Jacques Baud - Iran, États-Unis, Israël : Gouverner par les fake news
via ▻https://diasp.eu/p/17705885
#Guerre #Israel #Propagande #Désinformation #Nucléaire
▻https://www.youtube.com/watch?v=oX7ZnAOgkEY
2025-06-22, 70 min.
Jacques Baud - Iran, États-Unis, Israël : Gouverner par les fake news
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#Guerre #Israel #Propagande #Désinformation #Nucléaire
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2025-06-22, 70 min.
(...)
Max Milo Éditions :
Quels sont les faits qui permettent d’affirmer que l’État islamique cherche à créer une guerre civile en France ; que le président syrien Bachar al-Assad a utilisé des armes chimiques ; que Vladimir #Poutine tente de déstabiliser nos #démocraties ; que le #terrorisme a frappé la #France, non pas pour ce qu’elle fait, mais pour ce qu’elle est ; que le #génocide au Darfour a fait 400 000 victimes ?… Littéralement aucun, mais ces affirmations suffisent à asseoir la politique étrangère des pays occidentaux. L’auteur, ex-agent du service de renseignement stratégique suisse, passe ainsi en revue les principaux conflits contemporains, que les pays occidentaux ont géré à coups de #fake_news, ces trente dernières années.
Un anarchiste russe condamné à 16 ans de prison pour une action antimilitariste
►https://contre-attaque.net/2025/05/26/un-anarchiste-russe-condamne-a-16-ans-de-prison-pour-une-action-anti
Il reste en #Russie des résistant-es qui s’opposent à la dictature et à la guerre. L’anarchiste russe Alexey Rozhkov est l’un d’entre eux.
(...)
Le 11 mars 2022, après l’assaut contre l’Ukraine, il avait mené une attaque incendiaire contre un bureau de recrutement de l’armée russe. Il explique ainsi son acte : « J’ai juste compris que je ne pouvais pas rester indifférent. (…) Chaque guerre signifie la mort, pour les gens ordinaires et simples. La guerre, au 21e siècle, me semble quelque chose de complètement étranger. Surtout avec des raisons si absurdes [que celles qu’ils ont données. » Alexey ajoute : « Je trouve profondément bouleversant que des gens meurent – des civils, mais aussi ceux qui ne voulaient pas se battre mais qui ont été enrôlés. Je voulais faire entendre ma voix, inciter les gens à lutter contre cette guerre. Je voulais influencer la situation, agir pour arrêter ou au moins affaiblir [l’armée russe]. C’est pourquoi j’ai incendié le bureau d’enrôlement militaire. »
Brèves de presse :mastodon: :
▻https://mastodon.social/@Brevesdepresse/114573489753132538
🔴🇺🇸|🇷🇺FLASH - Donald #Trump affirme que Vladimir #Poutine « est devenu complètement fou ». (déclaration)
Bon. Finalement, on va l’avoir notre guerre nucléaire.
Si tu fais une recherche sur Hunter Biden dans le moteur de recherche de SeenThis, tu décrouvres qu’il apparaît en 2014. Tu découvres que le fils de Biden a été intéressé au futur de l’Ukraine dès Maidan.
Si tu fais une recherche sur Trump et sur l’Ukraine en 2025, tu découvres qu’il a obtenu des choses. On ne saura pas forcément quoi, mais à priori, à la façon dont il était reparti d’Arabie Saoudite parfaitement satisfait avec son milliard en poche rien qu’à lui il y a quelques années, tu te doutes qu’il a été intéressé au futur de l’Ukraine.
En somme, comme il dit « il y a beaucoup de morts en Ukraine », mais désormais, il ne va plus considérer que ça devrait s’arrêter que tant que son accord rien qu’à lui - sur les terres dont il doit désormais recevoir un usufruit plus ou moins direct dans ses poches - est respecté. Si toutes les terres sont sous contrôle russe, il ne lui restera rien. Et ce sera dommage.
Tiens, il a fait le même coup en Syrie, où tous les financiers de la révolution démocratique se sont précipités pour lui transmettre des cadeaux, tels des rois mages au chevet du petit Jésus.
Le plus drôle, c’est que ce n’est même pas caricatural, tout ce que je déblatère.
Des « Russes de souche », un dissident et des observateurs
▻https://lettrederussie.substack.com/p/des-russes-de-souche-un-dissident
Le site Substrack de Paul Gogo
mars 27, 2025
Bonjour et bienvenue dans ma première lettre de Moscou... depuis Paris.
Des « Russes de souche », un dissident et des observateurs
Cette semaine, nous allons parler de mission impossible, de Russes de souche, de maires militaires et d’un dissident dénoncé par un néonazi sensible.
Chaque jeudi soir, je vais essayer de vous faire un petit état des lieux non exhaustif de la Russie d’aujourd’hui, depuis Paris, Moscou, ou la Sibérie. Le tout, des yeux de la presse russe décryptée et remise en contexte. Chaque semaine : une analyse, un fait divers, un procès et un article considéré comme intéressant à éclairer.
Donbass, la mission impossible
Rappelez-vous, c’était en 2014, quelques semaines après le début de la guerre en Ukraine. L’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) déployait dans tout le Donbass, des deux côtés d’un front encore mouvant, des observateurs vêtus du bleu et blanc de l’organisation. Leur mission : observer les violations des différents cessez-le-feu et permettre la réalisation de missions humanitaires (échange de prisonniers, de corps, réparation d’infrastructures électriques, accès à l’eau potable, déminage...) [...]
« L’Europe refuse de voir que Vladimir Poutine mène en réalité une guerre contre elle et contre l’Occident »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/02/24/l-europe-refuse-de-voir-que-vladimir-poutine-mene-en-realite-une-guerre-cont
Qu’attend encore l’Europe ? Il y a dix ans, lorsque les troupes russes ont occupé la Crimée et lancé une insurrection de criminels et de séparatistes dans l’est de l’Ukraine, on pouvait encore se permettre d’être « choqué » et « stupéfait ». Même à la veille du 24 février 2022, après des mois de déploiement de centaines de milliers de soldats russes, on refusait encore de croire qu’on en arriverait à un véritable conflit territorial de grande ampleur contre un pays européen.
Depuis trois ans maintenant, l’Europe voit presque quotidiennement aux informations ce qui se passe à moins de deux heures de vol d’ici : le bombardement incessant des villes, la fuite de millions de personnes hors des zones de guerre et au-delà des frontières, d’innombrables crimes perpétrés contre la population civile, des frappes de missiles à proximité d’installations nucléaires – bref, l’anéantissement des moyens de subsistance de la nation ukrainienne. Il s’agit de plonger l’Ukraine dans le froid et l’obscurité et de la contraindre à la capitulation.
Tout cela ne se passe pas quelque part on ne sait où mais en plein cœur de l’Europe. C’est Kiev, ville millénaire avec ses cathédrales et ses monastères, qui est touchée. A Kharkiv, métropole aux gratte-ciel modernistes des années 1920, des quartiers entiers sont en ruine. Même la « petite Vienne » (Lviv, l’ancienne Lemberg habsbourgeoise) n’a pas été épargnée par les missiles russes. Odessa, dont nous connaissons la promenade et l’escalier du Potemkine grâce au film de Sergueï Eisenstein (1898-1948), Le Cuirassé Potemkine (1927), est livrée aux attaques de drones iraniens. Comment réagiraient les Européens si des bombes tombaient sur Trieste, en Italie, ou sur Marseille ?
Une dangereuse illusion
C’est une dangereuse illusion de supposer qu’il ne s’agit que d’un conflit russo-ukrainien. Depuis le début, les dirigeants russes n’ont laissé planer aucun doute, ni par leurs déclarations ni par leurs actes, sur leurs objectifs : reprendre le contrôle de l’Europe centrale et orientale et restaurer l’Europe de Yalta, que Milan Kundera (1929-2023) avait appelée un jour l’« Occident kidnappé », dans un article paru en 1983 dans la revue Le Débat (Gallimard).
Un avant-goût nous en est donné dans les territoires occupés de l’est de l’Ukraine, avec les camps d’emprisonnement et les chambres de torture. L’Europe, qui détourne les yeux, refuse de voir que Vladimir Poutine mène en réalité une guerre contre l’Europe et l’Occident.
Cela est pourtant exprimé ouvertement dans un langage qui combine les mythes panslavistes du théoricien du XIXe siècle, Nikolaï Danilevski (1822-1885), avec les diatribes des propagandistes moscovites actuels contre la « Gayrope », la décadence de l’Occident et le « libéralisme totalitaire ». Les idéologues de Poutine connaissent la vulnérabilité du monde transatlantique, ils analysent les rivalités au sein de l’Union européenne ainsi que les conflits sociaux propres à chaque Etat. Poutine est passé maître dans l’art d’attiser les peurs et les ressentiments, mais il est surtout un expert dans l’instrumentalisation de la peur que la Russie, puissance nucléaire, utilise à tout moment pour faire du chantage – non sans succès, comme en témoigne le déclin de la solidarité envers l’Ukraine dans de nombreux pays européens.
La guerre de Poutine ne vise pas seulement à épuiser les Ukrainiens après plus de mille jours de combats, mais aussi à saper la volonté d’aide de l’Occident, à engendrer l’usure et la résignation d’une société submergée par les crises. Il ne s’agit pas seulement de désinformation ciblée ou de la destruction de la crédibilité par un relativisme généralisé du type « Nothing Is True and Everything Is Possible » (« Rien n’est vrai et tout est possible »), du journaliste britannique Peter Pomerantsev, mais aussi d’actions concrètes de subversion et de sabotage, qui ont récemment visé des infrastructures militaires.
La #Russie de #Poutine cherche à devenir le centre de tous les courants #nationalistes et hostiles à l’Europe. « #Briser_l’épine_dorsale de l’Europe », telle est la formule de Sergueï Karaganov, si nécessaire par l’emploi d’armes nucléaires, mais l’option la plus avantageuse serait un accord avec le président américain, sans que ni l’Ukraine ni les Européens aient leur mot à dire.
Les Européens, qui ont pu compter jusqu’ici sur la protection militaire des Etats-Unis, doivent désormais apprendre à ne compter enfin que sur eux-mêmes, comme l’a bien montré le discours arrogant et provocateur tenu le 14 février par le vice-président J. D. Vance lors de la Conférence de Munich sur la sécurité. La capitulation de l’Ukraine aux conditions russes – la cession des territoires occupés, le désarmement, la neutralité sans garanties de sécurité – reviendrait à livrer une nation européenne aux appétits d’une puissance néo-impérialiste à tendance fascisante.
Manifestations d’#érosion
Il n’est pas possible de savoir si et comment les Européens, abandonnés par un Donald Trump version #MAGA (« Make America Great Again »), réussiront à s’affirmer. Il ne s’agit pas seulement d’être capable de se défendre et de faire la guerre, l’enjeu est aussi le combat idéologique contre le poutinisme et sa vision du monde. Une nouvelle frontière et un nouveau front traversent aujourd’hui le continent. Ce sont surtout les #Ukrainiens, les #Polonais et les #Baltes qui sont en première ligne pour défendre l’Europe, bientôt suivis, il faut l’espérer, par une « alliance des volontaires » qui savent ce qui est en jeu.
Des manifestations d’érosion sont aujourd’hui partout visibles, qu’il s’agisse de la querelle sur l’immigration, du coût de la défense, du fossé croissant entre les riches et les pauvres, du conflit entre les intérêts nationaux particuliers et le bien commun à l’Europe.
Pour relever ce défi, il est utile de se replonger dans l’histoire des grands débats intellectuels européens du XXe siècle. Je pense à La #Trahison des clercs (Grasset, 1927) du philosophe Julien Benda (1867-1956), écrit en pleine crise morale des années 1920, mais surtout au combat de toute une vie mené par Raymond Aron (1905-1983) contre la tentation totalitaire, et surtout au message plein d’espoir qu’il avait formulé il y a près d’un demi-siècle, certes dans un tout autre contexte historique, dans son livre Plaidoyer pour l’Europe décadente (Robert Laffont, 1977) : « Les crises de l’Europe ne sont pas seulement des signes d’épuisement, de résignation et d’angoisse face à l’avenir, mais aussi des signes de la vitalité persistante d’une civilisation qui, par l’autocritique et l’autocorrection, est en mesure de se réinventer. »
Personne ne peut dire ‒ et les historiens ont appris que toute histoire est ouverte ‒ comment l’Europe sortira de sa #crise au terme d’une longue période d’après-guerre.
(Traduit de l’allemand par Pierre Deshusses)
#Karl_Schlögel est un historien allemand. Il a reçu, le 11 décembre 2024, le 18e prix Jacques Delors du livre européen pour son essai « L’Avenir se joue à Kyiv. Leçons ukrainiennes », traduit de l’allemand et préfacé par Thomas Serrier (Gallimard, 2024).
A Marseille, trois engins explosifs lancés contre le consulat général de Russie, sans faire de blessés
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2025/02/24/a-marseille-trois-engins-explosifs-lances-contre-le-consulat-general-de-russ
Là aussi c’est délirant ! Il faudrait qu’on aille mourir la bas ? Parce que les russes veulent annexer Sedan ? Pour reprendre certaines infos du Monde, ça arrivera avant ou après que Poutine meure du cancer ? Ou que son peuple l’ait largué ? Est-ce qu’il reste assez de soldats russes pour nous envahir (cause l’Ukraine dominait le combat armé et les soldats russes passaient au « hachoir à viande ») ? Bah, la seule chose de sûr c’est que ce journal n’a même plus sa place au sortir du trône.
C’est des dingues, ou alors ils veulent leur livre de chair...
Une "livre de chair", vous mégotez @butadaie ! Dans ces affaires, de masse, on compte au minimum par quintal.
Et puis n’en déplaise aux amateurs de clichés fangeux qui viennent en meute avant, pendant et après les créateurs, ce type qui veut se venger des humiliations que lui ont fait subir les chrétiens, à lui et son peuple, ce
(...) Shylock, méprisé de tous, tient aussi une longue tirade sur l’humanité des Juifs et l’absurdité des préjugés antisémites qui en font, dans certaines représentations, un personnage tragique voire sympathique.
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Shylock
« Un Juif n’a-t-il pas des yeux ? Un Juif n’a-t-il pas des mains, des organes, des dimensions, des sens, de l’affection, de la passion ; nourri avec la même nourriture, blessé par les mêmes armes, exposé aux mêmes maladies, soigné de la même façon, dans la chaleur et le froid du même hiver et du même été que les Chrétiens ? Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas ?
Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? Si vous nous empoisonnez, ne mourrons-nous pas ? Et si vous nous bafouez, ne nous vengerons-nous pas ? »
William Shakespeare, Le Marchand de Venise, Acte III, scène 114
#Trump, #Musk, #Le_Pen : « Dans ce #clair-obscur surgissent les #monstres » | #Au_Poste, média indépendant 100% Live & Libre
▻https://www.auposte.fr/extremorama-dans-ce-clair-obscur-surgissent-les-monstres
Trump, Musk, Le Pen : « Dans ce clair-obscur surgissent les monstres »
Avec Sylvie Laurent, américaniste ; Adrien Nonjon, historien des extrêmes droites de Russie et d’Ukraine ; Grégoire Kauffmann, fin connaisseur des extrêmes droites françaises, Marine Turchi de Médiapart et Christophe-Cécil Garnier de StreetPress.
PAR
#DAVID_DUFRESNE
ET
EURYALE
ET
NICOLAS LEBOURG
28 JANVIER 2025
Elon Musk qui commet un salut hitlérien le jour de l’investiture de Donald Trump… à quelques jours d’un nouvel anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par l’armée de Vladimir #Poutine…
2025 a à peine enterré Jean-Marie Le Pen, que le danger pour les démocraties menace, avec parfois des visages nouveaux. Une « Internationale réactionnaire », selon la formule d’Emmanuel Macron, s’apprête-t-elle à redéfinir le prochain quart de siècle ?
Ou, si on préfère citer #Gramsci : sommes-nous désormais entrés de plein pied dans ce moment de bascule où « le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » ?
Pour en discuter, #Extrêmorama reçoit trois historiens soucieux de mettre le moment présent en perspective : Sylvie Laurent, américaniste, bien connue de nos services pour ses travaux des questions sociales et raciales aux États-Unis ; Adrien Nonjon, historien des extrêmes droites de Russie et d’Ukraine ; Grégoire Kauffmann, fin connaisseur des extrêmes droites françaises.
Avec nous, également, deux journalistes au travail exceptionnel sur l’extrême droite : Marine Turchi de Mediapart et Christophe-Cécil Garnier, rédacteur en chef adjoint au pôle enquête de StreetPress.
Volker Pispers 2014 « Wir sind die Guten ! » (Satire ?)
▻https://youtu.be/ypFBaRQdzf0
Transcription
Ich finde das schön, ab und zu daran erinnert zu werden, dass man nicht mehr der Jüngste ist. Das ist sehr freundlich meine Damen, und ich brauche sie gar nicht fragen, ich sehe dass es ihnen gut geht, denn es muss ihnen gut gehen. Sie gehören doch zu den Guten, und das ist doch dieses gute Gefühl, dass wir hier im Westen haben, oder wir im Westen, wir sind die Guten, und es ist ganz wichtig immer zu wissen, dass man auf der richtigen Seite steht, egal was auf der Welt passiert.
Und wir stehen immer auf der richtige Seite. Es ist ja das ganz tolle dieses schöne Gefühl, wenn man weiß, dass der Gott an dem man selber glaubt, dass der wirklich da ist und allmächtig ist, und dass der Gott, an den die andere glauben, überhaupt nicht existiert.
Das ist doch wichtig dieses Gefühl, das man auf der richtigen Seite steht, dass wir im Westen mit dieser kapitalistischen, marktwirtschaftlichen Art zu wirtschaften dafür sorgen, dass die ganze Welt irgendwann mal in Freiheit und Wohlstand und Glück leben kann, und und dass diese Bösen im Osten wohnen, die im Namen des Sozialismus allen Menschen alles nur wegnehmen wollen.
Und dass wir das nie vergessen, meine Damen, und dass wir nie vergessen, dass wir auf der richtigen Seite stehen, dafür sind unsere Medien da. Das ist das Schöne, unsere Medien die kriegen es hin, jedes Thema so zu bearbeiten, dass wir auf der richtigen Seite stehen. Das finde ich großartig.
Ukraine ist ein wunderbares Beispiel. Oh da weiß bis heute keiner ganz genau, was da passiert ist, was auf dem Maidan los war wissen wir nicht wirklich, wer da geschossen hat. Wer da hat schießen lassen, das ist bis jetzt ungeklärt, aber wir sind auf der richtigen Seite.
Das ist doch großartig, oder das muss man erstmal hinkriegen, das man muss das eben unterscheiden können.
Sehen sie, wenn der demokratisch gewählte Präsident Janukowitsch von bewaffneten Kämpfen von verlangt, dass sie Regierungsgebäude, die diese besetzt haben in Kiev räumen, ist das was ganz anderes als wenn eine Übergangsregierung die sich selbst ernannt hat, von bewaffneten Kämpfer verlangt, dass sie in der Ostukraine Regierungsgebäude räumen, die sie besetzt haben.
Der Janukowitsch der hätte in gar keinem Fall Gewalt anwenden dürfen das hätten wir niemals akzeptiert. Die Übergangsregierung die darf ihre eigene Bevölkerung mit Hubschraubern beschießen. Das ist aber doch gut zu wissen, dass das nicht alle alles dürfen. Was die guten dürfen, dürfen die bösen noch lange nicht. Stellen sich mal vor, der Putin hätte das Handy von der Merkel abhören lassen, da würde der Generalstaatsanwalt jetzt nicht gegen Unbekannt ermitteln.
Das ist eben ein Unterschied, das ist ein Unterschied ob die Amerikaner den Irak plattbomben, dann da einmarschieren und paar hunderttausend Menschen umbringen und dann sagen, oh der Hussein hatte die Atomwaffen ja wirklich nicht. Ja, shit happens, viel Spaß damit in euren kaputten Land.
Oder ob der Putin auf der Krim die Menschen darüber abstimmen lässt, von wem sie unterdrückt werden wollen.
Man muss das differenzieren können, und zum Glück können wir, wir Deutschen können am allerbesten differenzieren. Wir wissen sogar mit ganz genau wo man die Menschenrechte verteidigen muss, und wo man noch ein Auge zudrücken kann, weil eh schon so schön gefoltert worden ist wie in Guantanamo.
Das ist auch eine innovatives Konzept: Waterboarding haben sie das vorher gekannt? Seitdem weiß ich, was ein wasserdichtes Alibi ist.
Und eines muss man den Amerikaner lassen, sehen sie, die die peinigen ihre Feinde nicht mit so lächerlichen Schauprozessen. So eine amerikanische Drohne die stellt Anklage, Urteil und Vollstreckungsbefehl in einem zu, und zwar weltweit.
Wir können differenzieren meine Damen und Herren, ja. Wir wissen, wo man sich einsetzen muss und wo nicht. Und wir Deutschen wir sind immer bereit Opfer zu bringen, auch für die Menschenrechte, das haben wir immer wieder bewiesen, nicht?
Vor zwei Jahren Fußball Europameisterschaft, können sie erinnern, haben das Halbfinale gegen Italien verloren, wegen der Menschenrechte, die meisten wissen das gar nicht mehr.
Das war doch damals, das Endspiel war auch in Kiew gewesen, daran erinnern sie sich aber, Polen-Ukraine Doppel-EM, Endspiel in Kiew, der Janukovitsch war doch damals schon im Amt, das war doch dieser Diktator.
Mein Präsident Gauck, der Präsident der Herzen, ja ich hätte auch gerne einen fürs Hirn gehabt, aber der Gauck hatte sich damals geweigert den Janukowitsch in Deutschland bei seinem Besuch überhaupt zu begrüßen. Und mein damaliger Innenminister Hans-Peter Friedrich, der hat damals wörtlich gesagt: „Ich kann nicht den Kiew auf der Tribüne über Fußball jubeln, bei der paar Kilometer entfernt die Menschenrechte mit Füßen getreten werden.“
Kein deutscher Politiker wollte in die Situation kommen, in Kiew beim Endspiel neben dem Janukowitsch sitzen zu müssen, und sich über Fußball zu freuen, und deshalb musste der Jogi das Halbfinale verlieren. Der hat doch nicht freiwillig diese Mannschaft aufgestellt. Jetzt bleiben sie mal realistisch, dass das kam von ganz ganz oben. Jetzt doch auch wieder, haben sie den Kader mal angeguckt, jetzt für die WM, da muss irgendwas ganz schlimmes in Brasilien sein. Diesmal wollen sie nicht mal zum Viertelfinale. Auch die Spieler nicht. Wer kann ist krank.
Damals ging es um Julia Timoschenko Sie erinnern sich, Julia Timoschenko sass damals im Knast, das war die größte Menschenrechtsverletzung aller Zeiten. Und dieses unbarmherzige Regime, die haben die doch nicht mal rausgelassen zur Behandlung. Julia Timoschenko hätte sich so gerne behandeln lassen in Guantanamo. Ja die Amerikaner versprechen das, eine halbe Stunde Waterboarding da haben sie keine Rückenschmerzen mehr.
Julia Timoschenko ist damals zu sieben Jahren Haft verurteilt worden, weil sie als Ministerpräsidentin ihrem Land einen Schaden von 159 Millionen Euro zugefügt hat. Da habe ich mich jetzt nicht direkt gewundert, dass unsere Politiker sich für die Frau engagiert haben. Wenn das Schule macht, wie lange allein der Wowereit für den Flughafen in Berlin einsitzen müsste. Wenn er wieder rauskäme könnte direkt zur Eröffnung rüberfahren.
Oder oder Angela Merkel selber, ich bitte sie, Angela Merkel hat das Asse-Lager genehmigt als Umweltministerin damals. Asse-Lager kennen sie, wo die Atomfässer vor sich hinrosten, ja ja das ist fehlerhaft genehmigt. Ja sie war damals jung und brauchte das Geld.
6 Milliarden Euro Schaden, 6 Milliarden soll es kosten die Fässer zu retten, 6 Milliarden Euro Schaden angerichtet durch Angela Merkel. Wissen Sie wie lange die Timoschenko dafür hätte liegen müssen?
Aber die Merkel hat eine Gewissheit, egal was passiert, sie kann keinen Bandscheibenvorfall kriegen, sie hat ja kein Rückgrat.
Das das beweist sie immer wieder, auch damals nach der Europa-Meisterschaft war sie direkt in China anschließend, da war das habe Kabinett dabei, die Spitze der deutschen Industrie denn in China, und das ist das Schöne, da werden die Menschenrechte eben nicht mit Füßen getreten, da werden sie handmassiert und die Bevölkerung stöhnt lustvoll auf.
Au weiweiwei, ja China, China feiert gerade in diesen Tagen in den 25 Jahrestag der Rettung der Menschenrechte auf dem Platz des Himmlischen Friedens. Dieses Massaker haben wir nicht Chinesen längst verziehen. Dass der Russe sich die Krim unter den Nagel gerissen hat, wird eine offene Wunde bleiben für immer, meine Damen und Herren.
Sehen sie, China hat damals Airbusse gekauft. 52 Airbus haben die bestellt, und deshalb war die Merkel mit ihrem Tross in China. Hätte Janukowitsch ja auch machen können der Ukraine, hätte ja auch Airbusse hätte ja keine 52 kaufen müssen.
Hätte er zwei Airbusse gekauft, wären wir auch zum Endspiel gekommen. Der Gauck hätte die Maschinen persönlich vorbei gebracht, hätte gesagt: „Herr Janukowitsch, über die Menschenrechte müssen wir noch mal reden“ aber jetzt essen wir erstemal was."
Und wenn der Klitschko und die Timoschenko sich da beschwert hätten, hätte der Gauck gesagt: „Haltet das Maul, hier geht es zum Arbeitsplätze, da kennt ihr nichts von.“
Erst kommt das Fressen dann kommt die Doppelmoral, meine Damen und Herren, das ist die kapitalistische Freiheit, von der der Gauck immer sabbert, die Freiheit Geschäfte zu machen mit jedem Schwein auf der Welt, bis sich ein noch zahlungskräftigeres Schwein findet.
Danke schön [Applaus]
08:23
7.2.2022
Joe Biden : (UT) Wenn Russland einmarschiert, also wenn Panzer und Truppern wieder die ukrainische Grenze überqueren, dann wird es North Stream 2 nicht länger geben. Wir werden dem ein Ende bereiten.
Journalistin: Wie genau werden sie das machen, das Projekt befindet sind unter deutscher Kontrolle?
Joe Biden: Ich verspreche, wir werden in der Lage sein, es zu tun.
09:35
09:37 Gespräch Joe Biden mit Olaf Scholz beim G-7-Gipfel auf Schloss Elmau
Olaf Scholz: Es ist eine gute Nachricht dass wir alles zusammenhalten, was Putin niemals erwartet hätte.
Joe Biden: Das ist der wichtigste Punkt und dass deinetwegen, ernsthaft. Weil es eine Menge Diskussion gab, als wir noch nicht in der Übergangsphase waren, und viel Arbeit. Aber du hast einen hervorragenden Job gemacht, und wir danken dir dafür.
Traduction
J’aime bien qu’on me rappelle de temps en temps que je ne suis plus tout jeune. C’est très gentil, mesdames, et je n’ai même pas besoin de vous demander, je vois que vous allez bien, car vous devez aller bien. Vous faites quand même partie des bons, et c’est ce bon sentiment que nous avons ici en Occident, ou nous en Occident, nous sommes les bons, et il est très important de toujours savoir que l’on est du bon côté, quoi qu’il arrive dans le monde.
Et nous sommes toujours du bon côté. C’est un sentiment très agréable de savoir que le Dieu auquel on croit est vraiment là et qu’il est tout-puissant, et que le Dieu auquel les autres croient n’existe pas du tout.
C’est important, ce sentiment d’être du bon côté, que nous, à l’Ouest, avec notre manière de gérer l’économie capitaliste et de marché, nous veillons à ce que le monde entier puisse un jour vivre dans la liberté, la prospérité et le bonheur, et que les méchants habitent à l’Est, qui veulent tout prendre à tous les hommes au nom du socialisme.
Et pour assurer que nous n’oublions jamais cela, mesdames, et que nous n’oublions jamais que nous sommes du bon côté, nos médias sont là pour ça. C’est la beauté de nos médias, ils arrivent à traiter chaque sujet de manière à ce que nous soyons du bon côté. Je trouve cela formidable.
L’Ukraine est un exemple merveilleux. Oh, personne ne sait encore aujourd’hui exactement ce qui s’est passé, ce qui s’est passé sur le Maïdan, nous ne savons pas vraiment qui a tiré. Qui a fait tirer, on ne le sait pas encore, mais nous sommes du bon côté.
C’est formidable, savoir faire la différence c’est notre exploit.
Vous voyez, si le président démocratiquement élu Ianoukovitch exige des combattants armés qu’ils évacuent les bâtiments gouvernementaux qu’ils occupent à Kiev, c’est tout à fait différent que si un gouvernement provisoire qui s’est autoproclamé exige des combattants armés qu’ils évacuent les bâtiments gouvernementaux qu’ils occupent dans l’est de l’Ukraine.
Le président Ianoukovitch n’aurait en aucun cas dû recourir à la violence, nous ne l’aurions jamais accepté. Le gouvernement de transition a le droit de bombarder sa propre population avec des hélicoptères. Mais il est bon de savoir que tous n’ont pas le droit de faire tout cela. Ce que les bons ont le droit de faire, les méchants ne l’ont pas. Imaginez que Poutine ait fait mettre le téléphone portable de Merkel sur écoute, le procureur général n’enquêterait pas sur un inconnu.
C’est justement une différence, c’est une différence entre les Américains qui bombardent l’Irak, qui l’envahissent et qui tuent quelques centaines de milliers de personnes et qui disent ensuite, oh, Hussein n’avait vraiment pas l’arme nucléaire. Oui, shit happens, amusez-vous bien avec ça dans votre pays en ruine.
Ou si Poutine en Crimée fait voter les gens pour savoir par qui ils veulent être opprimés.
Il faut savoir différencier les choses, et heureusement, nous, les Allemands, savons le faire au mieux. Nous savons même exactement où il faut défendre les droits de l’homme et où l’on peut encore fermer les yeux parce que l’on a si bien torturé comme à Guantanamo.
C’est aussi un concept innovant : le waterboarding, vous le connaissiez avant ? Depuis, je sais ce qu’est un alibi étanche.
Et il faut reconnaître aux Américains une chose, vous voyez, ils ne torturent pas leurs ennemis avec des procès spectaculaires ridicules. Un drone américain délivre en une seule fois l’accusation, le jugement et l’ordre d’exécution, et ce dans le monde entier.
Nous savons faire la différence, Mesdames et Messieurs, oui. Nous savons où il faut s’engager et où il ne faut pas le faire. Et nous, les Allemands, nous sommes toujours prêts à faire des sacrifices, même pour les droits de l’homme, nous l’avons prouvé à maintes reprises, n’est-ce pas ?
Il y a deux ans, lors du championnat d’Europe de football, vous vous souvenez que nous avons perdu la demi-finale contre l’Italie à cause des droits de l’homme, la plupart des gens ne s’en souviennent même pas.
C’était à l’époque, la finale s’était déroulée à Kiev, mais vous vous en souvenez, le double championnat d’Europe Pologne-Ukraine, la finale à Kiev, Ianoukovytch était déjà en place à l’époque, c’était le dictateur.
Mon président Gauck, le président des cœurs, oui, j’aurais aussi aimé en avoir un pour le cerveau, mais Gauck avait alors refusé de saluer Ianoukovytch lors de sa visite en Allemagne. Et mon ministre de l’Intérieur de l’époque, Hans-Peter Friedrich, avait alors dit textuellement : « Je ne peux pas aller applaudir le football à Kiev dans la tribune, alors qu’à quelques kilomètres de là, les droits de l’homme sont bafoués ».
Aucun homme politique allemand ne voulait se retrouver dans la situation de devoir s’asseoir à Kiev à côté de Ianoukovytch lors de la finale et se réjouir du football, et c’est pourquoi le Jogi a dû perdre la demi-finale. Il n’a tout de même pas constitué cette équipe de son plein gré. Maintenant, restez réalistes, cela vient de tout en haut. Maintenant aussi, vous avez regardé l’équipe, maintenant pour la Coupe du monde, il doit y avoir quelque chose de très mauvais au Brésil. Cette fois-ci, ils ne veulent même pas aller en quart de finale. Les joueurs non plus. Ceux qui le peuvent sont malades.
A l’époque, il s’agissait de Ioulia Timochenko Vous vous souvenez, Ioulia Timochenko était alors en prison, c’était la plus grande violation des droits de l’homme de tous les temps. Et ce régime impitoyable, ils ne l’ont même pas laissée sortir pour se faire soigner. Ioulia Timochenko aurait tellement voulu se faire soigner à Guantanamo. Oui, les Américains le promettent, une demi-heure de waterboarding et on n’a plus mal au dos.
Ioulia Timochenko a alors été condamnée à sept ans de prison pour avoir causé un préjudice de 159 millions d’euros à son pays en tant que Premier ministre. Je n’ai donc pas été directement étonné que nos politiques se soient engagés en faveur de cette femme. Si cela fait école, combien de temps Wowereit devrait-il rester en prison à cause de l’aéroport de Berlin. Lors ce qu’il en sortira, il pourrait re rendre directement à l’inauguration.
Ou Angela Merkel elle-même, je vous en prie, Angela Merkel a approuvé le camp d’Asse en tant que ministre de l’environnement à l’époque. Vous connaissez le camp d’Asse, où les fûts nucléaires rouillent, oui oui, il a été autorisé de manière incorrecte. Oui, elle était jeune à l’époque et avait besoin d’argent.
6 milliards d’euros de dommages, 6 milliards d’euros pour sauver les fûts, 6 milliards d’euros de dommages causés par Angela Merkel. Savez-vous combien de temps Timochenko aurait dû rester en prison pour cela ?
Mais Merkel a une certitude, quoi qu’il arrive, elle ne peut pas avoir d’hernie discale, elle n’a pas de colonne vertébrale.
Elle le prouve sans cesse, même après le championnat d’Europe, elle s’est rendue directement en Chine, tout le cabinet était là, les chefs de l’industrie allemande, car en Chine, et c’est ce qui est beau, les droits de l’homme ne sont pas bafoués, ils sont massés à la main et la population gémit avec plaisir.
Au weiweiwei, oui la Chine, la Chine célèbre justement ces jours-ci le 25e anniversaire du sauvetage des droits de l’homme sur la place Tiananmen. Nous n’avons pardonné ce massacre aux Chinois depuis longtemps. Le fait que les Russes se soient emparés de la Crimée par contre restera à jamais une blessure ouverte, Mesdames et Messieurs.
Vous voyez, la Chine a acheté des Airbus à l’époque. Ils ont commandé 52 Airbus, et c’est pourquoi Merkel s’est rendue en Chine avec son cortège.
Ianoukovitch aurait pu faire de même avec l’Ukraine, il aurait pu acheter des Airbus, il n’aurait pas eu besoin d’en acheter 52.
S’il avait acheté deux Airbus, nous serions également venus pour la finale. Le président Gauck aurait apporté les avions en personne et aurait dit : « Monsieur Ianoukovytch, il faut que nous reparlions des droits de l’homme , mais pour l’instant, nous allons commencer par manger quelque chose ».
Et si Klitschko et Timochenko s’étaient plaints, Gauck aurait dit : « Taisez-vous, ici on travaille, vous n’y connaissez rien ».
La nourriture vient d’abord, puis vient la double morale, Mesdames et Messieurs, c’est la liberté capitaliste sur laquelle Gauck bave toujours, la liberté de faire des affaires avec n’importe quel cochon dans le monde jusqu’à ce qu’il se trouve un cochon encore plus solvable.
Merci [applaudissements]
08:23
7.2.2022
Joe Biden : (UT) Si la Russie envahit, c’est-à-dire si les chars et les troupes traversent à nouveau la frontière ukrainienne, alors North Stream 2 n’existera plus. Nous y mettrons fin.
Journaliste : Comment allez-vous faire exactement, le projet est sous contrôle allemand ?
Joe Biden : Je promets que nous serons en mesure de le faire.
09:35
09:37
Entretien de Joe Biden avec Olaf Scholz lors du sommet du G7 au château d’Elmau.
Olaf Scholz : C’est une bonne nouvelle que nous tenions tout ensemble, ce que Poutine n’aurait jamais espéré.
Joe Biden : C’est le point le plus important et c’est grâce à toi, sérieusement. Parce qu’il y a eu beaucoup de discussions alors que nous n’étions pas encore dans la phase de transition, et beaucoup de travail. Mais tu as fait un excellent travail et nous t’en remercions.
#humour #satire #WDR #Russie #Ukraine #putin #Poutine #OTAN #Syrie #guerre #sanctions #scholz #Iraq #Afghanistan
Olympia 2024: Wie woke-queere Ideologen den fairen Sport infrage stellen
▻https://www.telepolis.de/features/Olympia-2024-Wie-woke-queere-Ideologen-den-fairen-Sport-infrage-stellen-98
18.8.2024 von Marie-Luise Vollbrecht - Genderaktivisten und ihre Agenda: Hitzige Debatte um intersexuelle Athleten beim Boxen in Paris. Experten und Medien in Aufruhr. (Teil 1)
Khelif in Paris, 2024. Bild: ProPhoto1234, Shutterstock.com
Genderaktivisten und ihre Agenda: Hitzige Debatte um intersexuelle Athleten beim Boxen in Paris. Experten und Medien in Aufruhr. (Teil 1)
Der erste ungleiche Kampf im Amateurboxen am 1. August 2024 zwischen dem Algerier Imane Khelif und der Italienerin Angela Carini in der Gewichtsklasse 66 Kilogramm dauert nur 46 Sekunden. Dann gibt Carini nach einem harten Schlag ins Gesicht, der ihr die Nase verletzt, unter Tränen auf. „Non è giusto“, entfährt es ihr: „Das ist nicht fair.“
Jeder, der diesen Kampf vorbehaltlos verfolgt, weiß, dass sie recht hat. Hier schlägt ein Mann auf eine Frau ein, die, obwohl sie zur Weltbestenliste zählt, dem nichts entgegenzusetzen hat.
Es scheint zunächst, als habe es die brutalen Schläge ins Gesicht einer Frau gebraucht, um der ganzen Welt die Konsequenzen der von queer-woken Aktivisten beschworenen angeblichen Vielgeschlechtlichkeit zu demonstrieren. Die deutsche Boxerin Regina Halmich fasst es treffend zusammen: „Lasst diesen Scheiß!“
Bei der Olympiade in Paris 2024 treten zwei Boxer an, die im Vorjahr von der Internationalen Boxvereinigung (IBA) disqualifiziert wurden: der Algerier Imane Khelif und der Taiwanese Lin-Yu-Ting. Der Grund: Beide haben die Kriterien, welche die IBA an Boxerinnen stellt, nicht erfüllt – das Vorhandensein von zwei X-Chromosomen.
Trotz der Kontroverse und der Gefahr, die von ihnen für Sportlerinnen ausgeht, lässt das IOC, das Internationale Olympische Komitee, beide dennoch zu, mit der Beteuerung, dass sie immer Frauen gewesen seien. Denn beim IOC zählt, dank jahrelanger Lobbyarbeit von Trans- und Genderaktivisten, ausschließlich der Eintrag „weiblich“ im Pass.
Binäre Geschlechtlichkeit widerlegen
Nach diesem ersten Kampf setzt offenbar die Ernüchterung bei den Verantwortlichen und all jenen ein, deren Ziel es war, die binäre Geschlechtlichkeit zu widerlegen. Die Behauptung, es handele sich um ganz normale Frauen, ist schwer aufrechtzuerhalten angesichts der deutlichen Gegenbeweise.
Eine nahezu unisono geführte Medienkampagne startet, bei der tagelang biologische Fakten ignoriert, geleugnet oder zur Unkenntlichkeit „kontextualisiert“ werden – eine Erklärung absurder als die nächste. Dazu entbrennt im Netz eine polarisierte, erbittert geführte Debatte.
Ich werde im Folgenden einige der häufigsten und haarsträubendsten Behauptungen, die ungeprüft von den Medien verbreitet wurden, erläutern.
Ich möchte voranstellen, dass es keine biologisch detaillierte Erklärung benötigt, um zu erkennen, dass es sich bei Khelif um einen Mann handelt.
Ich verwende den Ausdruck „Mann“ in diesem Kontext, weil eine Frau ein weiblicher erwachsener Mensch ist und Khelif weder weiblich noch biologisch eine Frau ist.
Verbiegung der Sprache
Unabhängig davon, wie er sein Leben gestaltet und wie er oder auch sie sich fühlt, ist die Verbiegung der Sprache eine Quelle der Verwirrung, die ich in diesem Text zu vermeiden versuche.
Menschen ohne jede Kenntnis von Entwicklungsbiologie und Genetik sind in der Lage, unbewusst in Sekundenbruchteilen das Geschlecht ihres Gegenübers zu erkennen. Diese kategorische Wahrnehmung ist ein unbewusster kognitiver Prozess, bei dem Bewegung, Körperbau, Proportionen und Gesicht eines Menschen die Hinweisgeber sind, nach denen unser Gehirn diese Zuordnung vornimmt.
„Das medizinische Ergebnis, die Blutuntersuchung, zeigt – und das Labor bestätigt – dass diese Boxer männlich sind“, erklärte Dr. Ioannis Filippatos auf einer Pressekonferenz der International Boxing Association (IBA).
Man habe zwei Testreihen durchgeführt, die von unabhängigen Laboren ausgewertet wurden. Am 17. Mai 2022 wurden in Istanbul Blutproben von Imane Khelif und Lin-Yu-Ting analysiert, nachdem eine Reihe von Beschwerden von Trainern und Boxerinnen eingegangen war.
Die Ergebnisse der Tests lagen am 24. Mai 2022 vor. Aufgrund der juristischen Implikationen wurde mit dem Einverständnis der beiden Betroffenen ein zweiter Test angeordnet, der im Rahmen der IBA Women’s World Boxing Championship 2023 in Neu-Delhi durchgeführt wurde.
Der Laborbericht vom 17. März 2023 lag am 23. März 2023 vor und zeigte identische Ergebnisse wie die vorherigen Tests: genetisch männlich, was bedeutet, dass bei beiden XY-Chromosomen gefunden wurden. Entrüstete BBC-Journalisten verlassen daraufhin vor Ende der Konferenz den Saal.
Angriff auf „wirre Aussagen“
In einem Artikel im Stern werden seine Erklärungsversuche als „wirre Aussagen“ delegitimiert, und provokant wird gefragt, warum die Expertise in diesem Fall wichtig sein soll; dies „erschließt sich nicht“.
Einem renommierten Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe abzusprechen, Expertise im Bereich weiblicher Anatomie zu haben, ist das eine, doch sein Fachgebiet erstreckt sich außerdem auch auf die Reproduktionsmedizin, wobei er zusätzlich im Genetic Laboratory Board seiner Klinik sitzt und sich somit mit aktuellen Entwicklungen und Fragen der genetischen Diagnostik beschäftigt.
Er hätte den Journalisten im „Stern“ auch vermutlich detailliert erklären können, warum die in einem weiteren Artikel aufgestellte Behauptung, dass ungefähr 40 Prozent der über 70-jährigen Männer ihr Y-Chromosom verlieren, in den Bereich der Science-Fiction falle.
Dieser Nachweis der XY-Chromosomen stellt Journalisten und Aktivisten, die weiterhin auf der „Weiblichkeit“ der beiden Boxer bestehen, vor ein Problem, und so wird zunächst die Validität der Tests an sich angezweifelt. Schnell heißt es, die IBA sei der verlängerte Arm Putins, der es darauf abgesehen habe, die Olympischen Spiele zu sabotieren – angeblich aus Rache, weil Imane Khelif einst ein russisches Nachwuchstalent geschlagen habe.
Der „Standard“ schreibt von einer „russisch provozierten Olympia-Aufregung“ und einer „russischen Attacke“. Die BBC delegitimiert die IBA schon allein aufgrund des Fakts, dass die IBA – anders als das IOC – weiterhin russischen Sportlern die Teilnahme erlaubt.
Der Stern lässt verlauten, der „russisch-dominierte Verband“ sei „umstritten“. So wird das IOC, das russische Sportler ausschließt, trotz aller Skandale und Korruptionsvorwürfe der Vergangenheit automatisch zu den „Guten“ und die IBA zum „Boxverband des Bösen“ (Stern).
Waren es „Zionisten“?
Das algerische Olympiateam wittert eine orchestrierte zionistische Verschwörung, um einem arabischen Mädchen zu schaden und anti-arabischen Rassismus zu verbreiten. Es mutet seltsam an, dass so viele Medien eher eine derartige Verschwörungstheorie bemühen und so viele Menschen sich zwingen, daran zu glauben, als ihren eigenen Sinnen zu vertrauen und der Realität wortwörtlich ins Auge zu blicken.
Bis heute wird das Ergebnis der genetischen Tests angezweifelt oder verleugnet, obwohl der renommierte Sportjournalist Alan Abrahamson, früheres Mitglied des IOC-Pressekomitees und Spezialist für olympischen Sport, bestätigte, die Testergebnisse gesehen zu haben.
IBA darf Ergebnisse nicht veröffentlichen
Die IBA kann den „Beweis“, also die Testergebnisse, nicht veröffentlichen, da es sich um medizinisch sensible Daten handelt, die nur mit Zustimmung der Betroffenen veröffentlicht werden dürfen. Beide männlichen Boxer schweigen dazu; keiner von beiden bietet an, den Test zu wiederholen, um alle Vorwürfe auszuräumen.
Die Unterschiede zwischen männlichen und weiblichen Boxern sind unübersehbar. Auf internationalem Niveau liegt der durchschnittliche Körperfettanteil von männlichen Boxern bei zwölf Prozent, bei Boxerinnen bei 14 bis 26 Prozent.
Allein das erklärt, warum in derselben Gewichtsklasse ungleiche körperliche Voraussetzungen so deutlich zu sehen sind, sodass der englische Kommentator in einem Kampf von Lin, der seine Gegnerin um zehn Zentimeter überragt, anmerkte, es sei „so ungewöhnlich, in diesen Gewichtsklassen solche Größenunterschiede zu sehen.“
Unzählige biologische Unterschiede
Dazu kommen unzählige weitere biologische Unterschiede, welche den Männern einen Vorteil im Boxen geben, physiologische wie die höhere maximale Sauerstoffaufnahme und stärkere anaerobe Kapazitäten, größere Muskelkraft, welche die Schlagkraft maximiert, ein Skelett mit einer robusteren dichteren Knochenmasse, unterschiedliche Winkel der Gelenke, längere Arme und vieles mehr, was sich schließlich in unterschiedlichen Wettkampftechniken übersetzt, die sogar eine KI zuverlässig detektieren kann.
Als Lin Yu-ting Svetlana Staneva im Viertelfinale nach drei Runden mit fünf zu null besiegte, formte Staneva ein X mit den Zeigefingern – eine Geste des stillen Protests, um klarzustellen, dass hier eine Frau mit einem Mann kämpft.
Das ZDF ist etwas schwanger
Parallel dazu wird das Testergebnis, welches das XY-Chromosom nachweist, in den Medien nicht geleugnet, sondern versucht, durch eine biologische Herleitung die Weiblichkeit trotz XY-Chromosoms zu beweisen, gespeist durch urbane Mythen über Geschlecht, veraltete Erkenntnisse oder neuere woke Geschlechtertheorien über ein angebliches Spektrum.
Der Sportkommentator des ZDF lässt sich hinreißen, zu sagen, Khelif sei „allenfalls etwas intersexuell“ und „keinesfalls ein Mann“– eine Metapher auf dem gleichen Niveau wie „allenfalls etwas schwanger“ oder „allenfalls etwas tot“.
Korrekte Bezeichnung verpasst
Statt diesen Menschen biologisch korrekt als männlich mit einer Mutation zu bezeichnen, erklärt man ihn zur Frau und nutzt konsequent weibliche Anrede und deklariert alle typisch männlichen Charakteristika zu Anomalien. Das Ergebnis dieser sprachlichen Verwirrung seien journalistische Stilblüten wie „weibliche Hoden“, erklärt die Biologin Emma Hilton.
Nicht jede Frau werde wegen eines Y-Chromosoms zum Mann, heißt es im Faktencheck des linken Portals Volksverpetzers, der – wie viele andere Journalisten – einen Wikipedia-Artikel zu sogenannten „XY-Frauen“ bemüht und als Wissenschaft verkauft. Dessen inhaltliche Fehler alle aufzulisten und zu erklären, würde den Rahmen sprengen.
Meta löscht Erklärung von Biologin
Der Biologe Dr. Colin Wright schrieb auf X (ehemals Twitter), dass es, sobald man ein tieferes Verständnis davon hat, dass es nur zwei Geschlechter gibt und ein grundlegendes Wissen über DSDs (Störungen der Sexualentwicklung, häufig auch als „intersexuell“ bezeichnet) sowie allgemeine Genetik besitzt, „sehr einfach ist, durch alle medialen Lügen und ideologischen Fachbegriffe hindurchzusehen, die verwendet werden, um die Realität zu verschleiern.“
In der hitzigen medialen Debatte fällt auf, dass selten Biologen oder Mediziner als Geschlechterexperten zu Wort kommen, um die Tatsachen sachlich einzuordnen.
Stattdessen löscht Meta ohne Ankündigung das Facebook-Profil von Richard Dawkins, dem bedeutendsten Evolutionsbiologen unserer Zeit, nachdem er einen erklärenden Beitrag zu männlichen Menschen im Frauensport abgesetzt hatte.
Diese Debatte ist ein Traum für Kreationisten
Davon können Kreationisten nur träumen. Der Spiegel interviewte zwar den Physiologen Tommy Lundberg, der erklärte, warum diese Kämpfe körperlich unfair seien, versteckte das Interview jedoch hinter einer Paywall, um eine Woche später nach dem Sieg von Khelif, der niemanden überraschte, zu schwärmen, dass dieser sich auf „eindrucksvolle Weise“ durchgesetzt habe und die chinesische Gegnerin „klar dominierte“. Dazu wird IOC-Präsident Thomas Bach zitiert. Dieser hatte behauptet, dass es „wissenschaftlich keine klare Unterscheidung zwischen Mann und Frau“ gäbe.
Es wird auch versucht Khelif als eine Frau mit „erhöhten“ Testosteronwerte zu verkaufen, die seine unübersehbare männliche Statur erklären sollen.
Was die Hormonwerte verraten
Doch diese Werte, die sein Trainer in einem Interview zugibt, sind ein weiterer Beweis dafür, dass Khelif nicht weiblich sein kann. Frauen haben einen natürlichen Testosteronwert, der sich nicht mit dem männlichen Bereich überlappt, auch nicht, wenn sie natürlich mehr Testosteron produzieren als gewöhnlich. Der normale Wert bei Frauen liegt im Bereich von 0,35 bis 2,08 nmol/L, während er bei Männern zwischen 10,41 und 37,48 nmol/L liegt.
Alle Kompromisse der Vergangenheit, männliche Menschen bei den Frauen zu „inkludieren“, fokussierten sich darauf, die Testosteronwerte der Betroffenen für einen längeren Zeitraum auf den einer „Frau“ zu bringen. Doch ein kranker oder chemisch kastrierter männlicher Körper wird dadurch nicht zur Frau.
Eingang von Männern in Frauensport?
Ein Mann, der sich chemisch kastrieren lässt, um beim Frauensport mitzumachen, erleidet möglicherweise eine Einbuße seiner Fitness durch die Mangelsymptome, die in einem männlichen Körper dadurch entstehen, das ihm Testosteron entzogen wird: Müdigkeit, Schwäche, Osteoporose, Muskelabbau, Kopfschmerzen und Gewichtszunahme, sind nur einige davon. Frauen sind aber weder kastrierte Männer noch Männer mit einem Gendefekt.
Fakt ist, ein Y-Chromosom lässt sich nicht einfach wegdiskutierend. Da es nicht viele Gene enthält, sondern eine Reihe von sich wiederholenden DNA-Sequenzen, die man früher auch als „Junk-DNA“ bezeichnete, hält sich das Gerücht, dass das Y-Chromosom keine Auswirkungen habe. Heute wissen wir jedoch, dass diese Wiederholungssequenzen wichtige genetische Funktionen erfüllen, etwa als regulatorische Elemente und wir erst am Anfang stehen, die Rolle des Y-Chromosoms für die männliche Physiologie zu verstehen.
Die frühe embryonale Entwicklung
In den ersten Wochen der Embryonalentwicklung aktiviert sich bei männlichen Föten durch das Y-Chromosom ein genetisches Netzwerk, das zur Bildung der Hoden führt und gleichzeitig die Entwicklung der Eierstöcke unterdrückt.
Diese Prozesse setzen eine präzise, synergistische und exakt koordinierte zeitliche und räumliche Wechselwirkung mehrerer Gene und Transkriptionsfaktoren in Gang, die die weitere männliche Differenzierung des Embryos steuern. Das ist eine sehr sensible Phase in der Entwicklung eines Menschen.
Die Folgen der Entwicklungsstörung
Störungen in diesem empfindlichen System der bis heute nicht vollständig entschlüsselte genetische Wechselwirkungen können zu DSD (Störungen der Geschlechtsentwicklung) führen.
Je nachdem, welches Gen betroffen ist, kann ein Junge mit XY-Chromosomen „phänotypisch“ von außen sehr unterschiedlich aussehen. Sie können sogar eine Vagina haben, obwohl Hoden gebildet wurden, die innen liegen können, aber in fast allen Fällen „funktional“ sind, also Testosteron produzieren.
Es könnte sein, dass er mit uneindeutig aussehenden Genitalien geboren wurde, die möglicherweise wie eine Wölbung oder eine blind endende Vagina aussehen. Diese Menschen sind dennoch nicht im strengen Sinne biologisch weiblich, denn ein Mensch mit Y-Chromosom kann niemals Eizellen bilden.
Angebliche XY-Superfrauen: Wie ein gefährlicher Mythos verteidigt wird – und von wem
▻https://www.telepolis.de/features/Angebliche-XY-Superfrauen-Wie-ein-gefaehrlicher-Mythos-verteidigt-wird-und
20.8.2014 von Marie-Luise Vollbrecht - Wissenschaftliche Fakten gegen Legenden: Wikipedia-Artikel und Podcasts verbreiten Halbwahrheiten. Warum das im Profisport verheerend sein kann. (Teil 2 und Schluss)
Ein im ersten Teil dieses Textes erwähnter und viel zitierter Wikipedia-Artikel nennt zwei Extremfälle von Mutationen bei Menschen mit XY-Chromosomen, auf die sich nun alle Geschlechterexperten beziehen: Gonadendysgenesie (46 XY Swyer-Syndrom) und Komplette Androgenresistenz (CAIS).
Die biologische Fehlinformation ist nicht auf linke Medien beschränkt. Auch die Moderatoren des bei Rechten und Konservativen populären Podcasts „Honigwabe“ verbreiteten die Behauptung, dass es sich vermutlich um das Swyer-Syndrom handle, und bedienten eine Vielzahl urbaner Mythen wie „weibliche Genitalien seien der Normalfall“, und XY-"Superfrauen".
Bei CAIS kann der Körper trotz der Anwesenheit von Testosteron nicht auf dieses Hormon reagieren, was zu einer Entwicklung äußerer weiblicher Merkmale führt – trotz der Anwesenheit von Hoden und einem intakten XY-Chromosomensatz.
Auch wenn Körperproportionen und Größe männlich bleiben, kann der Körper kein Testosteron verstoffwechseln und wandelt dieses stattdessen in Östrogen um. Es führt zu Menschen, die genetisch männlich sind, aber weibliche Formen, eine Vagina und haarlosen Körpern haben. Es liegt auf der Hand, warum dies bei Khelif nicht der Fall sein kann, dessen Körper deutliche Spuren einer durchlaufenen männlichen Pubertät zeigt.
Das Swyer-Syndrom ist von allen möglichen genetischen Mutationen die Einzige, bei der ein XY-Individuum insofern „verweiblicht“ werden kann, dass es möglich ist, dass diese Menschen in Ausnahmefällen eine Schwangerschaft austragen können, wenn ihnen ein fertiger Embryo implantiert wird und sie einen ausreichend entwickelten Uterus gebildet haben.
In der medizinischen Fachliteratur sind jedoch weniger als 15 solcher Fälle bekannt. Der Grund ist, dass die vorliegende Genmutation in diesen Fällen so stark ist, dass sich der Embryo entwickelt, als hätte er nur ein X-Chromosom.
Spekulation über äußerst seltenes Syndrom
Das Swyer-Syndrom tritt geschätzt in einer von 80.000 Geburten auf, was bedeutet, dass in Deutschland etwa neun Neugeborene jährlich betroffen sein könnten.
Im Vergleich dazu tritt Polydaktylie (das Vorhandensein eines zusätzlichen Fingers an der Hand) mit einer Häufigkeit von 1:3.000 auf, was bedeutet, dass auf ein Kind mit Swyer-Syndrom etwa 24 Kinder mit einem zusätzlichen Finger kommen.
Dieses Syndrom wird spätestens dann diagnostiziert, wenn sich die fehlenden Sexualhormone dadurch bemerkbar machen, dass die Menstruation und der Einsatz der Pubertät ausbleiben.
Diagnose des Swyer-Syndroms
Wird das Syndrom nicht erkannt und mit Hormonen behandelt, bleiben die sekundären Geschlechtsmerkmale unterentwickelt, was zu einer gestörten Knochenmineralisierung und brüchigen Knochen führen kann.
Der Körperbau ist oft durch Fettansammlungen an Bauch und Hüften gekennzeichnet, während die Fähigkeit, Muskelmasse aufzubauen, fehlt und der Stimmbruch ausbleibt.
Warum Khelif biologisch nicht weiblich sein kann
Ein unentdecktes Swyer-Syndrom bei Khelif Statur ist nahezu ausgeschlossen, vor allem, nachdem zusätzlich die Information veröffentlicht wurde, dass bei Khelif ein erhöhter Testosteronspiegel vorlag, eine Unmöglichkeit bei fehlenden Gonaden.
Zusammenfassend, Imane Khelif kann nicht biologisch weiblich sein. Selbst wenn bei ihm eine DSDs oder „Intersexualität“ vorliegen sollte, bleibt er dennoch biologisch männlich.
Erziehung als Mädchen ändert Geschlecht nicht
Bleibt das Beharren darauf, dass er angeblich als Mädchen geboren und aufgewachsen sei, was ihn einer Frau gleichstelle und seinen Ausschluss zu einem „diskriminierenden Akt“ mache. Schließlich heißt es in den IOC-Regeln: „Every person has the right to practise sport without discrimination“.
Nur ist im Elitesport Diskriminierung (vom lat. discriminare unterscheiden, abgrenzen) aufgrund von Fairness und Leistung keine ungerechtfertigte Benachteiligung, sondern der Normalfall.
Schwierige Biografie rechtfertigt keine Diskriminierung
Daraus ergibt sich nicht der moralische Imperativ im Sinne der sozialen Gerechtigkeit einen Ausgleich zu schaffen, indem man Männern mit seltenen Mutationen und trauriger Lebensgeschichte als Wiedergutmachung eine Goldmedaille im Frauensport garantiert, ungeachtet der Gefahr für die Gesundheit und das Leben der Frauen.
Denn diese ist real. Lin setzte in einem seiner Kämpfe gegen die Türkin Esra Yildiz Kahraman offenbar einen illegalen „Rabbit Punch“ gegen ihren Hinterkopf ein, was zum Tod oder einer Querschnittslähmung führen kann.
Die Erfahrung einer Boxerin mit Khelif
In einem Interview mit der feministischen Plattform Reduxx sprach die bulgarische Boxerin Joana Nwamerue über ihre Begegnung mit Khelif. Nwamerue erklärte, dass Khelif „männliche Kraft“ und „männliche Techniken“ habe und sich respektlos über sie lustig gemacht habe.
Sie betonte, dass sie ihre Sparrings-Sitzungen aufgezeichnet habe, um dies zu belegen, und äußerte ihre Besorgnis über ihre Sicherheit im Ring. Nwamerue erwähnte auch, dass das algerische Nationalteam behauptet habe, Khelif sei „biologisch verändert, da sie in den Bergen lebe“, was ihre Chromosomen und ihren Testosteronspiegel beeinflusst habe, und dennoch sei sie offiziell eine Frau.
In einem Radiointerview berichtete der olympische Boxer und technische Kommissar des spanischen Boxteams, Rafa Lozano, von seinen Erfahrungen in einem Trainingslager in Spanien. Lozano erzählte, dass Khelif jede ihrer Trainingspartnerinnen verletzt habe.
Aufgrund dieser Vorfälle sahen sie sich schließlich gezwungen, Khelif gegen einen männlichen spanischen Profisportler antreten zu lassen, um das Training ausgeglichener zu gestalten und „Chancengleichheit herzustellen“.
Die mexikanische Boxerin Brianda Tamara Cruz berichtete, dass sie 2022 bei einer Meisterschaft gegen Khelif angetreten sei. Sie erinnert sich daran, dass sie „sehr stark von den Schlägen getroffen wurde“. Obwohl sie seit ihrem 12. Lebensjahr, also seit 13 Jahren, boxt und damit mehr Erfahrung als Khelif habe, habe ihr dies keinen Vorteil verschafft und er sei „außer Reichweite“ gewesen.
Ignoriert IOC Gefahren?
Sie fühlte sich, als ob sie knapp einer potenziell tödlichen Situation entkommen sei. Das IOC hat wider besseres Wissen, denn sie wurden bereits 2022 über die Situation informiert, alle Boxerinnen in tödliche Gefahr gebracht und damit den tobenden Meinungskampf erst ermöglicht.
Die Gefahr und die Unfairness verschwinden nicht, wenn jemand, der wie ein Mann schlägt, beteuert, als Mädchen erzogen worden zu sein.
Spekulation über seinen Intimbereich verbieten sich. Es ist denkbar, dass er bei der Geburt irrtümlich für ein Mädchen gehalten wurde. Denkbar ist auch, dass er als Säugling ohne Penis geboren wurde, was in einer patriarchalen Gesellschaft wie Algerien nach wie vor dazu führt, dass diese Jungen zu Mädchen umoperiert werden. Intersexuelle Operationen sind in islamischen Ländern ausdrücklich erlaubt, auch wenn Homosexualität oder Transsexualität illegal sind.
Spätestens mit Einsetzen der Pubertät und den deutlichen männlichen Entwicklungen sowie dem Ausbleiben der Menstruation hätte Klarheit geherrscht.
Khelif lebte auch nicht auf dem Dorf, sondern zog als Jugendlicher in die Großstadt Tiaret, um dort die Oberstufe für das Abitur zu besuchen – keine Selbstverständlichkeit für viele weibliche Jugendliche in Algerien, da die Schule nur bis zum 15. Lebensjahr verpflichtend ist.
Alice Schwarzer steigt in den Ring
Doch selbst Alice Schwarzer springt auf den Zug derer auf, die eine rührende, imaginative Opfergeschichte über eine „Intersexuelle“ spinnen, die hypothetisch von einer Hebamme fernab der Zivilisation geboren wurde, sozial als Mädchen aufwuchs und erst in der Pubertät eindeutig männlich wurde, was damals aber niemand erkannte – ein kleines, raufendes Mädchen, das auf den Straßen mit Jungs Fußball spielte und schließlich entdeckt wurde, und sich die Fahrten zu den Boxtrainingsstunden durch den Verkauf von Altmetall/Brot finanzierte, entgegen der konservativen muslimischen Familie und Gemeinde.
Die Geschichte eines Underdogs hat jedoch wenig mit der Realität zu tun.
Khelifs Interview im Jahr 2022
Vor der Kontroverse am 8. März 2022 erklärte Khelif in einem Interview freimütig, dass er schon als Kind mit athletischer Stärke ausgestattet gewesen sei, was seine Lehrer bemerkt hatten, und ihm halfen, eine Sportkarriere zu verfolgen. Zunächst im Frauenfußball, bevor er im Club de la Protection Civile, vergleichbar mit der freiwilligen Feuerwehr, von Boxtrainer Mohamed Chaara entdeckt wurde und kurz darauf mit 16 Jahren an die Nationale Hochschule für Jugend- und Sportausbildung wechselte, um an seiner Boxsportkarriere zu arbeiten.
Diese Schilderungen haben wenig mit dem „Mädchenleben“ zu tun, das Frauen in Algerien erleben. „Vielleicht ist das Schönste und Prägendste in meiner Sportkarriere, dass ich nun zur Elite gehöre. Jetzt ist mein Ehrgeiz, die Goldmedaille für Algerien bei den nächsten Olympischen Spielen in Paris 2024 zu gewinnen“, sagte er damals.
J.K. Rowlings Wortmeldung
J.K. Rowling hat es dagegen treffender zusammengefasst: Khelif könne nichts dafür, wie „sie“ geboren sei, aber er habe eine Wahl gehabt, zu betrügen, Medaillen zu stehlen und Verletzungen der Gegnerinnen in Kauf zu nehmen. Der Spott, Beleidigung und Drohungen, die Khelif online erhält, sind furchtbar, aber die traurige Konsequenz einer einseitigen Berichterstattung.
Wenn der Vorwurf des „Rechtsseins“ all jene trifft, die auf Gerechtigkeit und auf ihrer eigenen Wahrnehmung beharren, ist es nur eine Frage der Zeit, bis gerechten Zorn in Hass umschlägt. Khelif, der sich nach seinem Gewinn jetzt in einem Propagandavideo übermäßig feminin präsentiert – Filter und Blümchenbluse inklusive –, hat Anzeige wegen Cybermobbing erstattet.
Pariser Justiz ermittelt gegen Kritiker
In Paris ermittelt nun das Büro für Hassverbrechen und Verbrechen gegen die Menschlichkeit offiziell gegen all jene, die gewagt haben, die Wahrheit auszusprechen.
Khelif ist keine Frau, nicht biologisch weiblich und hat einen unfairen Vorteil seinen Gegnerinnen gegenüber, die um die Chance auf eine Goldmedaille betrogen wurden.
Während so getan wird, als wiege der „unfaire“ Hass, den Khelif online erntet, seine unfaire Teilnahme auf, interessiert sich niemand für die Gefühle der betrogenen Frauen.
Hass gegen Carini
Niemand berichtet, dass Khelif erste Gegnerin, die Italienerin Carini ebenfalls seit dem Kampf mit enormem Hass überzogen wird. Ihr wird vorgeworfen, ihre „white woman tears“, die Tränen einer weißen Frau, als Waffe gegen eine andere Frau einsetzen, im Sinne einer rechtsextremen Regierung agieren und sich allgemein feige zu verhalten.
Carini hat in diesen 46 Sekunden ihr Bestes gegeben und aufgegeben, als sie erkannte, dass es zu gefährlich wurde. Carini ist die Tochter zweier Polizisten; ihr Vater wurde durch eine Dienstverletzung arbeitsunfähig.
Wie ihr Vater wurde sie Polizistin, wie ihr Vater begann sie als Minderjährige mit dem Boxen und widmete ihren ersten Sieg im Jugendbereich dem Andenken der Polizisten, die im Kampf gegen das organisierte Verbrechen gestorben waren.
Vor den Olympischen Spielen postete sie ein Bild von sich mit ihrem inzwischen verstorbenen Vater auf Instagram. Aufgrund des überwältigenden Hasses unter ihren Posts war sie gezwungen, die Kommentare darunter zu deaktivieren.
pas merci @klaus pour le relais de cette campagne de haine #misogyne et #transphobe dont le Washington Post vient de révéler qu’elle a été téléguidée par les ami·es de #poutine
▻https://www.washingtonpost.com/sports/2024/10/17/russia-paris-olympics-boxing-gender
Documenter n’est pas approuver.
@fil Si tu veux mon avis - c’est un sujet sans importance majeure, juste un truc de propagande de la part de gens qu’on prend pour trop importants, toutes opinions confondues. Qu’on laisse vivre tout le monde comme bien il/elle/etc. lui semble.
Le problème caché de cette discussion est son prétexte. A mon avis les JO sont un événement qui a ses racines, comme tout le sport moderne, surtout quand il se présente comme une affaire d’état ou commerciale, dans le bellicisme du 19ème siècle . Son caractère profond n’a pas changé. Aujourd’hui les compétitions de sport internationales continuent à amplifier le nationalisme et l’esprit de concurrence entre les gens où on devrait oeuvrer pour la paix, la convivialité et l’entente. Les dernières JO que j’ai essayé de suivre se passaient à Munich en 1972 et tout le monde sait quelles suites elles ont eu. Encore une fois : les JO sont un prétexte pour élever à un niveau supérieur les conflits dans le monde. Elles dissimulent la vérité et glorifient le mensonge.
Les Jeux Paralympiques sont particulièrement pervers car leurs organisateurs recrutent les victimes de l’idéologie et des pratiques sous-jacentes comme bataillons auxiliaires dans la guerre contre eux-mêmes.
L’article a paru dans Telepolis qui n’est pas un torchon de droite mais une des rares publications en langue allemande qui donnent accès à une gamme très variée d’opinions. La rédaction a sans doute choisi de publier le texte de Marie-Luise Vollbrecht pour des raisons comparables à celles qui m’ont fait l’incorporer dans ma collection d’opinions sur #seenthis.
Cette jeune femme bien sur tout rapport représente l’opinion conservatrice modérée à la quelle souscrit un grande partie du public allemand. Elle est biologiste de formation, elles est doctorante, et elle présente ses opinions comme résultat de ses recherches scientifiques sans polémique. Elle défend donc un point de vue important que j’ai envie de décortiquer un jour. Il est évidemment biologiste et je le soupconne de fascisme exterminateur, mais je n’ai pas encore rassemblé assez d’éléments pour le prouver.
Tu vois, je comprends que tu trouves le texte repoussant, mais il ne faut surtout pas l’ignorer et passer à côté de l’occasion de s’intéresser à une position tellement « raisonnable » au premier abord. Elle ouvre la vue sur le subconscient allemand.
:-)k++
P.S. Est-ce que tu prends le WP pour une source plus crédible qu’une publication « du Kremlin » ? En Europe centrale nous nous trouvons au milieu d’une lutte sans merci entre la première puissance impérialiste qui essaye désespérément à ralentir son déclin en provoquant des guerres partout où cela lui semble utile et la Russie avec laquelle nos pays prourraient entretenir des rapports amicaux si nos gouvernements n’avaient pas joué le jeu de l’OTAN donc des États-Unis. Que ces protagonistes s’infligent des coups bas de propagande et que les JO soient le théâtre parfait pour ces intrigues d’imbéciles n’est pas étonnant. Il n’y a rien de nouveau dans ces choses. Ce qui m’inquiète est le fait qu’on ne puisse pas nier la possibilité d’une guerre dans l’Europe entière si personne ne fait entendre raison aux fanatiques occidentaux.
Voilà, fin de discours, passons aux choses dominicales. Que se bagarrent ceux à qui ca profite, à nous les rayons de soleil de ce dimanche d’automne.
Minuit moins dix à l’horloge de Poutine – #Politoscope
▻https://politoscope.org/2024/07/3471
David Chavalarias, Directeur de Recherche CNRS
Le projet Politoscope observe depuis 2016 le militantisme politiques sur \X{}. Nous avons développé des méthodes pour analyser les dynamiques sociales et de débats, ainsi que les manipulations d’opinions.
Permettant de passer en accéléré ces dynamiques sociales, il est possible de caractériser un processus d’affaiblissement puis d’inversion du front républicain à l’approche des #législatives de 2024 et d’identifier les stratégies de subversion qui l’ont favorisé. Ces stratégies de basse intensité, pilotées ou influencées pour la plupart par le Kremlin, se déploient sur des échelles de temps trop longues pour que les acteurs du débats en aient conscience. Elles visent à déstructurer la société française de manière systémique pour provoquer une transition vers une société fermée ou une démocratie illibérale.
Dans un contexte de reconfiguration brutale de l’espace politique suite à la dissolution de l’#Assemblée_nationale, les efforts du #Kremlin sont sur le point de payer. Cette étude identifie une convergence d’intérêts entre le régime de #Poutine et l’extrême-droite française. Elle explicite certaines mesures actives mises en place par le Kremlin depuis au moins 2016 pour déstabiliser la société française et montre comment certaines d’entre-elles entrent en synergie ces jours-ci pour faire tomber voire s’inverser le front républicain. Ceci est la dernière étape avant la prise de contrôle de la France par des personnalités politiques moins hostiles au régime de Poutine.
▻https://x.com/TheoLaubry/status/1512009330991763457/photo/1
Dans ce dispositif, les communautés politiques préoccupées par le conflit israélo-palestinien et la montée de l’antisémitisme ou de l’islamophobie sont instrumentalisées afin de compromettre tout barrage contre une extrême-droite banalisée au second tour des législatives
rapport en entier : ▻https://hal.science/hal-04629585v1/document
Je ne dis pas que Poutine ne tente rien. Je dis que c’est désopilant comme on nous découvre systématiquement un complot russe hyper-efficace et hyper-complexe, pour expliquer ce que tout le monde sait pourtant clairement : plutot hitler que le front populaire. Mais nan, c’est Poutine qui tire les ficelles. Que depuis 2 ans, il est manifeste que des membres du RN ont eu des postes importants dans nos institutions, afin de gouverner avec Macron, et on va te dire que c’est de la faute à Poutine, qui est intervenu avec des armées d’usines à trolls sur X, où évidemment, tout le monde sait que c’est là bas que les décisions se prennent.
Les effets des inégalités, des politiques du FMI, du néolibéralisme, du TINA, tout cela, ça n’existe pas, pour ces gens très sérieux, adepte du tag #célérusses (et si cépalérusses, cémélenchon ou n’importe quelle tête de gauche qui dépasse un petit peu trop).
on aura plus de billes après l’émission demain auposte... il me semble que ce papier ne fait qu’un état des lieux d’un changement de forme des forces politiques dans leurs argumentaires (Fig. 8). Il ne parle pas d’influence Russe ici, même si c’est l’idée que la propagande de poutine est à l’origine de cela (improuvable). Je suis d’accord que la causalité n’est pas a question, mais je trouve l’analyse des réseaux intéressante... Une polarisation qui change de sens (sans jugement de valeur à priori ni sur les causes de ce changement de polarisation : politiques néolibérales ou propagande russo/chinoise... ou encore stratégie politiques des partis fr).
mais j’approuve le danger à pointer du doigt uniquement l’ingérence russe, qui n’est clairement qu’une part des causes de ces changements de polarisation du débat français
Je n’ai pas lu au delà de l’extrait. De plus, j’approuve et accepte toutes tes nuances.
Mais. L’idiocratie dans laquelle nous sommes contraints de naviguer, elle doit beaucoup à l’ingérence multiforme américaine. Même si dans nos contrées, on continue de faire comme si elle n’existait pas, comme si les dirigeants allemands n’étaient pas complètement intoxiqués par cette ingérence, et tous les autres autour, comme si Nuland n’avait jamais éructé « Fuck the EU », etc.
C’est impressionnant comme pour faire sérieux, on s’escrime à ignorer l’éléphant au milieu de la pièce.
Streetpress banni sur tik tok
▻https://x.com/streetpress/status/1808524332563337653?
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/030724/legislatives-la-russie-affiche-sa-preference-pour-le-rn?userid=67f9b701-15
[...]
Un soutien embarrassant pour le #RN
Sept ans plus tard, le soutien de la Russie est devenu embarrassant pour le Rassemblement national. Depuis l’invasion de l’Ukraine, Jordan Bardella tente de faire oublier les onze années de soutien actif au Kremlin de son parti, et les deux prêts obtenus en 2014 par celui-ci et son fondateur, à hauteur de 11 millions d’euros. « Il y a eu une naïveté collective à l’égard des intentions et des ambitions de Vladimir Poutine », avait déclaré le président du RN en février 2022. En septembre 2023, le parti a fini par rembourser son prêt russe, tant le sujet était devenu un « boulet » et un « angle d’attaque politique », de l’avis même de ses cadres.
Mais dans le même temps, le RN a exclu les armes offensives de l’aide à apporter à l’Ukraine, s’est opposé aux sanctions énergétiques à l’égard de la #Russie, a souhaité, parmi les modalités de résolution du conflit, la reconnaissance d’une Crimée russe et la garantie d’une Union européenne et d’une Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) sans l’Ukraine. Quant à Marine Le Pen, si elle a estimé, dès les premiers jours de la guerre en Ukraine, que Poutine avait « franchi la ligne rouge », elle s’est par la suite montrée clémente à l’égard de la Russie, imputant l’« escalade » à Emmanuel Macron, qu’elle qualifie de « va-t-en-guerre ».
En juin, aux élections européennes comme aux élections législatives, le parti a investi des candidats ostensiblement prorusses, à l’image de Thierry Mariani et Pierre Gentillet, qui dirigent respectivement le Dialogue franco-russe et le Cercle Pouchkine. Selon le décompte de Mediapart, au moins quinze candidat·es investi·es aux législatives ont effectué, avant 2022, des missions d’observation électorale pour la Russie ou des visites à haut niveau à Moscou, ou bien ont été les piliers d’associations faisant la promotion du régime de Vladimir Poutine.
Le RN compte aussi toujours dans ses rangs la Franco-Russe Tamara Volokhova, conseillère politique de son groupe au Parlement européen, qui a été en contact avec un espion russe, mais aussi en lien avec Alexandre Babakov, le conseiller de Poutine à l’origine du prêt accordé au RN. Questionné sur son cas par Gabriel Attal, lors du débat télévisé, le 25 juin, Jordan Bardella a semblé embarrassé.
Deux jours plus tard, Mediapart révélait que la fondation de l’ex-eurodéputé Jean-Luc Schaffhauser avait perçu 255 000 euros en échange d’interventions pro-Poutine au Parlement européen, en marge du prêt russe qu’il avait négocié pour le parti en 2014.
Dès son arrivée à la tête du Front national, en 2011, Marine Le Pen avait érigé le soutien au Kremlin en politique officielle du parti. En novembre 2014, année de l’obtention des deux prêts russes, elle avait convié une délégation de la Douma et offert une tribune à son vice-président. Deux ans plus tard, elle avait à nouveau signé un projet de prêt russe – finalement resté sans suite – qui prévoyait le versement de 3 millions d’euros pour « financer la campagne électorale présidentielle ».
En 2017, deux mois avant d’être reçue par Vladimir Poutine, la présidente du Front national avait à nouveau donné des gages au Kremlin : elle avait affirmé à CNN, à rebours de la position de l’Union européenne et des États-Unis, qu’il n’y avait pas eu d’« invasion de la Crimée » et que celle-ci n’avait « jamais été ukrainienne ».
À l’étranger, le Rassemblement national a reçu tout récemment un autre soutien : celui du ministre israélien des affaires de la diaspora. Le 1er juillet, Amichai Chikli a déclaré que la possibilité que Marine Le Pen devienne présidente de la République était « excellent pour Israël », compte tenu de sa « position ferme » au sujet du Hamas, de la Cour pénale internationale et de l’antisémitisme, a rapporté Haaretz. Le ministre a ajouté que le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou était « apparemment du même avis »
et "Pourquoi Marine Le Pen entretient-elle de « bonnes relations » avec le patron saoudien de la Ligue islamique mondiale ? Quelques éléments de background pour comprendre cet apparent paradoxe." ▻https://seenthis.net/messages/1060484
l’entretien, très riche, avec David Chavalarias :
▻https://www.auposte.fr/elections-revelations-le-kremlin-a-lassaut-des-reseaux-sociaux-et-de-la-repu
« Une étude du #CNRS, révélée dimanche soir, dévoile des manœuvres de longue haleine pour affaiblir le débat public en france. Selon #David_Chavalarias, directeur d’études du CNRS, les élections #législatives sont le point d’orgue d’une #manipulation à l’œuvre depuis 2016. »
Wir werden von Leuten regiert, die keine Ahnung vom Krieg haben“
▻https://www.berliner-zeitung.de/open-source/wir-werden-von-leuten-regiert-die-keine-ahnung-vom-krieg-haben-li.2
Vous voluez comprendre ce qui se pass en Allemagne de l’Est ? Écoutez l’assistant de Heiner Müller.
16.6.2024 von Stephan Suschke - Eine Erfahrung aus der Nationalen Volksarmee: Alles, was mit militärischer Ordnung zusammenhängt, ist das Unfreieste, was die Welt zu bieten hat.
Die Wahl zum Europäischen Parlament ist vorbei und die Politiker-Reflexe greifen wie gewohnt, genauso wie die der Medien. Caren Miosgas Wahlauswertung natürlich ohne jemanden aus dem Osten, die Politiker sinnieren darüber, dass sie ihre Botschaften nur besser verkaufen müssen, was an den Intentionen des Wahlviehs aber vorbeigeht. Denn die ostdeutsche Herde hat genau diese Art der Politik abgewählt.
Und die „Westmedien“ – wo ist nur der kalte Krieger Karl-Eduard von Schnitzler abgeblieben? – überbieten sich in ihren Erklärungsversuchen, begreifen nicht, dass sie Teil des Problems sind. Ich hatte vor einiger Zeit einen „Wut-Brief“ – wie ihn die Berliner Zeitung nannte – geschrieben, nachdem ich auf der Onlineseite der FAZ einen Text über die Verbrüderung von Anton Hofreiter und Norbert Röttgen gelesen hatte, die den Defätismus von Bundeskanzler Scholz in der Taurus-Frage geißelten.
Die Gedankenlosigkeit der beiden Bundestagsabgeordneten zeigt sich schon in ihrer Fahrlässigkeit im Umgang mit Sprache: Defätismus war einer der Lieblingsbegriffe von Goebbels am Ende des Zweiten Weltkrieges. Damit bezeichnete er Kritik am Naziregime, die für viele, die sie geäußert hatten, den Tod bedeutete. Interessant, dass den Redakteuren der FAZ das nicht auffiel.
Ich lese die Onlineausgaben von FAZ, Zeit und Spiegel, auch wenn sie mir immer wieder gegen den Strich gehen, weil ich es wichtig finde, nicht immer in der gleichen Blase, die eine Echokammer ist, herumzurudern, um sich in deren freundlich-warmen Klima wieder und wieder bestätigen zu lassen. Ich mute mir auch Filme wie „Ukraine – Kinder im Krieg“ zu, weil ich wissen möchte, was der von Russland angezettelte Krieg für die Menschen in der Ukraine bedeutet. Er ist eine Katastrophe!
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Aber spätestens seit dem Beginn dieses Krieges, wahrscheinlich schon mit der Corona-Krise, bemerkte ich einen einschneidenden Paradigmenwechsel bei den genannten Zeitungen, die ich plötzlich nicht mehr wiedererkannte. Das betraf auch andere Medien, wie ARD, ZDF, den Deutschlandfunk, die plötzlich über diesen Krieg und seine Auswirkungen in einer Einhelligkeit berichten, die mir Angst macht.
Da mein Interesse an Verschwörungstheorien gering ist, glaube ich nicht an aktive „Gleichschaltung“ durch staatliche Institutionen, sondern bin bestürzt, dass aus einem mir unergründlichen mythischen Urgrund plötzlich eine indifferente Phalanx emporsteigt, welche die Sprache des Krieges aus vergessenen Tiefen hervorholt und sie spricht, als wäre es ihre eigene. Da gibt es kaum Versuche, die unterschiedlichen, sich möglicherweise widersprechenden Argumente auszubreiten, die es zu einem so komplexen Geschehen vor dem Hintergrund einer komplexen Historie geben könnte. Stattdessen werden die Geschehnisse dieses Krieges mit einer Einseitigkeit bewertet, die mich an die DDR erinnert.
Als Harald Welzer und Richard David Precht vor über einem Jahr mit „Die vierte Gewalt“ ihre polemische Abrechnung mit den „Leitmedien“ veröffentlichten, gab es empörte Einwände durch dieselben, weil die „empirischen Beweise“ dafür nicht geliefert worden wären. Als Harald Welzer die Daten im April des vergangenen Jahres nachlieferte, herrschte Schweigen im Blätter-Wald, weil sich dummerweise auch die Empirie auf die Seite der Polemik geschlagen hatte.
Hinzu kommt, dass in Fernsehsendern Gesprächsrunden zusammengestellt werden, bei denen die Einseitigkeit Programm ist. Wenn die Redaktion des ZDF-„Morgenmagazins“ auf den ukrainischen Botschafter Oleksij Makejew Anton Hofreiter folgen lässt, die sich beide übereinstimmend für die Lieferung von Taurus-Raketen aussprechen, frage ich mich, warum ich vor einer Propaganda-Sendung sitze.
Wie aus dem Handwerkskasten des Stalinismus
Als ich mich in einer E-Mail dazu kritisch äußerte, war die Antwort des ZDF: „Wir suchen die Gäste für unsere Sendungen sorgfältig aus. Idealerweise vertreten die verschiedenen Gesprächspartner fundiert das aktuelle Thema und unterschiedliche Standpunkte. Die Zusammensetzung unserer Gesprächsrunden diskutieren wir jede Woche aufs Neue. In diesem Sinne danken wir für Ihre Rückmeldung.“ Das Quotenvieh soll das Maul halten. In Talkshows läuft das ähnlich, deren Besetzung durch die Redaktionen lassen eine Agenda vermuten.
Da gibt es keinen Aufschrei, auch nicht, wenn der Bandera-Liebhaber Melnyk, damals noch Botschafter der Ukraine, den Präsidenten der Bundesrepublik beschimpft; es gibt nicht mal den Hauch einer Irritation, wenn der gleiche Mann den ja eher freundlich-harmlosen SPD-Fraktionsvorsitzenden Rolf Mützenich als „widerlich“ beschimpft, weil der zu fragen wagt, ob man über das „Einfrieren“ des Konflikts mal nachdenken könnte, vom Papst ganz abgesehen. Dem werden sofort Handlangerdienste für Putin zugeschrieben, man kommt sich vor wie in den Moskauer Prozessen, wo die Angeklagten mindestens im Auftrag Trotzkis gehandelt haben, aber auf alle Fälle in dem des „Klassenfeinds“.
Da herrscht plötzlich „Einheitsfront“, da werden die publizistischen Reihen fest geschlossen, da gilt nicht mal mehr ein Minimum an bürgerlichem Anstand. Die Muster – Unterstellungen und Diffamierungen – scheinen aus dem Handwerkskasten des Stalinismus zu kommen, auf den ich noch einen schielenden Blick werfen werde.
Auf der Fahrt nach Österreich hält der Zug am Erfurter Hauptbahnhof. Rechter Hand der Erfurter Hof, das Hotel, aus dessen Fenster Willy Brandt 1970 seinen ostdeutschen Landsleuten zugewunken hatte. Die Mauer umschloss Berlin noch mit festem Betongriff, aber Brandt hatte mit seiner Entspannungspolitik Dynamit unsichtbar an ihre Fundamente gelegt; die deutsche Einheit ist deren Folge. Viele der Politiker, die heute die Brandt-Politik als naiv bezeichnen, eine Revidierung fordern, als ob man Geschichte verschwinden lassen könnte, wären ohne sie undenkbar.
Mein Text erschien damals in der Onlineausgabe der Berliner Zeitung; ich war ein bisschen enttäuscht, dass er nicht in der gedruckten Ausgabe stand, aber bemerkte schnell, dass er im Netz eine andere Dynamik entfaltete, eine für mich zugegeben zwiespältige: Nach einem Tag sagte ich zu einem befreundeten Kollegen, der den Brief nicht mochte, dass ich nach den Reaktionen im Netz enttäuscht bin, dass die AfD Pankow mir noch nicht die Stelle des Ortsgruppenführers angeboten habe.
Triumphierend blickte er mich an – selber Schuld, entnahm ich seinem Blick. Aber die Reaktionen, die eigenartige Mischung von Schwarmintelligenz und Schwarmdummheit waren interessant. Jeder hatte sich für seinen geistigen Kleingarten das herausgepickt, was er durch Prägung, Erziehung, Haltung herauslesen wollte, das Grünen- bzw. Obrigkeitsbashing zum Beispiel.
Ideologie und Ahnungslosigkeit
Aber das war für mich eher die Unterhaltungsebene. Mich interessiert mehr, wie die Ideologiegetriebenheit der Politiker an Ahnungslosigkeit gekoppelt ist bzw. wie das eine das andere verdeckt. Wir werden von Leuten regiert, die in ihrer überwiegenden Anzahl keine Ahnung von Krieg, keine Ahnung von militärischen Fragen haben. Ich weiß zumindest, was Armee bedeutet; ich war in der Nationalen Volksarmee, es war die traumatischste Zeit meines Lebens und ich verstehe die Hohepriesterin der Freiheit, Frau Strack-Zimmermann nicht, die keinen Moment bedenkt, dass alles, was mit militärischer Ordnung zusammenhängt, das Unfreieste ist, was die Welt zu bieten hat.
Ach ja, Freiheit. Das Freiheitsgeschrei der Hl. Agnes und der Hl. Annalena, das ständige Hantieren mit diesem gleißenden Begriff soll das Sterben ausblenden wie die Maskerade der Straßenbahnen, die mittlerweile durch Berlin fahren: tarnfarben, mit dem Bild eines deutschen Soldaten, der seine Waffe mit weißen Handschuhen präsentiert. Daneben die Slogans „Mach, was wirklich zählt“ und „Bei uns geht es ums Weiterkommen, nicht nur ums Stillstehen“ rahmen den Blick des unschuldigen Jungengesichts. Goebbels war eine gute Schule, nicht nur in der militaristischen Propaganda. Aber worüber wir nicht reden, ist über das Sterben, nicht über das Blut, das Leid, die sichtbaren und unsichtbaren Verletzungen von vielen, vielen Unschuldigen.
Ich war nach der Veröffentlichung meines Textes noch über etwas anderes überrascht. Mir wurde in vielen Mails immer wieder für meinen Mut gedankt. Aber ich fühlte mich nicht mutig. Mutig war ich, als ich mich während des Studiums weigerte, Reserveoffizier zu werden. Aber augenscheinlich gibt es bei vielen Menschen in unserem Land die Meinung, dass es mutig ist, etwas zu sagen, was nicht der Meinung der Regierenden entspricht. Das erzählt von einem Klima der Angst, das ich bisher nicht wahrgenommen habe, vielleicht weil ich in einem Milieu agiere, wo es möglich ist, alles zu sagen. Das wird zunehmend schwieriger, auch weil identitätspolitische Debatten politische Korrektheit einfordern, die das Klima der Ambivalenz, das für Theater und die Gesellschaft lebensnotwendig sind, gefährden.
Interessant auch die Differenz zwischen Reaktionen aus Ost und West, auch wenn dieses Verhältnis nicht statisch ist, hier Zustimmung aus dem Osten, dort Ablehnung aus dem Westen. Aber ein von mir geschätzter, kluger Mensch, aus dem Westen, reagierte harsch: „Wahrscheinlich ist für Dich der Maidan auch ein vom CIA geplanter Umsturz und Selenskyj ein jüdischer Nazi, der das neurussische Volk versklavt. Für mich galt immer: pacta sunt servanda und die Menschenrechte. Aber wahrscheinlich täusche ich mich, wenn ich verkenne, dass Putin ein lupenreiner Demokrat ist und in Russland weder die Meinungsfreiheit noch die Menschenrechte grob verletzt werden. Oje – da trennen uns wirklich Welten!“
Eine Reaktion, die mich ob ihrer Emotionalität verwunderte und ob der Unterstellungen. In seiner Mail wurde, von ihm unbewusst, wie in Zeitungen, auf Bundestagsdiskussionen usw. das Handwerkszeug des Stalinismus ausgepackt, das ein Ziel verfolgt: die (nicht physische) Vernichtung durch Diffamierung.
Kurz nach Erscheinen des Textes traf ich auf der Straße eine Frau, die ich lange kenne und deren Klugheit ich schätze; sie monierte die Form meines Briefes. Ich antwortete ihr, dass es die einzige Form war, in der ich das schreiben konnte. Ich kann doch nicht weinerlich auf den Zynismus der Regierenden reagieren. Dann erzählte ich ihr von der harschen Mail und fragte sie, die aus Hamburg kommt, woher die unterschiedlichen Reaktionen herrühren.
Mein Bild von den Russen war vielschichtig
Sie: „Das sind Prägungen. In der DDR waren die Russen Freunde, bei uns im Westen eher nicht.“ Sie hatte recht und irrte, es war, wie manches in der DDR, widersprüchlicher. „Die Russen“, das war in weiten Teilen der DDR-Bevölkerung nicht das Brudervolk. Brudervolk war Ideologie, der ein Großteil der Menschen nicht über den Weg traute. Die Vergewaltigungen am Ende des Zweiten Weltkrieges durch die Russen hatten sich ebenso ins kollektive Gedächtnis eingeschrieben wie der Abtransport von Industrieanlagen als sogenannte Reparationen. Aber trotzdem hatte sich in vierzig Jahren DDR irgendwo in tieferen Gedächtnisschichten ein diffuses Gefühl gegenüber den Russen erhalten, was nicht auf Feindschaft beruhte und sich auch durch die Frontstellung im Kalten Krieg behauptete.
Mein Bild von den Russen war vielschichtig. Als Kind war ich scharf auf die Abzeichen der russischen Kinder, deren Offizierseltern unweit von uns in der Kaserne gewohnt haben. Ich kann mich an den Geruch der Soldaten erinnern, ein Gemisch aus Leder und Schweiß, an die schmutzig-grüne Farbe der ungehobelten Holzbretter, welche die Kaserne umzäunten, die an meinem Schulweg lag.
Nach dem Abzug der Russen wurde dort die SED-Kreisleitung untergebracht, nach der Wende das Finanzamt. Besser lässt sich die Verschiebung von Machtverhältnissen nicht beschreiben. Gorbatschow war für mich die schnell welkende Hoffnung auf „den Kindertraum von einem Sozialismus ohne Panzer“. Noch im Studium habe ich mit meinem Freund Stefan Kolditz nach zwei Jahren Russisch-Unterricht eine Konversation über das Berliner Ensemble veranstaltet, eine unangenehme Fleißaufgabe, da uns nichts, aber auch gar nichts mit dieser Sprache verband. Keine zehn Jahre später, mit dem Berliner Ensemble im Moskau der Jelzin-Ära. Ich konnte gerade so die kyrillischen Buchstaben entziffern und mich vorstellen.
Aber jenseits des Persönlichen gab es für die ehemaligen DDR-Bürger noch etwas anderes, das sich eingeprägt hat: die Bilder der abrückenden Soldaten aus der auseinanderfallenden Sowjetarmee. Das waren nicht die strahlenden Sieger vom Ehrenmahl in Treptow, nicht die ordensbehängten, martialisch marschierenden Soldaten-Reihen auf dem Roten Platz, sondern armselige, hungrige Verlierer.
Und man hat sich – auch das ein Ergebnis der deutschen Vereinigung – eher mit den Verlierern identifiziert als mit den Siegern; das waren ja die anderen, die mittelmäßigen Eliten aus dem Westen, die „unsere“ Betriebe, „unsere“ Hochschulen und Universitäten und „unsere“ Kulturinstitutionen übernommen hatten. Kollektive Mentalitätsgeschichte, die eine Geschichte gemeinsamer Erfahrung ist, wirkt länger als die kurzatmige des politischen Überbaus.
(Als ich am Tag, nachdem Sebastian Kurz in Österreich die Wahlen gewonnen hatte, über Wien einflog, sah ich Vierkanthöfe. Über die Landschaft verteilt Vierkanthöfe, Vierkanthöfe, Vierkanthöfe und ich begriff, dass Österreich – Internet hin, Digitalisierung her – ein mentalitätsgeschichtlich agrarisches Land geblieben war, deren äußerster Eindruck, der das Fremde abschirmende Vierkanthof ist.)
Russlandfeldzug mit liberalen Mitteln
Für den Westen Deutschlands war Gorbatschow eine kurze, überschwänglich gefühlte Zäsur, die mit Jelzins Machtantritt schnell dem Desinteresse wich. Putin und dessen kleptokratische Clique machte es in den letzten Jahren leicht, bruchlos an den Kalten Krieg anzuknüpfen, der eine Fortsetzung des Russlandfeldzuges war, mit liberalen Mitteln versteht sich.
Neben dem zwiespältigen Gedächtnis an die Russen – „Die Hälfte der Menschheit lebt vom löchrigen Gedächtnis der anderen Hälfte“ (Brecht) – kam, kommt bei den Ostdeutschen etwas anderes hinzu: eine andere Sensibilität gegenüber den Lügen. Wir sind mit Lügen aufgewachsen, die vor allem das Politische betrafen, auch wenn sie in das persönliche Leben hineinragten. Wir wussten aber auch, dass das Lügen sind, wussten, dass man dem neuen Deutschland nicht glauben konnte. Das uneinlösbare Glücksversprechen des Ostens hatte man individuell als Ideologie entlarvt, als Lüge.
Horst Sagert, Bühnenbildner des poetischen Lehrstücks über die Diktatur schlechthin, „Der Drache“: „Jeder Staat ist zu einer besonderen Lüge in der Lage; die DDR hat das nicht geschafft: Wer nicht schön verführen kann, soll die Waffen niederlegen.“ Nichts anderes hat Günter Schabowski am 9. November 1989 getan.
Seitdem steht für die Leute aus dem Osten das Glücksversprechen des Westens auf dem Prüfstand. Nach dreißig Jahren haben sie begriffen, dass der gewachsene Wohlstand tagtäglich bezahlt werden muss, aber auch, dass die glücksverheißende Welt der Waren ihre Verheißung nicht einlösten. Diese schmerzliche Erfahrung geht, spätestens seit der Corona-Krise, mit einer anderen Erfahrung einher, die Verengung des Meinungskorridors einerseits und eine moralgeleitete Ideologieproduktion auf der anderseits. Und das, nachdem wir nicht nur den Zusammenbruch eines Systems, sondern auch dem Zerbersten einer Ideologie, einer Lüge beiwohnen durften.
Es gab zwei Problemfelder, mit denen Heiner Müller sich bis in die letzten Lebenszüge mit großer Verve verbissen hatte. Nicht verstanden hatte ich seine nicht enden wollende Beschäftigung mit dem Stalinismus. Ich war mir sicher, dass es ein Phänomen der Vergangenheit war. Dass er immer wieder für „Ideologiezertrümmerung“ plädierte, behauptete, dass Brecht dies nach dem Zweiten Weltkrieg als Hauptaufgabe begriffen hatte, verstand ich eher. Müller beschrieb Ideologie „als falsches Bewußtsein. Sie wird geschaffen, indem wesentliche Aspekte von Wirklichkeit einfach weggelassen werden.“
Mittlerweile wird deutlich, dass die Vergangenheit nicht vergangen ist. Instrumente stalinistischer Herrschaft sickern unbemerkt in die Debatten der Gegenwart ein. Was einst im Namen der sozialistischen Moral, in der Auseinandersetzung mit dem „Klassenfeind“ gepflegt wurde, wird immer mehr zu einem Werkzeug in öffentlichen Auseinandersetzungen.
Der zarte Pesthauch der Diktatur
Keine Diskussion über die Ukraine ohne die Verurteilung des „brutalen russischen Angriffskrieges“ (ich kann mich nicht erinnern, dass während des Einmarschs der Amerikaner im Irak mit Zehntausenden Toten die Medien mit derartigen Geschützen aufgefahren sind, von der Lüge Powells schweige ich), keine Verurteilung der tausendfachen (!) Tötung der Bevölkerung von Gaza ohne die Verurteilung des Terrorangriffs der Hamas. Stattdessen laufende Forderung nach Zurücknahme von Gesagtem.
Russische Sängerinnen und Dirigenten werden vor Auftritten Ergebenheitsadressen abverlangt. Vertreter der Documenta, der Berlinale werden verdächtigt, beschuldigt und zur Selbstkritik aufgefordert, als ob wir uns im Jahr 1938 befinden. Das Gespenstische dabei, dass immer häufiger Vertreter staatlicher Institutionen, ob nun Frau Roth oder Herr Chialo, nicht nur die Diskurshoheit beanspruchen, sondern damit drohen, deren Durchsetzung zu erzwingen.
Thomas Heise hat in dieser Zeitung auf die Wortwahl des Kultursenators Joe Chialo aufmerksam gemacht. Wenn Chialo laut überlegt, dass Jurys nur noch nach politischer Willfährigkeit besetzt werden, hört er sich an wie ein SED-Kreissekretär, wenn mit „klaren Ansagen“ und „Anweisungen“ in die „Kulturräume hinein diskutiert“ werden soll, klingt er wie ein FDJ-Funktionär; das bedeutet aber auch das Ende eines demokratischen Diskurses, da weht der zarte Pesthauch der Diktatur.
Diese ideologische Denkweise ist im Zusammenhang mit Israel besonders pikant. Wenn in Israel eine rechtsextreme Regierung ihre antidemokratischen Gesetze durchpeitscht, stellt sich die Frage, wie sich das zu deutscher „Staatsraison“ und „wertegeleiteter Außenpolitik“ verhält. Diese vollkommen willkürlichen Begriffskonstruktionen rahmen den riesigen Kinderfriedhof von Gaza; die blutige Realität hat den Sinn der Begriffe pulverisiert.
Was wird mit dem „unverbrüchlichen transatlantischen Bündnis“, wenn Trump Präsident wird und Putin die Ukraine in den Schoß fallen lässt? Dann werden sich all die Formeln als so leer erweisen wie die „deutsch-sowjetische Freundschaft“, die „blühenden Landschaften“ und die Hülsen der Artilleriegeschosse in der Ukraine. Kluge nannte das den Angriff der Gegenwart auf die übrige Zeit. Aber die Zeit schlägt zurück: „Wo früher Geister kamen aus Vergangenheit, so jetzt aus Zukunft ebenso.“
Die Momente der ideologischen Vereinnahmung und Zurichtung sickern ein wie die Gifte des russischen Geheimdienstes. Wo leben wir denn? Wenn ich etwas ernst genommen habe an diesem System, dann die freie Meinungsäußerung. Aber auf einmal wird all das schrittweise zurückgenommen, was angeblich gegen „die Russen“ verteidigt werden soll.
Das wird natürlich über Geld geregelt werden, über „Zuwendungen“ im Kulturbereich etwa, dafür haben wir ja den Kapitalismus, und über Canceln. Wobei auch Letzteres ökonomische Folgen hat: Wenn durch das Canceln Aufträge ausbleiben, bedroht das die bürgerliche Existenz, weil man die Miete nicht bezahlen kann.
Ideologisch verbrämter Freiheitsbegriff
Heiner Müller gab mir während seiner „Mauser“-Inszenierung am Deutschen Theater ein Buch: „Humanismus und Terror“ von Maurice Merleau-Ponty, einem Philosophen im Umkreis und vom Range Jean-Paul Sartres. In Reaktion auf Koestlers „Sonnenfinsternis“ hat er sich auch mit dem Stalinismus beschäftigt. Müller interessierte bei Merleau-Ponty eine Überlegung: „Was aber in Wahrheit gefährlich ist und die Zivilisation bedroht, ist nicht, daß man einen Menschen wegen seiner Ideen tötet (das ist in Kriegszeiten oft getan worden), sondern, daß man dies tut, ohne es sich einzugestehen und ohne es zu sagen, sondern der revolutionären Gewalt die Maske des Strafrechts aufsetzt. Denn dadurch, dass man die Gewalt verbirgt, gewöhnt man sich an sie und institutionalisiert sie.“ Es geht also um das, was man landläufig als „Ehrlichmachen“ bezeichnet.
Ehrlich machen heißt, die geopolitischen Ziele des Westens offenzulegen. Das kann sich nicht im Vorzeigen eines ideologisch verbrämten Freiheitsbegriffes erschöpfen.
Zur Ehrlichkeit gehört auch eine Kostenrechnung, welche die Politik bisher schamhaft vermieden hat. Gewinn-und-Verlust-Rechnungen kennt jeder Freischaffende. Abstrakte, also ideologische Posten wie „Freiheit“ verbieten sich dort, weil die das Finanzamt, zumindest auf meiner Steuererklärung, nicht anerkennt. Wenn klar ist, wie viel der Ukrainekrieg jeden Einzelnen kostet, wird das Nachdenken endlich auf ordentliche kapitalistische Füße gestellt.
Und weil die westliche Welt sich auch in einem ideologischen Konflikt befindet, sollten wir endlich eingestehen, dass die Regierenden genauso Propaganda betreiben wie der Gegner, „der Russe“: Herr Pistorius, der die Kriegstauglichkeit der Armee beschwört, Frau Stark-Watzinger, die Schüler besser auf den Krieg vorbereiten möchten, Zeitungen wie FAZ, Zeit und Spiegel, welche den Kriegsbefürwortern den breiten Raum einräumen, der ihrer ideologischen Präferenz entspricht, aber nicht der Ausgewogenheit eines politischen Meinungsspektrums.
Ach ja, und die Berliner Verkehrsgesellschaft natürlich auch. Wenn die seriösen Medien, zu denen ich all die genannten zähle, nicht die Breite dieses Spektrums abbilden, wird sich Öffentlichkeit immer weiter atomisieren, in den Untergrund des Netzes, in die Echokammern abtauchen, wird die Gesellschaft noch weiter auseinanderdriften als bisher. Wenn Politiker Denkverbote erteilen, Freiheitsräume in Kunst und Kultur durch die Verteilung finanzieller Zuwendungen einschränken wollen, was nichts anderes als Zensur bedeutet, wird das öffentliche Leben genauso langweilig und genauso beschränkt werden wie die Politik, aber was schlimmer ist, autoritärer.
Ich kann mich an unseren Bataillonskommandeur erinnern, der auf den schönen sprechenden Namen Eisenschmidt hörte. Er räsonierte darüber, dass wir uns gut auf den Angriff des Klassenfeindes vorbereiten müssten, aber natürlich den Kampf dorthin tragen werden, von wo er ausgeht: „Wir lassen uns doch nicht unsere Häuser zertöppern, unsere Schulen und unsere Kindergärten. Wir dürfen nicht so tun, als wäre auf der Welt alles Friede, Freude – und hier versprach er sich – Eiterkuchen.“ Recht hatte er, oder mit Hamlet: „Es ist was faul im Staate Dänemark.“ Oder: Am vergangenen Sonntag ist das Haus der Lüge zusammengebrochen, erst mal im Osten.
Stephan Suschke stammt aus Weimar. Von 1982 bis 1987 studierte er Theaterwissenschaften an der Humboldt-Universität Berlin. Er begann seine Karriere als Dramaturg am Theater Greifswald und wurde danach Mitarbeiter bei den Inszenierungen Heiner Müllers in Berlin und Bayreuth. Von 1997 bis 1999 war er künstlerischer Leiter des Berliner Ensembles. Derzeit ist Stephan Suschke Schauspieldirektor am Landestheater Linz.
Allemagne #DDR #militaire #militarisme_vert #censure #fanatisme #Poutine #guerre
En Russie, l’ampleur de la fraude lors du scrutin présidentiel commence à apparaître
Le soupçon de falsifications massives pèse sur le score record de 87 % obtenu par Vladimir Poutine. Selon des médias russes indépendants, le nombre de voix volées oscillerait entre 22 millions et 36 millions, sur un total de 76 millions d’électeurs.
« Sultanat électoral. » Dans le jargon politique russe, le terme désigne les régions où les fraudes les plus grossières sont pratiquées sans souci de vraisemblance ou de discrétion et qui constituent un réservoir de voix quasiment inépuisable pour le Kremlin. Tatarstan, Kemerovo, Saratov, Caucase du Nord, Mordovie, Touva… dans tous ces territoires, la participation comme les scores attribués aux candidats du pouvoir, quel que soit le type de scrutin, dépassent systématiquement les 80 %, voire frôlent les 100 %.
La lecture des résultats détaillés de l’#élection présidentielle du 17 mars, qui a vu Vladimir #Poutine proclamé vainqueur avec 87,28 % des voix, tend à montrer que la #Russie entière s’est transformée en un immense « sultanat électoral ». Sans même évoquer les conditions d’organisation du scrutin (opposants factices, médias sous contrôle, climat répressif, pans entiers de la population forcés à voter…) ou les résultats du vote électronique, boîte noire impossible à analyser, la fraude dans les bureaux de vote semble avoir atteint des niveaux inédits.
Le constat n’épargne aucune région, pas même Moscou, où les autorités s’astreignaient auparavant à une certaine discrétion. (...)
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/20/en-russie-l-ampleur-de-la-fraude-lors-du-scrutin-presidentiel-commence-a-app
#Chowra_Makaremi : « Le #viol devient le paradigme de la loi du plus fort dans les #relations_internationales »
En #Ukraine, Poutine revendique de faire la guerre au nom du genre. En #Iran, le régime réprime implacablement la révolution féministe. Dans d’autres pays, des populistes virilistes prennent le pouvoir. Une réalité que décrypte l’anthropologue Chowra Makaremi.
IranIran, Afghanistan, invasion russe en Ukraine, mais aussi les discours des anciens présidents Donald Trump ou Jair Bolsonaro ou du chef de l’État turc, Recep Tayyip Erdogan : tous ont en commun de s’en prendre aux #femmes, comme l’explique l’anthropologue Chowra Makaremi.
L’autrice de Femme ! Vie ! Liberté ! Échos du soulèvement en Iran (La Découverte, 2023) fait partie des chercheuses sollicitées par Mediapart pour #MeToo, le combat continue, l’ouvrage collectif publié récemment aux éditions du Seuil et consacré à la révolution féministe qui agite le monde depuis l’automne 2017 et le lancement du fameux mot-clé sur les réseaux sociaux. Depuis, toutes les sociétés ont été traversées de débats, de controverses et de prises de conscience nouvelles. Entretien.
Mediapart : « Que ça te plaise ou non, ma jolie, il va falloir supporter. » Cette phrase a été prononcée le 7 février 2022 par le président russe, #Vladimir_Poutine, devant Emmanuel Macron. Elle était adressée à l’Ukraine et à son président, Volodymyr Zelensky, qui venait de critiquer les accords de Minsk, signés en 2015 pour mettre fin à la guerre dans le Donbass. Quelle lecture en faites-vous ?
Chowra Makaremi : Le viol devient le paradigme de la #loi_du_plus_fort dans les relations internationales. La philosophe #Simone_Weil souligne dans un texte combien la #guerre relève de la logique du viol, puisque sa matrice est la #force qui, plus que de tuer, a le pouvoir de changer l’être humain en « une #chose » : « Il est vivant, il a une âme ; il est pourtant une chose. [L’âme] n’est pas faite pour habiter une chose ; quand elle y est contrainte, il n’est plus rien en elle qui ne souffre violence », écrit-elle.
Cette comptine vulgaire de malfrats que cite #Poutine dit la culture criminelle qui imprègne sa politique. Elle me fait penser à ce que l’anthropologue Veena Das nomme la dimension voyou de la souveraineté étatique : la #truanderie comme n’étant pas seulement un débordement illégitime du pouvoir mais, historiquement, une composante de la #souveraineté, une de ses modalités.
On le voit avec le pouvoir de Poutine mais aussi avec ceux de #Narendra_Modi en #Inde (dont parle Veena Das), de #Donald_Trump aux #États-Unis, de #Jair_Bolsonaro au #Brésil, de #Recep_Tayyip_Erdogan en #Turquie. Quand Poutine a dit sa comptine, personne n’a quitté la salle, ni Emmanuel Macron ni la presse, qui a cherché, au contraire, à faire parler la symbolique de cette « remarque ». Tout le réseau de sens et de connexions qui permet à cette cruelle boutade de tenir lieu de discours guerrier intuitivement compréhensible et audible montre que le type d’#outrage dont elle relève est une #transgression qui appartient, à la marge, à l’#ordre.
On parle de la #masculinité_hégémonique au pouvoir avec Poutine, mais elle fait écho à celle de nombreux autres chefs d’État que vous venez de citer. Quelles sont les correspondances entre leurs conceptions de domination ?
Il n’y a pas, d’un côté, les théocraties comme l’Iran et l’Afghanistan, et, de l’autre, les populismes virilistes de Trump, Erdogan, Bolsonaro, qui s’appuient sur des « #paniques_morales » créées par la remise en cause des rôles traditionnels de #genre, pour s’adresser à un électorat dans l’insécurité. Bolsonaro, très lié à l’armée et à l’Église, s’est appuyé sur je ne sais combien de prêcheurs pour mener sa campagne. Dimension religieuse que l’on retrouve chez Poutine, Modi, Erdogan.
La #religion est un des éléments fondamentaux d’un #pouvoir_patriarcal très sensible à ce qui peut remettre en question sa #légitimité_symbolique, sa #domination_idéologique, et dont la #puissance est de ne pas paraître comme une #idéologie justement. Cette bataille est menée partout. Il y a un même nerf.
Quand l’anthropologue Dorothée Dussy parle de l’inceste et de sa « fonction sociale » de reproduction de la domination patriarcale, son analyse est inaudible pour beaucoup. C’est ainsi que fonctionne l’#hégémonie : elle est sans pitié, sans tolérance pour ce qui peut en menacer les ressorts – et du même coup, en cartographier le pouvoir en indiquant que c’est là que se situent les boulons puisque, précisément, la puissance de l’hégémonie est dans l’invisibilité de ses boulons.
Si on prend le #droit_de_disposer_de_son_corps, en Occident, il s’articule autour de la question de la #santé_contraceptive et du #droit_à_l’avortement et dans les mondes musulmans, autour de la question du #voile. De façon troublante, une chose est commune aux deux situations : c’est le viol comme la vérité des rapports entre genres qui organise et justifie la #contrainte sur les femmes à travers leur #corps.
En Occident, le viol est le cas limite qui encadre juridiquement et oriente les discussions morales sur l’#avortement. Dans les sociétés musulmanes, la protection des femmes – et de leur famille, dont elles sont censées porter l’honneur – contre l’#agression_masculine est la justification principale pour l’obligation du voile. Il y a de part et d’autre, toujours, cet impensé du #désir_masculin_prédateur : un état de nature des rapports entre genres.
C’est ce qu’assènent tous les romans de Michel Houellebecq et la plupart des écrits du grand Léon Tolstoï… « L’homme est un loup pour l’homme, et surtout pour la femme », dit un personnage du film Dirty Dancing. Cette population définie par ces rapports et ces #pulsions, il s’agit de la gouverner à travers l’#ordre_patriarcal, dont la domination est posée dès lors comme protectrice.
L’Iran et l’#Afghanistan figurent parmi les pays les plus répressifs à l’encontre des femmes, les régimes au pouvoir y menant un « #apartheid_de_genre ». Concernant l’Afghanistan, l’ONU parle même de « #crime_contre_l’humanité fondé sur la #persécution_de_genre ». Êtes-vous d’accord avec cette qualification ?
Parler pour la persécution de genre en Afghanistan de « crime contre l’humanité » me semble une avancée nécessaire car elle mobilise les armes du #droit pour désigner les #violences_de_masse faites aux femmes et résister contre, collectivement et transnationalement.
Mais il me paraît tout aussi important de libérer la pensée autour de la #ségrégation_de_genre. À la frontière entre l’Iran et l’Afghanistan, au #Baloutchistan, après la mort de Jina Mahsa Amini en septembre 2022, les femmes sont sorties dans la rue au cri de « Femme, vie, liberté », « Avec ou sans le voile, on va vers la révolution ». Dans cette région, leur place dans l’espace public n’est pas un acquis – alors qu’il l’est à Téhéran – et elles se trouvent au croisement de plusieurs dominations de genre : celle d’un patriarcat traditionnel, lui-même dominé par la puissance étatique centrale, iranienne, chiite.
Or, en participant au soulèvement révolutionnaire qui traversait le pays, elles ont également renégocié leur place à l’intérieur de ces #dominations_croisées, chantant en persan, avec une intelligence politique remarquable, le slogan des activistes chiliennes : « Le pervers, c’est toi, le salopard, c’est toi, la femme libérée, c’est moi. »
C’est en écoutant les femmes nommer, en situation, la #ségrégation qu’on saisit le fonctionnement complexe de ces #pouvoirs_féminicides : en saisissant cette complexité, on comprend que ce n’est pas seulement en changeant des lois qu’on les démantèlera. On se trouve ici aux antipodes des #normes_juridiques, lesquelles, au contraire, ressaisissent le réel dans leurs catégories génériques. Les deux mouvements sont nécessaires : l’observation en situation et le #combat_juridique. Ils doivent fonctionner ensemble.
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/040124/chowra-makaremi-le-viol-devient-le-paradigme-de-la-loi-du-plus-fort-dans-l
Cette enquête du « Washington Post » sur la Russie gâche les fêtes du Rassemblement national
▻https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/cette-enquete-du-washington-post-sur-la-russie-gache-les-fetes-du-ras
Le quotidien américain affirme que le Kremlin s’applique à ce que ses éléments de langage sur l’Ukraine se retrouvent utilisés par le parti de Marine Le Pen. Source : Dans la presse
Personne pour retourner l’argument ? Le Wapo vient à la rescousse de Macron en mettant en difficulté le RN ? Parce qu’entre nous, le RN n’a pas besoin des russes pour être mis à l’honneur dans notre pays.
Le Wapo vient à la rescousse de Macron en mettant en difficulté le RN
Oui, c’est ça qui est un peu «malaisant» ...
> le RN n’a pas besoin des russes
un peu quand même… ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/largent-russe-du-rassemblement-national
Les deux faits ont lieu dans le même temps. D’un côté, on te dit que si le soutien populaire à l’Ukraine baisse, c’est tout de la faute à la Russie et à ses soutiens, et en particulier le RN. De l’autre, tu vois que le RN possède une majorité de vice-présidence à l’AN, que le RN peut faire sauter des journalistes dans les organes de presse, et j’en passe et des meilleurs.
On peut répondre : « ah mais il y a les procès pour les emplois fictifs européens, ce genre de choses ». Mais là aussi tu peux retourner l’argument. Toutes les personnes au pouvoir ont des procès plus ou moins avancés, et toutes ces personnes sont de fervents soutiens du pouvoir.
Et on termine par le meilleur. Ce refrain termine systématiquement au même point : si t’es contre la politique impériale, t’es soviétique. Le fameux, les extrêmes se rejoignent, etc.
🏳️🌈 L’homophobie et l’intolérance de l’autocrate du Kremlin...
🏳️🌈 Russie : Le « mouvement » LGBT+ bientôt classé comme « extrémiste » - Association STOP Homophobie
Le ministère de la justice russe a indiqué dans un communiqué, vendredi 17 novembre, avoir déposé une demande administrative auprès de la Cour suprême afin de classer comme « extrémiste », le mouvement de société international LGBT et d’interdire ses activités sur le territoire de la Fédération. Une audience est prévue dès ce 30 novembre.
Aucune précision néanmoins si ce sont des organisations spécifiques qui sont visées, ou bien le mouvement de défense des droits des identités de genre et orientations sexuelles minoritaires d’une manière générale.
« C’est une mesure typique des régimes répressifs et non démocratiques : persécuter les plus vulnérables », a réagi auprès de l’AFP, Dilia Gafourova, la directrice du fonds Sphere, une association de défense des droits LGBT+ en Russie. Mais « le pouvoir oublie une nouvelle fois que la communauté LGBT+, ce sont des gens, des citoyens de ce pays comme les autres. Et maintenant ils ne veulent pas seulement nous faire disparaître de l’espace public, mais nous interdire en tant que groupe social » (...)
#Russie #Poutine #homophobie #LGBT #répression #discrimination
▻https://www.stophomophobie.com/russie-le-mouvement-lgbt-bientot-classe-comme-extremiste
▻https://www.nouvelobs.com/monde/20231117.OBS80992/la-russie-veut-interdire-le-mouvement-international-lgbt-juge-extremiste.
🟥 Le chien de garde criminel de #Poutine, #RamdanKadyrov, instaure une dynastie de barbares en #Tchétchénie...
🟥 Tchétchénie : Ramzan Kadyrov nomme son fils de 15 ans à la tête son unité de gardes du corps
En août, le jeune Adam Kadyrov avait été filmé en train de rouer de coups un prisonnier accusé d’avoir brûlé un coran. Son père, l’homme fort de Tchétchénie, avait exprimé sa fierté et vient de récompenser son rejeton (...)
▻https://www.courrierinternational.com/article/tchetchenie-ramzan-kadyrov-nomme-son-fils-de-15-ans-a-la-tete
Israel-Palestine war: 100 Israeli doctors call for Gaza hospitals to be bombed | Middle East Eye
▻https://www.middleeasteye.net/news/israel-palestine-war-doctors-call-gaza-hospitals-bombed
“The residents of Gaza saw fit to turn hospitals into terrorist nests to take advantage of western morality, they are the ones who brought destruction upon themselves; terrorism must be eliminated everywhere. Attacking terrorist headquarters is the right and the duty of the Israeli army.”
The letter also said that it is an “obligation” for the army to target hospitals allegedly used to shelter Hamas, which it described as “worse than ISIS [the Islamic State group] and must be destroyed to the ground”.
“Those who confuse hospitals with terrorism must understand that hospitals are not a safe place for them,” the doctors wrote.
Au point où on en est, il est où le « Poutine » qui va appeler à « dénazifier » le régime israélien ?
C’est assez remaquable que les demi-dieux en blouse blanche se découvrent à ce point. En appellant l’armée israëlienne à massacrer les médecins et leurs patients dans les hôpitaux de Gaza ils se placent dans la même position que leurs collègues SS à la rampe d’Auschwitz
Ça n’a rien d’exceptionnel en soi, mais d’habitude la caste médicale évite d’afficher en public son pouvoir de décision sur la vie et la mort.
L’histoire a un côté économique en plus de la question du pouvoir revendiqué. Récemment on a appris qu’au Canada les médecins intensifient leur activités à travers la généralisation de l’euthanasie. Les docteurs sionistes s’y prennent d’une manière différente. Ils profitent de l’action militaire d’Israël dans la bande de Gaza pour se débarasser de collègues qui ne partagent pas leur jugement sur la sélection de patients à éliminer.
Ce n’est pas étonnant quand on connaît la cruauté des conflits au sein de la profession. On se rappelle du cardiologue berlinois qui avait l’habitude de lancer des scalpels en visant ses assistants quand ils mettaient trop de temps à exécuter ses ordres.
Un médecin à l’époque nazie qui osa contester le bien fondé de l’extermination des juifs et patients incurables risqua de partager leur sort. Dans les camps de l’Unité 731 on tua les médecins japonais qui tombèrent malades ou montrèrent des signes de faiblesse. Le monde des médecins est sans pardon.
►https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_731
#iatrocratie #concurrence #meurtre #sélection #guerre #euthanasie #sionisme
#Poutine aussi se trouve sous surveillance médicale. Il ne fera rien contre l’avis de son toubib particulier. C’est d’ailleurs un point qu’il partage avec notre Führer qui devint l’homme qu’on connaît à cause du traitement par le docteur Morell ;-)
▻https://en.m.wikipedia.org/wiki/Theodor_Morell
🛑 Poutine, l’autocrate, se rêve en « tzar » d’un nouvel empire russe... en réveillant les vieux démons du bolchevisme et du stalinisme... 🤮☠️💩
🛑 Russie : le fondateur de la police politique soviétique remis à l’honneur – Libération
Une statue de Félix Dzerjinski, le fondateur de la Tchéka, la police politique de l’Union soviétique, a été installée devant le siège du SVR, les services de renseignements extérieurs dans le sud-est de Moscou. Cette statue est identique à celle qui a trôné devant le siège du KGB, place Loubianka, jusqu’en août 1991 quand une foule de Moscovites protestant pour la politique de démocratisation de Mikhaïl Gorbatchev ayant mené à la fin du régime soviétique l’a déboulonné.
Félix Dzerjinski est un des dirigeants bolcheviques de la révolution d’Octobre, en 1917. Après la chute de l’Empire russe, il est chargé par Vladimir Lénine de combattre les « ennemis du peuple ». Surnommé « Félix de fer » il crée la « commission panrusse extraordinaire pour combattre la contre-révolution et le sabotage » plus connue sous son acronyme « Tchéka » en décembre 1917. Les agents de la Tchéka arrêtent et exécutent tous les opposants politiques, réels, soupçonnés et fantasmés (...)
#Russie #bolchevisme #FélixDzerjinski #Lénine #Tchéka #policepolitique #terreur #dictature #persécution #exécution #goulag #Poutine #Staline... 🤮 ☠️ 💩
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▶️ ▻https://www.liberation.fr/international/europe/russie-le-fondateur-de-la-police-politique-sovietique-remis-a-lhonneur-20
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🛑 ♀ En Russie, les droits des femmes en ligne de mire — La Déferlante
Depuis plus d’un an, la mobilisation nationaliste autour de la guerre en Ukraine semble avoir eu raison des derniers espaces de liberté dont bénéficiaient les femmes, les personnes LGBT+ et les militant·es féministes en Russie. Mais aux quatre coins du pays, citoyennes et citoyens continuent à lutter...
#Russie #nationalisme #guerre #Poutine #DroitsHumains #DroitsdesFemmes #féminisme #LGBT #répression
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▶️ ▻https://revueladeferlante.fr/russie-les-droits-des-femmes-en-ligne-de-mire
★ Russie : Ni Poutine, ni Prigogine ! - UCL
Nous reproduisons ici le communiqué de l’Organisation de combat anarcho-communiste, groupe politique russe, concernant les derniers événements (...)
⚡️ #Russie #Poutine #Prigogine #pouvoir #despotisme #nationalisme #militarisme #guerre #répression
★ #anarchisme #Liberté #émancipation #internationalisme
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▶️ ▻https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Russie-Ni-Poutine-ni-Prigogine
La diagonale du pouvoir en #Russie
▻https://laviedesidees.fr/Favarel-Garrigues-La-verticale-de-la-peur
Prévenir le désordre : tel est le mot d’ordre du pouvoir russe, justifiant toutes les répressions et instaurant un système en partie décentralisé de domination par la #peur aux mains des pègres locales. À propos de : Gilles Favarel-Garrigues, La verticale de la peur. Ordre et allégeance en Russie poutinienne, La Découverte
#International #liberté #Terreur #dictature #Poutine
▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230719_russie.docx
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230719_russie.pdf
Liberté pour Azat Miftakhov- Florealanar
▻https://florealanar.wordpress.com/2023/07/09/liberte-pour-azat-miftakhov
Ce dimanche 9 juillet, des représentants du collectif pour la libération d’Azat Miftakhov étaient les invités de Radio-Libertaire. L’occasion d’évoquer les anarchistes russes et la répression qui les frappe, ce dont les médias classiques se foutent copieusement. L’occasion aussi d’évoquer au passage, (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo
🔴 Le fasciste et le tyran : que ce passe-t-il en Russie ? - Contre Attaque
Au troisième siècle avant notre ère, la grande puissance militaire qui fait face à Rome est la Cité de Carthage, en Afrique. L’armée de Carthage est composée de mercenaires. Après une défaite militaire, ces derniers se révoltent contre leurs employeurs car ils n’ont pas été payés. Une guerre civile atroce dévaste la ville, très affaiblie, qui subira deux autres défaites contre Rome et finira entièrement rasée. Au Moyen-Âge, des troupes de mercenaires réunies au sein de « grandes compagnies » vendent leur violence aux Princes les plus offrants et dévastent les territoires lorsqu’ils n’ont plus d’employeurs. Durant la Renaissance, les Condottieres sont des mercenaires en quête de fortune et de titres, qui découpent lorsqu’ils peuvent leurs propres fiefs au détriment des pouvoirs qui les avaient embauchés. La condition même du mercenaire, c’est-à-dire du chien de guerre qui se bat sous contrat, est par définition de se retourner contre ses maîtres.
En Russie, c’est un épisode aussi sidérant que soudain qui a eu lieu ces derniers jours. Une mutinerie spectaculaire du groupe Wagner qui a fait route vers Moscou, avant de se rétracter. Quelques mots pour y voir plus clair (...)
#Russie #Prigojine #Wagner #Poutine #militarisme #nationalisme #guerre #impérialisme #despotisme #fascisme...
⏩ Lire l’article complet…
▶️ ▻https://contre-attaque.net/2023/06/26/le-fasciste-et-le-tyran-que-ce-passe-t-il-en-russie
Russie : le chef du Groupe Wagner, Evgueni Prigojine, annonce une rébellion armée
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2023/06/24/situation-confuse-en-russie-ou-les-services-de-securite-accusent-le-patron-d
Le patron de la société de mercenaires a affirmé, dans la nuit de vendredi à samedi, avoir franchi la frontière avec l’Ukraine, accompagné de 25 000 hommes, pour « libérer le peuple russe ». Des « activités antiterroristes » sont en cours à Moscou.
Le parquet russe a pour sa part annoncé une enquête pour « mutinerie armée » contre M. Prigojine, entré en rébellion après avoir accusé l’armée régulière russe d’avoir bombardé ses hommes. Les autorités ont renforcé les mesures de sécurité à Moscou et dans plusieurs autres régions du pays.
Dans plusieurs messages audio tout au long de la journée, Evgueni Prigojine avait auparavant affirmé que des attaques russes avaient fait un « très grand nombre de victimes » dans ses rangs. « Ils ont mené des frappes, des frappes de missiles, sur nos camps à l’arrière. Un très grand nombre de nos combattants ont été tués », a dit le patron du Groupe Wagner, accusant le ministre russe de la défense, Sergueï Choïgou, d’avoir ordonné ces attaques. Ces accusations « ne correspondent pas à la réalité et sont une provocation », a rétorqué le ministère de la défense dans un communiqué.
Un influent général russe, Sergueï Sourovikine, a appelé les combattants de Wagner à rentrer dans leurs casernes. « Je [vous] demande de vous arrêter. (…) Avant qu’il ne soit trop tard, il faut obéir à la volonté et à l’ordre du président élu de la Russie », a-t-il dit dans une vidéo sur Telegram. Le service de sécurité russe (FSB) a, par ailleurs, appelé les combattants de Wagner à arrêter leur chef. Selon la loi russe, Evgueni Prigojine risque entre douze et vingt ans d’emprisonnement s’il est arrêté.
Evgueni Prigojine, chef du Groupe Wagner et dynamiteur de l’Etat russe
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/31/evgueni-prigojine-le-patron-du-groupe-wagner-dynamiteur-de-l-etat-russe_6175
Dimitri Minic, spécialiste de l’armée russe : « La crédibilité du Kremlin est ébranlée »
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2023/06/24/dimitri-minic-la-credibilite-du-kremlin-est-ebranlee_6179091_3210.html
Pour ce chercheur spécialiste de l’armée russe, un ralliement d’une partie des forces armées au fondateur du Groupe Wagner, Evgueni Prigojine, n’est plus à exclure.
[...]
Mais au soir du 23 juin, les intentions de Prigojine ont paru claires, après l’annonce du lancement d’une opération contre le ministère de la défense : le Kremlin s’est vivement opposé aux actions factieuses de Wagner. Pourtant, Prigojine a persisté et s’est donc opposé, par les moyens de la force armée, à la volonté du dirigeant du pays. L’allocution de Poutine, le 24 au matin, et les réponses des Wagner ont levé le doute : « Nous aurons bientôt un nouveau président », a affirmé un compte relais de Wagner sur les réseaux sociaux.
Quelle peut être l’attitude des forces régulières russes face à cette action d’une milice privée ?
Si l’on en croit le déroulement de la première phase de l’opération de Wagner en Russie, durant la nuit, les forces dépêchées par le Kremlin (FSB, les services de sécurité, et Rosgvardia, la garde nationale) n’ont pas opposé de vraie résistance aux Wagner, même s’il semble qu’il y ait eu des affrontements à Voronej, impliquant notamment les forces aérospatiales russes.
Est-ce un manque de volonté, un manque de moyens, ou une impréparation de ces forces de sécurité ? C’est difficile à dire. On a déjà vu les faibles capacités des réserves russes à Belgorod [à la frontière avec l’Ukraine], quand des unités irrégulières soutenues par l’armée ukrainienne se sont introduites sur le territoire russe. Aujourd’hui, l’image et la crédibilité du Kremlin ont une fois de plus été ébranlées sur le thème central du contrôle et du maintien de la sécurité.
Enfin, il faut prendre en compte qu’une partie des forces armées a combattu aux côtés de Wagner pendant un an, et que Wagner a cultivé une image d’armée efficace qui séduit, impressionne autant qu’elle effraie probablement les mobilisés et les jeunes recrues. A ce stade (samedi 16 heures, en France), on ne remarque pas d’obstacles majeurs à l’approche de Moscou, même si la ville s’est apparemment préparée à la défense.
Il y a donc un risque réel que l’armée russe bascule dans le camp de Prigojine ?
Le risque existe, y compris chez les forces de sécurité. L’armée est restée fidèle au régime poutinien jusqu’ici, même si, dans les années 1990, les relations civilo-militaires ont été très tendues. Mais le cas présent est tout à fait différent : la majeure partie des meilleures troupes professionnelles des forces armées a disparu en Ukraine ; l’armée actuelle doit tenir la ligne de front là-bas ; et il y a une armée factieuse, Wagner, d’environ 25 000 hommes, dont le chef est suivi et décidé à en découdre.
je ne sais pas trop comment il faut prendre les dernières annonces de Prigojine :
▻https://www.lemonde.fr/international/live/2023/06/24/wagner-en-rebellion-contre-moscou-en-direct-le-point-sur-la-situation_617902
Wagner en rébellion contre Moscou, en direct : Evgueni Prigojine annonce que ses hommes « rentrent » dans leurs camps pour éviter un bain de sang
ça semble confirmé, la contrepartie étant une « amnistie » pour Wagner. tout ça pour tenter d’empêcher l’incorporation (dilution) du groupe W. dans l’armée russe ?
« Cinq leçons des vingt-quatre heures de la rébellion Wagner »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/06/25/russie-cinq-lecons-des-vingt-quatre-heures-de-la-rebellion-wagner_6179159_32
Tout d’abord, le chef de guerre Evgueni Prigojine n’a pas su rassembler à temps les soutiens politiques nécessaires. A lui seul, Prigojine ne pouvait renverser le pouvoir. Il lui fallait le soutien d’une coalition suffisamment large et puissante pour retourner le triptyque « structures de force – oligarchie – représentation politique » qui maintient jusqu’à présent Vladimir Poutine au pouvoir. Au fur et à mesure de sa « marche sur la troisième Rome », Prigojine s’est trouvé pris à son propre piège de l’effet de surprise, aucun des affidés de Poutine ne profitant de son sillage pour transformer politiquement l’avantage militaire qu’il s’était arrogé. Parvenu à 200 kilomètres de Moscou, il a dû reconnaître qu’il n’était pas possible d’aller plus loin sans risquer un désastre définitif. L’échec de Prigojine est donc avant tout politique.
« Le contrôle formel aura beau être rétabli sur les mercenaires de Wagner et les territoires qu’ils ont traversés, cette affaire ne restera pas sans suites », Anna Colin Lebedev
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/06/25/anna-colin-lebedev-le-controle-formel-aura-beau-etre-retabli-sur-les-mercena
Pour la spécialiste des sociétés post-soviétiques Anna Colin Lebedev, l’épopée du groupe armé Wagner vers Moscou constitue « à la fois un symptôme et une nouvelle étape de l’évolution rapide du régime politique russe, qui n’a cessé de se transformer, dans et par la guerre » depuis février 2022, comme elle l’explique dans une tribune au « Monde ».
La rocambolesque affaire du groupe armé Wagner et de son fondateur s’opposant au commandement militaire, quels que soient ses développements à venir, est à la fois un symptôme et une nouvelle étape de l’évolution rapide du régime politique russe. Depuis février 2022 et la décision d’envahir l’Ukraine, le système politique russe n’a cessé de se transformer, dans et par la guerre.
Pendant les deux décennies précédant l’invasion de l’Ukraine, le Kremlin avait œuvré à construire un régime autoritaire personnaliste jouant sur trois ressorts.
Le premier est la disponibilité de ressources abondantes tirées de l’exploitation des matières premières, dont les produits étaient – inégalement – distribués aux élites comme à la population en échange de leur loyauté.
Le deuxième ressort tenait à la nature personnelle et verticale des liens d’allégeance à travers lesquels s’organisait la distribution de ces ressources, y compris des places de pouvoir. Si l’on a parlé de « poutinisme », c’est parce que la personne de Vladimir Poutine a joué un rôle-clé au sommet de cette pyramide d’allégeance. Chaque acteur du système devait toutefois sa place à un bienfaiteur à l’étage supérieur et était lui-même pourvoyeur de ressources. Dans ce contexte, la corruption n’a pas été une dérive, mais une modalité routinière d’accès et de gestion des ressources.
Système politique ébranlé
Troisième pilier, les promesses de prospérité et de stabilité étaient les valeurs sur lesquelles le pouvoir fondait sa légitimité auprès des élites et de la population : aux élites l’enrichissement, aux Russes ordinaires la prévisibilité du lendemain. Cette sorte de contrat social entre le pouvoir russe et la société a pu être décrite comme un « laisser-faire mutuel ». A partir de 2014 et de l’annexion de la Crimée, la rhétorique de la Russie « forteresse assiégée » par l’Occident a donné une teneur plus sombre et idéologique au discours du pouvoir, sans que jamais l’on ne demande cependant à la société de se mettre en action contre un ennemi : laisser faire les autorités restait le mot d’ordre central.
En premier lieu, la dimension personnelle et verticale du pouvoir et de la loyauté s’est considérablement accentuée au sommet de l’Etat. Les débuts de la guerre ont aussi vu un déplacement du centre de gravité de la décision politique. Les ministères et institutions civils ont dû se soumettre aux priorités des institutions militaires et aux objectifs de guerre. Si les administrations, les autorités financières ou encore les gouverneurs de régions ont continué à faire tourner le pays, les intérêts de leur secteur étaient désormais considérés comme secondaires par rapport à l’effort de guerre.
Deuxième transformation importante, les ressources et les rétributions qui permettaient au pouvoir d’asseoir sa légitimité ont été fragilisées par les nouvelles sanctions, la rupture d’une partie des relations commerciales avec les pays occidentaux, et l’augmentation des dépenses de guerre. Conscient de cela, le Kremlin s’est attaché à promettre à ses élites de nouvelles ressources : de beaux postes à prendre dans les territoires fraîchement occupés, des contrats juteux offerts dans le cadre de commandes publiques liées à la guerre ou encore des bénéfices à tirer du départ des entreprises occidentales. Cependant, les évolutions sur le front ont rendu nettement moins attractifs les postes dans les territoires occupés, et la guerre a de plus en plus grevé le budget de l’Etat qui demande désormais aux élites et aux citoyens de mettre la main à la poche pour soutenir l’effort patriotique.
La promesse de stabilité a été, elle aussi et plus encore, mise à mal depuis le début de la guerre. La mobilisation militaire, conduite comme une rafle indiscriminée, a été pour la population russe un choc énorme, dont nous ne mesurons pas encore tous les effets. Le pouvoir en a tiré les leçons, et le système de convocation électronique qu’il est en train de mettre en place a pour objectif de rationaliser et d’invisibiliser la mobilisation pour amortir la réaction de la société. La perte de stabilité résulte également de la situation sur le front, car l’issue de la guerre semble incertaine.
Dernier facteur majeur de transformation du système politique, la guerre a conduit à une dilution du monopole de la violence légitime au sein de l’Etat russe, avec un rôle central joué par le groupe armé Wagner. Création du pouvoir politique russe, mais irrégulier au regard du droit, Wagner a été placé sur le front au côté de l’armée russe dès le début de l’invasion. On peut s’interroger sur l’effet que la présence d’un groupe armé non étatique, bénéficiant de ressources publiques et de passe-droits, se mettant abondamment en scène et utilisant sa liberté de parole pour critiquer la conduite des opérations a eu sur l’institution militaire à ses différents échelons. On peut se demander également ce que le Service fédéral d’exécution des peines a pu penser de l’irruption des recruteurs de Wagner dans le pré carré de ses colonies pénitentiaires.
Contraste saisissant
L’initiative de Prigojine de « marcher sur Moscou », sa facilité à entrer dans Rostov-sur-le-Don et à continuer au-delà, est venue s’ajouter à une série d’événements de ces dernières semaines où l’Etat central a semblé absent, ou pas à la hauteur des enjeux. L’incursion des groupes armés en provenance d’Ukraine dans la région de Belgorod, l’attaque de drones à Moscou et l’avancée de Wagner sur plusieurs centaines de kilomètres ont posé la question de la capacité de l’Etat russe à défendre son territoire. Une blague circule désormais sur les réseaux sociaux : « “Prendre en trois jours”, on vient de le comprendre, ce n’était pas de Kiev mais de Moscou qu’il s’agissait. »
Le ton adopté par Vladimir Poutine lors de son allocution, samedi 24 juin, dans laquelle il a dénoncé la trahison de Wagner, témoigne du degré de fragilisation du régime. Le parallèle avec les événements de 1917 en Russie, le renversement du régime tsariste et la guerre civile qui a suivi, pour caractériser la menace Prigojine, ont singulièrement tranché avec ses nombreuses prises de parole précédentes. Le président russe s’était en effet toujours attaché à convaincre que rien n’avait changé, que tout était sous contrôle, que les promesses du contrat social continuaient d’être honorées. Des risques importants de défections ont-ils été soufflés à l’oreille du président ? Lui a-t-on fait comprendre que bien des élites seraient sensibles aux critiques de Prigojine ? En tout cas, le contraste est saisissant avec le Poutine qui balayait d’un revers de la main la question des drones armés dans le ciel de Moscou.
Le contrôle formel aura beau être rétabli sur les mercenaires Wagner et les territoires qu’ils ont traversés, cette affaire ne restera pas sans suites. La guerre transforme les fondamentaux du système politique russe, en dépit de l’attachement farouche de Moscou à affirmer le contraire. Le pouvoir peut tenter de colmater les brèches, mais le doute s’insinue, se diffuse et peut altérer l’allégeance au régime, notamment chez ces élites qui observent avec attention ses moindres frémissements.
"Les députés doivent déclencher l’article 68 pour destituer Macron !" - François Asselineau (Ligne Droite)
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Bonjour à toutes et à tous j’espère que vous allez bien, quelques mots de françois asselineau si vous le voulez bien. Amitiés, l’Amourfou
François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine (UPR). #macron #zelensky #ukraine #poutine #media #gouvernement Ligne Droite est une émission indépendante. Ligne Droite refuse toute ressource publicitaire et ne vit que grâce à ses auditeurs. Aidez-nous à demeurer libres et indépendants en faisant vos dons en ligne ici : ►https://bit.ly/SoutenirLigneDroite Suivez-nous sur : Twitter : ►https://bit.ly/TwitterLigneDroite Notre site : ►https://bit.ly/ArchivesLigneDroite Facebook : ►https://bit.ly/FacebookLigneDroite LinkedIn : ►https://bit.ly/LinkedInLigneDroite Instagram : ►https://bit.ly/InstagramLigneDroite TikTok : (...)