• #Israël, Etat #suprémaciste et #génocidaire, enfin jugé et sanctionné ?

    #Gaza : l’#Afrique_du_Sud a déposé à la #CIJ une requête accusant Israël de commettre un « #génocide »

    #politique #international #justice #Palestine #seenthis #vangauguin

    https://francais.rt.com/international/108642-gaza-afrique-sud-a-depose-requete-cij

    "La tension diplomatique est montée d’un cran entre Prétoria et Tel-Aviv. Alors que l’Afrique du Sud a fait part de son soutien à la #cause_palestinienne depuis le début des affrontements à Gaza, les autorités sud-africaines ont déposé une requête contre l’Etat hébreu devant la #Cour_internationale_de_justice (CIJ) pour des « actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza ».

    L’Afrique du Sud a de surcroît demandé à l’instance judiciaire des #Nations_unies de prendre les mesures nécessaires pour « protéger le peuple palestinien à Gaza », exigeant qu’Israël mette « immédiatement fin à toutes les attaques militaires ».

    Dans sa requête, Pretoria a affirmé que les « actes et omissions d’Israël revêtent un caractère génocidaire, car ils s’accompagnent de l’intention spécifique requise (…) de détruire les Palestiniens de Gaza en tant que partie du groupe national, racial et ethnique plus large des Palestiniens ». Le texte sud-africain a souligné qu’« Israël, en particulier depuis le 7 octobre 2023, manque à son obligation de prévenir le génocide, ainsi qu’à son obligation de punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide », et « s’est livré, se livre et risque de continuer à se livrer à des actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza ».
    L’Afrique du Sud, fidèle soutien de la cause palestinienne

    La réaction israélienne ne s’est pas fait attendre. Par l’intermédiaire du porte-parole de la diplomatie israélienne Lior Haiat, l’Etat hébreu a rejeté « avec dégoût la diffamation de sang répandue par l’Afrique du Sud dans sa requête auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) ». Israël juge également la requête de Prétoria « sans fondement » tout en ajoutant que « l’Afrique du Sud coopère avec une organisation terroriste qui appelle à la destruction de l’État d’Israël ». La diplomatie israélienne a de surcroît appelé « la Cour internationale de Justice et la communauté internationale à rejeter complètement les allégations infondées ».

    Le soutien de l’Afrique du Sud à la cause palestinienne ne date pas du 7 octobre, il est dans l’ADN de la politique étrangère du parti ANC (Congrès national africain). Le parti, au pouvoir depuis 30 ans, compare régulièrement la situation en Palestine à son propre combat contre l’apartheid.

    Nelson #Mandela avait fait le déplacement dans les Territoires palestiniens en 1999. Devant le Parlement à Gaza en présence de Yasser Arafat, il avait exhorté les Palestiniens à ne jamais abandonner la résistance. « Nous avons connu, nous aussi, des jours terribles, le sacrifice de camarades, et de fortes frustrations », dans le combat contre l’apartheid.

    Dans un discours aux Etats-Unis en 2001, Nelson Mandela déclarait que « l’#apartheid est un #crime_contre_l_humanité », tout en stipulant qu’« Israël a privé des millions de Palestiniens de leur liberté et de la propriété ». L’Etat hébreu « a perpétué un système de #discrimination_raciale et d’#inégalité », avait-il aussi affirmé. "

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  • "Le #populisme sordide de #Macron

    Pour justifier sa loi immigration, le #président de la #République en appelle soudainement aux sondages et aux « Français ». Piétinant des valeurs fondamentales, il surfe sur un invariant humain : la #peur de l’autre qui, dans sa version ultime, s’appelle le #racisme. (...)"



    #politique #France #confusion #déliquescence #démagogie #spéculation #langue_de_bois #double_langage #société #seenthis #vangauguin

    https://www.politis.fr/articles/2023/12/le-populisme-sordide-de-macron

  • Depardieu : notre responsabilité de société (+ communiqué de la CGT)

    À écouter les soutiens de Depardieu, nous n’aurions, en tant que citoyens ou spectateurs, à nous sentir concernés en rien face aux accusations contre l’acteur. Nous aurions seulement à apprécier son talent d’acteur devant la caméra, sans avoir à être touchés par ce qui se passe derrière. Nous n’aurions pas à nous faire une opinion face à l’avalanche de témoignages. Ce serait uniquement l’affaire de la justice, « que la justice » écrivent les signataires. Nous serions sans responsabilité. Pire que cela : se sentir responsable de l’autre, des personnes violentées, rendre leurs témoignages publics, désapprouver ces comportements, ce serait participer à un « lynchage », une « chasse à l’homme ». Pourtant, raisonner ainsi, c’est oublier qu’il n’y a pas que l’État (l’institution judiciaire) : il y a la société dans sa diversité et la diversité de ses responsabilités.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/31/depardieu-notre-responsabilite-de-societe

    #politique

  • Pendant ce temps, en #Méditerranée sud-orientale, la routine...

    "Moyen-Orient : les #incendiaires crient « Au feu ! »
    (par Manlio Dinucci)

    Alors qu’ils prétendent le contraire, l’#Otan et l’#UE poursuivent ensemble le projet de destruction de l’#État_palestinien. L’attaque du #Hamas n’est qu’un prétexte pour accomplir enfin le plan des « #sionistes #révisionnistes », énoncé dans les années 30 par Vladimir Jabotinsky et son secrétaire particulier, Bension Netanyahu (père de Benjamin #Netanyahu). (...)"

    https://www.voltairenet.org/article220225.html

    #politique #international #Israël #États_Unis #Palestine #Proche_Orient #bonne_année #et_surtout_la_santé #caricature #seenthis #vangauguin

  • L’Etat de droit, nouvelle frontière de la bataille de l’extrême droite contre l’immigration
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/12/28/l-etat-de-droit-nouvelle-frontiere-de-la-bataille-de-l-extreme-droite-contre

    L’Etat de droit, nouvelle frontière de la bataille de l’extrême droite contre l’immigration
    Le Rassemblement national se tient prêt à exploiter une censure partielle de la « loi immigration » par le Conseil constitutionnel, dont l’extrême droite cherche à réduire les prérogatives.
    Par Clément Guillou
    Il ne déplairait pas à la première ministre, Elisabeth Borne, et à son ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, que le Conseil constitutionnel censure une partie des dispositions contenues dans la loi sur l’immigration, adoptée par le Parlement, le 19 décembre. Un autre camp n’y verrait pas d’inconvénient : l’extrême droite.
    « Cela nous intéresse que ce débat-là soit sur la place publique, avance Philippe Olivier, conseiller spécial de la cheffe de file du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen. Si la loi n’est pas validée, voilà ce que se dira l’électeur : “Comment cela ? Les sondages indiquent que les gens sont contents de la loi et [le président du Conseil constitutionnel] Laurent Fabius, dans son bureau, la remet en question ?” Ça va être très mal pris. Bien sûr qu’on le dénoncera. » Et l’ancien mégrétiste de reprendre la vulgate lepéniste en voyant dans une éventuelle censure, non pas le respect du texte suprême par neuf juges, mais « le bricolage du système ».
    Le second volet du discours lepéniste est résumé ainsi par le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy, un autre proche de Marine Le Pen, le 21 décembre sur Franceinfo : « Si, malheureusement, le Conseil constitutionnel prend des dispositions de censure, cela prouvera que nous avions raison et qu’il faut une réforme de la Constitution [soumise à référendum] pour assurer que les dispositions passent. »
    Depuis des décennies, l’extrême droite mène deux guerres idéologiques sur le terrain de l’immigration : l’une concerne la préférence nationale, dont le principe a été inscrit par le parti Les Républicains (LR) dans cette loi avec l’aval de la majorité ; l’autre concerne la lutte contre l’Etat de droit, qu’elle juge incompatible avec ses idées sur la question. Une censure partielle permettrait au Rassemblement national d’avancer ses pions sur deux thèmes : la nécessité de rogner les pouvoirs du juge constitutionnel et de modifier la Constitution en inversant la hiérarchie des normes. Le programme de Marine Le Pen prévoit de faire primer la Constitution sur l’ensemble des traités internationaux signés par la France, dont les traités européens. Un choix fait en 2021 par les nationalistes polonais, qui a mis Varsovie au ban de l’Union européenne jusqu’à la victoire électorale de Donald Tusk, en 2023. Une censure partielle du Conseil, d’autant plus s’il la justifiait par le respect du droit communautaire, viendrait nourrir le discours eurosceptique du RN à cinq mois des élections européennes de 2024.
    S’enclenche ainsi, à quelques semaines de l’avis de la juridiction suprême, le processus annoncé au lendemain du vote, dans Le Monde, par le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, proche du Parti socialiste : « La censure permettrait au Rassemblement national de dire : “Vous voyez bien que notre Constitution ne nous permet pas d’assurer la sécurité de nos concitoyens”. » Le RN n’est plus seul à tenir ce discours. Chez LR, des voix s’expriment aussi pour mettre en garde contre une décision défavorable des neuf juges constitutionnels, laissant entendre qu’il s’agirait alors d’une décision politique, sous la pression d’Emmanuel Macron. Depuis la candidature présidentielle de François Fillon en 2017, LR s’est rallié à l’hypothèse d’une révision constitutionnelle sur l’immigration – même l’ancien négociateur du Brexit Michel Barnier, pourtant l’un des plus europhiles de son camp, avait proposé de mettre un terme à la primauté du droit européen en matière migratoire.
    Le 7 décembre, le président du parti, Eric Ciotti, avait défendu lors de sa niche parlementaire un tel « bouclier constitutionnel », appuyé par le RN. Si Gérald Darmanin avait étrillé la proposition sur la forme, la comparant à un « Frexit » déguisé, il se montrait moins hostile sur le fond, la jugeant « complémentaire » de sa loi « immigration ». « Combien de fois ai-je entendu les parlementaires dénoncer le fait que la menace de la censure constitutionnelle (…) rétrécisse les horizons des possibles ? Nous en sommes d’accord », avait-il déclaré. Durant les débats, il avait souligné l’intérêt d’un travail diplomatique pour réviser les traités européens et renégocier la Convention européenne des droits de l’homme, à laquelle se conforme la Constitution. Ces dernières semaines, le ministre de l’intérieur a multiplié les déclarations et décisions montrant la nécessité, selon lui, de modifier les traités internationaux ou d’aller contre l’Etat de droit. Il s’est félicité de déroger à une décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), puis du Conseil d’Etat, dans un dossier d’expulsion d’un ressortissant ouzbek. Soupçonné de liens avec la mouvance islamiste, selon la Place Beauvau, l’homme, renvoyé en Ouzbekistan, y est menacé de torture selon ses défenseurs et la CEDH. Le penseur identitaire Jean-Yves Le Gallou, qui a mené les combats culturels de l’extrême droite depuis quarante ans, se rengorge d’avancées majeures dans sa bataille contre l’Etat de droit : « Il y a quinze ans, c’est avec beaucoup de prudence que je remettais en cause le diktat judiciaire sur la législation sur l’immigration. Or, c’est dit aujourd’hui avec beaucoup de force par la droite républicaine. »Ces dernières semaines, cette dénonciation d’un « gouvernement des juges » français et européens a été largement relayée par les têtes d’affiche des médias du groupe Bolloré, notamment les animateurs Cyril Hanouna et Pascal Praud, ou le chroniqueur Mathieu Bock-Côté. Dans Le Figaro, le 23 décembre, ce dernier se délecte de l’inquiétude de « la gauche » à l’idée que les Français découvrent « que l’Etat de droit contraint la souveraineté populaire » et en concluent « qu’il faudra ajuster les institutions politiques en conséquence ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#loiimmigration#CEDH#droit#conseilconstitutionnel#UE#politiquemigratoire#etatdedroit

  • CDU-Spendenaffäre : Von schwarzen Kassen, Geheimnissen und dem Erbe Wolfgang Schäubles
    https://www.telepolis.de/features/CDU-Spendenaffaere-Von-schwarzen-Kassen-Geheimnissen-und-dem-Erbe-Wolfgang

    Avec le docteur Schäuble nous enterrons les souvenirs d’une génération de corrompus. Les élites politiques allemandes n’ont jamais cessés de se faire acheter par les producteurs d’armes et d’autres fabricants de la mort. Noublions jamais que les cercles du pouvoir ont sans exception des racines dans le régime nazi.

    28.12.2023 von Harald Neuber - Wolfgang Schäubles Karriere war auch von Machenschaften geprägt. Vor allem von der Spendenaffäre. Es gab noch andere Verantwortliche, wie ein Interview aus 2004 zeigt.

    Wolfgang Schäubles Karriere war auch von Machenschaften geprägt. Vor allem von der Spendenaffäre. Es gab noch andere Verantwortliche, wie ein Interview aus 2004 zeigt.

    Wenig Negatives wurde über Wolfgang Schäuble nach seinem Tod am Dienstag dieser Woche geschrieben. Über Tote (fast) nur Gutes, galt auch hier. Ein wenig in Vergessenheit scheint das Motto des Verstorbenen und des ehemaligen Bundeskanzlers, Vorgesetzten und Parteifreund Helmut Kohl: "De donatoribus nil nisi bene. Über Spender nichts Schlechtes.

    Eigentlich sogar überhaupt nichts: Nach der CDU-Parteispendenaffäre behielten beide Christdemokraten, allen voran Kohl, Details zu den Zuwendungen, Geldgebern und möglichen Deals für sich.

    Die CDU-Spendenaffäre hatte Ende der 1990er-Jahre die deutsche politische Landschaft Deutschlands erschüttert. Der Skandal drehte sich um illegale Parteispenden, die die CDU in den Jahren 1991 bis 1999 entgegengenommen hatte. Eine Schlüsselfigur war Wolfgang Schäuble, damals Generalsekretär der CDU und später Bundesinnenminister. Schäuble ist nun im Alter von 81 Jahren gestorben.

    Die Affäre nahm ihren Lauf, nachdem enthüllt wurde, dass die CDU erhebliche Geldsummen aus schwarzen Kassen erhalten hatte. Diese nicht deklarierten Gelder stammten von Unternehmen und Einzelpersonen, die ihre Identität verschleierte. Sie flossen unter anderem in den Wahlkampf der Partei. Der Vorwurf lautete auf Verstoß gegen das deutsche Parteispendengesetz, da die Herkunft der Spenden nicht offengelegt wurde.

    Wolfgang Schäuble trug als Generalsekretär der CDU die politische Verantwortung für die Vorgänge in der Partei. Im Februar 2000 übernahm er die Konsequenzen und trat als CDU-Vorsitzender zurück. Schäuble betonte stets, erst nachträglich von den illegalen Spenden erfahren zu haben, und bestritt jegliches Wissen oder Beteiligung an unrechtmäßigen Machenschaften.

    Die Affäre hatte weitreichende politische Folgen. Mehrere führende CDU-Politiker traten ebenfalls zurück, und es wurden Ermittlungen eingeleitet. Obwohl Wolfgang Schäuble selbst nicht strafrechtlich belangt wurde, prägte die Spendenaffäre sein politisches Erbe.
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    Sie trug dazu bei, die Diskussion über Transparenz in der Parteienfinanzierung zu intensivieren und führte zu verstärkten Bemühungen um Reformen in diesem Bereich. Insgesamt hatte die CDU-Spendenaffäre einen nachhaltigen Einfluss auf die deutsche politische Kultur und die Wahrnehmung von Parteienfinanzierung.

    Journalisten und politische Beobachter gehen davon aus, dass die Spenden politische Entscheidungen der CDU beeinflussten. Die Gelder, die über Schweizer Konten flossen, wurden unter anderem für den Wahlkampf und andere politische Aktivitäten verwendet. Als die Affäre aufflog, führte sie zu politischen Konsequenzen, Rücktritten von führenden CDU-Politikern und Ermittlungen.

    Im Dezember 2000 verlor die CDU aufgrund der illegalen Spenden 7,7 Millionen D-Mark aus der staatlichen Parteienfinanzierung. Kohl verweigerte sich trotz dieser Konsequenzen weiterhin, die Namen der Spender zu nennen.
    Warum Helmut Kohl nicht in Beugehaft kam

    Als Geschädigte hätte die CDU Kohl in Beugehaft nehmen lassen können, um ihn zur Namensnennung zu zwingen. Die Partei verzichtete jedoch auf diesen Schritt. Mitte Januar des Jahres 2000 trat Kohl als CDU-Ehrenvorsitzender zurück.

    Zu der kriminellen Struktur um Kohl und Schäuble gehörte auch Holger Pfahls. Der CSU-Politiker war in den 1990er-Jahren auch für einige Zeit Staatssekretär im Bundesverteidigungsministerium unter Minister Volker Rühe.

    Pfahls geriet ins Visier der Ermittlungen, weil er im Jahr 1991 von dem Waffenhändler Karlheinz Schreiber eine Million Mark erhalten hatte. Es wurde angenommen, dass dies als Gegenleistung für die Vermittlung von Rüstungsaufträgen gedacht war. Pfahls wurde deswegen im Zusammenhang mit Bestechlichkeit und Steuerhinterziehung angeklagt.
    Staatssekretär Pfahls in Haft

    Im Jahr 2001 wurde Pfahls in Paris festgenommen, nachdem er sich mehrere Jahre der Fahndung entzogen hatte. 2003 wurde er in Deutschland zu einer mehrjährigen Haftstrafe verurteilt. Seine Verurteilung trug dazu bei, die Verwicklungen der CDU in die Parteispendenaffäre zu beleuchten und legte einen Teil der fragwürdigen Finanzpraktiken offen, die zu einem Umdenken in der deutschen Parteienfinanzierung führten.

    Mitte August 2004, sprach Telepolis mit dem damaligen grünen Bundestagsabgeordneten Hans-Christian Ströbele. Ströbele, der Ende August vergangenen Jahres verstorben ist, gehörte zu den vehementesten Aufklärern der CDU-Parteispendenaffäre. Im Interview mit Telepolis sprach er über die Auslieferung von Pfahls und die Position der damaligen CDU-Generalsekretärin, Angela Merkel. Merkel übernahm im Jahr darauf das Amt der Bundeskanzlerin.
    Hans-Christian Ströbele im August 2004 zur CDU-Spendenaffäre

    CDU-Generalsekretärin Angela Merkel wirkt vor der Auslieferung des ehemaligen Staatssekretärs Holger Pfahls nach Deutschland recht gelassen. Seine Aussagen würden nichts Neues in Bezug auf die Parteispendenaffäre der CDU/CSU erwarten lassen, sagt Frau Merkel. Gehe ich recht in der Annahme, dass Sie diese Einschätzung nicht teilen?

    Absolut. Ein solches Urteil ist Unsinn, weil Frau Merkel die Aussagen von Herrn Pfahls doch wohl bisher nicht kennen kann. Tatsache ist, dass es sich bei Herrn Pfahls um ein CSU-Mitglied und einen Mitarbeiter der damaligen Unions-Bundesregierung handelt, der Anfang der Neunzigerjahre in höchstem Maße in den Panzerdeal der Firma Thyssen mit Saudi-Arabien verstrickt war. Bei diesem Geschäft sind nachweislich 220 Millionen D-Mark (112,5 Mio. Euro) an „nützlichen Aufwendungen“ geflossen.

    Schmiergelder?

    So ist es auch; für Bestechung, Schmieren und Provisionen. Und auch Frau Merkel wird nicht bestreiten, dass aus diesen Aufwendungen der Betrag von einer Million D-Mark (511.000 Euro) auf die Schwarzkonten der CDU geflossen sind. Dies wurde im Laufe des inzwischen abgeschlossenen parlamentarischen Untersuchungsausschusses zur Spendenaffäre festgestellt.

    Es besteht also eine direkte Verbindung zwischen Pfahls’ Strafsache und der Spendenaffäre?

    Das ist richtig.

    Auch der frühere Vorsitzende des Untersuchungsausschusses, Volker Neumann (SPD), geht von neuen Erkenntnissen durch die Aussagen von Holger Pfahls aus, weil dieser umgerechnet nur 1,9 Millionen Euro erhalten habe, „und niemand für diese Summe untertaucht“. Ist eine solche Hypothese nicht etwas dünn, um einen neuen Untersuchungsausschuss zu fordern?

    Ich bin mir mit eigentlich allen Kennern aus der SPD- und meiner Fraktion einig, unter welcher Voraussetzung ein neuer Untersuchungsausschuss eingerichtet werden sollte. Der alte Ausschuss hat auf der damaligen Faktenbasis seine Untersuchungen abgeschlossen und konnte, wie allgemein bekannt sein dürfte, in einigen wichtigen Fragen zu keinem Ergebnis kommen.

    Es müsste also ein neuer Ausschuss eingerichtet werden, unter Umständen auch mit neuen Mitgliedern. Das kommt aber nur dann in Betracht - wird dann aber auch zwingend notwendig -, wenn Herr Pfahl eine umfassende Aussage macht. Es würde nicht genügen, wenn er nur seine Schuld eingesteht oder seine Unschuld beteuert. Im Falle einer Aussage aber kämen wir an einem neuen Untersuchungsausschuss gar nicht vorbei, denn Herr Pfahl gehört unbestritten zu den Leuten, die über wesentliche Fragen Auskunft geben können, an denen der alte Ausschuss gescheitert ist.

    Mal konkreter: Um welche neuen Erkenntnisse geht es?

    Vor allem um den angesprochenen Panzerdeal mit Saudi-Arabien. Herr Pfahl war in diesen Geschäftsvorgang von Anfang an involviert. Er weiß um die Kenntnisse der anderen Regierungsstellen, von Ministern der damaligen Regierung und vor allem des Kanzleramts. Herr Pfahls spielt aber auch in der Affäre um Schmiergeldzahlungen bei der Privatisierung der Leuna-Raffinerien eine Rolle. Auch dort soll er vermittelnd tätig gewesen sein.

    Was aber, wenn Herr Pfahls trotz all dieser nachgewiesenen Verbindungen von seinem Zeugnisverweigerungsrecht Gebrauch macht - so wie Helmut Kohl und andere?

    Das kann er natürlich. Herr Pfahls wird sich nach seiner bevorstehenden Auslieferung aber einer bereits zugelassenen Anklage vor der Staatsanwaltschaft Augsburg stellen müssen. Er braucht dort auch keine Silbe zu sagen. Allerdings gehe ich davon aus, dass er selbst ein Interesse hat auszusagen. Würde er der Anklage entsprechend verurteilt, drohte ihm eine erhebliche Freiheitsstrafe. Allen Erfahrungen nach fördert eine solche Perspektive die Auskunftsbereitschaft.

    Aus der Union, aber auch aus der FDP-Bundestagsfraktion wurden Sie wegen der Forderung nach einem neuen Ausschuss als „unseriös“ bezeichnet. Müssten Sie nicht tatsächlich zunächst die Aussagen von Holger Pfahls abwarten?

    Die Forderung aus den Fraktionen der Grünen und der SPD nach einem neuen Untersuchungsausschuss war immer an die Bedingung geknüpft, dass Herr Pfahls eine Aussage macht. Ich habe aber volles Verständnis, dass keine der Parteien, die an der damaligen Bundesregierung beteiligt waren, heute ein Interesse daran haben, die Untersuchungen neu aufzurollen – wenn neue Erkenntnisquellen zur Verfügung stehen.

    #Allemagne #politique #corruption #histoire

  • A la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, des arrivées de migrants en forte hausse
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/29/a-la-frontiere-entre-les-etats-unis-et-le-mexique-des-arrivees-de-migrants-e

    A la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, des arrivées de migrants en forte hausse
    Par Anne Vigna (Mexico, correspondante)
    Lors de leur venue à Mexico pour une réunion consacrée à la question migratoire, mercredi 27 décembre, les membres de la délégation américaine – composée du chef de la diplomatie, Antony Blinken, et du secrétaire à la sécurité nationale, Alejandro Mayorkas – arboraient un grand sourire. C’est du moins ce que montrent les photos de leur rencontre avec le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador (dit « AMLO »). Mais aucun communiqué n’a été diffusé à l’issue de la discussion qui a duré plus de deux heures. « AMLO » comme la ministre des affaires étrangères mexicaine, Alicia Barcen, ont répété que la rencontre avait été « très positive » et qu’elle allait désormais se reproduire mensuellement, en invitant d’autres pays d’Amérique centrale, eux aussi concernés par le phénomène migratoire.
    Le président mexicain a précisé, lors de sa « matinale », son intervention télévisée quotidienne, jeudi 28 décembre que « les Etats-Unis ont accepté de rouvrir leurs ponts frontaliers », qui avaient été fermés à la mi-décembre devant l’afflux de migrants. « La relation avec nos voisins est fondamentale : nous devons en prendre soin et nous devons également prendre soin des migrants. Nous devons veiller à ce qu’il n’y ait pas d’abus, d’enlèvements ou d’accidents en cours de route. » Cette communication cache mal une situation de plus en plus dramatique à la frontière entre les deux pays : selon les chiffres communiqués par la police aux frontières américaine, près de 10 000 personnes sont arrivées chaque jour à la frontière sud des Etats-Unis en décembre. D’octobre 2022 à septembre 2023, 3,2 millions de migrants se sont rendus aux autorités américaines contre 2,7 millions lors de la précédente période, selon le département des douanes américain.
    D’autre part, une nouvelle caravane de près de 10 000 migrants est partie à pied du Chiapas, dans le sud du Mexique, le 25 décembre, et devrait arriver dans trois semaines à Mexico. L’image de cette colonne d’hommes et de femmes, reproduite dans de nombreux médias américains, a sonné l’alarme dans les Etats du sud des Etats-Unis. Le Texas a renforcé la protection de sa frontière et a affrété des bus pour emmener les migrants vers d’autres Etats du pays, en particulier ceux dirigés par les démocrates, comme New York et la Californie.« Ces gens fuient des situations extrêmement violentes, et cela va continuer. On ne voit toujours aucune stratégie américaine se dessiner, si ce n’est une réponse à l’urgence. Le Mexique, au contraire, a mis au point plusieurs programmes en Amérique centrale. Même si ce n’est pas parfait, c’est un début », estime la coordinatrice de l’organisation Agenda Migrante, Eunice Rendon. Face aux pressions américaines, le Mexique risque de renforcer encore les contrôles et d’augmenter les expulsions, obligeant les migrants à prendre toujours plus de risques pour parvenir à destination.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#texas#californie#newyork#frontiere#migrationirreguliere#ameriquecentrale#sante#expulsion#politiquemigratoire

  • RÉTRO 2023 : L’ODYSSÉE DES JEUNES SÉNÉGALAIS À TRAVERS L’ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE
    https://www.dakaractu.com/RETRO-2023-L-ODYSSEE-DES-JEUNES-SENEGALAIS-A-TRAVERS-L-EMIGRATION-IRREGUL

    RÉTRO 2023 : L’ODYSSÉE DES JEUNES SÉNÉGALAIS À TRAVERS L’ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE
    L’année 2023 au Sénégal fut très mouvementée. Plusieurs événements ont marqué les esprits et mis en émoi le pays tout entier tout comme la communauté internationale.
    L’on se rappelle des manifestations en début d’année plongeant le pays dans un véritable chaos. Cependant, quand le pays s’embrasait à la faveur des affrontements entre les FDS et une partie des citoyens, attisés par la classe politique et des personnes mal intentionnées, d’autres individus, principalement des jeunes, essayaient de se frayer le « chemin de la liberté » quoi qu’il en coûte. Douze mois se sont écoulés, et le pays continue à pleurer ses enfants qui quittent leur terre natale à la quête d’une « vie meilleure », prétendent-ils lorsqu’on les interpelle. Barça-Barzac, Nicaragua, les jeunes veulent coûte que coûte partir sans calculer les risques et périls.
    L’émigration irrégulière au Sénégal, en particulier par voie maritime, désertique et transfrontalière (Nicaragua), a été un défi persistant. De jeunes africains, enfants et femmes, notamment des sénégalais, souvent désireux de chercher de meilleures opportunités de vie, risquent leur vie en tentant de rejoindre l’Europe, les États-Unis via des traversées périlleuses sur des embarcations de fortune ou via la « filière Nicaragua ». Ces voyages sont généralement dangereux et peuvent principalement entraîner la perte de vies humaines. C’est en ce sens que Dakaractu s’est donné comme mission principale de replonger dans cette spirale périlleuse qui a profondément marqué les esprits, comme pour un rappel à tout un chacun ainsi qu’au gouvernement, les autorités, les politiques en place...
    Situées à 1500 km des côtes sénégalaises, les Îles Canaries sont une destination très prisée par les candidats à « l’eldorado ». Pour rallier les îles Canaries « territoire outre-mer » espagnol, les prix du billet varient entre 300 000 et 500 000 FCFA. Ainsi, depuis le début de l’année 2023, l’émigration clandestine a connu au Sénégal une affluence jamais égalée auparavant. Des dizaines de milliers de jeunes africains, notamment des sénégalais, au péril de leur vie, prennent Odyssée sur des embarcations de fortune pour rallier l’Europe, via la ligne maritime des Îles Canaries. Dans le pays de la Téranga rien ne retient les candidats à l’eldorado européen même s’il faut traverser l’Atlantique au péril de sa vie. Des régions côtières telles que Saint-Louis, Dakar, Mbour et d’autres zones le long de la côte, sont principalement les points de départ.
    En effet, lorsque l’on s’arrête sur les chiffres documentés par les organisations nationales et internationales, le nombre fait froid au dos et l’on pourrait penser que le Sénégal est dépeuplé de ses jeunes. Les statistiques précises sur le nombre de jeunes impliqués dans ces migrations clandestines peuvent varier en fonction des sources et des années, mais avant 2022, cela restait un problème préoccupant pour les autorités sénégalaises et les organisations internationales travaillant dans la région. À cet effet, avant 2022, le Sénégal était souvent identifié comme l’un des principaux points de départ pour ces voyages clandestins vers l’Europe. Des organisations internationales comme l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), les autorités et organisations espagnoles ont documenté ces affluences migratoires. Les Sénégalais sont les plus nombreux parmi les nouveaux arrivants aux Îles Canaries, selon les données du ministère espagnol de l’Intérieur et de l’agence. Les Canaries, à eux seuls, ont enregistré 30 705 arrivées de migrants, dont une majorité de Sénégalais entre le 1ᵉʳ janvier et le 31 octobre 2023, soit plus du double par rapport à la même période de l’année précédente.
    Du côté sénégalais, depuis le 1ᵉʳ juillet, la Marine Sénégalaise a intercepté au total 1 955 migrants, dont des Sénégalais et des personnes originaires d’autres pays africains, selon « InfoMigrants ». Ces chiffres illustrent l’ampleur de l’immigration clandestine au Sénégal en 2023.
    Les Îles Canaries sont considérées par les organisations qui travaillent dans l’immigration irrégulière, comme « l’une des routes migratoires les plus meurtrières au monde ». Cependant, en 2023, le nombre de décès liés à l’émigration irrégulière en Afrique, notamment au Sénégal, est sous-évalué, mais plusieurs décès ont été signalés. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au moins 512 personnes sont mortes dans les tentatives d’émigration clandestine vers les Îles Canaries. Le collectif « Caminando Fronteras », qui surveille la zone depuis plus de 20 ans, a enregistré la mort ou la disparition de 778 personnes qui tentaient de rejoindre les côtes de ces îles espagnoles rien qu’au premier semestre de 2023.
    Aussi courte que peut-être la mémoire, on ne pourrait oublier le drame de Fass Boye. Le 14 août 2023, 63 jeunes sénégalais avaient péri après avoir dérivé plus d’un mois en mer et avaient finalement chaviré sur les côtes de l’île de Sal au Cap-Vert. Leur embarcation qui avait à son bord 101 passagers, était partie du village de pêcheurs de Fass Boye une localité côtière se situant à plus de 150 km de la capitale Dakar. Si les chiffres en 2023 des candidats et les décès liés à l’émigration irrégulière par voie maritime sont tout aussi choquants, un phénomène migratoire, peut-être moins dangereux, fait rage chez les jeunes africains, notamment les sénégalais.
    Au Sénégal, en 2023, le Nicaragua est devenu un vocable très connu chez les jeunes. Alors que la migration à la recherche de meilleures opportunités économiques n’est pas nouvelle, le Nicaragua, nouvel itinéraire très tendance en 2023, moins dangereux que la traversée de l’atlantique, attire l’attention de plusieurs jeunes sénégalais. Sur les réseaux sociaux, on peut constater ce phénomène bien répandu chez les jeunes sénégalais. Des vidéos montrent des candidats à l’immigration irrégulière se filmant à l’aéroport de Dakar ou lors des périples dans les forêts de l’Amérique.
    Le long et périlleux voyage commence souvent par un vol à destination du Nicaragua, un pays de l’Amérique latine où le visa n’est pas nécessaire pour le Sénégal. Le Nicaragua devient alors une passerelle vers des pays d’Amérique du Nord, principalement les États-Unis. Cependant, ce voyage est parsemé d’obstacles et de dangers, de la traversée de jungles hostiles aux risques liés aux passeurs peu scrupuleux. Sur la voie terrestre, bien que moins médiatisée, l’émigration clandestine implique des déplacements à travers les frontières terrestres vers des pays voisins, souvent pour rejoindre des points de départ plus communs pour les voyages clandestins. En tout, le voyage peut coûter entre quatre et six millions de FCFA. Pour arriver ainsi aux portes des USA, il faudra rallier le Nicaragua par vol commercial (2,8 et 3,2 millions de Fcfa pour l’achat d’un billet), au-delà les migrants traversent le Honduras, le Guatemala et le Mexique.
    Le Nicaragua est devenu un nouveau tremplin vers les États-Unis pour les candidats sénégalais à l’émigration. Ce pays d’Amérique centrale, inconnu de bon nombre de Sénégalais, est devenu célèbre depuis qu’il est considéré comme un tremplin vers les États-Unis. Les chiffres spécifiques sur l’immigration irrégulière des Sénégalais via le Nicaragua ne sont pas assez disponibles. Cependant, il est mentionné que la "filière Nicaragua" a déjà embarqué plus de 1 000 personnes depuis le début de l’année. Selon l’UNHCR, après le dépôt d’une demande d’asile dans les camps de rétention américains, ils étaient 1 176 sénégalais à l’avoir sollicitée en 2022–et une détention de quelques jours. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) quant à elle note une augmentation migratoire sans précédent en Amérique centrale et au Mexique. Au mois de septembre 2023, plus de 390 000 personnes ont bravé les dangers de la « filière Nicaragua », affirme l’OIM dans un communiqué rendu public. Et plus de 4 100 migrants d’Afrique ont traversé le Darien ( frontière entre la Colombie et le Panama) entre janvier et juillet 2023 », révèle toujours l’organisation. Mais du côté Sénégalais, le journal L’Observateur informe dans une de ses parutions, que la « filière Nicaragua » a déjà embarqué plus de 1 000 personnes depuis le début de l’année, d’après les chiffres communiqués par les autorités policières et les agences de voyage émettrices des billets d’avion.
    L’émigration irrégulière est devenue un défi majeur pour de nombreux pays, y compris le Sénégal, confronté à des flux migratoires importants. Face à cette réalité complexe, en 2023, les autorités sénégalaises ont entrepris plusieurs politiques et actions pour lutter contre ce phénomène et offrir des alternatives sécurisées aux jeunes désireux de migrer. En novembre, face à situation incontrôlée, le président Macky Sall avait tenu un discours sur la migration, ordonnant qu’il soit pris des mesures importantes de lutte contre l’émigration clandestine et de soutenir les initiatives visant à créer ou à accompagner la création d’activités productives en faveur des jeunes et candidats à la migration. Ainsi, dans la foulée, le gouvernement a mené des campagnes de sensibilisation à travers les médias et les communautés locales pour informer sur les dangers et les conséquences de la migration irrégulière. À cet effet, la stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière a été présentée, impliquant les ministères de l’Intérieur, des Armées, de la jeunesse et de la Pêche. Le Sénégal participe aussi à des efforts pour organiser le retour et rapatriement de ses ressortissants en situation irrégulière vers leur pays d’origine, en respectant leur dignité et leurs droits fondamentaux. Nonobstant les efforts du gouvernement, le pays continue de voir sa jeunesse censée prendre la relève, mourir ou disparaître dans l’Atlantique et en Amérique. Chaque jour, adultes, jeunes, enfants, femmes et même des bébés quittent le pays dans des embarcations de fortune et sur la route du Nicaragua à la « recherche d’un meilleur avenir ». À ce rythme qu’indiquent les chiffres de 2023, le pays ne risque-t-il pas d’être dépeuplé de la frange des plus jeunes ?

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migration irreguliere#2023#nicaragua#espagne#traversee#routemigratoire#atlantique#retour#rapatriement#OIM#UNHCR#politiquemigratoire#sante#mortalite

  • Réenchantez la démocratie, comment faire ?!
    https://ricochets.cc/Reenchantez-la-democratie-comment-faire-7242.html

    L’envie de réenchanter la démocratie, la démocratie du faire, fondée sur l’auto-organisation, l’horizontalité, l’intelligence collective, et œuvrant à l’élaboration de communs : voilà ce qui a rassemblé à Crest, ce samedi 2 décembre, une trentaine de personnes venues de 7 communes de Drôme et d’Ardèche. #Les_Articles

    / #Démocratie_locale, #Elections_locales, #Politique,_divers, Démocratie directe, communes libres...

    #Démocratie_directe,_communes_libres...

  • Linux: Kernel-Entwickler drücken freie Grafiktreiber durch
    https://www.heise.de/news/Linux-Kernel-Entwickler-druecken-freie-Grafiktreiber-durch-9582895.html

    27.12.2023 von von Thorsten Leemhuis - Selbst Schwergewichte der Grafikchip-Branche sind eingeknickt und bieten mittlerweile quelloffene Kernel-Treiber an. Anwendern verschafft das Freiraum.

    – Nvidia beugt sich dem Druck
    – Nvidias 3D-Treiber bleiben proprietär
    - Unabhängig einwickelte Vulkan- und Video-Wiedergabe-Treiber
    - Warum Nvidia einen Kernel-Treiber offengelegt hat
    – Kernel-Entwickler machen ihre Intention deutlich
    Datenfluss-Optimierung scheitert an Barriere
    – Nvidia kann Linux jetzt besser für die eigenen Belange anpassen
    - Kehrtwende in der Embedded-Welt
    – Sich ständig veränderte Kommunikationswege
    – Motivation zur Mitarbeit am Kernel
    – Problemkind hat ein Einsehen
    - Andere hatten früher ein Einsehen
    – Rosige Zeiten voraus
    Upgrade-Probleme durch extern gewartete Treiber
    – Mehr und mehr Firmen haben ein Einsehen
    Summa sumarum

    Die Vorwürfe sind so alt wie Linux: Die Kernel-Entwickler erschweren die unabhängige Entwicklung von Grafiktreibern für Linux. Damit würden sie der Linux-Welt einen Bärendienst erweisen; sie sollen lieber Lizenz-Barrikaden einreißen und stabile Programmierschnittstellen für Treiber schaffen. Forderungen dieser Art finden sich zehntausendfach im Internet, einige davon aus der Frühzeit von Linux. Ein Blick auf jüngste Entwicklungen zeigt jedoch: Für die Kernel-Entwickler hat es sich ausgezahlt, hart zu bleiben. Gerade weil sie es externen Treibern seit jeher schwer machen, gibt es mittlerweile für alle gängigen Grafikkerne quelloffene Kernel-Treiber; in fast allen Fällen stammen die sogar von den Herstellern selbst und sind Teil von Linux, genau wie es Linus Torvalds und seine Mitstreiter wünschen. Dennoch bleibt die Lage bei Grafiktreibern vertrackt.
    Nvidia beugt sich dem Druck

    GeForce-GPUs sind das bekannteste Beispiel für Grafikkerne, deren Hersteller lang und erfolgreich voll auf proprietäre Linux-Treiber gesetzt hat. Das änderte sich erst im Mai 2022, als Nvidia überraschend einen Kernel-Treiber unter Open-Source-Lizenz veröffentlicht hat.

    Dieser als nachladbares Kernel-Modul übersetzbare Treiber wird aber allem Anschein nach nie in den Linux genannten Betriebssystemkern einfließen, der von jeher Kernel-Basisinfrastruktur und Treibercode verquickt. Linux profitiert dennoch: Red-Hat-Entwickler verbessern mit Code und Informationen aus Nvidias Modul gerade den im Kernel enthaltenen Nouveau-Treiber.

    Durch die Umbauten lernt Nouveau mit dem jüngst freigegebenen Linux 6.6 und der Anfang Januar erwarteten Version 6.7, „Ada Lovelace“-GPUs von GeForce-40xx-Grafikkarten anzusprechen. Mittelfristig soll das Ganze auch den bislang eher rudimentären Support für die Vorgänger „Ampere“ (u.a. 30xx-Serie) und „Turing“ (u.a. 20xx-Serie) signifikant verbessern und die 3D-Performance deutlich steigern; der Code dazu steckt schon im Kernel, liegt standardmäßig aber vorerst brach. Weitere Verbesserungen, die indirekt Nvidias offenem Treiber zu verdanken sind, reifen derweil bereits und sollen in die nächsten Linux-Versionen einfließen.
    Nvidias 3D-Treiber bleiben proprietär

    Wohlgemerkt hat Nvidia lediglich Code eines Kernel-Moduls offengelegt, der beim Grafiktreiberstack nur das Fundament bildet. Denn die darauf aufsetzenden Treiber bleiben proprietär – etwa jene für 3D (OpenGL und Vulkan), Videowiedergabe (NVDEC), Videoencoding (NVENC) oder allgemeine Berechnungen (CUDA) mittels GPU. Offene Treiber für Nvidias Modul gibt es nicht. Darum nehmen die Linux-Entwickler es auch nicht auf, denn proprietäre Treiber machen eine ordentliche Qualitätskontrolle unmöglich und erschweren die Validierung späterer Änderungen. Ohnehin sperren sich Torvalds & Co. in der Regel gegen die Aufnahme von Treibercode für Hardware für die der Kernel schon einen Treiber mitbringt.

    Diese nicht im Kernel-, sondern im Userspace laufenden Treiber arbeiten nicht mit Nouveau zusammen – wer sie einsetzen will, braucht eines der beiden Kernel-Module von Nvidia. Bis auf weiteres zumeist das altbekannte proprietäre Modul, denn dem quelloffenen fehlen noch mehrere Funktionen, die für Desktop- und Notebook-GPUs wichtig sind. Die rüstet Nvidia langsam nach.

    Irgendwann kann das Modul so vielleicht die Handhabung von Nvidias Treiberstack erleichtern, der bei der Installation gerne mal zickt und bei Kernel-Updates schnell in Schieflage gerät. Dazu müssen Distributionen das Modul aber vorkompiliert mitliefern. Manche scheuen derlei, weil sie dann erst auf eine neue Kernel-Version wechseln können, wenn Nvidia oder jemand anders das Modul zu dieser kompatibel gemacht hat. Andere Distributionen scheuen diese Abhängigkeit nicht und haben teilweise sogar schon das proprietäre Modul vorkompiliert beigelegt, obwohl Teile der Open-Source-Community darin einen Verstoß gegen die Lizenz von Linux sehen: der GPLv2.
    Unabhängig einwickelte Vulkan- und Video-Wiedergabe-Treiber

    Dank engagierten Open-Source-Entwicklern brauchen manche Anwender die proprietären GeForce-Treiber aber vielleicht bald nicht mehr. Denn unter Federführung einer Mitarbeiterin von Collabora ist mit „NVK“ ein auf Nouveau aufbauender Userspace-3D-Treiber entstanden, der bereits Vulkan 1.0 meistert. Er floss kürzlich in Mesa ein, das auch die offenen 3D-Treiber für AMD- und Intel-GPUs beherbergt, die Debian, Fedora, Ubuntu & Co. standardmäßig einrichten.

    Dank Informationen aus Nvidia freiem Treiber unterstützt Linux seit kurzem Nvidias neueste Grafikkartengeneration wie die GeForce-40-Serie von Haus aus. (Bild: c’t)

    Noch im Experimentierstadium steckt derweil ein neuer Userspace-Treiber zur beschleunigten Video-Wiedergabe via Nouveau, an dem ein Red-Hat-Mitarbeiter arbeitet. Für Büroarbeitsplätze mit modernen Desktops von Gnome- und KDE-Projekt reichen diese Treiber vermutlich mittelfristig vollkommen aus. Für High-End-Gaming, Grafik-Workstations oder Berechnungen auf dem Grafikchip bleiben Nvidias proprietäre Userspace-Treiber aber sicher noch lange die bessere Wahl.

    Ohne das offene Kernel-Modul des GeForce-Machers wären die beiden neuen Open-Source-Treiber wohl nie entstanden. Ein großes Hindernis waren fehlende Informationen, um das nötige Fundament in Nouveau zu schaffen. Das noch viel größere Problem war jedoch die beschnittene Firmware, die Nvidia viele Jahre für Linux bereitstellte. Sie konnte GPUs der letzten Jahre weder in ihre sparsamsten noch ihre leistungsfähigsten Betriebsmodi schalten – der ebenfalls Nouveau genannte OpenGL-Treiber von Mesa liefert in Folge vielfach nur eine miserable 3D-Performance.
    Warum Nvidia einen Kernel-Treiber offengelegt hat

    Durch die Fortschritte werden für PCs gedachte Linux-Distributionen die neuesten GeForce-Chip-Generationen bald besser von Haus aus unterstützen. Auch Linux-Livesysteme wie Desinfec’t, für die proprietäre Treiber vielfach keine Option darstellen, laufen dadurch besser.

    Das war aber offensichtlich nicht der Grund für Nvidias Kehrtwende. Das zeigt das Open-Source-Modul, das derzeit primär für KI-Beschleuniger gedacht ist – und damit ein starkes Indiz liefert, dass der explodierende Markt für KI-Supercomputer und High Performance Computing (HPC) zum Sinneswandel führte. Dort dominiert Nvidia mit Rechenbeschleunigern, die früher eng mit Gaming-GPUs verwandt waren. Für das Unternehmen wurde es im HPC-Markt aber absehbar immer schwerer, Bestandteile, die für bestmögliche Performance nötig wären, mit einem proprietären Linux-Treiber zu realisieren.
    Kernel-Entwickler machen ihre Intention deutlich

    Teilschuld daran trägt eine Lizenz-Barriere, denn schon seit zwei Jahrzehnten exportieren die Linux-Entwickler gewisse Methoden nur via „EXPORT_SYMBOL_GPL“ an Kernel-Module. Die Autoren des dahinter steckenden Codes wollen damit klarstellen: Diese Funktionen dürfen nur Treiber nutzen, die wie Linux selbst unter der GPLv2 oder einer dazu kompatiblen Lizenz stehen. Checks beim Laden von Modulen versuchen das durchzusetzen, haben aber Schwächen.

    Entwickler exportieren Methoden per EXPORT_SYMBOL_GPL an Module, um klarzustellen: Nur für Code gedacht, deren Lizenz kompatibel zu der von Linux ist. (Bild: Screenshot Linux-Kerneldokumentation, heise.de)

    Nvidias proprietäres Kernel-Modul hat so gekennzeichnete Methoden meiden können, ohne dass es Funktionsumfang und Geschwindigkeit spürbar limitierte – Indizien zufolge hat der nicht einsehbare Code dabei aber wohl manchmal unsaubere Tricks genutzt, die die Systemstabilität gefährden.
    Datenfluss-Optimierung scheitert an Barriere

    Der Spielraum wurde mit den Jahren aber immer kleiner, weil die Zahl der GPLv2-Exporte zunahm. Ferner stopften die Linux-Macher einige Schlupflöcher des Lizenz-Lade-Checks. So etwa vor drei Jahren, nachdem Facebook-Entwickler einen Satz von Kernel-Änderungen einreichten. Diese sollten Netzwerk-Treibern des Kernels ermöglichen, die eingehenden Daten mithilfe von Nvidias proprietärem Treiber direkt in den Speicher der GPU zu transferieren. Das steigerte die Performance beim Machine Learning mit Nvidias Beschleunigern, wo riesige Datenmengen fließen.

    Vorkommnisse wie diese zeigen Nvidias zweite Motivation für den Sinneswandel: Damit Beschleuniger-Chips bestmögliche Performance liefern, müssen sie immer enger mit dem Rest des Systems zusammenarbeiten. Diesen Aspekt verstärkt sich derzeit abermals durch die zunehmende Verbreitung von Compute Express Link (CXL), eine noch junge Hardware-Verbindungstechnik, die den Aufbau von Systemen in großen Rechenzentren revolutioniert.

    Eine möglichst enge Zusammenarbeit gelingt mit einem externen proprietären Treiber schlicht nicht. Die Lizenz-Barrikade ist da ein Problem – aber nicht das einzige, denn auch dem in Linux enthaltenem Treibercode sind Grenzen gesetzt, um Risiken zu reduzieren, die die Systemstabilität gefährden.
    Nvidia kann Linux jetzt besser für die eigenen Belange anpassen

    Unter einer Bedingung sind die Linux-Entwickler allerdings offen für Anpassungen an der Basisinfrastruktur des Kernels: Wenn sie die Performance des in Linux enthaltenen Treibercodes steigern. Solche Änderungen kann Nvidia jetzt einbringen — etwa um das Memory Management für seine KI-Beschleuniger zu optimieren oder dort neue Einhakpunkte für Nouveau zu schaffen, damit der Treiber die Daten schneller erhält oder Ergebnisse zurückliefern kann. Diese Verbesserungen könnte Nvidia dann auch in seinem externen Open-Source-Modul nutzen, damit die hauseigenen Produkte besser am Markt dastehen. Genau solche Aspekte sind ein Grund, warum sich hunderte andere Unternehmen schon lange an der Linux-Entwicklung beteiligen – und den Kernel so nicht nur besser machen, sondern auch mit einem Strom an Entwicklern versorgen.

    Nvidia hat wohl erkannt, dass ein proprietärer Treiber mittel- bis langfristig zu Wettbewerbsnachteilen geführt hätte, schließlich hat die Firma die Offenlegung eines Kernel-Moduls von langer Hand vorbereitet. Denn schon vor Jahren hat die Firma begonnen, einen GSP (GPU System Processor) genannten RISC-V-Kern in ihre GPUs zu integrieren. Der führt eine proprietäre Firmware aus, die das Kernel-Modul bei der Initialisierung an die GPU schickt – und allerlei Aufgaben erledigt, die zuvor Betriebssystemtreiber erledigen mussten. Dadurch kann Nvidias quelloffenes Modul schlanker ausfallen und es braucht keine Interna enthalten, die die Firma vor neugierigen Augen verbergen will; auch für DRM-Techniken kann das nötig sein, beispielsweise wenn Hersteller ein Abgreifen hochauflösender Videos unterbinden wollen.

    Linux ist ein eher monolithischer Kernel. Vereinfacht gesagt ist es damit eine große ausführbare Datei, die alle von ihm unterstützten Funktionen enthält. Code zur Ansteuerung von Grafikkerne ist daher ebenso Kernel wie alles andere und keinerlei Beschränkungen unterworfen. Das unterscheidet Linux von Microkerneln oder dem Hybridkernel von Windows: Dort kann man sich den Kernel eher wie das Grundgerüst mit Abstraktionsschicht vorgestellten, an dem bis zu einem gewissen Grad abgeschottet arbeitende Treiber andocken.

    Weil die „ausführbare Datei“ immer größer wurde, haben die Entwickler bei Version 2.0 die Möglichkeit nachgerüstet, Teile in Module auszulagern. Dazu haben sie Kommunikationswege geschaffen, die die Linux-Entwickler als Kernel-interne Schnittstellen ansehen. Diese passen sie immer mal wieder an, wodurch extern gewartet Treiber wie die von Nvidia gelegentlich auf die Nase fallen, denn die klinken sich über das Modul-Interface ein.

    Nvidias Ansatz ist nichts Ungewöhnliches, denn Ähnliches findet sich auch bei dem Grafiktreibercode, den AMD und Intel schon lange im Rahmen des Linux-Kernels entwickeln. Allerdings ist die GSP Firmware von Nvidia deutlich größer und offensichtlich für mehr Aufgaben zuständig.

    Übrigens: Nvidias Engagement für quelloffenen, im Rahmen des Kernels entwickelten Treibercode ist nur neu, wenn es um Grafik- und Beschleunigerchips für PCs und Server geht. Denn die Firma arbeitet schon lange am Kernel mit, damit Linux seine hauseigenen Tegra-Prozessoren möglichst gut unterstützt. 2014 hat sie sogar erstmals direkt zum Nouveau-Code des Kernels beigetragen, damit er zumindest die Grundfunktionen der GPUs unterstützt, die in diesen Embedded-Prozessoren mit ARM-Kern stecken.
    Kehrtwende in der Embedded-Welt

    Neben Nvidia engagieren sich neuerdings zwei weitere Branchgrößen für quelloffene Linux-Grafiktreiber. Eine davon ist für die Computer-Welt ähnlich bedeutsam: ARM.

    Das Unternehmen hatte ein ambivalentes Verhältnis zu quelloffenen Treibern, denn auch ARM arbeitet schon lange intensiv am Linux-Kernel mit. Damit macht sie ihre CPU-Designs am Markt attraktiver, schließlich verkauft sie die meist an Firmen, die damit für den Linux-Einsatz gedachte Prozessoren bauen. Bei seinen GPU-Designs der Mali-Serie gab sich ARM aber von jeher zugeknöpft und setzte auf proprietäre Treiber, die sich über ein eigenes quelloffenes Kernel-Modul bei Linux einklinken. Prozessoren mit solchen GPUs finden sich in allen möglichen Produkten, besonders häufig in Smartphones, Tablets, Chromebooks und Einplatinencomputern.

    Vor drei Jahren leitete ARM dezent eine Kehrtwende ein: Über Aufträge an die Firma Collabora begann das Unternehmen, die Entwicklung quelloffener Kernel- und OpenGL-Treiber für die neuesten Mali-Designs zu fördern. Diese in Linux und Mesa enthalten Treiber waren zuvor unabhängig von ARM unter dem Namen „Panfrost“ entstanden, wobei Collabora dort schon stark angeschoben hat. Im Juli 2023 hat sich ARM dann voll hinter die Treiber gestellt und eine Kooperation mit Collabora verkündet. Panfrost soll fortan der „Treiber für die Linux-Community“ sein. Damit Kernel- und OpenGL-Treiber die Mali-GPUs zukünftig erstklassig unterstützen, wollen die beiden Firmen die Performance verbessern und für Support zukünftiger Mali-Generationen sorgen.

    Ähnlich wie Nvidia pflegt ARM sein Kernel-Modul und seine proprietären Userspace-Treiber weiter. ARM ist allerdings nicht ganz so gut darin, den Code zum Bau des eigenen Kernel-Modules zeitnah kompatibel zu neuen Linux-Versionen zu machen. Das ist meist alle paar Monate nötig, weil die Kernel-Entwickler immer mal wieder Methoden verändern, über die verschiedene Teile von Linux (und damit auch sein Treibercode) miteinander interagieren. Dadurch ändern sich auch die an Module exportierten Symbole, um Kernel-Methoden zu nutzen.
    Sich ständig veränderte Kommunikationswege

    Diese Umbauten nehmen sie vor, um die Performance zu optimieren oder den Code zu vereinfachen; zumeist schaffen sie aber Infrastruktur zur Unterstützung neuer Einsatzgebiete, Geräteklassen oder Hardware-Features. Durch die Verquickung von Kernel-Basisinfrastruktur und Treibercode brauchen Torvalds & Co. dabei keinerlei Rücksicht auf Abwärtskompatibilität nehmen: Entwickler, die eine Methode verändern wollen, welche an Module exportiert wird, müssen zugleich alle Stellen im Kernelcode anpassen, die diese Methode nutzen – auch dann, wenn sich niemand mehr aktiv um die betroffenen Codestellen kümmert. Letzteres ist bei Treibercode keine Seltenheit, denn der fliegt normalerweise erst raus, wenn ihn allem Anschein nach niemand mehr produktiv mit Linux nutzt. Genau deshalb unterstützen aktuelle Kernel viel Hardware, die zuletzt vor weit über einem Jahrzehnt über die Ladentische ging und nicht mit aktuellen Windows-Versionen spielt.

    Linux kann sich so Kompatibilitätscode zur Unterstützung alter Treiber sparen und das Ruder herumreißen, wenn technische Umwälzungen oder krasse Fehlentscheidungen beim Codedesign dies erfordern. Das war etwa beim USB-Stack mehrfach nötig. Auch der Schutz vor Prozessor-Sicherheitslücken wie Spectre konnten die Kernel-Entwickler effizienter realisieren als Windows, eben weil sie den Code aller gängigen Treiber zur Hand hatten, um den gleich mit anzupassen.

    Der Verzicht auf stabile Modulschnittstellen verkompliziert aber die externe Entwicklung und Pflege von Kernel-Treibern: Ihre Programmierer müssen den Code flexibel auslegen und immer mal wieder aktualisieren, damit er zu den Modul-Exporten von älteren Linux-Versionen ebenso passt wie zu brandneuen.
    Motivation zur Mitarbeit am Kernel

    Der Grund, dass die Linux-Entwickler darauf noch nie Rücksicht genommen haben: Das Fehlen stabiler Schnittstellen hat indirekt zum Erfolg des Kernels beigetragen. Und das sogar erheblich. Denn durch diesen Aspekt haben schon tausende Firmen erst ihre Treiber in Linux integriert, aber später dann auch andere Verbesserungen zum Kernel beigesteuert.

    Davon profitieren Anwender, weil die Linux-Entwickler die Beitragenden nötigen, bei der Basisinfrastruktur für alle Treiber einer Geräteklasse zusammenzuarbeiten. Dadurch trägt dann vielleicht Nvidia eine Optimierung am Fundament für Grafiktreiber bei, durch die auch GPUs von AMD schneller laufen – und umgekehrt.

    Die Linux-Entwickler unterbinden durch ihre Spielregeln zudem Hersteller-spezifische Schnittstellen rund zur Nutzung und Konfiguration von Hardware. Bei Linux-Distributionen beziehungsweise -Desktops kann man so mit einem Bildschirmkonfigurations-Werkzeug die Grafikchips verschiedenster Hersteller auf die immer gleiche Weise einstellen; das macht Hersteller-spezifische Tools unnötig, die einen womöglich ausspionieren oder gar die Systemsicherheit gefährden.

    Und noch ein eher versteckter Vorteil von im Kernel enthaltenen Treibern will erwähnt werden: Hersteller haben keine Kontrolle über den Code. Sie können Kunden durch Einstellen der Pflege eines Treibers nicht nötigen, Geld in neue Produkte zu stecken. Gewiefte Entwickler rüsten zudem Features nach, die der Hersteller vielleicht lieber späteren Produktgeneration vorbehalten hätten. Oder sie machen den Treiber und damit die Hardware für Einsatzgebiete fit, die den Hersteller nicht jucken – etwa Support für Prozessor-Architekturen jenseits von ARM und x86.
    Problemkind hat ein Einsehen

    Neben ARM versorgt eine weitere Partei im Embedded-Markt seine Grafikkern-Designs neuerdings mit quelloffenen Treibern: Imagination Technologies. Die PowerVR-Kerne sind im Markt seltener anzutreffen als ARMs hauseignes Grafikkerndesign, finden sich aber in allerlei Mobilgeräten und Einplatinencomputern.

    (Bild: In günstigen Atom-Tablets und Netbooks steckte die PowerVR-Grafik, die unter Linux für Ärger sorgte.)

    Imagination hat in der Open-Source-Szene einen miserablen Ruf. Das liegt an den proprietären Treibern, die die Firma viele Jahre bereitgestellt hat. Anders als jene von ARM oder Nvidia eigneten die sich oft nur für veraltete Linux-Versionen oder nur für den auf dem Gerät vorinstallierten Kernel. In Folge dessen kann man bei vielen Produkten mit PowerVR-Grafik nur schwerlich oder gar nicht auf neue Linux- oder Betriebssystemversionen wechseln.

    Ähnliche Probleme gab es vor fünfzehn Jahren auch in der PC-Welt mit den ersten Generationen von Intels Atom-Prozessoren, denn auch in denen steckten PowerVR-Kerne von Imagination. Solche CPUs fanden sich häufiger in Netbooks oder Tablets mit Linux-basierten Betriebssystemen. Allerwelts-Distributionen liefen auf diesen Geräten aber vielfach mehr schlecht als recht: Imaginations Treiber arbeiteten oft nicht oder nur unter Einschränkungen mit den Kerneln von Fedora, Ubuntu & Co. zusammen, selbst wenn die nur ein bisschen neuer waren. Diese Situation verschlimmerte sich innerhalb weniger Monate und bereitete Anwendern damals sehr viel Kopfzerbrechen.

    Im Frühjahr 2022 hat das Unternehmen angekündigt, in Zukunft auf Open-Source-Treiber zu setzen. Das ging mit einem Vulkan-Treiber los, der in Mesa eingeflossen ist. Später folgte einen Kernel-Grafiktreiber für die neueste Generation der PowerVR-Grafikkerne, den die Linux-Entwickler kürzlich zur Aufnahme in Kernel 6.8 akzeptiert haben.
    Andere hatten früher ein Einsehen

    Damit gibt es dann quelloffene Kernel-Treiber von allen großen Unternehmen, die Grafikkerndesign für Prozessoren anbieten, die in für Linux gedachten Embedded-Systemen stecken.

    Broadcom hat beispielsweise selbst Treiber zu Linux beigesteuert, die VideoCore-Grafikkerne ansprechen, die unter anderem in den Prozessoren der Raspberry-Pi-Serie stecken. Für Qualcomms Adreno-GPUs der in zahllosen Android-Geräten und Chromebooks verbauten Snapdragon-Prozessoren bringt der Kernel ebenfalls einen Treiber mit; er war in der Community entstanden, aber mittlerweile trägt Qualcomm immens zum Treiber bei. Beide Unternehmen arbeiten darüber hinaus an quelloffenen Mesa-Treibern für OpenGL mit.

    Auch VeriSilicon, das Unternehmen hinter den Vivante-Grafikkernen, entwickelt schon lange quelloffene Kernel-Treiber – allerdings extern. Diese Treiber dienten Open-Source-Entwicklern als Quelle für einen alternativen Treiber, den Linux mittlerweile seit vielen Jahren mitbringt. Bei OpenGL setzt VeriSilicon auf proprietäre Treiber, aber auch hier haben Programmierer eine Alternative geschaffen.

    Nur eine Größe der GPU-Branche stellt keine quelloffenen Linux-Treiber: Apple. Aber warum sollte die Firma das auch, denn im Unterschied zu allen anderen erwähnten sieht Apple seine Prozessoren nicht für den Linux-Einsatz vor. Die Open-Source-Community füllt diese Lücke. So arbeitet das Asahi-Projekt an Kernel- und Userspace-Treibern für die GPUs, die in den ARM-basierten CPUs von MacBook, Mac Mini & Co. stecken.
    Rosige Zeiten voraus

    Das klingt aus Open-Source- und Linux-Sicht recht rosig. In der Praxis lässt dennoch vieles zu Wünschen übrig: Die Dinge sind im Einzelfall häufig komplizierter, als es dieser Text beschreiben kann, ohne enorm auszuufern. So unterstützen die in Linux enthaltenen Treiber manchmal einige Grafikkerne gar nicht oder beherrschen nur einen Teil der Hardware-Features; das kommt insbesondere bei älteren oder besonders neuen GPUs vor.

    Support dafür findet sich dann oft in Treibern direkt vom Hersteller. Egal, ob diese nun quelloffen oder proprietär sind: Viele von ihnen eignen sich nur für ausgewählte, häufig veraltete Kernel-Versionen. Und selbst wenn sich ein Unternehmen engagiert und die Treiber halbwegs zeitnah zu neuen Linux-Versionen kompatibel macht: Während die Linux-Entwickler ihren Treibercode oft ein Jahrzehnt oder länger pflegen, ist bei den Herstellertreibern oft nach wenigen Jahren Schluss.
    Upgrade-Probleme durch extern gewartete Treiber

    Externe Treiber können Wechsel von Betriebssystem- und Kernel verkomplizieren oder komplett blockieren. Die erwähnten Probleme mit den proprietären Treibern von Imagination zeigen das – sind letztlich aber nur ein Beispiel, denn ähnliche Schwierigkeiten gab und gibt es auch bei extern gewarteten Kernel-Modulen anderer Unternehmen.

    Eben solche Einschränkungen sind ein Hauptgrund für die Update-Misere bei Android – und warum selbst Entwickler von LineageOS und anderen von Android abgeleiteten Betriebssystemen manchmal den Support für Geräte aufgeben müssen. Die Problematik hat sogar schon den Machern des ersten Fairphones und anderen Firmen ein Bein gestellt, die ihr Smartphones eigentlich mehrere Jahre mit neuen Android-Versionen versorgen wollten.Allerdings stellt auch Android nur die Spitze des Eisbergs dar, denn ähnliche Schwierigkeiten gibt es auch bei vielen anderen Produkten, die Embedded-Prozessoren oder damit gebaute Boards einsetzen; also bei IoT-Geräten, Robotern, Waschmaschinen, Fernsehern, Autos und vielen weiteren Geräteklassen.

    Den Grafikkern-Designern, Prozessor-Herstellern und Firmen, die solche CPUs einsetzen, war das lange egal: Im Embedded-Markt war es lange Usus, Hardware mit einem maßgeschneiderten Betriebssystem auszuliefern. Dessen Software war oft schon bei der Produktvorstellung veraltet und blieb fast immer auf dem gleichen Stand; Sicherheitskorrekturen gab es oft gar nicht oder nur für kurze Zeit. Mit den Jahren haben immer mehr Kunden diese missliche Lage erkannt und Druck auf Firmen ausgeübt, sich für quelloffene und im Rahmen von Linux gewartete Treiber zu engagieren. Wohlgemerkt sind hier weniger die Endkunden gemeint, sondern vor allem die Firmen, die Prozessoren mit den Grafikdesigns verbauen: Autohersteller und deren Zulieferer, Industrie-IT-Anbieter und zahllose andere Unternehmen aus den verschiedensten Branchen.
    Mehr und mehr Firmen haben ein Einsehen

    Doch auch bei Android-Geräten werden diese Aspekte wichtiger. Daher engagiert sich Google mehr und mehr dafür, auch dort weniger von proprietären Linux-Treibern abzuhängen, die Kernel-Sicherheitskorrekturen und -Versionswechsel erschweren oder gar unmöglich machen.

    Außer Google haben auch allerlei andere Firmen die Probleme externer und womöglich gar proprietärer Treiber erkannt. Auch sie haben daher begonnen, beim Produktdesign darauf zu achten, ob passende Treiber für die angedachten Komponenten in Linux stecken. Das ist nicht nur Einsicht zu verdanken, sondern auch neuen Richtlinien der Gesetzgeber. Allen voran die im Herbst 2022 beschlossene EU-Ökodesign-Verordnung für Smartphones und Tablets oder dem jüngst gefundenen Kompromiss zum EU Cyber Resilience Act: Beide verpflichten Hersteller, ihre Geräte für mehrere Jahre mit Security-Updates zu versorgen.

    In Linux enthaltener Treibercode macht Firmen das leicht. Sie können ihre Pflicht so zudem autark erfüllen. Sprich: Sie müssen im Fall der Fälle keinen sonst wo sitzenden Grafikkern-Designer um angepasste Kernel-Module anbetteln, der sich das womöglich teuer bezahlen lässt, irgendwann aufgibt oder gar pleitegeht. Mit Treibercode im Kernel können die Produktanbieter zudem heute noch unbekannte oder weit entfernte Probleme lösen – wie das heranrückende Jahr-2038-Problem von 32-Bit-Prozessoren, das Linux-Systeme einiger heute verkaufter Autos durcheinander zu bringen droht.
    Summa sumarum

    Genau diese Flexibilität ist einer der unscheinbaren Vorteile, die der Verquickung von Kernel-Basisinfrastruktur mit unzähligen Treibern bei gleichzeitigem Verzicht auf stabile Treiberschnittstellen zu verdanken ist. Denn durch eben diesen Spielraum konnte Linux immer wieder neue und unvorhergesehene Einsatzgebiete und Märkte erobern. Es hat zudem immer wieder überraschende Performance-Optimierungen ermöglicht. Vor allem aber befreit sie Nutzer aus der Abhängigkeit von den Herstellern. Anwender können ihre Hardware dadurch oft viel länger nutzen als etwa unter Windows – und müssen kein Geld in neue Geräte stecken, weil der Hersteller bei Qualität und Ausdauer seiner Treiber geizt. Mit stabilen Treiberschnittstellen hätte Linux viel von dem verloren, wofür Anwender den Kernel schätzen.

    #Linux #politique

  • La #bonne_gauche, et la #mauvaise_gauche, gag #inconnus... mais qui dure depuis un peu longtemps en #France...

    #gauche_un_peu_gauche #gauche_droite_dans_ses_bottes #politique #humour #grotesque #démagogie #pathétique #politique #seenthis #vangauguin

    Les journalistes sont-ils tous de gauche ? D’une certaine gauche seulement, en fait

    https://www.marianne.net/societe/medias/les-journalistes-sont-ils-tous-de-gauche-dune-certaine-gauche-seulement-en

    « ... C’est bien connu, les fonctionnaires sont des tire-au-flanc, les plombiers volent votre argent, et les journalistes… sont tous de gauche ! Parmi les clichés émaillant le jugement populaire, celui qui concerne les orientations politiques des plumitifs n’est pas le moins répandu. (...) »

  • « Wolfgang #Schäuble et Jacques #Delors : une logique, un couple, des enfants »

    Qui aura la garde ? :-D :-D :-D

    Faisons l’#amour, avant de nous dire #adieu... :-D :-D :-D

    « L’un défendait l’#austérité budgétaire et voulait l’appliquer à toute l’#Europe. L’autre représentait cette deuxième #gauche acquise au #libéralisme bruxellois et au #Marché unique. Le premier assumait fort bien son statut de père fouettard. Le second s’accommoda mal d’une impossible Europe sociale. Mais, ils finirent d’une certaine façon par faire bon ménage dans une UE faites de critères, de normes et de technocratie. (...) »

    #politique #comique #fédéralisme #social #humour #tragique #fraternité #changement #seenthis #vangauguin

    https://www.marianne.net/economie/wolfgang-schauble-et-jacques-delors-une-logique-un-couple-des-enfants#utm_

  • Immigration irrégulière : « il m’arrive au Maroc d’être appelé pour des reconnaissances de corps » (Abdou Souleye Diop)
    https://www.dakaractu.com/Immigration-irreguliere-il-m-arrive-au-Maroc-d-etre-appele-pour-des-recon

    Immigration irrégulière : « il m’arrive au Maroc d’être appelé pour des reconnaissances de corps » (Abdou Souleye Diop)
    Ecrivain et acteur de la diplomatie économique au Maroc, l’intellectuel Abdou Souleye Diop a livré son analyse du phénomène lié à l’immigration irrégulière qui a fait plus de 60000 morts depuis 2014. Vivant entre le Maroc et le Sénégal, l’expert comptable de formation se dit très préoccupé par le fléau marqué par des départs massifs de jeunes africains notamment du Sénégal. « Il m’arrive au Maroc d’être appelé pour des reconnaissances de corps », a renseigné Abdou Souleye Diop qui explique être très renseigné du phénomène et avance des facteurs explicatifs.
    « Ça traduit une certaine défaillance des politiques publiques au moment où le monde entier lorgne l’Afrique car tout le monde veut venir trouver sa voie en Afrique, les jeunes africains eux, partent », a expliqué Abdou Souleye Diop. Qui renseigne avoir fait l’exercice récemment dans ces voyages en échangeant avec des gens qui partent vers le Nicaragua par le biais du Maroc. « Ce qui fend le cœur, c’est que les gens partent parce qu’ils considèrent qu’ils n’ont plus d’espoir et ce manque d’espoir, il faut qu’on le rétablisse », a dit l’auteur du livre « Sénégal, A porté de mains, le lion sort de sa tanière ». A l’en croire, il faut que la jeunesse soit une priorité absolue et soit être placée au cœur de toutes les politiques publiques de l’Afrique notamment du Sénégal pour espérer renverser la tendance liée à l’immigration irrégulière. « Il faut absolument qu’on soit responsable pour choisir quelqu’un qui leur propose une vraie vision, une réelle transformation du Sénégal. Ne pas uniquement choisir des gens qui leur promettent monts et merveilles », a-t-il considéré. Abdou Souleye Diop s’exprimait à l’occasion d’un entretien avec Dakaractu.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#maroc#nicaragua#migrationirreguliere#jeunesse#mortalité#developpement#sante#politiquepublique

  • Loi « immigration » : « Les mesures adoptées en France demeurent plus ouvertes que dans les principaux pays de l’Union européenne »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/27/loi-immigration-les-mesures-adoptees-en-france-demeurent-plus-ouvertes-que-d

    Loi « immigration » : « Les mesures adoptées en France demeurent plus ouvertes que dans les principaux pays de l’Union européenne »
    Tribune de Didier Leschi
    Directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration
    Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration revient, dans une tribune au « Monde », sur le texte adopté le 19 décembre et estime que le Conseil constitutionnel fera utilement la part entre ce qui doit demeurer la spécificité de la France et ce qui est acceptable au regard des législations du Vieux Continent.
    Après le vote, le 19 décembre, de la loi relative à l’immigration, est-il possible d’échapper au psychodrame qui semble s’emballer ? Rien n’est moins sûr. Il faudrait, pour cela, que ceux qui l’alimentent jusqu’aux extrêmes ouvrent leur focale afin de comprendre pourquoi les évolutions en cours ne sont pas propres à la France. Ils pourraient ainsi constater que, dans bien des domaines, les mesures qui viennent d’être adoptées demeureront, vis-à-vis de l’immigration, plus ouvertes que ce qui se pratique dans les principaux pays de l’Union européenne.
    Elles le demeureront en ce qui concerne le niveau de langue demandé à ceux qui souhaitent obtenir un visa ou un titre de séjour. Elles le demeureront en matière d’immigration familiale ou encore dans le domaine de la prise en charge de la santé des sans-papiers comparée à l’Allemagne, l’Autriche, la Suède, le Danemark, aux Pays-Bas et même à l’Espagne, grâce, en particulier, à notre procédure de titre de séjour pour soin, quasi unique au monde. Et il est fort peu probable que la réforme annoncée de l’aide médicale d’Etat nous réduise aux standards en vigueur en Europe.
    Elles le resteront également dans le domaine de l’hébergement d’urgence inconditionnel, qui demeure même pour ceux qui ont une obligation de quitter le territoire français tant qu’ils ne sont pas reconduits. Un dispositif social où la France est championne en Europe, tant en nombre de places ouvertes que de crédits mobilisés, avec plus du tiers des dépenses consacrées à ce sujet dans toute l’Union.
    Elles le demeureront aussi par l’introduction dans la loi d’un mode de régularisation qui atteste de l’importance reconnue aux travailleurs immigrés. Certes est discutable le retour d’une obligation de démarche volontaire afin d’acquérir la nationalité française, imposée à quelques milliers de jeunes, entre 2 000 et 3 000 par an, à l’âge de 18 ans. Dispositif que l’on trouvait déjà dans l’ordonnance du gouvernement provisoire de la France du 19 octobre 1945, signée par les illustres résistants Pierre-Henri Teitgen, garde des sceaux [au moment] de la Libération, et le communiste Charles Tillon, et dont le rétablissement avait déjà été proposé en 1987 par un fonctionnaire à l’intégrité morale reconnue, Marceau Long.
    Il reste que notre pays fait partie de ceux qui partagent le plus largement avec les nouveaux arrivants la nationalité. Le contrôle de constitutionnalité de la loi fera utilement la part entre ce qui doit demeurer notre spécificité française et ce qui est acceptable au regard des législations européennes.
    Il appréciera, en particulier, si les délais de carence imposés à un étranger qui ne travaille pas, pour l’accès à des prestations sociales, dès lors qu’il n’est pas algérien ou bénéficiaire d’une protection internationale, sont aussi légitimes que les cinq ans de présence nécessaires pour bénéficier du revenu de solidarité active, clause de préférence nationale adoptée à la quasi-unanimité lors de la création du revenu minimum d’insertion, ou encore que les dix ans demandés pour bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées.
    Peut-on accueillir tous ceux qui se considèrent comme victimes des désordres économiques du monde ? L’émotion populaire, si elle estime légitime d’accueillir les persécutés, répond non. Il n’est pas certain que les appels à la « résistance » – émanant d’édiles à la tête des villes les plus riches de France que sont obligés de déserter les pauvres, les ouvriers, les employés modestes, et bien sûr les immigrés – puissent la convaincre du contraire.
     »
    L’Europe connaît, depuis le début des années 2000, une forte poussée des immigrations. Les chiffres l’attestent. Mais, à entendre les détracteurs de la loi, les crispations vis-à-vis de l’immigration résulteraient d’une sorte de complot réunissant, afin de manipuler les opinions, des sondeurs et des journalistes, des socialistes trop influencés par leurs camarades danois, ou encore des fonctionnaires républicains passés du « côté obscur de la force ».
    Notre Europe est le lieu d’une symbiose particulière, où le développement de la démocratie s’est appuyé sur la construction d’Etats sociaux. D’où le fait qu’elle fait envie, et ce d’autant qu’elle est loin d’être une forteresse, comme l’attestent les évolutions démographiques. Or, la dynamique de la mondialisation a déséquilibré les structures sociales européennes construites sur la longue durée. Elle a notamment réussi à démanteler les bastions ouvriers qui avaient été le cœur des mobilisations pour la conquête et la défense d’acquis sociaux. Ironie tragique, cette mondialisation s’est appuyée sur les défaites des mouvements d’émancipation pour mieux bousculer les Etats sociaux européens.
    Ce fut d’abord le recours à la Chine « communiste » comme atelier du monde, à bas coûts salariaux, justifiant la mise en berne de notre appareil industriel et prouvant à ceux qui en doutaient encore que l’ADN du capital ne supporte pas les frontières. C’est l’arrivée massive, légale ou clandestine en Europe, des victimes des expériences néfastes du nationalisme arabe, dont la Syrie de Bachar Al-Assad est le dernier avatar ; des victimes, aussi, des faillites de pays n’ayant pas su construire leur décolonisation du fait de dirigeants avides de s’approprier les richesses aux dépens de l’avenir d’une jeunesse qui risque sa vie sur des esquifs de fortune.
    Lire aussi la tribune : Article réservé à nos abonnés Claire Hédon, Défenseure des droits : « Le projet de loi “immigration”, un texte d’une gravité majeure pour les droits fondamentaux »
    Ce sont ces mêmes dirigeants qui ont ouvert la voie aux ravages de l’islamisme et mobilisé l’antisémitisme autant que la haine des femmes jusque dans les pays d’accueil et qui ont tout fait pour que les « printemps arabes » ne relancent la liberté et le progrès. C’est le retour de la guerre sur les décombres de l’ex-Union soviétique. C’est la pathétique révolution bolivarienne qui fait que les Vénézuéliens sont parmi les tout premiers demandeurs d’asile en Europe, comme le sont vers les Etats-Unis les Cubains, qui payent l’échec du castrisme, ou les Nicaraguayens, celui du sandinisme.
    Les phénomènes migratoires font aussi partie des armes de la mondialisation qui met sur les routes une humanité aussi nomade que déstructurée. A ne pas vouloir analyser le pourquoi des inquiétudes, tout en continuant à faire injonction aux démunis d’accueillir plus démuni qu’eux, les progressistes ne sont pas près d’arrêter ce mouvement mortifère qui, dans trop de pays d’Europe, amène l’extrême droite à devenir le recours politique de catégories populaires en souffrance. Voilà où nous en sommes.
    Didier Leschi est directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, et l’auteur de Ce grand dérangement. L’immigration en face (Gallimard, « Tracts », 2023)

    #Covid-19#migrant#migration#france#loimigration#OFII#UE#politiquemigratoire

    • Merci de nous avoir prévenu. Aujourd’hui j’éviterai les infos de 20 heures, parce que la moindre information en relation avec le bourreau des retraités grecs me met dans le même état que Max Liebermann en ’33 :

      „Ick kann jar nich soville fressen, wie ick kotzen möchte.“

      ( Je ne peux pas bouffer assez tant j’ai envie de gerber. )

      https://de.wikipedia.org/wiki/Max_Liebermann#Zeit_des_Nationalsozialismus

      C’était un homme tellement dangereux que seulement les fous et paranoïaques savaient l’identifier comme tel.
      https://de.wikipedia.org/wiki/Attentat_auf_Wolfgang_Sch%C3%A4uble#Attent%C3%A4ter

      ...Attentat auf Wolfgang Schäuble am 12. Oktober 1990 ... Der Attentäter Dieter Kaufmann (1953–2019), war der Sohn des von 1969 bis 1977 amtierenden Bürgermeisters von Appenweier. ... Wolfgang Schäuble, in dessen Wahlkreis Appenweier liegt, setzte sich dafür ein, dass er seine Strafe in der Bundesrepublik verbüßen konnte. Kaufmann verbüßte seine Strafe bis 1988. Nach seiner Entlassung war er der Überzeugung, der bundesdeutsche Staat bedrohe seine Bürger im Allgemeinen und ihn im Besonderen. In seiner Vernehmung nach dem Attentat gab er als Motiv an, Bürger würden mittels „elektrischer Wellen“ und „Lauttechnik“ gefoltert und ihnen „elektrolytisch erhebliche Schmerzen“ zugefügt, unter anderem „im Zwölffingerdarm und im Kopf“. Schäuble sei einer der Hauptverantwortlichen, ein alternatives Ziel sei Bundeskanzler Helmut Kohl gewesen. Kaufmann wurde im Prozess aufgrund paranoid-halluzinatorischer Schizophrenie für schuldunfähig erklärt und unbefristet in eine Klinik eingewiesen. Im Herbst 2004 wurde er entlassen. Er starb 2019.

      #Allemagne #Grèce #politique #CDU #finances

  • Loi Darmanin ou le syndrome de la grenouille

    On connait tous la vieille histoire du syndrome de la grenouille. Plongez une grenouille dans un marmite d’eau froide, faites-la chauffer à feu doux. A la fin, elle explose. A aucun moment elle n’aura tenté de sauter. Bien sûr au bout d’un moment, elle aura bien senti que l’eau était un peu trop chaude mais en fait ce sera déjà trop tard.

    En tant que grenouille dans la marmite, je le dis, dans la nuit du mardi 19 décembre au mercredi 20 décembre, ce qui s’est passé autour de la loi Darmanin-LR-RN est un point de non-retour. Si la loi est promulguée, alors c’est en effet les valeurs minimales d’égalité et de fraternité qui seront bafouées.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/25/loi-darmanin-ou-le-syndrome-de-la-grenouille

    #politique

  • HA là la dis donc ! C’est l’histoire d’un « #mal_blanchi » qui insulte un « #nègre_de_maison » ... Je vais me la mordre !... #humour_noir

    Ah ! La différence entre les bons noa, et les mauvais noa... :-D :-D :-D

    « Nègre de maison » : quand le député LFI Jean-Philippe Nilor insulte le député LR Mansour Kamardine

    https://www.marianne.net/politique/gauche/negre-de-maison-quand-le-depute-lfi-jean-philippe-nilor-insulte-le-depute-

    #politique #France #colonies #DOM_TOM #bamboula #comique #société #intérêts #indépendance #Afrique #Antilles #croisière #banania #vangauguin

  • #France : la demande de levée de l’#immunité #parlementaire de #Meyer_Habib rejetée

    "Dans une réponse rendue publique samedi 23 décembre par des députés du mouvement de gauche radicale La France insoumise (LFI), la présidente de l’#Assemblée_nationale #Yaël_Braun_Pivet ont écrit que « les propos tenus par un parlementaire dans l’hémicycle de l’Assemblée sont couverts, conformément à l’article 26 de la Constitution, par le principe d’irresponsabilité, lequel présente un caractère absolu et qu’aucune procédure ne permet de "lever" ».

    Des députés socialistes, écologistes et insoumis avaient mis en cause une phrase prononcée par Meyer Habib, député des Français établis hors de France, lors de la séance de questions au gouvernement mardi.

    « Alors que la ministre (des Affaires étrangères française Catherine Colonna) était invitée à réagir à la mort d’un agent du Quai d’Orsay, à la suite des bombardements israéliens sur un bâtiment d’habitation abritant des civils, le député Meyer Habib a prononcé distinctement, et par deux fois, les mots : "Et ce n’est pas fini !" », des propos pouvant « s’apparenter à l’apologie de crimes de guerre », avaient estimé ces députés.

    Meyer Habib, dont la circonscription comprend #Israël, est un partisan farouche de l’État hébreu, et soutient les bombardements et opérations militaires à #Gaza, déclenchés après les attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre dernier en Israël.
    #LFI fustige « les soutiens inconditionnels des criminels de guerre israéliens »

    Le député avait vivement réagi à la démarche de ces élus de gauche, estimant que « leur pétard mouillé n’était qu’un contre-feu grossier pour tenter de faire oublier l’apologie du terrorisme répétée, le négationnisme et l’antisémitisme à l’œuvre dans leurs rangs depuis le 7 octobre ».

    La décision de la présidente de l’Assemblée de rejeter la demande de levée d’immunité suscite ce 23 décembre un vif mécontentement dans les rangs de la gauche radicale.

    « Les soutiens inconditionnels des #criminels_de_guerre israéliens se protègent entre eux. Un député français peut donc en toute tranquillité faire une apologie de crimes de guerre. Quelle honte ! », a déclaré le député Thomas Portes sur la plateforme X (ex-Twitter). "

    https://francais.rt.com/france/108543-france-demande-levee-immunite-parlementaire-meyer-habib

    #politique #international #racisme #suprématisme #racaille #sionisme #fascisme #juif #Palestine #changement #vangauguin