• A l’est de l’Ukraine 
    https://laviedesidees.fr/A-l-est-de-l-Ukraine.html

    Pour justifier l’invasion en #Ukraine, Moscou a tenté de donner l’impression d’un « soulèvement populaire » dans le #Donbass. L’historien russe Nikolay Mitrokhin démontre que c’est pourtant contre le Kremlin et la terreur qu’il y a organisée qu’il faut protéger les gens au Donbass.

    #International #Russie #Poutine

  • La politique criminelle de Poutine, chef de la bureaucratie russe, face à la pression de l’impérialisme | Le Journal Lutte Ouvrière
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/03/02/la-politique-criminelle-de-poutine-chef-de-la-bureaucratie-r

    Le ministre français des Affaires étrangères, Le Drian, a qualifié Poutine de « semeur de guerres », l’Élysée a parlé de sa « paranoïa » tandis que Biden évoquait son « désir d’empire ». Mais la réalité est que la Russie a vu sa zone d’influence disputée et de plus en plus réduite depuis les années 1990...


    #ukraine #russie #oligarchie #bureaucratie #guerre #impérialisme #poutine #OTAN

  • « Les “couloirs humanitaires” piégés de Vladimir Poutine, signe de son usage tactique de la cruauté »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/03/09/les-couloirs-humanitaires-pieges-de-vladimir-poutine-signe-de-son-usage-tact

    Un texte d’une justesse époustouflante.

    Faire mine d’offrir une issue à une population assiégée pour mieux la détruire est une figure classique du style « poutinien » qui s’apparente à un culte de la cruauté, analyse, dans une tribune au « Monde », l’anthropologue Véronique Nahoum-Grappe.

    Publié aujourd’hui à 05h00 Temps de Lecture 4 min.

    Tribune. L’urgence de s’enfuir, avec enfants encore petits, vieille mère et chat, d’un lieu où la vie est devenue physiquement impossible, comme sous le tapis de bombes et de missiles russes à Marioupol, ville martyre et résistante, est une expérience d’une extrême violence. Quand l’alarme de l’instinct de survie prend aux tripes et enveloppe jusqu’au corps des proches, on perd toute paix intérieure : il faut partir ! Maintenant et en courant. Ce « partir ! », unique salut et aussi abomination, est, très exactement, un « espoir désespéré ».

    Un des classiques du jeu « poutinien » est d’offrir en paroles un « couloir humanitaire », promesse qui devrait produire des départs frénétiques dans un immense et immédiat soulagement. Après leur départ déchirant et désiré, les assiégés, se croyant sauvés par l’offre de fuite licite, passent, en à peine quelques heures d’un chemin fou, du statut de citoyens (avec leurs logements et leurs droits, notamment de vote) à celui de réfugiés ayant tout perdu. Là, dans tel couloir censé être sûr, on apprend qu’il y a des mines. Ailleurs, que la file des bus salvateurs est bombardée, quand ce n’est pas des familles entières au bord de la route… L’agresseur décide du trajet. Il filmera les personnes en route pour sa propagande stupéfiante, où les faits aussi seront trahis, renversés en leur contraire.

    Quel est le sens tactique de ces trahisons récurrentes ? On avait déjà noté, en Syrie, une figure de ce style « poutinien » en trois phases. D’abord un bombardement de civils. Puis, deuxième phase, blessés et sauveteurs parviennent, en panique et avec des larmes de sang, jusqu’à un lieu de soins. Puis, troisième phase, arrive un seul avion russe à l’horizon, tranquille, qui vise très exactement ce lieu de soins… Il s’agirait de détruire le moral des civils en les poussant au désespoir absolu, avec ce troisième temps de cruauté pure. Une chose est la violence de destruction des forces de l’agresseur, autre chose est cette façon de produire, par le rythme et les cibles des bombardements, choisies dirait-on pour leur vulnérabilité, une souffrance accrue des civils.

    Viser la souffrance morale

    On dirait que les guerres du président russe ont choisi l’usage tactique du « faire souffrir » envers les civils, en sus des actions militaires où il a toujours l’avantage du rapport de force. Dans la guerre actuelle, l’offre de couloirs humanitaires – suscitant cet espoir désespéré de la fraction la plus vulnérable de la population et trahissant délibérément sa promesse de « silence » des bombes au moment de monter dans le bus – s’inscrit dans ce style poutinien consistant à viser, au-delà de la destruction, un surcroît de souffrance morale des victimes.

    Les guerres du pouvoir russe, depuis 1999 et l’anéantissement insensé de Grozny sous les bombes, qui aurait dû alerter la communauté internationale, ciblent sans aucun frein les populations civiles dans leurs zones de survie si difficiles – écoles, crèches, hôpitaux… –, comme si c’était une tactique réfléchie. A moins que ce ne soit une forme de culte de la violence la plus cruelle comme signe de force d’un pouvoir russe qui réprime, torture en prison et assassine ses opposants.

    Toute position de domination extrême tend à produire des excès de cruauté envers les dominés, dans les prisons en temps de paix comme en temps de guerre contre les familles de civils désarmés. Mais dans le système de croyance poutinien, la domination politique et donc militaire s’exprime dans une culture machiste de la violence, sur un ton d’ironie sadique, qui pose les actes de cruauté comme autant de performances remarquables. Signe de ce culte de la dureté politique, la phrase du président russe adressée avant la guerre à l’Ukraine : « Ma belle, que cela te plaise ou non, il va falloir supporter. »

    Une criminalité d’Etat

    Prononcée le 7 février en face du président français, ce n’est pas une phrase de militaire mais de violeur sûr de lui, ironique et jouissant du mal qu’il va faire, non pas en termes de victoire militaire mais de production de douleur morale en sus de la souffrance physique de la victime. Dans le système bureaucratique russe héritier du régime soviétique, les plus cruels sont les plus promus, et c’est sans doute dans cette sélection des pires que le plus dangereux d’entre eux, le dénommé Vladimir Poutine, est arrivé au sommet.

    Sa psychologie calamiteuse est non pas délirante, mais plus vraisemblablement pétrie de ce sadisme plus social que psychiatrique qui s’accroît dans l’exercice de certaines professions et au cours de la jouissance du pouvoir absolu, et qui lui permet de mettre en pratique sans problème l’usage tactique de la cruauté, forme de criminalité d’Etat d’extrême violence contre les civils.

    Ce choix de « style » est aussi un des signes de ce qu’il se passe « dans sa tête », lieu d’interrogation planétaire : le président russe en guerre ne déteste pas seulement l’idée de démocratie, mais aussi le corps physique des manifestants qui, dans le monde entier, ont demandé héroïquement plus de démocratie dans les grandes manifestations historiques de la décennie 2010. Il n’est pas seulement partisan de la répression physique de ces foules, mais recherche aussi la défaite de leur force morale, celle qui brillait sur les écrans au moment où les manifestants occupaient les places publiques, et qui fondait la légitimité du rêve de démocratie. Il s’agit de leur faire payer cela, aux civils, en foule, en familles, tous manifestants potentiels. Tu crèves sous les bombes que je t’envoie ? Eh bien, viens dans mon couloir « humanitaire » déguster la trahison du dernier espoir que je te donne.

    Véronique Nahoum-Grappe est anthropologue et ethnologue. Dans le cadre de ses travaux à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, elle a travaillé sur l’esthétique du corps et sur le genre.

    #Poutine #Désir_détruire #Guerre #Masculinisme

  • La #découverte de la #Russie de ce qui se tramait en #Ukraine.
    https://bit.ly/3KotySv
    Les #activités documentées du #Pentagone, frapper ou subir selon #Poutine.
    mardi 8 mars 2022, par Azouz Benhocine

    Les Américains avaient vu juste, l’armée russe avait bien un projet d’intervention en Ukraine. Et elle détient tous les moyens de dissuasion pour neutraliser toute interférence qui se mettrait sur son chemin. Vis-versa, La Russie avait aussi compris et découvert que les projets de l’OTAN se tramaient hostilement son égard. Et pour lesquels le seul traitement adéquat, suite à l’échec d’autres tractations, est une ingérence, en brisant la souveraineté d’un voisin servant de base à l’expansion de l’influence de l’ennemi traditionnel.

  • La revanche de Taras Bulba : prologue Librairie Tropique (Paris)
    http://www.librairie-tropiques.fr/2022/03/la-revanche-taras-bulba-prologue.html

    « Dans les chaires on ne cesse de parler de l’insécurité, de la fragilité, de l’instabilité des choses temporelles, mais chacun pense, si ému soit-il, qu’il conservera pourtant ce qui lui appartient ; que cette insécurité apparaisse effectivement sous la forme des hussards sabre au clair, et que tout cela cesse d’être une plaisanterie, alors ces mêmes gens édifiés et émus qui avaient tout prédit se mettent à maudire les conquérants.

    Cependant les guerres ont lieu quand elles sont nécessaires, puis les récoltes poussent encore une fois et les bavardages se taisent devant le sérieux de l’histoire. »
    G. W. F. Hegel, Principes de la philosophie du droit et science de l’État en abrégé, remarque annexée au §324, citée et traduite de l’édition allemande Lasson, tome VI, p. 369 par Jean Hyppolite in Introduction à la philosophie de l’histoire de Hegel (éd. Marcel Rivière et Cie, coll. Bibliothèque philosophique, 1948).

    https://www.youtube.com/watch?v=w8IGWQkSn_s

    Maintenant que nous avons compris, grâce à Jimmy Dore et ses amis, que Vladimir Poutine était tout sauf fou, quand il revendique comme impératif catégorique d’aller débarrasser l’Ukraine de ses terroristes nazis. Voici un autre document audiovisuel, venu des adversaires de Jimmy Dore, qui nous donnent une nouvelle preuve contradictoire attestant que, non seulement Poutine n’est pas fou, mais qu’il est assurément le plus raisonnable, le plus sensé, le plus déterminé et le plus compétent des chefs d’état de notre "monde nouveau" quand il exige la démilitarisation de cette région du monde .

    Le pentagone dans la tête de Poutine

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=107&v=5_Ib0mRen84

    #ukraine, #Poutine, #Russie, #Otan, #stratégie du chaos #Dénazification #nazisme #Jimmy_Dore #Crimée #guerre #OTAN #énergie #gaz #frontières

  • #Poutine, l’#Ukraine et après ?
    #Le_Dessous_des_cartes - Spécial Ukraine | #ARTE

    L’invasion de l’Ukraine par la #Russie – Histoire et conséquences. Émission spéciale du Dessous des cartes. Cartes à l’appui, Émilie Aubry revient sur l’histoire de la relation Russie-Ukraine. Avec deux experts - #Thomas_Gomart, directeur de l’IFRI et #Anna_Colin-Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques-, elle analyse les conséquences géostratégiques de la guerre et l’évolution de l’identité européenne des Ukrainiens.

    https://www.youtube.com/watch?v=dGsnhOixB2s

    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014036/le-dessous-des-cartes

    • L’Ukraine : de l’indépendance à la guerre - Alexandra Goujon
      http://www.lecavalierbleu.com/livre/lukraine-de-lindependance-a-guerre

      Depuis une dizaine d’années, l’Ukraine apparaît régulièrement sur le devant de la scène internationale, que ce soit pour ses mouvements protestataires, ou à propos de l’annexion de la Crimée par la Russie et du conflit à l’est du pays, semblant constituer le théâtre d’une nouvelle guerre froide qui cristallise les tensions entre la Russie et les nations occidentales.
      Les événements récents sont aussi l’occasion de mesurer combien notre connaissance de ce pays est lacunaire, se limitant souvent aux clichés d’une Ukraine berceau de la Russie, terre des cosaques, grenier à blé de l’URSS et d’une suite de gouvernants entachés par une corruption massive.
      Partant de ces idées reçues, Alexandra Goujon dresse un portrait précis et documenté de cette Ukraine, terre de contrastes.

      Alexandra Goujon est politiste, maître de conférences à l’Université de Bourgogne et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est membre du Centre de recherche et d’étude en droit et en science politique (Credespo)

  • Isolé dans sa tour d’ivoire : comment Poutine en est arrivé à lance... | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040322/isole-dans-sa-tour-d-ivoire-comment-poutine-en-est-arrive-lancer-l-invasio

    « Plus rien ne sera jamais comme avant, la Russie que l’on connaissait n’existera plus », regrettait à chaud Gleb Pavlovski, ancien conseiller de Poutine devenu critique. Une tonalité qui revenait en boucle sur les réseaux sociaux. « C’est totalement incroyable », réagissait auprès de Mediapart Elena Tchernenko, respectée correspondante diplomatique du quotidien Kommersant, pourtant loin d’être d’opposition.

    Dans la foulée, de très nombreux « Russia watchers » (observateurs et spécialistes de la Russie) faisaient leur mea culpa sur Twitter, pour n’avoir pas cru, jusqu’au dernier instant, que le président russe irait aussi loin.

    La surprise a été telle que même le journaliste chargé du desk anglophone de Russia Today (RT) en Russie s’est senti obligé de s’excuser d’avoir cru au bluff jusqu’au bout, avant de se murer dans le silence depuis. Un de ses jeunes collègues à Moscou a démissionné. « Même en Russie, très peu d’experts pensaient que cela arriverait, rappelait Kadri Liik, chercheuse au Conseil européen des relations internationales (ECFR). Car cela contredit tout ce que l’on pensait savoir de la logique, des objectifs et moyens de la politique étrangère russe. »
    Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse à Moscou, le 23 décembre 2021. © Photo Natalia Kolesnikova / AFP

    En plus d’un pan de la société russe abasourdi, le choix radical de Vladimir Poutine a ainsi pris de court toute une communauté habituée à déceler en lui un homme déterminé mais rationnel. « Tellement de spécialistes avaient l’habitude de traiter Poutine comme un acteur pragmatique… C’est terminé », ajoutait l’universitaire Seva Goutnitsky. « La présomption de rationalité avec laquelle j’analysais Poutine depuis 23 ans devra être jetée à la poubelle », écrivait le journaliste Leonid Berchidski.

    Appelée à bouleverser la Russie pour de longues années, la décision de Vladimir Poutine est le terme d’un long cheminement qui s’est récemment et brutalement accéléré, fruit d’une vision du monde emplie de revanchisme, de paranoïa et de frustration face à l’Occident, d’un homme isolé et radicalisé, au processus de décision de plus en plus solitaire et, enfin, de tout un système.

    Tour d’ivoire

    Divers éléments esquissent l’enfermement mental du dirigeant russe depuis deux ans. En premier lieu, la pandémie du Covid-19. Elle a, de l’avis de tous, grandement isolé un Vladimir Poutine qui craint démesurément le virus, et impose des conditions drastiques à tous ses visiteurs. Le boss, qui n’utilise notoirement pas d’ordinateur ni Internet, passerait énormément de temps devant les chaînes d’information officielles, qu’il influence sans doute autant qu’elles le confortent dans sa vision des événements – notamment sur les années de conflit dans le Donbass séparatiste.

    Les avis divergents ont disparu de son espace informationnel. « Il n’y a plus aucune discussion dans la prise de décision, confirme Tatiana Stanovaïa. Poutine ne parle plus, en réalité, qu’à ses conseillers militaires. Il est désormais clair qu’il a décidé d’envahir l’Ukraine avec un tout petit cercle autour de lui, l’état-major de l’armée, des généraux, peut-être des membres du GRU [le renseignement militaire – ndlr]. Cela l’a coupé de la possibilité de pondérer les risques de l’invasion. Le choc est réel, y compris pour des officiels de très haut rang. Le président n’a pas préparé son environnement à cette guerre. » En 2014 déjà, la décision de lancer l’annexion de la Crimée avait été prise en commando, avec un petit cercle d’individus.

    D’ordinaire discret, Nikolaï Patrouchev a ainsi donné depuis 2019 pas moins de quatre interviews au journal quasi officiel Argoumenty i Fakty (Arguments et faits), dans lesquelles il désigne notamment la main de l’Occident dans les soulèvements populaires. « Patrouchev a cette aura, il est très intelligent et connaît bien ses dossiers, je n’ai jamais été aussi nerveuse avant une interview qu’avant ma première rencontre avec lui », confie Elena Tchernenko, du journal Kommersant.

    Dans leur entretien de l’époque (2015), Patrouchev donne déjà une vision paranoïaque : Washington voudrait démanteler la Russie, et accaparer ses terres et ses ressources. Pour les faucons de Moscou, dont Poutine fait désormais partie, la menace de l’OTAN est réelle. Symbole terrible de la dérive d’un régime, l’ancien président « libéral » Dmitri Medvedev s’est aligné sur une ligne dure. Désormais numéro deux du Conseil de sécurité, il vient de déclarer que la crise actuelle était une bonne occasion de rouvrir le débat sur la peine de mort en Russie.

    « Un autre acteur de premier plan est désormais Sergueï Choïgou, le ministre de la défense, ajoute Andreï Soldatov. Il est très ambitieux et représente le soldat de Poutine, prêt à tout, déterminé, on l’a vu en Syrie. » Populaire, Choïgou, qui part régulièrement en vacances - très médiatisées - ou à la chasse avec Poutine, est de plus en plus en vue en Russie. Même s’il n’est pas un penseur et obéit surtout à Poutine, il a été plusieurs fois mentionné comme possible successeur du maître, et est le symbole de la militarisation de la Russie.

    Enfin, un idéologue comme Sergueï Karaganov peut légitimement sourire à la tournure des événements et savourer sa « victoire ». Le professeur, vétéran des relations internationales et ancien conseiller spécial de Vladimir Poutine, a toujours été partisan lui aussi de tourner le dos à l’Occident, qui a refusé la main tendue de la Russie, d’un pivot vers l’Asie et, si besoin, de frapper les premiers face à l’avancée de l’OTAN, avant que la Russie ne soit, selon lui, attaquée.

    #Poutine #Guerre #Destructivité

  • Poutine dit vouloir « dénazifier » l’Ukraine mais bombarde à côté d’un mémorial juif
    https://www.franceinter.fr/emissions/le-monde-d-apres/le-monde-d-apres-de-jean-marc-four-du-mercredi-02-mars-2022

    Même si de nouveaux pourparlers sont annoncés, les combats continuent en #Ukraine. Et hier on a vu une frappe russe sur la zone d’un #mémorial_juif à #Kiev. Un acte qui renvoie un miroir très troublant aux propos de #Poutine sur la « dénazification » de l’Ukraine.

    https://twitter.com/HolocaustMuseum/status/1498792214230712326

    We stand with the Ukrainian people and condemn the continued Russian attacks on innocent lives. Russia’s distortion of the Holocaust as a pretext to invasion and today’s damage inflicted on #BabynYar are grave threats to #Holocaust_memory.

    https://encyclopedia.ushmm.org/content/en/article/kiev-and-babi-yar

    On September 19, 1941, German forces entered the city of Kyiv (Kiev), the capital of Ukraine. Along with a large part of German-occupied Ukraine, the city was incorporated into the Reichskommissariat Ukraine which had been established on September 1 with Erich Koch as administrator (Reichskommissar).

    Before the German invasion, some 160,000 Jews resided in Kyiv. This was approximately 20 percent of the total population of the capital. Following the start of Operation Barbarossa in June 1941, approximately 100,000 Jews fled Kyiv or were already serving in the Soviet military. By the time the Germans occupied Kyiv, there were about 60,000 Jews remaining in the city. Most of those who remained had been unable or unwilling to flee earlier. This included mostly women, children, the elderly, and those who were ill.

    #Shoah #néonazis

  • Ukraine conflict: Who’s in Putin’s inner circle and running the war? - BBC News

    https://www.bbc.com/news/world-europe-60573261

    Vladimir Putin cuts a solitary figure, leading Russia’s military into a high-risk war that threatens to tear apart his country’s economy.

    He has rarely looked more isolated than in two recent, choreographed appearances with his inner circle, where he sits at a resolute distance from his closest advisers.

    As commander in chief, ultimate responsibility for the invasion rests with him, but he has always relied on a deeply loyal entourage, many of whom also began their careers in Russia’s security services. The question is who has his ear, during this most fateful moment in his presidency.

    #poutine #russie #ukraine

  • #docu
    Le monde en face - #Wagner, les #hommes_de_l'ombre de #Poutine en #streaming - Replay #France_5 | France tv
    https://www.france.tv/documentaires/politique/3140025-wagner-l-armee-de-l-ombre-de-poutine.html

    L’#opacité, le #crime, et l’impunité. Voilà comment l’on pourrait définir le groupe Wagner, une #armée_privée de #mercenaires travaillant pour le compte de la #Russie, même s’ils s’en défendent. On les retrouve dans plusieurs pays où ils sont employés pour, officiellement, gérer la sécurité. En réalité, le groupe est l’exécuteur des #basses_oeuvres de Poutine.

    #afrique
    #rca
    #madagascar
    #mali

    • Ce soir, la présidente européenne explique que les russes ne respectent pas les accords de Minsk. Pourquoi ne dit elle pas que les ukrainiens ne les respectent pas depuis leur signature ?
      Voilà dix jours que Poutine ne peut que constater que ni la France ni les allemands n’ont l’intention de faire respecter les accords de Minsk.

    • Plus que jamais il faut se méfier des guerriers de plateau de télé qui s’échauffent dans l’invective et les mouvements de menton. Faire sérieusement le point demande qu’on parte du seul point de vue qui vaille en temps de crise : l’intérêt de notre pays.

      Car le contexte est hors de notre portée.

      En Ukraine et sur toutes les frontières à l’est du continent nous sommes en présence des rebondissements d’une de ces guerres sans fin qui, depuis Pierre le grand et Catherine II, tenaillent les peuples du secteur. L’implosion de l’URSS est le premier cas de l’ère moderne ou un Empire s’effondre sans négociation des frontières qui en résultent. Cela justifiait une prudence plus grande qu’ailleurs dans les décisions et les évolutions. La destruction de la Yougoslavie, la création de l’état artificiel du Kosovo ont vite montré que le rapport de force serait partout la règle. Le récent déploiement d’armes et de militaires de l’Otan dans tous les pays baltes l’ont confirmé.

      Pour autant la reconnaissance des républiques russophones du Donbass par Poutine est une très mauvaise affaire pour les Français. Le respect des frontières, quelles qu’elles soient est une condition de base d’une vie internationale où la diplomatie et l’ONU tranchent plutôt que les armes et les coups de force. Si nous voulons nous-mêmes être indépendants, notre intérêt est que les frontières soient intangibles ou bien qu’elles ne bougent qu’après des procédures concertées, acceptées et contrôlées.

      Il est à craindre qu’à la décision russe succède une décision américaine d’intégrer l’Ukraine dans l’OTAN. Autre mauvaise affaire pour nous Français qui n’avons aucun intérêt à l’extension de la domination militaire des USA et de leurs intérêts sur notre continent.

      Poutine a dû comprendre que la décision était déjà prise et qu’il ne pourrait jamais obtenir de garantie sur ce sujet. Il a vu que les USA ne lui cédaient rien sur ce point depuis le début de la crise. La reconnaissance des républiques du Donbass est donc sa prise d’avantage dans le nouvel ordre qui s’installe dans cette région. Il l’a fait avant que la nouvelle frontière de l’OTAN ne lui interdise de le faire.

      Comme tout cela se déduit très facilement de l’observation, on peut se demander si n’entre pas déjà en vigueur un nouvel ordre quasi convenu. Car qui ferait la guerre pour le Dombass ? Personne. Et d’abord parce que la guerre sur place dure depuis huit ans et que les parties concernées (russophones et ukrainiennes) en sont rendu à un degré de haine mutuelle qui bloque toute vie commune. Et Comme Kiev n’a jamais mis en œuvre le moindre commencement d’application des accords de Minsk à propos du Donbass, on peut penser que les Russes se le tiennent pour dit. Mais la Russie de son côté ne fera pas non plus la guerre pour l’Ukraine. Elle attendra qu’elle tombe comme un fruit mur, le moment venu.

      N’empêche que c’est une escalade, et que la Russie en porte la responsabilité et qu’il faut le condamner dans notre interêt bien compris. Quoiqu’on pense des arrières pensées ou des logique de situation, il n’empêche que c’est bien la Russie qui a pris la responsabilité de cet épisode. L’annexion de l’Ukraine dans l’OTAN ne tardera plus. Peu importe qu’elle ait été déjà prévue avant cela. Peu importe, parce qu’on ne juge d’une situation que par les actes qui y sont posés. Aussi longtemps qu’une ligne n’est pas franchie on peut penser que la suivante ne le sera pas et s’organiser pour cela. Une ligne est franchie. Sauf a capituler sans condition les USA sont dans l’obligation d’étendre l’OTAN et les Européens sont obligés de dire oui à tout et au reste. Le reste c’est le blocage provisoire de Northstream II et l’approvisionnement en gaz de schiste américain. Avec, cela va de soi, de nouveaux déploiements de troupes USA et l’extinction des bavardages sur l’autonomie de défense européens.

      Je ne dis rien à cette étape du bilan navrant de Macron dans cette séquence. Il y aura joué des rôles sans contenu réel. Il est inutile d’espérer qu’il fasse mieux. Il peut faire pire. On doit lui laisser une possibilité de respecter au moins la démocratie de son pays. Le Premier ministre doit une explication au pays dans les heures qui viennent devant l’Assemblée nationale.

      Cette situation me conforte dans ma proposition d’une conférence des frontières. Elle permettrait de fixer des règles et de gérer avant la crise les autres situations de tensions frontalières qui murissent sur notre continent.

      https://melenchon.fr/2022/02/21/communique-de-jean-luc-melenchon-sur-la-situation-en-ukraine

      #Ukraine #Russie #Poutine #USA #OTAN

    • Mystification russe sur un casus belli en Ukraine
      https://blogs.mediapart.fr/serge-metais/blog/210222/mystification-russe-sur-un-casus-belli-en-ukraine

      L’ultimatum adressé à l’OTAN relevait de la mystification. Contrairement à ce qu’il laissait entendre, Vladimir Poutine ne fera pas un casus belli du refus d’obtempérer sur les garanties de sécurité exigées. Il déclenchera la guerre pour d’autres raisons. Ces raisons sont dans l’est et le sud de l’Ukraine.

      Un relevé factuel de la situation signé Serge Métais .
      J’avais déjà oublié les 297 victimes de l’attentat contre l’avion de la Malaysia Airlines le 17 juillet 2014. Au rythme où vont les choses, on n’est plus à 300 morts près.

      Le Donbass sur le fil du rasoir
      https://www.rts.ch/info/monde/12874513-dans-le-donbass-en-ukraine-sur-le-fil-du-rasoir.html

      A l’extrémité est de l’Ukraine, la région du Donbass est disputée entre les soldats pro-ukrainiens et les séparatistes pro-russes, qui contrôlent la moitié du territoire. Alors que la Russie et les Occidentaux se livrent une véritable guerre de l’information sur l’état de la mobilisation des troupes russes, la vie suit son cours dans cette région balafrée par un conflit qui dure depuis 2014.
      Raphaël Grand .

      « Wagner, l’armée de l’ombre de poutine » documentaire d’Alexandra Jousset et Ksenia Bolchakova.
      https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/3088503-wagner-l-armee-de-l-ombre-de-poutine.html

      L’opacité, le crime, et l’impunité. Voilà comment l’on pourrait définir le groupe Wagner, une armée privée de mercenaires travaillant pour le compte de la Russie, même s’ils s’en défendent. On les retrouve dans plusieurs pays où ils sont employés pour, officiellement, gérer la sécurité. En réalité, le groupe est l’exécuteur des basses oeuvres de Poutine.

    • Pour rappel, les accords de Minsk II ont été signés par la France, l’Allemagne, l’Ukraine et la Russie.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Minsk_II
      Ils ont permis la mise en œuvre d’un cesser le feu. Les américains n’ont jamais validé le contenu de ces accords, ceux-ci étant déjà à l’époque dans une position maximaliste.

      7 ans après, la Russie explique qu’il est temps de conclure, et cette conclusion n’est pas en l’honneur des allemands ni des français, incapables de faire respecter leurs engagements aux ukrainiens, qui ne s’y sont jamais sentis liés, du fait que l’ami américain leur a dit qu’ils n’avaient pas à l’être.

      La conclusion fait mal à la souveraineté européenne, si cela a jamais eu un sens. Les français et les allemands ont obtenu un cesser le feu en Ukraine, mais à quel prix ? Au prix de l’arrêt des échanges commerciaux avec la Russie. Ce prix va continuer à augmenter, et ça le sera volontairement, pour aller dans le sens de ce que les américains ont décidé. Parce qu’il n’y a pas d’autre conclusion : les américains décident, les européens subissent.

      La diplomatie européenne a le droit d’être un outil belliciste au service de la politique de guerre américaine, mais pas plus. Condamnation des pays non-alignés comme Cuba ou le Vénézuela, soutien aux pays terroristes comme l’Arabie ou l’Egypte. Participation aux aventures dégueulasses comme l’Irak et la Syrie ou le Yémen.

      Sincèrement, la façon dont les choses tournent est consternante. Et pas parce que Poutine serait un Hitler en puissance.

      Comment oublier que Snowden est libre, et où il est libre. Que Assange est en prison, où il est en prison et qu’il n’a pas eu de procès.

      On pourrait continuer comme cela sur des dizaines de sujets. RGPD par exemple et le Cloud Act. L’affaire Alstom, l’aller-retour, systématiquement au détriment des intérêts français. L’affaire Technip-FMC, idem. Avec toujours les mêmes à la manœuvre.

    • https://seenthis.net/messages/950227

      D’une patience à tout épreuve mais guettant chaque opportunité, l’ours prend aujourd’hui par un coup de griffe ce qu’il attendait depuis longtemps. Les accords de Minsk n’ayant jamais été respectés par la partie ukrainienne, Poutine s’est enfin décidé à trancher le nœud gordien et à geler le conflit ad vitam eternam.

      (...)

      A la place, les Russes ont monté une intervention clinique, limitée dans l’espace et sans un coup de feu. S’ils ne vont pas plus loin que le Donbass - et pourquoi le feraient-ils vu tous les bénéfices qu’ils engrangent ? - on est loin de l’invasion générale promise par un tonton Sam qui se retrouve maintenant le derrière entre deux chaises, dans une position nettement ridicule. Et de fait, les premiers bruits en provenance de Washington indiquent que les sanctions vous allez voir ce que etc. ne seront peut-être pas pour cette fois.

    • D’une guerre froide à l’autre
      https://www.monde-diplomatique.fr/mav/159/A/58706
      « Manière de voir » n°159, juin-juillet 2018


      illustration de Boris Séméniako. http://www.borissemeniako.fr
      de l’huile sur le feu ou de l’eau dans le gaz ?
      qu’importe du moment que ça flambe
      Malgré sa dépendance au gaz russe, l’Allemagne suspend le gazoduc Nord Stream 2
      https://reporterre.net/Malgre-sa-dependance-au-gaz-russe-l-Allemagne-suspend-le-gazoduc-Nord-St
      https://seenthis.net/messages/679674

  • Notes anthropologiques (LVII)

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/Notes-anthropologiques-LVII

    Le commerce et le sacré

    Dans les emporia, ces comptoirs dédiés au commerce maritime en Méditerranée dans l’Antiquité, les archéologues ont découvert des vestiges de temples avec de nombreux ex-voto dédiés à la divinité. Les emporia sont installés dans des endroits stratégiques entre l’arrière-pays et la mer : il s’y concentre une intense activité commerciale, surtout à la fin du VIIe siècle avant notre ère. Ainsi le nom d’une richissime famille marchande d’Égine, les Sostratos, pourrait se retrouver dans des dédicaces à Apollon ou à Aphrodite à différentes époques et dans différents lieux de cet espace méditerranéen consacré au commerce. On a retrouvé les initiales S O qui pourraient être celles de Sostratos dans une dédicace à Aphrodite gravée sur un plat à Naucratis, comptoir marchand sur le delta du Nil. À Gravisca, autre site, cette fois sur la côte tyrrhénienne à proximité de Tarquinia, les archéologues ont mis au jour une ancre marine avec cette dédicace sur la barre transversale : « J’appartiens à Apollon d’Égine, Sostratos m’a fait… » L’offrande n’était pas isolée. Une dizaine d’autres jas d’ancre, sans inscription toutefois, ont été découverts dans le même sanctuaire. Enfin, on retrouve une dédicace à Apollon d’Égine dans le delta du Pô par un certain Sostratos.

    La religion avec ses temples et ses inscriptions votives est bien présente dans ces lieux entièrement voués au commerce. À Égine, dans la cité et dans l’île face à l’Attique, toute l’activité des citoyens semble bien orientée et dictée par le commerce maritime et lointain et les échanges marchands (...)

    #religion #commerce #échanges #sacré #Grèce_ancienne #Moyen_Âge #État #idéologie #Staline #Poutine #Xi_Jinping #Mexique #don #résistance #zapatistes

  • Si on veut analyser la #propagande moderne dans toute sa splendeur, on pourra regarder la série de documentaires « #Poutine » diffusée par #FranceTV. On y retrouve toutes les techniques à deux balles utilisées par les conspis sur le web :
    – La petite bande son qui fait peur (tatata !).
    – La juxtaposition sans réelle logique de plans à charge.

    Finalement, on n’apprend pas grand-chose tant les témoignages sont des clichés.

    Et je me pose la question : Existe-t-il encore des formats non manichéen pour illustrer la vie d’une personnalité ? Je précise que ça ne m’embête pas que le #documentaire soit à charge (après tout, je ne porte pas Poutine dans mon cœur). J’aimerai juste qu’on ne me prenne pas pour un con en présentant un personnage comme le diable incarné.

    Je pense par exemple à la série que faisait Guillemin sur Pétain ( https://www.rts.ch/archives/dossiers/henri-guillemin/3477797-laffaire-petain.html ). On avait là un documentaire à charge et non manichéen. Quelqu’un fait-il encore cela ?

    Poutine, l’espion devenu Président saison 1 épisode 1 en streaming | France tv
    https://www.france.tv/documentaires/societe/poutine-l-espion-devenu-president/2242037-l-ascencion.html

  • VLADIMIR POUTINE : LA FIN D’UN RÈGNE ? Par Galia ACKERMAN - GéopoWeb

    https://geopoweb.fr/?VLADIMIR-POUTINE-LA-FIN-D-UN-REGNE-Par-G-ACKERMAN

    VLADIMIR POUTINE : LA FIN D’UN RÈGNE ?

    Il y a quelques années encore, en 2016, Vladimir #Poutine était considéré par Forbes comme l’homme le plus puissant de la planète. « Depuis son pays natal jusqu’en Syrie, en passant par les élections américaines, le dirigeant russe continue à parvenir à ses fins », estimait alors le magazine américain. Aujourd’hui, après l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny, on lui attribuerait peut-être la caractéristique de « l’homme le plus dangereux de la planète », si un tel classement existait, et si sa puissance n’avait pas depuis sensiblement diminuée. En ce début d’année 2021, essayons donc de dresser un bilan de ce qu’il s’est passé à partir des plans expansionnistes russes dans le monde et de la situation à l’intérieur de la Russie.

    #russie

  • Tiktok a supprimé des vidéos de manifestants russes à la demande du gouvernement de Poutine
    http://www.slate.fr/story/199533/tiktok-supprime-videos-manifestants-russes-demande-gouvernement-poutine-navaln

    C’est un mouvement d’ampleur. Des appels au rassemblement en soutien à l’opposant russe Alexeï Navalny – arrêté dès son arrivée au pays dimanche 17 janvier – ont été lancés dans 65 villes. De quoi irriter le gouvernement de Vladimir Poutine. La police moscovite a promis de « réprimer sans délai » tout rassemblement non autorisé mais la répression se joue également sur le terrain numérique. Ainsi, l’organisme de surveillance des communications de l’État a émis une demande de retrait de contenu auprès de TikTok (...)

    #TikTok #activisme #censure #surveillance #Roskomnadzor

  • Le gouvernement Legault n’est pas prêt à exempter les sans-abri du couvre-feu Thomas Gerbet - Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1764124/couvre-feu-itinerants-exemption-quebec-mort-refuge

    Québec refuse de faire une exception pour les itinérants, malgré les demandes de Valérie Plante et de l’opposition.

    Malgré l’indignation causée par la mort tragique d’un sans-abri caché dans une toilette chimique, le gouvernement du Québec n’est pas prêt à exempter les itinérants de l’interdiction de se trouver dehors après 20 h.

    “Il n’est pas envisagé d’offrir une exception aux personnes en situation d’itinérance”, indique le cabinet du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant. “Cela amènerait une complexité quant à l’application du couvre-feu.”

    " Si on mettait dans le règlement le fait qu’un itinérant ne peut pas recevoir de contravention, n’importe qui pourrait dire qu’il est itinérant."
    François Legault, premier ministre du Québec »

    Québec rappelle qu’il existe déjà “un accompagnement vers les bonnes ressources et il y a collaboration”. Le gouvernement ajoute que “personne ne veut judiciariser les personnes en situation d’itinérance”.

    Raphaël André était originaire de la communauté de Matimekush-LacJohn, près de Schefferville.


    Photo : Courtoisie John Tessier/The Open Door

    Des groupes communautaires réclament plus que jamais l’exemption des itinérants à la suite du décès de Raphaël André, dans la nuit de samedi à dimanche https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1763930/itinerant-montreal-mort-toilettes-nuit-dehors-refuge-ferme . Selon les intervenants, des sans-abri se cachent des policiers après 20 h, de peur de recevoir une contravention.

    L’homme de 51 ans, originaire d’une communauté innue de la Côte-Nord, est mort après avoir passé plusieurs heures dehors, à quelques mètres d’un refuge qu’il avait quitté à 21 h 30 après la fermeture exceptionnelle des lieux en raison de recommandations de la santé publique.

    Le ministre Lionel Carmant a offert ses condoléances aux proches de la victime et à sa communauté. “Il s’agit d’un événement d’une grande tristesse”, indique le cabinet du ministre. “Nous laisserons le coroner faire son enquête afin de faire la lumière sur les événements.”

    Valérie Plante implore Québec de faire une exception
    “ Ça crée trop de stress présentement”, déplore la mairesse de Montréal au sujet du couvre-feu. Valérie Plante affirme même que la mesure augmente l’insécurité des itinérants.
    Même si elle « n’encourage pas les gens à aller dans la rue », la mairesse explique que les refuges « débordent » certaines nuits, malgré le « nombre record » de lits disponibles.

    « Il y a des soirs où il n’y a plus de lits."
    Valérie Plante, mairesse de Montréal »

    La Ville travaille à trouver une nouvelle ressource d’hébergement pour augmenter la capacité d’accueil de 100 lits.
    Ce n’est « pas facile pour le SPVM [Service de police de la Ville de Montréal] », raconte Valérie Plante, alors que les policiers ont déjà interpellé 400 itinérants dehors après 20 h. Ceux-ci n’ont pas été verbalisés, mais plutôt accompagnés vers des refuges.

    L’opposition unie pour demander l’exemption
    “Le couvre-feu est une mesure complètement inadaptée à la réalité des personnes en situation d’itinérance”, dénonce la députée libérale Paule Robitaille, porte-parole de l’opposition officielle en matière de pauvreté et de solidarité sociale.

    « Nous demandons au gouvernement de la CAQ de reconsidérer sa décision et d’exempter les itinérants de ce couvre-feu. C’est une question de dignité humaine. »
    Paule Robitaille, porte-parole de l’opposition libérale en matière de pauvreté et de solidarité sociale.

    “Depuis une semaine, Raphaël André se cachait des policiers durant le couvre-feu”, rappelle la co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé. “Serait-il encore vivant si les pouvoirs publics connaissaient la réalité de l’itinérance ? Si les intervenants sur le terrain avaient été consultés avant le couvre-feu ? Je crois que oui.”

    Pour sa part, la députée du Parti québécois Véronique Hivon croit que “le couvre-feu dont le gouvernement refuse d’exempter les sans-abri exacerbe la pression déjà énorme qu’ils vivent depuis le début de la pandémie”.

    Elle parraine une pétition signée plus de 10 000 fois pour demander l’exemption des itinérants du couvre-feu.

    #François_Legault #SDF #sans-abri #police #SPVM #couvre-feu #inuits #Lionel_Carmant #canada #québec #quebec #peuples_autochtones #peuples_autochtones #peuples_premiers #nations_premières #premières_nations #autochtones #colonialisme

  • Russie : l’historien Oleg Sokolov condamné à 12 ans et demi de prison pour avoir tué et démembré sa compagne
    https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/russie-l-historien-oleg-sokolov-condamne-a-12-ans-et-demi-de-prison-pou

    Cette affaire a eu un grand retentissement en #Russie, plusieurs associations y voyant une nouvelle illustration des #violences faites aux #femmes. Le pays a décriminalisé en 2017 les violences familiales et conjugales dans la majorité des cas, réforme soutenue par le président Vladimir #Poutine.

    Chaque année, près de 16,5 millions de femmes sont victimes de violences domestiques en Russie, selon des chiffres établis par des militantes avant la pandémie.

  • Les ressorts de Vladimir #Poutine face aux crises dans l’espace post-soviétique

    https://www.la-croix.com/Monde/ressorts-Vladimir-Poutine-face-crises-lespace-post-sovietique-2020-10-11-1

    Les crises en Biélorussie, au Haut-Karabakh et au Kirghizstan ont surpris Moscou et menacent la prépondérance russe dans la région. Vladimir Poutine se retrouve aujourd’hui relativement démuni.

    François d’Alançon, le 11/10/2020 à 14:59 Modifié le 11/10/2020 à 17:04

    Les ressorts de Vladimir Poutine face aux crises dans l’espace post-soviétique

    Vladimir Poutine, le 8 octobre. ALEXEI DRUZHININ/AFP

    Les crises en #Biélorussie, au #Haut-Karabakh et au #Kirghizstan ont pris le Kremlin par surprise. Vladimir Poutine se retrouve sur la défensive pour préserver les intérêts russes dans les anciennes républiques soviétiques et son image de maître tacticien sur la scène internationale.

    #ex-urss

  • Investigación científica francesa concluye que componente presente en lacrimógenas de Carabineros produce cianuro en el organismo | Interferencia
    https://interferencia.cl/articulos/investigacion-cientifica-francesa-concluye-que-componente-presente-en-

    El gas CS (clorobenzilideno malononitrilo) es el compuesto de las lacrimógenas que provoca irritación y malestar, dejando a manifestantes y transeúntes con ardor en los ojos, tos, mareos y dolores de cabeza. Es, también, responsable de generar cianuro dentro del organismo humano, un compuesto químico altamente tóxico y potencialmente mortal.

    Esto último lo comprobó el estudio Uso de gas lacrimógeno CS: sus efectos tóxicos a mediano y largo plazo, publicado en junio de este año en Francia. La investigación fue liderada por el doctor en biología molecular, Alexander Samuel, y por el presidente de la Asociación de Toxicología-Química francesa y director honorario de investigación del Centro Nacional para la Investigación Científica, André Picot.

    Largas exposiciones al gas, como las vividas durante las protestas de los ‘Chalecos amarillos’ en Francia o durante el estallido social en Chile, podrían tener efectos irreversibles para casi todos los órganos del cuerpo. Sus resultados no tardaron en impactar a la opinión pública. (Revisa acá el estudio en francés publicado por los científicos Samuel y Picot, titulado L’Utilisation du gaz lacrymogene CS: ses effets toxiques a plus ou moins long terme)

    le lien vers l’étude d’Alexander Samuel et André Picot :

    http://www.atctoxicologie.fr/images/Gaz_lacrymo_CS_DossierV7.pdf

  • #Actu_Coronavirus – 1er juin
    https://www.les-crises.fr/actu-coronavirus-1er-juin

    Ce fil d’actualités comprend des informations provenant de trois sources : Les Lives #Covid-19 du Figaro, de 20 minutes et le compte Twitter @Conflits_FR. 1er juin 18h Politique : le référendum sur une réforme de la Constitution russe aura lieu le 1er juillet. Si cette réforme est validée, Vladimir #Poutine pourrait rester au pouvoir jusqu’en 2036. (AP) #Russie 17h43Lire la suite

    #Revue_de_Presse #SRAS-2 #Revue_de_Presse,_Actu_Coronavirus,_Covid-19,_SRAS-2

  • Erdoğan, Putin discuss COVID-19, Syria on phone

    Turkish President Recep Tayyip Erdogan and his Russian counterpart Vladimir Putin held a phone conversation Wednesday night amid increasing speculation over a possible military operation in Syria’s Idlib. The two leaders also discussed cooperation in the fight against the novel coronavirus and other regional matters, the Turkish presidency said Wednesday
    #Covid19#Russie#Turquie#Poutine#Erdogan#Idlib#Conflict#migrant#migration

    https://www.hurriyetdailynews.com/erdogan-putin-discuss-covid-19-syria-on-phone-153498

  • Notes sur Russiagate-II (le retour)
    https://www.dedefensa.org/article/notes-surrussiagate-iile-retour

    Notes sur Russiagate-II (le retour)

    23 février 2020 – Qui ne se rappelle de Russiagate, qui assura une exceptionnelle animation de la campagne présidentielle USA-2016, à peu près à partir de la fin du printemps 2016 ? Dès le 22 mai 2016, nous le baptisions “simulacre extrême”. Au reste, il ne nous a jamais tout à fait quitté, malgré l’énorme casserole qu’essuya le procureur spécial Mueller, enquêteur diligenté par le Congrès pour nous présenter le pot-aux-rose et qui ne parvint qu’à balbutier un simulacre crevé, puant et sans rien du tout, sorte d’outre vide défilant au fil de l’eau. Cela se passait en juillet 2019, ce qui impliquait que Mueller avait pédalé dans la semoule pendant près de trois ans, à coup de $millions du contribuable.

    Mais les vieux simulacres, comme les vieux soldats (image fameuse de (...)

  • La Russie installe une base militaire dans le nord-est de la Syrie
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20191114-russie-base-militaire-nord-est-syrie-qamichli

    L’influence politique et militaire de la Russie ne cesse de s’étendre sur le théâtre de guerre syrien. Depuis l’annonce du retrait américain du nord du pays au détriment des Kurdes, les militaires russes effectuent des patrouilles conjointes avec l’armée turque le long de la frontière. Et désormais, la Russie dispose d’une base militaire dans la ville de Qamichli, l’une des principales localités kurdes situées dans le nord-est du pays.

    #Syrie #kurdes #poutine #géopolitique

  • • Les éditions Les petits matins sous le coup d’une « procédure bâillon » ! Audiences les 14 et 15 mars 2019

    Le 17 mars 2016, notre maison d’édition a publié un essai intitulé Les Réseaux du Kremlin en France. Quelques mois après la sortie de cet ouvrage, six plaintes ont été déposées contre la directrice de la publication, Marie-Édith Alouf, et l’auteure du livre, Cécile Vaissié, professeure en études russes, soviétiques et post-soviétiques à l’université Rennes-2. Chef d’accusation : « diffamation publique envers un particulier ».

    Les audiences se tiendront les 14 et 15 mars 2019 devant la 17e chambre correctionnelle du nouveau palais de justice, à Paris.

    Que dit ce livre ?
    Depuis quelques années, le Kremlin mène des campagnes de « séduction » très offensives dans l’Union européenne pour tenter d’influer sur les affaires intérieures de plusieurs pays membres. Pour ce faire, le pouvoir incarné par Vladimir Poutine finance, à l’étranger, des associations et des think tanks, des médias de propagande, des « usines à trolls » et des réseaux d’influence, voire des partis.

    Qu’en est-il en France ?
    C’est ce que révèle cet ouvrage à travers une enquête très fouillée où l’on croise des descendants de la diaspora russe, des politiciens de divers bords, des journalistes, des hommes d’affaires et tous ceux que fascine, pour diverses raisons, la personnalité de Vladimir Poutine.

    Qui sont les plaignants ?
    • DJORDJE KUZMANOVIC est un ancien officier de l’armée française. Il était en charge des questions de défense et de stratégie à La France insoumise jusqu’à son départ de cette formation (à la suite d’une contestation interne) fin 2018.

    • VÉRA NIKOLSKI, épouse de Djordje Kuzmanovic, est la secrétaire administrative du groupe d’amitié France-Russie à l’Assemblée nationale.

    • OLIVIER BERRUYER, actuaire de profession, anime le blog « Les Crises », spécialisé dans l’économie et la géopolitique, et accordant une large place à l’espace post-soviétique.

    • PIERRE LAMBLÉ, enseignant, gère le site « Europe, Russie comprise » et anime la page Facebook « Europe et Russie ».
    HÉLÈNE RICHARD-FAVRE se présente comme écrivaine et tient un blog sur le site Tribune de Genève.

    • GUÉORGUI CHEPELEV est enseignant en langue russe et président du Conseil des compatriotes, qui dépend directement de l’ambassade de Russie.

    Une attaque coordonnée
    À l’exception de M. Guéorgui Chepelev, les plaignants sont tous défendus par le même avocat, Me Jérémie Assous (également conseil de la chaîne Russia Today), et leurs plaintes ont toutes été déposées le même jour. Il s’agit manifestement d’une attaque coordonnée, visant à mettre en difficulté financière une petite maison d’édition indépendante, bien obligée de se défendre.

    « Poursuite-bâillon »
    Nous dénonçons cette tentative d’intimidation – l’ironie de l’histoire étant qu’elle ne provient pas d’acteurs d’extrême droite (largement évoqués dans le livre), comme nous aurions pu le craindre, mais de protagonistes classés pour certains à gauche de la gauche, donc présumés proches des valeurs progressistes, humanistes et écologistes défendues par notre maison depuis quinze ans.

    Plus largement, nous dénonçons un « vent mauvais » de volonté de censure. Car cette attaque qui frappe aujourd’hui Les petits matins s’inscrit dans un mouvement plus vaste : l’inquiétante multiplication en France des « poursuites-bâillon ». Voir les affaires Bolloré contre France 2, Vinci contre l’association Sherpa, Chimirec contre l’universitaire Laurent Neyret et la revue Environnement et développement durable, etc.

    Cécile Vaissié est enseignante-chercheuse et l’ouvrage Les Réseaux du Kremlin en France est le fruit de plusieurs années de travaux universitaires précurseurs et unanimement salués comme tels.

    C’est la liberté d’expression et de communication, dans l’enseignement et la recherche notamment, qui est mise à mal par de telles actions ; c’est la liberté d’expression et le droit à l’information, protégés par la Constitution et les traités internationaux, qu’il faut défendre aujourd’hui.

    Lors des audiences qui se tiendront les 14 et 15 mars, l’occasion nous sera donnée à nous et à nos conseils, Maîtres Patrick Klugman et Ivan Terel, de réfuter des poursuites que nous estimons abusives, de mettre en lumière la rigueur de notre enquête et de réaffirmer notre volonté d’informer et de publier librement.

    Les Réseaux du Kremlin en France : ce qu’en a dit la presse
    • TV5 Monde
    Un livre passionnant [...] pour découvrir le « soft power » à la russe.

    • France Inter, Nicolas Demorand
    Un livre [qui] se lit comme un roman policier, c’est du pur John le Carré ! [...] Un très gros travail sur l’information et la manipulation de l’information.

    • France Culture, « L’esprit public », Michaela Wiegel
    Pour ceux qui veulent aller plus loin dans la connaissance des réseaux russophiles en France, je recommande le livre [de Cécile Vaissié]. C’est une recherche très fouillée [...] notamment du côté russe.

    • Libération
    Quelques articles de presse ont déjà tenté de mettre en évidence l’existence, en France, d’une nébuleuse pro-Poutine. Mais le livre de Cécile Vaissié va beaucoup plus loin.

    • Philosophie magazine
    [L’ouvrage] démonte, de manière très précise et documentée, les puissants réseaux d’influence du poutinisme dans un pays encore souvent fasciné par les clichés de la Sainte Russie.

    CONTACT :
    Marie-Édith Alouf, lespetitsmatins@wanadoo.fr – 01 46 59 11 73 – 06 08 77 65 53
    http://www.lespetitsmatins.fr

    http://www.lespetitsmatins.fr/collections/les-reseaux-du-kremlin-en-france

    #russie #poutine #liberté #censure