• Surmortalité 2022 : l’Insee montre que les jeunes meurent trop !

    Le 22 décembre 2020, je montrais déjà en vidéo que le bilan de la crise Covid-19 du point de vue de la mortalité était trop faible pour justifier la moindre panique, et certainement pas les mesures prises. Le 13 septembre 2021, je montrais, en vidéo, grâce aux travaux que nous avons menés avec Steve Ohana et Alexandra Henrion-Caude, que la vaccination des jeunes en Israël s’est immédiatement accompagnée d’une forte hausse de mortalité. Nos travaux furent censurés. Dès le 22 mars 2022, j’ai tenté d’alerter en vidéo, que les campagnes de vaccination partout en Europe ont été très fréquemment accompagnées de hausses de mortalité sur toutes les tranches d’âge concernées. Nous savons depuis plus d’un an que les jeunes meurent trop. Ce mardi 6 juin 2023 va peut-être amorcer une brèche dans le mur de la Doxa de la crise Covid-19, puisque l’article de l’Insee titre sur la surmortalité observée en 2022, même chez les jeunes. On ne peut plus accuser le méchant virus tueur. Il va falloir apporter des réponses.

    https://www.youtube.com/watch?v=4P-Bxl-5g9I

    Trop de morts 
    Le titre de la publication de l’Insee "53 800 décès de plus qu’attendus en 2022 : une surmortalité plus élevée qu’en 2020 et 2021", annonce la couleur. On se demande alors 
    • si le modèle qui permet de calculer une surmortalité est pertinent, puisqu’on trouve de la surmortalité tout le temps ; 
    • à quoi est due la surmortalité de 2022 


    L’entrée en matière de l’article est encore plus surprenante : "En 2022, les décès observés ont nettement dépassé ceux attendus en l’absence d’épidémie de Covid-19 ou d’autres événements inhabituels tels que des épisodes de grippe ou de fortes chaleurs, etc." 

    Mais alors, est-on sûr que ce qui a été appelé “décès du Covid-19” en 2020 était vraiment pertinent, ou faut-il le remettre en question ? Puisque visiblement, même quand on arrête de compter du Covid-19, il y a toujours autant de morts, même plus… 

    Certaines de ces questions sont posées et d’autres soigneusement évitées par l’Institut. La recherche de la vérité semble se limiter à ce qu’on est capable d’admettre ou à ce qui ne vexe personne. 

    Un “modèle” qui se trompe tout le temps 

    L’Insee nous informe que la surmortalité persiste. Autrement dit, le nombre de morts est plus important que ce qu’a prévu son modèle. Pour poursuivre la réflexion, il serait peut-être temps de se demander si son modèle qui a fait pousser des cris d’orfraie en 2020 était pertinent. Voilà le graphique de l’article : 

    La courbe bleue correspond aux décès observés et la courbe rouge aux décès attendus. On voit bien que les décès observés sont bien au-dessus de l’attendu depuis 3 ans. J’ai montré dans mon livre “Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels” un certain nombre de problèmes découlant du choix de ce modèle. Déjà l’Insee a testé plusieurs modèles, mais a choisi celui qui minimise les décès attendus, autrement dit celui qui donne la plus grosse surmortalité possible pour 2020. C’est un choix inhabituel et qui n’est pas neutre. Il participe à augmenter la peur. 

    Aujourd’hui, un autre problème se voit comme le nez au milieu de la figure. Normalement pour faire un modèle, on prend une partie des données à notre disposition, puis on vérifie qu’il fonctionne sur d’autres données à disposition. Or, ce modèle est construit à partir de toute la période 2010-2019. Il n’y a donc aucune donnée pour le valider.

    De fait, cela revient à annoncer que ce modèle est forcément le meilleur sans vérification, et de conclure directement qu’il y a une surmortalité en 2020. Chacun peut voir aujourd’hui que le modèle construit sur la tendance 2010-2019 ne s’est jamais vérifié depuis. Ni en 2020, ni en 2021, ni en 2022. Autrement dit, il est faux tout le temps. Il serait peut-être temps d’avouer que toutes les conclusions tirées de ce modèle ont toujours été fausses et que ce sont les taux de mortalité entre 2016 et 2019 qui étaient exceptionnellement bas. Les hivers doux et l’absence de canicule de ces années-là ont biaisé le résultat. 2020, 2021 et 2022 ont donc des mortalités plus hautes que des années de mortalité basse. On ne peut rien dire d’autre. La panique n’était pas justifiée et il n’y a jamais eu d’hécatombe. Ni en France, ni nulle part. 

    Les morts Covid incohérents pour cacher l’abandon 
    L’article persiste dans l’idée de la surmortalité de 2020 en disant que la hausse des décès est due au Covid-19. On peut lire : “La surmortalité, soit l’excédent de décès observés par rapport à ceux attendus, a été un peu plus forte en 2022 (8,7 %) qu’en 2021 (6,9 %) et 2020 (7,8% ). Pourtant, probablement grâce à la vaccination et à l’immunité collective, l’épidémie de Covid-19 a été moins meurtrière en 2022”.

    Cette phrase n’a absolument rien à faire dans une étude de l’Insee. L’Insee n’a aucun moyen de savoir de quoi sont décédés les Français. Ce sont Santé Publique France et le CépidC qui publient des études à ce sujet. Or les méthodes de collecte de données de Santé Publique France et du CépidC ne sont pas du tout dans les standards de l’institut. L’Insee n’a pas la main sur la qualité des données et sur ce que l’on peut en dire. C’est donc une erreur de les considérer justes, sans plus de recul. Cela les valide et c’est lourd de conséquence sur la psychose. 

    Pourtant l’article fournit toutes les armes pour comprendre que les données des “décès Covid-19” sont parfaitement bidons. Elles ne sont pas le fruit d’un protocole de collecte fiable lié à une enquête scientifiquement contrôlée, mais découlent de règles administratives. C’est donc de la bureaucratie et pas de la science. 

    En mars-avril 2020, le nombre de décès estampillés “Covid-19”, que l’on voit dans les 2 courbes bleues est quasiment égal à la surmortalité en rouge. L’Insee n’a pas le droit d’en conclure que c’est le Covid-19 qui tue. Comme je le rappelle dans mon livre, sur cette période, les français n’ont pas été soignés. En l’occurrence, toute personne qui était malade ne pouvait pas recevoir de traitement.

    En effet, un malade de Covid-19 est une personne qui peut avoir n’importe quel symptôme : toux, fièvre, maux de tête, perte de goût ou d’odorat, frissons, douleurs musculaires, fatigue, nausée, vomissement, ou même diarrhée. Tous les malades pouvaient donc être considérés Covid-19.

    Or, il était dit que le Covid-19 n’avait pas de traitement. Les malades de toutes les pathologies, soupçonnés Covid-19, n’ont pas été soignés. On a d’ailleurs observé un effondrement de l’utilisation des médicaments, notamment des antibiotiques. 

    Quand on ne soigne pas les gens, ils survivent moins bien. 
    Parallèlement, la maladie étant réputée non soignable, de nombreuses personnes âgées, sur simple soupçon de Covid-19, ont reçu une injection de médicament palliatif, notamment le Rivotril, en lieu et place des soins habituels. 

    Or, quand on accompagne les plus âgés vers le décès, ils ont tendance à mourir un peu plus. 

    Il est donc parfaitement normal d’observer une hausse de décès pendant une période où on ne soigne pas les personnes âgées et où on les accompagne vers le décès. Toutes ces personnes âgées ont été “déclarées décédées du Covid-19”, aussi bien auprès de Santé Public France, via la source SiVIC, qu’auprès du CépidC via les certificats de décès. 

    Le non-soin pour les personnes âgées malades et l’utilisation du Rivotril, explique très bien aussi la mortalité d’octobre 2020 attribuée au Covid-19. On rappelle que c’est exactement la période de la vaccination anti-grippale, qui donne exactement les symptômes de ce que l’on appelle “Covid-19”. 

    Au creux de l’hiver, entre décembre 2020 et janvier 2021, ou entre janvier et février 2022, on voit bien que la mortalité estampillée Covid-19, en bleu, n’a rien à voir avec la surmortalité, en rouge. Il n’y a pas plus de décès que d’habitude sur la période, mais plein de décès sont attribués au Covid-19 quand même. Ce n’est pas logique et nous fait comprendre que tout est affaire d’enregistrement. 

    Le site ScanSanté nous permet de connaître les pathologies des personnes hospitalisées ces dernières années. Les patients enregistrés comme “Covid-19” à l’hôpital, ont été placés dans le Groupement Homogène de Malades (GHM) “Infections et inflammations respiratoires”.

    On voit que le nombre de malades chaque année de cette pathologie est d’environ 50 000. Depuis l’arrivée de la codification “Covid-19”, le nombre de malades d’infections et inflammations respiratoires est passé à 266 000 en 2020 et 309 000 en 2021. C’est une explosion ! Or, on remarque que dans le même temps, le nombre de malades de toutes les autres pathologies respiratoires, que ce soit les infections ou même les problèmes chroniques, s’est effondré !

    Depuis le Covid-19, il y a bien moins de #bronchites, d’ #asthme, de #pneumonies, de #pleurésies, de #bronchopneumopathies chroniques, d’ #œdèmes pulmonaires, de maladies pulmonaires interstitielles, de #bronchiolites, de #tuberculoses et de #grippes ! Finalement, ce qu’on appelle Covid-19 c’est un transfert de codage. Le Covid-19 correspond à toutes les maladies respiratoires habituelles qui ont juste changé de nom. C’est pour cela que les statistiques ne sont pas cohérentes. On a juste compté n’importe quoi.

    C’est donc normal que l’hiver, quand les Français sont malades comme d’habitude, on trouve plein de décès estampillés Covid-19, puisqu’on met dans la case Covid-19 tous les morts habituels, ce sont les courbes bleues. Il n’y a donc pas plus de décès que d’habitude en hiver, la courbe rouge reste près de 0. 

    En revanche, depuis que presque tous les Français sont vaccinés, mais surtout, que le "pass sanitaire" n’existe plus, on ne teste plus personne et on n’attribue presque plus de décès au Covid-19. La cassure se voit très clairement pile à la fin du "pass sanitaire" en mars 2023. Depuis ce moment, il meurt trop de Français, mais on a cessé d’accuser arbitrairement le Covid-19, alors que c’était le non-soin, l’abandon, tout particulièrement des plus âgés, qui les tuait. 

    Les jeunes décèdent trop ! 
    L’article dévoile que les Français meurent trop. Même les jeunes. Sur ce graphique on observe la surmortalité chaque année. Même si je remets en cause le niveau global de surmortalité, cela ne change pas le fait qu’il y a plus décès en 2022 qu’en 2020, surtout chez les jeunes. L’année de la grande pandémie qui a ravagé l’humanité en 2020 a engendré une sous-mortalité chez les jeunes. Comme on le voit avec les bâtons bleus. Cela valait vraiment le coup de paniquer. Mais, depuis 2021, il y a trop de morts par rapport à ce qui est prévu, comme le matérialisent les bâtons jaunes. Le nombre de morts devient très élevé en 2022, en rose. Ainsi tant que la pandémie ravageait l’humanité, les jeunes mourraient moins que d’habitude, alors que, maintenant qu’ils sont vaccinés et que le virus a disparu, il meurent bien plus.

    L’article ne regarde pas les dates des campagnes de vaccination des jeunes afin de comprendre de quoi ils meurent. Pourtant, toutes ces données sont publiques. J’ai d’ailleurs fait le travail et je le mets à disposition de tous. 

    Si la surmortalité de 2021, n’est pas aussi forte que 2022, c’est notamment parce que la surmortalité ne démarre pas avant juillet. Il n’y a pas de surmortalité des jeunes avant le début de la vaccination anti-Covid-19. C’est bizarre. 

    Pour le voir, j’ai découpé l’année du 1er juillet au 30 juin. Sur ce graphique, je calcule le cumul des décès standardisés des 15-24 ans en France chaque année. La courbe verte va du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021. On voit qu’on a alors enregistré une belle sous-mortalité. Depuis qu’on vaccine, la tendance a changé. La courbe bleue du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022 est largement au-dessus. C’est une grosse rupture. La courbe orange qui démarre depuis juillet 2022 suit la même tendance : les jeunes meurent trop !

    On fait exactement le même constat pour les 25-49 ans : ils meurent plus depuis qu’on les vaccine que pendant la prétendue pandémie !  

    Si vous faites tourner mes programmes, vous trouverez les mêmes résultats pour l’Allemagne, l’Autriche, la Croatie, l’Espagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne ou la Suisse. 

    Vous trouverez également qu’on observe des hausses de mortalité, pile pendant les campagnes de vaccination. Il serait temps de vérifier tout ça non ? 

    Enfin, l’article de l’Insee s’étonne que “Chez les femmes âgées de 15 à 34 ans, la surmortalité est particulièrement élevée en 2022 (16 %), alors qu’elle était modérée en 2021 (3 %). La surmortalité des hommes du même âge a également augmenté (8 %, contre 3 % en 2021).”

    De même, Christine MacKoi a montré que la mortalité néonatale précoce a explosé pour les bébé nés en juin 2021, c’est-à-dire, pile pendant la vaccination des femmes enceintes. 157 bébés nés en juin 2021 sont décédés dans les 6 jours après la naissance contre 111 attendus.

    La mortalité néonatale précoce arrive surtout quand les femmes accouchent prématurément. Si la vaccination a rendu malade des femmes enceintes, il est possible que certaines aient accouché prématurément, entraînant la perte du bébé. 

    Finalement, grâce à cet article de l’Insee, on apprend officiellement que le modèle de surmortalité n’a jamais été vérifié en 3 ans. Toutes les conclusions fondées sur ce modèle sont donc fausses. On apprend également que la mortalité Covid n’a rien à voir avec la surmortalité. Donc, ce qui a été appelé “décès Covid-19” a toujours été du n’importe quoi. De la bureaucratie et pas de la science. Pour finir, l’Insee admet dorénavant que les jeunes meurent trop. Un peu trop en 2021 et beaucoup trop en 2022. La réalité est que les jeunes meurent beaucoup trop depuis la moitié de l’année 2021. 

    Nous n’avons plus qu’à espérer que ce papier soit la première brèche qui fasse s’écrouler le discours de la peur et la propagande qui empêche les victimes de parler. Le combat pour la vérité est loin d’être fini.

    Source, tableaux, liens : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chaillot-surmortalite-2022-insee-montre-que-les-jeunes-meurent

    #économie #chiffres #statistiques #Insee #covid #coronavirus #sars-cov-2 #maladie #manipulation #fumisterie #santé #sante #décoder #population #morts #surmortalité #décès #bureaucratie #Covid-19 #antibiotiques #soins #codage #rivotril #jeunes

  • [Fade to Pleasure ] #191.4 w/ Snooba
    https://www.radiopanik.org/emissions/ftp/1914-w-snooba

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    Weekly Broadcasted & hosted by Snooba on (...)

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    https://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/1914-w-snooba_15693__1.mp3

  • Grève du 6 avril : comment la culture Web s’invite dans les manifestations contre la réforme des retraites
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/06/greve-du-6-avril-comment-la-culture-web-s-invite-dans-les-manifestations-con

    Au milieu des « Borne Out », des « 16-64, c’est une bière, pas une carrière » et des « Tu nous mets 64, on te re-mai 68 », la pancarte de Rachel détonne dans le cortège qui défile contre la réforme des retraites, mardi 28 mars, à Poitiers. La jeune femme âgée de 21 ans y a inscrit « Ce n’est pas bon pour nous », avant d’y coller une photo du vidéaste Squeezie, qui compte presque 18 millions d’abonnés sur YouTube.

    Si le message en lui-même est clair, le côté humoristique a pu passer inaperçu pour celles et ceux qui ne suivent pas régulièrement l’un des vidéastes les plus regardés du pays, et ne se doutent pas forcément qu’il s’agit d’une réponse à une question régulièrement posée dans ses vidéos.
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    Depuis des semaines, les pancartes inspirées de la culture Web se multiplient dans les cortèges. Les mèmes, ces images ou expressions réutilisées et détournées de manière humoristique (comme le « This is Fine » (« Tout va bien »), prononcé par un chien serein au milieu des flammes, ou encore le « Drakeposting ») ont fait leur apparition auprès des banderoles syndicales. Elles accumulent également les likes et les partages sur les réseaux sociaux.

    Quel banger ma pancarte 😎 Bonne manif à toutes et tous 😘 https://t.co/4ZWSSjMG3D
    — Kamyye_ (@Cam)

    « Ça a clairement explosé récemment, confirme David Peyron, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université d’Aix-Marseille. C’était un peu présent avec les manifestations des “gilets jaunes”, mais là, on a vu beaucoup de mèmes, beaucoup d’exemples issus de la pop culture. »
    Lire : Le mème, ou l’art du détournement humoristique sur Internet

    Si on les voit de plus en plus sur des pancartes aujourd’hui, le phénomène n’est cependant pas nouveau : « Au début des années 2000, des chercheurs américains en parlaient déjà pour les manifestations contre la guerre en Irak », souligne David Peyron. « On avait déjà des bouts de séries télé, des extraits de mèmes Internet de l’époque. C’était encore balbutiant, mais ça existe depuis la massification de l’Internet. » Côté français, l’auteur de Culture Geek (FYP, 2013) estime que de telles pancartes ont commencé à apparaître au début des années 2010.

    Allez hop qui dit manif dit pancarte drôle https://t.co/uMwtUqe4HF
    — Alias_Kermit (@+mikrokosmos | jisoo-flower🌷)

    Rien d’étonnant dès lors que, comme l’écrivait en 2019 la chercheuse américaine An Xiao Mina dans son livre Memes to Movements, « les mèmes sont partout ». « Ils sont l’une des formes créatives les plus récentes, nées de la culture numérique et en dialogue avec la vie hors ligne. Ils s’appuient sur de longues traditions humaines de remixage et de refonte, qui se manifestent dans un monde connecté numériquement. »

    L’emploi de ces références est révélateur de la mobilisation d’une partie de la jeunesse contre la réforme des retraites. « Même s’il faut le prendre avec des pincettes, c’est un indicateur de l’âge et du fait que la jeunesse reste engagée, détaille M. Peyron. C’est fortement générationnel. Les références culturelles, pop culturelles sont très présentes dans l’imaginaire des étudiants et des lycéens aujourd’hui. » « C’est quelque chose que j’utilise au quotidien, confirme Rachel, la manifestante poitevine. Je trouvais ça un peu plus frappant que les slogans classiques. Quand j’ai eu l’idée, je me suis dit que ça pouvait être un peu accrocheur. »

    Ce n’est pas un hasard. « Les mèmes ont une force d’argumentation : ils transmettent plein de choses implicites mais importantes. C’est une compression d’arguments qui a la force d’une punchline argumentative », détaille le chercheur Albin Wagener à 20 Minutes. Et cette « punchline argumentative » est d’autant plus cruciale que « ce qu’on va retenir à l’issue du cortège, c’est souvent le bon jeu de mots, la bonne punchline ou même la caricature qui attire l’œil », expliquait, début février, l’historien Stéphane Sirot dans un article sur le site de BFM-TV qui s’intéressait aux slogans dans les manifestations.

    Don’t do it Emmanuel ! https://t.co/dL5Y74fUj4
    — Nain_Portekoi (@Nain Portekoi)

    « Tu es pauvre ? Arrête ». La pancarte sarcastique de Camille (son prénom a été changé), réalisée à l’occasion de la manifestation du 18 mars, reprenait un mème qu’il a vu sur Twitter, inspiré lui-même d’un mème qui trouvait sa source dans une vidéo du youtubeur TheoBabac. « Je trouvais ça drôle et efficace. Les gens plus jeunes, je dirais celles et ceux qui ont moins de 40 ans, ont compris l’ironie et la blague, et ont bien rigolé. Vu que les jeunes sont ceux les plus visés par ce discours de “yakafokon”, ça créait une complicité, et ce même s’ils n’avaient pas la référence directe. »

    Cette complicité est d’ailleurs une composante importante de l’emploi des mèmes sur les pancartes. « Il y a une notion très importante dans le rapport identitaire à la pop culture, qui est d’avoir la référence, de comprendre l’intertextualité, le passage d’un texte à l’autre », commente David Peyron. Pour autant, « il faut qu’il y ait cette double lecture possible, rappelle-t-il. D’un côté, ceux qui ont compris se disent qu’ils partagent bien les références communes, qu’ils forment un groupe, ce qui donne un sentiment de puissance et d’exister en tant que groupe ; et ceux qui ne l’ont pas comprennent l’image. »

    Cette multiplication de pancartes s’explique aussi par la nature même de ces références. « La culture mème est intrinsèquement sociale, écrit An Xiao Mina dans Memes to Movements. Elle dit : “Vous pouvez le faire vous aussi, et voici toute une communauté qui le fait. Vous n’êtes pas seuls”. Les mèmes sont une stratégie médiatique avant tout. »

    Ma maman m’a dit que ma pancarte pour demain était très jolie 🥰 https://t.co/Cn6JCMJpyZ
    — Lambda_bootis (@Petit pâté (`⊗﹁◓´))

    Un code qu’essaient d’ailleurs de s’approprier certains syndicats. Stéphane Cologne, délégué syndical de l’UGICT-CGT, expliquait sur le site de BFM-TV, le 11 février, que les organisations syndicales tentent « de s’emparer des codes de l’argot et de la pop culture pour parler aux jeunes » et « de parler leur langage afin de leur rappeler que ça les concerne aussi ».

    Ces références pourraient d’ailleurs perdurer dans les manifestations car ils génèrent des boucles de rétroaction : des personnes descendent dans la rue avec des pancartes liées à la culture Web. Elles sont prises en photo ou les publient elles-mêmes sur les réseaux sociaux, où elles sont parfois massivement relayées, leur donnant envie à eux et à d’autres d’en faire de nouvelles.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés La réforme des retraites et le dilemme de l’engagement politique chez les influenceurs

    Rachel, dont la pancarte a été relayée par Squeezie sur Instagram, pense d’ailleurs qu’elle va en refaire une : « Ça me motive encore plus. Ça ouvre les yeux sur le fait qu’on peut avoir chacun, individuellement, un impact sur d’autres personnes. Ça peut permettre aux gens d’aller se poser des questions et d’aller se renseigner ou inciter d’autres personnes à vouloir essayer à leur tour de faire des pancartes avec un biais un peu humoristique. »

    #Geek_culture #Culture_numérique #Mèmes #Pop_culture

  • Le sorgho, alternative avantageuse aux céréales à paille et au maïs
    https://www.willagri.com/2018/10/22/le-sorgho-alternative-avantageuse-aux-cereales-a-paille-et-au-mais

    Le Sorgho permettrait d’arrêter le pompage inconsidéré des nappes phréatiques pour l’arrosage du maïs.
    #eau #agriculture #mais #sorgho #bassine_agricole #stop_au_mais

    Le sorgho est de plus en plus considéré comme une alternative avantageuse aux cultures de céréales à paille ou au maïs qui sont, elles, plus sensibles au dérèglement climatique. Cultivé pour produire des grains, du fourrage ou pour l’industrie, le sorgho est peu gourmand en engrais.

    Cultivées depuis l’émergence de l’agriculture en Egypte, les différentes variétés de sorgho n’ont aujourd’hui plus rien à envier à celles de maïs, auxquelles elles sont souvent comparées. Le développement des deux plantes repose sur le même mécanisme de photosynthèse pour produire de la matière organique qui est deux fois plus efficace que celui des céréales à paille (blé, orge, avoine, etc

    De nos jours, les différentes variétés de sorgho produisent quasiment autant de grains par hectare que celles de maïs tout en conservant leur rusticité originelle. Sans irrigation, un hectare de sorgho produit 7 tonnes de grains par hectare. Toutefois, les rendements sont plus faibles en Afrique, et notamment en Ethiope où ils sont estimés à 2,4 tonnes par hectare.

    Les graines de sorgho sont plus riches en protéines (12 %) que le maïs grain (10 %) tandis que leur valeur énergétique est plus élevée.

    Par ailleurs, le sorgho est « une des plantes cultivées les moins exigeantes en eau », défend Sorghom International Development (Sorghum ID), l’organisation européenne et interprofessionnelle du sorgho (1). Les besoins de la plante en eau sont en effet compris entre 400 et 500 mm. Doté d’un mécanisme photosynthétique plus performant que celui du maïs pour fabriquer de la matière organique, il se développe facilement, dans des conditions de températures élevées, sans être irrigué.

    Et si tu veux essayer le #Sorgho, le tarahumara te permettra de faire du #pop_corn ! https://pensezsauvage.org/sorgho/sorgho-a-pop-corn-tarahumara

  • Sahra Wagenknecht : Von links bis heute
    https://www.telepolis.de/features/Sahra-Wagenknecht-Von-links-bis-heute-7535727.html?seite=all

    Comprendre Sahra Wagenknecht. Dans un livre David Goeßmann publie une critique de gauche de la politicienne. Le présent article en contient une introduction et un chapître qui décrit quelques points communs avec Melenchon.

    5.3.2023 von David Goeßmann - Wagenknecht will nicht mehr für die Linke kandidieren. Sie ist immer ihren eigenen Weg gegangen, mit klarem, eher konservativem Kompass in der Hand. Ein Blick hinter die vielen Gesichter des linken Aushängeschilds.

    Sahra Wagenknecht hat angekündigt, bei der nächsten Bundestagswahl nicht mehr für die Partei Die Linke antreten zu wollen. Sie wolle sich aus der Politik zurückziehen und als Publizistin arbeiten, „oder es ergibt sich politisch etwas Neues“.

    Die Entfremdung Wagenknechts von ihrer Partei läuft schon seit Längerem, genährt vor allem durch ihre Haltung während der sogenannten „Flüchtlingskrise“ und der Coronapandemie.

    Auch bei der Bewertung des Ukraine-Kriegs kam es erneut zu Spannungen. Die Linken-Spitze kritisierte vor allem den Aufruf zu einer Kundgebung im Anschluss an dem mit Alice Schwarzer verfassten „Manifest für den Frieden“. Sie habe sich dabei nicht ausreichend von Russland und rechten Kräften distanziert, hieß es.

    Ob Wagenknecht sich an einer Parteineugründung beteiligen werde, wie zuletzt immer wieder vermutet wurde, ließ sie offen. Dass sie in Zukunft weiter politisch aktiv sein wird, in welcher Form auch immer, sollte außer Frage stehen, wenn man ihren Lebensweg und ihren „Willen zum Politischen“ beachtet.

    Wohin die Reise konkret geht, ist sicherlich ungewiss. Aber wer sich ihre intellektuellen und politischen Konzepte jenseits des parteipolitischen Alltagsgeschäfts vergegenwärtigt – entfaltet in ihren zahlreichen Büchern –, erkennt ein klares, gefestigtes Koordinatensystem.

    Denn Wagenknecht ist nicht nur eine Politikerin, eine öffentliche Reizfigur im Nachwende-Deutschland, sondern auch eine politische Denkerin, deren Glaube vor dreißig Jahren durch den Fall der Mauer „obdachlos“ wurde. Während sie den Schock zu absorbieren suchte, kämpfte sie in einem ständigen politischen Ringkampf um intellektuelle Balance. Die Frage ist: Welche Werte haben sie dabei bis heute angeleitet? Denn wie sie selbst sagt:

    Jeder Mensch hat ein weltanschauliches Grundraster, mit dem er sich in der Welt orientiert. Die Frage ist, in welchem Maße dieses Raster den wirklichen Zusammenhängen entspricht.

    Es folgt ein Auszug aus dem Buch „Sahra Wagenknecht. Von links bis heute“ von David Goeßmann.

    Sahra Wagenknecht hat viele Gesichter. Sie gilt als standfeste Kommunistin und Sozialistin, scharfe Kritikerin des Neoliberalismus und gefeierte Parteiikone der Linkspartei.

    Sie verteidigte die DDR nach ihrem Untergang, heute kämpft sie für die soziale Marktwirtschaft und einen „kreativen Sozialismus“. Idealistin und Realpolitikerin in einem mischt sie die linke Szene immer wieder auf und avancierte dabei zu einer der populärsten Politikerinnen der Republik.

    Auch wenn sie das politische Geschäft als Bürde wahrnimmt, geht sie voran, angetrieben von ihrem Willen, Ideen auch umzusetzen. Das Ergebnis: Aufstieg zur Fraktionsvorsitzenden der Linkspartei, meist eingeladene Politikerin zu Fernsehtalkshows, allseits anerkannte Ökonomin mit großer Fangemeinde – fast eine halbe Million Facebook-Fans –, rund ein Dutzend publizierte Bücher, darunter Bestseller, zahllose Vorträge und Reden.

    David Goeßmann: Sahra Wagenknecht. Von links bis heute. 192 Seiten. ISBN 978-3-360-01349-1

    Sie wird zu der ostdeutschen Spitzenpolitikerin neben der ehemaligen Bundeskanzlerin Angela Merkel (CDU). Seit einigen Jahren ist sie verheiratet mit dem ehemaligen Vordenker der deutschen Sozialdemokratie und Begründer der Linkspartei Oskar Lafontaine.

    Der Erfolgsmarsch durch die Nachwende-BRD war der Ostdeutschen Wagenknecht keineswegs in die Wiege gelegt worden. Im Gegenteil. Das ZDF nannte die „junge Frau“ 1994 einen „lebende(n) Anachronismus“. Die britische Times mutmaßte, dass die „Reformkommunisten der PDS“ wohl bald „Jagd“ auf die „introvertierte Studentin“ machen werden, die weiter DDR und Sowjetunion verteidige.

    Der damalige PDS-Vorsitzende Lothar Bisky spöttelte zur selben Zeit: „Wenn die so weitermacht, wird sie sich eines Tages in die wiedererstandene Rosa Luxemburg verwandelt haben. Sie beginnt in letzter Zeit sogar schon leicht zu hinken.“

    Als die DDR unterging, war es für sie die schlimmste Zeit ihres Lebens. Die welthistorische Tragödie schlägt in Sahra Wagenknechts Denken ein wie ein Komet. Seit dem Trauma des Untergangs des „ersten Sozialismus“ wühlt eine einzige große Frage in ihrem Kopf: Wie konnte das bessere System gegen das schlechtere verlieren und von der Geschichte zur Seite geschoben werden?
    Die linke Sackgasse

    Daraus entsteht ein spannender Kampf um politische Ordnung – im Kopf wie in ihrer politischen Arbeit. Sie beginnt, wie kaum eine andere in Deutschland, den Todeskampf des Kapitalismus in seinem vermeintlich letzten Stadium zu analysieren. Und entwirft einen Ausweg. Ein Konzept für eine radikal neue Wirtschaftsordnung, die Wiedergeburt eines „zweiten Sozialismus“ aus dem wiedervereinigten Deutschland. Eine Art soziale Marktwirtschaft Update 2.0.

    Ihr politischer Optimismus scheint trotz Voranschreitens des – wie sie es nennt – „Neofeudalismus“ ungebrochen. Sie will verändern, den neuen Sozialismus noch selbst erleben. Und ruft als Fraktionsvorsitzende der Linken eine außerparlamentarische Oppositionsbewegung ins Leben mit dem Namen Aufstehen. Burn-out und partieller Rückzug folgen.

    Sahra Wagenknechts Denken bildet dabei immer eine intellektuelle Brücke zwischen DDR und BRD, Ost und West. Sie ist Politikerin und politische Ökonomin zugleich, vereint Sachkompetenz mit radikaler Kritik.

    So hält sie seit drei Jahrzehnten das Bewusstsein wach, dass der Kapitalismus am Ende ist und über eine andere, bessere Welt nachgedacht werden sollte. Sie mahnt: Wir brauchen den Systemwechsel.

    Trotz aller Wandlungen von der DDR-Sozialistin zur Verfechterin von Markt, Wettbewerb und Leistung hat sich Sahra Wagenknechts inneres Koordinatensystem, ihr Kompass in den letzten dreißig Jahren nicht geändert. Sie bleibt auf Kurs. Und der ist keineswegs auf Umsturz ausgerichtet, sondern auf ein eher konservatives Programm.

    Von Goethe und Hegel, ihren geistigen Vätern inspiriert, kämpft sie um ökonomische Ordnung und Sicherheit, um nationalen Wohlstand und eine bessere Führung der Gesellschaft. Und um Reichtum mit weniger Gier, dem sich andere Werte wie Freiheit unterzuordnen haben. Illiberale Schwingungen waren in ihrem Denken immer präsent. Im Zuge der „Flüchtlingskrise“ kommen sie verstärkt wieder an die Oberfläche.

    Ihr großes Verdienst: Mit Sachverstand hebelte sie seit den 90er-Jahren die neoliberale Rhetorik aus, wo immer sie auftritt. Und sie legte den Finger in die Wunde einer immer weniger leistungsfähigen und unsozialen Volkswirtschaft. Sie blieb fokussiert und hat vielen Menschen mit ihrer Analyse und Kritik Mut gemacht.

    So wird sie trotz Widerständen gegen ihren „Kommunismus“ Stück für Stück zur Ikone der Linken, verbindet dabei fast spielerisch Kapitalismuskritik mit dem Alltagskampf für soziale Reformen. Das unterscheidet sie von den Helden der 68er-Proteste im Westen, die in ihrem Marsch durch die Institutionen den Kurs aus den Augen verloren haben.

    Sahra Wagenknechts Marsch durch die Nachwende-BRD verläuft anders. Sie bleibt auf Kurs, weil ihr Antrieb tiefer wurzelt. Und weil die Politikerin Wagenknecht mit der politischen Ökonomin Wagenknecht gemeinsam vorangehen.

    Sie vertritt dabei einerseits realpolitische Reformen mit ökonomischem Sachverstand, der weiß, wie der real-existierende Kapitalismus funktioniert. Ihr eigentliches Ziel ist aber der Systemwechsel. Denn, wie sie früh feststellt, stellen Lösungen innerhalb des kapitalistischen Systems keine Überwindung des Grundübels dar.

    Daher kreisen ihre Gedanken immer wieder um ein gesellschaftliches Alternativmodell zum Kapitalismus. Ihr Gegenentwurf besteht in einer sozialeren Leistungsgesellschaft, orientiert an maximalem Output und Wohlstand.

    Die Idee von Wagenknecht ist: Entmachtung des Großkapitals, langsame Ersetzung durch die „klugen Köpfe“ der Koordinierer-Klasse, die den Laden in Zukunft allein organisieren sollen, mehr Markt und Konkurrenz, während der geplünderte Teil der Welt grosso modo mit Versprechungen abgespeist wird.

    Doch damit werden der Kapitalismus und das darin enthaltene Ur-Übel nicht wie versprochen überwunden. Das moralische Dilemma von Freiheitsbeschneidungen, Ungerechtigkeiten und Machtballungen schwelt auch im „kreativen Sozialismus“ Wagenknechts weiter.

    Ihr umstürzender Sozialismus endet im Versuch, den Kapitalismus mit seinen eigenen Mitteln zu schlagen. Sie glaubt dabei nicht, wie Adam Smith in seinem Hauptwerk „The Theory of Moral Sentiments“, an Ergebnisgleichheit, sondern an gleiche Chancen, also Leistungsgerechtigkeit.

    Ihre Reform, die im Kern einen revolutionären „Enteignungsakt“ enthält, ermöglicht dabei keine Demokratisierung von unten, Freiheit und Gerechtigkeit. Ihre soziale Marktwirtschaft 2.0 befördert keineswegs, wie Wagenknecht meint, menschliche Kreativität und Vielfalt. Sie plädiert für Elitenkoordination, Märkte und Parteien, nicht für ihre Überwindung. An den Modellen für eine demokratische Planung oder regionalen Wirtschaftsdemokratie geht sie vorbei, wie viele Linke.

    Realpolitisch kann zudem davon ausgegangen werden, dass die revolutionäre Entmachtung des Großkapitals, wenn es denn dazu kommen sollte – mit seinen durchaus chaotischen und kämpferischen Abläufen – am Ende die Koordinierer-Klasse mit in den Abgrund ziehen wird. Und wenn nicht, dann wird diese neue tonangebende Klasse die „Masse“ genauso in Schach halten wie die vorherige, um Privilegien zu verteidigen.

    Wagenknechts Lob der „klugen Köpfe“ sowie die Entsorgung globaler Gerechtigkeit ist dabei keineswegs rein parteistrategisch begründet. Ihre Haltung wurzelt im Konzept einer Elitendemokratie und der Apologie nationalen Reichtums, mit diversen anti-libertären Schwingungen, die auch in linken und marxistischen Strömungen anzutreffen sind.

    Ihre geistigen Inspirationen stammen nicht zufällig von Goethe und Hegel, konservativ-bürgerlichen Denkern. Heute schließt sie an Intellektuelle wie Paul Collier oder Bernd Stegmann an, die Moral entsorgen und sich im Angesicht des kapitalistischen Weltsturms ins nationale Schneckenhaus der reichen Industriestaaten zurückziehen wollen.

    Eine wiederbelebte soziale Marktwirtschaft ist als Ziel aber eine Sackgasse, in die sich die Linke und die Sozialdemokratie seit rund hundert Jahren zunehmend verstrickt haben, wie Rosa Luxemburg schon vor hundert Jahren erkannte.
    Antiliberale Einstellungen und eine ermüdende Arbeiterschaft

    Dabei ist die Maxime: „Erst kommt das Fressen, dann die Moral“ eine toxische Ausgangsbasis, vor allem, wenn sie nationalegoistisch interpretiert wird. Die Geschichte des Scheiterns des gebändigten Markts und der marktsozialistischen Experimente sollte klarmachen, dass es eines anderen Fundaments und einer freiheitlichen Vision braucht, die wieder auf das zurückgreift, von dem aus der historische Kampf um die gesellschaftliche Emanzipation des Menschen aus der fremdverschuldeten Unmündigkeit startete und ihn vorantrieb.

    So sollte Wilhelm von Humboldt nicht nur gepriesen, sondern beim Wort genommen werden. Denn menschliche „Mannigfaltigkeit“ und Freiheit sind für klassische Liberale nicht nur Floskeln. Sie drängen auf gesellschaftliche Institutionen, die sie ermöglichen und fördern. Unter der Herrschaft freier Märkte und in einer Konkurrenzgesellschaft, wie immer gut sie reguliert sein mag, bleiben solche Grundwerte Abfallprodukte und Nebeneffekte. Wenn überhaupt.

    So haben Linke, Sozialdemokraten und Gewerkschaften ihre visionäre Zugkraft verloren und ziehen seit Jahrzehnten eine zunehmend ermüdende, atomisierte Arbeiterschaft hinter sich her, oft kleinbürgerlich auf Sicherheit bedacht, die vom neoliberalen Kapitalismus desillusioniert und mit Frustableitung auf Schwächere, Nicht-Einheimische, fremde „Kostgänger“ und „Störenfriede“ der nationalen Ordnung gefüttert wird.

    Eine explosive Mischung, die überall, in den USA, in europäischen Ländern, Brasilien, Russland, der Türkei oder in Israel zunehmend zu einem politischen Angriff auf erkämpfte liberale Werte, demokratische Institutionen und internationale Kooperation geführt hat.

    Der Kampf für eine andere Gesellschaft ist zudem nicht nur ein rein legislativer Vorgang, wie libertäre Sozialisten und Anarchisten herausstellen, bei dem ausschließlich eine neue Eigentumsordnung geschaffen werden müsse. Es ist zugleich ein Bewusstseinswandel, eine spirituelle Erneuerung, ein zu beförderndes Verlangen nach Freiheit und Gerechtigkeit in der Bevölkerung, aus dem die gesellschaftliche Neuorganisation erst resultiert.

    Ein solches politisches Bewusstsein liefert erst die nötige Kraft und Inspiration, um sich für den Aufbau von gesellschaftlichen Einrichtungen einzusetzen, die Freiheit, Kreativität, Gleichheit und Solidarität wiederum stimulieren.

    Aber Wagenknecht stutzt das gesellschaftliche Ideal, der sozialdemokratischen Tradition seit dem 2. Weltkrieg folgend, auf „Wohlstand für alle“ zurück, der von einer Koordinierer-Klasse in einer Marktgesellschaft organisiert werden soll. Es geht nicht mehr wie im klassischen Liberalismus, bei libertären Sozialisten und den Arbeiterbewegungen um „Kreativität für alle“, „erfüllende, gute Arbeit für alle“ und auch nicht um „volle Kontrolle der Arbeitenden über ihre Arbeit“.

    Daher können anti-libertäre und illiberale Einstellung an die Oberfläche gespült werden, wenn das primäre Ziel es zu erfordern scheint. Darin liegt der Grund für die „Volatilität“ in Wagenknechts Wertesystem, das Changieren in ihren politischen Positionen sowie ihr oszillierendes Moralverständnis.

    Es sind die Spannungen eines Programms, das moralisch motiviert ist, bei gleichzeitiger Abwehr von Moral. Denn ihr Denkgebäude, sosehr es von Ungerechtigkeit motiviert ist, wehrt Bestrebungen ab, die über eine Wohlstands- und Verteilmoral im nationalen Rahmen hinausgehen, und disloziert Freiheitsbestrebungen ins „Land Nirgendwo“, die gegen eine von oben gesteuerte Ordnung gerichtet sind – ob nun in der Ökonomie oder der Politik.

    Zugleich beginnt ihre sozialistische Politik in den letzten Jahren den moralischen Rückzug anzutreten. Sie hält Linken vor, sich mit ihrer Moral, ihren „versponnen“ und „anmaßenden“ Ideen gegen die Unterschichten zu stellen und die Arbeiter mit ihren Bedürfnissen zu verraten.

    Und das, während Politik und Medien Kleinbürgergeist und Sicherheitsbedürfnisse am Fließband produzieren, Einheimische gegen Minderheiten aufbringen und progressive Kräfte spalten, um von den eigentlichen Frustverursachern abzulenken. 1998 sagte Wagenknecht, dass die Lösung für die Krise „nicht in einer besseren Moral, sondern in einer veränderten Ökonomie“ liege. Doch was ist eine Ökonomie wert, die nicht auf Moral aufbaut?

    Was bleibt also unterm Strich von Wagenknechts alternativem ökonomischen und gesellschaftlichen Programm? Sie will wie Jean-Luc Melanchon in Frankreich, aber auch Jeremy Corbyn und Bernie Sanders in den USA und Großbritannien den Staat und die Gesellschaft gegen den Markt stärken und weitreichendere Eingriffe in die kapitalistische Ökonomie ermöglichen.

    Linke Parteien wie die Grünen und Sozialdemokraten dagegen haben diese Position, nicht nur in der Theorie, sondern in der Realpolitik längst aufgegeben (wie Wagenknecht zu Recht kritisiert) – trotz aller Rhetorik und politischer Kosmetik. Wagenknecht verteidigt demgegenüber seit dreißig Jahren das Eintreten für mehr soziale Gerechtigkeit und eine Antikriegshaltung.

    Sie befördert mit ihrer Kritik am neoliberal globalisierten Kapitalismus zugleich den Appetit auf eine andere, bessere Welt. Ihr Lob des freien Unternehmertums, eines Top-Down-Managements, der von Konkurrenz angetriebenen Leistungsgesellschaft, des Sicherheitsstaates, nationaler Autarkie, die Entsorgung von globaler Verantwortung sowie ihre Neigung zu populistischen Rhetoriken, um Arbeiter:innen und Kleinbürger:innen zu mobilisieren, sind aber kaum angetan, diesem Hunger jenseits von Reformzielen das geistige Mahl zu bereiten, dessen er bedarf, um nicht bei der erstbesten Abspeisung im politischen Alltagskampf wieder zu verschwinden.

    #Allemagne #nationalisme #populisme #politique #Linke #gauche

  • More People Live Inside This Circle Than Outside Of It – Brilliant Maps
    https://brilliantmaps.com/population-circle

    However, that’s not the only thing the circle contains.

    Inside the circle you’ll also find:

    The highest mountain (Everest)
    The deepest ocean trench (Mariana)
    More Muslims than outside of it.
    More Hindus than outside of it.
    More Buddhists than outside of it.
    More communists than outside of it.
    The least sparsely populated country on earth (Mongolia)
    However, in terms of religions you’d still find more Christians and Jews outside the circle than inside it.

  • "Glad to be gay" : le podcast de l’histgeobox s’intéresse aux musiques qui accompagnent l’affirmation de l’homosexualité masculine dans le Royaume Uni des années 1970 et 1980 :
    https://anchor.fm/blottire/episodes/Glad-to-be-gay-e1qar9j

    "En 1976, Rod Stewart jette un pavé dans la marre avec« The killing of Georgie ». Les paroles racontent l’histoire d’un jeune homosexuel mis à la rue par ses parents. La mère pleure, le père se demande ce qu’il a raté dans son éducation. Georgie part pour NY. Enfin accepté pour ce qu’il est, il vit, heureux, et s’impose comme la coqueluche de Broadway. Mais il est tué par une bande alors qu’il rentre chez lui après un spectacle. La chanson importante car elle est le premier grand succès pop dont le sujet central est le droit à vivre sa sexualité librement, sans verser dans la caricature ni le stéréotype. Un message pro gay dans une époque qui ne l’est pas. La chanson souligne l’hypocrisie des années 1970."
    #TomRobinson #BronskiBeat #RodStewart #homophobie #LGBT

  • Avoue : toi-aussi ça te manquait ces mises en scène de la Sainte Colère Présidentielle (la marque des vrais Chefs).

    « Il est sorti de ses gonds » : face aux risques de coupures d’électricité, la colère d’Emmanuel Macron vue de l’intérieur
    https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/il-est-sorti-de-ses-gonds-face-aux-risques-de-coupures-d-electricite-la

    Pas de doute, le chef de l’Etat st « sorti de ses gonds », assure l’un de ses proches. Un président furieux après les propos plus que maladroits d’un porte-parole d’Enedis, qui a assuré lundi 5 décembre sur BFMTV, que les quelque 4 000 malades sous respirateurs ne seraient « pas prioritaires » en cas de coupure.

  • Las estatuas más incómodas de América

    En años recientes, conquistadores, militares y caudillos han sido bajados de sus pedestales por manifestantes o por los mismos gobiernos, que enfrentan un debate creciente sobre los símbolos y deben definir qué hacer con los monumentos antiguos, qué representan y qué lugar les corresponde

    En marzo de 2011, durante una visita oficial a la Argentina, el entonces presidente Hugo Chávez vio la estatua que se levantaba detrás de la Casa Rosada y preguntó: “¿Qué hace ahí ese genocida?”. Era una escultura de Cristóbal Colón de unos seis metros de alto y 38 toneladas, hecha en mármol de Carrara, ubicada allí desde hacía casi un siglo. “Colón fue el jefe de una invasión que produjo no una matanza, sino un genocidio. Ahí hay que poner un indio”, dijo Chávez. Para los funcionarios que lo acompañaban, ciudadanos de un país donde aún se repite que los argentinos descienden de los barcos, aquella figura tal vez nunca había resultado incómoda hasta ese momento. Pero tomaron nota de sus palabras.

    El comentario de Chávez no solo fue disparador de la remoción del monumento dedicado al marino genovés en Buenos Aires —una medida que tomó el Gobierno de Cristina Kirchner en 2013 y desató una larga polémica y una batalla judicial con la comunidad italiana—, sino también el síntoma de una época en que las sociedades de América, y algunos de sus dirigentes, empezaban a poner en discusión de forma más o menos central los símbolos que han dominado los espacios urbanos durante décadas. A veces manifestación de impotencia, a veces demagogia, a veces el descubrimiento repentino de una forma de mostrar la historia y de una resistencia que ya estaban allí desde hacía bastante tiempo, pero en los márgenes.

    “Las estatuas hablan siempre de quien las colocó”, escribió en 2020 el autor peruano Marco Avilés, columnista del Washington Post, después de una serie de ataques a monumentos confederados y a figuras de Cristóbal Colón durante las protestas antirracistas en Estados Unidos. En su texto, Avilés cuenta sobre el derribo a martillazos de una escultura del conquistador Diego de Mazariegos en San Cristóbal de las Casas, México, en octubre de 1992. Aquella estatua había sido emplazada 14 años antes frente a la Casa Indígena por orden del alcalde, para celebrar un aniversario de fundación de la ciudad. “Consultar a las personas indígenas o negras no es una costumbre muy extendida entre las élites que ahora gobiernan América Latina, y era peor hace cuatro décadas”, escribe Avilés.

    Bajar o dañar monumentos no es algo nuevo, pero desde finales de 2019, cuando las protestas en Chile marcaron el inicio de una ola de estallidos sociales en todo el continente, dejó de ser un gesto extremo, marginal, y pasó a ser una especie de corriente revisionista febril que recorría la región a martillazos. Y un desafío esperado. En Santiago, la escultura del general Baquedano —militar que participó en las campañas contra los mapuche y es considerado un héroe de la Guerra del Pacífico— se convirtió en ícono de la revuelta ciudadana. Fue pintada y repintada, embanderada, convertida en blanco y en proclama: la más notable de los más de mil monumentos dañados esos meses. En Ciudad de México, la estatua de Cristóbal Colón que estaba en el Paseo de la Reforma —la avenida más importante de la ciudad— fue retirada con rapidez la noche del 10 de octubre de 2020, ante el rumor de que algunos grupos planeaban destruirla el 12 de octubre. Ese mismo año comenzó en Colombia una serie de derribos de estatuas que llegó a su punto máximo durante el Paro Nacional de 2021, cuando bajaron la escultura del conquistador Sebastián de Belalcázar en Cali y siguieron con Gonzalo Jiménez de Quesada en Bogotá —fundador de la ciudad—, Cristóbal Colón, Isabel la Católica y hasta Simón Bolívar.

    Durante los últimos dos años, la pandemia permitió mitigar por momentos el fuego de la protesta social en el continente y ofreció un respiro a los monumentos, pero la crisis sanitaria ha dejado de ocupar un lugar central en la vida pública y los asuntos pendientes vuelven a salir a flote. Este mes, la alcaldía de Cali ha decidido restituir —y resignificar— la estatua de Belalcázar, y Chile ha reinstalado la estatua de Manuel Baquedano, ya restaurada, en el Museo Histórico Militar, aunque no está claro su destino final. Mientras el aumento en el costo de vida vuelve a caldear los ánimos en las calles de la región, y un nuevo 12 de octubre se acerca, la discusión sobre cómo y con qué símbolos se recuerda la historia propia en las ciudades de América sigue abierta.

    México y Argentina: un Colón en el armario

    En 2013, dos años después de la visita de Hugo Chávez a la capital argentina, el Gobierno de Cristina Kirchner finalmente retiró la estatua de Cristóbal Colón de su sitio y la reemplazó por una de Juana Azurduy, heroína de la independencia que luchó contra la monarquía española por la emancipación del Virreinato del Río de la Plata.

    El cambio levantó ampollas en la colectividad italiana en el país. Sus miembros recordaron que habían sido ellos los donantes de la estatua de Colón hacía más de un siglo y exigieron un nuevo emplazamiento a la altura del personaje. El proceso no fue sencillo. Colón estuvo a la intemperie durante más de dos años, repartido en múltiples fragmentos y preso de un arduo debate político. La oposición criticaba lo que consideraba una decisión desafectada de la historia; el Gobierno se escudaba en el revisionismo histórico y en la necesidad de respetar la memoria de los pueblos originarios.

    El Colón de mármol terminó de encontrar un sitio en 2017. El Gobierno levantó un pedestal en la costanera norte del Río de la Plata, entre pescadores, caminantes y puestos de comida que los fines de semana se llenan de gente. La estatua mira desde entonces hacia Europa, como lo hacía antes del traslado, con el rostro atento a las olas y abierto a las tormentas. Un sitio solo apto para marinos.

    Fue también un gobierno progresista el responsable de remover la estatua de Cristóbal Colón instalada en el Paseo de la Reforma de Ciudad de México, pero la medida no fue convertida en un gesto épico, sino en uno de evasión; una forma de evitar un problema: el 10 de octubre de 2020, dos días antes de la conmemoración de la llegada del genovés a América, las autoridades de la ciudad hicieron quitar la escultura de bronce. La versión extraoficial es que lo hicieron para que el Colón no fuera destruido por manifestantes el 12 de octubre. Sin embargo, semanas después, se anunció que la figura estaba resguardada en una bodega donde iban a intervenirla para su conservación, y que después de estos trabajos sería reubicada en otro sitio.

    Estas decisiones abrieron el debate sobre la pertinencia de la estatua en el siglo XXI. Los grupos que protestaban contra Colón aseguraban que se trataba de “un homenaje al colonialismo” y que su relevancia debía ser revisada. Su retiro coincidió con la conmemoración de los 500 años de la caída de Tenochtitlan ante los conquistadores españoles. A diferencia de lo que ocurrió en Argentina, no existieron reclamos a favor de conservar la estatua en la principal avenida de la capital mexicana, pero su destino siguió siendo una incógnita.

    El próximo mes se cumplirán dos años desde que la figura de Colón — que fue instalada en 1875— fuera retirada de las calles. “Se le dará un lugar, no se trata de esconder la escultura”, dijo el año pasado la jefa de Gobierno de la ciudad, Claudia Sheinbaum, sobre su reubicación. La glorieta que Colón ocupaba ahora alberga el Monumento de las Mujeres que Luchan, una improvisada manifestación de diversos grupos feministas que se han apropiado del sitio para protestar contra la violencia machista. El Gobierno tenía planes de instalar otro tipo de escultura, pero los planes permanecen frustrados hasta ahora.
    Chile y Colombia, de las calles a los museos

    En septiembre de 2020 en Popayán, capital del departamento colombiano del Cauca y una de las ciudades más poderosas del virreinato de la Nueva Granada, un grupo de indígenas de la comunidad misak derribó una estatua ecuestre del conquistador español Sebastián de Belalcázar que había sido ubicada en el lugar de un cementerio precolombino, por lo que era vista como una humillación. Lo hicieron tres meses después de que el Movimiento de Autoridades Indígenas del Sur Occidente difundiera un comunicado en el que los llamados Hijos del Agua o descendientes del Cacique Puben escenificaron un “juicio” a Belalcázar.

    Medio año después, cuando el país se sacudía por las protestas sociales en medio de un paro nacional, de nuevo un grupo misak del movimiento de Autoridades Indígenas del Sur Occidente derribó la estatua de Belalcázar en Cali, la tercera ciudad del país, cerca de Popayán. “Tumbamos a Sebastián de Belalcázar en memoria de nuestro cacique Petecuy, quien luchó contra la corona española, para que hoy sus nietos y nietas sigamos luchando para cambiar este sistema de gobierno criminal que no respeta los derechos de la madre tierra”, explicaron entonces. Diez días después, tras llegar a Bogotá, derribaron la estatua del fundador de la ciudad, Gonzalo Jiménez de Quesada. Y, de forma menos debatida y visible, cayeron también un conjunto de estatuas de Cristóbal Colón e Isabel la Católica, y una estatua ecuestre de Simón Bolívar.

    Esos monumentos y acciones han dejado tras sí una estela de reflexiones y unos dilemas de política pública que se han resuelto de manera diferente, como parte de un proceso de discusión del significado de la conquista en un país mayoritariamente mestizo. En Cali, un decreto ordenó reinstalar la estatua con una placa que debe reconocer a “las víctimas de la conquista española”. Bogotá ha optado por llevar las figuras derribadas a los museos, dejando visible los efectos de las caídas, para así dejar abierto el debate.

    Preservar las marcas de guerra en las esculturas parece una forma hábil de conciliar los significados múltiples que adquiere un monumento intervenido o derribado durante una protesta social, pero no es aplicable a cualquier escala. En Chile, en los cuatro meses siguientes a octubre de 2019, 1.353 bienes patrimoniales sufrieron algún tipo de daño a lo largo del país, según un catastro del Consejo de Monumentos Nacionales. Decenas de ellos se perdieron por completo, se retiraron o se reemplazaron.

    La extracción más simbólica debido a su ubicación en el epicentro de las revueltas fue la escultura del General Manuel Baquedano. La obra de bronce erigida hace casi un siglo en la Plaza Italia de Santiago fue removida de su sitio en marzo de 2021 después de que un grupo intentase cortar las patas del caballo sobre el que posa el militar. Tras una exhaustiva labor de restauración, la escultura ha sido reinstalada esta semana en el Museo Histórico y Militar (MHN) por solicitud del Ejército. Las otras seis piezas que conforman el conjunto escultórico, también seriamente dañadas, están almacenadas en el museo a la espera de ser restauradas.

    Atacar esculturas fue una práctica habitual durante las manifestaciones. En la mayoría de los casos fueron rayadas con proclamas, pero en los más extremos llegaron a destruir monumentos, principalmente de figuras de la colonización europea o militares chilenos. En el centro de la ciudad norteña de Arica, por ejemplo, destruyeron un busto de Cristóbal Colón elaborado con mármol, donado por la Sociedad Concordia Itálica en 1910, en el centenario de la independencia chilena. El municipio se encargó de resguardar los pedazos. En La Serena, 400 kilómetros al norte de Santiago, derribaron y quemaron una estatua del conquistador español Fracnisco de Aguirre, que luego fue reemplazada por la de una mujer diaguita amamantando a un bebé.
    Estados Unidos: contra confederados y colonialistas

    Las estatuas que se consideran símbolos del esclavismo y el racismo llevan décadas provocando polémica en Estados Unidos, pero en los últimos años la batalla sobre los símbolos se ha recrudecido. En 2017, la decisión de Charlottesville de retirar la estatua del general confederado Robert E. Lee llevó a movilizarse hasta allí a cientos de neonazis y supremacistas blancos con antorchas, y generó a su vez una contraprotesta de los habitantes de la ciudad. Una mujer de 32 años murió arrollada por el coche de un neonazi. Tras los disturbios, y la respuesta equidistante de Trump, decenas de placas y estatuas en homenaje al general Lee y otros destacados miembros del bando confederado, que defendía la esclavitud en la Guerra Civil, fueron derribadas, dañadas o retiradas. La de Charlottesville fue retirada cuatro años después de la revuelta supremacista.

    Esa llama reivindicativa contra el racismo institucionalizado se reavivó en la primavera de 2020 tras la muerte de George Floyd en Mineápolis a manos de la policía. Una estatua del presidente confederado Jefferson Davis fue derribada en Richmond (Virginia), y también en esa ciudad, que fue capital confederada durante la guerra, fueron atacadas estatuas de los generales J. E. B. Stuart, Stonewall Jackson y el propio Lee. Monumentos confederados en Alabama, Luisiana, Carolina del Norte y Carolina del Sur, entre otros, fueron derribados o pintados también.

    Especialmente en esa última oleada, las protestas han puesto en el punto de mira las estatuas en memoria de quienes consideran artífices del colonialismo. Una manifestación contra el racismo derribó en junio de 2020 en San Francisco una estatua de Fray Junípero Serra, fundador de las primeras misiones de California. También la de Los Ángeles fue derribada por activistas indígenas. Pero el más señalado por esa reivindicación contra el colonialismo fue y sigue siendo Cristóbal Colón, pese a que no pisó Norteamérica. También en junio de 2020, la estatua de Colón en Boston fue decapitada; la de Richmond (Virginia), fue arrancada y arrojada a un lago; la de Saint Paul (capital de Minnesota), fue derribada y la de Miami, llena de pintadas de protesta por parte del movimiento Black Lives Matter.
    Un nuevo sujeto social: los realistas peruanos

    En el Perú, Cristóbal Colón aún conserva su cabeza. No ha sido tumbado por sogas ni ha ido a parar a algún depósito. Pero cada 12 de octubre se discute si su estatua de mármol, inaugurada hace dos siglos, debe permanecer oronda en el Centro de Lima, con una mujer indígena a sus pies.

    Vladimir Velásquez, director del proyecto cultural Lima antigua, sostiene que el descontento ciudadano hacia el navegante genovés se ha manifestado en un ataque simbólico. “La escultura más vandalizada del Centro Histórico es la de Colón. No la han destruido de un combazo, pero en varias ocasiones le han rociado de pintura roja, aludiendo a los charcos de sangre que se desataron en la época colonial”, dice.

    En octubre de 2020, cincuenta activistas enviaron un pedido formal a la Municipalidad de Lima para que la estatua de Cristóbal Colón sea retirada y llevada a un museo. “No estamos a favor que se destruya, pero sí que se le dé una dimensión histórica. Debería construirse un lugar de la memoria sobre el coloniaje”, dice el abogado Abel Aliaga, impulsor de la moción. La respuesta municipal le llegó por correo electrónico el 4 de mayo de este año. Fue breve y contundente: es intocable por ser considerada Patrimonio Cultural de la Nación.

    En octubre del año pasado, sin embargo, sucedió un hecho inédito: al pie del monumento se plantó un grupo de manifestantes, autodenominados realistas, con escudos de madera pintados con el Aspa de Borgoña, símbolo de la monarquía española. El grupo llamado Sociedad Patriotas del Perú, que ha defendido el supuesto fraude a la candidata Keiko Fujimori en las últimas elecciones presidenciales, se enfrentó a los activistas decoloniales. No pasó a mayores, pero hubo tensión. Hay un debate ideológico debajo de la alfombra que amenaza con salir a la luz el próximo 12 de octubre.

    https://elpais.com/internacional/2022-09-25/las-estatuas-mas-incomodas-de-america.html

    #monuments #statue #colonialisme #toponymie #toponymie_politique #Amérique_latine #Christophe_Colomb #Colomb #Mexique #Chili #Manuel_Baquedano #Argentine #Colombie #Popayán #Sebastián_de_Belalcázar #Belalcázar #Cali #Gonzalo_Jiménez_de_Quesada #Simón_Bolívar #Isabelle_la_catholique #Mujeres_Creando #résistance #Arica #USA #Etats-Unis #Charlottesville #Robert_Lee #Jefferson_Davis #Richmond #Stonewall_Jackson #Stuart #Boston #Miami #Black_Lives_Matter (#BLM) #Lima #Pérou

    ping @cede

  • Antiféminisme et garçons-fleurs en Corée
    https://laviedesidees.fr/Antifeminisme-et-garcons-fleurs-en-Coree.html

    L’élection de Yoon Suk-yeol comme président de la Corée du Sud, avec sa rhétorique antiféministe, contraste avec la féminisation croissante des hommes et des garçons, particulièrement dans la K-pop. Paradoxe étonnant ou errements de la lutte contre les #inégalités ?

    #International #populisme #femmes #Asie #masculinité
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220916_coree.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220916_coree.pdf

    • Ce que tu pointes là est un commentaire sur les solutions possibles, qui n’a jamais été implémenté. C’est la première méthode, qui ne vaut donc que pour les formulaires (lors d’un POST donc) qui a été faite.

      Du coup quand le contenu n’est pas un formulaire mais qu’on veut quand même pas de cache, ya pas de méthode pour l’instant.

      M’est-avis que tu devrais rouvrir le ticket en disant que c’est super que ça marche par défaut pour les cas avec formulaires, MAIS qu’il faudrait aussi le data-truc pour le désactiver explicitement quand on en veut pas.

    • certainment un peu plus ambitieux, mais avec un titre assez prétentieux

      Jean-Luc Mélenchon : un portrait philosophique

      https://www.philomag.com/articles/jean-luc-melenchon-un-portrait-philosophique

      [...]

      Le conflit contre le #consensus

      L’autre principe du « #populisme de gauche » que #Mélenchon puise chez Mouffe et Laclau, c’est de valoriser le conflit plutôt que le consensus. Le libéralisme politique, détaille la philosophe dans un entretien pour Le Vent se lève, est porteur « d’une conception associative du politique. Pour celle-ci, le politique est le domaine de l’agir en commun, de la liberté et de la recherche du consensus ». Or, Mouffe et Laclau lui préfèrent une théorie dissociative du politique : la société est traversée par une négativité fondamentale, elle se structure par le conflit constant entre un « eux » et un « nous ». Mélenchon l’affirme lui-même, « l’action politique progressiste doit donc “conflictualiser” tout ce qu’elle touche ! Cette conflictualité est ce qui permet le passage d’une hégémonie culturelle à une autre, une polarisation du champ politique à un autre. L’ordre établi étant constant, la conflictualisation doit aller de même. Dans l’action quotidienne de nos organisations politiques, la provocation, l’humour, l’agressivité ciblée, la raillerie, l’argumentation implacable globale et précise sont comme des couteaux à huîtres pour nous ». Bref, Mélenchon heurte souvent, parce qu’il veut faire apparaître le conflit latent du politique : révéler l’ennemi comme un ennemi et l’ami comme un ami, dissiper un discours unificateur qui serait factice pour révéler, sans fard, ce « nous » et ce « eux » qui se livrent bataille. Chez le tribun, ce dualisme conflictuel devient d’ailleurs une technique rhétorique des couples antagonistes, qu’il avait par exemple mobilisée le 29 août, en pleine campagne présidentielle : « Non, l’ennemi ce n’est pas le musulman, c’est le financier ! »

      [...]

      #NUPES

  • #à_la_criée. géographies, #arts et écritures [depuis 2007]

    un laboratoire d’invention sociale

    à la criée, l’association à l’ouest, est née en 2007, de plusieurs expériences associatives, politiques et professionnelles ; l’expression « à la criée » signale l’attachement à l’#oralité comme à l’écrit, au #populaire comme à l’#expérimental, à des lieux singuliers comme à l’universel, au français comme aux autres langues, au corps comme à l’esprit – contre tous les dualismes.
    extrait de l’objet social de l’association : 1/ le développement de formes créatives dans la #vie_sociale, à coût réduit, en se plaçant volontairement dans un modèle d’économie durable et modique, fondé sur la vie comme « #expérience_d’expériences » 2/ le développement d’un outil associatif, simple, fiable, socialement utile 3/ l’expression de la personne humaine, dans ses dimensions sensibles, intellectuelles et manuelles, sans limitation de genres ou de lieux 4/ l’accès partagé des personnes ou catégories de personnes socialement défavorisées ou dominées à l’ensemble des pratiques sociales, contre toutes les ségrégations [âge, sexe, origine sociale ou ethnique, engagements, etc.] et dans un cadre international.
    l’association a bénéficié de l’agrément jeunesse et sports et travaillé depuis 2007 avec de nombreux habitants, groupes informels ou associatifs, collectivités ou institutions (mairie, conseil régional, médiathèque, centre social, groupe de recherche, université, bureau d’études, service de l’état).
    l’association est indépendante et ne touche aucune subvention de fonctionnement.
    l’association est notamment connue pour une activité d’édition singulière et exigeante, mais elle n’est pas qu’une maison d’édition, bien au contraire, elle lie l’écriture aux autres arts.

    La #carte de l’(in)hospitalité nantaise :


    #Nantes #hospitalité #inhospitalité

    https://www.alacriee.org
    #cartographie #cartographie_sensible #visualisation #art

    ping @visionscarto

  • Human Rights in Flux: New Directions beyond Universalism

    Human rights remain more crucial to the world’s future than ever. The rise of populism and identity politics, new alliances that strengthen authoritarian governments, or even some of the responses to the current epidemic by democratic states have contributed to fragilise human rights. How will the human rights regime likely evolve faced by such challenges? Can the protection of human rights worldwide reinvent itself and, if so, how?


    https://globalchallenges.ch/issue/11/human-rights-beyond-the-end-of-universalism
    #droits_humains #universalisme #populisme #autoritarisme #égalité #citoyenneté #histoire #timeline #ONU #Nations_Unies #traités_internationaux #inclusivité

    ping @karine4 @isskein @reka

  • Un petit conte zapatiste du SupGaleano : La Calamité Zapatiste.
    https://enlacezapatista.ezln.org.mx/2021/07/01/23121

    Depuis que @la_voie_du n’a plus de voix (coucou là-haut, là-bas, n’importe où), j’ai moins vent des textes longs des zapatistes, les textes politiques et poétiques, les contes, les bêtises profondes du SupGaleano… (sur le site du CSPCL c’est surtout les communiqués militants). :(

    C’était vraiment la meilleure porte pour ces textes, sans fouiller (là pour trouver uniquement les textes traduits en français sur le site officiel ya rien).

    Si quelqu’un⋅e a d’autres sources…
    (@karacole ? au passage ce conte est rigolo à lire en voix, j’avais même commencé, mais ya quelques mots typiques que je ne sais pas trop prononcer genre « Puy ta Lecuxlejaltic » :p)

    #zapatisme #conte #popcorn #SupGaleano

  • Des règles en démocratie
    https://laviedesidees.fr/Des-regles-en-democratie.html

    À propos de : Jan-Werner Müller, Liberté, égalité, incertitude. Puissance de la #démocratie, Premier Parallèle. Comment la démocratie peut-elle résister à la vague populiste qui la menace ? En assumant le fait qu’elle est un régime de la division et de l’incertitude, et en travaillant à maintenir les conditions du pluralisme.

    #Philosophie #populisme #égalité
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220303_policarpe.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220303_policarpe.pdf

  • Rire & Chansons : La drôle de chronique de #Karine_Dubernet, je me suis convertie au Covidisme

    Notre Pfizer qui est aux cieux,
    Que tes doses soient sanctifiées,
    Que tes actionnaires prospèrent,
    Donne-nous nos trois doses de ce jour,
    Vaccine-nous comme nous vaccinons ceux qui refusent de se vacciner,
    Ne nous laisse pas entrer en réanimation,
    Mais délivre-nous du Covid,

    Au nom du pèze, du fric et du simple d’esprit,
    ARNm.

    https://www.youtube.com/watch?v=AcdADBzetUA

    Attention !
    Ne pas faire confiance à #Pfizer à cause de ses 75 condamnations et 10 193 896 333 $ d’amendes pour charlatanisme, publicité mensongère, corruption de médecins, de fonctionnaire… fait de vous un, une #complotiste.

    Pourtant, faire confiance à Pfizer c’est comme laisser monter son gosse dans la voiture d’Emile Louis, en toute connaissance de cause.

    Karine et la gestion de la crise par not président !
    « Dire que t’es capable d’emmerder des millions de Français, revient à admettre que t’es un immense trou du cul. »

    #Humour #vaccination #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #confinement #France #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #injustice #populisme

    • Baromètre des médias 2022 : la confiance des Français au plus bas Aude Carasco
      https://www.la-croix.com/Economie/Barometre-medias-2022-confiance-Francais-bas-2022-01-20-1201195923

      Jamais l’intérêt pour l’actualité et la confiance envers les médias n’ont été aussi faibles à la veille d’une présidentielle, relève le 35e Baromètre de confiance dans les médias Kantar-Onepoint pour « La Croix ».

      En cette année d’élection présidentielle, plus aucun média n’obtient une majorité de confiance de la part des Français. Même la radio (à 49 %) qui caracolait seule en tête depuis le lancement, en 1987, de notre Baromètre médias avec une crédibilité encore de 52 % l’an dernier.

      Moins écouté avec le développement du télétravail pendant la crise sanitaire, ce média a été bousculé cette année par la reprise en main éditoriale d’Europe 1 par l’industriel Vincent Bolloré. Or, les Français, toujours selon notre étude, jugent à 91 % « important » ou « essentiel » que les médias soient « indépendants des intérêts et des milieux économiques ». C’est même le cas des 94 % des sondés qui citent la radio comme mode principal d’information.

      En perdant 3 points de crédibilité, ce média de la mobilité et de l’intimité se retrouve au même niveau que la presse écrite (à 49 %, + 1 point). Si la confiance dans la télévision progresse elle aussi (44 %, + 2 points), celle envers Internet (24 %, – 4 points) renoue avec ses plus bas niveaux historiques.

      « On observe une convergence de la crédibilité entre les médias traditionnels, avec un écart qui se creuse avec Internet », relève Guillaume Caline, directeur enjeux publics et opinions chez Kantar Public-Onepoint. Même si les Français se sont un peu moins informés par Internet cette année (32 %, – 2 points) au profit de la télévision (48 %, + 2) et de la presse papier (6 %, + 1), « la tendance guidée par les jeunes (qui privilégient à 66 % Internet, NDLR) ne va pas s’inverser ».

      La pandémie de Covid, un sujet trop traité pour huit Français sur dix
      Cette défiance envers les quatre supports d’information ( #télévision, #radio, #presse papier, #Internet ) incite une partie de plus en plus large de la population à « mettre à distance l’actualité », souligne Guillaume Caline. En pleine campagne, seuls six Français sur dix (62 %, comme en 2018) déclarent s’intéresser « assez » ou « beaucoup » à l’actualité, moins que lors de la précédente présidentielle, où l’actualité était suivie par 64 % des sondés. Mais on n’observait pas en 2017 un tel décrochage auprès des jeunes de 18-24 ans. Ils étaient encore 63 % à porter un intérêt à l’actualité, alors qu’ils ne sont plus que 38 % (– 13 points sur un an) cinq ans plus tard.

      Cette désaffectation des plus jeunes est à rapprocher de leur perception négative du traitement médiatique de sujets qui leur sont chers. Ils sont ainsi 68 % (contre 53 % pour l’ensemble de la population) à estimer que le dérèglement climatique et ses conséquences ont été mal traités. Et seuls 20 % (contre 37 %) ont une perception satisfaisante du travail journalistique sur les violences faites aux femmes.

      Ils se rapprochent davantage de l’avis de leurs aînés pour l’appréciation d’autres sujets, comme la pandémie de Covid-19 qui a saturé l’espace médiatique pour huit Français sur dix (79 %). De même que la candidature d’Éric Zemmour à la présidentielle dont les médias ont trop parlé pour 73 % des sondés. Les plus jeunes se montrent un peu plus cléments sur le transfert de Lionel Messi au Paris Saint-Germain, trop médiatisé pour un Français sur deux (50 %) et 46 % des 18-24 ans.

      De façon plus positive, les Français jugent que les médias ont accordé « la place qu’il faut » à une majorité d’événements soumis à leur appréciation : l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon, les élections régionales et départementales, le départ d’Angela Merkel ou encore le procès des attentats du 13 novembre 2015. Une certaine reconnaissance de l’investissement éditorial pour des sujets jugés importants.

  • How Bloghouse’s Sweaty, Neon Reign United the Internet | WIRED
    https://www.wired.com/story/how-bloghouse-music-united-the-internet

    The first thing to know about bloghouse is that, when it all began, nobody called it bloghouse. During its sweaty, neon-slathered 2000s reign you might’ve called it electro, or indie dance, or maybe you didn’t know what the hell to call it. The point is that bloghouse wasn’t a traditional music genre. Was it a fashion trend? The gateway drug to EDM? The mid-aughts equivalent of hair metal? Music was at the core of the thing, but more than being unified by any specific sound, bloghouse was about how you found it: on MP3 blogs, the Hype Machine aggregator, or auto-playing from Myspace pages.

    Myspace was many music fans’ introduction to the new landscape of social media. For a half-decade following its founding in 2003, the site was the most-visited social network in the world, and the first popular platform for musicians and wannabe scene celebs to build a following. On Myspace Music, artists could upload tracks, connect with fans, and control their own branding. For free.

    On Myspace, musicians could be weirder and more personalized than in an album’s liner notes or on the websites of major labels. Creating a fun profile was a free growth hack, ensuring fans would share an artist’s music to millions of other potential fans. Does It Offend You, Yeah? drummer Rob Bloomfield says of the group, “The stupid name plus the pornographic up-skirt Lolita hentai avatar we used meant that thousands of people put Does It Offend You, Yeah? in their Top 8 friends.” Industry folks quickly came calling, looking to monetize the digital middle finger the band was giving the whole internet.

    Myspace knew that its platform was making and breaking careers. The company built out features to keep the momentum up, but it was users who were really pushing things forward. A generation of kids was customizing profile layouts in HTML, adding in a line of code to trigger songs to play automatically. The ability to directly link a song to your personality became a pissing war of coolness, resulting in incalculable free publicity for artists.

    This brief moment in music history could never be replicated today. For one thing, the crunchy, MP3-bitrate sound wouldn’t fly now, and after so many years of digital content proliferation neither would writing for free. Even more importantly, maybe, is that the life cycle of a song in the bloghouse generation would not legally be possible. “The entire reason that moment happened and dance music in general got to the level it’s at in the world is because of remix culture and reinterpretation. So much of it was mashups or unofficial remixes outside the bounds of the law,” says Clayton Blaha, a publicist who represented clients including Diplo, Justice, and Fool’s Gold Records.

    Bloghouse’s free-for-all tone shifted when MediaFire, a popular file hosting service, cracked down, ensuring that tracks could be hosted only by a song’s owner. As a result, a lot of niche, remixed tracks from the late 2000s survive only in personal Dropboxes. “At the time, you had to know where to look and what site to follow, and [a song] was usually only available by some weird direct download with a low-bitrate MP3 that would expire quickly,” says Ben Ruttner of the Knocks. If you were a dedicated fan at the right place at the right time, you might download the track and preserve it, transferring the file from hard drive to laptop to USB. Some of those don’t-listen-to-this-on-a-fancy-speaker tracks are still lurking like ghosts in the deep corners of the internet.

    Now, no one creating music, music criticism, or new communities online is doing so with a blog, let alone feeling like Does It Offend You, Yeah?’s “rockstar” while doing it. Even if the best, most dedicated bloggers came back to start new micro-sites today, the need and the space for independent blogs to push music forward just isn’t there. In fact, traditional media hardly makes a tangible dent in an artist’s career. “A magazine doesn’t fucking matter at all. You could be in 10 magazines, and no one listens to your music. The curatorial power dynamic is now with the streaming services and the algorithms that populate playlists as well as the users that populate playlists,” Blaha says.

    Steve Reidell, one half of the Chicago-based mashup duo the Hood Internet, ominously jokes, “Forget bloghouse. If genre names are based off where music was bubbling, next is ‘playlist house.’”

    #Musique #MySpace #Remix #Pop_culture

  • La France en marche EP64 - Les aventures de Jean Castex au pays des non vaccinés Studio Crapulax

    https://www.youtube.com/watch?v=IYEn9Ohm9_I

    Cette vidéo n’est pas sponsorisée par un jeu gratuit tout naze ni un VPN à la noix ni un parti politique !
    Si vous voulez soutenir mon taff et m’aider à me payer des test PCR, ça se passe ici : https://fr.tipeee.com/studio-crapulax
    Oyé oyé, la France en Marche est un programme satirique dont l’existence se justifie parce que « Je suis Charlie » !

    Si ce programme vous semble moins caricatural que la réalité, je décline toute responsabilité.
    En raison de la politique de censure arbitraire de Youtube, je vous invite à télécharger cette vidéo si elle vous a plu parce qu’elle, comme la chaine, n’est pas à l’abri d’une censure définitive et sans appel !

    Si vous souhaitez que je poste mon contenu sur Odysee, hésitez pas à me filer des crédits sur le site. https://odysee.com/@studiocrapulax:d
    J’ai ouvert une chaine télégram où je fous rien mais si ça vous dit de venir taper la discussion, z’etes bienvenus ! https://t.me/studiocrapulaxlafranceenmarche

    #humour #satyre #vaccination #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #enfants #confinement #France #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #injustice #populisme #violences_policières