• France : #Tricastin : 4 fois trop d’#hydrocarbures dans l’eau

    Publié le 22 février 2024, un très discret et très succin communiqué d’#EDF annonce sans le dire une #pollution du #Rhône. Un dépassement des concentrations en hydrocarbures dans les rejets de la #centrale_nucléaire du Tricastin (#Drôme) a été mesuré il y a 2 mois. L’industriel ne précise pas l’origine de cette pollution qui est pourtant révélatrice de dysfonctionnements sur le site.

    "Défaut ponctuel d’exploitation", c’est l’explication "la plus probable" selon EDF. L’industriel semble accorder bien peu d’importance au fait d’avoir très largement dépassé ses autorisations de #rejets dans l’environnement. En effet, un taux de 46.6 mg/l a été mesuré fin décembre 2023 dans les rejets de l’installation, alors que la limite est fixée à 10 mg/l. Plus de 4 fois la concentration maximale autorisée.

    Les eaux provenant des zones industrielles du site (comme la salle des machines par exemple) sont susceptibles d’être polluées par des hydrocarbures (#huiles, #pétrole et #dérivés). Elles passent par un système appelé #déshuileur : par un procédé de décantation dans des bassins, les hydrocarbures - qui restent en surface - sont séparés de l’eau avant qu’elle ne soit rejetée dans le milieu naturel (en l’occurrence le Rhône pour la centrale du Tricastin). Quand EDF parle de mesure en sortie de déshuileur, c’est donc bien après le procédé de (soi-disant) dépollution et avant le rejet dans l’environnement. Mais pour qui ne connaît pas le fonctionnement des installations, il n’est pas évident de saisir qu’il s’agit bien d’une pollution.

    Malgré le peu de lignes accordées à la description des faits, EDF prend soin de préciser dans son communiqué qu’il n’y a aucun impact pour l’environnement. Pourtant, ponctuel ou pas, tout déversement de produit chimique dans la nature est une pollution, une altération du milieu naturel qui vient s’ajouter à tous les précédents. Peut-être pour appuyer un peu plus sur le caractère "sans gravité", EDF annonce que les faits sont classés au plus bas niveau de l’échelle INES [1], l’échelle des incidents nucléaires. Sans préciser qu’elle est utilisée uniquement pour les faits qui impliquent de la radioactivité. Ce qui n’est pas le cas de cette pollution chimique. Il est donc normal que l’incident en question ne soit pas classé sur l’échelle INES : il n’a rien à y faire. Ce qui ne veut pas dire qu’il est sans gravité ou sans conséquences.

    Outre le communiqué laconique de l’industriel et son annonce plus que tardive (2 mois après les faits), outre l’art du discourt qui élude toute mention de pollution et ne favorise pas - loin de là - une compréhension des faits, la fréquence des mesures et la surveillance des installations posent questions.

    Que des mesures ne soient faites qu’une fois par mois, est-ce suffisant quand il s’agit de surveiller ce qui est déversé dans l’environnement ? Comment l’exploitant peut-il détecter - et encore mieux, stopper - des rejets qui ne respectent pas les limites fixées pour leurs teneurs en substances chimiques ? Comment, avec un prélèvement tous les 30 jours, détecter des dysfonctionnements du système de dépollution des eaux et réagir à temps pour épargner l’environnement ?
    Surveiller de près le fonctionnement du dispositif anti-pollution, l’entretenir et le nettoyer régulièrement pourrait éventuellement venir contre-carrer des prélèvements et des analyses trop peu fréquents. De même, débusquer les fuites d’huiles et agir dès que l’une d’elle est détectée pourrait aussi renforcer la prévention et la lutte contre les pollutions générées par le site industriel. En d’autres termes, surveiller plus et mieux les équipements pour éviter et résoudre au plus tôt les "défauts d’exploitation". Mais manifestement, ce n’est pas comme ça marche à la centrale EDF du Tricastin.

    Cet incident, déclaré aux autorités car significatif pour l’environnement [2], montre très clairement que le fonctionnement de l’installation et l’organisation d’EDF ne permettent pas de prévenir les pollutions ni de préserver le milieu naturel. Et malheureusement, le cas du Tricastin n’est pas isolé, pour preuve les nombreuses déclarations de dépassement des limites autorisées dans les rejets liquides des centrales nucléaires (voir notre cartEau). EDF est loin, très loin de se donner les moyens de limiter la casse environnementale produite par son activité industrielle.
    Ce que dit EDF :

    Evénements significatifs de décembre 2023

    Publié le 22/02/2024

    Les évènements significatifs suivants ont été déclarés au niveau 0 en dessous de l’échelle INES à l’Autorité de sûreté nucléaire. Ils n’ont eu aucune conséquence sur la sûreté des installations ou sur l’environnement.

    29 décembre 2023, événement significatif environnement

    Conformément à la réglementation, les équipes réalisent un prélèvement mensuel afin d’analyser la quantité d’hydrocarbures en sortie du déshuileur. Le résultat est de 46,6 mg/l pour une limite autorisée de 10 mg/l. Les analyses effectuées en janvier 2024 ne montrent pas de dépassement. Un défaut ponctuel d’exploitation est la cause la plus probable.

    https://www.edf.fr/la-centrale-nucleaire-du-tricastin/les-actualites-de-la-centrale-nucleaire-du-tricastin/evenements-significatifs-de-decembre-2023

    [1] INES : International nuclear and radiological event scale (Échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques) - Description et niveaux ici - https://www.asn.fr/Lexique/I/INES

    [2] Événements significatifs : incidents ou accidents présentant une importance particulière en matière, notamment, de conséquences réelles ou potentielles sur les travailleurs, le public, les patients ou l’environnement. https://www.asn.fr/Lexique/E/Evenement-significatif En dessous des évènements significatifs, il y a les évènements dits « intéressants », et encore en dessous les « signaux faibles ». Un évènement catégorisé « significatif » est donc déjà « en haut de l’échelle » d’importance des évènements

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Tricastin-4-fois-trop-d-hydrocarbures-dans-l-eau

    #rivière #nucléaire #pollution_de_l'eau

  • PFAS. Gli inquinanti eterni e invisibili nell’acqua. Storie di diritti negati e cittadinanza attiva.

    Quattro lettere che messe insieme descrivono i contorni di un disastro ambientale globale. I PFAS (composti Poli e perfluoroalchilici), nati dall’attività umana, si sono diffusi in ogni angolo del Pianeta, contaminando l’ecosistema e il nostro organismo.

    In questo sconvolgente reportage, il primo su questo tema nel nostro Paese, #Giuseppe_Ungherese ci racconta la storia e gli effetti nefasti dei PFAS, derivati del fluoro utilizzati per moltissimi prodotti di uso quotidiano e definiti “inquinanti eterni”.

    Attraverso un approccio unico, che alterna conoscenza scientifica, testimonianze e impegno civile, l’autore ci guida in un viaggio nelle zone di sacrificio, le regioni del mondo più colpite dalla contaminazione, dove gli interessi economici dell’industria e delle multinazionali della chimica hanno sacrificato la salute dell’ambiente e delle comunità, spesso con la complicità delle istituzioni, che per anni hanno ignorato o sottovalutato il problema.

    Dalla causa per crimini ambientali dell’azienda DuPont negli Stati Uniti, l’inquinamento da PFAS interessa molte zone dell’Occidente e arriva fino in Italia, allo stabilimento della Solvay in Piemonte e a quello della Fluorsid in Sardegna, passando per il Veneto, dove i PFAS hanno contaminato l’acqua potabile di oltre 350 mila persone. Cittadini che dal basso sono stati costretti ad attivarsi per vedere riconosciuti i propri diritti e, in un rinnovato civismo, hanno trovato nelle azioni collettive e di protesta la via d’uscita da questa crisi. Questo libro è anche la loro storia.

    https://altreconomia.it/prodotto/pfas
    #pollution #eau #pollution_de_l'eau #PFAS #livre #fluorure #industrie_chimique #Solvay #Fluorsid #santé #environnement #contamination #résistance

  • Il rischio nascosto dell’amianto nell’acqua
    https://irpimedia.irpi.eu/ereditadellamianto-amianto-acqua-mappatura-italia-europa

    A trent’anni dalla messa al bando, nella rete idrica ci sono ancora 20.000 chilometri di tubature in amianto. Per rimuoverle potrebbero volerci secoli, mentre la pericolosità delle fibre nell’acqua divide ancora gli esperti L’articolo Il rischio nascosto dell’amianto nell’acqua proviene da IrpiMedia.

    #Ambiente #Inquinamento #Salute

  • « Des poissons morts partout » : un désastre environnemental en Allemagne et Pologne | Euronews
    https://fr.euronews.com/2022/08/13/des-poissons-morts-partout-un-desastre-environnemental-en-allemagne-et-

    Sur les bord de l’Oder en Allemagne, M. Tautenhahn s’inquiète pour l’avenir. « Si c’est du mercure, il va rester là pendant longtemps », dit-il, rappelant que ce métal ne se désintègre pas et pourrait rester de longues années dans les sédiments.

  • VLCC Carrying 2 Million Barrels of Oil in Trouble Off Sri Lanka
    https://gcaptain.com/vlcc-carrying-2-million-barrels-of-oil-in-trouble-off-sri-lanka


    The New Diamond, a very large crude carrier (VLCC) chartered by Indian Oil Corp (IOC), that was carrying the equivalent of about 2 million barrels of oil, is seen after a fire broke out off east coast of Sri Lanka September 3, 2020.
    Sri Lankan Airforce media/Handout via REUTERS

    A VLCC carrying 2 million barrels of oil has caught fire off the east coast of Sri Lanka with one crew member reported missing.

    The Panama-flagged New Diamond sent a distress signal following an explosion and fire in the main engine room as it was underway approximately 38 nautical miles off Sangamankanda Point in eastern Sri Lanka, the Sri Lankan Navy reported.

    Reports say there were 23 crew members on board, comprising 5 Greek nationals and 18 Philippine nationals.

    One crew member is currently missing.

    The vessel is carrying 270,000 metric tons of crude oil from Mina Al Ahmadi, Kuwait to Paradip, India, the Navy reported. There are also 1,700 metric tons of diesel fuel on board.

    Photos show the fire has consumed practically the entire stern and superstructure of the New Diamond.

    Sri Lanka Navy Ship (SLNS) Ranarisi has reached the vessel and disembarked an injured crew member, the third engineer. Another 19 crew members have been transferred to the MV Helen M and taken ashore by the Sri Lankan Navy.

    The Captain and another crew member stayed on board but have since been transferred to the SLNS Sayura.

  • Les #pneus de #voiture, premiers pollueurs des eaux par le #plastique

    Une vaste campagne de mesure effectuée en Californie prouve que les débris de pneus contribuent près de 300 fois plus à la pollution par les #microplastiques que les vêtements ou les produits cosmétiques.

    « Bannir les pailles, les cotons-tiges ou préférer la gourde en aluminium à la vilaine bouteille en PET : les propositions pour lutter contre la pollution par les plastiques ne manquent pas. Mais la plus efficace ne concernerait pas des objets de consommation courante, mais… nos voitures.

    Une étude menée en Californie conclut en effet que la source numéro un de la pollution aux microplastiques – les débris de plastique de diamètre inférieur à 5 millimètres – dans la baie de San Francisco serait l’usure des pneus, raconte le quotidien Los Angeles Times.

    Ces résultats sont le fruit d’une vaste campagne scientifique de trois ans menés par le San Francisco Estuary Institute et l’ONG 5 Gyres Institute dont le but était de dresser l’inventaire le plus complet possible des plastiques retrouvés dans les eaux de la baie autour de laquelle vivent plus de 7 millions de personnes.

    Les scientifiques ont effectué des prélèvements dans quelque 400 points de collecte répartis dans les eaux de la baie mais aussi dans les sédiments, les poissons et les évacuations d’eaux usées ainsi que les déversoirs d’orage. A l’aide de pinces, de microscopes et de spectromètres, ils ont patiemment analysé leur composition afin d’en déterminer l’origine.

    D’après leurs résultats publiés dans un rapport, les pluies lessivent plus de 7 milliards de débris de microplastiques chaque année, la plupart sous forme de fibres de pneus de voiture qui arrivent dans la mer par les déversoirs de précipitations. Les pneus contribueraient ainsi environ 300 fois plus à la pollution totale de la région par les microplastiques que les suspects usuels tels que les vêtements en fibres synthétiques, les microbilles des produits cosmétiques et autres débris engloutis dans les siphons ménagers. »


    http://www.eauxglacees.com/Les-pneus-de-voiture-premiers
    #pollution #pollution_de_l'eau #eau #micro-plastique #microplastique #industrie_automobile

  • I dieci comandamenti - Pane nostro - 18/11/2018 - video - RaiPlay
    https://www.raiplay.it/video/2018/11/I-Dieci-Comandamenti-Pane-nostro-96445708-8e60-4c80-a309-c81b4f885f15.html

    "L’articolo 4 della Costituzione riconosce a tutti i cittadini il diritto al lavoro. Fino a che punto però è lecito accettare ogni condizione pur di lavorare? Si può vivere se quello che ci viene offerto è avvelenato? «Pane nostro» è un viaggio nel lavoro che non lascia scelta. Augusta, Priolo, Melilli sono il simbolo del ricatto occupazionale. In questo tratto di costa a due passi da Siracusa patrimonio UNESCO, si trova il più grande insediamento petrolchimico d’Europa, promessa di benessere e progresso. La storia purtroppo è andata diversamente. Oggi questa lingua di terra è tra le più inquinate d’Europa. Mutazioni genetiche nei pesci, malformazioni neonatali e cancro sono lo scenario di morte di questo pezzo di Sicilia contaminato. Tra denunce inascoltate e assenza delle istituzioni, pochi sono quelli che riescono a far sentire la propria voce. Don Palmiro Prisutto è una di queste. In assenza di un registro tumori è lui che da anni aggiorna la triste lista dei morti di cancro."

    #italie #pollution #Méditerranée #Sicile #Mercure #Pétrochimie

  • La Banque mondiale tire la sonnette d’alarme sur la pollution de l’eau

    La qualité de l’eau, polluée par les nitrates, les métaux lourds et
    les microplastiques, est devenue « une crise invisible » qui touche
    pays riches comme pays pauvres, s’alarme la Banque mondiale dans un rapport publié mardi.

    « Cette mauvaise qualité de l’eau peut coûter jusqu’à un tiers de la
    croissance économique potentielle dans les régions les plus touchées, affirme l’institution de développement.

    Son président, David Malpass, a appelé les gouvernements « à prendre des mesures urgentes pour s’attaquer à la pollution de l’eau afin que les pays puissent croître plus vite d’une façon plus durable et équitable ».

    Pays riches comme pays pauvres subissent de hauts niveaux de pollution de l’eau, rappelle le rapport publié mardi, intitulé Qualité inconnue : « Il est clair que le statut de pays à haut revenu n’immunise pas contre des problèmes de qualité de l’eau. »

    – Lire la suite de l’article de Virginie Montet - Agence France-Presse
    à Washington sur le site du quotidien Canadien Le Devoir, 21 août
    2019 ;

    https://www.ledevoir.com/societe/environnement/560999/la-banque-mondiale-tire-la-sonnette-d-alarme-sur-la-pollution-de-l-eau-une

    • @reka pour la photo

      Même la Banque Mondiale ?! OK, alors je l’ajoute à la troisième compilation :
      https://seenthis.net/messages/680147

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
      –---------------------------------------------------------
      Le texte en entier pour éviter le 1/2 #paywall :

      La Banque mondiale tire la sonnette d’alarme sur la pollution de l’eau
      Virginie Montet, Le Devoir, le 21 août 2019

      La qualité de l’eau, polluée par les nitrates, les métaux lourds et les microplastiques, est devenue « une crise invisible » qui touche pays riches comme pays pauvres, s’alarme la Banque mondiale dans un rapport publié mardi.

      Cette mauvaise qualité de l’eau peut coûter jusqu’à un tiers de la croissance économique potentielle dans les régions les plus touchées, affirme l’institution de développement.

      Son président, David Malpass, a appelé les gouvernements « à prendre des mesures urgentes pour s’attaquer à la pollution de l’eau afin que les pays puissent croître plus vite d’une façon plus durable et équitable ».

      Pays riches comme pays pauvres subissent de hauts niveaux de pollution de l’eau, rappelle le rapport publié mardi, intitulé Qualité inconnue : « Il est clair que le statut de pays à haut revenu n’immunise pas contre des problèmes de qualité de l’eau. »

      « Non seulement une diminution de la pollution ne va pas de pair avec la croissance économique, mais l’éventail de polluants tend à augmenter avec la prospérité d’un pays », note le document.

      Ainsi, aux États-Unis, un millier de nouveaux produits chimiques sont déversés dans l’environnement chaque année, soit trois nouveaux types de produits chaque jour.

      La Banque mondiale appelle dans ce rapport à mieux savoir mesurer la qualité de l’eau dans le monde et à ce que cette information soit systématiquement diffusée au public. « Les citoyens ne peuvent pas agir s’ils ne sont pas informés de la situation », dit le rapport.

      Il rappelle que plus de 80 % des eaux usées dans le monde — 95 % dans certains pays en développement — sont déversées dans l’environnement sans être traitées.

      « Peu de pays en développement surveillent correctement la qualité de l’eau », déplorent aussi les auteurs.

      La Banque mondiale estime qu’il y a « un besoin urgent pour d’importants investissements dans des usines de traitement des eaux, spécialement dans les régions très peuplées ».

      Parmi les polluants les plus répandus et dangereux, le rapport cite l’azote qui, utilisé dans les fertilisants pour l’agriculture, se répand dans les rivières, les lacs et les océans, se transformant en nitrates. Ceux-ci sont responsables d’une destruction de l’oxygène dans l’eau (hypoxie) et de l’apparition de zones mortes.

      Les dépôts d’azote oxydé peuvent être fatals aux enfants, affirme le rapport, comme dans le cas du syndrome du bébé bleu, où trop de nitrates ingérés par l’eau potable entraînent un manque d’oxygène dans le sang.

      Une étude menée dans 33 pays en Afrique, en Inde et au Vietnam a montré que les enfants exposés à de hauts niveaux de nitrates pendant leurs trois premières années grandissaient moins.

      « Une interprétation de ces conclusions suggère que les subventions pour financer les engrais entraînent des dommages pour la santé humaine qui sont aussi grands, peut-être même plus grands, que les bénéfices qu’ils apportent à l’agriculture », ajoute le rapport.

      La salinité des eaux dans les zones côtières de faible altitude, sur des terres irriguées et en zone urbaine, a aussi des impacts nocifs pour la santé, notamment celle des enfants et des femmes enceintes.

      Le problème est particulièrement aigu au Bangladesh, où 20 % de la mortalité infantile dans les régions côtières est attribuée à l’eau salée.

      La pollution par les microplastiques est aussi détectée désormais dans 80 % des sources naturelles, 81 % des eaux du robinet municipales et dans 93 % des eaux embouteillées, relève encore la Banque mondiale. Elle regrette qu’on ne dispose pas encore de suffisamment d’informations pour déterminer le seuil à partir duquel ces polluants sont inquiétants pour la santé.

      Au rang des polluants dangereux figurent aussi les métaux lourds comme l’arsenic, qui contamine les eaux de régions où il y a une activité minière comme au Bengale — en Inde —, dans le nord du Chili ou en Argentine.

      Le plomb en fait partie avec « l’exemple grave et récent de Flint au Michigan » (nord des États-Unis). En 2014, en changeant son approvisionnement en eau à partir de la rivière Flint au lieu du lac Huron, la ville a utilisé une eau plus acide qui a corrodé les tuyaux de plomb, exposant la population à une intoxication à ce métal. Chez les enfants, le plomb peut altérer le développement du cerveau.