• La méthode Elon Musk : comment fait-il pour être expert en tout ? - L’Express
    https://www.lexpress.fr/economie/high-tech/la-methode-delon-musk-et-dautres-polymathes-pour-apprendre-KMRGHPIVSNBRNCDD

    sous #paywall, mais je pointe surtout pour le titre qui annonce une analyse impartiale et lucide…
    note : apparemment le titre initial était : La méthode d’Elon Musk et d’autres #polymathes pour apprendre

    Le patron de Tesla a bouleversé une multitude de domaines. Son mode d’acquisition des connaissances suscite une abondante littérature.

    Mais comment fait-il ? Comment fait Elon Musk pour avoir révolutionné autant de secteurs épars ? Connu pour Tesla et SpaceX, Musk a aussi développé des entreprises […]

    • Ce classique du journalisme de qualité :
      « Bonjour monsieur Musk, alors on attaque tout de suite avec notre première question sans concession : “Comment faites-vous pour être aussi génial ?” »

    • Mais comment fait-il ? Comment fait Elon Musk pour avoir révolutionné autant de secteurs épars ? Connu pour Tesla et SpaceX, Musk a aussi développé des entreprises dans le logiciel (PayPal), les transports collectifs (Hyperloop), l’énergie (SolarCity), l’intelligence artificielle (il est le cofondateur d’OpenAI), les neurosciences avec son effrayant projet Neuralink, et même les travaux publics (les tunnels de The Boring Company). Et cela sans mentionner Twitter, devenu X, dont on ne sait pour l’instant s’il s’agit d’une destruction schumpeterienne ou d’une mise en pièces chaotique. La réponse est à chercher dans la polymathie, soit la connaissance approfondie d’une grande variété de sujets.
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      L’enviable catégorie des polymathes est bien représentée dans la tech et les sciences. Sans même remonter aux plus extrêmes d’entre eux comme Léonard de Vinci, Descartes ou Benjamin Franklin, on peut prendre un exemple contemporain avec Bill Gates dont la compréhension profonde de multiples disciplines a permis à sa fondation d’intervenir dans une multitude de domaines. La Bill & Melinda Gates Foundation s’intéresse à la biologie pour lutter contre les maladies tropicales, l’énergie nucléaire de nouvelle génération, ou encore le changement climatique. Une demi-génération plus loin, on trouve Demis Hassabis, créateur de DeepMind, filiale d’intelligence artificielle de Google, capable d’appréhender la biologie moléculaire autant que la prévision météorologique, la fusion nucléaire, ou de revisiter la thermodynamique pour réduire la consommation électrique.

      Comment font-ils pour être experts en tout ? Leurs méthodes sont-elles empiriques, ou le fruit d’un processus élaboré ? Ces questions relèvent autant de la recherche que de l’observation classique. Côté académique, on peut se plonger dans un papier intéressant intitulé Multiple giftedness in adults : the case of polymaths, qui est une bonne somme sur le sujet. Plus accessible est l’exégèse d’une contribution de Musk sur la plateforme Reddit remontant à une dizaine d’années, mais qui reste d’actualité. Elle a été compilée par Ruchir Jajoo, un entrepreneur indien passionné d’innovation et de philosophie.

      De tout cela on peut tirer quelques enseignements. En premier lieu, tous les polymathes actuels ont en commun une capacité d’absorption de l’information hors du commun couplée à une formidable diversité. Bill Gates s’isole plusieurs fois par an avec une pile de livres, comme le relate l’excellent documentaire de Netflix, Inside Bill’s Brain. Musk a longtemps été lui aussi un lecteur compulsif, aidé par un syndrome d’Asperger et un rythme de 90 heures de travail par semaine.
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      Le corollaire de ce qui précède est une exceptionnelle capacité d’approfondissement. Ce qui frappe chez Elon Musk, c’est l’incroyable granularité de sa connaissance. Ceux qui ont travaillé avec lui évoquent sa mémorisation du moindre composant des voitures Tesla. Il suffit, par ailleurs, de regarder les trois heures de sa visite guidée de la Starbase texane où sont fabriquées ses fusées géantes Starship – un exercice uniquement réservé aux « space geeks » gravement atteints – pour mesurer sa capacité à sauter du général au particulier. Musk connaît non seulement chaque morceau de ses fusées, mais aussi toute la science en amont de la conception d’un stabilisateur ou de la turbopompe d’un moteur : métallurgie, mécanique des fluides, thermodynamique, aérodynamique.

      Au prisme de ce gourou de la tech, cela donne l’axiome suivant : « Je pense que la plupart des gens peuvent apprendre bien plus qu’ils ne le pensent. Ils limitent leur capacité d’apprentissage. Un conseil : il est important de considérer la connaissance comme une sorte d’arbre sémantique. Faites en sorte d’être certain de comprendre les principes fondamentaux, c’est-à-dire le tronc, puis les branches principales, avant de vous intéresser aux feuilles, aux détails, qui ne tiennent que par le reste ». Disséqué par l’entrepreneur-philosophe Ruchir Jao, cela donne : « Faire du pain selon Elon ne signifie pas mélanger farine, levure et eau, mais avoir intégré les 23 composants du pain, depuis la fermentation des levures jusqu’à la culture du blé. »
      Brillants esprits

      D’autres entrepreneurs traduisent cela par le fait de savoir construire des choses. « Nous avons embauché un formidable ingénieur car il avait construit seul dans son garage un hélicoptère complet, certifié comme tel. Il avait fabriqué chaque pièce, il connaissait chaque composant de sa machine », m’a un jour raconté Astro Teller, le patron de Google X, la branche des projets futuristes d’Alphabet. Posture identique chez Hélène Huby, fondatrice de The Space Exploration Company qui ambitionne de construire une mini-station orbitale : « Je prends surtout des ingénieurs qui se sont essayés à la construction d’une fusée. C’est essentiel de s’être frotté à la pratique », dit-elle.

      Le troisième enseignement porte sur la mise en œuvre de ce qui est maintenant une discipline à part entière en intelligence artificielle, le « transfert learning ». Pour simplifier, cela consiste à appliquer un apprentissage, une connaissance approfondie acquise dans un domaine, à une multitude d’autres. Cette connexion est un élément essentiel dans la créativité autant que dans l’exécution. Un exemple ? Steve Jobs, dont l’apprentissage de la calligraphie a grandement influencé le design des produits Apple et façonné son perfectionnisme. Ou Jeff Bezos, dont la connaissance des « Quants » – l’analyse quantitative de la finance – a été essentielle lorsqu’il a conçu les fondations du logiciel d’Amazon.

      Au final, l’analyse des traits communs à tous ces brillants esprits tord le cou à l’idée selon laquelle l’ultra-spécialisation est nécessairement un gage de succès. Mieux vaut privilégier l’expert-généraliste, ou le geek multi-talents, par opposition au génie monochrome dont l’espace mental s’apparente à un canyon qui contraint le raisonnement. Telle est la condition de la créativité, dont la transformation en succès suppose une implacable discipline dans l’exécution.

    • Selon une biographie à paraître, Elon Musk a évité un « mini-Pearl Harbor » à la flotte russe de Crimée
      https://www.lemonde.fr/international/live/2023/09/07/guerre-en-ukraine-en-direct-washington-et-londres-sanctionnent-des-cybercrim

      La chaîne CNN, qui a eu accès à un extrait de la biographie d’Elon Musk du journaliste américain Walter Isaacson (Elon Musk, en vente le 12 septembre), rapporte que le patron de SpaceX, Tesla et Twitter a ordonné aux ingénieurs d’éteindre ses satellites Starlink alors que l’Ukraine préparait une attaque avec des drones contre la flotte russe. Selon l’auteur, qui ne précise pas la date de cet incident, le patron de Starlink a craint que Moscou ne réponde avec des armes nucléaires à une attaque ukrainienne infligeant un « mini-Pearl Harbor » à la flotte russe de Crimée, une peur renforcée par ses conversations avec des responsables russes. Ronan Farrow écrit dans le New Yorker qu’Elon Musk avait confirmé à un responsable du Pentagone s’être entretenu personnellement avec Vladimir Poutine.

      « Comment je me positionne dans cette guerre ? » « Starlink n’a pas été conçu pour être impliqué dans les guerres. C’était pour que les gens puissent regarder Netflix et se détendre, se connecter à l’école et faire de bonnes choses pacifiques, pas des frappes de drones », se justifie Elon Musk auprès de Walter Isaacson.

      Selon le journaliste Ronan Farrow, Elon Musk avait pourtant « initialement montré un soutien sans limite à la cause ukrainienne ». Mais il a ensuite été mis en cause pour ses ingérences dans le conflit. En octobre 2022, le milliardaire a fait part sur Twitter de ses réflexions sur la manière de mettre fin au conflit avec quatre propositions pour la « paix entre l’Ukraine et la Russie », au grand bonheur de Moscou et de Pékin, s’attirant une réponse peu diplomatique. Et pour cause : Kiev était supposé accepter d’abandonner les territoires conquis par Moscou.

      Quelques jours plus tard, en pleine contre-offensive ukrainienne, le Financial Times rapportait que les troupes de Kiev avaient constaté des coupures de réseau Starlink dans certaines zones de combat. Musk a tenté de fournir une explication, affirmant que Starlink était en train de « perdre de l’argent » en offrant quasi gratuitement ses services aux soldats ukrainiens. Il a alors demandé au Pentagone de financer le réseau avant de se raviser.

      Selon Ronan Farrow, l’attitude d’Elon Musk s’explique en raison de la dépendance de son empire à la Chine, qui soutient la Russie. La Chine représente un immense marché pour Tesla et la moitié des véhicules de la marque sont assemblés à Shanghaï. Le milliardaire a confié au Financial Times que Pékin désapprouvait sa décision de fournir Starlink à l’Ukraine et lui a demandé l’assurance qu’il ne déploierait pas une technologie similaire en Chine. D’autant que Pékin ambitionne de lancer sa propre constellation de 13 000 satellites pour rivaliser avec Starlink.

  • #polymath Founder’s Derailed NHL Dream Led to Opportunities in #blockchain
    https://hackernoon.com/polymath-founders-derailed-nhl-dream-led-to-opportunities-in-blockchain-

    A major collision in 2011 left Trevor Koverko (then in his 20s) with life-threatening injuries, including brain damage and immobility on his left side. The aspiring hockey player, drafted by New York Rangers, abandoned plans for NHL career and instead focused on crypto, software, investing, and game theory. Photo credit: T. Koverko“Accept the things to which fate binds you,” wrote Marcus Aurelius 1,900 years ago.For Polymath founder Trevor Koverko, fate almost meant dying in car accident while in his 20s. Eight years ago, Koverko’s vehicle got smashed by fully-loaded truck, a major collision that led to brain injury and disability.Destiny — he believed at the time — involved playing for NHL’s New York Rangers, which drafted him in 2005. But with temporary paralysis on left side of his body, such (...)

    #cryptocurrency-news #bitcoin #securities-token