, il se montrait moins hostile sur le fond, la jugeant « complémentaire » de sa loi « immigration ». « Combien de fois ai-je entendu les parlementaires dénoncer le fait que la menace de la censure constitutionnelle (…) rétrécisse les horizons des possibles ? Nous en sommes d’accord », avait-il déclaré. Durant les débats, il avait souligné l’intérêt d’un travail diplomatique pour réviser les traités européens et renégocier la Convention européenne des droits de l’homme, à laquelle se conforme la Constitution. Ces dernières semaines, le ministre de l’intérieur a multiplié les déclarations et décisions montrant la nécessité, selon lui, de modifier les traités internationaux ou d’aller contre l’Etat de droit. Il s’est félicité de déroger à une décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), puis du Conseil d’Etat, dans un dossier d’expulsion d’un ressortissant ouzbek. Soupçonné de liens avec la mouvance islamiste, selon la Place Beauvau, l’homme, renvoyé en Ouzbekistan, y est menacé de torture selon ses défenseurs et la CEDH. Le penseur identitaire Jean-Yves Le Gallou, qui a mené les combats culturels de l’extrême droite depuis quarante ans, se rengorge d’avancées majeures dans sa bataille contre l’Etat de droit : « Il y a quinze ans, c’est avec beaucoup de prudence que je remettais en cause le diktat judiciaire sur la législation sur l’immigration. Or, c’est dit aujourd’hui avec beaucoup de force par la droite républicaine. »Ces dernières semaines, cette dénonciation d’un « gouvernement des juges » français et européens a été largement relayée par les têtes d’affiche des médias du groupe Bolloré, notamment les animateurs Cyril Hanouna et Pascal Praud, ou le chroniqueur Mathieu Bock-Côté. Dans Le Figaro, le 23 décembre, ce dernier se délecte de l’inquiétude de « la gauche » à l’idée que les Français découvrent « que l’Etat de droit contraint la souveraineté populaire » et en concluent « qu’il faudra ajuster les institutions politiques en conséquence ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#loiimmigration#CEDH#droit#conseilconstitutionnel#UE#politiquemigratoire#etatdedroit

  • CDU-Spendenaffäre : Von schwarzen Kassen, Geheimnissen und dem Erbe Wolfgang Schäubles
    https://www.telepolis.de/features/CDU-Spendenaffaere-Von-schwarzen-Kassen-Geheimnissen-und-dem-Erbe-Wolfgang

    Avec le docteur Schäuble nous enterrons les souvenirs d’une génération de corrompus. Les élites politiques allemandes n’ont jamais cessés de se faire acheter par les producteurs d’armes et d’autres fabricants de la mort. Noublions jamais que les cercles du pouvoir ont sans exception des racines dans le régime nazi.

    28.12.2023 von Harald Neuber - Wolfgang Schäubles Karriere war auch von Machenschaften geprägt. Vor allem von der Spendenaffäre. Es gab noch andere Verantwortliche, wie ein Interview aus 2004 zeigt.

    Wolfgang Schäubles Karriere war auch von Machenschaften geprägt. Vor allem von der Spendenaffäre. Es gab noch andere Verantwortliche, wie ein Interview aus 2004 zeigt.

    Wenig Negatives wurde über Wolfgang Schäuble nach seinem Tod am Dienstag dieser Woche geschrieben. Über Tote (fast) nur Gutes, galt auch hier. Ein wenig in Vergessenheit scheint das Motto des Verstorbenen und des ehemaligen Bundeskanzlers, Vorgesetzten und Parteifreund Helmut Kohl: "De donatoribus nil nisi bene. Über Spender nichts Schlechtes.

    Eigentlich sogar überhaupt nichts: Nach der CDU-Parteispendenaffäre behielten beide Christdemokraten, allen voran Kohl, Details zu den Zuwendungen, Geldgebern und möglichen Deals für sich.

    Die CDU-Spendenaffäre hatte Ende der 1990er-Jahre die deutsche politische Landschaft Deutschlands erschüttert. Der Skandal drehte sich um illegale Parteispenden, die die CDU in den Jahren 1991 bis 1999 entgegengenommen hatte. Eine Schlüsselfigur war Wolfgang Schäuble, damals Generalsekretär der CDU und später Bundesinnenminister. Schäuble ist nun im Alter von 81 Jahren gestorben.

    Die Affäre nahm ihren Lauf, nachdem enthüllt wurde, dass die CDU erhebliche Geldsummen aus schwarzen Kassen erhalten hatte. Diese nicht deklarierten Gelder stammten von Unternehmen und Einzelpersonen, die ihre Identität verschleierte. Sie flossen unter anderem in den Wahlkampf der Partei. Der Vorwurf lautete auf Verstoß gegen das deutsche Parteispendengesetz, da die Herkunft der Spenden nicht offengelegt wurde.

    Wolfgang Schäuble trug als Generalsekretär der CDU die politische Verantwortung für die Vorgänge in der Partei. Im Februar 2000 übernahm er die Konsequenzen und trat als CDU-Vorsitzender zurück. Schäuble betonte stets, erst nachträglich von den illegalen Spenden erfahren zu haben, und bestritt jegliches Wissen oder Beteiligung an unrechtmäßigen Machenschaften.

    Die Affäre hatte weitreichende politische Folgen. Mehrere führende CDU-Politiker traten ebenfalls zurück, und es wurden Ermittlungen eingeleitet. Obwohl Wolfgang Schäuble selbst nicht strafrechtlich belangt wurde, prägte die Spendenaffäre sein politisches Erbe.
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    Sie trug dazu bei, die Diskussion über Transparenz in der Parteienfinanzierung zu intensivieren und führte zu verstärkten Bemühungen um Reformen in diesem Bereich. Insgesamt hatte die CDU-Spendenaffäre einen nachhaltigen Einfluss auf die deutsche politische Kultur und die Wahrnehmung von Parteienfinanzierung.

    Journalisten und politische Beobachter gehen davon aus, dass die Spenden politische Entscheidungen der CDU beeinflussten. Die Gelder, die über Schweizer Konten flossen, wurden unter anderem für den Wahlkampf und andere politische Aktivitäten verwendet. Als die Affäre aufflog, führte sie zu politischen Konsequenzen, Rücktritten von führenden CDU-Politikern und Ermittlungen.

    Im Dezember 2000 verlor die CDU aufgrund der illegalen Spenden 7,7 Millionen D-Mark aus der staatlichen Parteienfinanzierung. Kohl verweigerte sich trotz dieser Konsequenzen weiterhin, die Namen der Spender zu nennen.
    Warum Helmut Kohl nicht in Beugehaft kam

    Als Geschädigte hätte die CDU Kohl in Beugehaft nehmen lassen können, um ihn zur Namensnennung zu zwingen. Die Partei verzichtete jedoch auf diesen Schritt. Mitte Januar des Jahres 2000 trat Kohl als CDU-Ehrenvorsitzender zurück.

    Zu der kriminellen Struktur um Kohl und Schäuble gehörte auch Holger Pfahls. Der CSU-Politiker war in den 1990er-Jahren auch für einige Zeit Staatssekretär im Bundesverteidigungsministerium unter Minister Volker Rühe.

    Pfahls geriet ins Visier der Ermittlungen, weil er im Jahr 1991 von dem Waffenhändler Karlheinz Schreiber eine Million Mark erhalten hatte. Es wurde angenommen, dass dies als Gegenleistung für die Vermittlung von Rüstungsaufträgen gedacht war. Pfahls wurde deswegen im Zusammenhang mit Bestechlichkeit und Steuerhinterziehung angeklagt.
    Staatssekretär Pfahls in Haft

    Im Jahr 2001 wurde Pfahls in Paris festgenommen, nachdem er sich mehrere Jahre der Fahndung entzogen hatte. 2003 wurde er in Deutschland zu einer mehrjährigen Haftstrafe verurteilt. Seine Verurteilung trug dazu bei, die Verwicklungen der CDU in die Parteispendenaffäre zu beleuchten und legte einen Teil der fragwürdigen Finanzpraktiken offen, die zu einem Umdenken in der deutschen Parteienfinanzierung führten.

    Mitte August 2004, sprach Telepolis mit dem damaligen grünen Bundestagsabgeordneten Hans-Christian Ströbele. Ströbele, der Ende August vergangenen Jahres verstorben ist, gehörte zu den vehementesten Aufklärern der CDU-Parteispendenaffäre. Im Interview mit Telepolis sprach er über die Auslieferung von Pfahls und die Position der damaligen CDU-Generalsekretärin, Angela Merkel. Merkel übernahm im Jahr darauf das Amt der Bundeskanzlerin.
    Hans-Christian Ströbele im August 2004 zur CDU-Spendenaffäre

    CDU-Generalsekretärin Angela Merkel wirkt vor der Auslieferung des ehemaligen Staatssekretärs Holger Pfahls nach Deutschland recht gelassen. Seine Aussagen würden nichts Neues in Bezug auf die Parteispendenaffäre der CDU/CSU erwarten lassen, sagt Frau Merkel. Gehe ich recht in der Annahme, dass Sie diese Einschätzung nicht teilen?

    Absolut. Ein solches Urteil ist Unsinn, weil Frau Merkel die Aussagen von Herrn Pfahls doch wohl bisher nicht kennen kann. Tatsache ist, dass es sich bei Herrn Pfahls um ein CSU-Mitglied und einen Mitarbeiter der damaligen Unions-Bundesregierung handelt, der Anfang der Neunzigerjahre in höchstem Maße in den Panzerdeal der Firma Thyssen mit Saudi-Arabien verstrickt war. Bei diesem Geschäft sind nachweislich 220 Millionen D-Mark (112,5 Mio. Euro) an „nützlichen Aufwendungen“ geflossen.

    Schmiergelder?

    So ist es auch; für Bestechung, Schmieren und Provisionen. Und auch Frau Merkel wird nicht bestreiten, dass aus diesen Aufwendungen der Betrag von einer Million D-Mark (511.000 Euro) auf die Schwarzkonten der CDU geflossen sind. Dies wurde im Laufe des inzwischen abgeschlossenen parlamentarischen Untersuchungsausschusses zur Spendenaffäre festgestellt.

    Es besteht also eine direkte Verbindung zwischen Pfahls’ Strafsache und der Spendenaffäre?

    Das ist richtig.

    Auch der frühere Vorsitzende des Untersuchungsausschusses, Volker Neumann (SPD), geht von neuen Erkenntnissen durch die Aussagen von Holger Pfahls aus, weil dieser umgerechnet nur 1,9 Millionen Euro erhalten habe, „und niemand für diese Summe untertaucht“. Ist eine solche Hypothese nicht etwas dünn, um einen neuen Untersuchungsausschuss zu fordern?

    Ich bin mir mit eigentlich allen Kennern aus der SPD- und meiner Fraktion einig, unter welcher Voraussetzung ein neuer Untersuchungsausschuss eingerichtet werden sollte. Der alte Ausschuss hat auf der damaligen Faktenbasis seine Untersuchungen abgeschlossen und konnte, wie allgemein bekannt sein dürfte, in einigen wichtigen Fragen zu keinem Ergebnis kommen.

    Es müsste also ein neuer Ausschuss eingerichtet werden, unter Umständen auch mit neuen Mitgliedern. Das kommt aber nur dann in Betracht - wird dann aber auch zwingend notwendig -, wenn Herr Pfahl eine umfassende Aussage macht. Es würde nicht genügen, wenn er nur seine Schuld eingesteht oder seine Unschuld beteuert. Im Falle einer Aussage aber kämen wir an einem neuen Untersuchungsausschuss gar nicht vorbei, denn Herr Pfahl gehört unbestritten zu den Leuten, die über wesentliche Fragen Auskunft geben können, an denen der alte Ausschuss gescheitert ist.

    Mal konkreter: Um welche neuen Erkenntnisse geht es?

    Vor allem um den angesprochenen Panzerdeal mit Saudi-Arabien. Herr Pfahl war in diesen Geschäftsvorgang von Anfang an involviert. Er weiß um die Kenntnisse der anderen Regierungsstellen, von Ministern der damaligen Regierung und vor allem des Kanzleramts. Herr Pfahls spielt aber auch in der Affäre um Schmiergeldzahlungen bei der Privatisierung der Leuna-Raffinerien eine Rolle. Auch dort soll er vermittelnd tätig gewesen sein.

    Was aber, wenn Herr Pfahls trotz all dieser nachgewiesenen Verbindungen von seinem Zeugnisverweigerungsrecht Gebrauch macht - so wie Helmut Kohl und andere?

    Das kann er natürlich. Herr Pfahls wird sich nach seiner bevorstehenden Auslieferung aber einer bereits zugelassenen Anklage vor der Staatsanwaltschaft Augsburg stellen müssen. Er braucht dort auch keine Silbe zu sagen. Allerdings gehe ich davon aus, dass er selbst ein Interesse hat auszusagen. Würde er der Anklage entsprechend verurteilt, drohte ihm eine erhebliche Freiheitsstrafe. Allen Erfahrungen nach fördert eine solche Perspektive die Auskunftsbereitschaft.

    Aus der Union, aber auch aus der FDP-Bundestagsfraktion wurden Sie wegen der Forderung nach einem neuen Ausschuss als „unseriös“ bezeichnet. Müssten Sie nicht tatsächlich zunächst die Aussagen von Holger Pfahls abwarten?

    Die Forderung aus den Fraktionen der Grünen und der SPD nach einem neuen Untersuchungsausschuss war immer an die Bedingung geknüpft, dass Herr Pfahls eine Aussage macht. Ich habe aber volles Verständnis, dass keine der Parteien, die an der damaligen Bundesregierung beteiligt waren, heute ein Interesse daran haben, die Untersuchungen neu aufzurollen – wenn neue Erkenntnisquellen zur Verfügung stehen.

    #Allemagne #politique #corruption #histoire

  • A la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, des arrivées de migrants en forte hausse
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/29/a-la-frontiere-entre-les-etats-unis-et-le-mexique-des-arrivees-de-migrants-e

    A la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, des arrivées de migrants en forte hausse
    Par Anne Vigna (Mexico, correspondante)
    Lors de leur venue à Mexico pour une réunion consacrée à la question migratoire, mercredi 27 décembre, les membres de la délégation américaine – composée du chef de la diplomatie, Antony Blinken, et du secrétaire à la sécurité nationale, Alejandro Mayorkas – arboraient un grand sourire. C’est du moins ce que montrent les photos de leur rencontre avec le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador (dit « AMLO »). Mais aucun communiqué n’a été diffusé à l’issue de la discussion qui a duré plus de deux heures. « AMLO » comme la ministre des affaires étrangères mexicaine, Alicia Barcen, ont répété que la rencontre avait été « très positive » et qu’elle allait désormais se reproduire mensuellement, en invitant d’autres pays d’Amérique centrale, eux aussi concernés par le phénomène migratoire.
    Le président mexicain a précisé, lors de sa « matinale », son intervention télévisée quotidienne, jeudi 28 décembre que « les Etats-Unis ont accepté de rouvrir leurs ponts frontaliers », qui avaient été fermés à la mi-décembre devant l’afflux de migrants. « La relation avec nos voisins est fondamentale : nous devons en prendre soin et nous devons également prendre soin des migrants. Nous devons veiller à ce qu’il n’y ait pas d’abus, d’enlèvements ou d’accidents en cours de route. » Cette communication cache mal une situation de plus en plus dramatique à la frontière entre les deux pays : selon les chiffres communiqués par la police aux frontières américaine, près de 10 000 personnes sont arrivées chaque jour à la frontière sud des Etats-Unis en décembre. D’octobre 2022 à septembre 2023, 3,2 millions de migrants se sont rendus aux autorités américaines contre 2,7 millions lors de la précédente période, selon le département des douanes américain.
    D’autre part, une nouvelle caravane de près de 10 000 migrants est partie à pied du Chiapas, dans le sud du Mexique, le 25 décembre, et devrait arriver dans trois semaines à Mexico. L’image de cette colonne d’hommes et de femmes, reproduite dans de nombreux médias américains, a sonné l’alarme dans les Etats du sud des Etats-Unis. Le Texas a renforcé la protection de sa frontière et a affrété des bus pour emmener les migrants vers d’autres Etats du pays, en particulier ceux dirigés par les démocrates, comme New York et la Californie.« Ces gens fuient des situations extrêmement violentes, et cela va continuer. On ne voit toujours aucune stratégie américaine se dessiner, si ce n’est une réponse à l’urgence. Le Mexique, au contraire, a mis au point plusieurs programmes en Amérique centrale. Même si ce n’est pas parfait, c’est un début », estime la coordinatrice de l’organisation Agenda Migrante, Eunice Rendon. Face aux pressions américaines, le Mexique risque de renforcer encore les contrôles et d’augmenter les expulsions, obligeant les migrants à prendre toujours plus de risques pour parvenir à destination.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#texas#californie#newyork#frontiere#migrationirreguliere#ameriquecentrale#sante#expulsion#politiquemigratoire

  • RÉTRO 2023 : L’ODYSSÉE DES JEUNES SÉNÉGALAIS À TRAVERS L’ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE
    https://www.dakaractu.com/RETRO-2023-L-ODYSSEE-DES-JEUNES-SENEGALAIS-A-TRAVERS-L-EMIGRATION-IRREGUL

    RÉTRO 2023 : L’ODYSSÉE DES JEUNES SÉNÉGALAIS À TRAVERS L’ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE
    L’année 2023 au Sénégal fut très mouvementée. Plusieurs événements ont marqué les esprits et mis en émoi le pays tout entier tout comme la communauté internationale.
    L’on se rappelle des manifestations en début d’année plongeant le pays dans un véritable chaos. Cependant, quand le pays s’embrasait à la faveur des affrontements entre les FDS et une partie des citoyens, attisés par la classe politique et des personnes mal intentionnées, d’autres individus, principalement des jeunes, essayaient de se frayer le « chemin de la liberté » quoi qu’il en coûte. Douze mois se sont écoulés, et le pays continue à pleurer ses enfants qui quittent leur terre natale à la quête d’une « vie meilleure », prétendent-ils lorsqu’on les interpelle. Barça-Barzac, Nicaragua, les jeunes veulent coûte que coûte partir sans calculer les risques et périls.
    L’émigration irrégulière au Sénégal, en particulier par voie maritime, désertique et transfrontalière (Nicaragua), a été un défi persistant. De jeunes africains, enfants et femmes, notamment des sénégalais, souvent désireux de chercher de meilleures opportunités de vie, risquent leur vie en tentant de rejoindre l’Europe, les États-Unis via des traversées périlleuses sur des embarcations de fortune ou via la « filière Nicaragua ». Ces voyages sont généralement dangereux et peuvent principalement entraîner la perte de vies humaines. C’est en ce sens que Dakaractu s’est donné comme mission principale de replonger dans cette spirale périlleuse qui a profondément marqué les esprits, comme pour un rappel à tout un chacun ainsi qu’au gouvernement, les autorités, les politiques en place...
    Situées à 1500 km des côtes sénégalaises, les Îles Canaries sont une destination très prisée par les candidats à « l’eldorado ». Pour rallier les îles Canaries « territoire outre-mer » espagnol, les prix du billet varient entre 300 000 et 500 000 FCFA. Ainsi, depuis le début de l’année 2023, l’émigration clandestine a connu au Sénégal une affluence jamais égalée auparavant. Des dizaines de milliers de jeunes africains, notamment des sénégalais, au péril de leur vie, prennent Odyssée sur des embarcations de fortune pour rallier l’Europe, via la ligne maritime des Îles Canaries. Dans le pays de la Téranga rien ne retient les candidats à l’eldorado européen même s’il faut traverser l’Atlantique au péril de sa vie. Des régions côtières telles que Saint-Louis, Dakar, Mbour et d’autres zones le long de la côte, sont principalement les points de départ.
    En effet, lorsque l’on s’arrête sur les chiffres documentés par les organisations nationales et internationales, le nombre fait froid au dos et l’on pourrait penser que le Sénégal est dépeuplé de ses jeunes. Les statistiques précises sur le nombre de jeunes impliqués dans ces migrations clandestines peuvent varier en fonction des sources et des années, mais avant 2022, cela restait un problème préoccupant pour les autorités sénégalaises et les organisations internationales travaillant dans la région. À cet effet, avant 2022, le Sénégal était souvent identifié comme l’un des principaux points de départ pour ces voyages clandestins vers l’Europe. Des organisations internationales comme l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), les autorités et organisations espagnoles ont documenté ces affluences migratoires. Les Sénégalais sont les plus nombreux parmi les nouveaux arrivants aux Îles Canaries, selon les données du ministère espagnol de l’Intérieur et de l’agence. Les Canaries, à eux seuls, ont enregistré 30 705 arrivées de migrants, dont une majorité de Sénégalais entre le 1ᵉʳ janvier et le 31 octobre 2023, soit plus du double par rapport à la même période de l’année précédente.
    Du côté sénégalais, depuis le 1ᵉʳ juillet, la Marine Sénégalaise a intercepté au total 1 955 migrants, dont des Sénégalais et des personnes originaires d’autres pays africains, selon « InfoMigrants ». Ces chiffres illustrent l’ampleur de l’immigration clandestine au Sénégal en 2023.
    Les Îles Canaries sont considérées par les organisations qui travaillent dans l’immigration irrégulière, comme « l’une des routes migratoires les plus meurtrières au monde ». Cependant, en 2023, le nombre de décès liés à l’émigration irrégulière en Afrique, notamment au Sénégal, est sous-évalué, mais plusieurs décès ont été signalés. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au moins 512 personnes sont mortes dans les tentatives d’émigration clandestine vers les Îles Canaries. Le collectif « Caminando Fronteras », qui surveille la zone depuis plus de 20 ans, a enregistré la mort ou la disparition de 778 personnes qui tentaient de rejoindre les côtes de ces îles espagnoles rien qu’au premier semestre de 2023.
    Aussi courte que peut-être la mémoire, on ne pourrait oublier le drame de Fass Boye. Le 14 août 2023, 63 jeunes sénégalais avaient péri après avoir dérivé plus d’un mois en mer et avaient finalement chaviré sur les côtes de l’île de Sal au Cap-Vert. Leur embarcation qui avait à son bord 101 passagers, était partie du village de pêcheurs de Fass Boye une localité côtière se situant à plus de 150 km de la capitale Dakar. Si les chiffres en 2023 des candidats et les décès liés à l’émigration irrégulière par voie maritime sont tout aussi choquants, un phénomène migratoire, peut-être moins dangereux, fait rage chez les jeunes africains, notamment les sénégalais.
    Au Sénégal, en 2023, le Nicaragua est devenu un vocable très connu chez les jeunes. Alors que la migration à la recherche de meilleures opportunités économiques n’est pas nouvelle, le Nicaragua, nouvel itinéraire très tendance en 2023, moins dangereux que la traversée de l’atlantique, attire l’attention de plusieurs jeunes sénégalais. Sur les réseaux sociaux, on peut constater ce phénomène bien répandu chez les jeunes sénégalais. Des vidéos montrent des candidats à l’immigration irrégulière se filmant à l’aéroport de Dakar ou lors des périples dans les forêts de l’Amérique.
    Le long et périlleux voyage commence souvent par un vol à destination du Nicaragua, un pays de l’Amérique latine où le visa n’est pas nécessaire pour le Sénégal. Le Nicaragua devient alors une passerelle vers des pays d’Amérique du Nord, principalement les États-Unis. Cependant, ce voyage est parsemé d’obstacles et de dangers, de la traversée de jungles hostiles aux risques liés aux passeurs peu scrupuleux. Sur la voie terrestre, bien que moins médiatisée, l’émigration clandestine implique des déplacements à travers les frontières terrestres vers des pays voisins, souvent pour rejoindre des points de départ plus communs pour les voyages clandestins. En tout, le voyage peut coûter entre quatre et six millions de FCFA. Pour arriver ainsi aux portes des USA, il faudra rallier le Nicaragua par vol commercial (2,8 et 3,2 millions de Fcfa pour l’achat d’un billet), au-delà les migrants traversent le Honduras, le Guatemala et le Mexique.
    Le Nicaragua est devenu un nouveau tremplin vers les États-Unis pour les candidats sénégalais à l’émigration. Ce pays d’Amérique centrale, inconnu de bon nombre de Sénégalais, est devenu célèbre depuis qu’il est considéré comme un tremplin vers les États-Unis. Les chiffres spécifiques sur l’immigration irrégulière des Sénégalais via le Nicaragua ne sont pas assez disponibles. Cependant, il est mentionné que la "filière Nicaragua" a déjà embarqué plus de 1 000 personnes depuis le début de l’année. Selon l’UNHCR, après le dépôt d’une demande d’asile dans les camps de rétention américains, ils étaient 1 176 sénégalais à l’avoir sollicitée en 2022–et une détention de quelques jours. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) quant à elle note une augmentation migratoire sans précédent en Amérique centrale et au Mexique. Au mois de septembre 2023, plus de 390 000 personnes ont bravé les dangers de la « filière Nicaragua », affirme l’OIM dans un communiqué rendu public. Et plus de 4 100 migrants d’Afrique ont traversé le Darien ( frontière entre la Colombie et le Panama) entre janvier et juillet 2023 », révèle toujours l’organisation. Mais du côté Sénégalais, le journal L’Observateur informe dans une de ses parutions, que la « filière Nicaragua » a déjà embarqué plus de 1 000 personnes depuis le début de l’année, d’après les chiffres communiqués par les autorités policières et les agences de voyage émettrices des billets d’avion.
    L’émigration irrégulière est devenue un défi majeur pour de nombreux pays, y compris le Sénégal, confronté à des flux migratoires importants. Face à cette réalité complexe, en 2023, les autorités sénégalaises ont entrepris plusieurs politiques et actions pour lutter contre ce phénomène et offrir des alternatives sécurisées aux jeunes désireux de migrer. En novembre, face à situation incontrôlée, le président Macky Sall avait tenu un discours sur la migration, ordonnant qu’il soit pris des mesures importantes de lutte contre l’émigration clandestine et de soutenir les initiatives visant à créer ou à accompagner la création d’activités productives en faveur des jeunes et candidats à la migration. Ainsi, dans la foulée, le gouvernement a mené des campagnes de sensibilisation à travers les médias et les communautés locales pour informer sur les dangers et les conséquences de la migration irrégulière. À cet effet, la stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière a été présentée, impliquant les ministères de l’Intérieur, des Armées, de la jeunesse et de la Pêche. Le Sénégal participe aussi à des efforts pour organiser le retour et rapatriement de ses ressortissants en situation irrégulière vers leur pays d’origine, en respectant leur dignité et leurs droits fondamentaux. Nonobstant les efforts du gouvernement, le pays continue de voir sa jeunesse censée prendre la relève, mourir ou disparaître dans l’Atlantique et en Amérique. Chaque jour, adultes, jeunes, enfants, femmes et même des bébés quittent le pays dans des embarcations de fortune et sur la route du Nicaragua à la « recherche d’un meilleur avenir ». À ce rythme qu’indiquent les chiffres de 2023, le pays ne risque-t-il pas d’être dépeuplé de la frange des plus jeunes ?

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migration irreguliere#2023#nicaragua#espagne#traversee#routemigratoire#atlantique#retour#rapatriement#OIM#UNHCR#politiquemigratoire#sante#mortalite

  • Réenchantez la démocratie, comment faire ?!
    https://ricochets.cc/Reenchantez-la-democratie-comment-faire-7242.html

    L’envie de réenchanter la démocratie, la démocratie du faire, fondée sur l’auto-organisation, l’horizontalité, l’intelligence collective, et œuvrant à l’élaboration de communs : voilà ce qui a rassemblé à Crest, ce samedi 2 décembre, une trentaine de personnes venues de 7 communes de Drôme et d’Ardèche. #Les_Articles

    / #Démocratie_locale, #Elections_locales, #Politique,_divers, Démocratie directe, communes libres...

    #Démocratie_directe,_communes_libres...

  • Linux: Kernel-Entwickler drücken freie Grafiktreiber durch
    https://www.heise.de/news/Linux-Kernel-Entwickler-druecken-freie-Grafiktreiber-durch-9582895.html

    27.12.2023 von von Thorsten Leemhuis - Selbst Schwergewichte der Grafikchip-Branche sind eingeknickt und bieten mittlerweile quelloffene Kernel-Treiber an. Anwendern verschafft das Freiraum.

    – Nvidia beugt sich dem Druck
    – Nvidias 3D-Treiber bleiben proprietär
    - Unabhängig einwickelte Vulkan- und Video-Wiedergabe-Treiber
    - Warum Nvidia einen Kernel-Treiber offengelegt hat
    – Kernel-Entwickler machen ihre Intention deutlich
    Datenfluss-Optimierung scheitert an Barriere
    – Nvidia kann Linux jetzt besser für die eigenen Belange anpassen
    - Kehrtwende in der Embedded-Welt
    – Sich ständig veränderte Kommunikationswege
    – Motivation zur Mitarbeit am Kernel
    – Problemkind hat ein Einsehen
    - Andere hatten früher ein Einsehen
    – Rosige Zeiten voraus
    Upgrade-Probleme durch extern gewartete Treiber
    – Mehr und mehr Firmen haben ein Einsehen
    Summa sumarum

    Die Vorwürfe sind so alt wie Linux: Die Kernel-Entwickler erschweren die unabhängige Entwicklung von Grafiktreibern für Linux. Damit würden sie der Linux-Welt einen Bärendienst erweisen; sie sollen lieber Lizenz-Barrikaden einreißen und stabile Programmierschnittstellen für Treiber schaffen. Forderungen dieser Art finden sich zehntausendfach im Internet, einige davon aus der Frühzeit von Linux. Ein Blick auf jüngste Entwicklungen zeigt jedoch: Für die Kernel-Entwickler hat es sich ausgezahlt, hart zu bleiben. Gerade weil sie es externen Treibern seit jeher schwer machen, gibt es mittlerweile für alle gängigen Grafikkerne quelloffene Kernel-Treiber; in fast allen Fällen stammen die sogar von den Herstellern selbst und sind Teil von Linux, genau wie es Linus Torvalds und seine Mitstreiter wünschen. Dennoch bleibt die Lage bei Grafiktreibern vertrackt.
    Nvidia beugt sich dem Druck

    GeForce-GPUs sind das bekannteste Beispiel für Grafikkerne, deren Hersteller lang und erfolgreich voll auf proprietäre Linux-Treiber gesetzt hat. Das änderte sich erst im Mai 2022, als Nvidia überraschend einen Kernel-Treiber unter Open-Source-Lizenz veröffentlicht hat.

    Dieser als nachladbares Kernel-Modul übersetzbare Treiber wird aber allem Anschein nach nie in den Linux genannten Betriebssystemkern einfließen, der von jeher Kernel-Basisinfrastruktur und Treibercode verquickt. Linux profitiert dennoch: Red-Hat-Entwickler verbessern mit Code und Informationen aus Nvidias Modul gerade den im Kernel enthaltenen Nouveau-Treiber.

    Durch die Umbauten lernt Nouveau mit dem jüngst freigegebenen Linux 6.6 und der Anfang Januar erwarteten Version 6.7, „Ada Lovelace“-GPUs von GeForce-40xx-Grafikkarten anzusprechen. Mittelfristig soll das Ganze auch den bislang eher rudimentären Support für die Vorgänger „Ampere“ (u.a. 30xx-Serie) und „Turing“ (u.a. 20xx-Serie) signifikant verbessern und die 3D-Performance deutlich steigern; der Code dazu steckt schon im Kernel, liegt standardmäßig aber vorerst brach. Weitere Verbesserungen, die indirekt Nvidias offenem Treiber zu verdanken sind, reifen derweil bereits und sollen in die nächsten Linux-Versionen einfließen.
    Nvidias 3D-Treiber bleiben proprietär

    Wohlgemerkt hat Nvidia lediglich Code eines Kernel-Moduls offengelegt, der beim Grafiktreiberstack nur das Fundament bildet. Denn die darauf aufsetzenden Treiber bleiben proprietär – etwa jene für 3D (OpenGL und Vulkan), Videowiedergabe (NVDEC), Videoencoding (NVENC) oder allgemeine Berechnungen (CUDA) mittels GPU. Offene Treiber für Nvidias Modul gibt es nicht. Darum nehmen die Linux-Entwickler es auch nicht auf, denn proprietäre Treiber machen eine ordentliche Qualitätskontrolle unmöglich und erschweren die Validierung späterer Änderungen. Ohnehin sperren sich Torvalds & Co. in der Regel gegen die Aufnahme von Treibercode für Hardware für die der Kernel schon einen Treiber mitbringt.

    Diese nicht im Kernel-, sondern im Userspace laufenden Treiber arbeiten nicht mit Nouveau zusammen – wer sie einsetzen will, braucht eines der beiden Kernel-Module von Nvidia. Bis auf weiteres zumeist das altbekannte proprietäre Modul, denn dem quelloffenen fehlen noch mehrere Funktionen, die für Desktop- und Notebook-GPUs wichtig sind. Die rüstet Nvidia langsam nach.

    Irgendwann kann das Modul so vielleicht die Handhabung von Nvidias Treiberstack erleichtern, der bei der Installation gerne mal zickt und bei Kernel-Updates schnell in Schieflage gerät. Dazu müssen Distributionen das Modul aber vorkompiliert mitliefern. Manche scheuen derlei, weil sie dann erst auf eine neue Kernel-Version wechseln können, wenn Nvidia oder jemand anders das Modul zu dieser kompatibel gemacht hat. Andere Distributionen scheuen diese Abhängigkeit nicht und haben teilweise sogar schon das proprietäre Modul vorkompiliert beigelegt, obwohl Teile der Open-Source-Community darin einen Verstoß gegen die Lizenz von Linux sehen: der GPLv2.
    Unabhängig einwickelte Vulkan- und Video-Wiedergabe-Treiber

    Dank engagierten Open-Source-Entwicklern brauchen manche Anwender die proprietären GeForce-Treiber aber vielleicht bald nicht mehr. Denn unter Federführung einer Mitarbeiterin von Collabora ist mit „NVK“ ein auf Nouveau aufbauender Userspace-3D-Treiber entstanden, der bereits Vulkan 1.0 meistert. Er floss kürzlich in Mesa ein, das auch die offenen 3D-Treiber für AMD- und Intel-GPUs beherbergt, die Debian, Fedora, Ubuntu & Co. standardmäßig einrichten.

    Dank Informationen aus Nvidia freiem Treiber unterstützt Linux seit kurzem Nvidias neueste Grafikkartengeneration wie die GeForce-40-Serie von Haus aus. (Bild: c’t)

    Noch im Experimentierstadium steckt derweil ein neuer Userspace-Treiber zur beschleunigten Video-Wiedergabe via Nouveau, an dem ein Red-Hat-Mitarbeiter arbeitet. Für Büroarbeitsplätze mit modernen Desktops von Gnome- und KDE-Projekt reichen diese Treiber vermutlich mittelfristig vollkommen aus. Für High-End-Gaming, Grafik-Workstations oder Berechnungen auf dem Grafikchip bleiben Nvidias proprietäre Userspace-Treiber aber sicher noch lange die bessere Wahl.

    Ohne das offene Kernel-Modul des GeForce-Machers wären die beiden neuen Open-Source-Treiber wohl nie entstanden. Ein großes Hindernis waren fehlende Informationen, um das nötige Fundament in Nouveau zu schaffen. Das noch viel größere Problem war jedoch die beschnittene Firmware, die Nvidia viele Jahre für Linux bereitstellte. Sie konnte GPUs der letzten Jahre weder in ihre sparsamsten noch ihre leistungsfähigsten Betriebsmodi schalten – der ebenfalls Nouveau genannte OpenGL-Treiber von Mesa liefert in Folge vielfach nur eine miserable 3D-Performance.
    Warum Nvidia einen Kernel-Treiber offengelegt hat

    Durch die Fortschritte werden für PCs gedachte Linux-Distributionen die neuesten GeForce-Chip-Generationen bald besser von Haus aus unterstützen. Auch Linux-Livesysteme wie Desinfec’t, für die proprietäre Treiber vielfach keine Option darstellen, laufen dadurch besser.

    Das war aber offensichtlich nicht der Grund für Nvidias Kehrtwende. Das zeigt das Open-Source-Modul, das derzeit primär für KI-Beschleuniger gedacht ist – und damit ein starkes Indiz liefert, dass der explodierende Markt für KI-Supercomputer und High Performance Computing (HPC) zum Sinneswandel führte. Dort dominiert Nvidia mit Rechenbeschleunigern, die früher eng mit Gaming-GPUs verwandt waren. Für das Unternehmen wurde es im HPC-Markt aber absehbar immer schwerer, Bestandteile, die für bestmögliche Performance nötig wären, mit einem proprietären Linux-Treiber zu realisieren.
    Kernel-Entwickler machen ihre Intention deutlich

    Teilschuld daran trägt eine Lizenz-Barriere, denn schon seit zwei Jahrzehnten exportieren die Linux-Entwickler gewisse Methoden nur via „EXPORT_SYMBOL_GPL“ an Kernel-Module. Die Autoren des dahinter steckenden Codes wollen damit klarstellen: Diese Funktionen dürfen nur Treiber nutzen, die wie Linux selbst unter der GPLv2 oder einer dazu kompatiblen Lizenz stehen. Checks beim Laden von Modulen versuchen das durchzusetzen, haben aber Schwächen.

    Entwickler exportieren Methoden per EXPORT_SYMBOL_GPL an Module, um klarzustellen: Nur für Code gedacht, deren Lizenz kompatibel zu der von Linux ist. (Bild: Screenshot Linux-Kerneldokumentation, heise.de)

    Nvidias proprietäres Kernel-Modul hat so gekennzeichnete Methoden meiden können, ohne dass es Funktionsumfang und Geschwindigkeit spürbar limitierte – Indizien zufolge hat der nicht einsehbare Code dabei aber wohl manchmal unsaubere Tricks genutzt, die die Systemstabilität gefährden.
    Datenfluss-Optimierung scheitert an Barriere

    Der Spielraum wurde mit den Jahren aber immer kleiner, weil die Zahl der GPLv2-Exporte zunahm. Ferner stopften die Linux-Macher einige Schlupflöcher des Lizenz-Lade-Checks. So etwa vor drei Jahren, nachdem Facebook-Entwickler einen Satz von Kernel-Änderungen einreichten. Diese sollten Netzwerk-Treibern des Kernels ermöglichen, die eingehenden Daten mithilfe von Nvidias proprietärem Treiber direkt in den Speicher der GPU zu transferieren. Das steigerte die Performance beim Machine Learning mit Nvidias Beschleunigern, wo riesige Datenmengen fließen.

    Vorkommnisse wie diese zeigen Nvidias zweite Motivation für den Sinneswandel: Damit Beschleuniger-Chips bestmögliche Performance liefern, müssen sie immer enger mit dem Rest des Systems zusammenarbeiten. Diesen Aspekt verstärkt sich derzeit abermals durch die zunehmende Verbreitung von Compute Express Link (CXL), eine noch junge Hardware-Verbindungstechnik, die den Aufbau von Systemen in großen Rechenzentren revolutioniert.

    Eine möglichst enge Zusammenarbeit gelingt mit einem externen proprietären Treiber schlicht nicht. Die Lizenz-Barrikade ist da ein Problem – aber nicht das einzige, denn auch dem in Linux enthaltenem Treibercode sind Grenzen gesetzt, um Risiken zu reduzieren, die die Systemstabilität gefährden.
    Nvidia kann Linux jetzt besser für die eigenen Belange anpassen

    Unter einer Bedingung sind die Linux-Entwickler allerdings offen für Anpassungen an der Basisinfrastruktur des Kernels: Wenn sie die Performance des in Linux enthaltenen Treibercodes steigern. Solche Änderungen kann Nvidia jetzt einbringen — etwa um das Memory Management für seine KI-Beschleuniger zu optimieren oder dort neue Einhakpunkte für Nouveau zu schaffen, damit der Treiber die Daten schneller erhält oder Ergebnisse zurückliefern kann. Diese Verbesserungen könnte Nvidia dann auch in seinem externen Open-Source-Modul nutzen, damit die hauseigenen Produkte besser am Markt dastehen. Genau solche Aspekte sind ein Grund, warum sich hunderte andere Unternehmen schon lange an der Linux-Entwicklung beteiligen – und den Kernel so nicht nur besser machen, sondern auch mit einem Strom an Entwicklern versorgen.

    Nvidia hat wohl erkannt, dass ein proprietärer Treiber mittel- bis langfristig zu Wettbewerbsnachteilen geführt hätte, schließlich hat die Firma die Offenlegung eines Kernel-Moduls von langer Hand vorbereitet. Denn schon vor Jahren hat die Firma begonnen, einen GSP (GPU System Processor) genannten RISC-V-Kern in ihre GPUs zu integrieren. Der führt eine proprietäre Firmware aus, die das Kernel-Modul bei der Initialisierung an die GPU schickt – und allerlei Aufgaben erledigt, die zuvor Betriebssystemtreiber erledigen mussten. Dadurch kann Nvidias quelloffenes Modul schlanker ausfallen und es braucht keine Interna enthalten, die die Firma vor neugierigen Augen verbergen will; auch für DRM-Techniken kann das nötig sein, beispielsweise wenn Hersteller ein Abgreifen hochauflösender Videos unterbinden wollen.

    Linux ist ein eher monolithischer Kernel. Vereinfacht gesagt ist es damit eine große ausführbare Datei, die alle von ihm unterstützten Funktionen enthält. Code zur Ansteuerung von Grafikkerne ist daher ebenso Kernel wie alles andere und keinerlei Beschränkungen unterworfen. Das unterscheidet Linux von Microkerneln oder dem Hybridkernel von Windows: Dort kann man sich den Kernel eher wie das Grundgerüst mit Abstraktionsschicht vorgestellten, an dem bis zu einem gewissen Grad abgeschottet arbeitende Treiber andocken.

    Weil die „ausführbare Datei“ immer größer wurde, haben die Entwickler bei Version 2.0 die Möglichkeit nachgerüstet, Teile in Module auszulagern. Dazu haben sie Kommunikationswege geschaffen, die die Linux-Entwickler als Kernel-interne Schnittstellen ansehen. Diese passen sie immer mal wieder an, wodurch extern gewartet Treiber wie die von Nvidia gelegentlich auf die Nase fallen, denn die klinken sich über das Modul-Interface ein.

    Nvidias Ansatz ist nichts Ungewöhnliches, denn Ähnliches findet sich auch bei dem Grafiktreibercode, den AMD und Intel schon lange im Rahmen des Linux-Kernels entwickeln. Allerdings ist die GSP Firmware von Nvidia deutlich größer und offensichtlich für mehr Aufgaben zuständig.

    Übrigens: Nvidias Engagement für quelloffenen, im Rahmen des Kernels entwickelten Treibercode ist nur neu, wenn es um Grafik- und Beschleunigerchips für PCs und Server geht. Denn die Firma arbeitet schon lange am Kernel mit, damit Linux seine hauseigenen Tegra-Prozessoren möglichst gut unterstützt. 2014 hat sie sogar erstmals direkt zum Nouveau-Code des Kernels beigetragen, damit er zumindest die Grundfunktionen der GPUs unterstützt, die in diesen Embedded-Prozessoren mit ARM-Kern stecken.
    Kehrtwende in der Embedded-Welt

    Neben Nvidia engagieren sich neuerdings zwei weitere Branchgrößen für quelloffene Linux-Grafiktreiber. Eine davon ist für die Computer-Welt ähnlich bedeutsam: ARM.

    Das Unternehmen hatte ein ambivalentes Verhältnis zu quelloffenen Treibern, denn auch ARM arbeitet schon lange intensiv am Linux-Kernel mit. Damit macht sie ihre CPU-Designs am Markt attraktiver, schließlich verkauft sie die meist an Firmen, die damit für den Linux-Einsatz gedachte Prozessoren bauen. Bei seinen GPU-Designs der Mali-Serie gab sich ARM aber von jeher zugeknöpft und setzte auf proprietäre Treiber, die sich über ein eigenes quelloffenes Kernel-Modul bei Linux einklinken. Prozessoren mit solchen GPUs finden sich in allen möglichen Produkten, besonders häufig in Smartphones, Tablets, Chromebooks und Einplatinencomputern.

    Vor drei Jahren leitete ARM dezent eine Kehrtwende ein: Über Aufträge an die Firma Collabora begann das Unternehmen, die Entwicklung quelloffener Kernel- und OpenGL-Treiber für die neuesten Mali-Designs zu fördern. Diese in Linux und Mesa enthalten Treiber waren zuvor unabhängig von ARM unter dem Namen „Panfrost“ entstanden, wobei Collabora dort schon stark angeschoben hat. Im Juli 2023 hat sich ARM dann voll hinter die Treiber gestellt und eine Kooperation mit Collabora verkündet. Panfrost soll fortan der „Treiber für die Linux-Community“ sein. Damit Kernel- und OpenGL-Treiber die Mali-GPUs zukünftig erstklassig unterstützen, wollen die beiden Firmen die Performance verbessern und für Support zukünftiger Mali-Generationen sorgen.

    Ähnlich wie Nvidia pflegt ARM sein Kernel-Modul und seine proprietären Userspace-Treiber weiter. ARM ist allerdings nicht ganz so gut darin, den Code zum Bau des eigenen Kernel-Modules zeitnah kompatibel zu neuen Linux-Versionen zu machen. Das ist meist alle paar Monate nötig, weil die Kernel-Entwickler immer mal wieder Methoden verändern, über die verschiedene Teile von Linux (und damit auch sein Treibercode) miteinander interagieren. Dadurch ändern sich auch die an Module exportierten Symbole, um Kernel-Methoden zu nutzen.
    Sich ständig veränderte Kommunikationswege

    Diese Umbauten nehmen sie vor, um die Performance zu optimieren oder den Code zu vereinfachen; zumeist schaffen sie aber Infrastruktur zur Unterstützung neuer Einsatzgebiete, Geräteklassen oder Hardware-Features. Durch die Verquickung von Kernel-Basisinfrastruktur und Treibercode brauchen Torvalds & Co. dabei keinerlei Rücksicht auf Abwärtskompatibilität nehmen: Entwickler, die eine Methode verändern wollen, welche an Module exportiert wird, müssen zugleich alle Stellen im Kernelcode anpassen, die diese Methode nutzen – auch dann, wenn sich niemand mehr aktiv um die betroffenen Codestellen kümmert. Letzteres ist bei Treibercode keine Seltenheit, denn der fliegt normalerweise erst raus, wenn ihn allem Anschein nach niemand mehr produktiv mit Linux nutzt. Genau deshalb unterstützen aktuelle Kernel viel Hardware, die zuletzt vor weit über einem Jahrzehnt über die Ladentische ging und nicht mit aktuellen Windows-Versionen spielt.

    Linux kann sich so Kompatibilitätscode zur Unterstützung alter Treiber sparen und das Ruder herumreißen, wenn technische Umwälzungen oder krasse Fehlentscheidungen beim Codedesign dies erfordern. Das war etwa beim USB-Stack mehrfach nötig. Auch der Schutz vor Prozessor-Sicherheitslücken wie Spectre konnten die Kernel-Entwickler effizienter realisieren als Windows, eben weil sie den Code aller gängigen Treiber zur Hand hatten, um den gleich mit anzupassen.

    Der Verzicht auf stabile Modulschnittstellen verkompliziert aber die externe Entwicklung und Pflege von Kernel-Treibern: Ihre Programmierer müssen den Code flexibel auslegen und immer mal wieder aktualisieren, damit er zu den Modul-Exporten von älteren Linux-Versionen ebenso passt wie zu brandneuen.
    Motivation zur Mitarbeit am Kernel

    Der Grund, dass die Linux-Entwickler darauf noch nie Rücksicht genommen haben: Das Fehlen stabiler Schnittstellen hat indirekt zum Erfolg des Kernels beigetragen. Und das sogar erheblich. Denn durch diesen Aspekt haben schon tausende Firmen erst ihre Treiber in Linux integriert, aber später dann auch andere Verbesserungen zum Kernel beigesteuert.

    Davon profitieren Anwender, weil die Linux-Entwickler die Beitragenden nötigen, bei der Basisinfrastruktur für alle Treiber einer Geräteklasse zusammenzuarbeiten. Dadurch trägt dann vielleicht Nvidia eine Optimierung am Fundament für Grafiktreiber bei, durch die auch GPUs von AMD schneller laufen – und umgekehrt.

    Die Linux-Entwickler unterbinden durch ihre Spielregeln zudem Hersteller-spezifische Schnittstellen rund zur Nutzung und Konfiguration von Hardware. Bei Linux-Distributionen beziehungsweise -Desktops kann man so mit einem Bildschirmkonfigurations-Werkzeug die Grafikchips verschiedenster Hersteller auf die immer gleiche Weise einstellen; das macht Hersteller-spezifische Tools unnötig, die einen womöglich ausspionieren oder gar die Systemsicherheit gefährden.

    Und noch ein eher versteckter Vorteil von im Kernel enthaltenen Treibern will erwähnt werden: Hersteller haben keine Kontrolle über den Code. Sie können Kunden durch Einstellen der Pflege eines Treibers nicht nötigen, Geld in neue Produkte zu stecken. Gewiefte Entwickler rüsten zudem Features nach, die der Hersteller vielleicht lieber späteren Produktgeneration vorbehalten hätten. Oder sie machen den Treiber und damit die Hardware für Einsatzgebiete fit, die den Hersteller nicht jucken – etwa Support für Prozessor-Architekturen jenseits von ARM und x86.
    Problemkind hat ein Einsehen

    Neben ARM versorgt eine weitere Partei im Embedded-Markt seine Grafikkern-Designs neuerdings mit quelloffenen Treibern: Imagination Technologies. Die PowerVR-Kerne sind im Markt seltener anzutreffen als ARMs hauseignes Grafikkerndesign, finden sich aber in allerlei Mobilgeräten und Einplatinencomputern.

    (Bild: In günstigen Atom-Tablets und Netbooks steckte die PowerVR-Grafik, die unter Linux für Ärger sorgte.)

    Imagination hat in der Open-Source-Szene einen miserablen Ruf. Das liegt an den proprietären Treibern, die die Firma viele Jahre bereitgestellt hat. Anders als jene von ARM oder Nvidia eigneten die sich oft nur für veraltete Linux-Versionen oder nur für den auf dem Gerät vorinstallierten Kernel. In Folge dessen kann man bei vielen Produkten mit PowerVR-Grafik nur schwerlich oder gar nicht auf neue Linux- oder Betriebssystemversionen wechseln.

    Ähnliche Probleme gab es vor fünfzehn Jahren auch in der PC-Welt mit den ersten Generationen von Intels Atom-Prozessoren, denn auch in denen steckten PowerVR-Kerne von Imagination. Solche CPUs fanden sich häufiger in Netbooks oder Tablets mit Linux-basierten Betriebssystemen. Allerwelts-Distributionen liefen auf diesen Geräten aber vielfach mehr schlecht als recht: Imaginations Treiber arbeiteten oft nicht oder nur unter Einschränkungen mit den Kerneln von Fedora, Ubuntu & Co. zusammen, selbst wenn die nur ein bisschen neuer waren. Diese Situation verschlimmerte sich innerhalb weniger Monate und bereitete Anwendern damals sehr viel Kopfzerbrechen.

    Im Frühjahr 2022 hat das Unternehmen angekündigt, in Zukunft auf Open-Source-Treiber zu setzen. Das ging mit einem Vulkan-Treiber los, der in Mesa eingeflossen ist. Später folgte einen Kernel-Grafiktreiber für die neueste Generation der PowerVR-Grafikkerne, den die Linux-Entwickler kürzlich zur Aufnahme in Kernel 6.8 akzeptiert haben.
    Andere hatten früher ein Einsehen

    Damit gibt es dann quelloffene Kernel-Treiber von allen großen Unternehmen, die Grafikkerndesign für Prozessoren anbieten, die in für Linux gedachten Embedded-Systemen stecken.

    Broadcom hat beispielsweise selbst Treiber zu Linux beigesteuert, die VideoCore-Grafikkerne ansprechen, die unter anderem in den Prozessoren der Raspberry-Pi-Serie stecken. Für Qualcomms Adreno-GPUs der in zahllosen Android-Geräten und Chromebooks verbauten Snapdragon-Prozessoren bringt der Kernel ebenfalls einen Treiber mit; er war in der Community entstanden, aber mittlerweile trägt Qualcomm immens zum Treiber bei. Beide Unternehmen arbeiten darüber hinaus an quelloffenen Mesa-Treibern für OpenGL mit.

    Auch VeriSilicon, das Unternehmen hinter den Vivante-Grafikkernen, entwickelt schon lange quelloffene Kernel-Treiber – allerdings extern. Diese Treiber dienten Open-Source-Entwicklern als Quelle für einen alternativen Treiber, den Linux mittlerweile seit vielen Jahren mitbringt. Bei OpenGL setzt VeriSilicon auf proprietäre Treiber, aber auch hier haben Programmierer eine Alternative geschaffen.

    Nur eine Größe der GPU-Branche stellt keine quelloffenen Linux-Treiber: Apple. Aber warum sollte die Firma das auch, denn im Unterschied zu allen anderen erwähnten sieht Apple seine Prozessoren nicht für den Linux-Einsatz vor. Die Open-Source-Community füllt diese Lücke. So arbeitet das Asahi-Projekt an Kernel- und Userspace-Treibern für die GPUs, die in den ARM-basierten CPUs von MacBook, Mac Mini & Co. stecken.
    Rosige Zeiten voraus

    Das klingt aus Open-Source- und Linux-Sicht recht rosig. In der Praxis lässt dennoch vieles zu Wünschen übrig: Die Dinge sind im Einzelfall häufig komplizierter, als es dieser Text beschreiben kann, ohne enorm auszuufern. So unterstützen die in Linux enthaltenen Treiber manchmal einige Grafikkerne gar nicht oder beherrschen nur einen Teil der Hardware-Features; das kommt insbesondere bei älteren oder besonders neuen GPUs vor.

    Support dafür findet sich dann oft in Treibern direkt vom Hersteller. Egal, ob diese nun quelloffen oder proprietär sind: Viele von ihnen eignen sich nur für ausgewählte, häufig veraltete Kernel-Versionen. Und selbst wenn sich ein Unternehmen engagiert und die Treiber halbwegs zeitnah zu neuen Linux-Versionen kompatibel macht: Während die Linux-Entwickler ihren Treibercode oft ein Jahrzehnt oder länger pflegen, ist bei den Herstellertreibern oft nach wenigen Jahren Schluss.
    Upgrade-Probleme durch extern gewartete Treiber

    Externe Treiber können Wechsel von Betriebssystem- und Kernel verkomplizieren oder komplett blockieren. Die erwähnten Probleme mit den proprietären Treibern von Imagination zeigen das – sind letztlich aber nur ein Beispiel, denn ähnliche Schwierigkeiten gab und gibt es auch bei extern gewarteten Kernel-Modulen anderer Unternehmen.

    Eben solche Einschränkungen sind ein Hauptgrund für die Update-Misere bei Android – und warum selbst Entwickler von LineageOS und anderen von Android abgeleiteten Betriebssystemen manchmal den Support für Geräte aufgeben müssen. Die Problematik hat sogar schon den Machern des ersten Fairphones und anderen Firmen ein Bein gestellt, die ihr Smartphones eigentlich mehrere Jahre mit neuen Android-Versionen versorgen wollten.Allerdings stellt auch Android nur die Spitze des Eisbergs dar, denn ähnliche Schwierigkeiten gibt es auch bei vielen anderen Produkten, die Embedded-Prozessoren oder damit gebaute Boards einsetzen; also bei IoT-Geräten, Robotern, Waschmaschinen, Fernsehern, Autos und vielen weiteren Geräteklassen.

    Den Grafikkern-Designern, Prozessor-Herstellern und Firmen, die solche CPUs einsetzen, war das lange egal: Im Embedded-Markt war es lange Usus, Hardware mit einem maßgeschneiderten Betriebssystem auszuliefern. Dessen Software war oft schon bei der Produktvorstellung veraltet und blieb fast immer auf dem gleichen Stand; Sicherheitskorrekturen gab es oft gar nicht oder nur für kurze Zeit. Mit den Jahren haben immer mehr Kunden diese missliche Lage erkannt und Druck auf Firmen ausgeübt, sich für quelloffene und im Rahmen von Linux gewartete Treiber zu engagieren. Wohlgemerkt sind hier weniger die Endkunden gemeint, sondern vor allem die Firmen, die Prozessoren mit den Grafikdesigns verbauen: Autohersteller und deren Zulieferer, Industrie-IT-Anbieter und zahllose andere Unternehmen aus den verschiedensten Branchen.
    Mehr und mehr Firmen haben ein Einsehen

    Doch auch bei Android-Geräten werden diese Aspekte wichtiger. Daher engagiert sich Google mehr und mehr dafür, auch dort weniger von proprietären Linux-Treibern abzuhängen, die Kernel-Sicherheitskorrekturen und -Versionswechsel erschweren oder gar unmöglich machen.

    Außer Google haben auch allerlei andere Firmen die Probleme externer und womöglich gar proprietärer Treiber erkannt. Auch sie haben daher begonnen, beim Produktdesign darauf zu achten, ob passende Treiber für die angedachten Komponenten in Linux stecken. Das ist nicht nur Einsicht zu verdanken, sondern auch neuen Richtlinien der Gesetzgeber. Allen voran die im Herbst 2022 beschlossene EU-Ökodesign-Verordnung für Smartphones und Tablets oder dem jüngst gefundenen Kompromiss zum EU Cyber Resilience Act: Beide verpflichten Hersteller, ihre Geräte für mehrere Jahre mit Security-Updates zu versorgen.

    In Linux enthaltener Treibercode macht Firmen das leicht. Sie können ihre Pflicht so zudem autark erfüllen. Sprich: Sie müssen im Fall der Fälle keinen sonst wo sitzenden Grafikkern-Designer um angepasste Kernel-Module anbetteln, der sich das womöglich teuer bezahlen lässt, irgendwann aufgibt oder gar pleitegeht. Mit Treibercode im Kernel können die Produktanbieter zudem heute noch unbekannte oder weit entfernte Probleme lösen – wie das heranrückende Jahr-2038-Problem von 32-Bit-Prozessoren, das Linux-Systeme einiger heute verkaufter Autos durcheinander zu bringen droht.
    Summa sumarum

    Genau diese Flexibilität ist einer der unscheinbaren Vorteile, die der Verquickung von Kernel-Basisinfrastruktur mit unzähligen Treibern bei gleichzeitigem Verzicht auf stabile Treiberschnittstellen zu verdanken ist. Denn durch eben diesen Spielraum konnte Linux immer wieder neue und unvorhergesehene Einsatzgebiete und Märkte erobern. Es hat zudem immer wieder überraschende Performance-Optimierungen ermöglicht. Vor allem aber befreit sie Nutzer aus der Abhängigkeit von den Herstellern. Anwender können ihre Hardware dadurch oft viel länger nutzen als etwa unter Windows – und müssen kein Geld in neue Geräte stecken, weil der Hersteller bei Qualität und Ausdauer seiner Treiber geizt. Mit stabilen Treiberschnittstellen hätte Linux viel von dem verloren, wofür Anwender den Kernel schätzen.

    #Linux #politique

  • Pkw-Maut: Bund verzichtet auf Klage gegen Ex-Verkehrsminister Andreas Scheuer
    https://www.berliner-zeitung.de/news/pkw-maut-bund-verzichtet-auf-klage-gegen-ex-verkehrsminister-scheue

    Dit möchtick och mal - erst meinen Kumpels 240 Milliönchen für nix ausm Staatssäckel stibitzen, und dann is dit allen derart egal, dat ick nichmal Ärja krieje

    28.12.2023 - Die Pkw-Maut war ein Prestigeprojekt der CSU in der Bundesregierung und platzte spektakulär. Für den Staat kam eine Millionenrechnung. Der damalige Minister muss aber keine Klage fürchten.

    Das Bundesverkehrsministerium geht wegen der Folgekosten der gescheiterten Pkw-Maut nicht juristisch gegen den früheren Ressortchef Andreas Scheuer (CSU) vor. Wie das Ministerium am Donnerstag mitteilte, folgt es damit einem Gutachten, das im Ergebnis von einer Klage wegen möglicher Haftungsansprüche abrät.

    Die unabhängigen Gutachter kämen zu dem Schluss, dass zwar eine Haftung aus einem öffentlich-rechtlichen Amtsverhältnis in Betracht komme, erläuterte das Ministerium. Sie hätten aber gleichzeitig „auf das ganz erhebliche Prozessrisiko und die begründeten Zweifel an der Durchsetzbarkeit möglicher Ansprüche“ verwiesen. Das Ministerium folge der Empfehlung, um weiteren Schaden für den Steuerzahler abzuwenden. Es betonte zugleich: „Unabhängig davon bleibt es bei der unbestrittenen politischen Verantwortlichkeit von Bundesminister a.D. Scheuer.“
    Pkw-Maut: Bund musste 243 Millionen Euro Schadenersatz zahlen

    Die Pkw-Maut – ein Prestigeprojekt der CSU in der damaligen Bundesregierung – war 2019 vom Europäischen Gerichtshof (EuGH) als rechtswidrig gestoppt worden. Damals war Scheuer Verkehrsminister. Der Bund musste in der Folge 243 Millionen Euro Schadenersatz an die einst vorgesehenen Betreiber zahlen. Das hatte eine Verständigung nach einem Schiedsverfahren ergeben.

    Der heutige Verkehrsminister Volker Wissing (FDP) hatte das Gutachten im Juli 2023 in Auftrag gegeben, um zu prüfen, ob Haftungsansprüche gegen seinen Vorgänger Scheuer bestehen und gerichtlich durchsetzbar sind.

    #Politik #Verkehr #wtf

  • La #bonne_gauche, et la #mauvaise_gauche, gag #inconnus... mais qui dure depuis un peu longtemps en #France...

    #gauche_un_peu_gauche #gauche_droite_dans_ses_bottes #politique #humour #grotesque #démagogie #pathétique #politique #seenthis #vangauguin

    Les journalistes sont-ils tous de gauche ? D’une certaine gauche seulement, en fait

    https://www.marianne.net/societe/medias/les-journalistes-sont-ils-tous-de-gauche-dune-certaine-gauche-seulement-en

    « ... C’est bien connu, les fonctionnaires sont des tire-au-flanc, les plombiers volent votre argent, et les journalistes… sont tous de gauche ! Parmi les clichés émaillant le jugement populaire, celui qui concerne les orientations politiques des plumitifs n’est pas le moins répandu. (...) »

  • « Wolfgang #Schäuble et Jacques #Delors : une logique, un couple, des enfants »

    Qui aura la garde ? :-D :-D :-D

    Faisons l’#amour, avant de nous dire #adieu... :-D :-D :-D

    « L’un défendait l’#austérité budgétaire et voulait l’appliquer à toute l’#Europe. L’autre représentait cette deuxième #gauche acquise au #libéralisme bruxellois et au #Marché unique. Le premier assumait fort bien son statut de père fouettard. Le second s’accommoda mal d’une impossible Europe sociale. Mais, ils finirent d’une certaine façon par faire bon ménage dans une UE faites de critères, de normes et de technocratie. (...) »

    #politique #comique #fédéralisme #social #humour #tragique #fraternité #changement #seenthis #vangauguin

    https://www.marianne.net/economie/wolfgang-schauble-et-jacques-delors-une-logique-un-couple-des-enfants#utm_

  • Verkehrspolitik der Grünen „im Kern unsozial“, sagt Berliner Fahrgastvertreter Wieseke
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/verkehrspolitik-der-gruenen-im-kern-unsozial-sagt-berliner-fahrgast

    28.12.2023 von Jens Wieseke - Die Partei sei zu sehr aufs Fahrrad fixiert, Bahn und Bus geraten ins Hintertreffen, meint Jens Wieseke vom Berliner Fahrgastverband. Ein Gastbeitrag.

    Er ist das Gesicht der Berliner Fahrgastlobby. Seit 30 Jahren gehört Jens Wieseke dem Fahrgastverband IGEB an. Mit pointierten Einschätzungen vertritt der Ost-Berliner die Interessen der Nahverkehrsnutzer, die von Politikern und Planern oft übersehen werden.

    Doch eine solche Generalabrechnung wie diese gab es bislang von ihm nicht. In seinem Meinungsbeitrag über vertane Chancen bei der Berliner Verkehrswende rechnet Wieseke mit den Grünen ab, die von 2016 an fast sieben Jahre lang die Verkehrssenatorinnen stellten. Er kritisiert aber auch die CDU, die das Ressort danach übernahm, und die SPD.

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    Die bisherigen Erfolge in der Berliner Verkehrspolitik seien „dürftig“, so der langjährige Sprecher des Fahrgastverbands. Die Grünen seien zu sehr aufs Fahrrad fixiert, die CDU verliere sich in Technikspielereien. In seinem Beitrag lässt er das verantwortliche Politikpersonal und dessen Umfeld Revue passieren. Von 2016 bis 2021 war Regine Günther als Senatorin für Berlins Verkehr zuständig, gefolgt von Bettina Jarasch, die ebenfalls den Grünen angehört. Die Wiederholungswahl im Februar 2023 brachte auch in dieser Verwaltung den Wechsel. Manja Schreiner ist seit Ende April Verkehrssenatorin.

    Vor der Wahl von 2016 erschien ein neuer Player auf dem Berliner Areal der Verkehrspolitik. Mit dem Volksentscheid Fahrrad verschaffte sich eine bisher stiefmütterlich behandelte Gruppe der Verkehrsteilnehmer Gehör. Deren Anliegen waren und sind berechtigt.

    Zum einen ist für viele Menschen in dieser Stadt das Fahrrad mehr als ein Teil aktiver Freizeit, sondern Teil der Alltagsmobilität. Zu Recht wird dargestellt, dass ein Fahrrad wesentlich weniger Platz benötigt und vor allem wesentlich umweltfreundlicher als private Automobilnutzung ist.

    „Mit ehrabschneidenden Beleidigungen überhäuft“

    Zum anderen führt aktive Nutzung des Fahrrads nicht nur zu weniger Kraftfahrzeugverkehr mit all seinen Folgen. Auch der öffentliche Personennahverkehr (ÖPNV) kann spürbar entlastet werden. Die wachsende Gruppe der Radfahrer fordert ebenfalls zu Recht einen stärkeren Ausbau der Infrastruktur für das Fahrrad. Aber auch das Fahrrad ist ein Individualverkehrsmittel im Gegensatz zum ÖPNV.

    Allerdings trat ein Teil der Fahrradaktivisten mit geradezu populistischen Meinungsäußerungen an die Öffentlichkeit. Als der Berliner Fahrgastverband IGEB mit einer Presseerklärung an deren Entwurf eines Radgesetzes Kritik übte, wurde diese sachliche und inhaltliche Kritik mir gegenüber als „Blutgrätsche“ bezeichnet.

    Dazu muss ich erläutern, dass ich aus dem Bereich der Anhänger der Förderung des ÖPNV aufgefordert worden war, mich klar und deutlich dann zu äußern, wenn fehlerhafter Ausbau der Fahrradinfrastruktur die Straßenbahn und vor allem den Bus noch mehr verlangsamen würde. Beispiele gibt es inzwischen zur Genüge, exemplarisch steht dafür die Kantstraße. Der Entwurf des Radgesetzes sah eine eindeutige Bevorzugung des Fahrrades nicht nur gegenüber dem Auto, sondern auch gegenüber dem ÖPNV vor.

    Im Juni 2016 ergab sich dann die Gelegenheit, dass der Chef des Volksentscheids Fahrrad und ich uns das erste Mal trafen. Das Treffen verlief so, dass er mich mit ehrabschneidenden Beleidigungen überhäufte. Betont sei, dass wir uns vorher noch nie gesprochen hatten. Im Nachhinein habe ich den Eindruck, dass der Fahrgastverband und ich eingeschüchtert werden sollten. Damit war aber die Basis für eine Zusammenarbeit zwischen dem Volksentscheid Fahrrad und dem Berliner Fahrgastverband IGEB vergiftet. Dass besagter Chef diese Beleidigungen in Gegenwart eines Journalisten äußerte, zeigte nur, wie wenig die Belange anderer Verkehrsteilnehmer wie zum Beispiel Fahrgäste die Protagonisten interessierten.

    „Die Grünen haben sich als Fahrradpartei positioniert“

    Vor diesem Hintergrund war der Wahlkampf 2016 im Bereich des Verkehrs sehr stark auf das Fahrrad fokussiert. Grundsätzlich ist das Fahrrad – wie eingangs erläutert – wichtig. Jedoch geriet dabei der ÖPNV ein Stück weit in den Hintergrund.

    Den Parteien der Koalition gelang es ab 2016, mit dem Rahmenwerk eines Mobilitätsgesetzes statt nur eines Radgesetzes auch bessere Bedingungen für den ÖPNV zu schaffen. Im Verlauf der Aktivitäten des Volksentscheids Fahrrad hatten sich vor allem die Grünen als Fahrradpartei positioniert. Insgesamt war jedoch die Koalitionsvereinbarung von 2016 auch ein großer Schritt für den ÖPNV. Viele Forderungen und Anregungen der IGEB wurden übernommen, vor allem beim Ausbau der Straßenbahn. Auch waren Angebotsausweitungen geplant, die zumindest im Bereich der S-Bahn realisiert werden konnten.

    So hatte ich mit der Übergabe des Verkehrsressorts an Vertreterinnen und Vertreter der Grünen große Erwartungen. Diese Erwartungen bezogen sich nicht so sehr darauf, dass jetzt jedes Straßenbahnprojekt sofort und in Gänze geplant, gebaut und fertiggestellt wird. Allerdings sollten zum Ende der Legislaturperiode 2021 immerhin vier Straßenbahnprojekte vollendet werden. Bekanntermaßen kam es anders.

    Über Radwege, Lastenfahrräder und Kiezblocks geht es meist nicht hinaus

    Wichtiger war und ist mir, dass es ein breites Bündnis für die Verkehrswende gibt. Es wäre die Kernaufgabe, insbesondere in der Amtszeit von Regine Günther gewesen, dieses Bündnis zu schmieden. Zwar konzentrierte man sich auf den Abschluss des Mobilitätsgesetzes. Aber es gab kaum Gesprächsthemen für die Grünen, die über Radwege, Lastenfahrräder und Kiezblocks hinausgegangen wären.

    Ein realistisches Programm, das eine attraktive Entwicklung des ÖPNV in den Außenbezirken vorsah, vermisste ich schmerzlich. Dazu kam, dass ein Teil der Grünen in dieser Zeit nach 2016 fast jede Kritik an ihrer Verkehrspolitik selbst von langjährigen verkehrspolitischen Weggefährten geradezu als Majestätsbeleidigung ansah. Die in vielfacher Hinsicht ungeeignete Senatorin Regine Günther schottete sich in ihrer Verwaltung regelrecht ab. Es gab lange Zeit keinen kontinuierlichen Austausch zwischen Verbänden wie der IGEB und der Senatsverkehrsverwaltung. So wurden bei der Ausarbeitung des Mobilitätsgesetzes die Fahrgastverbände nicht konsultiert.
    „Zu stark auf die Bedürfnisse eines innerstädtischen Bürgertums konzentriert“

    Warum auch ich Regine Günther als ungeeignet angesehen habe? Sie war nicht in der Lage, auf akute Probleme des Berliner Verkehrs einzugehen. So kam es zum Beispiel im Herbst 2018 zu einem dramatischen Einbruch in der Betriebsqualität der Berliner U-Bahn. In dieser Zeit gab es keine öffentlich wahrnehmbare Einflussnahme aus ihrem Hause gegenüber der BVG. Auch als zu Beginn der Pandemie die BVG im Gegensatz zum Beispiel zur S-Bahn durch unabgestimmte Kürzungen des Fahrplanangebots für überfüllte U-Bahnen und Busse sorgte, gab es von Regine Günther keine Reaktion. In dieser Situation unterblieb auch eine entsprechende Einflussnahme auf das Unternehmen durch Ramona Pop, die damalige Aufsichtsratsvorsitzende der BVG.

    Spätestens mit dem bösartigen Abservieren des Staatssekretärs Jens-Holger Kirchner durch Regine Günther hätte es die Gelegenheit für ihre Partei gegeben, sie als Senatorin zu ersetzen. Diese Chance wurde nicht genutzt.

    Ich kritisiere die Verkehrspolitik der Berliner Grünen auch deshalb, weil ich sie im Kern als unsozial ansehe. Sich zu stark auf die Bedürfnisse eines innerstädtischen Bürgertums zu konzentrieren, das sehr stark fahrradaffin ist, vernachlässigt die Bedürfnisse Hunderttausender Berlinerinnen und Berliner, die im Tarifgebiet B leben. Und damit meine ich natürlich nicht zuallererst in Zehlendorf oder Westend. Ich denke dabei insbesondere an die Großsiedlungen in beiden Teilen Berlins. Ich kann mich nicht erinnern, dass es irgendwann nennenswerte Ideen für eine bessere Erschließung dieser Areale gab, die über das BVG-Busangebot hinausgegangen wären. Beispiele sind das Falkenhagener Feld oder das Kosmosviertel, die Plattenbausiedlung in Altglienicke.

    Wer das Wälzen von Findlingen in Kreuzberger Nebenstraßen und das Aufstellen von Sitzgruppen in der Friedrichstraße als Kern der Verkehrswende verkauft, der darf sich nicht wundern, insbesondere außerhalb des Hundekopfes zu wenige Wähler zu gewinnen.

    Es war definitiv richtig, dass es mit der Wahl 2021 im Amt der Senatorin einen Wechsel gab. Und aus meiner Sicht hatte Bettina Jarasch deutlich bessere und andere Ideen für den ÖPNV als ihre Vorgängerin. Natürlich gehört es zum politischen Geschäft, dass es im Detail sicherlich Kritik gab. Trotzdem ergab sich sehr schnell ein anderer aktiver Austausch gegenseitiger Positionen.

    Diese Haltung ist aber bei vielen anderen Grünen aus meiner Sicht noch nicht richtig angekommen. Noch immer wird dort das Fahrrad als Allheilmittel gesehen. Die Probleme, aber auch die Potenziale des ÖPNV werden nicht richtig erkannt. Die jetzige Krise beim Bus ist auch Ergebnis von Versäumnissen der Politik von 2016 bis 2023.

    So wären zum Beispiel als Kompromisslösung kombinierte und überbreite Fahrrad- und Busspuren eine einfache Möglichkeit, um Fahrrad und Bus gemeinsam zu bevorzugen. Solche Möglichkeiten scheinen im Bezirk Friedrichshain-Kreuzberg allerdings unmöglich zu sein. Nur so ist es zu erklären, dass der hochgelobte zuständige Leiter des Straßen- und Grünflächenamtes mir gegenüber offen sagte, dass das Fahrrad auch gegenüber dem Bus zu bevorzugen sei. Das sei sein politischer Auftrag, den er 2019 von der Bezirksbürgermeisterin bekommen habe.

    Diese dem Mobilitätsgesetz zuwiderhandelnde Vorgehensweise führt dazu, dass auch in Friedrichshain-Kreuzberg Busse immer langsamer werden. Das kann man bald in der Köpenicker und Schlesischen Straße begutachten, wo demnächst die Busse durch einen falsch angelegten Radweg noch langsamer werden. Damit steht auch der Bezirk Friedrichshain-Kreuzberg nicht für die Verkehrswende im ÖPNV. Für mich sind die Berliner Grünen eine Partei der Fahrradaktivisten mit einer homöopathischen Prise ÖPNV.

    „Die Verkehrssenatorin wirkt farblos“

    Im April 2023 ist das Verkehrsressort nun an die CDU gegangen. Ähnlich wie ihre Vorvorgängerin Regine Günther ist Manja Schreiner ein in der Verkehrspolitik unbeschriebenes Blatt. In der Vielzahl von allgemeinen Floskeln fehlen mir bisher echte Akzente, die den verkehrspolitischen Alltag der Fahrgäste in Berlin durchgreifend verbessern. Die aktuelle Krise der BVG wird ähnlich schlecht gemanagt wie die U-Bahn-Krise im Herbst 2018, nämlich gar nicht.

    Vor diesem Hintergrund ist die Neben-Verkehrspolitik insbesondere des Berliner Fraktionsvorsitzenden der Berliner CDU, Dirk Stettner, für den Berliner Nordosten einigermaßen surreal. Das gilt für die Wiederbelebung der Idee einer Magnetschwebebahn an dieser Stelle ebenso wie die gigantischen U-Bahn-Planungen. Er wird dabei assistiert vom verkehrspolitischen Sprecher der CDU-Fraktion Johannes Kraft. Die Verkehrssenatorin wirkt dabei farblos.

    So könnte sie in Berlin aussehen, die fahrerlose, automatische Magnetschwebebahn, die das Bauunternehmen Baufirma Max Bögl bereits auf einer Versuchsstrecke im Süden Deutschlands testet. Bereits 2020 hat die Berliner CDU ein solches Personentransportsystem für Berlin vorgeschlagen. Nun wurde der Wunsch bekräftigt.

    So könnte sie in Berlin aussehen, die fahrerlose, automatische Magnetschwebebahn, die das Bauunternehmen Baufirma Max Bögl bereits auf einer Versuchsstrecke im Süden Deutschlands testet. Bereits 2020 hat die Berliner CDU ein solches Personentransportsystem für Berlin vorgeschlagen. Nun wurde der Wunsch bekräftigt.Visualisierung: Firmengruppe Max Bögl

    Stellt sich die Frage, was Dirk Stettner und Johannes Kraft mit dem Feuerwerk verkehrspolitischer Absurditäten erreichen wollen? Eine realistische und vor allem zeitnahe Verbesserung der Probleme des ÖPNV ist damit weder im Nordosten und schon gar nicht für ganz Berlin zu erreichen. Das wurde allerdings in den letzten anderthalb Monaten hinreichend erörtert. Man muss eines dabei jedoch feststellen: Die Berliner CDU ist mit diesen Vorschlägen beherzt in die Lücke gesprungen, die die Berliner Grünen hinterlassen haben.

    Die CDU stellt sich als Macher-Partei dar, die sich um alle Teile Berlins kümmert. Ob diese Pläne dann realistisch sind, das wird nicht einmal ansatzweise in dieser Legislaturperiode zu überprüfen sein. Es sind Vorschläge für den Sank-Nimmerleins-Tag. Im besten Falle.

    Und die Berliner SPD? Sie schwankt zwischen einerseits guten Ideen für den ÖPNV und andererseits Gefangensein in einer Koalition, die dann doch mal wieder nur ein fauler Kompromiss für den ÖPNV ist. Eine U7 zur Heerstraße und zum BER wird die Berliner Probleme kaum lösen – schon gar nicht vor 2040.

    Der Berliner Linkspartei ist zwar die grundsätzliche Bedeutung des ÖPNV klar, aber ihr politischer Einfluss ist in diesem Bereich ziemlich gering. Und währenddessen steht der Fahrgast frierend an der Bushaltestelle oder kuschelt in überfüllten U-Bahnen.
    Forderung: Mit der U9 künftig auch nach Pankow und Lankwitz

    Aber das alles bringt mich nicht davon ab weiterzumachen. Meine Hoffnung für die Zukunft ist, dass es endlich gelingt, ein breites Bündnis für eine Verkehrswende zu formen. In diesem Bündnis müssen die verschiedenen Akteure konstruktiv miteinander zusammenarbeiten. Um es konkret zu benennen: Zukünftig muss viel stärker beachtet werden, dass der Radwegeausbau nicht so geschieht, dass Straßenbahn und Bus noch langsamer werden. Auch Bushaltestellen sind keine Manövriermasse für schnelle Radwege. Das erfordert von allen Akteuren ein stärker integratives Denken und Handeln. Das Dogma der „autogerechten Stadt“ durch das Dogma der „fahrradgerechten Stadt“ zu ersetzen, wäre für mich kein Fortschritt.

    Die aktuelle Krise der BVG muss überwunden werden. Wie das geht, hat die S-Bahn seit 2009 vorgemacht. Berlin wächst. Dazu gehört auch ein kluger Ausbau der Schienensysteme in Berlin. Nein, ich denke nicht nur an die Straßenbahn. Auch die U-Bahn kann und sollte verlängert werden, so die U9 sowohl im Norden Richtung Pankow als auch im Süden Richtung Lankwitz.

    Aber dazu mehr im Frühling 2024.

    #Berlin #Verkehr #Politik #Fahrgaeste