Coronavirus dans l’Union européenne : ce que révèle la cartographie
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/12/coronavirus-dans-l-union-europeenne-ce-que-revele-la-cartographie_6036364_32
Face à la crise sanitaire, les pays du Vieux Continent ont réagi de façon individualisée, hésitant longuement entre restriction des circulations et confinement pour limiter la propagation du coronavirus. Tour d’horizon et premiers enseignements en cartes.
La diffusion du virus touche l’axe économique majeur de l’UE
]]>L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) signale, lors des traitement par lopinavir-ritonavir et par hydroxychloroquine, des effets indésirables graves accrus (plus importants que ceux déjà connus pour des applications non-covid) chez les patients atteints de Covid-19. Les effets indésirables semblent surtout cardiaques concernant l’hydroxychloroquine, et des atteintes du rein et du foie concernant lopinavir-ritonavir (article de l’Express).
C’est pourquoi l’ANSM rappelle que ces médicaments [ne doivent pas être prescrits par des médecins libéraux dans leur application anti-covid mais] doivent être utilisés uniquement à l’hôpital, sous étroite surveillance médicale dans le cadre fixé par le Haut conseil de la santé publique.
En collaboration avec le réseau national des centres de pharmacovigilance (CRPV), l’ANSM a mis en place une surveillance continue des effets indésirables liés à l’utilisation des médicaments chez les patients atteints du COVID-19, en particulier lorsqu’ils sont utilisés en dehors des essais cliniques. Plusieurs molécules sont suivies dont l’hydroxychloroquine et le lopinavir/ritonavir.
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Une centaine de cas d’effets indésirables ont été déclarés en lien avec des médicaments utilisés chez des patients infectés par le COVID-19, dont 82 cas graves dont 4 cas de décès. La majorité des cas d’effets indésirables déclarés se répartissent par moitié entre lopinavir-ritonavir et hydroxychoroquine. La plupart des effets observés sont connus et décrits dans la littérature et dans les notices et RCP (résumé des caractéristiques du produit) des médicaments : hépatotoxicité, nephrotoxicité, atteintes rétiniennes, troubles cardio-vasculaires notamment.
L’existence de ces risques cardiovasculaires nous a conduits à mettre en place une seconde enquête, menée par le CRPV de Nice, dédiée à ces évènements particuliers.
53 cas d’effets indésirables cardiaques ont ainsi été analysés, dont 43 cas avec l’hydroxychloroquine, seule ou en association (notamment avec l’azithromycine). Ils sont classés en trois catégories : 7 cas de mort subites, dont 3 « récupérées » par choc électrique externe, une dizaine de troubles du rythme électrocardiographiques ou symptômes cardiaques les évoquant comme des syncopes, et des troubles de la conduction dont allongement de l’intervalle QT, d’évolution favorable après arrêt du traitement.
Ce premier bilan montre que les risques, notamment cardio-vasculaires, associés à ces traitements sont bien présents et potentiellement augmentés chez les malades du COVID-19. La quasi-totalité des déclarations provient des établissements de santé. La prescription non autorisée en ville explique vraisemblablement la quasi absence de signalement dans ce secteur, bien que des cas de prescriptions ou d’autoprescriptions par des médecins aient été rapportés.
Ces informations, si l’on prend en compte la sous-déclaration des effets indésirables, habituelle, et probablement accentuée dans cette période de forte tension dans les services hospitaliers, constituent un signal important. C’est pourquoi l’ANSM rappelle que ces médicaments doivent être utilisés uniquement à l’hôpital, sous étroite surveillance médicale dans le cadre fixé par le Haut conseil de la santé publique.
▻https://ansm.sante.fr/S-informer/Actualite/Medicaments-utilises-chez-les-patients-atteints-du-COVID-19-une-surveilla
▻https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/hydroxychloroquine-l-avertissement-de-l-agence-du-medicament_2123489.html
Les procédures de " pharmacovigilance ", c’est à dire le suivi et le recensement des "incidents" signalés par les médecins, lors de la mise en vente de médicaments nouvellement autorisés, ou d’autorisation d’anciennes molécules pour de nouvelles applications, sont des procédures essentielles.
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]]>Des masques chinois, achetés par la France, sont finalement partis aux Etats-Unis. Au pied de l’avion, les Américains ont proposé de payer plus cher.
►https://www.liberation.fr/france/2020/04/01/une-commande-francaise-de-masques-detournee-vers-les-etats-unis-sur-un-ta
#Coronavirus #pénurie #politique-de-santé #Trump #États-Unis #échanges-mondiaux #barbarie-de-l'-occident
]]>Hôpital public : la note explosive de la Caisse des dépôts
Laurent Mauduit et Martine Orange
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/010420/hopital-public-la-note-explosive-de-la-caisse-des-depots?onglet=full
À la demande d’Emmanuel Macron, la Caisse des dépôts travaille à un plan pour l’hôpital public. Mediapart en révèle le contenu. Au lieu de défendre l’intérêt général, il vise à accélérer la marchandisation de la santé et sa privatisation rampante.
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La philosophie générale du plan. Tous les experts que nous avons interrogés – professeur de médecine, économistes, sociologue – portent sur cette note un regard similaire. S’ils relèvent ici ou là quelques avancées, ils constatent qu’elle ne tire aucun enseignement de la crise sanitaire historique que nous traversons et cherche à poursuivre et même à accélérer les processus de privatisation rampante et de marchandisation de la santé, qui étaient déjà à l’œuvre les années précédentes.
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Pierre-André Juven ajoute : « Ce document est le révélateur très net des orientations actuelles en matière de réformes de la santé : nécessité de faire plus de place au privé ; croyance forte dans l’innovation numérique comme solution au double enjeu de la qualité des soins et de la contrainte financière ; responsabilisation et individualisation face au risque. Les quatre points généraux du document ne sont qu’un coup de tampon aux stratégies édictées depuis plusieurs années. Loin de remettre en cause les orientations délétères des réformes conduites depuis plus de vingt ans, ils conduisent à accélérer la casse de l’hôpital public. Ce document n’est pas seulement la marque d’une volonté d’étendre l’emprise du privé au sein de l’hôpital public, il traduit la conception technophile, néolibérale et paternaliste qu’une grande partie des acteurs administratifs et des responsables politiques ont de la santé. »
Interrogé également par Mediapart, le professeur André Grimaldi, fondateur du Collectif Inter-Hôpitaux, juge aussi sévèrement cette note. Il souligne en particulier qu’elle présente le vice majeur de mettre sur un pied d’égalité l’hôpital public et d’autres établissements, dont les établissements privés de santé à but non lucratif (Espic), qui, même s’ils sont détenus par des mutuelles et des fondations, sont régis par d’autres règles, notamment celles de la concurrence, ce qui leur permet d’embaucher les soignants sous des contrats individuels, de faire leur mercato pour débaucher des professeurs de renom, avec les rémunérations afférentes. Cette mise sur un pied d’égalité de ces établissements a, selon lui, pour effet d’effacer la frontière entre public et privé et s’inscrit dans une logique de marchandisation.
Jean-Paul Domin, professeur de sciences économiques à l’université de Reims et membre des Économistes atterrés, soulève, avant toute chose, une question de méthode : « N’y a-t-il pas un évident conflit d’intérêts à demander un rapport à la CDC sur l’hospitalisation ? La CDC, via une de ses filiales Icade santé, est un acteur majeur de l’hospitalisation privée lucrative. Icade santé est détenue à hauteur de 38,8 % par la CDC et pour 18,4 % par Prédica SA (la filiale assurance du Crédit agricole). Icade s’est spécialisée sur le marché de l’immobilier sanitaire. Elle possède un portefeuille de 135 établissements de santé valorisé à hauteur de 5,5 milliards d’euros. Elle est déjà partenaire de marques reconnues (Elsan, Ramsay santé, Vivalto) ainsi que des groupes régionaux. Icade souhaite également investir le marché des Ehpad et annonce un accord de partenariat avec le groupe Korian. »
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]]>Coronavirus : La Turquie va libérer des dizaines de milliers de détenus
Le parti de la Justice et du Développement (AKP) du président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé mardi le dépôt d’une proposition de loi visant à libérer quelque 45.000 détenus afin de limiter le risque de contamination au coronavirus dans les prisons.
Un autre texte préparé par l’AKP et ses alliés prévoit un aménagement de peine pour un nombre équivalent de détenus qui seraient placés en résidence surveillée.
La question du risque carcéral, où la forte concentration des détenus favorise la propagation du SARS-CoV-2, préoccupe un grand nombre de pays dans le monde.
On estime à 300.000 détenus la population carcérale en Turquie, où les prisons sont saturés.
En vertu des propositions présentées mardi, les détenus ayant purgé la moitié de leur peine pourront être remis en liberté à l’exception des condamnés pour terrorisme, trafic de drogue, crimes sexuels et homicides ou violences contre des femmes, a précisé à la presse le député AKP Cahit Ozkan.
Les détenus qui bénéficieront d’une libération provisoire seront placés en résidence surveillée.
Cette possibilité sera également accessible aux prisonniers âgés de plus de 65 ans et aux femmes ayant des enfants de moins de six ans.
▻https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN21I2P0/coronavirus-la-turquie-va-liberer-des-dizaines-de-milliers-de-detenus.html
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]]>Covid-19 : neuf hôpitaux européens s’alarment d’une pénurie de médicaments
« Au rythme actuel de consommation, les stocks seront épuisés dans quelques jours dans les hôpitaux les plus durement touchés, et dans deux semaines » pour les autres, poursuivent les signataires, dont l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le King’s Health Partner de Londres et l’hôpital San Raffaele de Milan. Le courrier, révélé par Le Monde, évoque un manque de « relaxants musculaires », de « sédatifs » et de « médicaments analgésiques », « consommés rapidement et avec un réapprovisionnement insuffisant ou inexistant » en raison de l’afflux de malades du coronavirus.
« En l’absence de collaboration européenne pour garantir un approvisionnement régulier », les hôpitaux « pourraient ne plus être en mesure de fournir des soins intensifs adéquats » , mettent en garde les signataires, pour qui une action coordonnée des autorités européennes est d’« une importance vitale ».
▻https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-neuf-hopitaux-europeens-s-alarment-d-une-penurie-de-medicaments-20
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]]>Qui sont les Non Substituables ? CLIQUEZ ICI : 12 mn de FILM pour le dire ! | Les Non Substituables
▻http://moutonnoir.org/nonsubstituables/?p=10
Qui sont les Non Substituables ?
Les NON SUBSTITUABLES, le groupe qui fait la réduction des risques au centre de santé La case de santé
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