L’#autoroute_ferroviaire_atlantique ne verra pas le jour
Le secrétaire d’Etat aux transports Alain Vidalies a annoncé, ce 30 avril, que le gouvernement renonçait au projet d’autoroute ferroviaire[1] de 1.000 kilomètres entre Dourges (Pas-de-Calais) et Tarnos (Landes). Une mauvaise nouvelle pour le report modal et une conséquence supplémentaire de l’abandon de l’écotaxe.
via @ville_en (twitter)
Le changement climatique pour sortir du #capitalisme ?
▻http://www.laviedesidees.fr/Le-changement-climatique-pour.html
Aucun problème au monde n’est plus important que le changement climatique. Dans son dernier ouvrage, Naomi Klein entend montrer que lutter contre le réchauffement de la planète implique de sortir du capitalisme. Mais comment ?
Livres & études
/ #réchauffement_climatique, #catastrophe, capitalisme, #révolution, #écologie, #commerce
]]>L’Australie abolit sa taxe carbone
▻http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/07/17/l-australie-abolit-sa-taxe-carbone_4458435_3216.html
La Parlement australien a voté, jeudi 17 juillet, la suppression d’une taxe carbone mise en place il y a deux ans par un gouvernement travailliste pour réduire les émissions carbone et lutter contre le changement climatique.
Ça n’empêche pas le pays de chercher à se débarrasser de ses merdes toxiques
▻http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/07/18/royal-s-oppose-a-l-arrivee-de-dechets-toxiques-australiens-en-isere_4459431_
La société australienne Orica a déposé auprès des autorités françaises une demande d’autorisation d’importation en provenance de l’Australie de « 9 000 tonnes de déchets très toxiques (sous-produits d’hexachlorobenzène, HCB) » afin qu’ils soient incinérés dans une usine Tredi (groupe Séché-Environnement) à Salaise-sur-Sanne.
Mme Royal souligne avoir « donné instruction au préfet de l’Isère de s’opposer à cette importation au nom du principe de précaution, compte tenu du risque de pollution marine en cas d’avarie du navire pendant le transport, et du principe de proximité, qui exige que les déchets soient traités à proximité de leur source de production ».
Selon l’association Vivre ici vallée du Rhône environnement (Vivre), le type des déchets concernés, dont le Danemark et l’Allemagne ont « refusé son importation », est un des pires polluants existants, interdit en Europe depuis 1981.
]]>En France, 8 millions de pauvres peinent à se déplacer quotidiennement
« Les difficultés ne sont pas seulement matérielles. Certes, chez ces ménages, familles monoparentales, adultes isolés ou familles nombreuses, l’argent manque. Mais l’enquête décrit également des gens confrontés à des limites géographiques ou à des démarches administratives complexes, sur le mode "le bus passe devant chez moi à une heure qui m’arrange, mais je ne peux pas monter dedans car c’est un bus scolaire interdit aux adultes", "j’ai une voiture, mais elle n’est pas assurée", ou encore "je ne sais pas me servir des machines automatiques qui délivrent les tickets de métro". L’étude rappelle qu’"être mobile nécessite de maîtriser un certain nombre de normes : avoir une carte bleue ou respecter les règles comme le compostage des titres de transport".
Les freins psychosociaux sont également identifiés, par exemple l’incapacité à lire un plan. »
►http://transports.blog.lemonde.fr/2014/07/08/en-france-8-millions-de-pauvres-peinent-a-se-deplacer-quotid
]]>Ecotaxe : toujours pas de véritable impôt sur la pollution
▻http://www.bastamag.net/Ecotaxe-toujours-pas-de-veritable
Le nouveau projet d’écotaxe a été adopté par la majorité PS à l’Assemblée nationale. L’UMP, opposée à son principe – taxer le transport routier, plus polluant – dénonce « un impôt anti-économique ». La droite a donc voté contre ainsi que les écologistes qui dénoncent au contraire « une taxe au rabais ». Cette taxe concernera les grands axes et quelques routes secondaires sur 3 800 km au lieu des 15 000 km prévus initialement. C’est toujours le consortium privé Écomouv qui sera chargé de sa collecte via ses (...)
/ #Climat, Pollutions , #Justice_fiscale, #Parti_socialiste, #Europe_Ecologie_-_Les_Verts, #UMP, Le défi du réchauffement (...)
]]>Les sénateurs enterrent le scandale de l’#écotaxe, dont la collecte est censée coûter 3,2 milliards d’euros aux finances publiques
▻http://www.politique.net/2014060301-senateurs-enterrent-ecotaxe.htm
S’agissant de l’écotaxe, les chiffres clochent. Le #PPP va coûter la somme record de 3,246 milliards d’euros à la collectivité, pour 11,5 années d’exploitation. Les indemnités en cas d’annulation de cette taxe (près de 900 millions d’euros) et le taux de prélèvement d’Ecomouv (20% de la taxe lui revient) sont particulièrement élevés. Mais de tout cela, les sénateurs n’ont rien eu à redire.
]]>Laval, le 01 mai 2014 à 11h00
La Mayenne, comme de nombreux autres département français, est directement concernée par la non application de la Pollutaxe car son application a été votée par l’Assemblée du Conseil Général et Laval devait bénéficier de l’argent récoltée par « l’Ecotaxe » pour financer l’étude et la réalisation d’un BHNS (Bus à Haut Niveau de service).
Comment trouver 50 milliards sans casser les #Protections_sociales ni taxer les classes moyennes : notre plan alternatif
▻http://www.bastamag.net/Comment-trouver-50-milliards-sans
Économiser ou trouver 50 milliards d’euros, ce n’est pas si compliqué. Et sans taxer les classes populaires et moyennes, sans amoindrir les protections sociales, sans affaiblir les services publics, ni geler les salaires des fonctionnaires. Basta ! suggère quelques mesures alternatives au plan d’austérité concocté par le gouvernement de Manuel Valls : s’attaquer vraiment aux niches fiscales et aux fraudeurs du fisc, réduire la rente de l’industrie pharmaceutique qui creuse le déficit de la Sécurité (...)
/ #A_la_une, #Oligarchies, #Paradis_fiscaux, Protections sociales, #Contrôler_la_finance, (...)
]]>Ecotaxe / Pollutaxe : 10 vérités ou contre vérités | ►http://www.pollutaxe.org/argumentaires/faq
L’écotaxe avait certainement beaucoup de défauts, dont son nom.
Pourquoi appeler écotaxe une redevance appliquée aux #poids-lourds pour contribuer à une partie des frais qu’ils occasionnent en circulant sur les routes, routes dont l’entretien est sinon à la charge de tous les #contribuables ?
Pourquoi appeler écotaxe ce qui est en fait une taxe sur les pollutions engendrées, c’est-à-dire une mise en application du principe pollueur = payeur ?
Les grands lobbies économiques ont réussi à manipuler complètement l’information sur l’#écotaxe, pour que les choses qu’elle était censée payer restent à la charge de la population, et ne soient pas financées par leurs profits.
1) « L ‘écotaxe c’est de l’écologie punitive » FAUX
La #pollutaxe est une redevance d’usage de la voirie. Le transport fluvial et le fret ferroviaire rémunèrent les gestionnaires des infrastructures pour l’utilisation qu’ils en font. « Dirait-on des péages versés à RFF par la SNCF qu’ils sont un impôt punitif ? »
2) « L’écotaxe poids lourds est un #impôt supplémentaire supporté par la collectivité » FAUX
C’est exactement le contraire. Les coûts du transport routier, liés à ses impacts sur la congestion, les accidents, la pollution, les nuisances sonores et enfin l’entretien des infrastructures, sont aujourd’hui assumés par la collectivité toute entière qui, via les impôts locaux notamment, participe au financement des routes mais aussi à l’atténuation des autres nuisances. Le système de taxe poids lourds est une redevance d’usage qui applique le principe de pollueur-payeur. Les poids lourds ayant un impact démesuré sur les infrastructures routières, il est normal qu’ils financent leur réparation et leur entretien.
3) « Depuis la suspension de l’écotaxe, les contribuables paient les cadeaux faits aux entreprises en anticipation de son application » VRAI
La suspension de l’écotaxe -qui était censée rapporter 1,2 milliards de recettes annuelles- est d’autant plus une mauvaise nouvelle pour les citoyens lambda qu’elle avait été précédée -pour en compenser la charge- par l’octroi d’au moins 800 millions annuels de cadeaux aux lobbies routiers :l’autorisation du passage à 44 tonnes de charge possible contre 40 (qui génère à elle seule un surcoût de 400 millions d’euros dans l’entretien des routes), 50 millions de réduction de la taxe à l’essieu, 150 millions d’exonération de la fraction régionale de la TICPE, augmentation du dégrèvement des taxes sur le gasoil, etc.
4) « L’écotaxe, c’est un impôt de plus pour les pauvres » FAUX
La pollutaxe est une redevance payée par les entreprises de transport routier -et du coup leurs donneurs d’ordre, notamment l’agro-alimentaire et la grande distribution- pour l’usage des routes qui sans pollutaxe sont payées par l’ensemble des contribuables. C’est au contraire une recette pour les plus pauvres car elle finance en partie les investissements de transports collectifs, utilisés prioritairement par les couches les moins favorisées de la population. Au moment où le gouvernement suspendait l’écotaxe et se privait de ses recettes, il augmentait la #TVA sur les #transports_collectifs, la faisant passer à à 10 % (contre 5,5 % en 2011). Là oui, c’était un impôt de plus pour les plus pauvres ! Qui l’a dénoncé ? Les partisans d’une pollutaxe justement.
5) « L’écotaxe détruit des emplois » FAUX
Sans la mise en place de l’écotaxe, 1 kilogramme de tomates cultivées à Almeria dans le sud de l’Espagne, dans des conditions sociales et écologiques désastreuses et qui aura parcouru des milliers de kilomètres continuera à être beaucoup moins cher que des tomates cultivés par un #maraîcher local.
Aujourd’hui, il coûte moins cher de produire loin en profitant des bas salaires et de transporter les marchandises à travers le monde entier. En faisant payer au transport une partie des coûts externes, les entreprise locales seraient plus compétitives.
Le renchérissement choisi et maîtrisé du coût des transports est une nécessité absolue pour préserver et développer l’#emploi local dans le secteur de l’agroalimentaire et dans les secteurs industriels (textile, électroménager, etc.).
6) « L’écotaxe contribue à lutter contre le changement climatique en cours » VRAI
En poussant les entreprises de transport routier et leurs donneurs d’ordre à rationaliser leurs trajets, en diminuant le nombre de voyages à vides, en faisant baisser le nombre de kilomètre parcouru par tonne de marchandise transportée, en transférant une partie du fret routier vers le fret SNCF ou maritime et fluvial, l’écotaxe est un des nombreux outils nécessaires pour lutter contre le dérèglement climatique en cours d’accélération dramatique. Rappelons que le #transport routier (personnes et marchandises) est à l’origine de 91 % des rejets de #gaz_à_effet_de_serre -responsables du #changement_climatique- du secteur des transports (qui représente plus d’un quart 26 % des émissions nationales !).
7) « Les poids lourds paient déjà l’entretien des routes, avec la taxe à l’essieu » FAUX
La taxe à l’essieu qu’évoquent systématiquement les patrons routiers pour faire croire qu’ils participent déjà au financement des infrastructures routières ne représente rien de significatif : environ 200 millions par an.
A titre de comparaison, d’après le CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement durable), le seul coût de l’impact des 44 tonnes (passage de la limite de 40 tonnes à 44 tonnes) est de 400 millions d’euros par an à la charge de la collectivité ! On s’imagine aisément le coût global du trafic poids-lourds pour la collectivité et face à ça, le niveau dérisoire de la taxe à l’essieu.
Bref, les transporteurs routiers ne paient pas leur part de l’utilisation du réseau routier hors #autoroutes payantes, alors que l’utilisation des réseaux ferroviaires et fluviaux fait l’objet d’un péage : concurrence déloyale !
8) « Avant de mettre en place l’écotaxe, il faut mettre en place les alternatives » FAUX
L’Etat n’a même plus les moyens de financer lui même les investissements requis par la perception de cette redevance et doit passer par un Partenariat Public Privé constitué dans des conditions douteuses (le contrat Ecomouv largement contesté). La même situation des finances publiques (et le Pacte de compétitivité va cruellement aggraver ce manque de moyens) l’empêche de mettre en place les alternatives au transport routier avant le lancement d’une telle redevance, qui était également sensée financer le développement de ces alternatives.
C’est le cas par exemple en Suisse, où elle est appliquée depuis 2001 et rapporte 1,2 milliards d’euros dans ce petit pays de 8 millions d’habitants. Elle n’a pas eu peur d’en généraliser l’usage à toutes les routes du pays, simplifiant d’ailleurs ainsi sa perception, et réduisant donc ainsi ses coûts. Le premier impact de l’écotaxe est avant tout l’optimisation du transport routier (baisse de la distance moyenne parcourue par tonne de marchandise : le nombre de poids lourds circulant sur les routes suisses a chuté de 16 % sur les cinq premières années de mise en place de la redevance poids lourds, pensons aux 40 % des camions roulant à vide en Bretagne !). Le report modal vient plus tard, quand les recettes ainsi dégagées ont permis de construire les infrastructures nécessaires.
9) « L’écotaxe, encore une lubie bureaucratique proposée par les technocrates de Bercy » FAUX
C’est une mesure de bon sens proposée par la #société_civile, même si sa traduction législative et son application ont été très mal réalisées et gérées par l’administration et le gouvernement. Avec la raréfaction du #pétrole, le prix du transport routier ne cessera pas d’augmenter. Il faut dès à présent inciter à financer les alternatives au fret routier et à diminuer les transports inutiles ou indécents (exemple des crevettes pêchées au Danemark, décortiquées au Maroc puis revenant au Danemark pour y être préparées).
Aujourd’hui, on fait exactement le contraire en dépit de tout bon sens. On démantèle le Fret SNCF, le « wagon isolé » et les gares de triage au profit du fret routier. La part du #fret non routier et non aérien est passé à 11 % en France contre 14 % en 2006 pendant que les alternatives au transport routier représentent 30 % dans l’Allemagne voisine.
10) « L’écotaxe est responsable de la crise en Bretagne » FAUX
L’écotaxe n’était pas rentrée en application et donc n’a rien à voir avec la crise sociale et économique que traverse actuellement la Bretagne. L’écotaxe ne devait représenter en Bretagne que 42 millions de ponction (à comparer avec les 20 milliards annuels de chiffre d’affaire du seul secteur agro-alimentaire) mais permettait à la même Bretagne de récupérer 135 millions d’euros chaque année pour l’amélioration de ses infrastructures de transport.
L’explosion programmée du prix du #pétrole et des #énergies_fossiles dans leur ensemble, que nous allons connaître d’ici quelques années, conduira à la faillite tous les systèmes construits sur l’utilisation abondante d’une énergie aujourd’hui bon marché. Comme cela aurait du être fait il y a vingt ans dans le cas du modèle agro-alimentaire breton, il faut construire les transitions et les alternatives à ce système pétrolo-dépendant dés aujourd’hui et cela dans tous les domaines.
]]>Mobilisation pour une « pollutaxe » pour les poids lourds
▻http://www.bastamag.net/mobilisation-pour-une-pollutaxe
La décision du gouvernement de suspendre l’écotaxe, qui devait être prélevée sur les poids lourds à partir du 1er janvier 2014, a conduit à la création du collectif pour une « pollutaxe ». L’initiative veut promouvoir le principe pollueur payeur et la création d’une véritable fiscalité écologique. Elle a été lancée au Pays Basque, avec l’appui de Bizi !, de la CGT Cheminots et du CADE (Collectif d’associations pour la défense de l’environnement). À la veille de la remise du rapport de l’Assemblée nationale sur (...)
ça bouge !
/ #Climat, Pollutions , #Transports, #Justice_fiscale, #L'enjeu_de_la_transition_énergétique
#ça_bouge_ ! #Pollutions_
]]>Mobilisation pour une « pollutaxe » pour les poids lourds
▻http://www.bastamag.net/23-04-Semaine-d-actions-pour-une
La décision du gouvernement de suspendre l’écotaxe, qui devait être prélevée sur les poids lourds à partir du 1er janvier 2014, a conduit à la création du collectif pour une « pollutaxe ». L’initiative veut promouvoir le principe pollueur payeur et la création d’une véritable fiscalité écologique. Elle a été lancée au Pays Basque, avec l’appui de Bizi !, de la CGT Cheminots et du CADE (Collectif d’associations pour la défense de l’environnement). À la veille de la remise du rapport de l’Assemblée nationale sur (...)
ça bouge !
/ #Climat, Pollutions , #Transports, #Justice_fiscale, #L'enjeu_de_la_transition_énergétique
#ça_bouge_ ! #Pollutions_
]]>Mme Royal, abandonner l’écotaxe serait aberrant - Reporterre
▻http://www.reporterre.net/spip.php?article5752
Mme la Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie,
Contrairement à ce que vous avez dit, la #Pollutaxe n’est pas une #fiscalité punitive. Il s’agit d’un juste rééquilibrage d’une concurrence déloyale et faussée entre la route et les moyens de #transport alternatifs (rail, maritime et fluvial).
A l’heure actuelle, seuls les transports ferroviaires et fluviaux (plus respectueux de l’environnement) paient des droits de passage sur les infrastructures qu’ils utilisent, alors que les #transports routiers plus polluants en sont exonérés. Il faut donc immédiatement, selon votre logique, exonérer les #trains des droits de passage versés à Réseau ferré de France (RFF) pour l’utilisation de la voie ferrée, il s’agit là d’un principe d’équité !
Mais alors comment financer l’entretien du rail ? Sachant que les caisses de l’Etat sont aussi déficitaires que celle d’RFF, il faut bien trouver un moyen de financement.
Vous parlez de remise à plat de l’#écotaxe. Il faut donc revenir aussi sur les « cadeaux » fait par anticipation aux transporteurs routiers : autorisation des 44 tonnes au lieu de 40 auparavant (qui génère à elle seule un surcoût de 400 millions d’euros dans l’entretien des routes), 50 millions de réduction de la taxe à l’essieu, 150 millions d’exonération de la fraction régionale de la TICPE, augmentation du dégrèvement des taxes sur le gasoil.
Vous parlez également de limiter le paiement de cette redevance aux seuls transporteurs étrangers. Doit-on espérer que pour maintenir une concurrence libre et non faussée, vous allez également exonérer les trains français des péages qu’ils versent à RFF pour circuler ? Nous savons tous pertinemment que cette annonce ne sera jamais acceptée par la commission européenne.
Vos annonces n’ont ni queue ni tête, elles vont à l’encontre du bon sens, et des mesures nécessaires au #développement_durable et écologique, à la #santé_publique, et à la #transition énergétique.
Si cette #pollutaxe (écotaxe) était abandonnée :
– qui paiera pour l’entretien et l’engorgement des routes ?
– qui paiera pour la #pollution de l’air (particules et émissions carbone) et de l’eau engendrée par toujours plus de transport routier ?
– qui paiera pour l’asthme et les bronchiolites chez les jeunes enfants ?
– qui paiera pour les surcoûts engendrés pour la collectivité et la Sécurité sociale (pollution et accidents) ?
Votre prise de fonction doit s’accompagner d’un signal fort, de bon sens, en faveur des citoyens, des finances publiques et de l’environnement, sans céder aux lobbies des patrons routiers et de l’agriculture productiviste.
]]>On va finir par prendre goût à la pollution
Collectif Luc Moullet | pour la gratuité des transports publics
▻http://collectiflucmoullet.wordpress.com
Transports gratuits,
Paris vidée de la moitié de ses bagnoles,
Patrons sommés d’être souples quant au retard des employés :
On va finir par prendre goût à la pollution !
]]>Ecotaxe et ras-le-bol fiscal | Enbata
▻http://www.enbata.info/articles/ecotaxe-et-ras-le-bol-fiscal
Pollueur = payeur
L’#écotaxe ne devait représenter en Bretagne que 42 millions de ponction (à comparer avec les 20 milliards annuels de chiffre d’affaire du seul secteur agro-alimentaire) mais permettait à la même Bretagne de récupérer 135 millions d’euros chaque année pour l’amélioration de ses infrastructures de #transport. Le contribuable moyen est en fait lésé non par l’écotaxe mais par sa suspension ! Ce sont en effet ses #impôts qui vont continuer à payer plein pot l’usure des routes engendrée par les poids lourds (un seul poids lourd génère autant d’usure que des milliers de voitures) en lieu et place des bénéfices des entreprises de transport routier, et de leurs donneurs d’ordre (grande distribution, agro-alimentaire…). Contrairement au #train qui règle à RFF un péage pour l’utilisation des rails, le transport routier ne paie quasiment rien (la taxe à l’essieu est insignifiante) pour l’utilisation des routes nationales et départementales, et rien pour les autres nuisances (sonores, #particules_fines, dérèglement climatique…) qu’il provoque. Il bénéficie ainsi d’un avantage de compétitivité totalement injustifié au yeux des enjeux actuels et à venir, qui a des conséquences très concrètes et particulièrement regrettables. La part du #fret non routier et non aérien est passé à 11% en France contre 14% en 2006 pendant que les alternatives au transport routier représentent 30% dans l’Allemagne voisine.
Comment finance-t-on ce que l’on veut ?
En fait de ras-le-bol fiscal, les défauts les plus décriés de l’écotaxe sont justement liés à la faiblesse de la pression fiscale sur les plus riches. L’Etat n’a même plus les moyens de financer lui même les investissements requis par la perception de cette redevance et doit passer par un #Partenariat_Public_Privé constitué dans des conditions douteuses. La même situation des finances publiques l’empêche de mettre en place les alternatives au transport routier avant le lancement d’une telle redevance, qui était également censée financer le développement de ces alternatives. C’est le cas par exemple en Suisse, où elle est appliquée depuis 2001 et rapporte 1,2 milliard d’euros dans ce petit pays de 8 millions d’habitants. Elle n’a pas eu peur d’en généraliser l’usage à toutes les #routes du pays, simplifiant d’ailleurs ainsi sa perception, et réduisant donc ainsi ses coûts. Le premier impact de l’écotaxe est avant tout l’optimisation du transport routier (baisse de la distance moyenne parcourue par tonne de marchandise : le nombre de poids lourds circulant sur les routes suisses a chuté de 16 % sur les cinq premières années de mise en place de la redevance poids lourds, pensons aux 40 % des camions roulant à vide en Bretagne !). Le report modal vient plus tard, quand les recettes ainsi dégagées ont permis de construire les infrastructures nécessaires.
Ras-le-bol fiscal : ne pas se faire avoir
La suspension de l’écotaxe -qui était censée rapporter 1,2 milliard de recettes annuelles- est d’autant plus une mauvaise nouvelle pour les citoyens lambda qu’elle avait été précédée par l’octroi d’au moins 800 millions annuels de cadeaux aux lobbies routiers : l’autorisation du passage à 44 tonnes de charge possible contre 40 (qui génère à elle seule un surcoût de 400 millions d’euros dans l’entretien des routes), 50 millions de réduction de la taxe à l’essieu, 150 millions d’exonération de la fraction régionale de la TICPE, augmentation du dégrèvement des taxes sur le gasoil, etc. On voit bien ce que signifie une fois de plus le slogan du ras-le-bol fiscal : faire payer à l’ensemble de la population —et donc aux plus pauvres également— ce qu’auraient dû payer les bénéfices des grandes entreprises et les impôts des plus riches. Salariés, petits paysans, petits artisans ou commerçants ne doivent pas confondre le ras-le-bol de l’injustice fiscale avec le mot d’ordre du ras-le-bol fiscal, qui profite toujours aux revenus les plus riches, aux grandes entreprises, aux rentiers et autres actionnaires. Pour un Bonnet Rouge de base, demander aujourd’hui la suppression de l’écotaxe signifie concrètement demander à payer plus d’impôts. C’est d’ailleurs le cas depuis ce 1er janvier 2014 : la TVA sur les #transports_publics, moyen de déplacement des plus pauvres, est passée de 5,5% en 2011 à 10%.
]]>Suite du débat basque-breton sur les bonnets rouges, épinglé ici il y a un mois : ►http://seenthis.net/messages/210649.
#Txetx poursuit ce qu’il a dit, en précisant que la souveraineté d’un territoire doit se faire à tout niveau, donc y compris alimentaire et écologique.
Quelle #souveraineté ? | Enbata
▻http://www.enbata.info/articles/quelle-souverainete
Vivre, travailler et décider au pays est un mot d’ordre que je partage absolument. Mais pour devenir une réalité et pas un simple slogan, il ne peut se restreindre au seul champ politique et institutionnel. Dans un contexte de mondialisation néo-libérale et sur une planète dont nous avons dépassé les limites matérielles et écologiques, la souveraineté doit également se penser en termes économiques, alimentaires, sociaux, énergétiques. Un territoire majoritairement pétrolo-dépendant pour son agriculture, son économie, ses logements, ses transports, son aménagement du territoire fonce vers le même type de mur, de crise programmée que celle que nous avons décrit plus haut concernant le modèle agro-alimentaire breton. L’explosion programmée du prix du pétrole et des énergies fossiles dans leur ensemble, que nous allons connaître d’ici quelques années, conduira à la faillite tous les systèmes construits sur l’utilisation abondante d’une énergie aujourd’hui bon marché. Comme cela aurait dû être fait il y a vingt ans dans le cas du modèle agro-alimentaire breton, il faut construire les transitions et les alternatives à ce système pétrolo-dépendant dès aujourd’hui et cela dans tous les domaines.
#bonnets-rouges #écotaxe #écologie #alimentation #agriculture
]]>▶ Bonnets rouges vs masques blancs : le débat Troadec-Etcheverry sur l’#écotaxe (ou #pollutaxe)
▻http://www.dailymotion.com/video/x18kbu2_bonnets-rouges-et-ecotaxe-le-debat-troadec-etcheverry_news
en lien avec ▻http://seenthis.net/messages/207294
#transports #climat #énergie #pic_pétrolier #fiscalité #justice_fiscale #Bretagne #Pays_Basque #bonnets_rouges #masques_blancs
Première action du Collectif Pays Basque pour la #pollutaxe
▻http://www.sudouest.fr/2013/12/13/biarritz-premiere-action-du-collectif-pays-basque-pour-la-pollutaxe-1258686