• Les mutations récentes du #foncier et des agricultures en #Europe

    L’ouvrage propose un tour d’horizon des évolutions les plus récentes du foncier et de l’agriculture en Europe. Une première partie caractérise les évolutions et les révolutions des #politiques_agricoles, étudiées du point de vue du droit, de la science politique, de l’agronomie et de la géographie, en mettant l’accent sur la fin d’une phase protectionniste, et avec deux éclairages régionaux, en #Méditerranée et dans l’#Europe_médiane. Une seconde partie interroge les #modèles_agricoles et fonciers : l’#agriculture_familiale, l’agriculture de firme, le #travail_saisonnier, les mutations de la #propriété et l’évolution vers le #portage_foncier.

    http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100076500
    #agriculture #terres #livre
    ping @odilon

  • How climate change and failed agricultural policies have contributed to conflict in Syria - Sustainable Food Trust - Sustainable Food Trust
    http://sustainablefoodtrust.org/articles/climate-change-agriculture-syria-conflict

    The conflict in Syria and the rise of Isis have displaced half a nation of people and generated the largest humanitarian crisis in the world today. Some 8.7 million people are now suffering food insecurity, and the country’s agricultural infrastructure has largely been destroyed. Yet while ideological, political and religious differences are clearly major causes in the conflict, what often gets overlooked is the impact of climate change and agricultural policies in generating a social and ecological disaster that may have contributed to the country’s political breakdown and bitter war.

    #climat #politiques_agricoles #conflits #agriculture #Syrie

  • La loi sur l’agriculture familiale au Pérou est en marche | CNCD-11.11.11
    http://www.cncd.be/La-loi-sur-l-agriculture-familiale

    Oui mais...

    En quoi l’adoption de la nouvelle loi est-elle un progrès ? Elle définit clairement les responsabilités de l’Etat dans la promotion et le développement de l’agriculture familiale. Par exemple, elle touche à la formalisation des titres d’accès à la terre, aux formations techniques, à la gestion de programmes de financements, à l’articulation adéquate au marché ou encore à assurer une protection sociale aux familles qui se dédient à l’agriculture familiale sur base de l’utilisation durable des terres agricoles. Mais cette loi a également ses limites. Elle ne bénéficiera pas de moyens complémentaires pour sa mise en application. De même, une motion proposée par les organisations paysannes concernant les limites de surfaces des propriétés (pour éviter l’accaparement des terres), n’a pas été reprise dans la loi.

    ...

    Pour Gianmarco Cheng, « les politiciens préfèrent ne pas entrer en conflit avec les agro-exportateurs. C’est pour eux que les politiques publiques des dernières années ont été dessinées. Cela se voit clairement au travers des #subsides indirects du gouvernement pour l’établissement de nouvelles zones de cultures. Les #grands_propriétaires peuvent acheter des grandes quantités de #terres subventionnées, ce qui n’est pas le cas pour les petits producteurs ». C’est également ce que promeuvent les accords de commerce avec les États-Unis ou l’Union Européenne. Les investissements dans le secteur minier ou l’#agro-exportation, s’ils ne sont pas encadrés et s’ils ne bénéficient pas aux populations les plus fragiles, ne feront que renforcer la mise en compétition entre l’#agro-business et les petits producteurs qui ne sont pas armés pour cette lutte, ce qui ne fera qu’amplifier les inégalités et les conflits sociaux. Le #Pérou doit mettre en œuvre une réelle cohérence de ses #politiques_agricoles au risque de réduire à néant toutes les avancées de la loi de promotion de l’#agriculture_familiale.

  • Le dernier rapport conjoint de la FAO et de l’OCDE sur les perspectives agricoles présente un avenir inquiétant
    http://www.lafaimexpliquee.org/La_faim_expliquee/Nouvelles_12_juillet_2013.html

    Malgré ces perspectives préoccupantes, le rapport cherche à donner une image rassurante de l’avenir. Ainsi, bien qu’il annonce une augmentation de la demande et un ralentissement de la croissance de la production, et qu’il reconnait que la faiblesse des stocks pourra entrainer une instabilité dans les marchés agricoles, le rapport estime qu’on peut s’attendre à un « maintien probable à un niveau élevé des prix » qui pourtant ne parait guère compatible avec les hypothèses faites.

    Il parait en effet plus probable que si les tendances observées s’avèrent dans les dix ans à venir, cela entrainera nécessairement d’autres crises alimentaires d’un niveau au moins aussi dramatique que celle de 2008. S’il reconnaissait cette éventualité fort probable, le rapport devrait alors s’engager dans le domaine des politiques agricoles, qu’il effleure à peine en faisant l’hypothèses qu’elles resteront globalement inchangées.

    Tirer les conséquences du scénario développé par les experts des deux organisations reviendrait à remettre en cause :

    •Le modèle de consommation alimentaire dominant, caractérisé par une forte augmentation, avec l’amélioration des revenus, de la consommation de produits animaux qui contribuent fortement à la dégradation des ressources naturelles et représentent déjà aujourd’hui l’essentiel des gaz à effets de serre émis par l’agriculture

    •La technologie agricole « conventionnelle » fondée sur l’utilisation d’engrais, de pesticides, de semences améliorées et d’énergie, dont la productivité a atteint un pallier, dont les effets sur l’environnement et la santé humaine sont désastreux et qui est inadaptée aux conditions de la grande majorité des petits producteurs vivant dans les pays non industrialisés et dont beaucoup se trouvent en situation d’exclusion et de sous alimentation chronique

    •Les politiques agricoles en place qui favorisent la production « conventionnelle » par les soutiens qui sont apportés en termes de subventions, notamment dans les pays industrialisés, et qui subventionnent fortement la production d’agrocarburants qui dans sa grande majorité serait autrement non rentable.

    Autant de conséquences qui sont loin de faire consensus entre la FAO et l’OCDE.

    #agriculture #alimentation #politiques_agricoles #faux_culs