• Suppression de l’aide médicale d’Etat : le directeur général de l’AP-HP exprime sa "très vive inquiétude"
    https://www.francetvinfo.fr/societe/immigration/suppression-de-l-aide-medicale-d-etat-le-directeur-general-de-l-ap-hp-e


    Le directeur général de l’AP-HP, Nicolas Revel, sur France Inter le 9 novembre 2023. (RADIOFRANCE / FRANCE INTER)

    Cette réforme « coûterait à la fin plus cher et elle constituerait un choc pour l’hôpital public », selon Nicolas Revel, invité jeudi 9 novembre sur France Inter.

    Publié le 09/11/2023 09:13

    Nicolas Revel, directeur général de l’AP-HP, a exprimé jeudi 9 novembre sur France Inter sa « très vive inquiétude » alors que les sénateurs ont voté la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME), dispositif qui prend en charge les frais médicaux des personnes en situation irrégulière sur le sol français, dans le cadre du projet de loi immigration.

    « Si cette réforme allait au bout, elle aurait un effet délétère sur notre système de santé. Elle coûterait à la fin plus cher et elle constituerait un choc pour l’hôpital public », a-t-il déclaré. C’est « la réaction du directeur de l’AP-HP que je suis, mais aussi de la communauté médicale et soignante très majoritairement », a-t-il souligné.

    Le texte voté par les sénateurs prévoit que seules seraient prises en charge des personnes atteintes de pathologies graves ou celles qui subissent des douleurs aiguës.

    Attendre que quelqu’un soit très malade pour pouvoir le soigner et le prendre en charge, c’est faire tout le contraire de ce que l’on veut faire qui est d’essayer de diagnostiquer les gens le plus vite possible.

    L’objectif est de « les traiter et de les soigner le plus tôt possible pour éviter, soit quand ils sont infectieux et contaminants, qu’ils diffusent la maladie autour d’eux, soit quand ils ont des maladies graves qui ne sont pas transmissibles comme un cancer ou un diabète, qu’ils s’aggravent », a-t-il expliqué. Selon lui, le risque est « qu’ils deviennent des patients beaucoup plus lourds à prendre en charge, avec des hospitalisations plus longues et beaucoup plus coûteuses », a-t-il précisé. Si cette réforme est adoptée, « il y a, à mon sens, un risque d’aggravation des dépenses. On ne les aura pas tout de suite, mais dans les premières années », a-t-il averti.

    Le directeur de l’AP-HP ne voit pas bien les bénéfices de la réforme

    Nicolas Revel ne voit pas les soignants de l’AP-HP « renvoyer un patient au motif que sa douleur ne serait pas suffisamment aiguë ou que sa pathologie ne serait pas encore suffisamment grave ». 420 000 personnes sont bénéficiaires de l’AME en France, sans compter ceux qui y auraient droit au dispositif sans le demander. Le directeur de l’AP-HP ne voit pas très bien les bénéfices de cette réforme : « Ceux qui pourraient choisir la France au motif que l’AME existe, c’est quand même plutôt des gens déjà malades plutôt que des gens jeunes et bien portants. Quand on est déjà malade parce qu’on a un cancer ou un diabète, on se dit : je vais plutôt aller en France plutôt qu’ailleurs, parce qu’il y a un dispositif. Le paradoxe, c’est que quand vous regardez le texte voté par le Sénat, ces gens-là seront pris en charge », a-t-il expliqué.

    #AME #AP-HP #Nicolas_Revel #politique_de_santé #santé_publique

    • C’est pas comme si il y a de plus en plus d’épidémies mondiales toutes mignonnes ! Ordures incompétentes et criminelles.

    • Je voudrais pas dire, mais le blocage de l’accès aux soins des sans-papiers et autres immigrés est une obsession de longue date de la droite au front bas.

      cf. par exemple :
      Aide médicale d’État — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Aide_m%C3%A9dicale_d%27%C3%89tat

      La loi du 24 août 1993 relative à la maîtrise de l’immigration et aux conditions d’entrée, d’accueil et de séjour des étrangers en France, dite « loi Pasqua », introduit une condition de régularité de séjour pour bénéficier de l’assurance maladie.

      Entrée en vigueur le 1er janvier 2000 par Bernard Kouchner et Martine Aubry, ministres du gouvernement Lionel Jospin, l’AME remplace l’aide médicale gratuite (AMG) de par la loi 99-641 du 27 juillet 1999 relative à la Couverture maladie universelle (CMU). Celle-ci devait à l’origine faire disparaître l’AMD et unifier tous les résidents de France dans une protection maladie « universelle », égale pour tous. Mais le maintien de l’exigence de le régularité de séjour pour bénéficier de l’assurance maladie conduit au maintien d’un dispositif spécifique pour les sans-papiers.

      on peut aussi, faire une recherche « suppression de l’AME » à toute date antérieure au 01/01/2023 (et postérieure à 2000) pour constater que la question ne quitte jamais vraiment l’actualité…

    • embouteillage à prévoir à l’entrée de services d’urgence (retard de soins = aggravations de l’état due santé) déjà « saturés » faute de politique de santé. toute les vies ne se valent pas, et, sous couvert de protéger le panier de soins national des nationaux et étrangers tolérés (à papiers) l’accès aux soins doit être conçu, y compris par les « nationaux », comme un privilège dont on peut ne pas remplir les conditions

      edit effet des retards de diags faute d’AME à La Réunion [Saint-Denis, 93 en fait]
      https://seenthis.net/messages/1025634

      c’est pas forcément mauvais pour l’économie. peut-être qu’on va pouvoir hausser les dépenses de santé au niveau de celui des USA ? il y a quand même une logique à ce que les meilleurs gagnent, hein. 1, 10, 200 hôpitaux américains de Neuilly !

      comme non citoyen, je signale que outre quelques cris d’orfraie antiracistes ou soignantes, le débat public est entre eux... ce techno zélé de Nicolas Revel a fait un passage par la Mairie de Paris où j’ai comme d’autres eu à connaître de son action (Les Dents la mer avec sourire tévé, et descentes de police)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Revel

      #urgences #laisser_mourir #refus_de_soins

    • En dehors du racisme affiché, je vois ça aussi comme une manière de rendre moins pire la dégradation de prise en charge générale à coup de restrictions budgétaires.

      L’idée générale semble de défoncer les pauvres, faibles & vulnérables pour que les bourre-pifs infligés à la « classe moyenne » aient l’air plus « sympas » à côté.

      Vous voyez le truc ?

      Un peu comme un dentiste qui te collerait un coup de lattes dans les tibias pour que tu penses moins à la fraise en train de se frayer un chemin dans ta pulpe dentaire sans anesthésie…

    • Je voie ca aussi @monolecte vu que la secu est en dégraissage pour toustes, faut bien montrer que le francon sous-chien est pas tout en bas de la chaine alimentaire.

      Et il y a aussi la suppression de la CAF pendant les 5 premières années de cotisations sociales, la reconduite aux frontière sans procès pour non respect des valeurs de La Raie Publique...

  • Fleuron des droits des femmes, la maternité des Lilas en proie à des accusations de violences | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040423/fleuron-des-droits-des-femmes-la-maternite-des-lilas-en-proie-des-accusati

    En décembre 2020, sept soignantes ont porté plainte contre un anesthésiste de l’établissement. Elles l’accusent de harcèlement et d’agressions sexuelles, et dénoncent le manque de soutien de leur direction. Le Conseil de l’Ordre a rejeté les requêtes de 23 sages-femmes.

    Elsa Sabado

    4 avril 2023 à 11h41

    Accouchement dans le silence, dans le noir ou dans l’eau, chant prénatal... La maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis), qui lutte depuis plusieurs années pour sa survie, promet aux parents un cocon pour accueillir leur nouveau-né dans un environnement exempt de violences. Parce qu’elles poursuivent cette ambition, des soignantes de la maternité (MDL) ont dénoncé les violences qu’elles disent avoir subies au sein de leur propre institution.

    https://jpst.it/3aqbA

    #maternité_des_lilas #accouchement_sans_douleur #accouchement_physiologique #psycho_prophylaxie_obstétricale #orthogénie #planning_familial #IVG #avortement #féminisme #ARS #Agence_régionale_de_Santé #Politique_de_santé #T2A

  • Accouchement physiologique : quel avenir ? – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/10/19/accouchement-physiologique-quel-avenir

    Ce texte a été mis en ligne le 19 octobre 2022, soit, à un moment où l’on sait que la maternité des Lilas échappe à la menace de la fusion avec la clinique Vauban de Livry-Gargan et que l’on connaît le nouveau schéma général imposé par l’ARS.

    Selon ce schéma, le service d’orthogénie reste aux Lilas et le service d’accouchement est adossé à une structure médicale d’une autre ville.

    Fait nouveau, qui mérite d’être souligné, il est prévu que cet adossement se fasse auprès d’un établissement public. Deux hypothèses, au titre de nouveau prétendant au mariage forcé, sont à nouveau sorties du tiroir de l’ARS : d’une part, le grand retour du CHI André Grégoire de Montreuil et, d’autre part, la clinique des Bluets, réputée pour être historiquement proche de la maternité des Lilas, du point de vue des méthodes d’accouchement physiologique1.

    Les menaces sur la fin du bail de la maternité semblent levées mais les problèmes posés par les dérives de gestion de l’association Naissance (qui représente officiellement la maternité des Lilas) restent entiers2.

    Je tâcherai, dans un autre texte, de comprendre comment et pourquoi nous en sommes arrivés là. Pour l’heure, il me semble que la priorité devrait être de permettre à la maternité de « sortir de la nasse ».

    En rédigeant les lignes qui suivent, je me suis humblement donné comme but, de contribuer à cet objectif. J’aurais, bien entendu l’occasion de défendre ces positions, lors de la prochaine réunion publique du collectif de soutien à la maternité des Lilas.
    Analyse de la situation, à chaud

    Les informations fournies en octobre 2022 permettent de lever le doute sur les hypothèses des plus inquiétantes que j’ai évoquées après la parution de l’article du Monde du 28 août 2022.

    La maternité dispose donc encore d’un répit supplémentaire, ce qui n’est pas du luxe.

    On pourra dire, comme cela a été évoqué en réunion, que le « recul » de l’ARS représente une victoire, faisant suite à la mobilisation qui s’est mise en place depuis le printemps dernier (rassemblements, pétitions, articles de presse, etc.). Sans aucun doute !

    Néanmoins, il me semble indispensable de rester lucide :

    Primo, depuis plus de dix ans, ce n’est pas la première fois que l’ARS revient sur ce qu’elle a dit ; d’une certaine manière, cela constitue même sa spécialité.

    Quels que soient les obstacles rencontrés, en dépit de ses contradictions ou de ses propres revirements, l’agence régionale de Santé Île-de-France, tel le gros matou d’un dessin animé, retombe toujours sur ses pattes pour finalement parvenir à ses fins.

    Qui pourrait honnêtement prétendre que la situation actuelle de la maternité des Lilas représente une avancée par rapport à celle de juin 2011 ?

    Si l’on regarde sur le temps long, ces multiples revirements s’orientent toujours vers le même but : celui d’empêcher la maternité de continuer d’exister selon les principes féministes inscrits dans ses pratiques professionnelles.

    Secundo, on est bien obligé de reconnaître que le nouveau projet de l’ARS se présente ni plus ni moins sous la forme brutale d’une mutilation. On connaissait la vente à la découpe, nous avons ici affaire ni plus ni moins à une forme de « restructuration publique à la découpe ».

    #maternité_des_lilas #accouchement_physiologique #orthogénie #planning_familial #IVG #avortement #féminisme #ARS #Agence_régionale_de_Santé #Politique_de_santé #injonctions_de_l_État #adossement_administratif #déficit_hôpitaux #patrimoine_féministe_professionnel

  • Mise à jour, suite à la réunion du 11/10/2022

    Chronologie de la maternité des Lilas – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/10/07/chronologie-commentee-de-la-maternite-des-lilas

    Septembre 2022 : des rencontres ont lieu au cours desquelles l’ARS précise ses positions auprès des représentants de la maternité et du maire des Lilas.

    Le 11 octobre 2022, lors de la réunion du collectif de soutien, de nouvelles informations, provenant, pour l’essentiel, de ces rencontres avec l’ARS, sont mises à la connaissance du public :

    L’ARS se prononce contre le projet d’intégration à la clinique Vauban du groupe Avec, à Livry-Gargan.
    L’adossement à un établissement public serait désormais privilégié.
    L’ARS admet que le fonctionnement d’un service d’accouchement physiologique, tel qu’il a lieu aux Lilas, est nécessairement déficitaire mais elle estime que le montant du déficit actuel (4,5 M€ annuel) est trop important.
    Selon plusieurs témoignages (le maires des Lilas et des salariées), l’ARS aurait clairement affirmé que le service d’accouchement physiologique ne restera pas aux Lilas. Même l’hypothèse d’un déménagement sur un autre site de la ville serait exclu.
    Le schéma général de l’ARS semble se dessiner ainsi : d’une part, le service d’orthogénie (planning familial et IVG) resterait aux Lilas et, d’autre part, le service d’accouchement serait déplacé sur une autre structure publique, dans une autre ville, à proximité.
    L’orthogénie, qui resterait donc aux Lilas, serait éventuellement complétée par d’autres formes de services, telle qu’une « maison des naissances ».
    Concernant l’accouchement, L’ARS ne se prononce pas clairement pour savoir s’il s’agirait de maintenir une maternité de « niveau 1 », tel qu’à la maternité des Lilas, ou si cela aurait pour conséquence de fusionner vers des maternités de niveaux 2 ou 3. Cette question est centrale depuis 2011, car le fait de revendiquer le maintien du niveau 1 équivaut à garantir le maintien de l’accouchement physiologique, tel qu’il est pratiqué à la maternité des Lilas.
    Deux pistes principales d’adossement semblent être mises sur la table : la clinique des Bluets et, à nouveau, le CHI André Grégoire à Montreuil mais, cette fois-ci, il ne s’agirait plus d’occuper un local désaffecté, comme en 2013. Le maire a également évoqué la possibilité de l’hôpital Robert-Debré mais cette hypothèse a été catégoriquement rejetée par plusieurs professionnel·les.
    La menace qui pesait sur le non-renouvellement du bail semble levée. Par contre, la direction de l’association Naissance, qui pose de sérieux problèmes de confiance et de crédibilité, est dénoncée pour les différentes formes de dérives qui ont émaillé sa gouvernance. L’association Naissance semble être reconnue de façon unanime comme étant une facteur d’aggravation de la crise qui touche la maternité des Lilas alors qu’elle est censée la représenter officiellement.

    #maternité_des_lilas #accouchement_sans_douleur #accouchement_physiologique #psycho_prophylaxie_obstétricale #orthogénie #planning_familial #IVG #avortement #féminisme #ARS #Agence_régionale_de_Santé #Politique_de_santé #T2A

  • Chronologie de la maternité des Lilas – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/10/07/chronologie-commentee-de-la-maternite-des-lilas

    L’histoire récente de la maternité des Lilas a été marquée par un nouveau rebondissement au printemps 2022. L’incroyable succession de péripéties, que cet établissement a rencontré depuis plus de dix ans pour continuer à exercer son activité, semblait d’ailleurs continuer à s’emballer en août dernier.

    Militant de la CGT des agents territoriaux des Lilas, comme beaucoup de personnes, j’ai participé localement aux mobilisations sociales qui se sont déroulées dans la ville pour « soutenir la mater », notamment de 2011 à 2014.

    Précision importante : je considère que je n’étais qu’un militant de base, plutôt en retrait et beaucoup moins impliqué que bien d’autres personnes dans cette lutte (y compris dans mon syndicat, où Jean-Pierre Blouch, était en permanence sur la brèche). Néanmoins je considère, qu’avec les moyens du bord, je me suis réellement investi sur la mater et qu’il s’agit d’une expérience importante.

    Mes motivations militantes dans cette implication étaient et demeurent d’une extrême simplicité : défendre localement, au sein de mon Union locale, les intérêts des salarié·e·s contre leur patron et contre l’État ; se battre contre la délocalisation et la perte d’emplois ; soutenir les conquêtes féministes que sont l’accouchement physiologique, le droits des femmes à disposer de leur corps, le planning familial et l’IVG.

    Je n’ai jamais été regardant sur mon investissement militant quand je suis convaincu qu’il faut défendre une cause. Toutefois, j’ai été saisi d’un malaise en avril dernier, quand j’ai vu que les choses s’emballaient à nouveau. Ce sentiment s’est accentué en août.

    Repartir comme en 40, tel qu’on me l’a gentiment suggéré, me semblait inconcevable. J’avais tout un tas de bonnes raisons pour ne pas m’associer « aux mobilisations sur la défense de la mater » du printemps dernier, mais ce détachement, en définitive, m’a poursuivi et je n’y ai pas retrouvé mon compte, non plus.

    Alors, plutôt que de foncer tête baissée, d’un côté ou de l’autre, il m’a semblé indispensable d’établir une chronologie, pour me remettre en mémoire le mieux possible les enchaînements des faits. Ce n’est qu’au prix de cet effort de reconstitution, parfois, accompagnée d’analyses que nous avions déjà formulées, qu’il me sera possible, de me positionner correctement sur ce qui se passe aujourd’hui autour de la mater.

    Cela commence par tâcher de savoir s’il s’agit encore d’une lutte, au sens, en tout cas, où je l’entends.

    Cette chronologie commentée se définit clairement comme étant partisane, mais je me suis efforcé qu’elle soit construite à partir de faits incontestables et sourcés sur le web.

    Je propose de partager ce travail car il est probable que d’autres personnes doivent éprouver la même nécessité que moi de redéployer les multiples étapes de cette lutte, après l’avoir côtoyée, même de loin. Gageons qu’au-delà de ce type de motivation, on puisse aussi trouver, dans ce document, toute forme possible d’intérêt.

    Les contributions permettant de corriger ou de compléter les informations qui figurent dans cette chronologie, à partir d’éléments factuels et sourcés, seront les bienvenues.

    #maternité_des_lilas #accouchement_sans_douleur #accouchement_physiologique #psycho_prophylaxie_obstétricale #orthogénie #planning_familial #IVG #avortement #féminisme #ARS #Agence_régionale_de_Santé #Politique_de_santé #T2A #tarification_à_l'activité #promesses_non_tenues_François_Hollande

  • „Rettet die Kinderstation“
    https://www.apotheken.de/news/9769-rettet-die-kinderstation

    Déjà en 2014 les unités de soins intensifs pour enfants sont menacés parce qu’elles sont systématiquement déficitaires. Dans une situation où les hôpitaux allemands sont complètement privatisées chaque service est considéré comme un profit center qui doit apphttps://www.gkind.de/fileadmin/DateienGkind/Presse/Presseinfo_Rettet_die_Kinderstation.pdforter des profits. Dans les anciens hôpitaux publiques qui se trouvent encore en possession des communes on essaie de maintenir les unité de soins pour enfants en leur attribuant les profits des autres services. Quand ces subventions risquent de provoquer la faillite d’un hôpitalon ferme le service le plus coûteux.

    Voici le lien vers le manifeste qui appelle au sauvetage des unités de soins pour enfants : https://www.gkind.de/fileadmin/DateienGkind/Presse/Presseinfo_Rettet_die_Kinderstation.pdf

    23.04.2014 - „Die flächendeckende, qualitativ hochwertige Krankenhausversorgung von Kindern in Deutschland ist ernsthaft gefährdet“, betonte Prof. Dr. Wagner, Präsident der Deutschen Gesellschaft für Kinder- und Jugendmedizin (DGKJ) auf einer Podiumsdiskussion in Berlin. Vor wenigen Tagen startete in Berlin die Informationskampagne „Rettet die Kinderstation“, die auf die bundesweit bedrohte Krankenhausversorgung von Kindern und Jugendlichen hinweist und Lösungsmöglichkeiten aufzeigt.
    Streichungen trotz gleicher Leistung

    Die Anzahl an Kinderkliniken und -abteilungen schwindet. Die Zahlen, die am 11.04.14 in Berlin vorgelegt wurden, belegen: Im Zeitraum von 1991 bis 2012 wurde nahezu jede 5. Abteilung für Kinder- und Jugendmedizin geschlossen. Zudem wurden 4 von 10 Betten in der stationären Kinder- und Jugendmedizin gestrichen.

    Weniger Kinder, die eine stationäre Versorgung benötigen, gibt es nicht. Denn verantwortlich für den Schwund ist nicht der mangelnde Bedarf, sondern die finanzielle Situation vieler Kliniken und Abteilungen. „Unsere Kinderkliniken sind Verlierer in einem System, das die Bedürfnisse des Kindes als Patient nicht ausreichend berücksichtigt. Die Sorge, aus finanziellen Gründen bald keine Kinderstation mehr in der Nähe zu haben, ist berechtigt“, mahnt Dr. Wagner.
    Ungleicher Wettbewerb

    Wagner erläutert die besondere Lage der Kindermedizin: „80 Prozent unserer Leistungen sind nicht planbar, sondern werden als Akutversorgung erbracht. Zudem haben wir eine enorme Notfallquote von 50 Prozent. Kinderkrankenhäuser müssen jederzeit das volle Leistungsspektrum bereitstellen, samt Ausstattung und Personal, was zu sehr hohen Vorhaltekosten führt. Diese Fixkosten werden in dem Vergütungssystem nicht berücksichtigt.“ Zudem werde es in der Pädiatrie keine Fallzahlsteigerung geben, wie sie in der Erwachsenenmedizin zu mehr Einnahmen und Rentabilität geführt hat.

    Eine weitere Ursache für die finanzielle und strukturelle Not der stationären Pädiatrie sei die im Vergleich zur Erwachsenenmedizin sehr große Bandbreite der Erkrankungen. „Die Vorhaltekosten für dieses breite Leistungsspektrum sind überdurchschnittlich hoch. Für einige Leistungen mit geringen Fallzahlen gibt es zudem keine eigenen, adäquat kalkulierten Fallpauschalen“, erläutert Jochen Scheel, von der Gesellschaft der Kinderkrankenhäuser und Kinderabteilungen in Deutschland (GKinD). Viele Kinderkliniken oder -abteilung treibt dies immer tiefer in die roten Zahlen.
    Die Politik ist gefordert

    Damit nicht immer mehr Kinderstationen und -kliniken schließen, haben die GKinD und die DGKJ gemeinsam die Aktion „Rettet die Kinderstation“ ins Leben gerufen. Die drei wichtigsten Maßnahmen zur Sicherung einer angemessenen medizinischen Versorgung von Kindern im Krankenhaus sind laut Forderungen des Aktionsbündnisses:

    der Sicherstellungszuschlag für Kinderkliniken zur Finanzierung der höheren Vorhaltekosten
    die Erhaltung des Ausbildungsschwerpunkts Kinderkrankenpflege innerhalb der dreijährigen Ausbildungszeit von Pflegenden
    die Absicherung und Etablierung von pädiatrischen Spezialambulanzen und Sozialpädiatrischen Zentren

    Rosenheimer Frühchenstation : Klinik-Chefarzt äußert Angst vor Schließung - Romed-Leitung widerspricht vor Stadtrat | Rosenheim Stadt
    https://www.ovb-online.de/rosenheim/rosenheim-stadt/rosenheim-fruehchenstation-romed-klinik-schliessung-was-wir-wissen-118159

    Rosenheim - Es ging hoch her bei der jüngsten Stadtratssitzung in Rosenheim. Ein Punkt, der nicht auf der Agenda stand, sorgte für Wirbel. Das OVB hatte aus mehreren Quelle erfahren, dass die Frühchenstation des RoMed-KLinikums bedroht sein könnte. Dem wurde heftigst widersprochen.

    Sehr viel Aufmerksamkeit erhalten hat die Berichterstattung der OVB Heimatzeitungen zur Frühchenstation im Perinatalzentrum Rosenheim. Im Mittelpunkt steht die Frage nach einer drohenden Schließung zum Jahresende. Über diese Gefahr hatten die OVB Heimatzeitungen berichtet – und sich dabei auf einen öffentlichen Hinweis des CSU-Stadtrates Florian Ludwig gestützt sowie auf Aussagen von Dr. Torsten Uhlig, Chefarzt an der Klinik für Kinder- und Jugendmedizin im Romed-Klinikum.

    #Alemagne #hôpital #enfants #politique_de_santé #privatisation #travail

  • Zentrum für Infektiologie und HIV | Vivantes
    https://www.vivantes.de/fuer-sie-vor-ort/auguste-viktoria-klinikum/zentren/zentrum-fuer-infektiologie-und-hiv

    Pour conclure j’ajoute la présentation de l’unité de soins HIV qui ne sera plus en service après trente ans de fontionnement à cause du départ du personnel soignant.

    Das größte deutsche Behandlungszentrum für Menschen mit HIV und Aids

    Im Lauf weniger Jahre entwickelte sich die Klinik für Innere Medizin - Infektiologie zu einem infektiologischen Schwerpunkt in Berlin und erreichte mit ihrer Arbeit im AIDS-Bereich nationale und internationale Bedeutung. Dies ist gelungen, weil Berührungsängste überwunden wurden und Organisationen der Selbsthilfe, wie vor allem die Berliner AIDS-Hilfe, eingeladen wurden, die Klinik im Sinne ihrer Klientel mitzugestalten. Die Infektiologie unserer Klinik ist das größte deutsche Behandlungszentrum für Menschen mit HIV und Aids, aber auch Tuberkulose und Tropenkrankheiten. Hier legen wir größten Wert auf die interdisziplinäre Zusammenarbeit mit weiteren Fachbereichen, um schnelle Diagnostik und bestmögliche Therapie zu gewährleisten.
    Ganzheitliches Behandlungskonzept

    Alle Patienten haben die Möglichkeit, uneingeschränkten Kontakt mit ihren Angehörigen und Freunden zu pflegen sowie die Leistungen der Berliner AIDS-Hilfe im Krankenhaus jederzeit in Anspruch zu nehmen. Besonderen Wert legen wir auf ein ganzheitliches Konzept, das die sozialen und psychologischen Belange einer HIV-Erkrankung einschließt. Hierzu stehen durch lange Erfahrungen spezialisierte Diplompsychologen und Sozialarbeiter zur Verfügung.
    Infektionserkrankungen über HIV hinaus

    Im Zentrum für Infektiologie und HIV am Vivantes Auguste-Viktoria-Klinikum betreuen wir neben HIV auch sämtliche anderen Infektionserkrankungen; hierfür sind die uns zur Verfügung stehenden invasiven Techniken wie beispielsweise Biopsie oder Endoskopie eine wertvolle Unterstützung der diagnostischen Palette. Zur Beratung und Betreuung bei Fragen, die sich hinsichtlich Reisen in tropische und nicht-tropische Länder ergeben, stehen wir Ihnen jederzeit zur Verfügung.

    #Berlin #Vivantes-AVK #Sankt_Joseph_Krankenhaus #HIV #politique_de_santé #privatisation #travail

  • Vivantes : Darum wechseln Ärzte und Pfleger zu St. Joseph - Berliner Morgenpost
    https://www.morgenpost.de/bezirke/tempelhof-schoeneberg/article228455257/Auguste-Viktoria-Krankenhaus-Infektiologie-Protest-Arbeitsbedingungen-St-

    Quelques jous plus tard la presse de droite commence à spéculer sur le raisons du départ de l’équipe et met en question le bien fondé de sa décision. Pour faire preuve d’honnèteté on y publie le lien vers le billet de bog qui à déclenché la série de reportages.

    Quatrième partie de l’histoire d’une équipe médicale qui refuse de continuer son travail sous de conditions insupportables et change de l’hôpital municipal vers un hôpital de l’église qui propose de meilleures conditions d’acceuil aux patients et soignants.

    19.02.2020 - Protest - Ganze Abteilung wechselt von Vivantes zu St. Joseph

    Elf Ärzte und 27 Pflegekräfte verlassen aus Protest gegen schlechte Arbeitsbedingungen das Auguste-Viktoria-Krankenhaus.

    Beim Auguste-Viktoria-Krankenhaus des Vivantes-Konzerns wechselt fast eine ganze Abteilung zu St. Joseph.
    Betroffen ist die Infektiologie, Grund sollen die Arbeitsbedingungen sein.
    Das AVK will Infektiologie wieder aufbauen.

    Berlin. Das hat es in der Berliner Krankenhauslandschaft wohl selten gegeben: Fast eine komplette Abteilung wechselt von einem Klinikkonzern zu einem anderen. Das geschieht gerade beim städtischen Unternehmen Vivantes. Der Großteil der Abteilung Infektiologie wechselt vom Auguste-Viktoria-Krankenhaus (AVK) in Schöneberg zum katholischen Träger von St. Joseph in Tempelhof. Elf Ärzte und 27 Pflegekräfte verlassen Vivantes. Wie es heißt, sollen sie am Joseph-Krankenhaus eine neue Abteilung für Infektiologie aufbauen.

    Zuerst hatte das RBB-Inforadio von dem Fall berichtet. Für Vivantes ist das ein herber Verlust, denn gerade im Schöneberger Kiez galt die im AVK geleistete Behandlung von HIV-Patienten als wichtig und prestigeträchtig. Vivantes versicherte in einer Stellungnahme, man werde die Infektiologie wieder aufbauen und die Versorgung der Patienten sicherstellen. Freie Stellen würden wieder besetzt. Gerade bei den Pflegekräften könnte das schwierig werden, warnen Kenner der Gesundheitswesens.

    St. Joseph soll offensiv Abwerbeversuche bei Vivantes unternommen haben

    Die Gründe für den massenhaften Wechsel sind vielfältig. Vor allem die Pflegekräfte klagten schon länger über die Arbeitsverdichtung, berichtete der gesundheitspolitische Sprecher der Linken, Wolfgang Albers. 19 Vollzeitkräfte kümmerten sich dort um 34 Betten. Neben den Infektiologie-Beschäftigten haben also auch acht weitere Pflegekräfte Vivantes verlassen. Zudem soll es unter den Ärzten Unzufriedenheit gegeben haben wegen der Umstrukturierungen, die mit dem Ruhestand des bisherigen Chefarztes im AVK anstehen. Auch die Karrierepläne einzelner Mediziner spielten eine Rolle.

    Wie zu hören ist, soll es von Seiten des Joseph-Krankenhauses offensive Abwerbeversuche an dem Vivantes-Haus gegeben haben. Das wäre unüblich unter Berlins Kliniken. Unklar ist, ob es in St. Joseph mit seinem kirchlichen Träger tatsächlich mehr Personal und bessere Bezahlung geben kann als bei Vivantes. Zudem wird St. Joseph Betten in anderen Bereichen schließen müssen, um die Infektiologie aufbauen zu können. Denn der Krankenhausplan weist diese Betten Vivantes zu.

    Im Blog „Mypflegephilosophie.com“ beschreibt eine Leasingkraft in einem Gastbeitrag den ungewöhnlichen Vorgang unter dem Titel „Die Selbstermächtigung einer Station“. Danach soll der Personalschlüssel für die Betreuung der Patienten ein Grund für den Exodus bei Vivantes gewesen sein. In Tempelhof solle nun mit zehn Betten weniger bei gleicher personeller und ärztlicher Besetzung gearbeitet werden, heißt es.

    #Berlin #Vivantes-AVK #Sankt_Joseph_Krankenhaus #HIV #politique_de_santé #privatisation #travail

  • Was die Politik meint, wenn sie bei Vivantes von „schlechten Arbeitsbedingungen“ spricht : ein Blick unter den Teppich – Pflegephilosophie
    https://mypflegephilosophie.com/2020/02/19/was-die-politik-meint-wenn-sie-bei-vivantes-von-schlechten-arbe

    Une soignante décrit dans le détail les abus et lacunes qui ont provoqué l’action concertée des médecins et infirmiers du service HIV de l’hôpital municipal Auguste-Viktoria-Krankenhaus .

    Troisième partie de l’histoire d’une équipe médicale qui refuse de continuer son travail sous de conditions insupportables et change de l’hôpital municipal vers un hôpital de l’église qui propose de meilleures conditions d’acceuil aux patients et soignants.

    19.2.2020 von von Monja Schünemann - Nachdem Sin_azucar vor ein paar Tagen in ihrem Blogbeitrag vom Exodus der gesamten Station 12c aus dem Auguste-Victoria-Krankenhaus Vivantes berichtete, ist eine Menge geschehen. Durch Eure Aufmerksamkeit, für die ich Euch herzlich danke, ist die Presse aufmerksam geworden und in jeder Zeitung war zu lesen, dass die Station geschlossen den Konzern verlässt.

    Am Dienstag wurde politisch getagt. Statt sich nun mit der Frage auseinanderzusetzen, was zum Exodus der Station geführt habe, mahnte Gesundheitssenatorin Kalayci an, die Krankenhäuser müssten die Pflegesituation verbessern. Man sprach von „Kanibalismus unter den Kliniken“.

    Ich finde den Vergleich unsäglich und befremdlich, denn das St. Joseph hat nichts weiter getan, als bessere Bedingungen geboten. Auch die Politik spricht von Bedingungen. Diese seien, so vermutet der FDP Politiker Thomas Seering, in städtischen Kliniken besonders schlecht.

    Wenn die Politik von Arbeitsbedingungen spricht, dann meint sie nicht wirklich Bedingungen. Arbeitsbedingungen sind etwas Messbares. Sie meint tatsächlich mit diesem Terminus, das Aushalten von struktureller Gewalt.

    Ach ja, ein Funfact. Vor ein paar Tagen veröffentlichte Frau Kalayci ein liebliches Foto aus dem Dominikus Krankenhaus Berlin. Dort, so schrieb sie, gäbe es nur glückliche Pflegekräfte. Dass auf dem Bild nicht eine einzige Pflegekraft zu sehen war, ist nur ein Aspekt. die Mitarbeiter des Dominikus haben bis zu 1200 Plusstunden. EINTAUSENDZWEIHUNDERT! So also sehen für die Politik glückliche Pflegekräfte aus: unsichtbar und überarbeitet. Mehr muss man eigentlich zu Frau Kalayci und ihrer Haltung gegenüber Pflege nicht wissen.

    Liebe Politik, wenn eine Klinik verspricht, keine Gewalt anzuwenden, ist das das Gegenteil von Kanibalismus. Es ist Humanität.

    Nach dem Blog haben sich mehrere Mitarbeiter gemeldet und ich möchte einen Teil davon hier veröffentlichen. Damit jeder weiß, was Vivantes durch ihre sogenannten „Arbeitsbedingungen“ Pflegenden zumutet. Und warum die Leute gehen.

    Natürlich gehen die Leute, weil die Nurse-Patienten-Ratio unter diesen Bedingungen nicht zu schaffen ist. Aber es gibt auch andere Probleme:

    Vivantes hat ein Problem mit sexualisierter Gewalt!

    –eine Hebammenschülerin des AVK wurde durch einen Oberarzt sexuell belästigt. Als sie sich beschwerte zeigte sich, dass sie keinesfalls der erste Fall war. Es ist unbekannt, wie lange der OA so handeln konnte, am Ende war er fort. Das hört sich gut an, aber er ist nicht der einzige Fall.

    — ein externer Lehrer und Arzt belästigte die Auszubildenden der Pflege. Er wurde nicht gekündigt, denn er „wisse doch so viel“. Lediglich in zwei Kursen durfte er nicht mehr unterrichten.

    Unter diesem Aspekt klingt es besonders zynisch, wenn Vivantes in eine Ausbildungsoffensive gehen möchte. Da lernen schon ganz junge Menschen, dass ihre körperliche Unversehrtheit nicht gewährleistet wird und sich unter dem uralten Paradigma von „Pflege ist Liebe“ keinesfalls Schutz für alle verbirgt.

    Ausbilder drohen mit körperlicher Gewalt

    — eine festangestellte Lehrerin unterrichtete sehr veraltetes Wissen, dieses widersprach auch der von ihr verwendeten Literatur. Mit Widerspruch konnte sie jedoch nicht umgehen und drohte dann auch schon mal mit 1L Glasinfusionsflaschen zu werfen. Die Fachbereichsleitung „handelte“ in dem sie ihr nicht mehr „so“ wichtige Themen zukommenließen, denn man könnte sie ja nicht kündigen oder so, sie sei kurz vor der Rente.

    Im KFH (Kaiser Friedrich Krkhs) spricht man von „Terrorregime“

    So berichtet eine Quelle:

    – „die PDL Lemke (hieß sie glaube ich, ist mittlerweile in die Zentrale gewechselt) hat wohl von der aktuellen und damaligen PDL des KFH geheime Informationen zu Personalakten erhalten. Die KFH Leitung wurde darauf gekündigt. Seit diesem Sommer ist sie wieder PDL im KFH, der aktuelle Geschäftsführer des KFH ist wohl mit ihrem Mann bekannt und hat sie wieder eingestellt. Über die Hälfte der Stationsleitungen war am Überlegen zu kündigen, da die Dame wohl eine Art Terrorregieme führt.„

    Schwangeren wird der Arbeitsschutz verweigert

    – „Eine Kommilitonin die als studentische Kraft im Pool arbeitete, wurde schwanger und benötigte für das Arbeitsamt eine Bescheinung, dass sie nicht arbeiten könne. Der Betriebsarzt meinte, er benötigt eine Meldung dazu vom Fachbereichsvorgesetzten. Dieser fühlte sich nicht zuständig, da sie keinen festen Vertrag hätte, die Veträge ja pro Schicht abgeschlossen werden, der Rahmenvertrag dazu wurde ignoriert. Sie solle sich an die kommissarische PDL wenden (der Kandidat), dieser entgegnete ihr, was sie denn von ihm wolle. Er habe sich im System gelöscht, er kann da jetzt nichts machen. Außerdem hat sie ja keinen Vertrag. (Der Betriebsarzt füllte ihr den Schein dann aus, um ihr helfen zu können)“

    Kompetenz spielt keine Rolle und Arbeitsrecht auch nicht

    – „Beim Aufbau der Komfortstation im AVK wurde lange Zeit nach einer Leitung gesucht. Der einzige hausinterne Kandidat wurde wegen mangelnder Eignung (BA oder MA Pflegemanagement und bereits stv. Leitung soweit ich mich erinnere) abgelehnt. Es wurde die Leitung der Komfort aus dem KSP (Spandau) genommen. Diese wurde von der PDL jedoch geschasst, da sie massiv Überstunden angesammelt hatte und er sie nicht für tragbar hielt. Sie nahm ein Viertel oder die Hälfte des Teams mit. Vorort zeigte sich, dass das KSP recht hatte. Die Anforderung an das Personal war, dass es mindestens eine Fremdsprache könne. Die Leitung konnte nur Deutsch und obwohl in Sachsen „studiert“ (DDR-Fachhochschule; ja thepretisch Studium aber ich habe mir sagen lassen, dass war eigentlich auch nur ne Ausbildung. Kollegin auf meiner Station war mit ihr zusammen in einem Kurs, die sagte das so) konnte sie noch nichtmal fließend sächsisch. Sie sammelte jedenfalls massiv Überstunden und forderte bei ihrem Personal ein jede Minute zu begründen, lehnte eine Begründung ihrer Überstunden aber ab. Sie führte spontan Personalgespräche ohne die Möglichkeit den Betriebsrat zu informieren, da es unteranderem auch am Wochenende war. Diese gingen teilweise Stunden, dass nur eine PFk auf Station war. In den ersten 10 Monaten der Station ging jede PFK, die fachlich etwas drauf hatte. Kolleginnen, die einen Illeus zum bsp. nicht erkannten, sollten Praxisanleiter werden. Aussage der Chefärztin der Inneren Chirurgie zu mir: „Wenn sie jetzt auch noch gehen, kann ich hier ja keinen Patienten mehr herlegen“. Ich war der letzte von 6 PFKs der ging.“

    Die Leute kippen einfach um wegen der „Arbeitsbedingungen“

    – „als ich von der Ortho gehen sollte, sollte ich auf die 12C wechseln. Ich hatte einige Wochen vor dieser Ankündung auf der 12B (Partnerstation der C) gearbeitet und war heillos überfordert. Die Kolleg*innen war super hilfsbereit, die Patienten auch. Aber für einen Anfänger war es bereits 2012 kein Arbeitsplatz. Die Belastung auf der Infektologie war so hoch, dass der langjährige Praxisanleiter, der 20 Jahre nie krank war, einen Herzinfakrt erlitt und einen dreifachen Baypass brauchte. Er fiel 6 Monate aus“

    Der billigste Anbieter gewinnt

    Die Politik spricht sich gerade in Berlin für das Verbot von Leiharbeit aus. Dadurch könne keine Stabilität der Versorgung gewährleistet werden. Der eigentliche Grund, weshalb die Laasingkräfte nicht mehrere Tage mit den gleichen Patienten arbeiten können, scheint aber dieser zu sein:

    – „Seit ca 4-5 Jahren gibt es das Programm Insitu. Es organisiert für Häuser die Leasingkollegen. Problem: das günstigste Angebot bekommt den Zuschlag. somit können an 5 Tagen 5 unterschiedliche Kolleg*innen kommen. Ein Opfer dieser Umstellung unteranderem die 12C im AVK. Längst eingearbeitete Leasingkolleg*innen konnten nicht mehr gebucht werden, da sie zu teuer waren, oder nur an einem Tag das günstigste Angebot darstellten.“

    Und da sind wir nur bei den „Bedingungen“. Von dem, was Pflege eigentlich ist, kann und will, hat keine der Quellen bislang gesprochen. Es ist kein Kanibalismus anderer Kliniken, diese sonderbare Behandlung von Pflegenden NICHT auszuüben. sondern normal. Es ist kein Verrat oder feiges Wegrennen. Es ist einfach der Selbstschutz, der die Menschen aus dem Konzern treibt. Und bei o.g. Mitarbeitern handelt es sich nur um zwei Mitarbeiter. Kümmern Sie sich endlich um die echten Missstände.

    Die Frage bleibt: wie kann so etwas jahrelang unbemerkt von Presse und Gesellschaft bleiben? Und da sind wir beim eigentlichen Punkt: Pflege wird behandelt wie eine Verfügungsmasse, der man alles antun darf, weil sie ja „berufen“ ist. Die ist immer da. Die kann und darf so behandelt werden. Pflege ist der Fußabtreter der Gesellschaft und die Gesellschaft wundert sich, dass kein junger Mensch mehr Fußabtreter sein möchte. Passen Sie endlich die Gegebenheiten des Berufs an die der restlichen Welt an.

    #Berlin #Vivantes-AVK #Sankt_Joseph_Krankenhaus #HIV #politique_de_santé #privatisation #travail

  • Die Selbstermächtigung einer Station, oder : was wir können, wenn wir an einem Strang ziehen – Pflegephilosophie
    https://mypflegephilosophie.com/2020/02/13/die-selbstermachtigung-einer-station-oder-was-wir-konnen-wenn-w


    L’hôpital Sankt Joseph

    Le 13 février une soignante anonyme publie un billet de blog qui raconte que l’équique de soins HIV va changer d’hôpital.

    Première partie de l’histoire d’une équipe médicale qui refuse de continuer son travail sous de conditions insupportables et change de l’hôpital municipal vers un hôpital de l’église qui propose de meilleures conditions d’acceuil aux patients et soignants.

    Deuxième partie https://seenthis.net/messages/827457
    Troisième partie https://seenthis.net/messages/827458
    Quatrième partie https://seenthis.net/messages/827459
    L’hôpital aux conditions de m... à côté de chez moi https://seenthis.net/messages/827460

    13.2.2020 von @sin_azucar - Ich hatte neulich einen Einsatz als Leasingkraft in einem Haus des Berlin-eigenen Vivantes Konzerns, dem Auguste-Viktoria-Krankenhaus in Friedenau. Ich kannte das Haus nicht, musste mich erst zurecht finden, bis ich auf der 12 C, einer Station für Infektiologie und Onkologie ankam. Beide Bereiche sind mir recht fremd, so dass ich darauf angewiesen war, häufig bei den fest angestellten Kollegen nachzufragen. So kam ich ins Gespräch mit Rainer.

    Rainer ist um die 50, trägt einen hochgestellten blauen Iro und ein echsenartiges Tattoo auf der linken Kopfhälfte. Er ist außerdem unfassbar fit im Bereich der Infektiologie, und ein wirklich freundlicher, souveräner Mensch. Überhaupt fiel mir bereits zu Beginn des Dienstes auf, dass diese Station anders ist: die Kollegen waren nicht die (Verzeihung) häufig anzutreffende Brathähnchenfraktion mit eher überschaubarem Horizont, sondern: professionell. Sie traten souverän auf, sie verfielen nicht in eine kindlich-süßliche Art des Umgangs miteinander, sie agierten (auch körpersprachlich) auf Augenhöhe und unter Wahrung gegenseitigen Respekts untereinander und den ärztlichen Kollegen gegenüber.

    Zurück zu Rainer, mit dem ich irgendwann darüber sprach, dass die Privatisierung des Gesundheitswesens der Sündenfall…wir brauchten gar nicht weiter zu sprechen, sondern waren uns da sehr schnell einig. Und dann erzählte Rainer mir das Folgende: „Wir sind ja dann bald weg. Mal sehen wie‘s weitergeht, dann…“ – „Ach, haben viele gekündigt, oder wird die Station geschlossen?“ – „WIR haben gekündigt.“. Und auf meinen verwirrten Gesichtsausdruck: „Wir haben alle gekündigt. Die gesamte Stationsmannschaft. Inklusive der Ärzte.“

    Das musste dann erstmal bei mir sacken. Kolleginnen, stellt Euch das vor! Und wie geht es dann weiter mit der Station? Nun, Rainer holte dann etwas aus: die Station, die ich gerade kennen gelernt hatte, war eine der ersten, die 1987 damit begonnen hatte, HIV-positive Menschen zu behandeln, und in den 90er Jahren die erste HIV-Schwerpunktstation bildete. Über die Jahre hatte sich ein Team zusammen gefunden, das offenbar enorm gut zusammen passte und aus sehr vielen sehr reflektierten Kolleginnen, auch ärztlichen, bestand. Dieses Team besteht in seiner Kern-Zusammensetzung seit rund 30 Jahren. Mit dem Aufgehen des Auguste Viktoria in den landeseigenen Vivantes-Konzern und der damit beginnenden Ökonomisierung des Krankenhausbetriebs wurde die Situation allerdings unschön: Mehr Patienten, weniger Pflegende, allgemein schlechtere Arbeitsbedingungen, wirtschaftlicher Druck. Missachtung der pflegerischen Leistung durch die euphemistisch „Arbeitsverdichtung“ genannte überbordende entmenschlichende Abfertigung von Kranken.

    Die Kolleginnen taten alles, was man so tut, wenn man sich gegen die derzeit vorherrschende Situation wehren will: Beschwerden, Gefährdungsanzeigen, Gespräche, pipapo. Der Erfolg: gleich null. Und schließlich tat sich eine neue Möglichkeit auf.Über mir nicht bekannte Wege signalisierte ein anderes Krankenhaus Interesse daran, die „Station“ zu übernehmen. Ganz richtig, nicht nur hier einen, da einen, und vielleicht noch einen Arzt, sondern: alle.Es gab Gespräche, Treffen, man tauschte Vorstellungen aus und stellte Forderungen, und schließlichwar es soweit: die Kolleginnen kündigten geschlossen und werden im Laufe dieses Jahres gemeinsam ihre Station in Tempelhof neu eröffnen. Mit 10 Betten weniger bei gleicher personeller und ärztlicher Besetzung. Mit zusammen 500 Jahren an infektiologischer Expertise. Mit dem unbedingten Willen, ihre pflegerische Qualität aufrecht zu erhalten, WEIL ES DAS IST, WAS SIE VERDIENEN. Weil es das ist, was Patienten verdienen. Weil eine gute pflegerisch-medizinische Versorgung ein Menschenrecht ist.

    Die Reaktion von Vivantes übrigens?Verwirrung, Schock, dann: ein bockiges „Na und? Dann geht doch. Wir können das auch ohne Euch.“ Und die Ansicht, dass diese Geschichte nicht unbedingt an die Öffentlichkeit gehört.Tja. Hiermit misslungen.Und die Moral von der Geschicht: Kolleginnen, nehmt Euch ein Beispiel! Wir haben derzeit alle Karten und alle Macht in der Hand, WENN WIR SIE ANNEHMEN und an einem Strang ziehen. Lasst Euch nicht von den Luftpumpen aus der Wirtschaft belabern, die uns weis machen wollen, dass nur Zahlen und Bilanzen zählen – das stimmt nicht. Lasst Euch nicht von Hierarchiejunkies erzählen, dass wir keine Entscheidungsbefugnis haben – dasstimmt nicht.Lasst Euch nicht von Nonnenabkömmlingen erzählen, dass unsere Pflicht den Patienten gegenüber liegt – das stimmt am allerwenigsten. Unsere Pflicht besteht UNSEREM Leben, UNSERER Gesundheit, UNSEREM Wohlergehen gegenüber, niemand anderem!In diesem Sinne: bildet Banden.

    #Berlin #Vivantes-AVK #Sankt_Joseph_Krankenhaus #HIV #politique_de_santé #privatisation #travail

  • « On nous demande de soigner le patient le plus rentable »
    https://usbeketrica.com/article/on-nous-demande-de-soigner-le-patient-le-plus-rentable

    Quelques fois ça nous arrache, c’est difficile. Alors on fait de notre mieux, on opère la nuit, parce qu’on n’a pas assez de salles d’opération, on allonge nos temps de travail, on fait jusqu’à 14/15 heures en salle d’opération pour opérer les patients qui attendent, et après pour le lit, on verra. Donc la rentabilité, on en fait fi, mais c’est l’abnégation qui fait qu’on en fait fi. Là je crains que ce système n’ait raison un jour de l’abnégation du corps soignant, c’est ça qu’on peut craindre. Quand vous mettez les êtres humains dans un état de tension tel, bien évidemment vous prenez ce risque.

    Bien sûr je me fais beaucoup d’ennemis en disant ça, tout comme je me fais des ennemis quand je dis qu’il faut reverser un peu du privé au public, mais quand même, ça en vaut la peine… Parce que le système public actuel, c’est quoi ? Vous gagnez 1 200 euros par mois, vous avez un problème cardiaque grave et vous pouvez être opéré par le plus grand chirurgien cardiaque d’Europe, du pays, croyez-moi, ce sont les meilleurs du monde, et vous ne paierez pas un centime. Ce système-là, est-ce qu’il y a plus précieux que ça ? Si on va vers ce néolibéralisme qui est en train de poindre, ça veut dire que ce ne sera plus possible, ça veut dire que si vous n’avez pas un salaire de 4 ou 6 000 euros par mois, vous ne pourrez pas payer une mutuelle à grands frais, et vous ne pourrez pas vous offrir les meilleurs.

    Et si les meilleurs quittent le service public dans l’avenir pour aller dans le secteur privé, qui va former les jeunes ? La mort du service public hospitalier universitaire, ce n’est pas possible. Car qui va apprendre ? Les instituts privés, les professeurs qui vont être salariés par Google ou Medtronic ou Axa ? Ou Bayer ? Non, c’est impossible. Le CHU doit rester universitaire, c’est un creuset de formations, c’est un creuset artisanal, c’est un atelier.

    • ... je suis pessimiste. J’ai l’impression que la machine est très puissante et qu’on va finalement arriver vers les systèmes qui vont ressembler à ceux des Etats-Unis. La France est encore très attachée à un système où chacun contribue à la santé de l’autre... Peut-être qu’il y aura un réveil. Mais je n’en suis pas certain, parce que face à des billets de banque, qui ne plie pas ?

      #gâchis #criminel #France #santé #médecine

    • En Allemagne on a déjà exactement ce résultat de la privatisation des soins et hôpitaux.

      Et si les meilleurs quittent le service public dans l’avenir pour aller dans le secteur privé, qui va former les jeunes ? La mort du service public hospitalier universitaire, ce n’est pas possible. Car qui va apprendre ? Les instituts privés, les professeurs qui vont être salariés par Google ou Medtronic ou Axa ? Ou Bayer ? Non, c’est impossible. Le CHU doit rester universitaire, c’est un creuset de formations, c’est un creuset artisanal, c’est un atelier.

      A Berlin la quasi totalité des employés médecins et infirniers d’une unité de soins HIV et d’autres infections graves vient de quitter l’hôpital public à côté de chez moi pour ouvrir un nouveau service dans un hôpital privé.

      Voici le premier billet sur cette histoire : https://seenthis.net/messages/827456

      Cet hôpital privé acceuille aussi bien les patients du régime d’assurance général comme les patients privés qui ne constituent sans doute qu’une petite partie des personnes dépendantes de drogues et victimes d’une infection HIV. Dans le cas présent la situation pour les patients va vraisembleblement plutôt de s’améliorer. Les hôpitaux se trouvent à une distance d’à peine trois kilomètres et sont accessibles par les moyens de transport en commun.

      En même temps les employés des services auxiliaires du plus ancien et plus célèbre hôpital public de Berlin « Charité » font grève pour la énième fois afin de se faire ré-intégrer dans la structure commerciale de l’hôpital même afin de toucher enfin le salaire du tarif des institutions publiques. Dans le même hôpital « Charité » les infirmières et infirmiers ont fait grève récemment non pour des salaires plus élevés mais pour une réduction du nombre de patients par infirnmier.

      Entretemps pour les assurés du régime général gesetzliche Krankenversicherung la durée d’attente pour voir un spécialiste peut atteindre plusieurs mois.

      Nous ne sommes pas encore dans une situation comme aux USA mais les petits gens paient déjà les frais de ce sytème de cleptocrates en blouse blanche.

      #Berlin #Vivantes-AVK #Sankt_Joseph_Krankenhaus #HIV #politique_de_santé #privatisation #travail

  • Aux urgences, la grève s’étend « pour la décence et la dignité »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/260519/aux-urgences-la-greve-s-etend-pour-la-decence-et-la-dignite

    Deux cents personnels soignants se sont retrouvés, le 25 mai, à la Bourse du travail à Paris, pour parler de leur mouvement de grève qui s’étend, dans l’indifférence du gouvernement. Une manifestation nationale est prévue à Paris le 6 juin. Les médecins appellent à leur tour à un débrayage.

    #Santé #politique_de_santé,_urgences,_Agnès_Buzyn,_AP-HP,_sante,_hopital,_austérité,_grève

  • Generation of political priority for global #surgery: a qualitative policy analysis - The Lancet Global Health
    http://www.thelancet.com/journals/langlo/article/PIIS2214-109X(15)00098-4/fulltext?rss=yes

    Several factors hinder the acquisition of attention and resources for #global_surgery. With respect to actor power, the global surgery community is fragmented, does not have unifying leadership, and is missing guiding institutions. Regarding ideas, community members disagree on how to address and publicly position the problem. With respect to political contexts, the community has made insufficient efforts to capitalise on political opportunities such as the Millennium Development Goals. Regarding issue characteristics, data on the burden of surgical diseases are limited and public misperceptions surrounding the cost and complexity of surgery are widespread. However, the community has several strengths that portend well for the acquisition of political support. These include the existence of networks deeply committed to the cause, the potential to link with global health priorities, and emerging research on the cost-effectiveness of some procedures.

    #chirurgie #santé #santé_mondiale #politique_de_santé #inégalités #accès_aux_soins

  • Des médecins pour la suppression du secteur privé à l’hôpital public
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2012/03/20/des-medecins-pour-la-suppression-du-secteur-prive-a-l-hopital-public_1672798

    « Nous, médecins des hôpitaux, déplorons les dérives de l’exercice privé de l’hôpital public », le manifeste, signé par des grands noms de la médecine française comme le professeur Axel Kahn et la pneumologue Irène Frachon, qui a révélé l’affaire du Mediator, est publié mardi 20 mars dans Libération.

    Certains médecins des hôpitaux publics ont en effet une activité privée à l’intérieur de l’hôpital public et imposent des dépassements d’honoraires. Une pratique tolérée pour attirer les professionnels renommés à l’hôpital. « Tout praticien hospitalier peut demander à bénéficier d’un secteur privé qui ne doit pas dépasser 20 % de son activité », rappelle le quotidien. Le médecin fixant le prix, il pratique ainsi le dépassement d’honoraires. Les disciplines les plus concernées par cette pratique, sont, selon Libération, la chirurgie, l’ophtalmologie, la dermatologie et la gynécologie.

    #hôpital_public #santé #politique_de_santé

    • C’est quelque chose que je n’ai jamais compris : si on est dans le public on travaille dans le public, pas dans le privé.

      Ce genre d’arrangement entre syndicats de médecins, qui ne représentent personne, et Caisses d’assurances maladie crée des systèmes injustes et immoraux.