• #Podcast / #Audio | La grenouille, la marmite & le drone
    ............................. | Reflets sécuritaires d’un capitalisme ordinaire

    Écouter ici : https://open.audio/channels/lagrenouille
    –—> Lien pour télécharger les informations, illustrations de l’émission format livret :https://framadrop.org/lufi/r/WEJ3nb33dD#FN+zYbv7SeLoR4IW9CmnEylM+w4ObG/a8gdFqL0cDWA=
    (c’est super bien fait, n’hésitez pas !)
    Info publiée aussi sur https://nantes.indymedia.org/articles/54535

    La Loi sécurité globale a mis des dizaines de milliers de personnes dans la rue. Pourtant elle n’est qu’une toute petite partie de l’iceberg sécuritaire.

    Dans cette émission radiophonique, nous explorerons les eaux glacées du capitalisme sécuritaire.

    Il sera question - un peu - de la loi Sécurité globale mais surtout de l’approfondissement et de la généralisation de logique sécuritaire.

    On écoutera :- La manière dont s’arme l’Etat depuis des décennies pour surveiller, réprimer, contrôler les populations, de comment les innovations technologiques (du drône au flashball en passant par la reconnaissance faciale, la 5G et l’Intelligence Artificielle) viennent s’articuler avec les outils de contrôle déjà existants- Des industriels de la sécurité qui poussent à l’inflation sécuritaire et à la privatisation- La capitalisme osciller entre bâton et carotte pour se maintenir- La manière dont la logique sécuritaire se met en œuvre dès le plus jeune âge à l’école - Des grenouilles installées dans une marmite où elles cuisent à petit feu - Des critiques vaines de la sécurité qui espèrent un capitalisme plus doux - La logique du risque qui fait de nous des individus apeurés et suspicieux, demandeurs de toujours plus de sécurité - La logique sécuritaire s’appliquer différemment en fonction de ta couleur de peau et de ta classe sociale - Des pistes de résistance.

    Vous entendrez par ordre d’apparition : Bastien Le Querrec (membre de la Quadrature du net), Marion et Vincent (enseignant.e.s en collège et maternelle), Mathieu Rigouste (auteur notamment de La domination policière) et Paul Rocher (auteur de Gazer, mutiler soumettre). Vous trouverez aussi à l’intérieur des fictions radiophoniques, des montages de l’espace et d’autres joyeusetés.

    contact : aieaieaieuh@protonmail.com

    Aller plus loin :

    Technologie : Article sur les usages présents et possibles de la justice prédictive en France : https://technopolice.fr/blog/la-police-predictive-progresse-en-france-exigeons-son-interdiction

    Analyse de la loi Sécurité Globale et des atrocités qui viennent par la Quadrature du net : https://www.laquadrature.net/2020/11/19/la-technopolice-moteur-de-la-securite-globale

    Répressions et résistances : entretien avec Mathieu Rigouste :https://vacarme.org/article2947.html

    Document sur les fichiers policiers :https://infokiosques.net/IMG/pdf/La_folle_volonte_de_tout_ficher-version_longue-148p-juin2020-pageparpa

    Utilisation de la reconnaissance faciale et des fichiers de police : https://infokiosques.net/IMG/pdf/reconnaissance_faciale_et_fichiers_de_police-16p-fil-2019.pdf

    Décrets récents qui viennent approfondir le fichage : https://paris-luttes.info/des-fiches-toujours-plus-riches-et-14569?lang=fr

    Anti-sécurité : Contre la vidéo surveillance et ses critiques : https://rebellyon.info/Contre-la-video-surveillance-et-ses

    Récit et critique de la manifestation organisée par la Coordination Stop loi sécurité globale : https://sansnom.noblogs.org/archives/3021

    Anti-sécurité : une déclaration https://www.cairn.info/revue-vacarme-2016-4-page-52.htm

    Hégémonie de la sécurité : https://vacarme.org/article2943.html

    Eloigner le péril, une introduction à la critique de la sécurité : http://www.platenqmil.com/blog/2017/10/31/eloigner-le-peril-introduction-a-une-critique-de-la-securite

    Emissions radio « La sécurtié, catégorie fondamentale du capital » sur sortir du capitalisme : http://sortirducapitalisme.fr/emissions/238-la-securite-categorie-fondamentale-du-capital

    Résister : Cartographie de la vidéo-surveillance par ville (plus mis à jour) : https://www.sous-surveillance.net/https://www.sous-surveillance.net

    #surveillance #PPL #Securité #SNMO #

  • Marche des Libertés du 12 décembre jusqu’au retrait total ! - un suivi par Paris-luttes.info, @paris
    https://paris-luttes.info/suivi-de-la-marche-des-libertes-du-14580

    La marche des libertés n’est pas interdite, elle partira de Place du Châtelet à 14h30, en passant par Boulevard de Sébastopol, Boulevard Saint-Denis, Boulevard Saint-Martin, Place de la République.

    Dispositif policier important autour de la place du Châtelet : trois canons à eau sont de sortie. Fouilles de sacs pour tout le monde et pas mal de contrôles.

    [dès 14:47] Les flics, en nombre disproportionné, s’ennuient et interpellent en masse. Papa flic Darmanin se vante déjà de 24 interpellations.

    Le cortège a été entièrement nassé du début à la fin, chargé dès la place du Châtelet. Plusieurs incursions policières ont saucissonné cette nasse en tronçons. Opérant des arrestations dès l’arrivé des manifestants et durant toute la durée de la manif, les policiers ont accueillis le cortège à République au canon à eau et à la grenade lacrymogène, sans sommations là non plus.

    La « coordination contre la sécurité globale » a refusé d’appeler à cette initiative https://seenthis.net/messages/888955

    ces deux #banderoles ont été chargées puis confisquées par les #FDO, plusieurs arrestations dans ces groupes

    Matraqué, ce musicien de la #FanfareInvisible qui jouait du tambour a été présenté comme... un manifestant maquillé ("oh là. ces images sont choquantes" ont-ils dit d’abord) par BFM (Beauté Française du Maquillage ?)

    « On revient un petit instant sur ces images d’un homme maculé de sang, c’est du maquillage, on vous rassure, pour l’instant pas de blessé »

    Entretien vidéo :
    https://twitter.com/CerveauxNon/status/1337799934171635718

    « Le policier qui m’a fouillé m’a franchement fouillé le slip, le sexe, l’anus »

    Nous avons rencontré un manifestant qui s’est confié au sortir de la manifestation sur l’#agression_sexuelle qu’il venait de subir par un policier.

    Louis Witter, @LouisWitter sur cuicui

    Place de la République, canons à eau hors champ

    #PPLSécuritéGlobale #marche_des_libertés #manifestation #libertés_publiques #police #répression #arrestations #arrestations-préventives

    • Le Parisien sur touiteur

      142 personnes ont été interpellées à Paris. Pour le ministre de l’Intérieur, la « stratégie de fermeté #anti-casseurs » a « permis de les en empêcher, de protéger les commerçants »

      5000 manifestants selon la pref, « quelques centaines » selon divers #media (dont Ouest-France), 10 000 selon les organisateurs.

      À 20H, à en croire le nombre et la fréquence des sirènes de police qui retentissent dans la ville, alors que la place de la République a été évacuée par la force depuis près de deux heures, il semble que des manifestants sortis des nasses successives soient encore dans les rues de l’est parisien.

      #Paris

    • Par des charges arbitraires à Paris, la police provoque l’insécurité globale
      https://www.mediapart.fr/journal/france/121220/par-des-charges-arbitraires-paris-la-police-provoque-l-insecurite-globale

      Quelques milliers de personnes ont manifesté à Paris contre les lois « liberticides » d’Emmanuel Macron. La police a décidé de décourager les manifestants en les chargeant indistinctement dès le départ du cortège, provoquant panique et blessures.

      « C’est dur d’avoir 20 ans en 2020 », et de vouloir manifester en France. Ce ne sont pas Jeanne, Marie, Emma et Juliette qui diront le contraire. Ces quatre amies, toutes âgées de 20 ans, ont quitté le cortège avant même la fin de la manifestation contre les projets « liberticides » du président Emmanuel Macron, samedi 12 décembre à Paris. « C’est horrible, on s’est fait charger quatre fois sans aucune raison. De samedi en samedi, c’est de pire en pire », expliquaient-elles en rentrant chez elles, désabusées.

      Les étudiantes n’étaient venues avec aucune autre intention que celle de défendre leurs libertés, pancartes en main. Elles ne ressentent « aucune haine contre la police. À un moment, on est même allées voir des CRS, en leur demandant poliment pourquoi ils faisaient cela ». Sans réponse. « Pour nous, c’est de l’intimidation », considèrent-elles. Et cela marche : « On n’ira pas à la prochaine manif. »

      Comme elles, quelques milliers de personnes se sont rassemblées, ce samedi 12 décembre, à Paris, à l’appel de différents mouvements mobilisés contre la proposition de loi « sécurité globale » mais aussi du collectif contre l’islamophobie, qui conteste la loi « confortant le respect des principes de la République » (ex-loi séparatisme). Un premier appel, à l’initiative d’un groupe de gilets jaunes, avait été interdit par la préfecture de police de Paris. En régions, des milliers de manifestants se sont rassemblés dans une quarantaine de villes, à l’appel notamment de la coordination #StopLoiSécuritéGlobale qui ne s’est pas associée à la mobilisation parisienne, faute de garanties de sécurité après les échauffourées du week-end dernier.

      La manifestation parisienne a été émaillée d’incidents très tôt, quand les forces de l’ordre ont décidé de charger le cortège juste après son départ de la place du Châtelet, sans raisons apparentes. La stratégie de maintien de l’ordre déployée à Paris lors de la grande manifestation du samedi 28 novembre, où les forces de police étaient restées à distance, n’était qu’une parenthèse. Depuis la semaine dernière, sur ordre du préfet Didier Lallement, les policiers reviennent au contact, comme lors des manifestations des gilets jaunes.

      Sur son compte Twitter, la préfecture de police a expliqué que les forces de l’ordre étaient « intervenues au milieu du cortège […] pour empêcher la constitution d’un groupe de black-blocs violents ». Par vagues successives, les CRS, gendarmes mobiles, mais aussi les voltigeurs des Brigades de répression des actions violentes motorisées (BRAV-M) ont ainsi foncé dans le tas le long du boulevard de Sébastopol, sans faire le tri entre les manifestants et les personnes qu’ils souhaitaient interpeller.

      Une stratégie qui a fait monter la tension pendant de longues minutes et provoqué des blessures chez les manifestants. Comme ce musicien frappé au visage (voir photo ci-dessus). Sur BFM TV, une journaliste a expliqué en direct que le sang qui coulait sur son visage était « du maquillage, on vous rassure », avant de présenter ses excuses samedi soir. En effet, le jeune homme a bien reçu un coup de matraque alors qu’il se trouvait de dos au début d’une charge policière.
      À 17 h 50, trois heures et demie après le début de la manifestation, « 119 » personnes avaient été interpellées, selon le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, parlant de « casseurs venus nombreux ».

      Tout au long du défilé dans le centre de Paris, un impressionnant dispositif policier a été déployé pour contrôler les moindres faits et gestes des manifestants. Des barrages avaient été disposés (fouille de tous les manifestants) aux entrées de la place du Châtelet, cernée par les cordons de CRS et les canons à eau. Même dispositif à l’arrivée de la manifestation, place de la République, cerclée de grilles anti-émeutes. Entre les deux dispositifs, les manifestants ont pu défiler en rangs d’oignons, encadrés par les contingents de CRS et gendarmes mobiles qui sont même allés jusqu’à rythmer l’avancée du cortège. Au premier coup de sifflet : on avance. Au second : on s’arrête. Et ainsi de suite, jusqu’à faire perdre au cortège, déjà sonné par les charges du départ, tout son dynamisme.

      À l’avant de la manifestation, le camion n’a pour autant pas cessé de cracher des slogans : « Y’en a marre, y’en a marre ! Stop aux lois liberticides ! Stop à l’islamophobie ! » Lucien, 23 ans, se réjouit que la contestation converge entre la PPL Sécurité globale et la loi séparatisme : « Nous sommes face à un seul phénomène : le développement d’un État policier qui se construit à l’encontre des minorités, et principalement des musulmans », estime-t-il. Pierre, un « jeune cadre dynamique » de 26 ans venu de Lyon, conteste cette approche : « J’ai un positionnement plus nuancé, je manifeste contre la loi sécurité globale, qui peut servir à maîtriser les mouvements sociaux, pas contre la loi séparatisme. »

      Une des charges au début de la manifestation sur le boulevard de Sébastopol. © AR

      Les raisons de manifester sont en réalité multiples. « Nous sommes une génération qui n’a jamais eu d’acquis, on n’a plus de but. Nos parents ont travaillé pour offrir une meilleure éducation à leurs enfants, nous on est face à la crise sociale, climatique, sanitaire, on ne connaît pas la notion de “monde meilleur”, on essaie juste de retenir nos libertés », analyse pour sa part Michèle, urbaniste de 27 ans, en relevant le nombre important de jeunes dans le cortège. À l’inverse, les drapeaux de syndicats ou d’organisations politiques se font rares, à l’exception d’un fourgon du Nouveau parti anticapitaliste (NPA).

      « On ne se sent pas en sécurité mais nous n’avons pas d’autres choix que de manifester. Ce qu’il se passe en ce moment est très grave. Dans dix ans, je veux pouvoir me dire que j’étais là, pour défendre nos droits et libertés », abonde Mila, 23 ans, en service civique chez France Terre d’asile, en listant l’accumulation de violences policières dont se sont fait l’écho les médias ces dernières semaines. « J’étais place de la République avec Utopia 56 [lors de l’évacuation brutale d’un campement de migrants – ndlr], je n’avais jamais ressenti une telle violence », explique-t-elle.

      Un peu plus loin, Magalie se tient sur le bord de la manifestation, « j’essaie de me protéger des charges ». À 41 ans, cette enseignante en Seine-Saint-Denis, « militante de longue date », ne cache pas son inquiétude : « Plus cela va, moins on a de droits. Je n’ai vraiment pas envie que tout parte à vau-l’eau, mais je crois que nous sommes proches de la révolte. »

    • « Régler par tous les moyens le problème [du #black_bloc]. » aurait dit Macron après la manifestation du 5 décembre dernier. Et le Canard de prédire, à l’instar d’un syndicat de police, « un résultat judiciaire proche de zéro », faisant mine de ne pas savoir, par exemple, que 500 personnes ont été condamnées à de la taule lors du mouvement des Gilets jaunes.

      Ce soir, 42 #GAV sur les 147 interpellations. Dont bon nombre pour « visage dissimulé » (bonnet + masque...), selon Vies Volées (collectif de familles victimes de crimes policiers https://www.viesvolees.org/le-collectif), @ViesVolees sur cui.

      Trumpisation chez les amis d’Action française ? Aujourd’hui, Darmanin publie 4 tweets et en retweete 4 autre pour vanter l’action des FDO à Paris.

    • Libérez nos camarades ! [reçu par mel]

      Aujourd’hui, à la manifestation parisienne contre les lois liberticides et racistes, contre les violences policières et l’islamophobie, notre camarade Ahamada Siby, du Collectif des Sans-Papiers de Montreuil (CSPM), a été arrêté par la police et emmené au commissariat du 13ème arrondissement. Nous apprenons qu’il a été arrêté parce que, selon la police, il aurait agressé un flic ? C’est rigoureusement impossible. D’autant plus que, quelques minutes plus tôt, il était allé voir tranquillement la police pour demander à pouvoir quitter la manifestation, en raison de sa blessure au genou.

      Pour nous qui connaissons Ahamada Siby, cette accusation est ridicule. Malheureusement nous savons parfaitement que dans ce régime, avec ce gouvernement, les flics pensent pouvoir agir comme bon leur semble, et qu’ils seront protégés. Ils inventent, et sauf vidéo démontant leur version, leur parole fait foi. C’est ainsi que cela se passe jusqu’à présent, et c’est aussi pour ça qu’Ahamada manifeste contre la loi sécurité globale comme contre la loi séparatisme.

      Ahamada Siby est l’un des 273 habitants du hangar situé au 138 rue de Stalingrad, un lieu qui sert de foyer après leur expulsion de l’AFPA en octobre 2019, et où l’électricité ne fonctionne plus depuis plusieurs mois.

      C’est un camarade très actif dans toutes les luttes actuelles. Celles des sans-papiers bien sûr, à Montreuil comme ailleurs, mais aussi contre les violences policières et les lois liberticides : il a fait toutes les manifestations contre la loi « sécurité globale ». Il a également participé à la marche pour Adama Traoré le 18 juillet dernier, animant comme souvent le cortège du CSPM, ou encore à des manifestations pour l’hôpital public.

      À travers lui, c’est tout le mouvement social qui est visé.

      Hier soir encore, vendredi 11 décembre à #Montreuil, il animait au mégaphone le cortège de la marche des sans-papiers.

      Nous lançons donc un appel à témoins : si vous avez filmé la scène de l’arrestation, ou les minutes qui ont précédé, contactez-nous.

      Nous savons qu’il ne suffit pas d’expliquer qu’il s’agit une fois de plus d’un abus de pouvoir ; pour obtenir la libération d’Ahamada Siby, nous devons manifester notre solidarité.

      Nous apprenons également ce soir que plusieurs membres des Brigades de Solidarité Populaire de Montreuil sont en garde à vue au commissariat du 13ème arrondissement.

      Nous exigeons la libération immédiate de nos camarades Ahamada Siby et BSP.
      Une présence bruyante en soutien est la bienvenue dès maintenant.

      🔊🔥Nous appelons surtout à un rassemblement de TOUTES et TOUS devant le commissariat du 13ème arrondissement (métro Place d’Italie) DEMAIN dimanche 13 décembre à 12h.🔥🔥🔥

      Collectif des Sans-Papiers de Montreuil (CSPM), Montreuil Rebelle, NPA Montreuil

      #délits_imaginaires

    • Stratégie des forces de l’ordre à Paris : « Efficace d’un point de vue technique, mais inquiétant d’un point de vue politique », selon un sociologue [Olivier Fillieule]
      https://www.francetvinfo.fr/politique/proposition-de-loi-sur-la-securite-globale/strategie-des-forces-de-l-ordre-a-paris-c-est-efficace-d-un-point-de-vu

      Pourquoi aujourd’hui, a-t-on autant de violences dans les manifestations ? Parce que le pouvoir ne veut plus tolérer des illégalismes en manifestation qui, jusqu’à présent, étaient considérés dans la doctrine du maintien de l’ordre comme des soupapes de sécurité. Il vaut mieux avoir un abribus qui pète et qui brûle, voire dans les manifestations d’agriculteurs, une grille de préfecture arrachée et 3 tonnes de purin dans la cour qui vont coûter un million d’euros que d’avoir un blessé. C’est cette manière de penser le maintien de l’ordre sur laquelle on a fonctionné pendant les 40 dernières années. Aujourd’hui, on s’achemine vers quelque chose de beaucoup plus dur, de plus en plus tendu, avec un risque de mort d’un côté comme de l’autre. Ce qui n’est pas souhaitable.

      note : les 42 personnes gardées à vue ont été dispersées dans un grand nombre de commissariats parisiens de 10 arrondissements (5e, 7e, 8e, 11e, 12e, 13e, 14e, 15e, 18e et 20e), ce qui complique la solidarité et la défense.
      à 13h ce dimanche, au moins un avocat et un journaliste ont été libérés

      #maintien_de_l'ordre #illégalismes

    • DÉFOULOIR RÉPRESSIF CONTRE LA MARCHE DES LIBERTÉS À PARIS - Acta
      https://acta.zone/defouloir-repressif-contre-la-marche-des-libertes-a-paris

      (...) la Loi Sécurité Globale est une réponse politique directe à l’intensification de la conflictualité sociale caractéristique de la dernière séquence (2016-2020) ; elle est aussi plus profondément le symptôme de la crise de légitimité d’un État français incapable de produire du consentement. On ne peut toutefois pas l’envisager sans considérer sa combinaison avec la Loi Séparatisme dont l’objectif évident est d’empêcher toute convergence entre l’ébullition que connaissent les classes populaires blanches et la révolte du prolétariat non-blanc.

      Dans un tel contexte, la gauche – Jean-Luc Mélenchon en tête – montre, une fois de plus, son aveuglement vis-à-vis de la réalité effective du tournant autoritaire et sa déconnexion avec le mouvement réel. Son incapacité à en saisir les dynamiques l’amène à une position de complicité objective avec le gouvernement. La répression qui s’est abattue aujourd’hui est aussi le fruit de cette complicité, et de la défection des organisations traditionnelles du mouvement ouvrier. Face à cela, on se réjouit que les rencontres entre l’anti-racisme politique, les gilets jaunes et les différentes formes d’auto-organisation de la jeunesse issue du cortège de tête soient en capacité de tenir la rue et de ne pas glisser dans la tombe que la gauche est en train de nous creuser.

      Une charge policière s’empare de la banderole des brigades de solidarité populaire

  • Les possibilités de #fichage de la #police discrètement élargies par trois #décrets

    Trois décrets publiés vendredi au #Journal_Officiel, et passés quasiment inaperçus, créent la polémique et l’inquiétude des défenseurs des libertés. Ils vont permettre aux #forces_de_l'ordre et aux renseignements de collecter beaucoup plus d’#informations et des données très personnelles.

    Ficher les #opinions_politiques de certains Français, les #orientations_sexuelles, la #pratique_sportive, les #comportements_religieux, les activités sur les #réseaux_sociaux, c’est une nouvelle prérogative des forces de l’ordre, grâce à trois décrets parus vendredi en toute discrétion. Concrètement, avec ces décrets, l’exécutif élargit les possibilités de fichage de certains services de police et de #gendarmerie.

    Il ne s’agit pas, théoriquement, de collecter des données de tous les citoyens, mais, selon le décret, de personnes « susceptibles de porter atteinte aux #intérêts_fondamentaux_de_la_Nation, à l’#intégrité_du_territoire, ou des #institutions de la République. Ou encore de constituer une #menace_terroriste ».

    Données relatives aux #troubles_psychologiques, psychiatriques

    Ces nouvelles données, concernant de nouvelles personnes, viendront grossir trois fichiers : le fichier #Prévention_des_atteintes_à_la_sécurité_publique (#PASP), le fichier #Gestion_de_l’information_et_prévention_des_atteintes_à_la_sécurité_publique (#GIPASP) et le fichier #Enquêtes_administratives_liées_à_la_sécurité_publique (#EASP). Ce dernier fichier est utilisé pour réaliser les #enquêtes_administratives_préalables à certains recrutements dans la #fonction_publique.

    Des voix s’élèvent aujourd’hui pour s’inquiéter du périmètre - notamment - très large accordé au recueil des données, sachant que pour les terroristes potentiels, il existe d’autres fichiers. Il est question aussi de mieux surveiller les personnes morales et les groupements, autrement dit les #associations.

    Quant au contenu des données collectées : ce ne sont plus seulement les activités politiques, religieuses, syndicales, mais dorénavant également les #opinions_politiques, les #convictions_philosophiques, religieuses, ainsi que les comportements et habitudes de vie, les #pratiques_sportives... Autant de notions intrusives, sur lesquelles la CNIL a demandé des précisions. Avis non pris en compte.

    Le #renseignement_territorial pourra également enregistrer des données relatives aux troubles psychologiques ou psychiatriques qui peuvent être considérées comme des atteintes au #secret_médical.

    « Les fichiers de police dont on parle ne sont pas des #fichiers_judiciaires, ce sont des fichiers qui sont gérés par la police, seule, pour la police, explique Arthur Messaud, porte-parole de La Quadrature du Net. Ce ne sont pas non plus des fichiers de #contre-terrorisme. On est dans la lutte contre les sectes, la lutte contre les hooligans et la lutte contre les violences autour des trafics de drogue, mais aussi toutes les luttes, les #violences ou les #manifestations non déclarées autour des #mouvements_idéologiques. Il faut bien comprendre que là, quand je dis #violence, c’est tel qu’interprété par la police. »

    « Ce n’est pas un #juge qui va qualifier des #infractions_pénales. Non, c’est la police toute seule pour ces renseignements à elle, qui va surveiller des gens qu’elle considère comme dangereux pour le pouvoir en place » - Arthur Messaud

    Le décret comporte également un couplet sur les réseaux sociaux

    Surveillance actée des activités sur ces réseaux avec possibilité de recueil des #pseudonymes et #identifiant, pas les mots de passe, uniquement les informations mises en ligne volontairement en source ouverte. Mais il sera possible de capter les commentaires et surtout les #photos, #reconnaissance_faciale non exclue.

    La CNIL souligne que le résultat devra être recoupé et qu’il ne suffira en aucune manière à lui seul à fonder une décision à l’égard de la personne.

    Ces décrets apparaissent comme une nouvelle encoche dans nos #libertés. A minima une bombe à retardement si notre histoire démocratique venait à vaciller.

    Il y a 12 ans, le #fichier_Edwige prévoyait de collecter - déjà - des informations sur les opinions des personnes fichées. Des mobilisations citoyennes avaient permis de modifier la donne et le gouvernement avait autorisé le recueil de fichier uniquement sur les activités politiques des personnes et non plus leurs #opinions.

    https://www.franceinter.fr/societe/les-possibilites-de-fichage-de-la-police-discretement-elargit-par-trois-
    #décret #France #données_personnelles

    ping @etraces

  • #PPL Securite Globale & co : le pouvoir est un fascisme dégénéré en costard - VIDEO
    https://ricochets.cc/PPL-Securite-Globale-co-le-pouvoir-est-un-fascisme-degenere-en-costard-VID

    Une vidéo belle et terrible, suivie d’un texte pour samedi : 🛑 VOIR CLAIR 🛑 Face à un pouvoir qui eborgne et cherche à nous bander les yeux, une seule riposte possible : ouvrir les yeux et fermer le poing ! Rdv samedi 05 décembre à Paris et partout en France. Post et VIDEO sur Cerveaux non disponibles La fin de leur monde #PPLSecuriteGlobale (...) Il n’y a rien à dire de ce pouvoir, sauf qu’on le voit pour ce qu’il est : un fascisme dégénéré en costard et nous le combattrons comme tel Darmanin tu (...) #Les_Articles

    https://fb.watch/27gHsCyf4c
    https://paris-luttes.info/darmanin-tu-vas-voir-flou-14528
    https://www.streetpress.com/sujet/1606917498-racisme-apologie-violences-policieres-groupe-facebook-michel

  • La Commission nationale des droits de l’homme dénonce la dérive sécuritaire de la loi « sécurité globale »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/11/26/loi-securite-globale-la-commission-nationale-consultative-des-droits-de-l-ho

    L’institution, dont les avis ne sont pas contraignants, redit son inquiétude sur l’article 24 de la proposition de loi qui a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale mardi.

    C’est un texte qui ne passe pas. La proposition de loi sur la « sécurité globale » marque « une nouvelle étape de la dérive sécuritaire en France » et porte « atteinte à de nombreux droits fondamentaux », dénonce la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) dans un avis adopté jeudi. Dans un communiqué, Jean-Marie Burguburu, président de la CNCDH, s’alarme :

    « Il n’est pas possible qu’en France, pays de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, une telle proposition de loi soit adoptée tant elle est attentatoire aux droits et libertés et contraire à notre modèle de société. »

    https://twitter.com/i/web/status/1331969808951336965
    📜| La #CNCDH adopte à l’unanimité l’avis sur la PPL relative à la sécurité globale #PPLSecuriteGlobale
    — CNCDH (@CNC Droits homme)

    L’institution, fondée en 1947, dont les avis ne sont pas contraignants, redit son inquiétude sur l’article 24 de la proposition de loi qui a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale mardi, avant son examen au Sénat.

    Le texte réprime d’un an de prison et 45 000 euros d’amende la diffusion de « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » de membres des forces de l’ordre en intervention, quand elle porte « atteinte » à leur « intégrité physique ou psychique ».

    Cet article « porterait une atteinte à l’exercice du droit à l’information et constituerait une entrave aux droits des victimes éventuelles, (…) par la menace d’intervention et de saisie de matériel et de poursuites qu’elle fait peser, tant sur les journalistes que sur les citoyens », selon la CNCDH.

    L’institution s’inquiète également de « la rédaction vague des motifs admis pour recourir à des drones munis de caméra » et des « risques d’utilisation des drones à des fins d’intimidation ou de dissuasion ». « L’usage de tels drones, dans un contexte plus général de dégradation des relations police-citoyens, ne ferait qu’accroître la méfiance et la défiance de la population envers la police », estime la CNCDH. Par ailleurs, la Commission alerte sur un « télescopage inquiétant entre police nationale, police municipale et agents de sécurité privée ».

  • Darmanin appelle les journalistes à « se rapprocher » des autorités avant de couvrir des manifestations
    https://www.bfmtv.com/politique/darmanin-appelle-les-journalistes-a-se-rapprocher-des-autorites-avant-de-couv

    Lors d’une conférence de presse consacrée à l’activité des forces de l’ordre, le ministre a été interrogé sur le cas d’un journaliste qui s’était plaint d’avoir été menacé d’être interpellé mardi lors de la dispersion de la manifestation organisée aux abords de l’Assemblée nationale contre la proposition de loi controversée sur la « sécurité globale ».

    « La manifestation était devenue illégale puisque dépassant l’horaire (prévu) et y compris des personnes qui étaient des journalistes devaient être dispersées », a souligné Gérald Darmanin.
    Par ailleurs, ce journaliste ne s’était pas, en amont, « rapproché de la préfecture de police, contrairement à certains de ces collègues, pour couvrir cette manifestation », a ajouté le ministre de l’Intérieur.

    Lorsqu’ils couvrent les manifestations, les journalistes « doivent se rapprocher des autorités, en l’occurrence les préfets de département, singulièrement ici le préfet de police de Paris, pour se signaler, pour être protégés par les forces de l’ordre, pour pouvoir rendre compte, faire son travail de journaliste dans les manifestations », a développé le ministre, s’appuyant sur le nouveau schéma du maintien de l’ordre (SNMO) publié en septembre.

    « Pour éviter la confusion au moment d’une opération, le schéma national du maintien de l’ordre que j’ai présenté en septembre prévoit que les journalistes peuvent, sans en avoir l’obligation, prendre contact avec les préfectures en amont des manifestations », a précisé dans la soirée Gérald Darmanin dans un tweet.

    S’agissant des manifestations, ce SNMO prévoit en effet « un canal d’échange dédié » entre les forces de l’ordre et « les journalistes, titulaires d’une carte de presse, accrédités auprès des autorités », sans le présenter comme obligatoire.

    • Sinon, remarquer à nouveau l’introduction d’une nouvelle différence de droit entre « les journalistes, titulaires d’une carte de presse » et les citoyens qui ne sont pas titulaires d’une carte de presse.

      Le piège classique – généralement considéré comme anticonstitutionnel – qui consiste à déterminer que la carte de presse ouvre des droits à la liberté d’expression qui seraient, en revanche, restreints pour les simples citoyens (non titulaires d’une carte professionnelle).

    • Et puis toujours cette grosse incertitude, avec nos élus : est-ce que « se rapprocher des autorités », ça veut dire qu’il va falloir accompagner le préposé dans une boîte à partouze pour obtenir le droit de couvrir une manif ?

      Je sais que ça se fait, mais est-ce que c’est devenu obligatoire, ou c’est seulement suggéré « sans le présenter comme obligatoire » ?

    • Le fascisme pour les nuls : ici Valérie Gomez-Bassac, « Députée 🇫🇷 et Porte-parole @LaREM_AN » :
      https://twitter.com/i/status/1329117459174084608

      #PPLSecuriteGlobale : « Il ne faut pas la voir comme une atteinte à la liberté d’informer. C’est une protection, un service, pour les journalistes qui font vraiment leur travail, qui donnent de la vraie information. » @VGB83 dans #ALPL

      https://video.twimg.com/amplify_video/1329117386268676096/vid/1280x720/R8xd6cqVX9H4RLk9.mp4

      #mettre_au_pas_certains_types_de_comportements

    • nul doute que tous les journalistes de BFMtv ont leur carte de presse/police. Mais leur banque d’image provient aussi de journalistes indépendants ou free-lance et cette loi leur pose un problème car c’est avant tout leur fond de commerce. Sur un autre plateau télé, une représentante bfm disait que le floutage des pandores était impossible.
      comme dit la députée gomez-bassac « les journalistes qui font vraiment leur travail, qui donnent de la vraie information . » sponsorisé.e.s par la préfecture, tout ira bien en macronie.

    • Valérie Gomez-Bassac ... « porte parole »...

      "Playmobil, en avant les histoires !"

      Les pubs de Noël ont déjà commencé ! Et impossible d’acheter des jouets, sauf des LBD et des drones.

      Chez LREM, on protège les gens en les tabassant et on définit soi-même qui sont les journalistes qui donnent « la vraie information »
      On dirait du Goebbels, l’hypocrisie en plus.
      Ils ne se cachent même plus...

    • Je suis toujours surpris de les entendre dire (les élu.es) qu’ils travaillent. Pour la présentation, les francs-tireurs et franches-tireuses pour pas faire de jalouses :
      Jean‑Michel FAUVERGUE, Alice THOUROT, Christophe CASTANER, Olivier BECHT, Yaël BRAUN‑PIVET, Pacôme RUPIN.
      https://seenthis.net/messages/882302
      extrait :

      La #sécurité_globale ne peut être assurée que pour autant que les agents qui la mettent en œuvre disposent d’un cadre d’action clair et protecteur. C’est l’objet du titre IV, qui limite le bénéfice des mesures de réduction de peine pour les personnes qui se sont rendues coupables d’infraction sur les forces de sécurité intérieure (article 23) et prohibe l’usage malveillant de l’image des policiers nationaux et militaires de la gendarmerie en intervention (article 24). Tirant les enseignements des épisodes terroristes de ces dernières années, la proposition de loi prévoit la possibilité pour les policiers nationaux et militaires de la gendarmerie nationale de conserver leur arme hors service lorsqu’ils accèdent à un établissement recevant du public (article 25 ). Dans ce même contexte, elle clarifie le régime d’usage de leurs armes par les militaires déployés sur le territoire national dans le cadre de réquisitions effectuées par l’autorité civile (Sentinelle) (article 26).

      lu et approuvé par :

      Caroline Abadie, Damien Adam, Lénaïck Adam, Éric Alauzet, Ramlati Ali, Patrice Anato, Pieyre‑Alexandre Anglade, Jean‑Philippe Ardouin, Christophe Arend, Stéphanie Atger, Laetitia Avia, Florian Bachelier, Didier Baichère, Françoise Ballet‑Blu, Frédéric Barbier, Xavier Batut, Sophie Beaudouin‑Hubiere, Belkhir Belhaddad, Aurore Bergé, Hervé Berville, Grégory Besson‑Moreau, Barbara Bessot Ballot, Anne Blanc, Yves Blein, Pascal Bois, Bruno Bonnell, Aude Bono‑Vandorme, Julien Borowczyk, Éric Bothorel, Claire Bouchet, Florent Boudié, Bertrand Bouyx, Pascale Boyer, Yaël Braun‑Pivet, Jean‑Jacques Bridey, Anne Brugnera, Danielle Brulebois, Anne‑France Brunet, Stéphane Buchou, Carole Bureau‑Bonnard, Pierre Cabaré, Céline Calvez, Christophe Castaner, Anne‑Laure Cattelot, Lionel Causse, Danièle Cazarian, Samantha Cazebonne, Jean‑René Cazeneuve, Sébastien Cazenove, Anthony Cellier, Émilie Chalas, Philippe Chalumeau, Sylvie Charrière, Fannette Charvier, Philippe Chassaing, Francis Chouat, Stéphane Claireaux, Mireille Clapot, Christine Cloarec‑Le Nabour, Jean‑Charles Colas‑Roy, Fabienne Colboc, François Cormier‑Bouligeon, Bérangère Couillard, Dominique Da Silva, Olivier Damaisin, Yves Daniel, Dominique David, Typhanie Degois, Marc Delatte, Michel Delpon, Nicolas Démoulin, Frédéric Descrozaille, Christophe Di Pompeo, Benjamin Dirx, Stéphanie Do, Loïc Dombreval, Jacqueline Dubois, Christelle Dubos, Coralie Dubost, Nicole Dubré‑Chirat, Audrey Dufeu, Françoise Dumas, Jean‑François Eliaou, Sophie Errante, Catherine Fabre, Valéria Faure‑Muntian, Jean‑Michel Fauvergue, Richard Ferrand, Jean‑Marie Fiévet, Alexandre Freschi, Jean‑Luc Fugit, Camille Galliard‑Minier, Raphaël Gauvain, Laurence Gayte, Anne Genetet, Raphaël Gérard, Séverine Gipson, Éric Girardin, Olga Givernet, Valérie Gomez‑Bassac, Guillaume Gouffier‑Cha, Fabien Gouttefarde, Carole Grandjean, Florence Granjus, Romain Grau, Benjamin Griveaux, Émilie Guerel, Stanislas Guerini, Marie Guévenoux, Véronique Hammerer, Yannick Haury, Christine Hennion, Pierre Henriet, Danièle Hérin, Alexandre Holroyd, Sacha Houlié, Monique Iborra, Jean‑Michel Jacques, François Jolivet, Catherine Kamowski, Guillaume Kasbarian, Stéphanie Kerbarh, Yannick Kerlogot, Loïc Kervran, Fadila Khattabi, Anissa Khedher, Rodrigue Kokouendo, Jacques Krabal, Sonia Krimi, Mustapha Laabid, Daniel Labaronne, Amal‑Amélia Lakrafi, Anne‑Christine Lang, Frédérique Lardet, Michel Lauzzana, Célia de Lavergne, Marie Lebec, Gaël Le Bohec, Jean‑Claude Leclabart, Charlotte Lecocq, Sandrine Le Feur, Didier Le Gac, Gilles Le Gendre, Martine Leguille‑Balloy, Christophe Lejeune, Annaïg Le Meur, Marion Lenne, Nicole Le Peih, Roland Lescure, Fabrice Le Vigoureux, Monique Limon, Richard Lioger, Brigitte Liso, Alexandra Louis, Marie‑Ange Magne, Mounir Mahjoubi, Sylvain Maillard, Laurence Maillart‑Méhaignerie, Jacques Maire, Jacqueline Maquet, Jacques Marilossian, Sandra Marsaud, Didier Martin, Denis Masséglia, Fabien Matras, Sereine Mauborgne, Stéphane Mazars, Jean François Mbaye, Graziella Melchior, Ludovic Mendes, Thomas Mesnier, Marjolaine Meynier‑Millefert, Monica Michel, Thierry Michels, Patricia Mirallès, Jean‑Michel Mis, Sandrine Mörch, Jean‑Baptiste Moreau, Florence Morlighem, Cendra Motin, Naïma Moutchou, Cécile Muschotti, Mickaël Nogal, Claire O’Petit, Valérie Oppelt, Catherine Osson, Xavier Paluszkiewicz, Sophie Panonacle, Didier Paris, Zivka Park, Hervé Pellois, Alain Perea, Patrice Perrot, Pierre Person, Anne‑Laurence Petel, Bénédicte Pételle, Bénédicte Peyrol, Michèle Peyron, Damien Pichereau, Béatrice Piron, Claire Pitollat, Brune Poirson, Jean‑Pierre Pont, Jean‑François Portarrieu, Éric Poulliat, Natalia Pouzyreff, Florence Provendier, Bruno Questel, Cathy Racon‑Bouzon, Pierre‑Alain Raphan, Isabelle Rauch, Rémy Rebeyrotte, Hugues Renson, Véronique Riotton, Stéphanie Rist, Marie‑Pierre Rixain, Mireille Robert, Laëtitia Romeiro Dias, Muriel Roques‑Etienne ; Xavier Roseren, Laurianne Rossi, Gwendal Rouillard, Cédric Roussel, Thomas Rudigoz, François de Rugy, Pacôme Rupin, Laurent Saint‑Martin, Laëtitia Saint‑Paul, Jean‑Bernard Sempastous, Olivier Serva, Marie Silin, Thierry Solère, Denis Sommer, Bertrand Sorre, Bruno Studer, Sira Sylla, Buon Tan, Liliana Tanguy, Sylvain Templier, Jean Terlier, Stéphane Testé, Vincent Thiébaut, Valérie Thomas, Alice Thourot, Huguette Tiegna, Jean‑Louis Touraine, Alain Tourret, Élisabeth Toutut‑Picard, Stéphane Travert, Nicole Trisse, Stéphane Trompille, Alexandra Valetta Ardisson, Laurence Vanceunebrock‑Mialon, Pierre Venteau, Marie‑Christine Verdier‑Jouclas, Annie Vidal, Patrick Vignal, Corinne Vignon, Guillaume Vuilletet, Hélène Zannier, Souad Zitouni, Jean‑Marc Zulesi.

      et les membres du groupe Agir ensemble qui n’a jamais aussi bien porté son nom :

      M’jid El Guerrab, Christophe Euzet, Agnès Firmin Le Bodo, Thomas Gassilloud, Antoine Herth, Dimitri Houbron, Philippe Huppé, Aina Kuric, Laure de La Raudière, Jean-Charles Larsonneur, Vincent Ledoux, Patricia Lemoine, Lise Magnier, Valérie Petit, Benoit Potterie, Maina Sage.

    • Il y a à peine 20 ans, sous chirac en 2002 : #LOPPSI Loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure .
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_d'orientation_et_de_programmation_pour_la_s%C3%A9curit%C3%A9_int%C
      et sa petite sœur : Loi portant sur l’adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité c’est l’escalade !
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_portant_sur_l%27adaptation_de_la_justice_aux_%C3%A9volutions_de_la

      2010 : LOPPSI2 - va falloir se serrer la ceinture de sécurité CQFD janvier 2011.
      https://cqfd-journal.org/Loppsi-II-Va-falloir-se-serrer-la


      illustration : Felder & Soulcié

    • Gérald Darmanin propose d’aider les journalistes en corrigeant tous les articles de presse avant publication.
      http://www.legorafi.fr/2020/11/19/gerald-darmanin-propose-daider-les-journalistes-en-corrigeant-tous-les-arti

      #Gérald_Darmanin a suggéré ce matin d’aider à la relecture des articles de presse, pour éviter « un trop plein de fautes de grammaire et d’orthographe » qui pourrait nuire à la crédibilité de l’ensemble des articles de presse. Le gouvernement qui soutient son superbe ministre estime qu’il ne s’agit pas du tout mais alors pas du tout de contrôler l’information vraie mais simplement « d’aider les journalistes à faire leur travail le mieux possible en évitant les coquilles ». « Bien sûr, si nous relevons quelques erreurs factuelles, nous en aviserons le journaliste, sa direction, le procureur général, le Parquet, le ministre de la Justice et Emmanuel Macron mais cela ne devrait concerner qu’une minorité de journalistes » assure-t-on du côté du Premier ministre. « Encore une fois, la presse d’opposition va caricaturer notre courageux projet qui se veut un soutien à la langue française, non un contrôle de l’information » ajoute Aurore Bergé en corrigeant un de nos articles. « Bien évidemment, les journalistes qui écrivent correctement n’ont absolument rien à craindre de ce projet » termine Gérald Darmanin.

      #le_gorafi

  • "Les policiers mentent, et en font l’aveu en réclamant qu’on empêche de les filmer. Contre la culture du mensonge, il n’y a qu’un antidote : la visibilité."

    allo @AssembleeNat c’est pour un non à la #PPLSecuriteGlobale - 32
    David Dufresne
    #FrédéricLordon : « Que la police se plaise dans un Etat policier, ce n’est pas une surprise. Mais nous : non »

    Toutes les vidéos : https://frama.link/NonPPLSecuriteGlobale

    https://youtu.be/OqwrwQcFp9U?list=PL4Moa23T0v8GxdjuOvydtlUBBPu2lt93p

    https://twitter.com/gunthert/status/1327826161087471618

  • Et maintenant, la CNCDH « s’alarme du contournement des processus démocratiques et de la banalisation des exceptions » avec la #PPLSecuriteGlobale
    Rappel : La Commission nationale consultative des droits Homme est une structure d’Etat chargée de conseiller Gouvernement et Parlement.
    https://www.cncdh.fr/fr/publications/proposition-de-loi-sur-la-securite-globale-la-cncdh-salarme-du-contournement-d

    La CNCDH s’alarme de la banalisation de l’exception en cours depuis plusieurs années, tant sur le fond du droit – avec la réinstauration de l’état d’urgence sanitaire– que sur la procédure législative. On ne compte plus les projets et propositions de loi adoptés en procédure accélérée. En concentrant toujours plus les pouvoirs entre les mains de l’Exécutif, la France fait figure d’exception parmi ses voisins européens.

    Le fonctionnement de nos institutions démocratiques suppose un débat équilibré et contradictoire entre l’Assemblée nationale et le Sénat, et un examen réfléchi des réformes envisagées par le gouvernement et les parlementaires. Nos gouvernants ont réaffirmé récemment, avec raison, le caractère fondamental de la liberté d’expression dans une démocratie. La CNCDH insiste à cet égard sur la nécessité pour les pouvoirs publics d’être ouverts à la diversité des opinions et à solliciter, en temps utile, le point de vue de la société civile et des instances de protection des droits de l’Homme.

    Le soutien apporté par le Gouvernement à la proposition de loi relative à la sécurité globale, proposée par des députés de la majorité et déposée le 20 octobre 2020 à l’Assemblée nationale, ainsi que le déclenchement d’une procédure accélérée sont emblématiques de la dégradation du débat démocratique. En n’assumant pas directement le choix de ces nouvelles orientations sécuritaires, qu’il aurait dû détailler dans un nouveau projet de loi, le gouvernement prive le parlement et la société d’un débat sur leur impact ainsi que d’une expertise juridique du Conseil d’Etat, préalables requis à l’examen parlementaire de tout projet de loi, mais pas pour une proposition de loi. Par ailleurs, ni la CNCDH ni les autres instances chargées du respect des droits fondamentaux dans leur domaine respectif – le Défenseur des droits, la CNIL – n’ont été consultées alors même que ce texte redessine de manière très préoccupante les contours d’une « nouvelle donne » sécuritaire.

    Plusieurs dispositions de ce texte sont particulièrement inquiétantes. Par diverses mesures, ce texte vise à donner des gages aux forces de l’ordre, notamment l’interdiction de diffuser des images de policiers, mesure qui a suscité, à juste titre, l’émoi des syndicats de journalisme. Il opère un transfert de compétences régaliennes aux policiers municipaux et aux agents de sécurité privée, heurtant de front l’article 12 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Ce texte ouvre par ailleurs de très larges possibilités d’utilisation des drones pour la surveillance de la population, faisant peser des risques immédiats sur le respect de la vie privée et sur la liberté de manifester. Plus qu’un outil de surveillance, un drone peut en effet aussi s’apparenter à un outil d’intimidation.

    La CNCDH regrette profondément à nouveau que les pouvoirs publics s’engagent sur une voie toujours plus répressive et optent pour des moyens accrus de surveillance, sans concertation avec la société civile et sans aucun égard pour le respect des droits fondamentaux.

    Le 26 novembre prochain, la CNCDH, réunie en Assemblée plénière, examinera une déclaration relative à cette proposition de loi.

    La CNCDH a mis en place un groupe de travail pour évaluer la nature et l’impact sur les droits fondamentaux des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire et terroriste.

  • [THREAD] Dans les débats autour de la #PPLSecuriteGlobale, l’attention se concentre - légitimement - sur l’article 24, celui qui limiterait drastiquement la possibilité de documenter l’action de la police. Mais la réalité est encore plus inquiétante que ça.
    https://twitter.com/oliviertesquet/status/1326459383862210560

    Pour résumer, ce qui se manifeste dans cette #PPLSecuriteGlobale, c’est l’asymétrie de plus en plus dangereuse entre une police discrétionnaire et des citoyens mis à nu. D’un côté, des centres de commandement hermétiques. De l’autre, un espace urbain sans angles morts.

    https://youtu.be/XOM7KTSPEe4?list=PL4Moa23T0v8GxdjuOvydtlUBBPu2lt93p


    Toutes les vidéos https://frama.link/NonPPLSecuriteGlobale

    • « Police partout, images nulle part »

      Face à la proposition de loi, de nombreux cinéastes revendiquent le droit des citoyens d’opposer leurs images à celles de l’Etat.

      Le 14 septembre, les cinéastes de la Société des réalisateurs de films, à travers un texte intitulé « l’Œil et la main de Darmanin », dénonçaient la volonté du ministre de l’Intérieur d’exiger que les médias et les réseaux sociaux floutent les visages des policiers en opération. Cette volonté s’est transformée en une proposition de loi au titre glaçant : « Sécurité globale. » Passée en commission des lois la semaine dernière, elle sera débattue à l’Assemblée le 17 novembre. En trois articles (21, 22, 24), le gouvernement se propose de déréguler l’utilisation des caméras mobiles portées par les forces de l’ordre, de permettre la reconnaissance faciale en temps réel, d’étendre la surveillance par drone, d’interdire au public de diffuser l’image de policiers. Cette loi, dont le rédacteur principal est l’ancien chef du Raid, préfigure une société gouvernée par la peur où les citoyen·ne·s, privé·e·s du droit de porter un regard sur les agissements de la police, verraient en retour leurs corps exposés sans limite à la surveillance des forces de l’ordre. Elle dessine un paysage asymétrique, sorte de panoptique géant, où nos libertés fondamentales sont gravement menacées, en premier lieu le droit à la vie privée et la liberté d’information.

      Après avoir progressivement entravé les manifestations de rue et grièvement blessé ou mutilé des dizaines de personnes, il s’agit désormais de systématiser l’identification, la surveillance, le fichage des individus souhaitant exercer ce droit fondamental. Après avoir nié et invariablement refusé de sanctionner les violences policières, il s’agit d’en effacer toute preuve, dans la mesure où seules les images tournées par des filmeurs anonymes permettent aujourd’hui d’en témoigner. Pour nombre de cinéastes, cette loi constituerait une censure pure et simple. Un film tel que le récent Un pays qui se tient sage de David Dufresne ne pourrait voir le jour, la majorité des sources d’images qu’il utilise tombant sous le coup de la loi. A l’hégémonie grandissante des images du pouvoir, les cinéastes, les photographes, les journalistes, ainsi que tou·te·s les habitant·e·s de ce pays doivent être en mesure d’opposer leurs propres images. Rappelons que l’Etat de droit tire avant tout sa légitimité du droit de porter un regard sur ce que fait l’Etat.

      Mesdames et messieurs les député·e·s, nous ne voulons pas d’un monde de surveillance généralisée, régi par un œil tout puissant sur lequel aucun regard ne pourrait se porter. Ne votez pas pour une loi qui rendrait les contre-pouvoirs aveugles, ils sont les garants de notre démocratie.

      Tribune initiée par la Société des réalisateurs de films (SRF), soutenue par 40 organisations et collectifs et signée par plus de 800 cinéastes et professionnel·le·s du cinéma et de l’image .

      [Pour Libération]

  • Forte mobilisation contre le projet de loi réprimant la diffusion d’images de violences policières
    https://www.bastamag.net/Mobilisation-massive-proposition-loi-Fauvergue-Securite-globale-repression

    L’article 24 de la proposition de loi « relative à la sécurité globale » sanctionne d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende la diffusion d’images relative aux pratiques policières. Face à cette mesure considérée comme « une atteinte inédite au droit d’informer », plus de 560 000 personnes ont d’ores et déjà signé une pétition. Le 17 novembre, l’Assemblée nationale doit étudier la proposition de loi dite de « Sécurité globale » (#PPLSecuriteGlobale). Ce texte, montagne de mesures liberticides, précise (...)

    #journalisme #police #législation #violence #surveillance #vidéo-surveillance #activisme

    • La France, pays de la déclaration des droits de l’homme, transformée en État policier par la macronie.

      C’est inacceptable.

      Compte-rendu de l’adoption de la loi #sécuritéglobale hier par la commission des lois de l’Assemblée nationale.

      Immersion dans les méthodes législatives propres aux États policiers.
      https://www.laquadrature.net/2020/11/06/securite-globale-la-police-fait-la-loi

      La loi « sécurité globale » a été adoptée hier en commission des lois de l’Assemblée nationale (relire notre première analyse de la loi). Un premier constat s’impose aux personnes qui ont suivi l’examen du texte : une ambiance singulière, lugubre et fuyante. Un silence de plomb rompu seulement par divers éclats de rires du groupe LREM, incongrus et parfaitement indécents compte tenu de la gravité du texte examiné. Certains diront qu’il faut écrire la loi d’une main tremblante. Alors tremblons...

    • Le RAID dans l’Assemblée

      Cette loi illustre la méthode législative propre aux États policiers : la police écrit elle-même les règles qui définissent ses pouvoirs.

      D’abord, littéralement, l’auteur principal du texte, Jean‑Michel Fauvergue (LREM), est l’ancien chef du RAID, de 2013 à 2017. Il est l’un des deux rapporteurs du texte. À travers lui et, depuis son pupitre en commission des lois, la police a pu imposer son autorité.

      Quand la députée Danièle Obono (LFI) s’inquiète pour nos libertés fondamentales, Fauvergue lui reproche de « déverser [son] fiel sur la société française » – car, comprenez-vous, critiquer la police, c’est critiquer « la France ». Voyant Obono insister, il lui intime même : « Allez prendre vos gouttes ! ». Sans doute voit-il le « débat parlementaire »a comme un champ de bataille où il est exclu de négocier avec l’ennemi, tout en se permettant de reprocher à Obono de « voir la société de façon binaire entre les « gentils » et les « méchants » ».

      Pensées interdites

      Cette négociation impossible s’est aussi traduite dans l’attitude de l’autre rapporteure du texte, Alice Thourot. Chaque fois qu’un amendement proposait de limiter ne serait-ce qu’un tant soit peu les nouveaux pouvoirs de la police, elle restait cloîtrée dans une unique et lancinante réponse, se résumant à : « Cette disposition a été demandée par la police, il faut l’adopter telle quelle ».

      Elle n’est sortie de ce mutisme intellectuel que pour demander aux députés d’arrêter d’envisager des hypothèses où la police abuserait de ses nouveaux pouvoirs, car de telles pensées seraient insultantes pour la police. Entre ces « crimepensées » et le slogan choisi par Thourot pour cette loi, « protéger ceux qui nous protègent », 1984 est à l’honneur.

    • https://linsoumission.fr/2020/11/06/exclusif-interdiction-de-filmer-les-policiers-entretien-avec-le-depute

      « Il s’agit bien de la banalisation d’une surveillance de masse aérienne dont la précision est chirurgicale. »

      La proposition de loi renforce le statut des agents de sécurité privée, le rapprochant petit à petit de celui d’un agent de l’Etat. Sous couvert de vouloir renforcer la protection de ces agents privés, les députés marcheurs pensent qu’on oublie que le secteurs de la sécurité est très attractif, au détriment de la police nationale et municipale notamment. La crise de vocation et de fidélisation des policiers et gendarmes passe aussi par une capacité du privé à capter les effectifs. En cherchant à aligner le statut et les protections le texte anticipe même la possibilité d’empiéter sur des périmètres directement publics. C’est ce qui est explicitement dit dans l’exposé des motifs, quand ils évoquent la participation aux évènements de la Coupe du monde de rugby 2023 et les Jeux olympiques 2024. Il faut bien avoir conscience que la participation à de tels événements de la sécurité privée, conduit à un partage d’information notamment sur l’anti-terrorisme, sur des contrôles d’identité aux abords des stades, des participations plus actives à des actions de police judiciaire, … De la coordination à la recherche d’efficacité, on oublie les missions remplies par l’État en terme de sécurité.

    • je me doute bien @colporteur que tu ne soutiens pas Le Monde ou la presse de régime des milliardaires. Mais comme tu es celui qui affiche, ici, le plus de liens vers le quotidien français « de référence » voire en caviardant des articles entier, saches que je n’ouvre jamais ce journal même en papier. Encore moins quand des fractions de la classe dominante s’opposent à des lois iniques. Surtout Le Monde qui a encensé macron lors de son sacre.

  • Loi sécurité globale : surveillance généralisée des manifestations – La Quadrature du Net
    https://www.laquadrature.net/2020/10/29/loi-securite-globale-surveillance-generalisee-des-manifestations

    Le 20 octobre, les députés de la majorité LREM ont déposé une proposition de loi de « sécurité globale ». Elle sera débattue par l’Assemblée nationale le 4 novembre, dans une urgence inouïe que rien ne justifie. Son article 21 veut déréguler l’utilisation des caméras mobiles portées par les forces de l’ordre. Son article 22 veut légaliser la surveillance par drone. Son article 24 veut interdire au public de diffuser l’image de policiers.

  • Et voilà, interdiction de vendre les produits « non-essentiels » dans les magasins qui restent ouverts, pour ne pas faire de concurrence au petit commerce.

    Logique géniale. Dès demain, on assistera à la montée au créneau des producteurs de ces produits « non essentiels », qui vont demander pourquoi on les empêche, purement et simplement, de vendre leurs produits.

    Oooooh…

    • Je vais pas tenir. Cette polémique pour défendre l’autorisation de vendre des produits « non essentiels » (oui, c’est absurde, mais c’est juste pour quelques semaines !) est en train de prendre toute la place. Pendant ce temps avancent avec trop peu d’oppositions les loi liberticides comme celle qui commence à être étudiée demain, la #PPLFauvergue :/

    • Confinement. Quels sont les rayons « non-essentiels » qui vont fermer dans les grandes surfaces ?
      https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/confinement/confinement-quels-sont-les-rayons-non-essentiels-qui-vont-fermer-dans-l
      https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMDExMzI0ZDA0MTY2NTRkOTM5NWVlN2JkZDQ3NjI1MTJjNWI?width=1260&he

      Certains sont déjà fermés dans plusieurs supermarchés depuis la fronde des libraires : les rayons de produits culturels sont concernés par l’interdiction annoncée par le chef du gouvernement. Il ne sera plus possible d’acheter un livre, un CD ou un DVD chez Leclerc, Auchan, Carrefour ou Intermarché.

      Comme l’avaient réclamé la fédération des magasins de jouets, les rayons jouets vont également fermer à moins de deux mois de Noël. Playmobil, Lego et autres poupées ne pourront plus être achetés en grande surface.

      Puisque les magasins de chaussures et de prêt-à-porter sont fermés, les rayons textile des grandes surfaces vont être mis en dormance pendant quelques jours.

      L’interdiction sera également valable pour les rayons bijouterie, les rayons décoration et arts de la table, les rayons électroménager, mais aussi pour les fleurs puisque les fleuristes ont dû fermer à l’issue du week-end de la Toussaint.

      Vraiment, je ne pige carrément plus la logique d’avoir fait un « confinement light » : à quoi ça sert que les gens aillent encore travailler, si on ne peut plus acheter les produits de ces entreprises, parce qu’on leur ferme absolument tous leurs points de vente ?

      Comment on « sauve l’économie », si on interdit la vente de la plupart des produits ?

      –------

      Sinon va falloir aller faire les poubelles de Carrefour, lundi, parce que dans mon souvenir ils avaient encore pas mal de plantes invendues, qui ne font pas se garder 3 mois en magasin. Genre des oliviers, des rosiers, des trucs pas mal.

    • Je suis passé à Carrefour ce matin justement (honte), et tout était accessible, tout, sauf les livres. C’était très... étrange. Tu pouvais acheter un robot mixeur, des feutres, des culottes, des plantes grasses, des vélos, des rideaux, des agendas... mais pas de livres... Assez ahurissant...

    • Les libraires, contraints de fermer, se sont plaints d’une concurrence déloyale en laissant la Fnac et les grandes surfaces vendre des livres pendant le deuxième confinement. Le gouvernement a donc décidé d’interdire la vente de livres dans ces magasins, ce qui a laissé place à une situation qualifiée de « dystopique ».
      http://deligne.iconovox.com

  • Images des policiers, surveillance par drone : la proposition de loi sur la Sécurité globale
    https://www.nextinpact.com/article/44188/images-policiers-surveillance-par-drone-proposition-loi-sur-securite-glo

    Next INpact diffuse ci-dessous la proposition de loi sur la Sécurité globale, déposée par Jean-Michel Fauvergue, Christophe Castaner et l’ensemble des députés La République en Marche et Agir Ensemble. Il comprend un volet « vidéoprotection » et captation d’images par les drones. La « PPL », sur laquelle nous reviendrons plus en détail, prévoit d’encadrer et donc d’autoriser légalement l’usage de ces solutions de surveillance. Un encadrement réclamé par le Conseil d’État, à la suite d’une procédure initiée par (...)

    #CCTV #drone #police #aérien #législation #vidéo-surveillance #violence #surveillance

  • Profitant du flou juridique, les drones policiers bourdonnent toujours
    https://www.mediapart.fr/journal/france/261020/profitant-du-flou-juridique-les-drones-policiers-bourdonnent-toujours

    Les forces de l’ordre continuent de déployer leurs aéronefs, en dépit d’une décision du Conseil d’État pointant leur caractère illégal. Alors que la majorité LREM s’apprête à encadrer ces pratiques, la Quadrature du Net attaque la préfecture de police de Paris.

    Il n’est pas encore midi, ce 14 juillet, quand les forces de l’ordre frappent à la porte d’un appartement de la rue Saint-Honoré, à Paris. Les trois militants du collectif Inter-Urgences qui s’y trouvent sursautent presque.

    Dix minutes plus tôt, en marge d’une marche organisée à l’appel de syndicats de soignants et soutenue par les « gilets jaunes », une banderole accusant Emmanuel Macron d’asphyxier l’hôpital survolait la place de la Concorde. Le message est fort, l’instant choisi : suspendue par des dizaines de ballons gonflés à l’hélium, la banderole traverse le ciel au moment où commence le discours du chef de l’État.

    Les militants ouvrent la porte. Les policiers se veulent rassurants. En présence du propriétaire des lieux – l’appartement est loué –, ils disent rechercher des fugitifs et souhaitent accéder aux toits. Aucun d’entre eux n’est, à cet instant, suspect. Les agents de la brigade d’intervention de Vincennes laissent même repartir l’une des trois personnes présentes sur place. Ils montent, inspectent le bâtiment quelques minutes. Quand ils redescendent, l’ambiance se glace.

    « Les policiers nous ont déclaré qu’ils savaient que nous étions les auteurs du lâcher de banderole », confie Yasmina, l’une des deux militants à être restés sur place. Contrôle d’identité. La police demande à Pierre, infirmier membre du collectif Inter-Urgences, d’enlever son haut de costume. Les agents souhaitent comparer la chemise blanche qu’il porte avec des photos à leur disposition.

    « Les policiers avaient des images, prises par des drones, de la personne qui a lancé la banderole », précise l’intéressé. « Dès qu’ils sont descendus, ils nous ont expliqué que nous avions été identifiés par des drones », complète Yasmina. Interpellés, les deux militants sont trimbalés de commissariat en commissariat, relâchés au bout de quatre heures, puis entendus par des gendarmes d’Issy-les-Moulineaux, le lendemain.

    « Il a été reproché à mes clients le survol non autorisé de l’espace aérien, précise Me Arié Alimi, conseil du collectif Inter-Urgences. Depuis cette audition, nous n’avons pas eu de nouvelle de la procédure. » Pour l’avocat, l’absence de poursuites pourrait s’expliquer par l’illégalité du processus de surveillance utilisé. Sollicité par Mediapart, le parquet de Paris n’a pas répondu à nos questions.

    En tout cas, le statut juridique entourant l’utilisation des drones par les forces de l’ordre est si flou que les députés LREM ont prévu, dans une proposition de loi sur la « sécurité globale » examinée à l’Assemblée nationale à partir du 4 novembre, d’injecter un article qui « crée le régime juridique ». « La captation d’images par des moyens aéroportés [est] aujourd’hui pratiquée en l’absence de cadre clair », doivent reconnaître, dès l’exposé des motifs, les auteurs du texte, dont Jean-Michel Fauvergue, l’ancien patron du Raid, et Christophe Castaner, ex-ministre de l’intérieur.

    Ce texte prévoit que les forces de l’ordre pourront exploiter les images de « caméras aéroportées » dans le cadre de nombreuses missions, non seulement « la prévention d’actes de terrorisme », mais aussi « la sécurité des rassemblements sur la voie publique […] lorsque les circonstances font craindre des troubles graves à l’ordre public », ou encore le simple « constat des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves ».

    Or, en matière de protection des données et des libertés, la proposition de loi se contente du strict minimum. Comme pour les caméras de vidéosurveillance, les auteurs souhaitent obliger les forces de l’ordre à ne prendre aucune image « de l’intérieur des domiciles ni, de façon spécifique, [de] celles de leurs entrées ».

    Ils prévoient certes de rendre obligatoire un registre de traitement des images captées, mais ils renvoient tous les détails à un décret du ministre (qui sera pris après avis du Conseil d’État et de la Cnil, le « gendarme » français des données personnelles). Nul doute que ces mesures feront débat lors de leur examen en commission des lois.

    Pour déployer ses caméras volantes, la police s’est longtemps référée à un simple arrêté de 2015, signé notamment par le directeur général de l’aviation civile. Tout en imposant que les vols de drones en général soient déclarés en préfecture au moins cinq jours en amont, ce dernier exempte la police nationale et la gendarmerie, dès lors que « les circonstances de la mission et les exigences de l’ordre et de la sécurité publics le justifient ». Il se contente surtout, s’agissant de la vie privée, de renvoyer aux lois existantes sur la protection des données…

    Il aura fallu attendre le 18 mai dernier pour que le Conseil d’État, saisi par la Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme, mette les pieds dans le plat. En référé, les deux associations contestaient l’usage récurrent de drones par la préfecture de police de Paris dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, au motif de faire respecter les règles du confinement.

    Dans son ordonnance, l’institution rappelle le dispositif mis en place à Paris début mai : des drones (un à la fois) étaient utilisés pour surveiller, à une centaine de mètres de hauteur, un large périmètre et repérer d’éventuels contrevenants aux mesures de confinement ; les images ainsi captées n’étaient pas enregistrées, mais pouvaient être visionnées en direct par les forces de l’ordre.

    Comme Mediapart l’expliquait à l’époque, le Conseil d’État tique alors sur deux points : le modèle des drones déployés, équipés de puissants zooms optiques permettant l’identification des individus, et l’absence de « dispositif technique » certifiant que les images collectées ne seront pas utilisées à des fins d’identification.

    Vu le risque, l’utilisation des drones par la préfecture de police de Paris, dans le cadre du confinement, constitue « une atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la vie privée », selon la plus haute juridiction administrative du pays. Laquelle ordonne alors à l’État, en l’occurrence au préfet Didier Lallement, de « cesser sans délai ».

    Cette décision n’a certes pas interdit de façon explicite et générale l’usage de drones par les forces de l’ordre, mais elle a mis en lumière son caractère potentiellement illégal dans le cadre global du maintien de l’ordre. Et pourtant.

    La préfecture de police de Paris n’a pas cessé, ces cinq derniers mois, de recourir à des drones lors d’opérations de maintien de l’ordre. S’appuyant sur des vidéos d’internautes et sur plusieurs articles de presse, Mediapart a ainsi recensé six cas d’usage lors de manifestations parisiennes.

    • Le 9 juin, plusieurs agents de la préfecture de police de Paris sont photographiés en train de déployer un drone en parallèle d’un hommage à George Floyd.

    Le 4 juillet, un décollage de drones est observé lors d’une manifestation LGBTI+, comme en atteste une vidéo prise par un responsable syndical (avec qui Mediapart a échangé par téléphone).

    SalutRetour ligne automatique
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    -- Lionel Soudat (@LSoudat)Retour ligne automatique
    July 4, 2020

    • Le 12 septembre, le journaliste de Là-bas si j’y suis, Taha Bouhafs, filme le décollage d’un drone de la préfecture dans le cadre d’une manifestation de « gilets jaunes ».

    13h00 , BLD Pereire.

    sur le dispositif la gendarmerie nationale déploie des drones pour surveiller la manifestation.

    Images :Retour ligne automatique
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    -- Là-bas si j’y suis (@LabasOfficiel)Retour ligne automatique
    September 12, 2020

    © Là-bas si j’y suis

    • Même chose le 17 septembre, où, comme le racontent nos confrères de CheckNews, un journaliste indépendant, Gaspard Glanz, surprend les forces de l’ordre en train de déployer un drone.

    • Lors de la marche des sans-papiers du samedi 17 octobre, un aéronef (au moins) est déployé par les forces de l’ordre.

    Les mouettes deRetour ligne automatique
    @laquadratureRetour ligne automatique
    ont capturé l’image des drones illégaux à la marche des solidarités aujourd’hui !Retour ligne automatique
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    -- No (@NoemieLe20)

    De quoi indigner Thierry Vallat, avocat au barreau de Paris et spécialiste du droit du numérique. « La décision du Conseil d’État signifie pour moi qu’il fallait arrêter l’utilisation de drones tant qu’il n’y avait pas de réglementation sur le sujet. On est vraiment dans une situation où on a l’impression que les forces de l’ordre n’en font pas cas. »

    « Pour nous, l’utilisation de drones faite par la préfecture de police est illégale », assène, de son côté, Martin Drago, juriste à la Quadrature du Net. Pour le militant, la préfecture « joue sur les mots », faisant mine de considérer que l’analyse du Conseil d’État ne valait que pour les aéronefs déployés pendant le premier état d’urgence sanitaire et pour faire respecter le confinement.

    En réaction, l’association de défense des libertés a décidé d’attaquer la préfecture, pour ses actuelles opérations, devant le tribunal administratif de Paris.

    « Alors que [cette décision du 18 mai 2020] aurait dû mettre fin à l’utilisation, par la préfecture de police de Paris, de drones à des fins de police administrative, des témoignages, clichés photographiques et vidéos diffusés par la presse et des particuliers sur les réseaux sociaux montrent que la police utilise toujours des drones à des fins de police administrative », écrit ainsi l’association dans une requête déposée jeudi 22 octobre et que Mediapart a pu consulter en exclusivité.

    « La préfecture de police a ainsi retenu une lecture particulièrement restrictive de la lettre du dispositif de l’ordonnance du 18 mai 2020, faisant radicalement fi de ses motifs et de son esprit général », dénonce l’association.

    S’appuyant sur des images collectées dans différentes manifestations et l’absence de nouveaux marchés publics concernant l’achat d’aéronefs par le ministère de l’intérieur, l’association estime d’abord que les drones utilisés dans le cadre des manifestations « sont les mêmes que ceux utilisés pour la surveillance des mesures de confinement ».

    Puis fait la même démonstration que celle présentée en mai devant le Conseil d’État. Les drones utilisés par la préfecture restent capables d’identifier les individus et peuvent traiter des données personnelles, sans qu’aucun dispositif technique vienne assurer que ces images ne sont pas utilisées à des fins d’identification.

    La Quadrature du Net s’appuie sur les textes qui régissent l’utilisation de caméras de vidéosurveillance fixes. Tous ces yeux numériques doivent, en effet, être équipés de dispositifs permettant d’éviter de filmer les espaces privés, afin de garantir le respect des droits « à la liberté individuelle et la liberté d’aller et venir, le droit à la vie privée ainsi que l’inviolabilité du domicile ». Avec une jurisprudence que l’association estime « valable a fortiori pour des systèmes de vidéosurveillance “mobiles” embarqués dans des drones ».

    Mais l’association développe un nouvel angle d’attaque : celui des données politiques. Celles-ci sont juridiquement considérées comme des données personnelles sensibles, la catégorie la plus protégée par le Règlement européen sur la protection des données (RGPD) et qui regroupe aussi les informations révélant l’origine ethnique, les convictions religieuses ou l’appartenance syndicale.

    En dehors des situations où la personne rend elle-même publiques ces informations ou donne son consentement libre et éclairé à leur collecte, leur cadre d’utilisation est extrêmement restreint.

    Deux situations seulement justifient leur récolte : le caractère nécessaire à la sauvegarde de la vie humaine et une utilisation justifiée par l’intérêt public et autorisée par la Cnil. « La collecte d’informations [par le biais de drones – ndlr] sur les participants à une action de la CGT ou une manifestation organisée par un mouvement religieux relève pour nous d’un traitement de données sensibles injustifié », pointe Martin Drago, de la Quadrature du Net.

    Tous les regards sont désormais tournés vers le Conseil d’État. D’autant plus que le président de l’Assemblée nationale s’apprêterait, d’après nos confrères de Next Inpact, à saisir, par ailleurs, la haute juridiction administrative pour un avis préalable sur la proposition de loi « sécurité globale » et son article sur les drones. Une procédure rare. Déjà utilisée sous cette législature pour la loi Avia sur la haine en ligne, elle n’avait pas empêché que celle-ci soit in fine censurée par le Conseil constitutionnel.

  • « Sécurité globale » : demandez le programme ! par Éric Landot

    Après une première tentative, sans suite (ppl AN n° 2573 du 14 janvier 2020), des députés ont déposé une nouvelle proposition de loi sur la sécurité globale (n° 3452, A.N. du 20 octobre 202à).

    Une simple proposition de loi comme il y en a tant ? NON. Car :

    cette proposition de loi est signée par les membres du groupe La République en Marche et apparentés et ceux du groupe Agir ensemble
    elle est faite au lendemain d’un terrible assassinat islamiste radical qui relance le sujet (voir : Appel à des hommages dans les communes ; manifestations dans de nombreuses grandes villes pour la Démocratie et la République ), même si le texte aurait été déposé avant l’attentat (quoiqu’enregistré après),
    plus accessoirement, elle pourra surfer sur le rapport de la Cour des comptes de cette semaine (voir : Les polices municipales, sous les feux de la Cour des comptes )
    selon des commentateurs informés (voir ici pour M. P. Januel sur Dalloz), il y aurait légitimité à voir la main de la place Beauvau
    de fait sur certains sujets (sur les drones par exemple : voir CE, ord., 18 mai 2020, n°440442, 440445 : Le Conseil d’Etat fait du ball trap avec les drones de la police ), une loi s’impose en droit pour corriger le régime existant.
    les députés et le Ministère de l’Intérieur veulent absolument donner une suite concrète au Fauvergue/ Thourot de 2018 (voir : Rapports et débats sur la coopération entre forces étatiques, locales et privées de sécurité )
    Donc nous avons quelques raisons de nous pencher sur ce texte.

    Au menu (ce qui suit mêle nos commentaires et une reprise du résumé de l’exposé des motifs de la loi, qui ne nous a parfois pas paru devoir être complété ni corrigé) :

    expérimentation pour les polices municipales (voir à ce propos le discours tenu à Nice, le 25 juillet 2020, par le Premier Ministre) permettant dans plusieurs communes en France disposant d’une police municipale de plus de 20 agents, dont le directeur ou le chef de service a été dûment habilité par le Procureur général, d’expérimenter l’élargissement de leur domaine d’intervention sur la voie publique (plus d’infractions ; saisie possible ; participation étendue à la sécurisation de manifestations sportives, récréatives ou culturelles, sans critère de seuil).
    cadre légal permettant de doter Paris d’une police municipale de droit commun (article 4)
    encouragement à la montée en puissance de l’échelon intercommunal dans le domaine de la sécurité, avec des mises en commun facilitées de policiers municipaux (article 5 ; cela dit les régimes actuels abondent déjà mais ils sont parfois complexes. Voir : L’intercommunalisation des forces de sécurité (polices municipales ou gardes champêtres) [courte VIDEO] ).
    une utilisation adaptée des outils technologiques à disposition, dont la vidéo‑protection et la captation d’images (titre III) avec :
    une adaptation du régime des caméras individuelles de la police et de la gendarmerie nationales à leurs nouveaux besoins opérationnels (article 21).
    une création d’un régime juridique de captation d’images par des moyens aéroportés, aujourd’hui pratiquée en l’absence de cadre clair (article 22). Le texte prévoit d’autoriser les services de l’État concourant à la sécurité intérieure et à la défense nationale et les forces de sécurité civile à filmer par voie aérienne pour des finalités précises, ce en fixant les garanties qui assurent le respect des libertés publiques.
    un nouveau cadre d’action pour les agents (titre IV), qui limite le bénéfice des mesures de réduction de peine pour les personnes qui se sont rendues coupables d’infraction sur les forces de sécurité intérieure (article 23) et prohibe l’usage malveillant de l’image des policiers nationaux et militaires de la gendarmerie en intervention (article 24). Tirant les enseignements des épisodes terroristes de ces dernières années, la proposition de loi prévoit la possibilité pour les policiers nationaux et militaires de la gendarmerie nationale de conserver leur arme hors service lorsqu’ils accèdent à un établissement recevant du public (article 25). Dans ce même contexte, elle clarifie le régime d’usage de leurs armes par les militaires déployés sur le territoire national dans le cadre de réquisitions effectuées par l’autorité civile (Sentinelle) (article 26).
    La proposition de loi consacre un titre à la sécurité dans les transports et en matière de circulation routière (titre V), en permettant notamment au service de sécurité de la SNCF d’agir auprès des entreprises présentes dans les gares et dans les véhicules de transports routiers exploités en complément des véhicules de transports ferroviaires (article 28) et en simplifiant dans le domaine routier les modalités de contrôles d’alcoolémie au volant par les forces de l’ordre (article 29).

    Le titre VI contient, au titre des mesures diverses, la délictualisation de l’achat et de la vente d’articles pyrotechniques en méconnaissance des exigences prévues par la règlementation spécialisée.

    Le titre VII prévoit les dispositions nécessaires pour l’application de la proposition de loi en outre‑mer.
    et un gros morceau de cette loi sera le positionnement du secteur de la sécurité privée (titre II) :

    encadrement plus strict de la sous‑traitance (article 7),
    renforcement des exigences en matière de délivrance des cartes professionnelles pour les agents (article 10) et des agréments pour les dirigeants des entreprises du secteur (article 11).
    élargissement de la compétence du CNAPS (articles 8 et 9)
    plus grandes exigences de formation initiale (article 17).
    plus grandes sanctions contre les agents de sécurité délinquants (article 12).

    Sur ce dernier point des agents de sécurité privée, voir aussi :

    Rapports et débats sur la coopération entre forces étatiques, locales et privées de sécurité (précité)

    La sécurité privée peut dégainer un décret

    Voici un accès au projet de loi et au dossier législatif :

    http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3452_proposition-loi
    http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/securite_globale1

  • Proposition de loi constitutionnelle nº 2909 portant inscription du bien commun dans la Constitution
    http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b2909_proposition-loi

    Le Parti Socialiste découvre les biens communs. Quel dommage qu’il n’ait jamais été au gouvernement dans les quarante dernières années... Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, et il faudra que des gens changent si l’on veut que la société change.

    PROPOSITION DE LOI CONSTITUTIONNELLE

    portant inscription du bien commun dans la Constitution,

    (Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale
    de la République, à défaut de constitution d’une commission spéciale
    dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

    présentée par Mesdames et Messieurs

    Dominique POTIER, Boris VALLAUD, Valérie RABAULT,
    et les membres du groupe Socialistes (1) et apparentés (2)

    députés.

    __________________________

    (1) Mesdames et Messieurs : Joël Aviragnet, Ericka Bareigts, Marie‑Noëlle Battistel, Gisèle Biémouret, Christophe Bouillon, Jean‑Louis Bricout, Luc Carvounas, Alain David, Laurence Dumont, Olivier Faure, Guillaume Garot, David Habib, Marietta Karamanli, Jérôme Lambert, George Pau‑Langevin, Christine Pires Beaune, Dominique Potier, Joaquim Pueyo, Valérie Rabault, Hervé Saulignac, Sylvie Tolmont, Cécile Untermaier, Hélène Vainqueur‑Christophe, Boris Vallaud, Michèle Victory.

    (2) Christian Hutin, Régis Juanico, Serge Letchimy, Josette Manin.

    – 1 –

    EXPOSÉ DES MOTIFS

    Mesdames, Messieurs,

    « Le Parlement est à la hauteur des défis du temps, lorsqu’il légifère pour lutter contre la fraude fiscale, l’esclavage moderne, les écocides ou l’accaparement des terres. Pourtant, plusieurs lois, poursuivant ces fins, ont en commun d’avoir été censurées par le Conseil Constitutionnel.

    Ce fut le cas par exemple de la loi imposant aux sociétés holding un reporting public pour lutter contre l’évasion fiscale ou encore de celle visant à garantir la protection et le partage du sol face à la spéculation foncière.

    Ces censures, parmi d’autres, ont été décidées au nom du droit de propriété et de la liberté d’entreprendre, déduits par le Conseil Constitutionnel de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Au 18e siècle, ces principes ouvraient aux nouveaux citoyens la possibilité de s’affranchir de toute forme de despotisme.

    Étonnante déformation de ces droits nés pour émanciper le sujet, devenus, par l’interprétation qui leur est donnée, des moyens offerts aux plus puissants de s’opposer au bien commun et à l’exercice de leurs libertés par les plus humbles !

    Rien ne justifie de se complaire dans l’impuissance publique.

    En ce début du 21e siècle, l’urgence est de donner leur pleine mesure à la justice et à la liberté. Face à la démesure, il appartient à l’État de droit de prévenir cette distribution inégale des droits et devoirs, qui met aux prises des populations humaines, soucieuses de leur développement et des puissances privées habiles à réclamer et à profiter des limites, que le Parlement se voit sommé de fixer à ses propres initiatives.

    Comment justifier aujourd’hui notre incapacité à légiférer pleinement pour sanctionner le travail des enfants dans les manufactures du bout du monde, assurer une souveraineté alimentaire, protéger la biodiversité, lutter contre le changement climatique ou encore abolir le privilège des puissants à se soustraire à l’impôt ?

    Le temps est venu de poser démocratiquement des limites à la puissance privée, afin qu’elle se déploie dans le respect de l’intérêt général. Des limites qui donnent un sens humain à l’extraordinaire potentiel d’innovation de l’esprit d’entreprise.

    Une réforme sage et mesurée de notre Constitution est devenue une urgence. Dans l’esprit de ce que d’autres pays européens connaissent déjà, cette réforme pourrait prendre la forme d’une modification constitutionnelle[...]. » ([1])

    Le mardi 29 mai 2018, Mme Mireille Delmas‑Marty, M. Antoine Lyon‑Caen, Mme Cynthia Fleury et 47 autres intellectuels ont publié dans Le Monde la tribune ci‑dessus rédigée avec le député Dominique Potier.

    Lors de l’examen, non achevé, en juillet 2018 par l’Assemblée nationale du projet de loi constitutionnelle n° 911 pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace, le groupe Socialistes et Apparentés, avec l’appui de députés issus quatre autres groupes parlementaires, a présenté des amendements visant à inscrire le bien commun dans notre Constitution.

    Dans la même dynamique, l’article premier vise à inscrire la préservation des biens communs mondiaux dans l’article premier de la Constitution. La conscience de notre interdépendance et de notre fragilité commune, la lutte contre le changement climatique, l’émergence du concept d’« une seule santé » suite à la pandémie du covid‑9 : l’écologie donne une dimension nouvelle au caractère universel des valeurs qui fondent notre République.

    Notre génération a le devoir d’inscrire dans le droit un nouvel équilibre permettant de réconcilier la liberté d’entreprise et le bien commun.

    L’article 2 vise à subordonner à l’article 34 la défense de la liberté d’entreprendre et de la propriété privée à celle du bien commun.

    PROPOSITION DE LOI CONSTITUTIONNELLE

    Article 1er

    Avant la dernière phrase du premier alinéa de l’article 1er de la Constitution, il est ajouté une phrase ainsi rédigée :

    « Elle garantit la préservation des biens communs mondiaux définis par la loi. »

    Article 2

    Après le dix‑septième alinéa de l’article 34 de la Constitution, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

    « La loi détermine les mesures propres à assurer que l’exercice du droit de propriété et de la liberté d’entreprendre respecte le bien commun. Elle détermine les conditions dans lesquelles les exigences constitutionnelles ou d’intérêt général justifient des limitations à la liberté d’entreprendre et au droit de propriété. »

    ([1]) https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/05/29/bien-commun-une-reforme-sage-et-mesuree-de-notre-constitution-est-devenue-un

    • Il faudrait aussi que ces « gens » - précisons : ces notables pas tous déchus et ceux qui aspirent à le rester ou à le devenir (si il est des imbéciles chez eux pour pas aller à la REM ou même , allez !, à EELV...)- découvrent ce qu’est le fonctionnement d’une Veme république dont l’une de ses critiques les plus fameuses, internes au républicanisme, Le coup d’État permanent , a été écrite par un certain François M. qui avait pour sa part su faire ensuite usage d’une constitution dont il avait pointé la nocivité : les propositions de lois parlementaires sont une cerise parfaitement « virtuelle » déposée sur le tas de merde du présidentialisme constitutionnel. Elles ne sont pas faites pour être votée, ne le sont pas, de fait les parlementaires croupions qui jouent à ce jeu nous ch.... dessus.

      La banalisation/édulcoration des « #biens_communs » et de la notion de commun ne connaît plus de limite. Normal, elles offre un succédané utile à celle d’intérêt général. C’est l’irénisme des vainqueurs, mais je sais pas si la loose socialiste peux s’en trouver requalifiée. Que le PS parle ou se taise à jamais, est-ce que cela change quelque chose ?

      #opportunisme #PPL

  • [#PPLCyberhaine & #Censure]
    Proposition de loi contre la haine en ligne : déluge d’amendements pour généraliser la censure

    Pour la première fois dans l’histoire de la régulation des nouvelles technologies, ce texte déposé à l’Assemblée nationale le 20 mars 2019, exige donc un retrait en 24 heures. Mieux, il dresse une liste fermée de contenus dits manifestement illicites concernés par cette obligation.

    Article (très) complet et (très) important : https://www.nextinpact.com/news/108020-proposition-loi-contre-haine-en-ligne-deluge-damendements-pour-ge

  • DP World May Develop $1.2 Billion Port at Banana on Congo Coast - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-03-02/dp-world-may-develop-1-2-billion-port-at-banana-on-congo-coast

    Republic of Congo, according to documents published by a Senegalese whistle-blowing organization.

    DP World signed an agreement with the Transport Ministry in February 2017 giving the Nasdaq Dubai-listed company exclusive rights to negotiate a contract to build and operate a deep-water harbor at Banana on Congo’s Atlantic coast. The accord, released by the Platform to Protect Whistleblowers in Africa on Friday, calls for the creation of a company majority-held by DP World.

    DP World is “willing to offer a minority equity stake in the port-operating company” to Congo’s government, according to a letter sent by DP World Chairman Sultan Ahmed Bin Sulayem to President Joseph Kabila on Oct. 4, 2016, and made public by the organization, known by the French acronym #PPLAAF.

    The country’s existing ports at Matadi and Boma are inland up the Congo River and are incapable of handling traffic from conventional ocean-going cargo liners because of a lack of capacity and draught, according to a PricewaterhouseCoopers study of the country’s infrastructure. As a result, the nation relies on transshipments of cargo from Pointe Noire in neighboring Republic of Congo.

    Deepening the antiquated sea port at Banana would provide additional shipping capacity to the mineral-rich nation at a cost of as much as $2 billion and may take as long as 10 years to complete, PWC said. Congo is Africa’s largest copper producer and the world’s biggest source of cobalt.

    Sultan Ahmed Bin Sulayem et DP World, du Golfe d’Aden au Golfe de Guinée… (dans lequel la Commission du même nom inclut jusqu’à l’Angola).

  • Et si les #allocations_chômage servaient à financer des CDI ? - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Et-si-les-allocations-chomage,62165.html

    Embaucher au service de la collectivité, plutôt que laisser le chômage s’installer. C’est le sens d’une #proposition_de_loi. La semaine passée, une « grève du chômage » était organisée pour défendre l’idée.

    Lorsqu’un ouvrier est en colère, il débraie. Lorsqu’un agriculteur veut protester, il grimpe dans son tracteur et roule au pas. Et lorsqu’un chômeur est à bout ? Il prend la bêche, le casque de chantier et se met à l’ouvrage sans que personne ne lui ait rien demandé. Au guidon d’une débroussailleuse, en train de refaire une beauté au terrain communal de Prémery (Nièvre), c’est ainsi que David Redouté occupe son jeudi. « Dans la tête des gens, si on est au #chômage, c’est qu’on est des bons à rien, des #fainéants  », soupire cet homme de 42 ans, ancien ouvrier chez le leader français de la toiture Imerys. Après un grave accident de la route, ce père de famille n’a pu reprendre les trois-huit et les trajets de nuit. « A part ça je ne suis pas regardant, les gens ne voient pas les 200 CV que j’ai envoyé ces trois dernières années. La grève du chômage, ça paraît bizarre mais ça permet de montrer qu’on a envie de #travailler.  »

    Concrètement ? Au menu des cantines de la Nièvre, un repas par mois doit être mitonné à partir de produits du coin. Le département s’y est engagé. Au pays de la charolaise, la question de l’approvisionnement en viande est réglée. Mais on manque cruellement de maraîchers. Ce n’est pas faute de terres. A Prémery, des potagers ouvriers ont été délaissés par des jardiniers devenus trop âgés. Pas faute de bras non plus. La communauté de communes compte 169 personnes au chômage depuis plus d’un an. Pour montrer que l’équation peut fonctionner, David Redouté s’est donc mis à débroussailler. Symboliquement pour l’instant. Le projet démarrera en 2016 à condition que soit résolue la question du financement. Le concept est simple. « En allocations, frais de gestion, manque à gagner en cotisation…, un chômeur coûte 17 500 euros. La même somme pourrait permettre de verser des salaires au Smic en échange de travaux pour la collectivité » , explique Gaëlle Puech, agente de développement local au sein de la communauté de communes Entre Nièvre et forêts. « Un Smic avec les charges, c’est 19 000 euros, rappelle le député #socialiste de Côte-d’Or Laurent Granguillaume. En prenant en compte les retombées sur le territoire, on y est. »

    • « Territoires Zéro chômeur de longue durée : l’espoir se concrétise », ATD quart monde
      http://www.humanite.fr/territoires-zero-chomeur-de-longue-duree-lespoir-se-concretise-587521

      Manuel Valls interressé par le projet [ça alors !]

      Lundi 19 octobre au CESE, lors de son discours de clôture de la Conférence sociale pour l’#emploi, Manuel Valls a évoqué les mesures spécifiques que son gouvernement a pris contre le chômage de longue durée. Il a ensuite évoqué l’émergence d’autres pistes et affirmé « Nous pourrons ainsi nous appuyer sur la proposition de loi présentée par Laurent GRANDGUILLAUME ». La proposition de loi d’expérimentation de Territoires Zéro chômeur de longue durée reçoit ainsi un soutien de poids qui donne bon espoir pour la mise en oeuvre rapide de ce projet.

      La loi d’#expérimentation programmée à l’Assemblée Nationale

      Dans la foulée de cette bonne nouvelle, mardi 20 octobre 2015, Bruno Le Roux, président du groupe socialiste, a annoncé que cette proposition de loi était inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale pour la semaine du 23 novembre.

      Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) rendra son Avis sur la proposition de loi le 10 novembre prochain.

    • La proposition de loi « zéro chômeur » bientôt discutée à l’Assemblée
      http://www.lexpress.fr/emploi/la-proposition-de-loi-zero-chomeur-bientot-discutee-a-l-assemblee_1732788.h

      Une proposition de loi socialiste destinée à éradiquer le chômage de longue durée arrive en séance à l’Assemblée nationale à la fin du mois avec le soutien du gouvernement. Et si c’était son arme ultime ?

      C’était une utopie, ce sera peut-être bientôt une loi. En juillet dernier, le député socialiste Laurent Grandguillaume a déposé une proposition de loi destinée à éradiquer le chômage de longue durée.

      Le principe : expérimenter pendant cinq ans et dans dix territoires pilotes la création de CDI sur-mesure pour les personnes « durablement privées d’emploi ». Ces CDI seront financés par la ré allocation des dépenses chômage. (...)

      « Il y a une forme d’#unanimité droite-gauche autour de ce projet qui est aussi soutenu par plusieurs associations, commente le député. Le gouvernement appuie totalement cette mesure et devrait choisir de la faire passer via la procédure d’urgence. » Lors de son discours de clôture de la dernière conférence sociale, Manuel Valls avait lui même annoncé que le gouvernement allait porter cette mesure. (...)
      Si le texte est adopté, il va rendre concrète une initiative d’#ATD_Quart_Monde. Les territoires volontaires pourront ainsi déplacer les dépenses sociales (allocations diverses, #RSA...) pour financer des emplois dans des entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS).

      #PPL #activation_des_dépenses_passives #exploitation_subventionnée #salaire