#polygamie

  • Bédouins et Israéliens d’origine éthiopienne : L’Etat manque à ses obligations
    https://fr.timesofisrael.com/bedouins-et-israeliens-dorigine-ethiopienne-letat-manque-a-ses-obl

    Les Israéliens d’origine éthiopienne souffrent de surflicage et de discrimination, tandis que les communautés bédouines du sud vivent avec un manque choquant de services et de gouvernance, selon un rapport cinglant publié mercredi par le contrôleur d’État Matanyahu Englman.

    « La population bédouine du Néguev est la plus pauvre d’Israël et souffre d’un manque d’infrastructures et d’une éducation de qualité », accuse le rapport. « Le gouvernement israélien est responsable de l’amélioration de la gouvernance dans le Néguev ». 


    Une communauté bédouine vivant à côté de la plus grande décharge d’Israël, près de la ville de Rahat dans le sud d’Israël, le 10 août 2016 (Crédit : Yaniv Nadav/Flash90).

    Le rapport a souligné le manque d’infrastructures dans les communautés bédouines et le fait que neuf de ces communautés figurent dans un classement des onze localités les plus faibles d’Israël sur le plan socio-économique, sans qu’aucun changement significatif ne soit intervenu dans le classement depuis plusieurs années. 

    L’absence de données précises sur le nombre de personnes vivant dans les communautés bédouines a empêché les autorités d’établir un budget, selon le rapport. Malgré cela, il est clair que les normes de base acceptables ne sont pas respectées. 

    Le Contrôleur a constaté que dans la plupart des communautés de deux conseils régionaux, il n’y avait pratiquement aucune infrastructure publique d’eau, d’égouts, d’électricité, de routes, de communications, d’éclairage public et de trottoirs. 

    De nombreuses maisons sont donc raccordées illégalement au réseau électrique ou ne le sont pas du tout, une situation dangereuse qui a conduit à un certain nombre d’incendies mortels dus à des raccordements défectueux ou à l’utilisation par les familles de chauffages dangereux.


    Des villages bédouins non reconnus autour de la zone industrielle de Ramat Hovav, dans le sud d’Israël, souffrent d’un niveau élevé de pollution atmosphérique due aux bassins d’évaporation de produits chimiques situés à proximité et à une centrale électrique d’Israel Electric Corporation,le 28 décembre 2017. (Crédit : Yaniv Nadav/FLASH90) 

    Les élèves sont emmenés à l’école dans des conditions dangereuses dans de vieux bus sur des routes non pavées et de nombreux membres des communautés bédouines vivent dans des zones où il n’y a pas de système d’alerte à la roquette, indique le rapport. 

    Il traite également de l’augmentation de la criminalité et du manque d’application de la loi dans les localités bédouines. 

    La communauté bédouine « est fortement impliquée dans le non-paiement des impôts, la polygamie, les paiements de protection et les dommages causés aux infrastructures civiles et militaires », indique le rapport. 

    Selon le rapport, les postes de police promis n’ont pas été créés et le maintien de l’ordre dans les communautés n’a pas été renforcé. 

    En outre, sur une période d’environ cinq ans, 177 enquêtes criminelles sur l’extorsion de l’argent de la protection dans la région du Néguev ont été classées sans suite ou abandonnées, et seules 87 ont été transférées au bureau du procureur de l’État pour un examen plus approfondi. 

    Englman a fait remarquer que ces statistiques ne concernaient que les cas signalés à la police, et a déclaré que le problème de l’extorsion était beaucoup plus répandu que les chiffres ne semblent le suggérer.


    Le contrôleur d’État Matanyahu Englman assiste à une conférence de presse à Jérusalem annonçant une enquête sur la tragédie du Mont Meron le 3 mai 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

    L’audit a également révélé qu’entre 2017 et février 2020, des actes d’accusation n’ont été déposés que dans 18 cas de polygamie, tandis que 345 affaires ont été classées, ce qui signifie que des accusations n’ont été portées que dans environ 5 % des cas. 

    Selon le rapport, environ 14 000 femmes vivent dans des ménages polygames en Israël.

    Les relations polygames sont illégales en Israël depuis 1977. Cependant, les autorités ferment largement les yeux sur ce phénomène très courant chez les Bédouins, même s’il a été démontré que la polygamie conduit souvent à des violences domestiques et à une pauvreté inéluctable. 

    Le rapport souligne également le danger sur les routes du sud du pays et le taux élevé d’accidents. Il indique que 399 mineurs ont été pris en flagrant délit de conduite illégale dans la région du Néguev entre 2016 et 2020, tout en précisant qu’ils n’étaient pas tous bédouins. 

    En outre, les communautés bédouines étaient confrontées aux dangers des stations-service dites pirates et de l’incinération illégale de déchets.


    Des hommes bédouins déplacent un réservoir d’eau dans le désert du Néguev, le 06 juin 2014 (Crédit : Moshe Shai/FLASH90)

    Un ciblage disproportionné 
    Le contrôleur a également détaillé un certain nombre de façons dont les Israéliens d’origine éthiopienne sont ciblés de manière disproportionnée par la police, et sont confrontés à la discrimination et au racisme sur le lieu de travail. 

    Selon le rapport, les enquêtes policières sur les membres de la communauté ont été menées chez les mineurs à un taux 3,8 fois supérieur à leur part relative dans la population (1,7 %), et à un taux de 1,9 fois chez les adultes.


    Des Israéliens éthiopiens protestent à Tel Aviv le 30 janvier 2019 contre les violences policières, après le meurtre de l’adolescent Solomon Tekah. En utilisant le nom de la communauté, le Beta Israël, les affiches disent « La police assassine le Beta Israël ». (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

    Dans le même temps, la confiance dans la police et la satisfaction de ses actions ne sont que de 13 % dans la communauté, selon les enquêtes menées par la police, indique le rapport. 

    Depuis des années, la communauté dit être victime de brutalités policières et de discrimination, les tensions ayant atteint un pic à la suite du meurtre par la police, en 2019, de Solomon Tekah, 19 ans, lors d’une altercation à Haïfa. La mort de Tekah a déclenché plusieurs journées de manifestations dans tout le pays, dont certaines ont tourné à la violence et ont suscité de nouvelles accusations de brutalité policière et de racisme envers les personnes d’origine éthiopienne.


    La police détient des manifestants lors d’un rassemblement contre la violence policière suite à la mort de Solomon Tekah, 19 ans, à Tel Aviv, le 3 juillet 2019. (Crédit : Neuberg/Flash90)

    n réponse au rapport du Contrôleur, la police a déclaré à Kan news qu’elle travaillait « constamment à protéger et à servir fidèlement tous les citoyens israéliens, et à leur fournir des services de police égalitaires, indépendamment de leur origine, de leur religion ou de la couleur de leur peau. » 

    En ce qui concerne l’intégration des membres de la communauté d’origine éthiopienne, le rapport a révélé qu’environ 75 % d’entre eux ont déclaré avoir été confrontés à des remarques racistes sur leur lieu de travail, tandis que 14 des 22 ministères n’ont pas atteint l’objectif gouvernemental de représentation adéquate de la communauté, qui ne représente elle-même que 1,7 % de la population active. 

    En outre, le rapport aborde un certain nombre de questions relatives au manque de transparence en ce qui concerne les travaux de la Knesset, et indique qu’il n’est toujours pas clair si les ministères fonctionnent selon les directives réglementant l’utilisation de l’informatique en nuage, avec un avertissement émis à la lumière d’un certain nombre de piratages à grande échelle au cours des derniers mois, à la fois en Israël et à l’étranger.

    #israel #racisme #discriminations #pauvreté #bédouins #discrimination #polygamie #flicage #brutalités_policières #éthiopie

  • Ma réponse — ASSA TRAORÉ
    https://assatraore.com/ma-reponse

    Madame la présidente de la Ligue du droit international des femmes,

    J’ai bien lu la lettre que vous m’avez adressée dans les colonnes du Monde, le 9 janvier. Vous avez découvert le livre que j’ai écrit avec Elsa Vigoureux, « Lettre à Adama ». Il a été publié au Seuil en 2017, un an après la mort de mon frère Adama entre les mains des gendarmes de Persan le jour de son 24ème anniversaire. Vous y avez lu de quelle famille je suis issue, vous avez relevé la place centrale qu’y tenait mon père : Mara-Siré Traoré, né en 1943 au Mali, naturalisé français en 1968, et père de dix-sept enfants, issus de quatre mères différentes.

  • En #Syrie, la guerre favorise la #polygamie
    http://geopolis.francetvinfo.fr/en-syrie-la-polygamie-propagee-par-la-guerre-118099

    Avant 2010, à Damas, les unions polygames ne représentaient que 5 % des mariages enregistrés, contre 30 % en 2015. […] En Syrie, la pratique est très encadrée. Un homme peut épouser jusqu’à quatre femmes à condition de les traiter équitablement. De plus, le mari doit pouvoir payer des maisons séparées aux épouses.

    […] Catherine Golliau, journaliste au Point et co-auteure de l’ouvrage Judaïsme, Christianisme, Islam : les textes fondateurs commentés nuance l’utilisation de la pratique. « Dans les faits, toutefois, la pratique de la polygamie en islam sera limitée, ne concernant que 5 % à 10 % des communautés, généralement dans les milieux très aisés et citadins, ou religieusement conservateurs. Les femmes d’un milieu social élevé pouvaient parfois exiger par contrat d’être libérées du lien conjugal si leurs époux souhaitaient une co-épouse, ce qui équivalait à garantir un régime monogame. »

    Pourquoi ? Protection économique et de la « réputation ».

  • Houellebecq, la « soumission » des #femmes... et Zemmour
    http://lesnouvellesnews.fr/index.php/chroniques-articles-section/chroniques/4135-houellebecq-la-soumission-des-femmes-et-zemmour

    En tous cas, dans Soumission la #polygamie va de soi. Si l’écrivain n’a de cesse de répéter, dans ses interventions publiques, que l’islam au pouvoir décrit dans son livre est modéré, c’est pourtant la polygamie qui y tient un rôle essentiel, alors que la pratique n’a rien d’une évidence dans le monde musulman. La polygamie, c’est la principale motivation de son personnage, et ce qui apparaît comme le fantasme de Houellebecq : « une épouse de quarante ans pour la cuisine, une de quinze ans pour d’autres choses.. ». (Car « l’affaissement des chairs » est « rédhibitoire », juge son personnage).

    Le discours de l’écrivain, c’est « un discours de revanche contre les femmes », analyse Frédéric Joignot, journaliste au Monde. Dans la prose de Houellebecq les personnages féminins sont toujours au second plan. Des prostituées, le plus souvent. Des amantes dont le principal intérêt pour le protagoniste est de pratiquer des fellations, ou de se faire sodomiser. Quand il s’agit de sexe, le désir n’est que masculin. Sans parler du personnage de la mère, « cette putain névrosée », qui renvoie au conflit bien réel entre l’écrivain et sa mère.

    Constat d’un « suicide de l’Occident » couplé à une haine des femmes : « Houellebecq vient de se cloner avec Eric Zemmour », conclut Frédéric Joignot. On ne peut évidemment s’empêcher de dresser un parallèle entre les deux auteurs, et pas seulement pour l’#hystérie médiatique qu’ils suscitent.

    #média #sexisme #misogynie

  • La tolérance pour la #polygamie illégale encourage le #rapt des filles
    http://ipsnouvelles.be/news.php?idnews=10976

    Le projet de loi prévoirait également l’imposition d’une amende aux prêtres islamiques qui béniraient des unions qui ne seraient pas préalablement enregistrées au niveau de l’État. Les dignitaires religieux (mollahs) jouent un rôle social crucial dans les villages en fournissant un prétexte religieux aux coûtumes que l’État considère comme étant tabou, particulièrement les rapts de futures mariées, une pratique traditionnelle datant de l’époque soviétique qui s’est perpétuée après l’indépendance du Kirghizistan.

    Cette pratique étant illégale, la plupart des mariages qui en résultent ne sont pas initialement enregistrés auprès de l’État. Cependant, les mollahs aident souvent à confirmer ces mariages forcés aux yeux des communautés locales en présidant tout de même les cérémonies de mariage islamique (« nikâh »).

    Le Code civil kirghize prohibe également la polygamie qui est sanctionnée par une peine de prison de deux ans. Cependant, cette pratique est très répandue parmi les hommes qui, financièrement, peuvent entretenir plus d’une épouse. Les mollahs peuvent également approuver une union polygame en célébrant le « nikâh »

    L’échec du projet de loi lorsque le débat a été ouvert le 26 janvier a détérioré les relations entre les parlementaires masculins et leurs homologues féminines. L’une d’entre elles a affirmé que quelque 94 hommes sur les 120 que rassemble le Parlement kirghize soutiennent la polygamie.

    Munara Beknazarova de Open Line, une ONG basée à Bichkek qui offre du soutien aux victimes d’enlèvement, a expliqué que dans de nombreux villages les mollahs sont conscients du fait que le rapt de futures mariées est « contre les principes islamiques », mais qu’ils célèbrent tout de même les unions si les futures épouses déclarent être consentantes.

    « Au moment où le mollah arrive, la future épouse a souvent été intimidée physiquement, parfois violée et menacée d’exclusion sociale. Il est évident que, de cette manière, elle finit par être consentante », a expliqué Beknazarova. Elle soutient également le fait qu’une union non enregistrée prive la femme concernée ainsi que par la suite, ses enfants, de leurs droits civiques.

    #femmes #sexisme #Kirghizstan

  • Le mariage kairouanais, une exception dans l’islam limitant la #polygamie.
    http://www.lapresse.tn/12062011/31133/le-contrat-kairouanais-une-exception-avant-gardiste.html

    Pourquoi la femme kairouanaise a-t-elle, dans l’histoire de la jurisprudence, bénéficié des formidables avantages que lui donnait ce contrat exceptionnel ? Etait-ce en hommage à cette première terre d’islam au Maghreb que cette faveur exorbitante lui avait été accordée, à elle, et à nulle autre ? Ce pouvoir étonnant de contraindre son époux à divorcer d’une seconde épouse qu’elle n’aurait pas agréée ? Pouvoir unique et inégalé dans l’histoire du droit musulman, et que toute Kairouanaise pouvait revendiquer. Et qui, dans une société archaïque, était porteur d’une étrange modernité.

    #Tunisie
    #femme
    #mariage