• Une censure chinoise mise à nu
    https://www.switchonpaper.com/2019/05/16/une-censure-chinoise-mise-a-nu

    Malgré les 1900 km qui le séparent de la capitale chinoise, le Lianzhou Foto n’a pu échapper à la surveillance de Pékin dont la très visible main de la censure est venue décrocher 200 des 2000 photographies initialement exposées. Si la tenue d’un festival international de cette envergure sous le régime de Xi Jinping semblait une victoire en soi, sa dernière édition témoigne d’une sévérité accrue de la part du Parti. Les deux principales cibles de la police de l’image ? Le politique – dans son acception la (...)

    #Weibo #censure #surveillance #web #LGBT #pornographie #art

  • Un youtubeur a été condamné à 10 ans de prison pour avoir demandé des vidéos sexuellement explicites à des fans
    https://www.numerama.com/politique/510883-un-youtubeur-a-ete-condamne-a-10-ans-de-prison-pour-avoir-demande-d

    Le youtubeur américain Austin Jones a été condamné à 10 ans de prison pour pédopornographie. Il avait reconnu avoir demandé des images sexuellement explicites à plusieurs fans. Après des années de procédures judiciaires, le youtubeur Austin Jones a finalement été condamné. Il avait demandé à des fans mineures de lui envoyer des vidéos dénudées, et était jugé pour pédopornographie. L’Américain a écopé de 10 ans de prison, a rapporté Buzzfeed News vendredi 3 mai.

    Des témoignages dès 2015 Austin Jones faisait sur (...)

    #YouTube #pédophilie #pornographie

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  • YouTube Star Austin Jones Has Been Sentenced To 10 Years In Prison For Child Porn
    https://www.buzzfeednews.com/article/skbaer/youtube-austin-jones-sentencing-child-porn

    YouTube star Austin Jones was sentenced to 10 years in federal prison Friday for persuading underage girls to send him sexually explicit videos of themselves. Jones, 26, of Bloomingdale, Illinois, pleaded guilty in February to one count of receipt of child pornography. He admitted in a plea agreement that in 2016 and 2017 he enticed six girls, as young as 14 years old, to produce and send the videos to “prove” they were his “biggest fan.” “Production and receipt of child pornography are (...)

    #YouTube #pédophilie #pornographie

  • « Les hommes ont plus besoin de savoir où est le clitoris qu’ils n’ont besoin d’allonger leur pénis. » - Entrevue des Towanda Rebels, deux vidéastes féministes espagnoles
    http://tradfem.wordpress.com/2019/04/07/les-hommes-ont-plus-besoin-de-savoir-ou-est-le-clitoris-quils-non

    En ce sens, comment incluriez-vous l’éducation sexuelle dans les écoles, comment intervenir pour atténuer le drame de ceux qui n’ont eu que la pornographie comme éducation sexuelle et de la conception que les jeunes ont du sexe ?

    Teresa : C’est incroyable. On parle peu de cela, mais une éducation sexo-affective serait ce qu’il convient de faire, et ce n’est pas seulement une question de sexe. Quand on est tout·e petit·e, il est très important qu’on nous dise que notre corps nous appartient et que personne n’a le droit de le toucher, en particulier nos parties intimes, etc. C’est cela, éduquer à la sexualité. Et c’est un moyen de prévenir les agressions sexuelles. Et aussi, avant la puberté, il faut parler d’autres choses (parce qu’alors les jeunes s’éloignent de toi, en commençant à consommer du porno, dès l’âge de 10 ans). Il faut leur dire : la pornographie existe. Et analyser la pornographie. Il ne s’agit pas d’interdire, interdire « parce que, c’est comme ça », mais de leur faire comprendre ce qu’est réellement le sexe pour que lorsque les jeunes arrivent à cette pornographie, ils la voient d’un autre œil. Surtout parce qu’ils y ont maintenant accès avant même leur premier baiser.

    Zua : Je pense qu’il est essentiel d’enseigner le sexe autrement qu’à partir d’une vision de danger. Pas seulement « Ne tombez pas enceinte, ne contractez pas de maladies sexuellement transmissibles… ». L’éducation ne peut pas en rester là. Le sexe fait partie de la communication entre les gens. Tout comme nous leur enseignons les règles de base de la coexistence, des limites, de l’empathie… nous devons parler de sexe aux jeunes. Si on demande un café avec empathie, comment ne pas baiser avec empathie ? Il y a aussi la question de l’anatomie. C’est une honte que dans nos livres de biologie, l’organe sexuel féminin n’apparaisse pas. Celui-ci n’est pas notre appareil reproducteur. Chez les femmes, le sexe et la reproduction passent par des organes différents, pas comme chez les hommes. Je parle du clitoris. Nous allons dans des lycées et les jeunes ne savent pas ce que c’est, ni où c’est. Ils et elles ne s’attendent même pas à ce qu’il existe. Notre anatomie est invisibilisée.

    Teresa : Presque toutes les filles savent parfaitement comment faire une branlette dès le premier instant, dès que nous abordons la sexualité. Parce que tout tourne autour du phallus ; c’est l’héritage de la pornographie. Mais très peu de filles savent se masturber, se donner du plaisir, en demander. Il faut savoir demander, et pour cela il faut savoir ce que l’on aime. Mais on nous dit « vous devez aimer cela ». C’est pourquoi quand des gens disent que la pornographie est une liberté, je rigole. Quelle liberté, si elle répond à une partition imposée ? On ne peut pas en sortir.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.elespanol.com/cultura/20190324/towanda-rebels-hombres-necesitan-saber-clitoris-alargarse/385212709_0.html
    #éducation_sexuelle #pornographie #prostitution #égalité #sexe #MST #féminisme

  • « Lorena », une histoire de violence conjugale
    https://www.liberation.fr/planete/2019/02/15/lorena-une-histoire-de-violence-conjugale_1703854

    Une série-documentaire coproduite par Jordan Peele (« Get Out »), disponible ce vendredi en streaming sur Amazon, aborde la question des violences conjugales aux Etats-Unis à travers le cas de Lorena Bobbitt, femme violée et battue surmédiatisée au début des années 90 après avoir émasculé son mari.

    « Lorena », une histoire de violence conjugale

    C’est une histoire qui débute comme un rêve américain. Nous sommes à la fin des années 80. Lorena, jeune manucure latino, rencontre John, engagé dans la marine, dans un bar de Virginie. Elle a grandi au Venezuela, son anglais n’est pas très assuré. Lui porte un uniforme et se bat pour son pays. Ils tombent sous le charme, se marient un an plus tard. Elle a 20 ans. Son mari, de deux ans son aîné, la décrit comme « douce » et « innocente ». Ils ont des allures de roi et reine de bal de promo. Les violences démarrent peu après la cérémonie. Pendant quatre ans, Lorena Bobbitt dit avoir été victime d’abus physiques (son mari la bat, l’étrangle), sexuels (il la force à avoir des rapports anaux, l’oblige à avorter) et psychologiques (il menace de la faire expulser du territoire).

    Une histoire de violences conjugales tristement banale qui se serait peut-être terminée par un entrefilet dans un journal local le jour où John aurait mis ses menaces à exécution et aurait tué sa femme. Le couple a pourtant été propulsé, en 1993, à la une des tabloïds du pays et vu son nom tourner en boucle sur les chaînes nationales. La nuit du 23 juin, Lorena Bobbitt, a commis « l’impardonnable » aux yeux du public américain. La jeune femme de 24 ans, après un nouveau viol conjugal, s’empare d’un couteau de cuisine et sectionne le pénis de son mari, alors qu’il est assoupi dans leur appartement de Manassas (Virginie), à quelques kilomètres de Washington DC. Elle s’enfuit avec, à la main, le phallus sectionné qu’elle jette par la fenêtre de sa voiture. L’organe, retrouvé dans une pelouse par la police, sera recousu au cours d’une opération de neuf heures – une prouesse qui vaudra même à John Bobbitt une brève carrière dans l’industrie pornographique.

    Le fait divers est relaté dans une série documentaire en quatre parties diffusée fin janvier au festival de Sundance et désormais disponible sur Amazon Prime Video, le service de streaming du géant du commerce en ligne. A la façon de la série Netflix Making a murderer, Lorena, réalisé par Joshua Rofé et coproduite par Jordan Peele (Get Out), donne la parole aux deux protagonistes et aux témoins de l’époque (policiers, médecins, voisins…), des interviews entrecoupées d’extraits du procès, diffusé en direct sur CNN en 1994.

    Plus qu’un fait divers

    Pourquoi revenir, un quart de siècle après, sur l’histoire du couple Bobbitt ? On se questionne, brièvement, lors du premier épisode, quand le documentaire flirte avec le cocasse, narrant sur la longueur l’ablation du membre viril (ce qui nous donne droit à une vision gore dont on aurait pu se passer) et sa quête (la police ira jusqu’à chercher dans le lave-vaisselle du couple pour le retrouver). Au fur et à mesure du visionnage, on réalise que Lorena raconte bien plus qu’un fait divers sordide. La série dépeint une société américaine dans laquelle la voix d’un homme mutilé a plus de valeur que celle de la femme qu’il a brutalisée pendant des années. Une société phallocentrée et phallocrate, dans laquelle les hommes ont le regard rivé sur leur entrejambe et un droit de vie ou de mort sur leur conjointe. « Elle a fait pire que de le tuer, elle a pris ce qui compte le plus pour un homme » , s’indigne sur un plateau télé l’un des frères du mari. Quand il menace d’assassiner sa belle-sœur pour se venger, le public l’ovationne. Cette-année là, plus de 2 000 femmes ont été tuées par leur partenaire aux Etats-Unis, sans que grand monde ne s’en émeuve.

    Décrite comme manipulatrice et impétueuse par la presse à scandale, Lorena Bobbitt devient aussi, à la manière de Jacqueline Sauvage en France, le symbole de l’épouse qui se rebelle face à son mari violent. La surmédiatisation du procès, au cours duquel la jeune femme fait le récit difficilement soutenable des abus subis, libère aussi la parole de celles, nombreuses, qui ont vécu des expériences similaires. « Quelqu’un a enfin fait ce que j’ai toujours voulu faire », dit une victime dans le documentaire. Face à l’afflux de témoignages, Lorena Bobbitt – innocentée par les jurés mais internée de force en hôpital psychiatrique – réalise qu’elle n’est pas seule. « Plus je parlais avec des victimes, plus je réalisais que les histoires étaient les mêmes que les miennes », explique celle qui dirige aujourd’hui une association caritative en Virginie. Désormais remariée, la quadragénaire n’est pas pour autant débarassée de son ex-mari. L’une des dernières séquences, glaçante, la montre assise devant les dizaines de lettres qu’il lui a envoyées ces dernières années, dans l’espoir de renouer. Reconnu coupable de violences contre deux autres compagnes, John Bobbitt n’a jamais été condamné pour celles dont son épouse l’accusait.

    #domination_masculine #violences #pénectomie #patriarcat #fraternité #pornographie #misogynie

    Le fait que ce violeur, harceleur, tortionnaire de femmes multirécidiviste aient eu une carrière dans le porno est à mon avis significatif. Voire aussi https://seenthis.net/messages/760513

  • #LigueDuLol : Quand est-ce qu’on va enfin parler de la porn culture?
    http://ladyniniane.tumblr.com/post/182755868623/liguedulol-quand-est-ce-quon-va-enfin-parler

    Pour retracer tout cela en détails et avec plein de sources je vous conseille cette excellente page Reddit
    https://www.reddit.com/r/france/comments/ap2luk/megathread_sur_la_ligue_du_lol

    Le lien entre les deux ne m’a pas sauté au visage immédiatement, même si les membres de ce groupe rivalisaient de termes à connotation sexuelle orduriers et humiliants, et semblaient trouver hilarant de faire des montages pornographiques avec les visages de leurs victimes, et de les envoyer par exemple à des mineurs. Et puis j’ai appris qu’un des membres du groupe, Stephen des Aulnois, était le créateur du site Le Tag Parfait - le Magazine de la Culture Porn.

    Sans surprise, le site est contre la loi de pénalisation du client de prostitution, publie des articles bingo comme Mes 4 jours de sexualité queer et bdsm au Porn Yourself Festival, le tout en… écriture inclusive parce que oui, oui, voix de France Gall évidemment. Les pubs nous dirigent vers “le top des amateurs français de PornHub” tandis qu’une section intitulée “Le bon fap” rassemble des vidéos porno. Le site produit également du contenu original, et héberge des camgirls.
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    (C’est féministe on a dit !)

    #pornographie #misogynie #racisme #homophobie #fraternité #domination_masculine

  • Le site national d’écoute de l’enfance en danger a hébergé des centaines de milliers de contenus pornographiques
    https://www.numerama.com/tech/456670-le-site-national-decoute-de-lenfance-en-danger-a-heberge-des-centai

    Le site internet allo119.gouv.fr a hébergé pendant plusieurs semaines des centaines de milliers de contenus pornographiques. Pendant plusieurs semaines, le site officiel d’écoute à destination des enfants en danger a hébergé des contenus pornographiques, a remarqué Numerama à la mi-janvier 2019. Le piratage a été identifié et l’ensemble des contenus ont depuis été retiré du site. Mais ils restent visibles depuis Google. Le 119 est le numéro pour la prévention et l’écoute des enfants en danger ou en (...)

    #pédophilie #pornographie #hacking

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  • Pédopornographie : le moteur de recherche Bing épinglé
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/01/11/pedopornographie-le-moteur-de-recherche-bing-epingle_5407797_4408996.html

    Le moteur de recherche de Microsoft permettait jusqu’à récemment d’accéder facilement à des images pédopornographiques. Il suggérait même des mots-clés permettant de découvrir davantage de contenu. Le site américain TechCrunch, spécialisé dans les nouvelles technologies, révèle jeudi 10 janvier que le moteur de recherche Bing permettait, jusqu’à très récemment, d’accéder aisément à des contenus pédopornographiques. Lancé il y a près de dix ans par Microsoft, Bing est aujourd’hui l’un des moteurs de recherche les (...)

    #Microsoft #Bing #pédophilie #pornographie

  • Microsoft Bing not only shows child pornography, it suggests it
    https://techcrunch.com/2019/01/10/unsafe-search

    Microsoft Bing Child Exploitation Search Results redacted

    Illegal child exploitation imagery is easy to find on Microsoft’s Bing search engine. But even more alarming is that Bing will suggest related keywords and images that provide pedophiles with more child pornography. Following an anonymous tip, TechCrunch commissioned a report from online safety startup AntiToxin to investigate. The results were (...)

    #Microsoft #Bing #pédophilie #pornographie

  • En furie contre la censure du Net
    https://www.liberation.fr/debats/2018/12/13/en-furie-contre-la-censure-du-net_1697407

    La photographe Romy Alizée a vu son compte Instagram fermé après la publication d’une photo. Elle s’insurge contre la politique de contrôle des plateformes qui vise avant tout le corps des femmes. Le 24 novembre 2018 à 10 heures, je me suis connectée à Instagram pour partager l’une de mes dernières images, un autoportrait où je pose avec une amie, et un long double gode. J’avais pris soin de penser cette photo sans nudité. Pas par crainte de la voir signalée, mais par simple choix artistique. Cette (...)

    #Facebook #Instagram #algorithme #domination #censure #pornographie

  • Peut-on confier le nu et le sexe à Facebook ?
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-instant-m/l-instant-m-17-decembre-2018

    La photographe Romy Alizée a vu son compte Instagram fermé après la publication d’une photo. Elle s’insurge contre la politique de contrôle des plateformes qui vise avant tout le corps des femmes et publie une tribune dans Libération.

    #Facebook #Instagram #algorithme #domination #censure #pornographie

  • Die Pornografisierung als globale Waffe | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Die-Pornografisierung-als-globale-Waffe-4239828.html
    Pendant la lecture de cet article on a la l’impression qu’un nouvel American Holocaust nous submerge sous des hectolitres de sang et de sperme. L’union des courants chrétiens orthodoxes et hérétiques à l’origine des massacres des authochtones d’Amérique avec le capitalisme dans son stade final donne naissance à une forme d’impérialisme culturel bigot qui broie et avale nos corps et sentiments, nourriture du Léviathan incarné dans la catastrophe humaine.

    Das sich vor allen Augen ereignende globale 24/7-Gemetzel der X-Rated-Industrie liegt außerhalb des moralischen Radars

    Gruppenvergewaltigungen, serielle Lustmorde, Missbrauchsskandale in Kirchen, olympischen Sportverbänden und UNO-Camps, Genderirrsinn und eine global-moralische Implosion werden illustriert von den zuckenden Hardcore-Bilderfluten der US-Pornoindustrie. Ziel dieser ist von Milliardenprofiten abgesehen auch die systematische Zerstörung von Menschen und ihren Beziehungen.

    Im schmerzverzerrten Gesicht der jungen Frau der Versuch eines Lächelns. Die eingeschnürten Siliconbrüste ihres tätowierten Körpers sind violett verfärbt. Jemand tritt gegen das rotierende mit Latex überzogene Rundbett. Nun sieht man drei stattliche Penisse in ihrem Anus. Dazu Grunzen, Stöhnen und ein rabiater Metallica-Sound. Grob wird nun der von Schminkspuren versudelte Kopf in ein randvolles Urinal getaucht. Während sie sich erbricht, spritzt das gesichtslose Darsteller-Trio eine Menge Ejakulat über den ermatteten Frauenleib. Während das Display den nächsten Clip ankündigt - noch härter, noch gnadenloser - leckt sich Busty Foxx die aufgespritzten Lippen und schaut geheimnislos wie ein hypnotisiertes Schlachtvieh ihrem weltweiten Kundenstamm in die Augen.

    Max Hardcore, ein hochdekorierter US-Pornostar liefert den sozio-ästhetischen Unterbau: „Ich denke mal, Frauen verstehen ihr Leben heute viel besser und sind sich auch ihres wahren Zwecks bewusster denn je. Dieser Zweck ist es, das Auffangbecken der Liebe zu sein und damit meine ich konkret Fickpuppen.“

    Mehr oder weniger so ähnlich sehen die Zig-Millionen Videos aus, die heute unter dem Schlagwort Pornografie im Netz kursieren und jederzeit von jedermann kostenlos und in Sekundenschnelle abgerufen werden können. Das geschmacklose Material macht etwa 25% aller Suchanfragen, 35% der Downloads und 10% aller Mail-Attachments aus und gehört für mehr als 20 Millionen Bundesbürger zum täglichen Stimulations-Entertainment - was der Quote eines Championsleage-Finales nahekommt.

    Hardcore-Pornografie ist komplett unberührt von Debatten oder Sanktionen

    Während sich die Grenzen des sexuell Darstellten in kühnste Höhen erweitern, hat sich das Einstiegsalter für jene schwer verdaulichen Bilderfluten bei mittlerweile neun Jahren eingependelt. Ob man das nun irgendwie noch halbwegs okay findet oder alarmierend - Hardcore-Pornografie ist mitten in unserer schrecklich freien Gesellschaft angekommen. Sie ereignet sich dort so offenkundig wie gleichzeitig unsichtbar und führt - obwohl sie nahezu alle ethisch-moralischen Säulen unseres empfindlichen Werteregimes verletzt und verhöhnt - eine wirtschaftlich höchst erfolgreiche Existenz und dies komplett unberührt von Debatten oder Sanktionen. Jene Art von Pornografie als gegeben zu tolerieren kommt vielmehr dem Tragen einer Art Ehrennadel gleich - im Dienst des souveränen Surfens inmitten des cool-urbanen Gendermorasts.

    Nun kann man ja beim besten Willen nicht behaupten, dass genau dieses souveräne „Darüberstehen“ ein herausragendes Charakteristikum unseres derzeit herrschenden Juste Milieus wäre. Mit vor Empörung aufgeblasenen Backen stürzen sich unsere pikierten Laienrichter normalerweise auf jedes noch so abwegige Detail im allgemeinen Seelenheil: Rauchverbot, Lactosemilch, Veggieburger, pentale Mülltrennung, Energielampenhysterie, CO-2-Tagebücher, laborbetäubte Dieselaffen oder aktivistisch übermalte Liebespoesie.

    Alleine das monatelange Aufgeheule wegen Brüderles Dirndlposse erscheint im Nachhinein wie eine Art moralische Vorlauferhitzung für den neo-viktorianischen Metoo-Amoklauf. Dieser erlaubt es jedem Besitzer eines Geschlechtsteils ungefragt seine Expertensicht zwecks Sitte und Anstand in den Diskurs zu bringen und mithilfe von empört-betroffener Denunziation das ohnehin recht komplizierte Feld zwischen Mann und Frau von den letzten Funken eines spielerischen Eros zu bereinigen.
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    Während sich in jeder Kleinstadt diesbezüglich Task-Force-Blockwartinnengremien gründen, bleibt das sich vor allen Augen ereignende globale 24/7-Gemetzel der X-Rated-Industrie außerhalb des moralischen Radars. Nicht eine Stimme aus den Reihen der selbsternannten Tugendrichter lässt sich vernehmen. Brüssel oder Berlin, die Kulturministerien, Kinderschutz, Stiftungen für Sozialhygiene oder wenigstens eine unserer sonst so emsigen TV-Talktanten? Fehlanzeige.

    Es scheint, dass man die Verantwortung für die desaströsen Folgen des epidemischen Pornokonsums dem selbstregulierenden Markt und den Off-Shore-Netzbetreibern überlässt oder den Schulen und Eltern - also jenen didaktischen Kräften, die bereits mit der Deutung eines Nokia-Gadget restlos überfordert sind.

    Das i-Phone ist ohnehin deren einiges funktionierendes Verbindungsgadget zur fremden und kalten Außenwelt und zum Genuss des X-Rated-Wahnsinns ist kein Sprachunterricht von Nöten. Das Frauenbild islamistisch geprägter Männer ergänzt sich auf unselige Weise mit demjenigen der kalifornischen Offenbarungen. Wenn schon halbwegs gut erzogene Kinder der bildungsnahen weißen Schichten die Konfusion ihrer erotischen Verankerung erleben, dann lässt sich von archaisch programmierten Jungmännerhorden nicht erwarten, dass ausgerechnet diese gegenüber der pornographischen Frauenverachtung stabile psychische Dämme errichten.

    Rebecca Sommer, die ehrenamtliche Vorsitzende der AG Flucht&Menschenrechte, sprach Mitte November 2018, bezugnehmend auf das tagelange Martyrium eines 15-jährigen Mädchens durch ein afghanisches Sextett von einer „neuen Form von sexueller Kriegsführung mit religiös-kultureller Konnotation“. Sie fuhr fort:

    Wir müssen begreifen, dass es sich hier meist nicht „nur“ um eine sexuelle Straftat handelt, sondern dahinter das Motiv der psychologischen Vernichtung der Opfers steht. Für solche Täter ist das Opfer eine Stellvertreterin für unsere westliche demokratische freie Gesellschaftsordnung.
    Rebecca Sommer

    Wie üblich ist von unseren grünen Wertehysterikerinnen zu diesen Vernichtungsevents nichts zu vernehmen. Ein jämmerliches Schweigen umflort die sonst so schwatzsüchtigen Moralverkünder der Sorte Roth, Göring, Baerbock, Kühnast. Wer es allerdings wagt, die Einzelfälle durch traumatisierte Spitzbuben als mörderische Handlungen zu bezeichnen, lernt rasch die gnadenlose Gehässigkeit des Juste Milieus kennen: Nazi, Rassist, Hetzer. Warum die sexuellen Gewaltauswüchse des Migrantenmilieus speziell und nur in Deutschland unter dem Schutzschirm eines generellen Tabus gehalten werden, würde ein ganz anderes Fass öffnen, bzw. einen ganzen Weinkeller.

    Im befreiten Westeuropa kam es zu einer schleichenden Umpolung hin zu den sonderlichen angelsächsischen Kultur- und Moralvorstellungen

    Auch den milliardenschweren Entertainmentkonzernen ist es ziemlich egal, welche Rasse, Religion oder Mentalität besonders impulsiv auf ihre Produkte anspricht. Ihr Business heißt „Death and Destruction“ und eine Heckler schießt ja auch nicht automatisch von alleine. Widmen wir uns lieber den Fragen, was die Pornopower bewegt, woher sie kommt und warum eine allumfassende Feigheit dafür sorgt, dass sich trotz irreversibler und massenhafter Defekte keinerlei Debatte ereignet und stattdessen lähmende Denk und Sprechtabus abverlangt werden.

    Wenn ein Eisen zu heiß ist, wartet man lieber, bis sich andere daran die Finger verbrennen und flüchtet sich fürs erste in jenes lauwarme Seichtsprech, das die paralysierte Republik 2018 auf allen Ebenen auszeichnet. Exakt in diesem Sinne führen sowohl die ergrauten wie auch die naiv-hipsterbärtigen Vertreter des „Halb-so-schlimm“ gerne die phallischen Kultamphoren der Griechen an, die in Asche gefrorenen Bordelle von Pompeji oder die säuischen Zeichnungen des Rokoko.

    Sie wollen mit altkluger Verve damit sagen, meine Güte, Hurenbilder, die gab es doch schon immer, so sind die Menschen halt, geile Böcke, irgendwie, selbst die Bildungsbürger, siehe Courbets „Ursprung der Welt“ oder der Hype um Schiele und Konsorten. Andere verweisen auf die Zwanzigerjahre-Pinups der Pariser Fotografen, die verwackelten SW-Super-8-Filme oder die schon deutlich schärferen Dänenpornos, die von den nomadischen Zigeunerstämmen in der deutschen Nachkriegsprovinz verteilt wurden.

    Parallel fand im befreiten Westeuropa der allumfassende Triumph der Siegermächte statt und damit verbunden war eine schleichende Umpolung hin zu den sonderlichen angelsächsischen Kultur- und Moralvorstellungen. Kurz vor dem sog. Quantensprung durch die 68er-Rebellion gaben knapp 80% der Studenten an, dass sie die Definition ihrer männlichen Identität aus dem Content von Männermagazinen wie dem Playboy beziehen.

    Das kann ich für mich und fast alle der cooleren Jungs meiner Klasse bestätigen. Auch erinnere ich mich, dass wir auf der Suche nach verruchten Adultheften und Blue Movies mit hochgeschlagenen Kragen in das Zwielicht aus Sex-Shops und Bahnhofskinos streunten und ordentlich löhnten für diese abenteuerlichen Abstecher.

    Es lag ein langer Weg zwischen dem frigiden Spießerleben der Eltern und dem vulkanischen Abgrund des Obszönen. Aber eine mächtige Lust war durch diese durchfeuchteten Bilder geweckt und folgerichtig ging es heiß her in diesen Siebzigern, zwischen Avantgarde und Justiz, Kunst und Politik, Libertinisten und Tugendwächtern. Endlos wurden in Sachen der befreiten Leiber Pro und Contra bemüht, Tabus und Grenzen ausgelotet und wie die Kesselflicker stritten die jeweiligen Wortführer darüber, wie viel an Nacktheit der Adenauer-Nation zuzumuten war, die bis dahin einen Großteil ihrer Kraft der geistfernen Wiederaufbau-Libido zuführte.

    Dann blies als nächster US-Import mit einiger Verspätung in Westeuropa ein befreiungstheologischer „Wind of Change“ heran, inklusive Summer of Love, Hippietum, Flowerpower, LSD-Pazifismus, Aquarius-New-Age und einem kaum noch entwirrbaren Sturm aus Marx, Kinsey, Freud und Wilhelm Reichs Orgasmuskunde.

    Am 7. Juni 1973 knickte unser Establishment angesichts der Let’s spend the night together-Querfront ein und der deutsche Bundestag strich alle Strafbestimmungen, mit der bis dato die Hersteller und Verbreiter von pornografischem Material belangt wurden. Und genau jene Passagen bilden bis in unsere Tage die gesetzliche Grundlage zur Bewertung dessen, was als Pornografie anzusehen ist und was nicht. Doch in diesen 45 Jahren hat sich der ganze Komplex radikal verändert.

    Wie wurde aus dem Summer of Love der Winter der Perversion?

    In den USA mit ihrer triebgestörten und paranoiden WASP-Mittelschicht lagen und liegen die Dinge noch komplizierter. Ein neurasthenischer Evangelismus überlagert dort eine brodelnde Seelenmasse aus hufescharrender Ungeduld, Gewalt, Hass und alttestamentarischen Rachegelüsten. In immer wiederkehrenden Schüben verschafft sich der gärende Abschaum Luft und Raum. Und das kollektive Oszillieren zwischen Sadismus und Masochismus drückt sich besonders fabelhaft aus im stumpfen Brutalismus der jüngsten Pornoprodukte.

    Wie aber und ab wann etwa wurde aus dem Summer of Love der Winter der Perversion? Fliegen wir adlergleich über jene Zeitwüste und schauen auf diese hinan: Auf den surrealen Zauber von Haight Ashbury, Monterrey und Woodstock folgten die Mini-Apokalypse von Altamont und das sang- und klanglose Verblühen von Joplin, Hendrix, Morrison und so vielen anderen Vertretern der Schönheit, Freiheit und freudiger Götterfunken.

    Kaum war dieses Amerika endlich einmal im sinnlichen Swing angelangt, zog auch schon das nächste Stahlgewitter auf. Da die Protagonisten der neuen Sinnlichkeit fast allesamt das Pech hatten, parallel Teil der Anti-Vietnam-Bewegung zu sein, waren sie im Visier der Johnson&Nixon-CIA. Deren erklärte Mission bestand darin, alles auszuradieren, was mit Frieden, Unschuld und Nächstenliebe korrespondierte. Eine große schwarze Hand mähte serienweise Bürgerrechtler, Proteststudenten, Luther King und die beiden Kennedys nieder und die andere überflutete die Gegenkultur mit Dope und Acid und agenturseigenen Tavistock-Containern voller Kokain und Heroin.

    Quasi im Vorbeilaufen wurden die Panther, die Beatniks und Folkies unterwandert und neben den idyllisch-hedonistischen Country-Folk-Kommunen - „with two cats in the yard“ - erschienen satanische Sekten im Charles Manson-Format. Gegen 1970 schon waren aus den strawberryfields killingsfields geworden.

    Als Schussakt der Flurbereinigung sammelte man noch die verstreuten sexuellen Messdiener und Apostel der „Make Love-Not War“-Dekade auf und die Clique um Hugh Hefner und Larry Flint ermöglichte ihnen eine Anschlussverwertung in den Basement-Studios der X-Rated-Adult-Industrie.

    Gehörten Eros und Pornografie bis dahin zu zwei konträren Lagern, ging es ab jetzt Hand in Hand und Arm in Arm in Richtung Totalverfickung. Die Pornoingenieure ließen die hübschen Fassaden der unschuldigen Liebesnester stehen, übernahmen noch ein paar naive Rainbow-Slogans und Sponti-Sprüche und begannen dann das Innenleben des Freudenhauses umzustrukturieren.

    Ornamentiert vom pseudoprovokativen Label der Leck-Mich Zunge aus dem Hause Warhol&Jagger öffnete sich die Büchse der Pandora sperrangelweit und wir erinnern uns in Schlaglichtblitzen an das Midnight-Rambling in den Darkrooms des Studio 54, an Deep Throat und Ann Sprinkle, an Brandos Butter-Tango, an Calvin Kleins Pädo-Kampagnen, an feministisch verklärte SM-Unterwerfungsakte im Dienste des emanzipatorischen Orgasmus, an unglaublich viel verquasten Gender-Muff und klebrige Coming-Outs, an den zynischen Heroin-Chic der Laufstege und den nuttig-billigen Porno-Chic bei den Grammies und auf den roten Teppichen von Hollywood.

    Es war nur eine Frage der Zeit, bis die zwanghafte Libertinisierung am letzten und heiligsten Tabu angelangt war, der Verbindung von Pornographie und Holocaust, Hakenkreuz und Analbonage bei Filmen etwa wie „Nachtportier“. Und stets fand sich in jenen Jahren für die erläuternde Rechtfertigung der hohldrehenden Sex-Maschine ein Intellektueller, der wie Rainer Werner Fassbinder im letzten Interview seines Lebens am 9. Juni 1982 mäanderte:

    Jemand muss sich in die tiefsten Tiefen dieser Gesellschaft begeben, um sich für eine neue zu befreien oder sich befreien zu können. Jeder, der sich an Grenzen begibt oder sie übertritt, muss zwangsläufig in dieser Gesellschaft pornographisch sein, und jede denkbare Utopie birgt natürlich in sich die Gefahr faschistoider Momente. Das ist ganz klar.
    Rainer Werner Fassbinder

    Ebenso ganz klar ist es, wie unglaublich einfach es sich gestaltet, mit sexuell aufgeladenen Triggern zu agieren; speziell bei einem auf Titten, Arsch und roten Lippen hin dressierten männlichen Neuronalsystem. Das hängt natürlich damit zusammen, dass sich hinter dem vordergründigen Flirt mit all den nackten Verlockungen der ganze grandiose und uferlose Bereich unseres menschlichen Fühlens befindet. Da geht es um Liebe und Sehnsucht, Berühren, Begehren, Lust, Befriedigung, ozeanische Erfüllung und allerlei Ekstase.

    Weiterhin zappelt ein wehrloses Unterbewusstsein im Netz - nebst Sünde, Scham, Schuld und dem gesamten Sublimationschaos - was eine Welt ist, die jedem von uns bereits im Ruhezustand zur Genüge zusetzt. Wer am Haken des Sex-Sells-Marketings zappelt, wird für alles auf der Welt verführbar sein, für den Kauf von Schnaps, Fernreisen, Autos, Kunstobjekten, für die Wahl von Präsidenten, für eine Regierung Merkel&Maas und vor allem für den Bereich Sex selbst.

    Erinnern wir uns: Es waren Pornofilme, die in den Achtzigern dem Videomarkt die entscheidenden Impulse gaben. Pornos lösten eine Dekade später den Boom bei den hochprofitablen TV-Sex-Kanälen der amerikanischen Hotelketten aus und ebenso den der Hotlines der globalen Telefon-gesellschaften. Die Dynamik aus Angebot und Nachfrage und das immer härtere Material trugen danach wesentlich zur Entwicklungsrasanz des WWW-Internets bei.

    Hinter den reinen Zahlen geschah es, dass sich eine hochkriminelle Rotlicht-Subkultur in die höchsten Logenplätze des Etablissements hieven konnte. Und dort sitzen sie als Premiumzuhälter heute fest eingebettet im politischen wie medialen System und führen seit J.F. Kennedy jeden Präsidenten und halbwegs bedeutenden Politiker im Nasenring durch eine Arena, die sich von der Playboy Manion über den Bohemian Grove bis zu den kokainverseuchten Villen des Laurel Canyon und den hermetisch abgeschirmten Orgieninseln eines Jeffrey Epstein erstreckt.

    Die hypersexualisierte Moderne hinterlässt nichts als nackte Leere

    Mehr als 70% des weltweiten Hardcore-Materials entstehen hinter den Fassaden endlos-monotoner Mittelklassevillen im San Fernando Valley westlich von L.A. Hier geht es zwischen Hollywoodschaukeln und Infinity-Pools rund um die Uhr zur Sache und unerschöpflich ist der Fundus des Frischfleisches meist farbiger und osteuropäischer Modelle sowie blutjunger und gebrochener Kids aus den weißen Waisenhäusern, Drogenheilanstalten und Obdachlosenheimen.

    Angetrieben wird die große Sexmaschine von einem Mix aus Hormonspritzen, Crack und Opiaten. Im Einvernehmen mit ihrer derangierten Klientel erfinden die Producer und Regisseure ständig neue Kitzel und Grenzwerte, gegen deren Brutalität und Folterlust sich de Sade ausnimmt wie ein bukolischer Nonnengeburtstage.

    All jenen liberalen Laissez-faire-Experten, die im fidelen Lustmilieu noch Spuren von rebellischem Eros, Sinnesfreuden und kultureller Aufklärung zu sehen glauben, seien die Memoiren mancher Ex-Stars wie Jenna Jameson oder Linda Lovelace zum Studium empfohlen, die uns aus dem Innenleben dieser Körper- und Seelenvernichtungsbranche und von Tausenden von Suiziden, Überdosen und sonstigen Kollateralschäden berichten. Es dürfte kaum eine andere Branche geben, bei der ein kalkulierter Tod am Ende der Nutzung zum ganz normalen Produktionsablauf zählt.

    Es stellt sich dem distanzierten Betrachter von kontaminierten HD-Filmen der Güteklasse „Anal Destruction“ die Frage, wer genau warum dieses faschistoide und militante Anschauungsmaterial auf den Weg schickt und was der eigentliche Zweck dieses apokalyptischen Rachefeldzugs an Frauen, Kindern, Minderheiten und natürlich auch den Abermillionen Männern in ihren verschämten Heim-Masturbatorien ist. Die amerikanische Wissenschaftlerin Gail Dines meint dazu in ihrem 2010 erschienenen Langessay Pornland:

    Wir wissen derzeit noch nicht genau, was die Konsequenzen des exzessiven Pornokonsums für unsere Kultur, Sexualität, Identitäten und Beziehungen bedeuten. Klar ist nur: es handelt sich um ein massives soziales Experiment, dessen Labor die reale Welt ist, ich, Sie, wir alle. Auch ohne empirische Beweisführung, Neurotabellen und Kriminalitätsstatistiken behaupte ich, dass alle Betroffenen systematisch entmenschlicht und dominiert werden und man sie am Ende ihrer gesamten Sexualität beraubt.
    Gail Dines

    Mögen die konsumierenden Männer irgendwie am längeren Hebel sitzen und als Gewinner des Starfucker-Gemetzels erscheinen, so zählen sie doch zu den ersten Verlierern - etwa beim Vergleich mit den hochgetunten Helden der Leinwand und dem unermüdlichen Stampfen ihrer Zentralorgane. Man sieht sie förmlich mit den nassen Tüchern neben dem Monitor vor Neid erblassen angesichts der solariengelben Muskelpakete, die sich widerstandlos Zugang zu den schönsten Bräuten des Universums verschaffen, sie würgen, schlagen und zu absurdesten Penetrationen verleiten, auf dass sie von den Bitches um ein Bittenochmehr an Erniedrigung angefleht werden.

    So sind die Weiber, verraten die Pornomacher ihrer Klientel. Lasst euch bloß nicht verrückt machen mit diesem heuchlerischen Metoo und dem politisch korrekten Rumgezicke. Ob Frau oder Mann - die Pornopower hinterlässt ihnen einen gigantischen seelischen Scherbenhaufen und die hypersexualisierte Moderne nichts als nackte Leere.

    Aus genau dieser Leere erwächst indessen satter Profit auf vielerlei Nebenbereichen. Denn die Hardcore-Dealer agieren unter einem Dach mit der Tattoo- und Piercingbranche, den bionischen Selbstoptimierern der plastischen Chirurgie, den Viagra- und Hormonpushern, riesigen Immobilienfirmen und den bereits erwähnten Highend-Luden mit ihrem saftig-prallen Busty Foxx- und Stormy Daniels-Portfolio.

    Es fällt auf, dass sich die Signale und Botschaften dieser Pornografie wie ein fehlendes Mosaikstück in den stetig anwachsenden Prozess der Militarisierung und Atomisierung unserer westlichen Lebenskultur fügen. Ihre hasserfüllten Bilder ergänzen das längst salonfähige Vokabular von atomarer Vernichtung, dem Zurückbomben in die Steinzeit und innenministeriellem Dahergerede vom Neutralisieren lästiger Individuen.

    Über allem zeigt sich die zelebrierte Verachtung der Frau, in der sich das Klima eines strukturellen Selbsthasses ausdrückt, der Plünderung und Ausbeutung, des entarteten Narzissmus schizophrener Identitäten und der sich daraus so logisch ergebenden Amokläufe, im kleinen Privaten wie inzwischen fast täglich im spektakulären Breaking News-Format.

    Aber das Große wie das Kleine entzieht sich den Blicken des Juste Milieu. Alles sind Einzelfälle, verstörend zwar, aber irgendwie normal auch und sich jenseits des sonst so hochgejazzten Ganzheitlichen ereignend - als Fußnotenfluch der offenen Wertegesellschaft eben. Derweil beugen sich die ABC-Schützen- und Schützinnen im Pausenhof über monströse Gang-Bang-Videos, die sich - wie die Realität erweist - ideal als Coachingmaterial für neue Formen des Wochenend-Picknicks eignen.

    Es gehört zum Drama unseres derzeitigen Tugendregimes, sich in nahezu allen essentiellen Fragen der Gegenwart ohne Standpunkt, ohne Autorität und ohne Wesenskraft durch die Realität zu mogeln. Kann es denn wirklich sein, dass wir sehenden Auges zulassen, wie das Massen-Experiment dieser rundum degenerierten Pornoindustrie einer ganzen Generation die Pubertät zerstört, ihnen den Schmerz wie die Schönheit der Liebe und des Begehrens stiehlt und den Prozess der analogen Menschwerdung aushebelt?

    Die verdrängte und massiv tabuisierte Verwahrlosung des menschlichen Geschlechtslebens

    Ich registriere da eine Art Unterströmung: Je mehr die selbstherrlichen und lactosefreien Aktivisten für „Dies und Jenes&Nichts und Alles“ ihre Substanzlosigkeit erahnen, desto wütender gerät ihr Kläffen. Wer sich entschieden gegen die Pornowaffen-industrie positioniert, kann sich der wutschnaubender Tiraden sicher sein: prüde, verklemmt, ein altmodischer Kleinbürger, ein reaktionärer Lustfeind, der dieser hippcool-toleranten, urbanen und mächtig aufgeschlossenen Werte-Mitte nicht gewachsen ist.

    Dieser Reflex hat etwas typisch Deutsches, nämlich nach einem gewaltigen Erdbeben als erstes die Seismografen zu erschießen. Anstatt sich mit Argumenten und Analysen zu beschäftigen, blenden die zeitgeistigen Genderprofis und Kulturschaffende die unbequeme Realität aus und werfen sich mit entlehntem Bürgerschreckgestus in die ganz große Sexfrontpose. Jeder Theaterbesucher mit Neugier, Freude und langjähriger Erfahrung mit Experiment und Tabugeknacke kennt diese Ratlosigkeit, wenn jungwilde Dilettanten aus dem weisen Nathan einen Sado-Maso-Kotzkübel-Event inszenieren mit viel Masturbation, Schweineblut und Stöhnzucken.

    Dabei ist das normale Leben bereits krank genug. „Alle haben davon gewusst. Aber wir waren Freiwild und es war unmöglich darüber mit jemand zu reden,“ sagte die heute 60-jährige österreichische Top-Abfahrtsläuferin Nicola Werdenigg gegenüber dem „Standard“ und schilderte die Vergewaltigungen vor laufenden Kameras als Teil des üblichen Hüttengeschehens im nationalen Skiteam der Siebziger Jahre.

    Tagtäglich erreichen uns die obligaten kirchlichen Missbrauchsorgien, die pädophilen Serienvergewaltigungen im Falle BBC&Jimmy Savile, Zig-Tausende Fälle des Grauens hinter den Mauern der kinderliebenden Hilfsorganisationen in allen Ländern der Welt. Dazu kommen die Vorfälle im britischen Jugendfußball wie die sich über viele Jahre hinziehenden Vergewaltigungen der amerikanischen Olympiaturnermädchen und. Derselbe trostlose Blues bei Harvey Weinstein oder James Levine und der Met.

    Frau, Mann, Kinder, arm, reich, egal - ungehemmt ereignet sich die Expansion einer seltsam verdrängten und massiv tabuisierten Verwahrlosung des menschlichen Geschlechtslebens. Und niemand sollte bestreiten, dass dies Alles mit der pornografischen Kriegsführung nichts zu tun haben soll. Doch wie bei einem wuchernden Krebsgeschwür ist es schwierig, den genauen Auslöser zu beweisen.

    Unter unseren Augen streunt aber eine Armee aus tickenden Zeitbomben über Flora und Fauna, für die das „Liebemachen“ an Gewalt und Sadismus gekoppelt ist und für die der eigene wie der andere Körper als Ekelpaket stigmatisiert ist und bestenfalls den Stellenwert von Max Hardcores Fickpuppen einnimmt. Millionen noch gesunder Mädchen und Jungs müssen sich heute mit toxinierten Partnern herumschlagen, deren Festplatten von den eindimensionalen Dramaturgien der X-Rated-Clips geprägt sind.

    Die Pornografie als Waffe untergräbt die Prinzipien all dessen, was ein menschenwürdiges und lebenswertes Dasein ausmacht. Die Generation, die sich noch an so etwas wie Liebe erinnern kann, ist gerade dabei abzutreten. Ihr folgen Eltern nach, deren moralische Kompassnadel bereits vom Neo-Liberalismus verbogen ist. Sie schauen mit müden Augen auf ein paralysiertes Land voller verschämter Tabus, abgenutzter Parolen und gebrochener Versprechen.

    Verwirrte Politikdarsteller und verstrahlte Lobbyisten der nervösen Märkte sind mit dem Vermitteln eines ethischen Eros überfordert. Mit dem Wertegeschwätz alleine können sie ihre Kids nicht vor dem digitalen Monster beschützen.

    Aber sie sollten sich mal zusammen das legendäre CNBC-TV-Interview vom November 2017 mit dem früheren Facebook-Manager Chamath Palihapitiya anschauen, in dem er meint:

    Die kurzlebigen, dopamin-gesteuerten Feedbackschleifen zerstören die Funktionsweise der Gesellschaft. Die Folge: kein gesellschaftlicher Austausch, keine Zusammenarbeit, dafür Falschinformation und das große Misstrauen. Wenn man das Ungeheuer füttert, wird es einen zerstören. Es ist an der Zeit, eine lange Auszeit von einigen der Tools zu nehmen.
    Chamath Palihapitiya

    (Wolf Reiser)

    CNBC’s full interview with former Facebook exec Chamath Palihapitiya
    https://www.cnbc.com/video/2017/12/12/watch-cnbcs-full-interview-with-former-facebook-exec-chamath-palihapitiya.html
    La partie sur la psychologie de Facebookcommence à 03:00. Après c’est intéressant si on veut comprendre le raisonnement d’un entrepreneur intelligent.

    cf.David Stannard, American Holocaust : The Destruction of America’s Native Peoples
    https://seenthis.net/messages/1014512

    #American_Holocaust #pornographie #femmes #pouvoir #impérialisme #médias

  • Netflix a songé à censurer une scène du film « Girl » pour cause de nudité
    https://www.numerama.com/pop-culture/441419-netflix-a-songe-a-censurer-une-scene-du-film-girl-pour-cause-de-nud

    Le film Girl contient des scènes de nudité. Alors que Netflix négociait pour l’inclure sur sa plateforme, l’une de ces scènes a posé question. Girl, c’est l’histoire d’une adolescente trans de 15 ans, qui cherche à devenir une ballerine. Réalisé par le belge Lukas Dhont, le film a été diffusé pour la première fois en mai lors du festival de Cannes. Dans la foulée, Netflix a entamé les négociations pour le diffuser sur sa plateforme. Mais une scène a posé problème. Comme le rapporte le site Hollywood Reporter (...)

    #Netflix #censure #pornographie #LGBT

    //c0.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2018/11/film-girl-une.jpg

  • Netflix Battles Film Director Over Underage Frontal Nudity
    https://www.hollywoodreporter.com/rambling-reporter/girl-director-sparks-controversy-portrayal-underage-nudity-116239

    Lukas Dhont’s feature directorial debut, ’Girl’ — about a transgender girl training to become a ballerina — wowed Cannes when it premiered in May, but has been the subject of controversy after he said the streamer would edit out a nude scene featuring its star, then 15. Lukas Dhont’s feature directorial debut, Girl — about a transgender girl (played by breakout Victor Polster) training to become a ballerina — wowed Cannes when it premiered in May, picking up a distribution deal with Netflix and (...)

    #Netflix #censure #pornographie #LGBT

  • 1,2 million d’e-mails et mots de passe en fuite après le piratage de huit sites pornographiques
    https://www.nextinpact.com/brief/1-2-million-d-e-mails-et-mots-de-passe-en-fuite-apres-le-piratage-de-hui

    Robert Angelini, propriétaire de huit sites pornographiques a eu une drôle de surprise ce week-end. Nos confrères d’Ars Technica l’ont contacté après avoir mis la main sur une base de données comprenant les adresses IP, les mots de passe, les noms et les adresses e-mail d’environ 1,2 million d’utilisateurs de ces sites. Si les mots de passe étaient chiffrés et salés, réduisant théoriquement le risque de découvrir les véritables clés, ils l’étaient à l’aide de Descrypt, une méthode créée en 1979, dont (...)

    #données #pornographie #hacking

    • http://www.slate.fr/story/168884/porno-amateur-consentement-actrices-bafoue-viol-youporn

      Vomir, c’est le mot qui vient en tête, au fur et à mesure que j’annote le livre dans la marge avec le mot « viol ». D’abord en petites lettres avec un point d’interrogation, puis sans point d’interrogation, puis carrément en lettres capitales, comme pour signifier une envie de crier. Et tous les arguments qui d’habitude viennent en tête pour ranger la réalité dans des cases bien claires s’effondrent face à ce questionnement béant : peut-on parler de consentement dans cet univers où les actrices ont subi dans leur enfance des violence familiales et/ou sexuelles, où elles cumulent des troubles du comportement voire de graves maladies psy avec une grande précarité économique ? Peut-on se laver la conscience avec le mot « contrat » face à des hommes en face qui puent le sexisme, le racisme, la domination masculine et qui jouissent d’humilier et de faire mal, qui sont nombreux à vouloir repousser les limites de ce que les filles acceptent de faire, en leur faisant comprendre que sinon, c’en est fini du gagne-pain ?

      Si le mot « consentement » ressort si affaibli de ce livre, et c’est un euphémisme, c’est d’abord parce qu’on ne s’embarrasse guère de leur demander leur avis, et que beaucoup de choses leur sont imposées, à moins qu’elles ne protestent. « Elle devait avoir deux mecs, finalement, elle en a quatre ! », balance un producteur à propos de Cindy, en forme de blague, comme si c’était un cadeau. Le consentement est ici la plupart du temps tacite, et jamais « positif », c’est-à-dire clairement exprimé, comme le conceptualise la philosophe Manon Garcia. Pire, il est même souvent carrément extorqué. « Non ça me brûle », se récrie Judy, qui refuse une nouvelle sodomie, pratique qui semble déplaire à l’ensemble des actrices interviewées dans le livre, qui se voient pourtant contraintes d’y « passer ». « Mais on a besoin de ces photos ! », insiste son boss, jusqu’à finalement la faire en partie céder. « J’avais dit pas d’anal et ils l’ont fait quand même », lâche Mandy.

      À cela s’ajoute une bonne dose d’inhumanité, qui n’est pas sanctionnable juridiquement à proprement parler, mais laisse comme un goût amer à ce faux consentement. Judy le dit à sa manière, en affirmant que pour elle, un consentement, « c’est vérifier que la fille va bien. Eux, ils ne vont pas aller creuser. Ils le font exprès, ils ne sont pas fous. Il faut qu’ils rentabilisent. Plus ils font de scènes, mieux c’est. Et plus c’est glauque, plus la fille a l’air de se demander ce qu’elle fait là, plus ça marche ». Le témoignage de Dimitri Largo, rédacteur à La Voix du X, distributeur indépendant, est un bon exemple de ce manque total d’empathie : « Les actrices, c’est de la chair à canon. Elles sont complément englouties dans une détresse affective. Et c’est des victimes. Mais t’es victime dans le porn comme t’es victime de faire caissière au Franprix. Moi j’ai pas de pitié pour les victimes. Si t’es perdue, t’es perdue ».

      #victimes #viol #porno

  • Le FBI force un suspect à déverrouiller un iPhone X avec la reconnaissance faciale
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/10/01/le-fbi-force-un-suspect-a-deverrouiller-un-iphone-x-avec-la-reconnaissance-f

    Aux Etats-Unis, les forces de l’ordre ne peuvent pas forcer un suspect à fournir un mot de passe. Mais la fonction FaceID de l’iPhone X permet de déverrouiller un iPhone juste en le regardant. C’est le premier cas connu du genre. En août, le FBI a forcé un suspect à déverrouiller son iPhone avec la reconnaissance faciale, rapporte Forbes. Une fonctionnalité rendue possible avec l’iPhone X, sorti fin 2017. Aux Etats-Unis, on ne peut pas forcer un suspect à fournir un mot de passe. Les forces de (...)

    #Apple #FBI #FaceID #smartphone #iPhone #écoutes #biométrie #iris #empreintes #facial #surveillance #pédophilie (...)

    ##pornographie

  • Facebook supprime par erreur une photo montrant des victimes de la Shoah
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/08/30/facebook-supprime-par-erreur-une-photo-montrant-des-victimes-de-la-shoah_534

    L’image avait été publiée par le Anne Frank Center for Mutual Respect, une organisation américaine consacrée à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. « Bonjour Facebook, vous avez supprimé notre post sur la nécessité d’enseigner la Shoah, parce qu’apparemment, cela enfreint votre règlement. » Mercredi 29 août, le Anne Frank Center for Mutual Respect, une organisation américaine consacrée à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, a publié sur Twitter ce message contrarié. En cause : le retrait (...)

    #Facebook #algorithme #censure #pornographie #discrimination

  • Le #développement_personnel est-il vraiment l’#arnaque du siècle ? (Jean-Laurent Cassely, Slate)
    http://www.slate.fr/story/166196/societe-happycratie-bonheur-developpement-personnel-pensee-positive

    Dans la période post-crise 2008, durant laquelle les #inégalités se creusent, les chances de #mobilité_sociale s’aménuisent, le fonctionnement du #marché_du_travail se durcit, l’appel à faire preuve d’#enthousiasme, de #positivité et d’#autonomie contribue à faire porter sur les individus la #responsabilité de tout ce qui dysfonctionne.

    Des phénomènes structurels lourds comme les variations du taux de #chômage ou la #dette des États peuvent passer au second plan ou même être occultés au profit de l’encouragement à devenir l’#entrepreneur de #soi-même, à rebondir et à faire de ses #échecs des #opportunités – autant de maximes qui forment un néo-bouddhisme absurde, une « #pornographie_émotionnelle » que les adeptes des fils d’actualité du réseau Linkedin ne connaissent malheureusement que trop bien.

    […]

    Le véritable débat concerne peut-être moins l’efficacité des techniques du mieux-être que la vision du monde qu’elles véhiculent. Sur le plan individuel, toutes celles et ceux qui ne parviennent pas à être riches, heureux, en bonne santé, épanouis et débordants d’énergie sont soupçonnés de ne pas avoir fait suffisamment d’#efforts –et donc quelque part de vouloir et de mériter leur sort. Ils cumulent leur #souffrance avec un sentiment de #culpabilité.

  • #Julia_Long : La pornographie est plus que de simples fantasmes sexuels. C’est de la violence culturelle.
    http://tradfem.wordpress.com/2018/08/23/la-pornographie-est-plus-que-de-simples-fantasmes-sexuels-cest-de

    On n’a pas besoin d’être très au fait de la théorie culturelle pour saisir la signification sociale d’images de femmes pénétrées de manière répétée par tous les orifices pendant qu’on les traite de « salopes », de « chiennes » et de « putes ». On doit toutefois réfléchir au-delà de la rhétorique du « libre choix », de « l’autonomisation » et de la « liberté d’expression », invariablement utilisée par les porte-parole de cette industrie pour justifier de tels contenus. Cette rhétorique tente de détourner l’attention de la nature de la pornographie généralisée et de dépeindre celles et ceux qui s’opposent à ses méfaits comme étant des censeures, des conservatrices et, bien sûr – insulte traditionnelle – des « frustrées ». Toutefois l’examen des contenus de la pornographie généralisée révèle que ces arguments ne sont rien de plus qu’une défense d’intérêts lucratifs.

    En premier lieu, la pornographie habituelle consiste en actes de violence directe contre les femmes, sanctionnés par la société. Ce qui serait considéré comme des violences sexuelles et de la brutalité dans d’autres contextes devient la norme dans la pornographie, comme en témoignent des survivantes. Cependant, la pornographie ne fonctionne pas simplement comme un domaine où des violences directes sont autorisées et routinières. Elle constitue également une forme de ce que le sociologue norvégien Johan Galtung appelle la « violence culturelle ». Exercée dans les récits qu’une culture se raconte – dans ses textes, ses images – c’est « un aspect de la sphère symbolique qui peut servir à justifier ou légitimer la violence directe ou structurelle ». Une des choses que la pornographie fait extrêmement efficacement est de fournir un flot ininterrompu de récits de femmes traitées comme des objets, violées ou sur lesquelles on « agit ».

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.washingtonpost.com/news/in-theory/wp/2016/05/27/pornography-is-more-than-just-sexual-fantasy-its-cultural-violence/?noredirect=on

    Julia Long, Ph. D., enseigne la sociologie à l’Université Anglia Ruskin, à Cambridge. Elle est militante, féministe et autrice du livre Anti-Porn : The Resurgence of Anti-Pornography Feminism [Anti-Porno : La résurgence du féminisme anti-pornographie].


    #Pornographie #violences_sexuelles #viol #meurtre #misogynie #violence_culturelle

  • La pornographie féministe
    http://www.zones-subversives.com/2018/06/la-pornographie-feministe.html

    Le féminisme pro-sexe s’empare du porno pour remettre en cause les normes et les contraintes sociales. La lutte contre le patriarcat passe par la libération sexuelle.

    Le féminisme pro-sexe reste méconnu et minoritaire. Il s’oppose à la fois à l’hyper-sexualité marchande et au retour à l’ordre moral. La réflexion sur la culture porno anime ce courant intellectuel et artistique. Le porno féministe prend en compte les plaisirs, les désirs et les fantasmes des femmes.

    La pornographie reste pourtant dominée par les hommes. C’est leur regard qui est privilégié. Néanmoins, les femmes s’emparent du porno avec le mouvement de libération sexuelle des années 1968. Les féministes luttent pour l’extension du rôle et du droit des femmes dans la société. Mais elles se divisent au sujet du porno. Pour certaines, cette culture incarne la violence de la domination masculine. Pour d’autres féministes, le porno exprime une forme de libération sexuelle contre l’ordre moral et les valeurs patriarcales.

    L’industrie du porno devient gratuite et en libre accès. Elle devient toujours plus normalisée, avec un marché segmenté. Des réalisatrices féministes développent alors un porno alternatif et de qualité, en marge de cette industrie. Contre la pornographie mainstream, ces films s’attaquent aux normes sexuelles qui dominent l’industrie du X. Le journaliste David Courbet présente ces réflexions dans le livre Féminismes et pornographie.

    #féminisme #pornographie #pornographie_féministe #ordre_moral #David_Courbet

  • Papua New Guinea bans Facebook for a month to root out ’fake users’
    https://www.theguardian.com/world/2018/may/29/papua-new-guinea-facebook-ban-study-fake-users

    Analysts will explore how fake news and pornography spreads, and assess whether country needs its own version of the platform The Papua New Guinean government will ban Facebook for a month in a bid to crack down on “fake users” and study the effects the website is having on the population. The communication minister, Sam Basil, said the shutdown would allow his department’s analysts to carry out research and analysis on who was using the platform, and how they were using it, admits rising (...)

    #Facebook #manipulation #domination #censure #pornographie

    • En dehors de cette manie détéstable de faire disparaitre les femmes de l’humanité et d’appelé « plaisirs sexuels » la prostitution, de dissimulé l’ethique sous le gros mot de moral, je tiens à dire que les illustrations sont d’une laideur impressionnante. Si c’est pour mettre des horreur pareilles ne mettez pas d’images. Sinon cet article qui amalgame tout n’importe comment et qui insulte la rétine autant que l’intelligence est un partenariat publique-privé entre la sorbonne et Orange
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Orange_Labs

      D’ailleurs je comprend pas pourquoi ce e-mondes sociaux s’affiche sur mon seenthis car je suis pas abonné à cette mocheté du service R&D de france télécome.

      #invisibilité #femmes #télécom #ethique #laideur #vacuité #pornographie

    • Bonjour, je ne comprends pas trop votre demande ? Je ne comprends pas trop non plus vos commentaires. Mondes Sociaux est un magazine gratuit fait par des chercheurs en SHS (leur affiliation ne nous regarde pas), financé par le LaBeX SMS qui relève de l’Université de Toulouse. Son but est d’ouvrir les thèmes de recherche à un public le plus large possible. Les illustrations sont toutes libres de droit et la politique éditoriale du magazine, que vous pouvez lire sur notre site, est d’illustrer les articles de manière « décalée ». Je ne sais pas pourquoi cela apparaît dans votre fil, mais c’est sûrement un problème de configuration de votre part. Bonne fin de journée.

  • A cause de son fournisseur d’accès internet, il est accusé à tort de télécharger des fichiers pédopornographiques
    http://www.nicematin.com/faits-divers/a-cause-de-son-fournisseur-dacces-internet-il-est-accuse-a-tort-de-telech

    La cellule de lutte contre la cybercriminalité de la section financière de la PJ de Nice avait repéré un internaute du quartier Saint-Sylvestre, à Nice, qui téléchargeait des centaines de films pédopornographiques. Les enquêteurs se sont rapprochés du fournisseur d’accès qui leur a fourni le nom du titulaire de l’adresse IP. Le suspect, un informaticien, a été interpellé et placé en garde à vue. Ce père de famille niait farouchement tout comportement déviant. Et il avait raison. Les policiers se sont (...)

    #domination #pédophilie #pornographie

  • Au Royaume-Uni, des pass pour consulter anonymement les sites pornographiques
    https://www.nextinpact.com/brief/-au-royaume-uni--des-pass-pour-consulter-anonymement-les-sites-pornograp

    Outre-Manche, un projet de loi prévoit de vérifier l’âge des internautes de manière beaucoup plus radicale sur les sites classés X. La méthode retenue est pour le moins simple : prouver qui l’on est via une pièce d’identité. Le projet crée évidemment de nombreux remous, beaucoup estimant qu’il serait trop simple de lister les habitudes de navigation. Nos voisins envisagent donc de permettre aux vendeurs de journaux de délivrer des « pass » à condition que la pièce d’identité leur soit présentée. Sur la (...)

    #anonymat #pornographie #Identité #VPN

    ##Identité