• Le #système_Poutine (1/6) : argent sale et effondrement de l’État

    De l’argent sale en provenance de l’entreprise américaine #Hewlett-Packard a aidé l’autocrate russe Vladimir #Poutine à consolider son pouvoir, révèlent dans une enquête au long cours David Crawford et Marcus Bensmann, journalistes pour notre partenaire allemand CORRECT !V. La cour de justice régionale de Leipzig devrait bientôt statuer sur cette vaste affaire de #corruption.

    http://www.mediapart.fr/journal/international/250715/le-systeme-poutine-16-argent-sale-et-effondrement-de-l-etat?onglet=full
    #Russie

  • Communiqué du CRCUF - Thierry Mariani confirme son soutien à la politique agressive de son ami Vladimir Poutine - Comité Représentatif de la Communauté Ukrainienne en France (CRCUF)
    http://crcuf.fr/communique-de-presse/cp-22-juillet-2015

    Comité Représentatif
    de la Communauté Ukrainienne en France
    Communiqué du CRCUF - Thierry #Mariani confirme son soutien à la politique agressive de son ami Vladimir #Poutine

    Depuis l’annexion de la #Crimée par la #Russie en mars 2014, Thierry Mariani a multiplié les tables rondes « d’experts » français ou russes à Paris (souvent au siège de l’UMP) et les missions de parlementaires français à Moscou.

    Le 20 juillet 2015, contre l’avis du Quai d’Orsay, le député membre du parti « #Les_Républicains » et président de l’association Dialogue France-Russie annonce qu’il organise, en Crimée, une mission terrain avec une dizaine de ses collègues.

    La communauté ukrainienne de France est dubitative sur les compétences d’observateur de ce parlementaire qui semble ne pas avoir eu accès à l’interview de mars 2015 de son ami Vladimir Poutine décrivant en détails la chronologie de l’annexion de la Crimée et l’organisation par ses soins de « prétendu référendum ».

    Le CRCUF est choqué que le parti « Les Républicains » et que l’un de ses députés en charge des Français de l’étranger et ancien Ministre, puisse aujourd’hui encore déclarer la légitimité du référendum de Crimée, dénoncé par la communauté internationale.

    La communauté ukrainienne de France et ses sympathisants seront attentifs au rapport de mission qui sans aucun doute sera rendu public.

    ► Les Français pourront ainsi être rassurés sur
    la situation des Tatars de Crimée (Mustafa Djemilev et Refat Tchoubarov, responsables de la Communauté des Tatars de Crimée, interdits de séjour),
    connaître le nombre d’expropriations de lieux de culte, d’entreprises ou de logements,
    le nombre d’Ukrainiens et de Tatars qui ont été dans l’obligation de trouver refuge en Ukraine continentale pour avoir refusé la nationalité russe,
    le nombre d’enlèvements et d’assassinats d’opposants à cette annexion illégale de la péninsule ukrainienne par la Russie,
    –* et enfin le sort qui sera réservé aux prisonniers politiques Oleksandr Kolchenko et Oleg Sentsov, arrêtés en Crimée, enlevés et illégalement détenus dans les prisons russes.

    N.B. Thierry Mariani aurait pu évoquer sur iTélé son observation du 2nd tour des élections présidentielles de 2004. Il a été le seul a déclaré que les élections s’étaient déroulées dans le respect des critères électoraux démocratiques et en toute transparence !... quand déjà tous dénonçaient des fraudes massives et grossières qui déclencheront la Révolution Orange.

    Initialement publié le 22-07-2015

    #FreeSavchenko #Ukraine http://crcuf.fr

    Nadiya Savtchenko, se retrouve au cœur d’un bras de fer diplomatique. Celle que l’on appelle désormais le « soldat Jane ukrainienne », a été enlevée fin juin 2014 par des rebelles pro-russes à l’est de l’Ukraine, alors qu’elle tentait de secourir des blessés pendant sa permission. La vidéo de son interrogatoire a fait le tour du monde et le courage de la jeune femme a fait l’admiration de toute la nation ukrainienne. Transférée dans une prison russe à Voronej où elle est désormais détenue en attente de sont procès. La Russie accuse Nadiya Savtchenko d’être impliquée dans la mort de deux journalistes russes dans l’est de l’Ukraine.

    https://www.youtube.com/watch?v=Y3G6rVsherQ

  • L’Euro, raison délirante | RussEurope | par Jacques Sapir · 15 juillet 2015
    http://russeurope.hypotheses.org/4111#_ftnref2

    L’Euro avant la Grèce, l’Euro avant la France

    Il faut cependant lire en détail la déclaration de François Hollande qu’il a faite le 13 juillet au matin ; mais pour cela, il faut avoir le cœur bien accroché. Remarquons, d’abord, qu’il ne parle pas de la Grèce, mais uniquement de la zone Euro. Cela montre bien quelles étaient ses priorités : « L’objectif était de faire en sorte que la zone euro puisse être préservée dans son intégrité, dans son unité, dans sa solidarité »[6]. On constate ainsi que les premiers mots réservés à la substance de ce texte ne font nullement mention des souffrances, des efforts et des espoirs du peuple grec. Non, la chose qui importe au premier chef c’est l’intégrité de la zone Euro. Tout est dit dans ces lignes, et en particulier la préférence pour une construction bureaucratique, et que de nombreux économistes jugent non viable, sur la volonté et la vie des peuples. Ceci est corroboré par le troisième paragraphe de ce texte : « Ce que j’ai voulu, c’était plus que l’intérêt de la Grèce, c’était l’intérêt de l’Europe. Et c’était aussi l’intérêt de la France. Parce que l’intérêt de la France ne se dissocie pas de l’intérêt de l’Europe »[7]. L’ordre des priorités est ainsi établi : c’est l’Europe, puis la France et enfin la Grèce. Mais, ceci repose sur un mensonge, ou plus précisément un double mensonge : celui qui assimile la zone Euro à l’Union européenne, et celui qui assimile, ensuite, l’Union européenne à l’Europe. Les deux sont parfaitement scandaleux. La Zone Euro n’est nullement l’Union européenne. Des pays appartenant à l’Union européenne ne font nullement partie de la zone Euro. C’est le cas de la Grande-Bretagne, de la Suède, de la Pologne ou de la Hongrie. De plus, l’Union européenne n’englobe nullement l’Europe. Que ce soit la Suisse, la Norvège, ou encore la Serbie dans les Balkans, le Belarus, la Russie ou l’Ukraine, tous ces pays font partie de l’Europe, comme réalité géographique mais aussi culturelle, et ce sans faire partie de l’UE. Veut-on faire croire que Munch, l’auteur du « Cri », ou que des artistes comme Dostoïevski, Pouchkine ou Tolstoï ne sont pas européens ? Oublie-t-on que l’Union européenne est une alliance politique et économique de certains pays d’Europe ? Vouloir la faire passer pour l’Europe toute entière est un mensonge. Le fait que celui-ci soit proféré par la plus haute autorité de l’Etat ne retire rien à l’affaire. Au contraire, il l’aggrave. Il établit en dogme, mais sans pour autant en faire une vérité, ce qui s’avère un mensonge.

    #Grèce

  • Le rapport commandé par #Boris_Nemtsov a été traduit en français par des militants entre autre du GRRR (Groupe de résistance aux répressions en Russie)

    (#Boris #Nemtsov était un opposant libéral russe. Il est mort assasinée le 27 février 2015 à Moscou à quelques pas du Kremlin)

    L’idée de ce rapport revient à Boris Nemtsov. Un jour, entrant dans le QG du parti, il annonça à voix haute : « Je sais ce qu’il faut faire, rédiger un rapport "#Poutine, et la guerre", le tirer en beaucoup d’exemplaires et le distribuer dans les rues. On va raconter comment Vladimir Poutine a déclenché cette guerre. C’est comme ça qu’on va vaincre sa propagande ». Il nous regardait tous en triomphant, comme il le faisait à chaque fois qu’il avait une bonne idée. « Qu’est-ce que tu en penses, Chorina[1] ? Elle te plaît, cette idée ? », dit-il passant son bras sur ses épaules. Dès le début 2015, Boris a commencé à rassembler des informations dans ce but. Il travaillait beaucoup avec des données publiques, trouvait des gens qui pouvaient lui en fournir. Il était persuadé qu’essayer d’arrêter la guerre, là était le vrai patriotisme, et que la guerre avec l’Ukraine était un crime lâche et cynique, que notre pays payait avec le sang de ses citoyens, en plus d’une crise économique et d’un isolement politique.

    http://www.grr-russie.org/2015/06/version-francaise-du-rapport-de-boris.html

    #russie #ukraine #guerre #répression

  • « En décidant de faire partie de telle ou telle Union, de telle ou telle Zone, le gouvernement grec fait usage de son droit souverain » a déclaré samedi le président russe Vladimir Poutine en répondant à une question sur un éventuel soutien de #Moscou à #Athènes en cas de #Grexit.

    « Nous développons des relations avec la #Grèce indépendamment du fait que ce pays est membre de l’#UE et de l’#OTAN et se trouve dans la #zone_euro », a déclaré M. #Poutine au journal italien “Corriere della Sera“, avant d’ajouter :

    « Nous entretenons avec ce pays des relations historiques très étroites et une bonne coopération. Mais en décidant de faire partie de telle ou telle Union, de telle ou telle Zone, le gouvernement grec fait usage d’un droit souverain. Nous ne savons pas de quoi l’avenir sera fait et il serait erroné d’essayer de le prédire ; cela serait en outre contre-productif, à la fois pour l’#Europe et pour l’économie grecque."

    Rappelons qu’hier, vendredi, le président russe a eu des contacts avec Alexis #Tsipras, tandis que le ministre des Finances russe Anton Silouanov, lors d’une conférence à Saint-Pétersbourg, invitait Athènes à travailler avec ses partenaires européens.

    http://www.kathimerini.gr/818303/article/epikairothta/politikh/poytin-h-idia-h-ellada-apofasizei-gia-to-mellon-ths

  • The #Putin Doctrine

    Putin is anti-modern, conservative and expansionist. He is convinced that the Western world in general and Europe in particular are decadent, and advocates a “Russian way”, which he views as an alternative political and social model. Michel Eltchaninoff has analysed this doctrine for us.


    http://www.booksandideas.net/The-Putin-Doctrine.html
    #livre #Russie #Poutine

  • Bref compte-rendu du débat avec le sociologue #Alexander #Bikbov : « Régime politique et protestations en #Russie dans le contexte du conflit en #Ukraine »

    " S’exprimant en français, Alexander Bikbov a relevé le paradoxe que #Vladimir #Poutine est l’homme politique le plus populaires dans les pays arabes et qu’il en va pratiquement de même pour la #gauche en Europe. Cette popularité s’explique par l’opposition de Poutine à l’impérialisme des États-Unis.
    Tous ces gens ignorent la politique que Poutine applique à la population russe. Il y a presque trois mois il y a eu deux marches de protestation de plus de 30.000 personnes à Moscou et à Saint Petersbourg. On n’en trouve presque aucune mention dans la presse russe et étrangère. C’est l’opposition la plus forte contre Poutine depuis 2011.
    La politique de Poutine est un mélange d’exaltation de la culture russe, dans le sens de la protection des groupes russes hors de Russie, et du respect des valeurs chrétiennes (opposition au mariage #gay )." [...]
    " derrière la rhétorique de la politique de Poutine il existe une dimension occulte. Elle consiste à impulser la démographie, la production, la culture et la langue russes contre l’influence dommageable de l’Occident. D’où le rôle de l’armée russe.
    Il s’agit d’un modèle néo libéral et paternaliste."

    http://www.fondation-besnard.org/spip.php?article2385

  • SOLIDARITÉ AVEC LES #TATARS DE #CRIMÉE, 71 ANS APRÈS LEUR #DÉPORTATION PAR #STALINE

    En Crimée, après les persécutions tzaristes, les Tatars restés sur place auront des épreuves autrement plus difficiles à surmonter en plein milieu du XXe siècle. Dans la nuit du 18 mai 1944 quelque 200 000 Tatars furent entassés dans des wagons à bestiaux et déportés en Asie centrale, en Ouzbékistan surtout, sous l’accusation de collaboration avec les nazis, ce qui accélérera la russification de la région, les traces de la présence tatare ayant été progressivement effacées. En 1967, un décret soviétique a annulé les accusations portées contre les Tatars de Crimée, et d’autres peuples. Cependant, ce n’est qu’après le démantèlement de l’URSS en 1991, que les Tatars auront le droit revenir en Crimée, partie intégrante de l’Ukraine depuis 1954. Environ 250 000 aujourd’hui, ils représentent 12 % de la population contre 1 % dans les années 1980 et 20 % en 1938. La prise de contrôle de la péninsule par les autorités russes l’année dernière s’est traduite sur le champ par des pressions et des exactions à l’encontre les responsables culturels, politiques et religieux tatars qui, contrairement à d’autres, ont refusé pour la plupart de quitter les lieux et de se soumettre aux exigences des nouvelles autorités.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/bazar/blogs/l-en-dehors-balkanique-o-le-blog-de-nicolas-trifon/solidarite-avec-les-tatares-de-crimee-71-ans-apres-leur-deportati

  • En célébrant le « Jour de la victoire », Moscou dessine une nouvelle carte géopolitique - Page 1 | Mediapart

    http://www.mediapart.fr/journal/international/080515/en-celebrant-le-jour-de-la-victoire-moscou-dessine-une-nouvelle-carte-geop

    En célébrant le « Jour de la victoire », Moscou dessine une nouvelle carte géopolitique

    08 mai 2015 | Par Amélie Poinssot

    Ce sera la commémoration la plus spectaculaire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a annoncé le Kremlin. Vladimir Poutine n’a de cesse, depuis l’an dernier, d’utiliser la « Grande Guerre patriotique » pour asseoir sa politique étrangère. Après quelques tergiversations, les chefs d’État européens ont quasi unanimement décliné l’invitation du président russe à ce 70e anniversaire.

    #russie #poutine #géopolitique #visualisation #cartographie_potentielle

    • En célébrant le « Jour de la victoire », Moscou dessine une nouvelle carte géopolitique

      08 mai 2015 | Par Amélie Poinssot

      Ce sera la commémoration la plus spectaculaire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a annoncé le Kremlin. Vladimir Poutine n’a de cesse, depuis l’an dernier, d’utiliser la « Grande Guerre patriotique » pour asseoir sa politique étrangère. Après quelques tergiversations, les chefs d’État européens ont quasi unanimement décliné l’invitation du président russe à ce 70e anniversaire.

      Ici c’est la fin de la « Seconde Guerre mondiale », là-bas c’est le « Jour de la Victoire » qui a mis fin à la « Grande Guerre patriotique »… Ici, les commémorations ont lieu le 8 mai ; à Moscou, les commémorations se tiennent le 9 mai – l’acte définitif de capitulation de l’Allemagne nazie ayant été signé le 8 mai à Berlin à 23 heures passées, soit un jour plus tard pour le fuseau horaire moscovite.

      Les divergences d’interprétation entre Moscou et les pays européens ne sont pas que symboliques. Pour ce 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre, elles semblent même poussées à leur paroxysme. À une exception près, aucun chef d’État européen ne se rendra à Moscou, alors que Vladimir Poutine s’était rendu, lui, aux 70 ans du débarquement en Normandie, en juin de l’année dernière.

      Assister ou non aux commémorations organisées sur la place Rouge : la question en a embarrassé plus d’un sur le continent. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, où est intervenue directement l’armée russe, de la politique européenne de sanctions et de l’embargo russe sur l’agroalimentaire européen, le dialogue semble aujourd’hui rompu entre Moscou et les membres de l’UE. Dans l’est de l’Ukraine, les combats continuent malgré l’accord de Minsk signé en février. Preuve de cet embarras : les annonces contradictoires sur les représentants qui feront le déplacement, les indécisions et les échanges entre les chancelleries jusqu’à trois jours avant la cérémonie – tout cela sur fond d’intox du côté du Kremlin. Ainsi d’après l’agence russe Tass, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, assurait le 17 mars dernier : « Nous attendons le président tchèque, le chef du gouvernement slovaque, le premier ministre grec, le président chypriote. »
      70e anniversaire de la Victoire !70e anniversaire de la Victoire ! © CB

      Des quatre cités, seul le dernier assistera à l’ensemble des cérémonies. « C’est une commémoration qui a toujours existé et qui n’a aucun rapport avec le conflit en Ukraine », nous assure un de ses conseillers pour justifier la position chypriote. « Nous rendons hommage à tous ceux qui se sont sacrifiés pour lutter contre le nazisme, et nous serons présents également aux commémorations du 8 mai organisées à Gdansk, en Pologne. » Mais la décision du président Nikos Anastasiadis de défiler aux côtés de Poutine, à rebours de ses homologues européens, ne doit rien au hasard. Nicosie, où se nichent de gros intérêts économiques russes, a joué ces derniers mois le rapprochement avec Moscou. Le chef d’État chypriote s’y est rendu début mars pour signer un certain nombre d’accords, autorisant notamment aux navires de guerre russes l’accès aux ports chypriotes de Limassol et de Larnaca.

      Deux autres pays envoient leur ministre des affaires étrangères : la Slovénie et la France, qui doit encore trouver une issue après la suspension de la vente des porte-hélicoptères Mistral à la Russie. Mais ni l’un ni l’autre n’assisteront au défilé militaire. La République tchèque envoie son président Milos Zeman, lequel n’assistera pas non plus au défilé comme il l’avait annoncé initialement, en raison de la levée de boucliers que cette perspective a suscitée à Prague. Angela Merkel de son côté évite soigneusement le protocole : la chancelière allemande se rend à Moscou au lendemain des célébrations, le 10 mai, pour rencontrer Vladimir Poutine. Elle déposera à cette occasion une gerbe de fleurs devant le mémorial dédié à la guerre… ce qui n’a pas empêché le service de presse de la présidence russe d’annoncer, hier, la présence au plus haut niveau de l’Allemagne pour les cérémonies du 9 mai, alors que Berlin n’y envoie en réalité que son ambassadeur.

      Au bout du compte, la plupart des Vingt-Huit seront représentés dans le défilé militaire par l’échelon minimal : leur ambassadeur à Moscou. Idem pour l’Union européenne : c’est son délégué permanent dans la Fédération de Russie, Vygaudas Ušackas, qui participera au défilé, un Lituanien qui jouera là son rôle de représentation tandis que son pays est plutôt partisan, avec les deux autres pays baltes et la Pologne, de la ligne dure face à Moscou.

      Pour expliquer cette absence d’officiels de haut rang de la cérémonie russe, la plupart des chancelleries européennes, les plus hostiles comme les plus favorables au Kremlin, évoquent des agendas chargés et la volonté de suivre une approche commune. À Athènes, l’entourage d’Alexis Tsipras rappelle que le premier ministre grec était déjà à Moscou il y a un mois, et que le gouvernement grec a « des dossiers urgents à traiter ». À Varsovie, on précise au ministère des affaires étrangères que l’on suit « la position de la majorité des pays européens ».
      23 chefs d’État au défilé militaire

      À Riga, un proche du chef de la diplomatie lettone ne mâche pas ses mots : « Même s’il n’y avait pas de position commune européenne à ce sujet, la Lettonie n’aurait pas envoyé d’officiel de haut rang. Il est inconcevable pour nous de prendre part à des commémorations où défileront des troupes qui ont participé à l’occupation de la Crimée ou à la guerre dans l’est de l’Ukraine. D’autre part, nous ne voulons pas participer à ce genre de défilé, c’est une démonstration de militarisme qui date d’un autre siècle. »

      Il y a dix ans pourtant, la présidente lettone avait pris part à ces commémorations. Tout comme la plupart des dirigeants européens : Moscou avait alors accueilli Gerhard Schröder pour l’Allemagne, Jacques Chirac pour la France, Alexandr Kwaśniewski pour la Pologne… sans compter George Bush pour les États-Unis. La photo de famille du 70e anniversaire aura une tout autre allure que celle du 60e, confirmant une nouvelle carte géopolitique et la stratégie du Kremlin de recherche de nouvelles alliances, hors continent européen.
      Défilé de 2005 : le premier ministre japonais, Gerhard Schröder et George Bush avaient répondu à l'invitation de PoutineDéfilé de 2005 : le premier ministre japonais, Gerhard Schröder et George Bush avaient répondu à l’invitation de Poutine © Reuters

      Défileront ainsi aux côtés de Vladimir Poutine le président chinois, son homologue indien, Raul Castro pour Cuba, quelques autocrates d’Asie centrale comme le président ouzbek et le chef d’État turkmène... La liste complète a été diffusée par le service de presse de la présidence mercredi 6 mai. On y retrouve également les chefs d’État de pays non reconnus par la scène internationale, comme l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud.

      Au total, 68 chefs d’État ou de gouvernement ont été officiellement invités, mais seulement 23 assisteront au défilé militaire. « Jusqu’à présent il y avait un consensus international a minima au sujet de la victoire sur le nazisme, explique Anne Le Huérou, sociologue spécialiste de la Russie contemporaine. Le fait que, cette fois-ci, les dirigeants européens ne soient pas là est une vraie rupture géopolitique et fait apparaître cette commémoration comme une opération géopolitique où chacun va compter ses amis et ses ennemis. »

      Le défilé, a promis le pouvoir russe, sera le plus grand jamais organisé depuis la fin de la guerre. D’après le ministre de la défense Sergueï Shoigu cité par l’agence Tass, 78 500 militaires et près de 2 000 pièces d’artillerie vont défiler à Moscou et dans 27 autres villes du pays. Sur la place Rouge, 150 000 personnes sont attendues, a précisé le directeur de l’administration présidentielle, Sergueï Ivanov. Ce dernier a en outre annoncé lors de la présentation de l’événement que 1 500 médailles commémoratives seraient remises par le « Comité d’organisation de la Victoire russe » à des figures de la société qui contribuent d’une manière ou d’une autre à « l’éducation patriotique des citoyens » ou au soutien des vétérans.

      Comptant plus de 2,5 millions de personnes dans le pays, ces vétérans des différentes guerres menées par l’Union soviétique puis la Fédération de Russie (Seconde Guerre mondiale, Afghanistan, Tchétchénie...) sont revenus au centre de l’attention politique depuis le début du conflit en Ukraine. Ainsi l’an dernier, ils étaient déjà à l’honneur des commémorations du 69e anniversaire qui s’étaient tenues à Sebastopol, dans la Crimée fraîchement annexée. « Vétérans, vous nous avez montré l’exemple à nous tous, et vous avez apporté une contribution morale énorme au retour de la Crimée et de Sebastopol dans leur patrie. Vous nous avez ramené les superbes valeurs d’unité, de justice, de vivre-ensemble, et vous nous avez appris à agir suivant notre conscience », avait alors déclaré le président russe dans le port de la mer Noire.

      Depuis le début de l’intervention russe en Ukraine, au lendemain de la chute de Viktor Ianoukovitch, en février 2014, accents militaristes et parallèles entre la Seconde Guerre mondiale et le conflit actuel n’ont cessé en réalité d’alimenter le discours russe. Le nouveau pouvoir à Kiev est systématiquement taxé de « nazi » et de « fasciste » dans les médias russes. Les Ukrainiens sont assimilés à des partisans de Bandera, figure du nationalisme ukrainien, personnage controversé pour avoir pactisé avec les nazis afin d’échapper aux Soviétiques. Quant aux séparatistes pro-russes, ils se sont attribué le ruban de Saint-Georges, une distinction autrefois accordée aux officiers ayant combattu pendant la guerre.
      Instrumentalisation du passé

      Pourtant, l’importance pour les Russes de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale n’est pas nouvelle. « La réalité de cette commémoration a toujours été un élément important de l’année soviétique, puis russe, précise Anne Le Huérou. Cela commence en réalité sous Brejnev. C’est à partir de là que la mémoire des vétérans est mise en avant, que le 9 mai s’inscrit dans les programmes scolaires, que les écoles se mettent à préparer cette célébration… Et c’est aussi, encore aujourd’hui, quelque chose qui est vécu individuellement par des millions de gens. Il y a une connaissance intime de cette guerre, des choses qui se sont transmises de génération en génération, des gens qui publient des photos sur Facebook par exemple, tout en étant opposés au militarisme. Le patriotisme de Poutine n’a par ailleurs rien de nouveau : ce discours apparaît dès son arrivée au pouvoir, en 2000. Le 60e anniversaire, en 2005, était déjà quelque chose d’extrêmement martial, d’extrêmement patriotique, voire quelque peu menaçant… Ce qui change aujourd’hui avec la guerre en Ukraine, c’est que le passé de la Seconde Guerre resurgit à travers la lutte contre le soi-disant fascisme ukrainien. »
      La commémoration de la fin de la "Grande Guerre patriotique" le 9 mai 2014, à Sebastopol, en CriméeLa commémoration de la fin de la "Grande Guerre patriotique" le 9 mai 2014, à Sebastopol, en Crimée © Reuters

      Pour cette chercheuse de Paris X-Nanterre, ce rapprochement relève d’une construction : « Poser l’Ukrainien comme un ennemi n’avait rien d’évident pour les Russes, les deux pays sont culturellement très proches et comptent d’innombrables mariages mixtes… ! C’était différent dans le cas des guerres de Tchétchénie : les Tchétchènes apparaissaient déjà, dans la littérature russe, comme des ennemis. Pour les Ukrainiens, il fallait donc construire une fable. Raconter que les Ukrainiens sont des fascistes, c’est l’argument d’autorité : on ne peut rien dire face à cela. »

      Pourquoi, cette année plus que les autres, ce 70e anniversaire est-il important pour les autorités russes ? Joint par Mediapart, le ministère russe des affaires étrangères feint de s’étonner de l’intérêt d’une journaliste française pour cette question. « Si vous ne comprenez pas l’importance de cette commémoration, c’est que vous ne connaissez pas votre histoire. Comptez le nombre de morts par pays, et vous comprendrez. » Déclaration sèche et sans appel de la directrice adjointe du département d’information du ministère, argument macabre du nombre de morts, ton autoritaire du donneur de leçons : la réponse illustre bien l’incapacité pour les autorités russes aujourd’hui d’avoir une discussion ouverte sur un passé jamais questionné, glorifié à l’époque soviétique, instrumentalisé aujourd’hui.
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      Ce qui était alors l’URSS a certes payé le plus lourd tribut au cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle a perdu près de 27 millions d’hommes. Mais la Russie n’est pas l’Union soviétique : l’armée rouge comptait notamment 6 millions d’Ukrainiens, et la moitié d’entre eux ont été tués. « La Russie a le monopole sur la mémoire et la commémoration de cette guerre, explique Anne Le Huérou. Or tous les morts n’étaient pas russes. Beaucoup étaient des civils, beaucoup sont morts à cause de Staline lui-même, beaucoup ont été victimes de l’impréparation de l’armée russe entre 1939 et 1941... »

      Au-delà de la nouvelle carte géopolitique dessinée par ce 9 mai 2015, ce sont donc bien deux lectures de l’Histoire qui s’affrontent aujourd’hui entre l’Atlantique et l’Oural. Le 27 janvier dernier, pour le 70e anniversaire de la libération du camp d’extermination nazi d’Auschwitz, pourtant libéré par les troupes soviétiques, les autorités polonaises n’avaient pas invité le président russe. En avril, Kiev a suscité l’inquiétude des historiens en votant une série de lois mémorielles qui interdisent la négation du « caractère criminel » des régimes nazi et soviétique et l’utilisation publique de leurs symboles, mais obligent également à rebaptiser tous les noms de rue du pays qui font référence à la défunte URSS. Le conflit en Ukraine n’a pas seulement redéfini la géopolitique du continent, il a aussi complètement rebattu les cartes mémorielles.

    • Le chef d’État chypriote s’y est rendu début mars pour signer un certain nombre d’accords, autorisant notamment aux navires de guerre russes l’accès aux ports chypriotes de Limassol et de Larnaca.

      Tiens, j’avais loupé les facilités navales à Chypre. Ça va compléter le mouillage forain traditionnel de la baie de la Sude en Crète. Pallier un éventuel problème à Tartous, en Syrie.

      Et faire moyennement plaisir aux britanniques d’Akrotiri et Dhekelia (autrefois connues bases de Limassol et de Larnaca…)
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Akrotiri_et_Dhekelia

  • Paroles d’anarchistes ukrainiens.

    Le 7 mars 2015 à Paris, le public était convié à la librairie-local syndical « L’Émancipation » pour y rencontrer deux acteurs et témoins clés du mouvement social, dit « Euromaidan », qui a ébranlé le monde en libérant l’Ukraine des valets de Moscou qui la rackettaient au nom de la loi, mouvement de la société civile auto-organisée, indépendamment de tout parti politique ou leader charismatique, dans un but de défense des droits humains et des droits civiques : précisément ce que prônaient et faisaient déjà, depuis des années, de trop rares individus, parmi lesquels Maxime Boutkévitch, à Kiev, et Constantin Réoutsky à Louhansk.

    http://radio-graphie.net/2015/05/01/parole-danarchistes-ukrainiens

    • Belle chute :

      Par conséquent, avec notre habituel pessimisme roboratif, qui conduit par inversion vertueuse à un optimisme inattendu, nous observerions : 1) qu’avec un tel acquis, un tel paquet d’assets, on se demande bien comment les USA, depuis un demi-siècle, n’ont pas fait qu’une seule bouchée et à plusieurs reprises du reste du monde, avec l’Europe incluse dans le lot ; et 2) que tous ces dirigeants archi-corrompus et alignés à la baguette, ont d’autant plus de mal à tenir leur “rang” à la satisfaction de leurs employeurs, dans le cadre de crises de cette envergure, à la tête de pays dont la population ne les aime guère, et encore moins leur politique, et dans une occurrence où, au bout du compte, ils ne peuvent tout de même pas partager tous les objectifs des USA lorsque l’un d’eux peut déboucher sur la probabilité d’une guerre en Europe à l’occasion de l’Ukraine ... Ainsi ont-ils parfois l’esprit de chuchoter à Poutine pour que la NSA n’y comprenne rien, et Poutine a-t-il l’esprit de les inviter à un barbecue dans son bunker sécurisé, pour qu’on puisse parler à l’aise, en toute confiance et entre amis, des affaires européennes ...

      #Allemagne #Merkel #Russie #Europe #CIA #NSA #BND #Hollande #Poutine

  • Poutine, président populaire d’un pays impopulaire | Russia Beyond the Headlines

    http://fr.rbth.com/opinions/2015/04/10/poutine_president_populaire_dun_pays_impopulaire_33367.html

    Malgré ses succès évidents et ses gaucheries non moins flagrantes, l’Union soviétique était un pays autosuffisant. La concurrence économique, politique et idéologique de la guerre froide s’appuyait sur l’équilibre de longue date entre deux sociétés stables dans leurs valeurs et visions : l’Occident avec à sa tête les États-Unis, et le bloc de l’Est mené par l’URSS. L’autosuffisance de l’Union soviétique en faisait un modèle à imiter.

    #rusie #poutine

  • Vladimir Putin Wins TIME 100 Reader’s Poll | TIME
    http://time.com/3820069/time-100-readers-poll-results

    Russian President Vladimir Putin is the winner of this year’s TIME 100 reader’s poll.

    Putin edged out rapper-singer CL (of the South Korean girl-group 2NE1) to claim the number one spot with 6.95% of the votes in the final tally. Pop stars Lady Gaga, Rihanna and Taylor Swift rounded out the top five with 2.6%, 1.9% and 1.8% of the votes, respectively.

    The TIME 100 is an annual list of the 100 most influential people in the world, spanning politics, entertainment, business, technology, science, religion and other fields. Chosen by the editors of TIME, this year’s list will be unveiled April 16. Voting for the reader’s poll closed April 10.

    Besides Putin, the only non-entertainers to crack the top 10 were the Dalai Lama (1.7%), Malala Yousafzai (1.6%) and Pope Francis. (1.5%). Barack and Michelle Obama sat just outside the top 10 with 1.4% and 1.2% of the votes, respectively.

    More than half of the votes — 57.38% — were cast within the United States. Canada and the United Kingdom followed with 5.54% and 4.55% respectively.

  • « L’Ukraine : un an apres Maïdan. Guerre, déplacés internes, réfugiés politiques, droits de l’homme »

    Enregistrement d’un débat qui a eu lieu à Paris le 7 mars 2015.

    Intervenants :
    – Maxime Boutkevitch, militant et journaliste et coordinateur du Centre chargé de l’assistance aux déplacés internes (Kiev).
    – Constantin Réoutsky de l’organisation VOSTOK-SOS qui aide les personnes des zones de conflit à l’est de l’Ukraine.

    https://www.youtube.com/watch?v=Tm1Nc2yeE38

    https://www.youtube.com/watch?v=wXCIvC9RYao

    #Ukraine #Russie #propagande #russe #refugiés #antifascisme #crimée #otan #vladimir #poutine #kiev

  • Sur Twitter , TVNET et Youtube : "#Ukraine #Ukrainiens ironiques à propos du « plagiat » :"#Poutine parle bcp comme #hitler" http://t.co/uf8DbWfiGd"

    https://www.youtube.com/watch?v=HLNa7XCmnDg

    #Ukraine Ukrainiens ironiques http://bit.ly/1C9DV5Z à propos du « plagiat » : "#Poutine parle bcp comme #hitler"
    Permalien de l’image intégrée

    @tvnet_portals Shuster LIVE - Comparing speeches by Putin and Hitler (21-03-2014) : https://youtu.be/HLNa7XCmnDg

    via @YouTube
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  • Poutine, Nemtsov : pourquoi nous ne comprenons rien à la Russie
    http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2015/03
    /02/31002-20150302ARTFIG00371-poutine-nemtsov-pourquoi-nous-ne-comprenons-rien-a-la-russie.php

    Longtemps les Russes ont tenu rigueur à cette génération de jeunes apprentis sorciers qui les avait conduits, après tant de larmes, à un nouveau désastre. Beaucoup, aujourd’hui encore, ne leur ont pas pardonné. Et si les Russes, au grand étonnement des Occidentaux, développent une forme d’eczéma quand on leur vante les mérites de la démocratie, c’est qu’ils se souviennent qu’elle s’est achevée par un gigantesque « bardak ». (bordel).

    Si les Russes, au grand étonnement des Occidentaux, développent une forme d’eczéma quand on leur vante les mérites de la démocratie, c’est qu’ils se souviennent qu’elle s’est achevée par un gigantesque « bardak ». (bordel)

    Les Russes ont de la mémoire. De la compassion aussi. Ils ont rendu hommage à l’ancien gouverneur de Nijni Novgorod, comme ils s’inclinent toujours devant les morts. Mais les bons sentiments étalés comme de la confiture les laissent indifférents. Quant aux leçons de morale… Pauvres médias occidentaux ! Ils ont avec la Russie bien du mal à faire prendre la bouture. C’est que la Russie est une terre dure ! Glacée ! Impitoyable aux siens. Et dans la toundra, dans la taïga, quand vous marchez, ca fait : crac ! crac ! Parce que ce sont des millions d’ossements que vos bottes piétinent !

    Faut- il en rire ou en pleurer ? « Poutine m’a tuer ». « Je suis Nemstov ». Toute la futilité des médias occidentaux, leur inculture, leur mépris même pour l’histoire tragique d’un pays, sont résumés par ces « Unes » dérisoires.

    Toute la futilité des médias occidentaux, leur inculture, leur mépris même pour l’histoire tragique d’un pays, sont résumés par ces « Unes » dérisoires.

    La presse a oublié que dans les belles années de la démocratie triomphante, à l’époque des Nemtsov, des Gaïdar, des Iavlinski, des Khakamada ou des Kirilienko, des dizaines de banquiers, de députés, de journalistes ou d’hommes d’affaires ont été assassinés. La méthode était presque toujours la même. Une ou plusieurs balles dans le dos. Et en ces temps-là les tueurs à gages, débordés, banquetaient joyeusement dans les plus somptueux restaurants qui avaient ouverts leurs portes. Le champagne coulait à flot. Les filles étaient belles. L’argent facile. Fouette cocher !

    Au milieu de ce brouhaha, un ami russe, ivre mort me disait : « Tu vois, ma petite colombe, nous sommes en progrès. Il n’y a pas si longtemps, on comptait nos morts par millions, aujourd’hui, ce n’est plus que par dizaines. Il ne faut pas, il ne faut jamais désespérer de la Russie. Et à défaut de la comprendre, il faut l’aimer ».

    #Russie #Nemtsov #Poutine #Eltsine #URSS

  • Nemtsov planned to reveal Russian links to Ukraine conflict - Poroshenko | Daily Mail Online
    http://www.dailymail.co.uk/wires/reuters/article-2973433/Nemtsov-planned-reveal-Russian-links-Ukraine-conflict--Poroshenko.html

    Ukrainian President Petro Poroshenko said on Saturday Russian opposition politician Boris Nemtsov was murdered because he planned to disclose evidence of Russia’s involvement in Ukraine’s separatist conflict.

    Poroshenko paid tribute to Nemtsov, who was shot dead late on Friday, and said the fierce critic of President Vladimir Putin had told him a couple of weeks ago that he had proof of Russia’s role in the Ukraine crisis and would reveal it.

    “He said he would reveal persuasive evidence of the involvement of Russian armed forces in Ukraine. Someone was very afraid of this ... They killed him,” Poroshenko said in televised comments during a visit to the city of Vinnytsia.

  • L’opposant russe Boris Nemtsov abattu à Moscou
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/27/97001-20150227FILWWW00436-l-opposant-russe-boris-nemtsov-abattu-a-moscou.ph

    L’opposant russe Boris Nemtsov a été abattu vendredi dans le centre de Moscou, rapporte l’agence Interfax qui cite un communiqué du gouvernement.

    La police a indiqué que plusieurs personnes avaient été témoins de l’assassinat. « Devant moi, je vois le corps de Boris. Il y a beaucoup de policiers autour », a déclaré un proche de M. Nemtsov, l’opposant Ilia Iachine, à Ria Novosti.

    Ancien vice-Premier ministre de Boris Eltsine, et organisateur de marches pacifiques contre la guerre en Ukraine, Boris Nemtsov a été touché par quatre coups de feu, précise le gouvernement.

  • Ex-Finance Minister Kudrin Steps Into Spotlight as Russia’s Crisis Grows | Business | The Moscow Times

    http://www.themoscowtimes.com/business/article/ex-finance-minister-kudrin-steps-into-spotlight-as-russia-s-crisis-grows/515947.html

    Former Russian Finance Minister Alexei Kudrin took part in an anti-crisis meeting chaired by President Vladimir Putin on Friday in the latest sign that the Kremlin insider turned government critic is playing a more prominent role in economic decision making.

    The gathering at Putin’s Novo-Ogaryovo residence outside Moscow also included Prime Minister Dmitry Medvedev, Finance Minister Anton Siluanov and Central Bank head Elvira Nabiullina.

    Kudrin was the only one of the nine people present not working for the state or a state-owned company, apart from former Central Banker Sergei Ignatiev.

    While Kudrin resigned from the government after a public spat with then-President Dmitry Medvedev in 2011, he is understood to enjoy access to Putin and is admired among the business community for his policies as finance minister and trenchant criticisms of the authorities since leaving office.

    #russie #poutine