• #Sudan. Il silenzio sul #genocidio
    https://radioblackout.org/2025/07/sudan-il-silenzio-sul-genocidio

    In Sudan la guerra continua nell’indifferenza di buona parte dei movimenti contro guerre e riarmo su scala globale. Nel nostro paese, salvo piccole eccezioni, pare che a nessuno interessi il peggior genocidio di questo secolo. La guerra per il potere ed il controllo delle risorse scoppiata tra le fazioni di Al Burhan e di Hemetti, […]

    #L'informazione_di_Blackout #fame #profughi
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/07/2025-07-08-alberizzi-sudan.mp3

  • Surpopulation carcérale : « En seize ans d’incarcération, je n’ai jamais vu cela »

    La prison, c’est avant tout de l’humain, et je crois que cette notion disparaît. Déshumanisée, que va-t-elle devenir ? […] Ici, il faut tellement économiser que le kit hygiène individuel n’est plus remis à chaque détenu, mais à la cellule. Un kit pour deux, quatre, six détenus, voire plus. Il nous faut maintenant acheter nos sacs poubelle, acheter tout notre papier toilette… Jamais vu cela en seize ans d’incarcération. J’attends sous peu un loyer à payer…

    […] Un lit superposé dans chaque cellule, c’était austère, mais je n’ai jamais connu de matelas au sol à cette période. […] Surtout, la prison gardait la possibilité d’adapter les codétenus (fumeurs-non fumeurs, jeunes-moins jeunes…) et elle avait encore suffisamment de capacités pour les séparer rapidement en cas de conflit. Je ne sais pas où à cette époque les surveillants pouvaient voir de la surpopulation. Peut-être était-ce une histoire de mètres carrés non respectés ? Mais aujourd’hui, il n’y a plus personne pour respecter les lois et les droits humains.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/08/surpopulation-carcerale-les-personnes-detenues-prennent-la-parole/#comment-67852

    #prison

  • Mardi 8 juillet 2025 à Gaza : les bombardements israéliens se poursuivent sans relâche ; des enfants tués sur une balançoire
    9 juillet 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/tuesday-in-gaza-israeli-bombing-continues-non-stop-children-killed-on-swingse

    Le mardi 8 juillet 2025, 639e jour du génocide perpétré par Israël contre le peuple de Gaza et 110e jour depuis la violation par l’armée israélienne de l’accord de cessez-le-feu du 18 mars (date à laquelle Israël a repris son massacre généralisé de la population civile palestinienne assiégée et emprisonnée à Gaza), les forces israéliennes ont poursuivi leurs violentes attaques contre toutes les parties de la bande de Gaza, visant principalement les tentes des familles palestiniennes déplacées.

    Dans la matinée de mardi, des avions israéliens ont bombardé un groupe d’enfants jouant autour d’une balançoire et une tente abritant des personnes déplacées dans le quartier d’Al-Rimal, dans le centre de la ville de Gaza (détails ci-dessous).

    Des bombes ont également frappé la « zone de sécurité » d’al-Mawasi, bombardée pour le sixième jour consécutif, ainsi que Khan Younis et la ville de Gaza. Au moins quarante civils palestiniens ont été tués mardi.

    Le porte-parole de l’armée israélienne en langue arabe, Avichay Adraee, a publié le dernier ordre d’évacuation forcée des civils vivant dans neuf zones de Khan Younis, dans le sud de Gaza. Adraee a déclaré que l’armée étendait son opération dans les profondeurs de Khan Younis.
    Les menaces d’évacuation ont placé la majeure partie de la ville sous le coup d’une évacuation, à l’exception de certaines zones d’Al-Mawasi. Les zones dites « sûres » par Israël, dont Al-Mawasi, sont constamment attaquées malgré le fait que l’armée oblige les Palestiniens à s’y installer.

    L’armée israélienne a de nouveau commis de nombreux crimes de guerre mardi, bombardant et tirant au mortier sur la population civile affamée, assiégée et non armée de 2,3 millions de personnes emprisonnées dans le camp de la mort de Gaza.
    (...)
    Les massacres d’aujourd’hui font suite à une série de massacres commis par les forces israéliennes lundi, au cours desquels plus de 60 civils ont été tués par des frappes aériennes et des tirs d’artillerie israéliens.
    Lundi également, six soldats israéliens ont été tués et dix autres blessés après avoir été pris pour cible par des combattants palestiniens dans la ville de Beit Hanoun.

    L’hôpital Al-Aqsa de Gaza a publié mardi soir un communiqué avertissant que l’hôpital souffrait d’une grave pénurie de carburant et qu’il serait à court de carburant dans les heures à venir. Certaines parties de l’hôpital sont déjà touchées par des coupures d’électricité :
    https://imemc.org/wp-content/uploads/2025/07/power-outage-al-shifa.mp4?_=1


    L’hôpital Al-Aqsa est l’un des rares hôpitaux encore opérationnels dans le centre de la ville, et cette pénurie chronique aura de graves répercussions sur la vie de nombreux patients qui y sont soignés.
    L’épuisement des réserves de carburant pourrait également entraîner la suspension d’un certain nombre de services médicaux, notamment les traitements de dialyse rénale.

    Les attaques suivantes menées mardi par les forces israéliennes à Gaza ont été documentées par des sources locales :
    21 h 26
    Sept Palestiniens, dont trois enfants, ont été tués mardi soir lors d’un bombardement israélien à Khan Younis, au sud de la bande de Gaza.
    Un correspondant de l’agence de presse Wafa a déclaré que le bombardement visait une tente abritant des personnes déplacées dans la rue Al-Hayya, à Al-Qarara, à l’ouest de Khan Yunis.

    18 h
    Quatre Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés mardi soir lors d’un bombardement israélien à l’ouest de la ville de Gaza. Un correspondant de l’agence de presse Wafa a rapporté que le bombardement visait une tente abritant des membres déplacés de la famille Za’rab.
    Un incendie s’est déclaré et plusieurs Palestiniens ont été blessés après que des avions israéliens ont bombardé une maison dans le camp de réfugiés d’Al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza.

    12 h
    Plusieurs citoyens ont été tués et d’autres, dont des enfants et des femmes, ont été blessés mardi après-midi par les tirs et les bombardements des forces d’occupation israéliennes dans différentes parties de la bande de Gaza.

    Des correspondants de l’agence de presse Wafa ont rapporté, citant des sources médicales, que cinq civils ont été tués et d’autres blessés lorsque des avions israéliens ont bombardé un groupe d’enfants près d’une balançoire et d’une tente abritant des personnes déplacées dans le quartier d’Al-Rimal, dans le centre de la ville de Gaza.

    Les mêmes sources ont ajouté qu’un martyr a été tué et plusieurs autres blessés lorsque les forces d’occupation ont bombardé une tente abritant des personnes déplacées à l’ouest du camp de Nuseirat.
    Elle a indiqué que six citoyens, dont trois enfants, ont été tués par les tirs des forces d’occupation israéliennes près d’un centre d’aide au nord de Rafah.
    Selon des sources médicales, le bilan depuis l’aube aujourd’hui s’élève à plus de 35 morts.

    11 h 18
    Des sources médicales ont rapporté que neuf civils, dont six prisonniers libérés, ont été tués et plusieurs autres blessés lorsqu’un drone israélien a bombardé les tentes de personnes déplacées dans le camp de Sanabel, à l’ouest de l’hôpital koweïtien dans la région de Mawasi, à l’ouest de Khan Yunis.
    Les mêmes sources ont ajouté que l es six personnes tuées, qui étaient des prisonniers libérés expulsés vers la bande de Gaza, sont : Amjad Abu Arqoub/Hébron, Mahmoud Abu Seria/Jénine, Naji Abayat/Bethléem, Bilal Zaraa/Ramallah, Riyad Asaliya/Jérusalem et Mahmoud Al-Dahbour/Naplouse.

    De plus, deux Palestiniens ont été tués et plus de 35 autres blessés par les balles des forces d’occupation israéliennes dans la région d’Al-Shakoush, au nord-ouest de Rafah.

    Depuis le 7 octobre 2023, l’occupation israélienne mène une guerre génocidaire dans la bande de Gaza, faisant plus de 194 000 morts et blessés, dont la plupart sont des enfants et des femmes, et plus de 11 000 disparus, sans compter les centaines de milliers de personnes déplacées et la famine qui a coûté la vie à de nombreuses personnes, dont des enfants.

    #Génocide #Bilan

    • Principaux événements du mardi 8 juillet 2025 :
      9 juillet 2025, 01h55 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/evening-recap-476

      - Le personnel médical à Gaza a déclaré aux médias locaux que 100 Palestiniens ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes depuis l’aube mardi.

      – Israël semble avoir intensifié ses frappes aériennes sur certaines parties de Gaza dans la nuit de mardi à mercredi, avec des bombes visant le camp de réfugiés d’al-Bureij, dans le centre de Gaza, ainsi que celui d’al-Mawasi, dans le sud.

      – Les responsables sanitaires de la bande de Gaza ont mis en garde contre une augmentation « alarmante » des cas de méningite et l’incapacité à les traiter.

      – L’envoyé spécial du président américain Donald Trump pour les missions de paix a déclaré qu’il espérait un accord sur un cessez-le-feu de 60 jours à Gaza d’ici la fin de la semaine. M. Trump a rencontré M. Netanyahu pour la deuxième fois en moins de 24 heures mardi, mais cette réunion était fermée à la presse.

      – Le nombre de Palestiniens détenus par Israël a grimpé à environ 10 800, soit le nombre le plus élevé depuis la deuxième Intifada en 2000-2005, selon des groupes de défense des prisonniers palestiniens.

      – Les médias israéliens ont rapporté qu’une attaque israélienne près de la ville de Tripoli, dans le nord du Liban, avait tué le chef du département de planification du Hamas, Mahran Mustafa Baajour.

      #prisonniers

    • Le point de la situation au matin du mercdrei 9 juillet 2025, 04 h 50 BST | Middle East Eye
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-364?nid=423617&topic=Israel%2527s%2520war%2520on%2520G

      Voici quelques-unes des dernières informations concernant la guerre entre Israël et Gaza, qui en est maintenant à son 641e jour :
      • Les hôpitaux de Gaza ont confirmé qu’au moins 16 Palestiniens ont été tués dans des attaques israéliennes à travers la bande de Gaza depuis mercredi à l’aube.

      • Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a déclaré que, bien qu’il y ait des « signes positifs » concernant un accord sur Gaza, il ne pouvait pas fournir de calendrier précis. Un porte-parole a déclaré : « Le processus prend du temps et il n’est pas possible de fixer un calendrier précis pour obtenir des résultats. »

      • Sky News a rapporté que le président américain Donald Trump avait assuré que les combats avec le Hamas ne reprendraient pas après un cessez-le-feu de 60 jours. Le médiateur palestinien Bishara Bahbah aurait transmis le message de Trump.

      • Une délégation qatarienne s’est entretenue mardi à la Maison Blanche au sujet d’un éventuel accord sur les otages à Gaza et d’un cessez-le-feu, selon Axios. Les réunions ont eu lieu quelques heures avant l’arrivée du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour rencontrer Trump.

      • Le journal syrien Al-Jumhuriya a rapporté que le conseiller à la sécurité nationale israélien Tzachi Hanegbi avait rencontré le président syrien Ahmed al-Sharaa à Abu Dhabi lundi.


      Cette photo prise depuis la frontière israélienne avec la bande de Gaza montre des panaches de fumée s’élevant lors d’une frappe israélienne sur le territoire palestinien assiégé, le 8 juillet 2025 (AFP).

  • Surpopulation carcérale : les personnes détenues prennent la parole

    Pratiquement pas un mois ne passe sans que la surpopulation des prisons françaises ne batte un nouveau record. Au 1er avril, le parc pénitentiaire français était occupé à 133%. Le taux d’occupation moyen des maisons d’arrêt et quartiers dédiés, où vivent sept personnes détenues sur dix, frôlait 162%. Celles et ceux que l’on n’entend jamais, en revanche, ce sont les premières et premiers concernés : les personnes détenues.

    On le sait : pratiquement pas un mois ne passe sans que la surpopulation des prisons françaises ne batte un nouveau record. Au 1er avril 2025, le parc pénitentiaire français était occupé à 133%. Le taux d’occupation moyen des maisons d’arrêt et quartiers dédiés, où vivent sept personnes détenues sur dix, frôlait 162%. Vingt-deux prisons ou quartiers étaient officiellement occupés à plus de 200% – et encore ce chiffre est-il sous-évalué [1]. Faute de place et de mobilier, 4 752 personnes détenues dormaient sur des matelas posés à même le sol.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/07/08/surpopulation-carcerale-les-personnes-detenues

    #prison

  • La precarietà lavorativa nel Nord-Est: tre città, tre facce dell’instabilità giovanile
    https://scomodo.org/la-precarieta-lavorativa-nel-nord-est-tre-citta-tre-facce-dellinstabilita-g

    Un viaggio tra Tolmezzo, Mestre e Bologna per raccontare come vivono la precarietà i giovani in una delle aree più produttive d’Italia L’articolo La precarietà lavorativa nel Nord-Est: tre città, tre facce dell’instabilità giovanile proviene da Scomodo.

    #Uncategorized #ebert #fondazione_Friedrich_Ebert #precarietà

  • Le succès controversé des écoles privées de science politique, « avec des stratégies qui vont de la confusion organisée à la publicité mensongère »
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2025/07/08/l-experience-montre-que-ces-etudiants-ont-une-formation-de-qualite-inferieur

    Car l’un des arguments de vente est de positionner leurs admissions en dehors des plateformes Parcoursup et Mon master. Un avantage, selon les élèves interrogés. « J’ai fait un refus d’obstacle devant les candidatures aux masters publics », déclare une ancienne élève de l’Ileri, entrée en master. « J’ai eu une réponse rapide, j’ai été soulagée de quitter Parcoursup », souligne une autre, entrée en bachelor.

    « Ce sont des écoles marchandes, avec des stratégies semblables qui vont de la confusion organisée à la publicité mensongère », résume Mathis d’Aquino, doctorant en science politique à l’université de Bordeaux, auteur d’un mémoire sur le sujet. Pour HEIP, l’Ileri, Egora, l’EGE ou Imagine Campus, à Bordeaux, toute demande de brochure d’information en ligne est suivie d’appels et d’e-mails, en provenance soit des centres d’appels pour les grands groupes, soit de responsables de la formation, qui proposent des rendez-vous pour discuter, avec des relances régulières. « Tout est fait pour rendre les étudiants et leurs familles captifs », explique le chercheur.

    https://archive.ph/YkW9x

    #concurrence #privatisation #lycéens #étudiants #Parcoursup #Mon_master #enseignement_supérieur_privé

  • Blockchain as urban governance infrastructure in private cities: an exploratory review
    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/frsc.2025.1594711

    Private city models—encompassing Charter Cities, Free Private Cities, Seasteads, Startup Cities, and Special Economic Zones (SEZs)—are emerging as innovative alternatives to traditional urban governance. This article examines the discussion of these private urban experiments through the lens of blockchain technology and cryptocurrency. We present a structured taxonomy of private city models and analyze case studies to illustrate how blockchain can facilitate governance, economic transactions, and transparency in these contexts. Drawing on peer-reviewed literature, we examine how distributed ledger technologies enable new forms of decentralized governance and finance (e.g., local cryptocurrencies and decentralized finance for city services) while also identifying critical challenges and (...)

    #Mini_Review

  • La tarification algorithmique au coeur d’un bras de fer avec les détaillants américains

    A compter du 8 juillet, l’Etat de New York veut forcer les commerces à indiquer aux clients que leurs données ont été utilisées pour fixer un prix de vente. La National Retail Federation a entamé un recours auprès de la cour fédérale.



    Le New York Algorithmic Pricing Disclosure Act a été adopté par l’État en juin dernier. Pour la gouverneure Kathy Hochul, il s’agit de lutter contre l’opacité de certains prix, fluctuant selon les consommateurs, et empêchant de faire un travail comparatif des tarifs. Une étude publiée en janvier par la Commission fédérale du commerce pointait comment l’exploitation des données permettait de cibler chaque consommateur avec des prix différents. Avec, en creux, la possibilité de faire payer plus cher ceux pour qui un produit est le plus nécessaire.


    
Une accusation injustifiée, pour la puissante fédération américaine des détaillants, qui dénonce une “peur spéculative” et pointe de son côté que les données sont généralement utilisées pour proposer remises et promotions personnalisées. La NRF refuse de voir ses adhérents forcés localement de publier des avertissements “trompeurs et inquiétants” auprès des clients concernant l’usage fait de leurs données.
    . . . . .
    Suite et source : https://fr.fashionnetwork.com/news/La-tarification-algorithmique-au-coeur-d-un-bras-de-fer-avec-les-

    #algorithme #algorithmes #surveillance #biométrie #facial #bigdata #vidéo-surveillance #reconnaissance #discrimination #smartphone #profiling #manipulation #technologisme #géolocalisation

  • #Trenitalia en France : quand l’État organise le #Sabotage de la #SNCF
    https://lvsl.fr/trenitalia-en-france-quand-letat-organise-le-sabotage-de-la-sncf

    La nouvelle offre TGV de Trenitalia sur la ligne Paris-Marseille, lancée le 15 juin, propose des prix avantageux par rapport à la SNCF. Ces tarifs, à partir de 27 euros, semblent valider la prophétie selon laquelle la concurrence fait baisser les prix. Derrière cette offre peu onéreuse se cachent en réalité des privilèges accordés par […]

    #Économie #Les_enjeux_du_rail #ferroviaire #privatisation #train #transport

  • En Seine-Saint-Denis, les expulsions pour dette locative explosent | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/070725/en-seine-saint-denis-les-expulsions-pour-dette-locative-explosent

    Claude Lévêque dans son appartement de La Plaine Saint-Denis, en juin 2025. © Photo Livia Saavedra pour Mediapart

    Deux ans après l’adoption de la loi Kasbarian-Bergé, le nombre d’expulsions pour dette locative explose. Malades cardiaques, mères de nourrisson etc., plus aucun critère de vulnérabilité ne semble suffisant pour empêcher ces mises à la rue brutales.

    Une expulsion pour #dette_locative avec concours de la force publique comme il y en a de plus en plus depuis l’adoption en avril 2023 de la loi Kasbarian-Bergé, dite « loi anti-squat ».

    Retraite de 200 euros

    Au niveau national, les expulsions ont ainsi crû de 29 % par rapport à l’an dernier, avec un record de 24 556 ménages expulsés. En #Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de l’Hexagone, elles ont bondi de 112 % entre 2022 et 2023, avec encore une augmentation de 25 % en 2024.
    Les effets de la #loi_Kasbarian-Bergé, qui, au-delà de la question du squat mise en avant dans les médias, visait surtout à faciliter les expulsions pour impayés de loyer, sont bien là. En réduisant les délais des procédures, et donc les possibilités de recours des locataires, elle a fait exploser le nombre d’#expulsions_locatives.

    En apprenant la tournure dramatique de l’expulsion de Claude Lévêque, qui, ce jour-là, a frôlé la mort, la #préfecture de Seine-Saint-Denis lui a accordé un sursis pour retourner dans son #logement. La moindre des choses puisqu’elle avait tous les éléments sur son état de santé quand elle a décidé l’expulsion, et ce alors que la procédure doit être suspendue dès lors qu’il y a un risque d’« atteinte à la dignité humaine ».

    #locataires #loyers #impayés_de_loyer

  • Rassemblement contre le prolongement de la durée d’enfermement en CRA
    https://nantes.indymedia.org/events/149480/rassemblement-contre-le-prolongement-de-la-duree-denfermement-en-c

    Non aux CRA ! Non à l’enfermement ! Non à la politique raciste de l’État ! Rassemblement #Préfecture de Nantes mardi 8.07 à 18h30. Mercredi dernier une nouvelle loi votée à l’assemblée repousse une fois de plus la durée légale d’enfermement dans les centres de rétention administratif français. La classe politique…

    #anti-cra

  • Changement climatique — Open Data Toulouse Metropole
    https://observatoire-climat.toulouse-metropole.fr/pages/changement-climatique

    Des stats et des graphiques qui montrent une forte hausse des températures en quelques années :|

    Toulouse Métropole se dote d’un Observatoire du Climat pour informer, mobiliser et aider à la décision en matière de transition écologique

    Et si on coupait les arbres pour faire une autoroute pornographique ?

    #promoteur_premier #cumul_des_mandats

  • Autobahn-Drama: Flixbus nach Berlin kippt auf der A19 um – 20 Verletzte
    https://www.berliner-kurier.de/berlin/autobahn-drama-flixbus-nach-berlin-kippt-auf-der-a19-um-20-verletzte

    Bis vor ein paar Jahren waren private Linienbusse nicht erlaubt. Es zeigt sich, dass es dafür gute Gründe gab. Aber dann wollte man modern, billig und innovativ sein, senkte Löhne und Renten und erlaubte privaten Busverkehr. Im Ergebnis machen heute hochbetagte und vielgestresste Fahrer mittleren Alters die Straßen unsicher, im wahrsten Sinne des Wortes, wie man sieht.

    4.7.2025 von Stefan Henseke - Schweres Busunglück auf der Autobahn. In der Nacht um 2.40 Uhr verliert der Fahrer die Kontrolle über sein Fahrzeug und kommt von der Fahrbahn ab.

    Schock auf der Autobahn: Ein aus Kopenhagen kommender Flixbus ist auf der Fahrt nach Berlin von der Autobahn abgekommen und auf die Seite gekippt. Passiert ist das auf der A19 in Mecklenburg-Vorpommern. 20 Reisende wurden verletzt.

    20 Reisende wurden verletzt, einer davon lebensgefährlich, wie ein Sprecher der Polizei am frühen Morgen mitteilt. Der Schwerstverletzte war zwei Stunden eingeklemmt gewesen, bevor er endlich mit Spezialwerkzeug aus dem Bus befreit werden konnte. Zur Schwere der übrigen Verletzten konnte der Sprecher zunächst nichts sagen. Dazu sei man in der Klärung.
    An der Anschlusstelle Röbel: Der Flixbus kommt von der Fahrbahn ab

    Der Bus mit 53 Reisenden und zwei Busfahrern an Bord war aus Kopenhagen kommend über das Zwischenziel Berlin auf dem Weg nach Wien. Der Unfall hat sich gegen 2.40 Uhr an der Anschlussstelle Röbel (km 24,5) in Richtung Berlin ereignet. Der Bus kam zunächst nach rechts von der Fahrbahn ab, bevor er umgekippte. Der Grund dafür sei laut Polizei noch nicht klar.

    Pankower Kleingärtner atmen auf: Tausende Parzellen gerettet

    Nervensägen beim Notruf: 2500 Berliner rufen ständig die Feuerwehr!

    Alarmiert wurden Rettungsdienst, Feuerwehr und Rettungshubschrauber. Auch Beamte der Autobahnreviere Dummerstorf und Linstow sowie aus Plau am See sind im Einsatz. Auf Anordnung der Staatsanwaltschaft ist auch die DEKRA vor Ort. „Die unverletzten Reisenden wurden durch einen Bus übernommen und nach Röbel gebracht“, teilt die Polizei mit.
    Die Autobahn A19 Richtung Berlin ist gesperrt

    Die Autobahn in Fahrtrichtung Berlin ist seit dem Unfallzeitpunkt voll gesperrt, meldet sie Polizei. Zwei Kräne richteten den Bus wieder auf. Die Vollsperrung wird voraussichtlich noch bis Mittag bestehen.

    Die unverletzte Passagieren wurden samt Gepäck zum Zentralen Omnibusbahnhof nach Berlin gebracht. Dafür sei ein Ersatzfahrzeug organisiert worden, teilte Flixbus mit. „Wir stehen in engem Austausch mit der Polizei und den zuständigen Behörden vor Ort, um die Ursache des Unfalls schnell und umfassend aufzuklären“, schreibt ein Unternehmenssprecher. Sobald gesicherte Informationen zum Unfallhergang vorlägen, werde das Unternehmen diese zeitnah kommunizieren.

    Immer wieder passieren schwere Unfälle mit Reisebussen. Erst im vergangenen Jahr verunglückte ein Flixbus auf der A9. Vier Menschen starben, mehr als 30 wurden verletzt, als der Bus am Schkeuditzer Kreuz von der Fahrbahn abkam und umstürzte (mit dpa).

    #Verkehr #Linienbus #Privatisierung

  • Wichtige Entscheidung zur S-Bahn in Berlin steht bevor : Warum das Drama trotzdem weitergehen könnte
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/wichtige-entscheidung-zur-s-bahn-in-berlin-steht-bevor-warum-das-dr

    A Berlin la privatisation du système des trains régionaux S-Bahn coute des milliards suppliémentaires et les rend inopérables. Les néolibéraux verts, rouges et noirs ont tout fait pour remplir les poches des actionnaires des heureux gangnants de l’appel d’offre.Seulement le parti de gauche et les associations d’usagers se sont prononcé pour un système ferroviaire géré par une institution publique. Ils ont été obligés d’accepter que dans le contexte capitaliste après 1989 l’intérêt privé (des nantis) gagne toujours.

    3.7.2025 vin Peter Neumann - Der Hauptausschuss gibt 15 Milliarden Euro frei. Jetzt kann der Senat bekannt geben, wer die große Ausschreibung für die S-Bahn gewinnt. Doch ein Rechtsstreit droht.

    Es geht um die Zukunft der Berliner S-Bahn. Im Vergabeverfahren für zwei Drittel des Netzes steht nach fünf Jahren endlich eine Entscheidung bevor. Beobachter erwarten, dass die Länder Berlin und Brandenburg demnächst bekannt geben, wer die neue Fahrzeuggeneration bauen und auf elf S-Bahn-Linien betreiben wird. Eine wichtige Etappe hat die Verwaltung von Verkehrssenatorin Ute Bonde (CDU) jetzt genommen. Doch es könnte noch Jahre dauern, bis die neuen S-Bahnen tatsächlich kommen.

    Die Fragen lauten: Wer baut die neuen S-Bahn-Züge für die Hauptstadt-Region? Wer hält sie über 30 Jahre in Schuss? Und wer betreibt sie 15 Jahre lang? Mindestens 1400 S-Bahn-Wagen werden benötigt. Hinzu kommen Optionen für bis zu 936 weitere Wagen. Es geht um eine gewaltige Flotte, mit der das nach der U-Bahn zweitwichtigste Nahverkehrsmittel von Berlin und Brandenburg erneuert werden soll. Sie soll in den Teilnetzen Stadtbahn und Nord-Süd fahren – etwa auf der S1, S2, S3, S5, S7 und S9.

    So stellten sich Planer bei Bombardier (heute Alstom) 2020 die neue S-Bahn-Generation für Berlin vor. Die Simulation eines Zuges der Linie S5 im Bahnhof Hackescher Markt zeigt, wie die Lackierung aussehen könnte.

    So stellten sich Planer bei Bombardier (heute Alstom) 2020 die neue S-Bahn-Generation für Berlin vor. Die Simulation eines Zuges der Linie S5 im Bahnhof Hackescher Markt zeigt, wie die Lackierung aussehen könnte.Bombardier/Alstom

    Das Vergabeverfahren für die S-Bahn gilt als die größte Ausschreibung, die es jemals im Nahverkehr in Deutschland gegeben hat. Unter Senatorin Regine Günther (Grüne), die 2016 antrat, begannen die Vorbereitungen. 2019 legte der Senat die Eckpunkte fest, 2020 fiel der Startschuss. Mit der Zeit wurde es immer komplizierter, 25-mal wurden Termine verschoben. Interessenten mussten Kosten in zweistelliger Millionenhöhe schultern.

    Anfangs hieß es, dass die ersten S-Bahnen für Berlin und Brandenburg 2027 kommen könnten. Inzwischen ist von einem schrittweisen Betriebsstart ab 2031 die Rede. Aber selbst dieser Termin könnte nun ins Wanken geraten, wie jetzt immer deutlicher wird.

    Zwar haben die Verantwortlichen offenbar entschieden, wer die Milliardenverträge bekommt. Dem Vernehmen nach liegen zwei Angebote vor. Ein Konsortium, dem die Bahnhersteller Siemens und Stadler sowie die Deutsche Bahn (DB) angehören, bewirbt sich um alle Lose. Der französische Konzern Alstom tritt allein ohne Zugbetreiber an, seine Offerte bezieht sich ausschließlich auf den Bau und die Wartung der S-Bahnen.

    Hauptausschuss entsperrt 15 Milliarden Euro für die Berliner S-Bahn

    Um die Vergabeentscheidung offiziell aussprechen und haushaltsmäßig absichern zu können, muss der Hauptausschuss dem Antrag auf Entsperrung der Mittel zustimmen – was am Mittwoch geschah. Von 15 Milliarden Euro ist die Rede. Jetzt muss Brandenburg folgen, und auch der Senat sowie die Gremien der Landesanstalt für Schienenfahrzeuge Berlin (LSFB) müssen ihr Go geben, wie der Haushälter Sven Heinemann (SPD) erklärt.

    Doch die nun absehbare Vergabeentscheidung wird voraussichtlich noch nicht der Schlusspunkt sein. Denn wenn die Firmengruppe Siemens/Stadler/DB wie erwartet den Zuschlag bekommt, weil es einen Zugbetreiber in seinen Reihen hat, gilt es als wahrscheinlich, dass das dann unterlegene Unternehmen Alstom dagegen vorgehen wird. Zunächst mit einem Nachprüfungsantrag bei der Vergabekammer, dann mit einem Verfahren der sofortigen Beschwerde vor dem Kammergericht. Kenner der Materie gehen davon aus, dass erst nach zwei Jahren rechtskräftig feststehen wird, wer den Milliardenauftrag für die S-Bahn erhält. Damit wäre der bereits mehrfach geänderte Zeitplan, dass 2031 die ersten neuen S-Bahn-Züge den Betrieb aufnehmen, Makulatur.

    Beobachter rechnen mit hohen Zusatzkosten für die Steuerzahler

    Erwartet wird, dass Alstom auf jeden Fall die juristische Karte zieht. Im Zusammenhang mit der großen S-Bahn-Ausschreibung war der französische Konzern schon einmal vor das Kammergericht gezogen, das ihm während der mündlichen Verhandlung im Februar 2024 in bestimmten Punkten recht gab. Das Verfahren verstoße zum Teil gegen das Vergaberecht, stellte die Vorsitzende Richterin fest. Würde es in der bisherigen Form weitergeführt, drohe die Gefahr, dass ein unwirtschaftliches Angebot gewinnt.

    Das Design bevorzuge Bietergruppen, denen sowohl Hersteller als auch Zugbetreiber angehören. Wer sich wie Alstom solo bewirbt (Transdev sprang ab, Netinera wollte dann doch nicht), könne sich kaum Chancen ausrechnen, hieß es. Damit stimmte das Gericht dem Hauptvorwurf von Alstom zu. Trotzdem wies es in seiner Entscheidung vom 1. März 2024 die Beschwerde von Alstom in den meisten Punkten ab – unter anderem wegen Verfristung, weil das Unternehmen bestimmte Rügen zu spät erhoben habe.

    Dass Alstom erneut durch die Instanzen gehen wird, gilt auch aus weiteren Gründen als wahrscheinlich. Das Verfahrensdesign benachteilige Bahnhersteller, die solo Angebote einreichen, bestätigen Beobachter. Selbst wenn diese Firmen signifikant günstiger anbieten, hätten sie keine Aussicht auf einen Vertrag. Damit bestünde die reale Gefahr, dass die Steuerzahler allein schon für die Herstellung und Instandhaltung der neuen S-Bahnen über die gesamte Laufzeit mehr zahlen müssten als notwendig. Aktuelle Berechnungen gehen von rund einer Milliarde Euro zusätzlich aus, bei einem erwarteten Volumen von jeweils 3,5 bis vier Milliarden Euro für die Fahrzeuge und die Wartung.

    Die nun offenbar absehbare Vergabeentscheidung würde auch den Wettbewerb verzerren, so eine weitere Einschätzung. Denn dank des hohen Preises könnten die Sieger ihre Kassen füllen, um bei künftigen Vergabeverfahren preiswerte Angebote einreichen zu können. Alstom würden damit auch bei weiteren Verfahren Niederlagen drohen. Das Unternehmen teilte mit, dass es sich in dieser Phase nicht äußern wird.

    Zunächst galt eine Loslimitierung, die es verbot, dass sich Unternehmen für alle vier Lose bewarben. Sie sollte die Zutrittsschwelle nicht nur für Zugbetreiber senken. Einzelne Bieter aus der Bahnindustrie hätten Chancen gehabt, den Zuschlag zumindest für einen Teil der neuen S-Bahn-Flotte zu erhalten. Doch die Limitierung wurde getilgt, wofür sich Sozialdemokraten und Gewerkschafter der EVG eingesetzt hatten.

    Was die Vorsitzende Richterin der Vergabekammer des Kammergerichts 2024 vorhergesagt hat, sei nun eingetreten, lautet eine Einschätzung. Dass das vergaberechtswidrige Verfahren in der Tat unwirtschaftliche Preise zur Folge habe, sehe man auch daran, dass das Gesamtvolumen der erwarteten Ausgaben deutlich gestiegen sei. War bisher von elf bis zwölf Milliarden Euro die Rede, gehe es nun bereits um 15 Milliarden Euro – jeweils zur Hälfte für Fahrzeuge/Wartung und den Betrieb.

    Dabei ist der zulässige Rahmen sogar noch größer, wie am Donnerstag bekannt wurde. Im Doppelhaushalt 2024/25 ist die Ermächtigung für die Senatsverkehrsverwaltung enthalten, eine verbindliche Zuschlagsentscheidung zu treffen, hieß es in der Behörde.

    „Diese sogenannte Verpflichtungsermächtigung hat einen Umfang von maximal 20 Milliarden Euro“, sagt die Sprecherin von Senatorin Ute Bonde, Petra Nelken. Es geht um die Fahrzeugbereitstellung und Instandhaltung über 30 Jahre sowie um die Verkehrsleistungen über 15 Jahre, bestätigte sie. „Diese Verpflichtungsermächtigung wurde vom Haushaltsgesetzgeber unter dem Vorbehalt bewilligt, dass sie erst genutzt werden darf, wenn der Hauptausschuss diese qualifizierte Sperre auf Antrag unserer Verwaltung aufhebt.“ Das sei nun geschehen.

    Berlin und Brandenburg müssen ihre Entscheidung, wer den Milliardenpoker um die S-Bahn gewinnt, in diesem Sommer bekanntgeben. Zunächst ist das oder sind die Unternehmen zu informieren, die bei dem Vergabeverfahren unterlagen. Danach bekommen die Sieger Nachricht. Bis zum 11. September 2025 ist Zeit. Dann endet die sogenannte Bindefrist.

    #Allemagne #Berlin #transport_public #privatisation #S-Bahn

  • #Turchia. #satira, #Pride e opposizione nel mirino
    https://radioblackout.org/2025/07/turchia-satira-pride-e-opposizione-nel-mirino

    La #repressione colpisce sempre più duramente in Turchia. La presenza di riviste satiriche a fumetti è una consolidata tradizione. #leman è un periodico ad ampia diffusione popolare, non certo un giornaletto di nicchia, ma è finito comunque nel mirino della magistratura che ha disposto l’arresto di due redattori, del direttore responsabile e del vignettista e […]

    #L'informazione_di_Blackout #islamisti #smirne
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/07/2025-07-01-murat-turchia-repres-vignetta-smirne-pride.mp3

  • Alte Weltbühnen
    http://www.zeno.org/Literatur/M/Tucholsky,+Kurt/Werke/1920/Alte+Weltb%C3%BChnen?2%7Dh%25ah%25rdth%25

    Ce texte de Tucholsky a prèsque 105 ans, mais il donne l’impression de n’en avoir que 105 jours.

    Manchmal, nachts, blättere ich in alten ›Weltbühnen‹. Ich habe so ziemlich alle: einzeln, in roten Heften, deren Farbnuance des Umschlags schwankt, und ernst gebunden, in dicken roten Leinenüberzügen. Und ich blättere . . .

    Zuerst suche ich mir alle Polgars zusammen. Fast von Anfang an ist er da – und ich schmunzle im Geist noch einmal alle wiener Theaterpremieren durch, die er mit seiner bitterheitern Gegenwart beehrt hat. Und ich lese seine himmlische Literaturgeschichte: ›Wie der Goethe entstand‹, die noch lustiger ist als das entzückende kleine Spiel der beiden Dioskuren Polgar und Friedell. Und ich lese seine heiterste und bunteste Skizze ›Scharlach‹ (nur für Kenner!) – und ich muß lachen, ganz wie beim erstenmal . . . Und ich lese S. J., wie der unter der berliner Lämmerherde der Schohspieler herumwütete und sie schlachtete und fraß und wonnesam brummte, wenn er den Bauch voll hatte – und lese seine leisen Locktöne zu Reinhardt herüber, als er den noch uneingeschränkt liebhaben konnte . . . Und ich lese – entschuldigen Sie – mich selbst.

    Das heißt: ich lese mich eigentlich gar nicht. Ich erinnere mich nur. Ich erinnere mich, wie das gewesen ist, als ich dies Gedicht da schrieb[400] und jenes – was für Zeiten das waren (und was für Honorare es damals gab), und welche Damen ich in mein Herz geschlossen hatte. Es ist wie eine kleine Biographie, diese ›Weltbühne‹ – ich kann mir an den Fingern abzählen, wie es alles gelaufen ist mit mir. Gibt es wohl eine Liebe – und wäre es auch nur eine von den ganz kurzen, brennendsten gewesen –, die ich nicht abkonterfeit hätte? Keine. S. J. ließ mir den Spaß (sucht euch Redakteure, die keine Unteroffiziere sind!), und nur, wenn Gussy Holl öfter als viermal im Monat in den Artikeln verkleidet, persönlich oder zitiert auftauchte, weinte er leise. Ich konnts doch aber nicht lassen, und ich kanns heute noch nicht. Und alles, was so in den letzten Jahren für mich gut und teuer gewesen ist, steht da in den roten Heften: die hübschen Bücher und die hübschen Mädchen, die märkische Luise und die einzige Blonde und der Strubbs und die und die . . . Von Claire zu schweigen, die ich schon besungen habe, als ich meine Manuskripte noch zweiseitig beschrieb . . . Es war eine schöne Zeit.

    Guten Tag, kleine Hefte! Dies ist keine Reklame für euch – denn der Herausgeber weiß kaum, wie er euch noch liefern soll, und viele von euch gibts gar nicht mehr in den Verlagsregalen. Kleine Hefte, guten Tag –!

    Und ich bemerke, daß sie nicht nur das Leben eines Panters aus den letzten Jahren widerspiegeln, sondern, wenn man genauer hinsieht, unser ganzes Leben und unsere ganze Zeit.

    · Peter Panter
    Die Weltbühne, 12.08.1920, Nr. 33, S. 197, wieder in: Mit 5 PS.

    Nous sommes tous des admirateurs de cette bande de créateurs de textes profonds et réfléchis. Les éditions de l’époque de la RDA n’ont jamais atteint la qualité qu’avait la petite revue sous Jacobsohn, Tucholsky et Ossietzky, mais il faudrait les relire pour chasser les souvenirs imprécis.

    Puis, on ne peut que souhaiter un avenir brillant aux nouvesux rédacteurs de la nouvelle Weltbühne que publie le Berliner Verlag.

    Die Weltbühne : Wie sich Holger Friedrich die Rechte sicherte
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/die-weltbuehne-wie-sich-holger-friedrich-die-rechte-sicherte-li.233

    3.7.2025 von Immo von Fallois - Der Weltbühne-Erbe Nicholas Jacobsohn behauptet, er wurde vom Verleger der Berliner Zeitung seiner Rechte beraubt. Doch das stimmt nicht. Eine Rekonstruktion.

    Nicht nur die Wärme draußen steigt derzeit heftig. Auch die öffentliche Erregung um Aussagen des Verlegers der Berliner Zeitung, Holger Friedrich, hat einen neuen Höhepunkt erreicht. „Es bleibt nichts, wie es ist“ – unter diesem Titel lud Friedrich im Rahmen der „Ettersburger Gespräche“ nahe Weimar vor über zwei Wochen zur Diskussion ein. Die Absicht war, über „gesellschaftlichen Wandel, Medien, Verantwortung und seine ostdeutsche Biografie“ zu reden.

    Bei der Veranstaltung wurde der Verleger dann auf Vorwürfe von Nicholas Jacobsohn, in den USA lebender Enkel von Siegfried Jacobsohn, dem jüdischen Journalisten und Gründer der berühmten „Weltbühne“, angesprochen. Friedrich habe die Zeitschrift ohne seine Einwilligung in diesem Jahr wieder aufgelegt. „Schädlich“ nennt Jacobsohn einen Text in der Weltbühne und bezeichnet Friedrichs Vorgehen als „Enteignung“, sein Handeln sei „unethisch“.

    Bei diesem „Ettersburger Gespräch“ fiel ein Satz, um den aktuell gestritten wird: Jacobsohn zeige sich „enttäuscht“ und „vielleicht auch ein bisschen erschrocken“, dass beim Kauf der Weltbühne der „amerikanische Ostküsten-Geldadel von einem Ossi dann so an die Wand gespielt“ worden sei. Im Klartext: Friedrich konnte sich bei der Auseinandersetzung um die Weltbühne-Rechte gegen Nicholas Jacobsohn erfolgreich durchsetzen.
    Definition Ostküstenaristokratie

    Der Begriff „Ostküsten-Geldadel“ sorgt nun für aufgeregte Diskussionen. Die Tageszeitung taz urteilte: „Die bewusste Rhetorik des gebürtigen Ostberliners könnte antisemitische Ressentiments andeuten.“ Die Jüdische Allgemeine zitierte den Antisemitismus-Forscher Remko Leemhuis; der nannte den Begriff einer der „ältesten antisemitischen Stereotype“. In der Jüdischen Allgemeinen äußerte sich Felix Klein, Beauftragter der Bundesregierung für jüdisches Leben in Deutschland und den Kampf gegen den Antisemitismus, ähnlich. „Der Berliner Verleger Holger Friedrichs hat den Enkel des jüdischen Gründers der traditionsreichen Weltbühne öffentlich als ,Ostküsten-Geldadel‘ betitelt.“ Und dann weiter: „Gerade im Zusammenhang mit der angedeuteten Machtlosigkeit Jacobsohns ihm gegenüber liegt leider die Vermutung nahe, dass Friedrich, dessen Metier nun einmal Sprache und Kommunikation ist, diese Codes bekannt sind und er die Formulierung daher bewusst verwendet hat.“

    Bei näherer Betrachtung entpuppt sich die Empörung als absurd, die Vorwürfe als unredlich – als ein Sturm im Wasserglas. Schaut man sich die Entstehungsgeschichte der neu aufgelegten Weltbühne an, wird offensichtlich: Friedrich ging es darum, mit Jacobsohn gemeinsam ein deutsch-jüdisches Projekt wiederaufleben zu lassen. Entsprechend setzt der Verleger sich zur Wehr. Die Jüdische Allgemeine lässt er wissen, dass der Begriff „Ostküsten-Geldadel“ nicht auf den jüdischen Hintergrund Jacobsohns Bezug nimmt: „Bezugspunkte sind beispielhaft der U.S.-amerikanische Historiker George Dyson in ,Turings Cathedral‘ oder die britische Historikerin Frances Stonor Saunders.“ Diese beschreibe „die ,so genannte Ostküstenaristokratie‘ im Zusammenwirken mit der ,Ivy League‘ als ,eine Art Bruderbund anglophiler Bildungsbürger, die die Rechtfertigung für ihr Handeln in den Traditionen der Aufklärung und der Unabhängigkeitserklärung verankert sahen‘.“

    Die Weltbühne sollte als deutsch-jüdisches Kulturgut neu belebt werden

    Felix Klein ist, so muss man mit Blick auf den sogenannten Weltbühne-Skandal feststellen, einer absurden Fehlinterpretation zum Opfer gefallen. Wer die Kommunikation zwischen Holger Friedrich und Nicholas Jacobsohn kennt, muss zu dem Schluss kommen, dass nicht der Weltbühne-Erbe der Machtlose bei der Auseinandersetzung um die Rechte war. Im Gegenteil: Jacobsohn hätte jede Gelegenheit gehabt, die Auseinandersetzung um die Rechte zu seinen Gunsten zu entscheiden.

    Jacobsohn wird später das Gegenteil behaupten. Der Welt sagte er: „Ohne meine Zustimmung oder überhaupt eine Reaktion von mir abzuwarten, wurden die Markenrechte der Ossietzky-Gesellschaft an Holger Friedrich übertragen, der daraufhin am 17. April die Löschung meiner älteren Rechte beantragte. Das ist ungeheuerlich und meines Erachtens rechtswidrig.“

    Die Wahrheit sieht anders aus. Vor der Übernahme der Rechte im Jahr 2025 hatte ein jüdischer Freund Friedrich geraten, Die Weltbühne als deutsch-jüdisches Kulturgut aus der Vergangenheit zurückzuholen und als deutsch-jüdisches Projekt wieder ins Leben zu rufen. Gemeinsam mit Jacobsohn.

    Holger Friedrich ging es um eine Kooperation

    Im Januar 2025 nahm Friedrich Kontakt auf, um die Rechte an der Weltbühne zu regeln. Einerseits zu dem deutschen Verein Weltbühne e.V., der parallel zu Jacobsohn eingetragene Markenrechte an dem Begriff Die Weltbühne hält und sich auf eine vormalige Rechteüberlassung durch den Herausgeber der DDR-Weltbühne beruft. Und andererseits zu dem Gründerenkel Nicholas Jacobsohn, den Friedrich dreimal zum Gespräch einlädt, um das Projekt in gemeinsamer Kooperation neu ins Leben zu rufen.

    Mit dem Weltbühne e.V. konnte sich Friedrich einigen und die Rechte übernehmen. Mit Jacobsohn stellte sich die Kommunikation als schwierig heraus. Doch Friedrich wusste: Würde Jacobsohn nicht reagieren, könnte er nach Übernahme der Weltbühne-Rechte des Vereins die Rechte von Jacobsohn löschen lassen. Dennoch ging es Friedrich um Kooperation, er wollte sich mit Jacobsohn einigen.

    Der Schriftverkehr zwischen Friedrich und Jacobsohns Anwälten bezeugt, anders als von Jacobsohn behauptet, die vielen Kontaktversuche. Am 21. Januar 2025 wandte sich der Anwalt des Berliner Verlags in einer E-Mail erstmals an Jacobsohns ebenfalls in Berlin ansässigen Rechtsvertreter. Schon in dieser ersten Mail war die publizistische Linie des geplanten Weltbühne-Projekts unmissverständlich skizziert. Ziel sei es, „gegenwärtige Entwicklungen um eine humanistisch-pazifistische Perspektive zu ergänzen. Das steht in direkter Tradition des Journalismus von Tucholsky und Ossietzky.“ Im Namen des Berliner Verlags bat der Anwalt um Kontakt zu den amerikanischen Jacobsohn-Erben, mit dem Ziel einer einvernehmlichen Lösung der Rechtefrage. In derselben Mail war auch die Rede von einer geplanten Kooperation mit dem Weltbühne e.V., gipfelnd in der Aussage, der Berliner Verlag wäre begeistert, eine ähnliche Perspektive mit der amerikanischen Seite zu entwickeln.

    Einmal DDR, immer DDR?

    Zwei Tage später, am 23. Januar, bittet der Jacobsohn-Anwalt – „bevor ich meinen Mandanten anspreche“ – um Auskunft zu Projektverantwortlichen, Statuten, Unabhängigkeitsgarantie und Finanzierung. Der Berliner Verlag sieht allerdings in dem frühen Stadium keine Veranlassung, sensible Informationen einem anderen als dem Rechteinhaber selbst, also Nicholas Jacobsohn, zur Verfügung zu stellen. In den kommenden Wochen wird versucht, auf anderem Wege Kontakt zu Jacobsohn aufzunehmen, leider vergeblich.

    Monate später, am 5. März, meldet sich der Berliner Jacobsohn-Anwalt erneut. Nach dem, schreibt er, „was ich durch meine Recherchen über die Absichten Ihres Mandanten erfahren habe, strebt Ihr Mandant eine Art Wiederbelebung der ‚DDR-Weltbühne‘ an. Nur um das klarzustellen: Ein neues Medienprodukt in der Tradition der ‚DDR-Weltbühne‘ ist für unseren Mandanten inakzeptabel.“

    Schon die Lektüre der 15-zeiligen, durchaus überschaubaren ersten E-Mail des Rechtsanwalts des Berliner Verlags hätte den Jacobsohn-Anwalt eines Besseren belehren können. Die „direkte Tradition des Journalismus von Tucholsky und Ossietzky“ ist gerade nicht die Tradition der DDR-Weltbühne. Den Westberliner Jacobsohn-Anwalt scheint es nicht interessiert zu haben. War er bei seinen Recherchen auf die ostdeutsche Biografie des Verlegers Holger Friedrich gestoßen? Hat er mit der Weisheit des kalten Kriegers geschlussfolgert: einmal DDR, immer DDR?

    Berliner Verlag hat Weltbühne-Markenrechte wasserdicht gesichert

    Knapp zwei Wochen nach der ablehnenden Antwort meldet sich Friedrichs Anwalt erneut bei der Gegenseite. Sein Mandant sei in New York und eigentlich schon bereit, die Löschung von Jacobsohns Weltbühnen-Rechten zu beantragen, „da die Gründe für die Nichtbenutzung nach dem Fall der Berliner Mauer nicht mehr bestehen und wir uns nun im vierten Jahrzehnt der Nichtbenutzung befinden“. Andererseits sei immer noch ein kooperativer Ansatz zwischen Friedrich mit Jacobsohn denkbar.

    Das Angebot bleibt unerhört. Am 17. April informiert der Anwalt des Berliner Verlags den Jacobsohn-Anwalt dann über den nächsten Schritt. Erreicht das Schreiben jemals seinen Empfänger? Am 7. Mai folgt dann eine neue Avance. Friedrich ist vier Wochen später bei einem Termin mit dem israelischen Staatspräsidenten Yitzhak Herzog eingeladen. Er erwägt die Möglichkeit, das Projekt Weltbühne dort öffentlich vorzustellen und lädt Nicholas Jacobsohn ein, dabei zu sein. Auch diese Mail landet bei Jacobsohns Anwalt. Neun Tage später trifft die Antwort ein: „Nicholas Jacobsohn schätzt die freundliche Einladung nach Israel.“ Ein solcher Termin würde aber „Fakten schaffen, die noch erarbeitet sind“. Gemeint ist wohl: die noch zu erarbeiten sind. Jacobsohns Anwalt schlägt ein späteres Treffen in Berlin vor und erinnert an seine Fragen aus dem Januar, die zum Ziel haben, aufzuklären, welche neuen publizistischen Ziele die Weltbühne verfolgen soll.

    Am 20. Mai, dem Erscheinungstag der ersten Weltbühne seit 32 Jahren, liefert der Anwalt des Berliner Verlags die Antworten: Die Herausgeber der Weltbühne sind Dr. Thomas Fasbender und Behzad Karim Khani; der herausgebende Verlag ist der Berliner Verlag; der Berliner Verlag gehört zu 100 Prozent der Familie Friedrich. Nichts davon war so unabdingbar, dass man nicht Wochen oder Monate zuvor in einen Dialog hätte einsteigen können.

    An diesem Tag, dem 20. Mai, hat der Berliner Verlag seine Weltbühne-Markenrechte bereits wasserdicht gesichert; die Verfallsanträge für abgelaufene Rechte wurden wirksam eingereicht. Die Erben des legendären Siegfried Jacobsohn haben ihr Recht an der Marke Die Weltbühne weder nach 1945 noch nach 1990 realisiert, sie haben es auch 2025 versäumt. Wurden sie schlecht beraten? Hat Nicholas Jacobsohn von den Einladungen und Gesprächsangeboten des Berliner Verlags überhaupt Kenntnis gehabt? Hat er sich über die „Rechercheergebnisse“ seiner Berliner Anwälte hinaus je ein eigenes Bild von den Menschen gemacht, die das Lebenswerk seines Großvaters im 21. Jahrhundert zu neuer Blüte erwecken wollen? Die Dokumentenlage stimmt skeptisch.

    #Allemagne #presse

  • L’Espagne sauvera-t-elle l’UE d’une fuite en avant militariste ?
    https://lvsl.fr/lespagne-sauvera-t-elle-lue-dune-fuite-en-avant-militariste

    Alors que les dirigeants européens serrent les rangs derrière l’objectif des 5 % du PIB consacré à la défense, le chef du gouvernement espagnol rompt le rang. Tandis qu’à La Haye il dénonce un « keynésianisme militaire » aux effets délétères pour les investissements sociaux, à Madrid ses partenaires de gauche menacent de quitter le gouvernement. À l’horizon, […]

    #International #5% #austérité #Espagne #Keynésianisme_militaire #Militarisme #OTAN #Prédation #PSOE #Sanchez #Trump

  • #Gaza : « Le #génocide est une source de #profits », dénonce Francesca Albanese devant l’ONU
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20250703-gaza-le-g%C3%A9nocide-est-une-source-de-profits-d%C3%A9nonce-francesca-

    Une économie entière au service d’un génocide. C’est ce que dénonce la rapporteure spéciale de l’ONU sur les Territoires occupés. Dans un nouveau rapport, Francesca Albanese décrit la façon dont l’économie israélienne utilise le massacre à Gaza pour faire des profits. Profits réalisés aussi par bon nombre d’entreprises étrangères, accusées de #complicité.

    #sionisme

  • #Microsoft coupe les mails de la #Cour_Pénale_Internationale, un avertissement pour tous les Européens

    Alors que son président s’était engagé à protéger les données des Européens, Microsoft a retiré à la CPI l’#accès à ses services. La #coupure fait suite à une volonté de l’administration américaine, à laquelle Microsoft s’est soumis malgré ses promesses.

    Lors de sa visite à Bruxelles, #Brad_Smith, le président de Microsoft, l’avait juré. Son groupe s’engagerait à défendre les intérêts et les données des Européens face aux aléas géopolitiques, y compris d’éventuelles pressions de l’administration américaine.

    Mais les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Et après ce joli discours – où Brad Smith assurait avec emphase que Microsoft « dépend de manière critique de la confiance de ses clients, des pays et des gouvernements à travers l’Europe » –, la raison dictait d’avoir des preuves qui confirmeraient cet engagement avant de le croire.

    Or peu après cette déclaration, on apprenait que Microsoft suspendait la #messagerie et d’autres services utilisés par le bureau du procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) de La Haye, Karim Khan.

    Cette coupure se conformait aux sanctions imposées par Washington à l’encontre du personnel du CPI après que la Cour a décidé d’ouvrir des enquêtes sur de hauts dignitaires israéliens.

    Le contexte est sulfureux, mais ce n’est pas le fond du problème. Quoi que l’on pense de ces enquêtes d’un côté, et de la légitimité des sanctions américaines de l’autre, cette affaire prouve que Microsoft a non seulement la capacité, mais aussi la volonté d’exécuter les directives de l’État américain et de couper les services à tout acteur jugé indésirable par son administration.

    Une posture qui va à l’encontre des engagements pris par Brad Smith sur le sol européen.

    Un clic de souris qui résonne dans le monde entier

    Cette coupure est, si je puis dire, un clic de souris qui résonne dans le monde entier. Un clic qui devrait en tout cas faire réfléchir les décideurs sur leurs relations « de confiance » avec Microsoft.

    De fait, plusieurs institutions publiques néerlandaises ont aussitôt accéléré leurs recherches de solutions alternatives, hébergées en Europe. Dans le même temps, le nombre de demandes de backups pour sécuriser les données dans Microsoft aurait bondi. En Allemagne, la presse s’est fait l’écho d’un regain d’intérêt pour des systèmes de sauvegarde face à une possible perte d’accès aux services Microsoft. Dans les pays nordiques comme en France, l’idée d’un avenir numérique moins dépendant d’Azure est encore plus ancienne et cette affaire ne fait que la raviver.

    Une vague d’interruptions de service volontaire par Microsoft est hautement improbable – l’éditeur fait 25 % de ses revenus en Europe, il ne peut pas se passer de ce marché sous peine de suicide commercial. Il ne s’agit donc pas d’avoir peur.

    Mais lorsqu’un prestataire clé sur lequel les organisations comptent depuis des années se montre soumis aux volontés d’un gouvernement étranger, fût-il ami, la plupart des responsables IT (en particulier dans le secteur public) savent qu’il est temps de trouver une alternative « au cas où ». Avoir un plan B est une question de bon sens.

    Le véritable problème pour Microsoft pourrait d’ailleurs être là : dans l’IT, les plans B deviennent souvent les plans A. Une fuite modeste de clients peut vite se transformer en exode. Les gouvernements sont par nature prudents, mais ils sont aussi assez moutonniers. Quand l’un d’entre eux change de chemin, les autres ont plus tendance à le suivre.

    Un changement d’ambiance vers moins de confiance

    Cette affaire ne provoquera donc pas d’exode de chez Microsoft. D’ailleurs, même en imaginant que ce soit techniquement possible (ce qui bien souvent n’est pas le cas), les organisations sont plus préoccupées que paniquées.

    Mais l’affaire marque un changement d’ambiance : jusque-là très fidèles à Microsoft, plusieurs structures discutent désormais ouvertement de la nécessité de réduire leur dépendance à l’éditeur américain.

    Les inquiétudes liées à de possibles pressions des autorités américaines sur les hyperscalers – Microsoft, Google ou AWS – existent depuis longtemps. Mais elles étaient atténuées par les promesses répétées de ces fournisseurs de protéger leurs clients.

    Cependant, nombreux sont ceux qui estiment que Microsoft, à l’épreuve du feu, n’a pas tenu parole. Et qu’au lieu d’être un défenseur d’un pilier de la communauté juridique mondiale, il a agi comme un instrument de la politique américaine.

    Une alternative suisse à la rescousse de la CPI

    Victimes de cette coupure, la CPI et Karim Khan se seraient tournés vers #Proton_Mail, un service de messagerie, chiffrée de bout en bout, plébiscité par les lanceurs d’alerte.

    Proton Mail n’est pas une panacée. Le service est soumis au droit suisse, qui oblige (lui aussi) sur demande à divulguer certaines données à un gouvernement (ici, Helvète). Mais ces informations se cantonnent à certaines métadonnées, comme l’adresse IP, et ne concernent pas les mails eux-mêmes.

    En passant à une alternative, il y a fort à parier que Karim Khan a dû renoncer à certaines fonctionnalités et à une certaine facilité d’utilisation, mais il doit aussi se dire que c’est un petit prix à payer pour protéger ses équipes et son institution de l’influence du gouvernement américain.

    Trouver une alternative est peut-être un choix que d’autres devront envisager dans les mois ou les années qui viennent. Car si cette affaire rappelle une chose, c’est qu’on ne peut pas toujours faire confiance aux fournisseurs cloud pour garantir la souveraineté des données, malgré leurs discours.

    Et dans ce cas précis, malheureusement, les actes de Microsoft résonnent bien plus fort que les mots rassurants de Brad Smith.

    https://www.lemagit.fr/actualites/366624982/Microsoft-coupe-les-mails-de-la-Cour-Penale-Internationale-un-avertissement-
    #mails #CPI

    • Et à l’inverse, l’une des multiples apparitions de Microsoft dans le rapport de Fransceca Albanese sur la complicité des entreprises dans le génocide :
      https://www.ohchr.org/sites/default/files/documents/hrbodies/hrcouncil/sessions-regular/session59/advance-version/a-hrc-59-23-aev.pdf

      41. Microsoft, Alphabet and Amazon grant Israel virtually government-wide access to their cloud and artificial intelligence technologies, enhancing data processing, decisionmaking and surveillance and analysis capacities.99 In October 2023, when the Israeli internal military cloud overloaded,100 Microsoft, with its Azure platform, and the Project Nimbus consortium stepped in with critical cloud and artificial intelligence infrastructure.101 Their Israel-located servers ensure data sovereignty and a shield from accountability,102 under favourable contracts offering minimal restrictions or oversight.103 In July 2024, an Israeli colonel described cloud tech as a weapon in every sense of the word, citing these companies.104

    • Je n’ai toujours pas la réponse de ce à quoi nous engage le fait de cocher la case des CGU de Google ou de Microsoft, par exemple. J’attends la confirmation de la crainte que nous sommes ensuite liés de fait aux lois américaines en tant que client d’une entreprise américaine.