• Plus de deux milliards de personnes en #sous-nutrition
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/06/15/deux-milliards-de-personnes-en-sous-nutrition_4654238_3244.html

    Longtemps négligé, ce fléau survient lorsque l’apport de vitamines et minéraux (zinc, iode, fer, vitamines A et B) ne suffit pas à assurer une bonne santé et un bon développement. Il touche plus de 2 milliards d’individus dans le monde. Soit plus du double des 795 millions de personnes sous-alimentées. Hausse de la mortalité maternelle et infantile, handicaps physiques, affaiblissement du système immunitaire et des facultés intellectuelles : les effets de cette « faim invisible » sont dévastateurs. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la sous-nutrition tue ainsi près de 3 millions d’enfants de moins de 5 ans sur les 6,3 millions qui meurent chaque année.

    #inégalités #alimentation #politiques_de_la_faim

    • Les programmes agricoles développés pour renforcer la sécurité alimentaire peuvent avoir des effets négatifs sur la nutrition. Une spécialisation accrue des productions peut ainsi entraîner une perte de la diversité des aliments sur les marchés et ainsi augmenter le prix de certaines denrées les rendant moins accessibles et moins consommées, soulignait en 2014 une étude du Centre International de coopération en recherche agronomique pour le développement (Cirad) intitulée « Identifier et limiter les risques des interventions #agricoles sur la #nutrition ».

      Cela peut s’accompagner d’une disparition des cultures traditionnelles – parfois essentielles à l’équilibre alimentaire – et/ou d’une diminution des terres, comme du temps consacré aux cultures vivrières. « Agir sur l’agriculture est essentiel mais non suffisant, insiste Noël Zagre. Lutter contre la faim invisible suppose d’agir conjointement sur l’agriculture, l’éducation, l’eau-l’hygiène-l’assainissement, la santé, la protection sociale car la malnutrition a de multiples causes. »