• La future #prime_d’activité selon Le Monde
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/02/28/comment-la-nouvelle-prime-d-activite-va-fonctionner_4585089_823448.html

    La prime pour l’emploi (PPE) et le #RSA_activité sont bientôt morts, bienvenue à la nouvelle « prime d’activité ».

    La PPE, qui consiste en un crédit d’impôt versé en septembre, bénéficie en effet à 6,3 millions de foyers qui gagnent entre 0,3 et 1,3 smic, mais son montant moyen mensuel était de seulement 36 euros. Trop de bénéficiaires pour un montant trop faible, versé trop tard : la PPE était critiquée pour son absence d’effet incitatif. Elle sera versée pour la dernière fois en septembre 2015. De son côté, le RSA activité (à différencier du RSA socle pour les personnes qui ne travaillent pas du tout et qui va perdurer) bénéficiait lui à seulement 700 000 personnes, mais pour un montant moyen de 176 euros.

    Jugée trop complexe, cette prestation est sous-utilisée, avec à peine un tiers des bénéficiaires potentiels qui en font la demande. « Le bénéficiaire doit effectuer deux déplacements physiques, remplir six pages de formulaires et fournir de nombreuses pièces justificatives pour déposer une demande », dénonçait le député PS Christophe #Sirugue, dans un rapport remis en juillet 2013 et qui a servi de base à la réforme du gouvernement.

    Selon nos informations, M. #Valls devrait annoncer que la nouvelle prime, dont le fonctionnement sera très proche du RSA activité, sera concentrée sur les travailleurs gagnant entre 570 et 1 360 euros net, soit entre 0,5 et 1,2 #smic. Tous les bénéficiaires actuels de la PPE au-delà de ce seuil ne percevront plus rien, mais le gouvernement estime que la perte sera très faible, de l’ordre de quelques dizaines d’euros par an.

    La prime d’activité sera bien versée dès le premier euro gagné mais les #salariés touchant jusqu’à 0,5 smic (soit environ 570 euros) ne devraient pas voir de grand bouleversement, le montant de la nouvelle prime d’activité restant pour eux à peu près le même que celui du RSA activité. « Il s’agit de ne pas inciter les tout petits contrats à temps partiel », justifie un des acteurs du dossier [ah ! ah ! ah !, ndc]. « Le dispositif doit fonctionner comme une incitation à travailler davantage », abonde Matignon. Quitte à ne pas aider les #travailleurs les plus #pauvres. Le montant devrait être maximum pour les salariés gagnant autour de 800 euros . Le collectif Alerte, qui regroupe les associations de lutte contre la pauvreté, a demandé que ce maximum soit de 250 euros, mais le rapport Sirugue avait évoqué de son côté 215 euros.

    Un geste pour les #apprentis ?

    Surtout, la prime d’activité sera ouverte aux #jeunes entre 18 et 25 ans, qui n’ont aujourd’hui pas accès au RSA. Selon le rapport Sirugue, environ #300000_jeunes pourraient ainsi toucher cette prestation. Mais les derniers arbitrages du gouvernement pourraient finalement être bien moins généreux, car les jeunes résidant chez leurs parents verront les revenus de l’ensemble du foyer fiscal pris en compte . « Nous voulons que les jeunes de moins de 25 ans qui travaillent puissent en bénéficier quoi qu’il arrive de manière autonome, sinon seulement 200 000 jeunes pourront en profiter », critique François Soulage, président du collectif Alerte. Le gouvernement s’y oppose pour l’instant, mais serait prêt à faire un geste pour les apprentis qui au départ ne devaient pas bénéficier de la prime. « C’est un point qui pourra bouger lors de l’examen parlementaire [prévu cet été] et faire l’objet d’amendement », confirme Matignon.

    Cette nouvelle prime, qui entrera en vigueur début 2016, devrait coûter environ 4 milliards d’euros par an, le même coût que la PPE et le RSA cumulés. Environ 7 millions de personnes y seraient éligibles, mais Matignon a fondé ses calculs sur le fait que seulement 50 % des bénéficiaires potentiels en feront au final la demande . En revanche, l’allocation spécifique de solidarité (ASS), versée par Pôle emploi à 450 000 chômeurs en fin de droit, ne sera pas incluse dans la réforme et gardera donc son − complexe − fonctionnement propre. Au grand regret des associations de lutte contre la pauvreté.

    En 1998, lorsqu’il était premier ministre et confronté à une mobilisation massive des #chômeurs et #précaires, Lionel Jospin dénigrait déjà -bien avant Sarkozy...- la #solidarité. Il avait déclaré : "je préfère une société de travail à l’#assistance" .

    Voir À gauche poubelle, précaires rebelles
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5374

    #Droits #non_recours #précarité #salaire #travail #emploi #travaillisme #inégalité #idéologie_du_travail #activation_des_dépenses_passives (comme ils disent)

    • Toujours à la rubrique, #l'économie_est_la_politique_du_capital, les 5,3 milliards d’économie réalisées actuellement par l’état grâce au non-recours des #ayants_droits potentiels qui ne demandent pas le RSA ne seront pas perdus avec cette #prime_d'activité : « Matignon a fondé ses calculs sur le fait que seulement 50 % des bénéficiaires potentiels de cette prime en feront au final la demande. »...
      Le salaire que soutiendra le moins mal cette prime c’est 800 boules. Pour les #jeunes, faudra pas qu’ils soient déclarés sur les impôts de leur parents, sinon ceinture. Et toujours pas de droit au RSA « socle » pour ces centaines de milliers d’entrants dans le #salariat qui n’ont pas droit à une #allocation_chômage..

      #austérité #pauvreté #exploitation

    • La « #préférence_nationale » introduite dans la loi RMI en 1988 continue à faire des petits...Ègalite ? mon oeil. Extraits dun mel reçu :

      La future nouvelle « prime d’activité » va remplacer (fusionner) le RSA activité (qui relève, avec le RSA dit « socle », du CASF) et la prime pour l’emploi (qui relève du code des impôts). Elle entrera en vigueur le 1er janvier 2016 (article 26 avant projet de loi), sauf pour Mayotte où ce sera une ordonnance...

      Le RSA activité, comme le RSA, est conditionné pour les étrangers non UE à une résidence régulière depuis plus de 5 ans (cadeau Hirsch-Sarkozy de la loi RSA)
      La prime pour l’emploi ne comporte pas de telles conditions, elle était due à tout contribuable, donc y compris au sans papiers.
      Eh bien pour la nouvelle prime d’activité (qui relèvera du Code de la sécurité sociale), quelle est la condition retenue ? bingo ! c’est la plus restreinte et discriminatoire des deux... (seul point positif, tous les étrangers UE y ont droit, mais c’est une obligation du droit de l’UE, cela découle de la libre circulation des travailleurs).

      Politiquement, puisque cette prime d’activité est destinée aux #pauvres_méritants car ils travaillent (même pour des semblants de boulot, des bribes de travail, des heures..), et non comme le RSA socle à ces feignasses d’assistés qui se prélassent dans l’oisiveté, on peut se demander pourquoi en priver les étrangers en situation régulière « méritants » qui travaillent ?
      Et pourquoi, puisque l’objectif de la prime d’activité, comme le RSA activité, est d’inciter au travail (), d’encourager à la vertu, de permettre l’insertion professionnelle, pourquoi ne pas vouloir de cet objectif pour les #étrangers résidant régulièrement en France et qui y travaillent ? () selon l’exposé des motifs « encourager l’activité en soutenant le pouvoir d’achat des travailleurs modestes, de façon simple et lisible, avec une prime mensuelle, dont le montant est étroitement lié aux revenus d’activité des bénéficiaires »
      Le maintien de la condition d’antériorité de 5 ans (en séjour régulier avec droit au travail) est lamentable. Lamentable de la part du mnistère du travail Rebsamen en charge de ce projet de loi, et probablement de la ministre des affaires sociales Touraine (sans doute co-responsable sur le volet sécurité sociale / prime d’activité).

      Voir l’avant projet de loi dialogue social dans lequel figure cette condition, l’article 23 concerne la prime d’activité.
      Pour les autres conditions de la prime d’activité, il semble que c’est un copié-collé des articles du CASF sur le RSA (ce serait à vérifier), avec des choses renvoyées aux décrets.

      #Xénophobie_d'état

  • Le drame social des #droits_rechargeables | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/le-drame-social-des-droits-rechargeables-566812

    Parmi les 500 000 #chômeurs lésés par les droits rechargeables estimés par l’Unedic, beaucoup de #précaires, de cadres, d’#intermittents, 
de seniors, mais aussi de jeunes… Tous les âges et catégories socioprofessionnelles sont concernés par ce fléau. Témoignages.

    1. Enora, 24 ans, Punie pour avoir travaillé pendant ses études
    2. Léo, 48 ans, La double peine pour un cadre supérieur
    3. Martin, 28 ans, Intermittent bloqué au régime général
    4. Gérard, 52 ans, Chômeur privé de tout revenu

  • Trouvé sur touiteur :
    Toute la vie : La dernière cacophonie indécente des Enfoirés
    http://blog.natas.fr/2015/02/25/toute-la-vie-les-enfoires

    Mais cette année, les mecs ont poussé leur délire narcissique super loin avec « Toute la vie ». Dans le clip 2015, il n’est plus question des Restos du Coeur ou de la solidarité vis-à-vis des plus démunis. Non, on sait très bien qu’on s’en branle ouvertement le cul. Cette fois, on a décidé d’engueuler les jeunes plutôt. D’habitude geignardes et bienpensantes, la chanson de cette année est réac’ et grossière.
    Ce truc est un monument d’indécence. Toute la chanson est un échange entre les jeunes et les vieux. D’un côté les jeunes se plaignent de leur situation de jeunes… Et de l’autre, des starlettes françaises, leur répondent que ça va, il faut arrêter de se plaindre parce qu’ils ont « Toute la vie ».

    #spectacle

    • « nous, on s’est battu pour la paix et le #plein_emploi », bonjour le pipo, bonjour l’impasse...

      Dommage que le papier de ce blog tombe dans la trappe obligeamment tendue du "conflit de générations".
      4,3 millions de #pauvres ont moins de 30 ans.

      Tandis que :

      Le nombre de pauvres de plus de 60 ans a augmenté de 433 000 à 583 000 entre 2000 et 2010, soit 150 000 personnes supplémentaires.

      http://www.inegalites.fr/spip.php?article373&id_groupe=16&id_mot=107

      Les Enfoirés. Jugée anti-jeunes, la nouvelle chanson crée la polémique
      http://www.ouest-france.fr/les-enfoires-reac-et-anti-jeunes-la-nouvelle-chanson-cree-la-polemique-

      Mais quelle mouche a piqué Jean-Jacques Goldman pour écrire une chanson aussi réac ?
      « Toute la vie », la nouvelle chanson des Enfoirés crée la polémique. Pas étonnant, car ses paroles sont une sorte d’hymne anti-jeunes, moraliste et lénifiant.

      Un commentaire reçu par mel :

      Comment prendre cette chanson ? Une provocation pour lancer le débat ? En gros, c’est des artistes #installés, qui pètent dans la soie, qui n’ont plus besoin de bosser jusqu’à la fin de leur vie. Et qui disent aux jeunes #précaires qui leur font face, en gros : "tout ce qu’on a, on a bossé pour l’avoir". Les jeunes, en réponse : "tout ce qu’on a, c’est le chômage et la précarité, et le SIDA en prime".
      Et les stars, le cul dans la graisse, de leur répondre à leur tour : « Tout ce qu’on a, il a fallu le #gagner / A vous de jouer mais faudrait vous bouger ». Peut-être que j’ai mal compris. Que c’est une incitation à occuper lez ZAD, les Pôles-emploi, faire des autoréductions ? On n’a qu’une envie à la fin du clip, c’est de voir les jeunes mettre les vieux dans des cercueils, de planter des clous pour les fermer, et voler comme on leur suggère (aux deux sens du mot ?) :

      Maxime Le Forestier avait écrit une chanson il y a 40 ans, à propos de Pierre #Goldman, le demi frère de l’autre, assassiné par des flics d’extrême droite ("Honneur de la police") :
      https://www.youtube.com/watch?v=1MisxgM3XBU

      #ISF #mépris_de_classe

    • http://www.paroles.net/les-enfoires/paroles-toute-la-vie

      Des portes closes et des nuages sombres
      C’est notre héritage, notre horizon
      Le futur et le passé nous encombrent
      Avez vous compris la question ?

      NON

      Vous avez tout, l’amour et la lumière
      On s’est battus, on n’a rien volé
      Nous n’avons que nos dégoûts, nos colères

      Mais vous avez
      Mais vous avez
      Oui, vous avez

      Toute la vie, c’est une chance inouïe
      Toute la vie, c’est des mots, ça veut rien dire
      Toute la vie, tu sais le temps n’a pas de prix
      Utopie, sans avenir
      Toute la vie, c’est à ton tour et vas-y

      A ton tour et vas-y
      A ton tour et vas-y
      A ton tour, vas-y

      Vous aviez tout, paix liberté, plein emploi
      Nous c’est chômage, violence, sida
      Tout ce qu’on a il a fallu le gagner
      A vous de jouer mais faudrait vous bouger

      Vous avez raté, dépensé, pollué
      Je rêve ou tu es en train de fumer ?
      Vous avez sali les idéologies

      Mais vous avez
      Mais vous avez
      Oui, vous avez

      Toute la vie, c’est une chance un défi
      Toute la vie, c’est bidon, ça veut rien dire
      Toute la vie, tu sais le temps n’a pas de prix
      Utopie, sans avenir
      Aujourd’hui, j’envie tellement ta jeunesse

      Quel ennui, je l’échange contre ta caisse
      C’est la vie, la vie qui caresse et qui blesse
      C’est ta vie, vole et vas-y,
      Vole et vas-y ?

  • René Revol (#Parti_de_gauche) attaque Montpellier journal sur deux fronts judiciaires – Montpellier journal
    http://www.montpellier-journal.fr/2015/02/rene-revol-parti-de-gauche-attaque-montpellier-journal-sur-deux-

    L’ami de longue date de Jean-Luc Mélenchon, maire de Grabels (Hérault) et vice-président de la métropole de #Montpellier n’y va pas avec le dos de la cuillère. Voudrait-il faire taire un site qui visiblement le dérange ? Montpellier journal est un média fragile avec moins de 300 abonnés et deux journalistes payés chacun 650 € nets par mois via deux #contrats_aidés. Visiblement l’élu « de la gauche la vraie » n’en a cure. Mais nous nous défendrons. Avec nos très modestes moyens mais nous nous défendrons car nous faisons un travail honnête, sérieux et approfondi. Et nous continuerons à le faire. Première étape : nous convions les abonnés, lecteurs, sympathisants le samedi 7 mars à l’Atelier du nord (quartier Figuerolles) pour une soirée de soutien.

    #précaires #journal #procès

  • Appel à l’application du droit à l’hébergement !! - Rebellyon.info
    http://rebellyon.info/Appel-a-l-application-du-droit-a-l.html

    Réunis en collectif de professionnels de l’#urgence_sociale, nous sommes trop nombreux et nombreuses à ne plus pouvoir cautionner dans nos pratiques ces situations de non droit. En effet, le dispositif actuel, met aujourd’hui souvent les personnes plus à mal qu’il ne les soutient en toute illégalité.

    Les institutions qui nous emploient, ou la place qui nous est donnée au quotidien, ne nous permettent pas toujours d’exprimer notre désaccord.
    Les aberrations du dispositif nous heurtent en tant que professionnel-les, percutant l’#éthique et la déontologie au fondement de nos professions, comme le non respect du secret professionnel.
    Témoins et acteur-rices d’une grande violence, chacun-e individuellement concernée, nous souhaitons collectivement faire entendre notre voix légitime de professionnel-les.

    Parce qu’ensemble, il est urgent de crier stop avant que le secteur ne dérive complètement, nous vous remercions de signer une #pétition reprenant nos revendications en cliquant sur le lien suivant : Appel à signature pour l’application du #droit_à_l’hébergement

    #hospitalité #droits_sociaux #précaires #contrôle

  • Ils ont eu le courage de dire « non  : Les travailleurs immigrés en lutte pour la dignité humaine au cours des années 1970 | « Une Histoire populaire
    https://matthieulepine.wordpress.com/2015/02/22/ils-ont-eu-le-courage-de-dire-non-les-travailleurs-immigre

    Au cours des années 70, la condition des #travailleurs_immigrés sur le territoire français fait son entrée sur la scène politique et sociale. En effet, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le nombre d’étrangers installés dans l’hexagone a plus que doublé. Ces personnes sont venues participer à la reconstruction du pays et fournir une main d’œuvre nécessaire à la production, notamment dans l’#industrie. Ainsi, dans certaines #usines (automobile…), les immigrés représentent parfois l’essentiel des travailleurs. Cependant, leurs conditions de travail, mais aussi de vie, sont très #précaires. #Exploités, logés dans des taudis, ils doivent affronter la peur de la #police en raison de l’instabilité de leur statut juridique, mais aussi les agressions racistes. La France ne peut alors plus ignorer l’insupportable situation de ces populations. Considérés comme des travailleurs passagers, constamment sous pression, tout est cependant fait pour éviter l’émergence de #luttes autour de leur sort. Et pourtant, de grandes mobilisations vont voir le jour à l’époque. Celles-ci sont une part importante et pourtant souvent négligée, de l’#histoire des luttes ouvrières, politiques et sociales sur le sol français.

    #grève #grève_des loyers #foyers #autonomie

  • Pour lutter contre la fraude, la SNCF augmente le prix de l’amende
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/02/20/sncf-le-prix-de-l-amende-passe-de-35-a-50-euros_4580558_3234.html

    La #SNCF a présenté, vendredi 20 février, un vaste plan de lutte contre la #fraude, annonçant que le tarif de l’#amende pour les voyageurs sans billets passerait, à partir du 2 mars, de 35 à 50 euros. Cette amende peut, si elle n’est pas réglée par le contrevenant, être majorée jusqu’à 375 euros.

    Le montant de l’amende n’avait pas été revalorisé depuis 2003, a précisé la SNCF lors d’une conférence de presse. La SNCF va également augmenter les #contrôles à bord des trains, ainsi qu’à quai, avant et après le voyage [après ?? ndc].

    Le délai de #recouvrement des procès-verbaux est par ailleurs allongé, passant de deux à quatre mois, tandis qu’un droit de communication a été ouvert par le ministère de l’intérieur, donnant accès à ses #fichiers pour la SNCF, afin de permettre l’identification des fraudeurs.

    La répression à l’encontre des 22 000 #multi-fraudeurs recensés sera en outre durcie : le seuil au-delà duquel un fraudeur devient multi-fraudeur est abaissé de 10 à 5 procès-verbaux, et le dépôt de plainte devient systématique. « Nous voulons inverser durablement la tendance et casser la fraude organisée », a commenté lors d’une conférence de presse la directrice des trains, Maud Bailly.

    UN MILLION D’AMENDES PAR AN

    Une première mesure avait été prise au mois de septembre, avec le raccourcissement de la #durée_de_validité_des_billets TER, passé de deux mois à sept jours, afin d’empêcher l’utilisation répétée d’un billet lorsqu’il n’a pas été validé par un contrôleur à bord du train.

    Chaque année, un million d’amendes sont payées à bord des trains, mais le taux de recouvrement des procès-verbaux n’est que de 10 % . La fraude coûte chaque année 30 millions d’euros à la SNCF. Le secrétaire d’Etat aux #transports, #Alain_Vidalies, avait affirmé en janvier que l’intensification de la lutte contre la fraude dans les transports publics figurait parmi ses priorités pour l’année 2015.

    #chasse_aux_pauvres #sévices_publics #mobilité

    Pour mémoire, une loi socialiste de 2001
    La #LSQ : un train de mesures répressives pour les #précaires !
    http://www.ac.eu.org/spip.php?article95

    François Thonier a été condamné à 2 mois de #prison par le tribunal de Bordeaux.

    François Thonier, jugé une première fois à Bordeaux le 12 novembre 2002 pour délit de #fraude_habituelle, a été condamné en première instance à payer 800 € d’amende et 769 € de dommages à la SNCF. Il a immédiatement fait appel de ce jugement « en solidarité avec tous ceux et toutes celles qui ne peuvent pas payer le train ».

    • « frapper le plus fort possible » contre la fraude
      http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/02/20/pourquoi-la-sncf-veut-frapper-le-plus-fort-possible-contre-la-fraude_4580760

      La fraude est relativement faible dans les TGV, avec un taux estimé à 3 % des passagers. Mais ans les autres trains, qui ne nécessitent aucune réservation, elle concerne au moins 10 % des passagers. (...)

      ...peine maximale est de six mois d’emprisonnement et de 7 000 euros d’amendes ....

      ...fraude aux billets électroniques, avec des « petits malins », qui annulent leur billet une fois qu’ils sont dans le train et qu’ils ont été contrôlés....

      « Quand les caisses sont vides, que les revenus liés aux ventes de billets baissent et que les financements publics sont à l’arrêt, il faut racler les fonds de tiroir », rappelle un consultant spécialiste du transport public, peu étonné que la SNCF s’attaque à ce dossier.

    • Notez cette phrase sournoise et sans explications :

      … un droit de communication a été ouvert par le ministère de l’intérieur, donnant accès à ses #fichiers pour la SNCF …

      Où va-t-on avec de telles dérives ? Quels seront les fichiers concernés, le FNAEG des empreintes génétiques (contre les militants), ou le regroupement du STIC et de JUDEX en TAJ (72% d’erreurs) à moins que ce ne soit le SIS, fichier de Schengen ou celui également biométrique des passeports …

      En sortant du train il y a une semaine à Matabiau, j’ai vu que des centaines de voyageurs sont systématiquement détournés d’un couloir direct pour les faire passer par un autre plus long avec caméras de chaque côté. Apparemment tous les soirs c’est le même sketch avec valises à descendre dans les escaliers ! le ridicule sécuritaire touche à son comble.

      Les fichiers de police les plus controversés bientôt consultables par l’administration
      http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/12/10/acces-elargi-aux-fichiers-de-police-les-plus-controverses_4537888_3224.html

      Accusé à tort, on reste pour une durée de vingt à quarante ans « mis en cause » dans les fichiers de police.

      #croisement_des fichiers #surveillance #administrations_françaises #vichy #contrôle_social

    • ...comme en Allemagne, des agents en #civils pour repérer et contrôler les personnes qui ne valident pas leur ticket.

      Billets : La durée de validité des billets a été réduite à sept jours, contre deux mois auparavant. Dans le sud de la France, elle a même été réduite à un jour .

      Amende : A partir du 2 mars, le niveau des amendes sera réévalué. Si un voyageur signale spontanément son irrégularité, il doit payer 7 euros, au lieu de 4 euros, en plus de son billet. Pour les contrevenants identifiés par le contrôleur, l’amende passe, elle, de 35 à 50 euros.

      Contrôle : La SNCF va systématiser les contrôles à quai avant d’entrer dans le train et en organiser aussi à la sortie des trains.

      Portique : A partir de 2016, déploiement de portiques, permettant une validation du ticket à distance , dans quinze gares importantes.

  • CIP-IDF > Unedic et « #droits_rechargeables », #se_défendre ensemble - CAP
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7584

    La #permanence « conséquences de l’application du protocole Unedic » (CAP) de la Coordination à l’honneur de figurer dans le dossier Intermittents / Les Galériens du spectacle du numéro de Siné Mensuel de février 2015.

    « Au début, on n’avait aucune compétence, mais quand on a vu toutes les catastrophes qu’entraînait le protocole de 2003, on a tout épluché », se souvient Danièle, membre de la Coordination des #intermittents et #précaires d’Ile-de-France (CIP-IDF).

    C’était il y a plus de dix ans. Depuis, tous les lundi après-midi, elle continue de recevoir des dizaines d’intermittents perdus dans les méandres de #Pôle_emploi. Et ces dernières semaines, ils sont nombreux à se présenter, la mine désabusée, à la Commune libre d’Aligre, café associatif de #Paris qui accueille la permanence. Autour d’une table, entre une expo de dessins d’enfants et des affiches « Stop Tafta », chacun y va de son histoire.

    Aux galères de toujours, « refus d’#indemnisation », « #radiation », « demande de trop-perçus », s’ajoutent les nouvelles, nées de la dernière Convention d’#assurance-chômage. Un texte qu’il a aussi fallu décrypter dans ses moindres détails. Combattu par les intermittents au printemps, ce dernière s’applique, dans son intégralité, depuis le 1er octobre 2014. Entre temps, un recours a été déposé au Conseil d’État pour le dénoncer et une mission de concertation, au cours de laquelle les intermittents ont (enfin) pu exposer leurs propositions, a ouvert la voie à son hypothétique refonte. Reste à savoir ce qu’en fera la gouvernement... En attendant, ce sont les intermittents qui trinquent. Et se cognent aux nouvelles règles.

    Présentées comme des mesures de protection des chômeurs, elles sentent de plus en plus l’arnaque. A commencer par la règle de l’« épuisement des droits » qui oblige les personnes à liquider tous leurs droits avant de pouvoir bénéficier de nouveaux.

  • CAF 13 : en finir avec un « traitement inhumain » - La Marseillaise
    http://www.lamarseillaise.fr/marseille/social/36265-titre-par-defaut

    Une centaine de personnes ont manifesté pour réclamer l’ouverture des accueils afin que les #allocataires soient écoutés et entendus. Elles réclament une présence humaine.
    Une centaine de personnes ont manifesté, ce mardi, pour exiger les réouvertures des accueils des #Caf dans le département. A l’appel du collectif anti-fermeture, regroupant onze organisations associatives, politiques et syndicales, dont la CGT #chômeurs et #précaires.

    « Caf fermées c’est la galère, allocataires en colère », ont-elles scandé tout le long du parcours de Bougainville à la Caf, chemin de Gibbes (14e). Arrivées à bon port, elles ont trouvé les grilles bien clôturées avec des policiers hautement barricadés. Les précaires, qui revendiquent simplement leurs droits, font manifestement peur à la direction de la Caisse d’allocations familiales. En situation de handicap, Aïcha manifeste avec son mari parce qu’elle n’y arrive plus. « J’ai déposé mon dossier d’#APL depuis 4 mois et toujours pas de réponse. On vit avec ma pension vieillesse de 790 euros et on paye 565 euros de loyer, plus la mutuelle et l’abonnement téléphonique, que nous reste-il pour vivre ? ».

    « Tous ensemble, on est plus forts »

    Christiane Martinez est venue par solidarité. « On a supprimé le #RSA à mes voisins qui ferraillent dur pour s’en sortir. Il faut rétablir leurs #droits. Quand on est tous ensemble on est plus forts ». Des salariés sont aussi présents dans le cortège, car si rien ne va plus à la Caf c’est parce que le service public est attaqué par les politiques d’#austérité imposées par les gouvernements successifs. Résultat : les économies coûtent cher et se font sur le dos des gens les plus précaires, ce sont 130 000 dossiers en souffrance, selon les militant(e)s cégétistes, avec 2 à 3 mois de délai de traitement. Les Caf font face à des dossiers de plus en plus compliqués, à une hausse du nombre d’allocataires liée à la crise ( lire ci-dessous ) et à une réduction du nombre d’agents.

    Bénédicte, avec son allocation adulte handicapée, en fait les frais. « La semaine dernière, j’ai attendu 5 heures sous la pluie à Malaval. Et quand je suis enfin arrivée au guichet, j’étais tellement épuisée que je n’arrivais plus à savoir ce dont j’avais besoin, j’ai même oublié de réclamer un papier très important, c’est inhumain comme traitement ! ».

    Files d’attente interminables, conditions d’accueil inhumaines pour les allocataires d’un côté, et de l’autre, des conditions de travail insoutenables pour les salariés. Tina ne sait plus comment faire pour assurer le quotidien de ses cinq garçons, interdite bancaire suite à un dossier de #surendettement, elle ne peut plus percevoir le RSA. Ils sont plusieurs à donner leur numéro d’allocataires pour que la délégation qui sera reçue fasse entendre chaque dossier.

    « On n’est pas des #fraudeurs »

    Un homme crie sa colère : « on me demande de rembourser le RSA parce que j’ai travaillé 4h par jour. Qu’ils arrêtent de nous traiter de fraudeurs et qu’ils aillent contrôler les vrais fraudeurs : les riches les évadés fiscaux ! Je suis honnête, je viens montrer un 2e contrat de travail en #CDD de 26h que je viens de signer. Je veux travailler, je ne veux pas vivre du RSA ». Karima Berriche, candidate FdG dans le canton XVI, est révoltée par « un service public qui exclut les gens, c’est le monde à l’envers ! Sa priorité, c’est d’être ouvert à tous les publics, particulièrement aux plus fragiles ». Les manifestant(e) s veulent tout simplement une présence humaine aux guichets pour être écoutés et entendus. Et ne plus avoir affaire à un numéro de téléphone qui coûte la peau des fesses et encore quand on a la chance que quelqu’un réponde à l’autre bout du fil.

    Suite à la #mobilisation, l’administrateur de la Caf s’engage à interpeller la Cnaf sur la situation marseillaise. Les manifestant(e) s entendent poursuivre l’action pour un service public de qualité.

    Piedad Belmonte

    • CAF Gironde, suppression des trois-quart de l’accueils

      http://www.lutte-ouvriere.org/en-regions/aquitaine/breves/article/la-scandaleuse-suppression-des

      L’accueil du siège de la Caf de la Gironde dans le quartier du Lac à Bordeaux recevait 800 personnes par jour, avec des pointes jusqu’à 1300 certaines journées. Désormais, l’#accueil est #réduit à 250. On n’est plus reçu que sur rendez-vous, pris uniquement par téléphone ou par internet. On n’attend plus dans le hall, on attend chez soi. Au moins 48 h.
      Le même dispositif est appliqué sur le site de Lormont depuis quelques semaines. A la fin du mois de mars 2015, les nouvelles normes d’accueil seront mises en place à Langon, Libourne, et Bordeaux St Pierre. D’ici la fin de l’année 2015, les autres sites vont suivre : Talence, Pessac, Bègles et enfin Mérignac.
      C’est une dégradation importante du service dû aux allocataires, mais alors qu’il faudrait embaucher, une nouvelle réduction d’effectif va encore diminuer le personnel d’une quarantaine de postes.

      #austérité #abandon #mise_à_distance

  • Emplois précaires recherchent retraités actifs - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2015/02/17/emplois-precaires-recherchent-retraites-actifs_1204532

    « Mamie nounou », vendeur à domicile ou artisan confirmé, plusieurs centaines de milliers de #retraités continuent de travailler pour arrondir leurs fins de mois. Ils occupent pour la plupart des #emplois #précaires, avec petits #salaires et #horaires_discontinus.
    « Une petite rémunération et des horaires très discontinus » sont les premières caractéristiques des postes proposés aux retraités, explique Annie Jolivet, économiste spécialiste de l’emploi des seniors et des pratiques des entreprises au Centre d’Etudes de l’Emploi.

    Garde d’enfants, distribution de publicités, chauffeur de car scolaire ou vendeur rémunéré à la commission : ces types d’emploi « peuvent intéresser des retraités libres de leur temps, qui ont besoin de travailler et pourront y consacrer plus de temps » que nécessaire, d’après l’économiste.

    Comme Sylviane, 64 ans, pour qui « l’avenir, c’est la vente indépendante à domicile ». Un métier qu’elle exerce depuis quatre ans avec pour seul revenu les commissions de ses ventes, aux alentours de 500 euros par mois.

    « Beaucoup de retraités travaillent dans ce métier-là », affirme la sexagénaire, qui prendra sa retraite dans quelques mois espérant avoir surcoté sa pension, dont le montant sera de 190 euros par mois à l’âge légal.

    Les retraités actifs étaient estimés à 500.000 en 2012 par l’Inspection générale des affaires sociales. Entre 2008 et 2013, le nombre de retraités du régime général ayant repris une activité salariée a augmenté de près de 70% passant de 208.000 à 351.000 , selon la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav). Chez les indépendants, près de 60.000 anciens commerçants et artisans cumulaient en 2013 emploi et retraite, selon le Régime social des indépendants (RSI).(...)

    Mais Gérard Sauvat, ancien chef de chantier de 64 ans qui a commencé à travailler à 14 ans, n’exerce « pas par plaisir » mais pour compléter une retraite de 785 euros par mois, décotée par un grave accident du travail qui lui a « coûté 10 ans de (sa) vie » et des séquelles vivaces.

    « Je trouve ça miséreux d’en arriver là après une vie de travail », lance l’Isérois qui atteint « difficilement le Smic » en réalisant des travaux de rénovation selon des horaires « élastiques ».

    De son côté, Sylviane, au parcours professionnel haché entre arrêts pour les enfants et gérance de crêperie, n’envisage pas d’arrêter la vente même après sa retraite : « Vivre avec 500 ou 600 euros, ce n’est pas viable ».

    Ce chiffrage semble exclure qui n’a pas de pension de retraite, dont les « bénéficiaires » de l’#ASPA (ex minimum vieillesse, dont les effectifs sont en hausse), ceux du RSA, et d’autres catégories encore.

  • Deux jeunes s’immolent par le feu à Ain El Benian
    http://www.reflexiondz.net/Deux-jeunes-s-immolent-par-le-feu-a-Ain-El-Benian_a33115.html

    Deux jeunes se sont immolés, avant-hier, après l’exclusion de leurs familles de l’opération de relogement vers Hai « el Mandar el Djamil », commune d’Ain El Benian, où le premier jeune homme âgé d’une vingtaine d’années a rendu l’âme, alors que le deuxième a été évacué en urgence et admis en réanimation après l’incident, selon des sources concordantes. Les familles des victimes ont accusé les autorités locales d’être responsables de l’acte de désespoir commis par leurs enfants, après des années d’amertume vécus à l’intérieur d’habitations #précaires inadaptées pour abriter des familles qui se sont trouvées abandonnées dans la rue, en compagnie de leurs enfants, au moment où elles ont confirmé qu’il y a manipulation dans la liste des bénéficiaires à la commune d’Ain Benian, demandant en conséquence le wali pour ouvrir une enquête sur cette affaire ajoute la même source. 
    D’autre part, les #manifestants ont brûlé des pneus en caoutchouc, et se sont rassemblées devant le siège de la commune, rejetant la décision de les reloger à la wilaya de Blida, loin de leur lieu de travail. En outre, des dizaines de familles de la commune de Ain Benian à l’ouest de la capitale ont protesté avant-hier suite à leur exclusion de l’opération de déménagement intervenue au cours des deux derniers jours, approuvée par le wali de la wilaya d’Alger, où les manifestants ont bloqué plusieurs routes principales en brûlant des pneus, après avoir constaté que leurs noms ne figuraient pas sur la liste des personnes concernées par le déménagement, afin d’attirer l’attention des responsables concernés. Les manifestants qui habitent dans des habitations et bâtiments précaires ont confirmé qu’ils continuent leur protestation jusqu’à, leur accès à un logement décent après avoir subies des souffrances depuis plusieurs années, à la lumière des promesses répétées avancées à chaque fois, par les parties responsables, à leur tête, le Président de l’APC. Pour rappel, le wali de la capitale, a confirmé à plusieurs reprises que l’opération de relogement touchera tous ceux qui sont dans le besoin de logements et particulièrement les résidents qui occupent des logements précaires et que l’opération de recensement de ces familles sera à la charge de la commune étant donné qu’elle est la première responsable de savoir qui est réellement dans le besoin de logements par rapport à ceux qui utilisent des subterfuges pour en bénéficier une seconde fois, en fonction des failles trouvées par le comité chargé des statistiques qu’il y a des familles qui ont déjà bénéficié d’un #logement social.

    #Algérie #immolation_par_le_feu

  • CIP-IDF > Action Victoire de Samothrace en #solidarité avec les Grecs
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7582

    A 15h, dimanche 15 février, place de la République à Paris, des intermittents et autres #précaires ont choisi de manifester avec les Panthères Roses au cri de « Soyons folles, changeons l’Europe ! », « Tsipras, tiens bon ! », « Lesbos, Mykonos, vous nous avez fait rêver, on ne vous laissera pas tomber », « Syriza, Podemos - Venceremos ! », « De l’argent, il y en a dans les caisses de la Troïka, l’argent, on l’prendra pour nos potes de Syriza », « Troïka, blablablabla, Troïka, #Troïka, mais tais-toi ! », et même en grec, s’il vous plaît : « Η λιτότητα τελείωσε » (l’austérité, c’est terminé), « Ελλάδα θυμήσου, είμαστε μαζί σου » (Grèce, rappelle-toi, on est avec toi) , « Λαοί ενωμένοι, ποτέ νικημένοι » (peuples unis, jamais vaincus).

    ( On a dû vendre quelques dizaines d’Interluttants [1] on n’en avait pas pris beaucoup plus parce qu’on ne savait pas combien on serait... )

    Pendant ce temps, réappropriation en un éclair de la Victoire de Samothrace au musée du Louvre sous les slogans « stop austerity », « WE are winning », « we are 99%, we are Europe », « Non au chantage de la #dette » (en plusieurs langues), « people over the market », avec lecture d’un texte bref en français et en anglais.

    Action Victoire de Samothrace en solidarité avec les Grecs

    Au moment où se déroulent les tractations de l’Eurogroupe et alors que des manifestations avaient lieu en Grèce et dans toute l’Europe, une trentaine de personnes ont réalisé une action ce dimanche 15 février devant la Victoire de Samothrace au Musée du Louvre en solidarité avec le peuple grec.

  • Le plein emploi est mort d’un accident de travail.
    Penser l’intermittence autrement - Texte lu lors de la dernière réunion plénière des « tables de concertation » le 11 février 2015
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7579

    Ces tables de concertation [1] ont mis en avant une grande partie des dysfonctionnements de l’assurance chômage. Ce mot « dysfonctionnement » signifie concrètement pour le chômeur toujours plus de précarité et de pauvreté. Oui, tous ces problèmes conduisent à des drames dont nous pouvons mesurer l’ampleur grâce aux permanences de conseil aux premiers concernés que nous avons mis en place sur tout le territoire. Pour résumer en une phrase l’ampleur de la mission : notre société n’est pas du tout adaptée à la discontinuité de l’emploi, toutes les règles sont élaborées pour l’emploi permanent. Actuellement 86% des embauches se font en #CDD, le nombre de chômeurs à activité réduite (catégories B et C) a explosé et 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés. Il est donc urgent d’arrêter de mentir avec les mots « plein emploi », pour enfin assurer une réelle continuité de revenus pour tous.

    #Chômeurs_en_activité_à_temps_réduit #intermittents #précaires #concertation_gouvernementale #discontinuité #emploi #revenu

  • RSI : les indemnités maladie et maternité des petits auto-entrepreneurs divisées par dix - L’Express L’Entreprise
    http://lentreprise.lexpress.fr/creation-entreprise/auto-entrepreneur/rsi-les-indemnites-maladie-et-maternite-des-petits-auto-entrepr

    Le décret du 3 février porte sur le montant des prestations en espèces versées au titre de l’assurance maladie et maternité des indépendants. La modification est immédiatement entrée en vigueur pour la maladie, et sera effective le 1er mai prochain pour la maternité. 

    Maladie. Dans les deux cas, sont concernés les cotisants dont les revenus annuels n’excèdent pas 10% du plafond de la Sécurité sociale. Soit 3804 euros pour l’année 2015. En cas d’arrêt maladie, ils ne peuvent tout simplement plus bénéficier d’indemnités journalières. Auparavant, tous les indépendants étaient logés à la même enseigne. Les prestations étaient calculées sur la base des revenus moyens déclarés sur les trois dernières années, avec un seuil minimal de 20,84 euros, et un plafond de 52,11 euros. 

    Maternité. Il en va différemment pour les indemnités maternité. Deux dispositifs de compensation existent à ce jour, à savoir l’allocation forfaitaire de repos maternité et les indemnités journalières. Les auto-entrepreneurs aux faibles revenus sont encore directement visés. Cette fois, leurs droits seront divisés par dix, dès le 1er mai. Jusqu’alors, l’allocation de repos maternité s’élevait à 3129 euros, pour toutes les affiliées au RSI. Elle était versée en deux fois, au septième mois de grossesse et après l’acouchement. Dans trois mois, elles n’auront droit qu’au dixième de cette somme, soit un forfait de 312,90 euros. La même logique prévaut pour les indemnités journalières. Les plus petits auto-entrepreneurs n’auront droit au 1er mai qu’à environ 229 euros pour 44 jours d’arrêt, 307 euros pour 59 jours et 386 euros pour 74 jours.

  • Le dérangeant quotidien des cobayes professionnels | Passeur de sciences
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2015/02/08/le-derangeant-quotidien-des-cobayes-professionnels

    Dans le débat sur la marchandisation du corps humain, on évoque le plus fréquemment la prostitution – comme le rappelle crûment, ces jours-ci, le procès de l’affaire du Carlton –, la gestation pour autrui, la vente d’ovocytes et le trafic de divers organes. Cependant, on a tendance à laisser en lisière un autre genre de transactions, tout à fait légales, grâce auxquelles des volontaires sains prêtent, en l’échange d’une indemnisation, leur organisme à l’#industrie_pharmaceutique pour des #essais_cliniques. Il s’agit essentiellement des essais dits de phase 1 – qui précèdent ceux sur les malades –, dont l’objectif consiste à évaluer la tolérance des sujets aux nouveaux médicaments et à détecter d’éventuels effets secondaires. Sur le papier, un certain nombre de règles encadrent ces essais mais, par ces temps de crise économique, on voit l’apparition d’une véritable classe de #cobayes professionnels qui, parfaitement au fait de ces règles, mettent au point des stratégies pour en contourner certaines. Et finalement vivre en louant leur corps, en s’exposant à répétition à des dizaines de molécules dont ils sont chargés de déterminer l’innocuité... ou la dangerosité.

    Depuis une dizaine d’années, la chercheuse américaine Jill Fisher (université de Caroline du Nord) travaille sur le sujet des essais cliniques et en particulier sur ces prêteurs d’organisme. En collaboration avec une de ses étudiantes, Heather Edelblute, elle vient de publier une étude dans le Journal of Empirical Research on Human Research Ethics qui met en lumière les stratégies développées par ces personnes pour participer à un maximum d’essais et, ce faisant, maximiser leurs gains. Pour y parvenir, les chercheuses ont « enrôlé », en leur garantissant un anonymat total, 180 de ces cobayes de métier dans un projet nommé HealthyVOICES, destiné à comprendre leurs modes opératoires. Ces cobayes humains ont accès à un programme qui leur permet d’enregistrer toutes leurs participations (ou tentatives de participation) à des essais, en indiquant dates, lieu, nom des cliniques ou structures hospitalières, type de médicament, indemnités reçues, mais aussi un certain nombre de remarques personnelles sur cette vie itinérante ou sur les effets secondaires engendrés par les molécules.

    #Précaires, 800 à 2000€/mois aux #USA.

  • Occuper, résister, produire : Rimaflow | Association Autogestion
    http://www.autogestion.asso.fr/?p=4902

    En février 2013, les anciens travailleurs de Maflow, accompagnés de travailleurs #précaires et de salariés d’une usine voisine elle-même victime d’une faillite frauduleuse, ont occupé l’#usine. Les 20 travailleurs qui participaient à ce projet à temps plein ont réinventé un futur pour cette usine. Ils ont commencé à #recycler des ordinateurs et appareils électroniques ménagers, ouvert un #bar et une cafétéria, organisé un marché aux puces et des #activités_culturelles en lien avec les habitants du quartier. Ils se sont alliés avec des #agriculteurs bio et ont créé ensemble un espace de vente solidaire. Ils envisagent de convertir l’usine en atelier de recyclage industriel. Comme l’explique Mariarosa Missaglia, une ancienne travailleuse de Maflow, leur objectif est de « remettre l’usine sur ses pieds #sans_aucun_employeur et de montrer que, même sans patron, cela est faisable. » Son collègue de travail, Antonio Galliazo souligne que cela n’est pas une tâche facile : « Nous sommes en train de construire une autogestion des travailleurs, car l’autogestion ne vient pas du haut. Ainsi, il est évident que nous devons faire face à de nombreuses difficultés, de choses qui ne marchent pas. »

    En même temps, les travailleurs veulent rester en phase avec les autres luttes. « Nous pensons que notre expérience ne peut être un îlot joyeux où nous obtiendrons nos #revenus en nous organisant nous-même » explique Gigi Malabarba, travailleur participant à RiMaflow. « Nous pouvons gagner si nous sommes partie prenante d’une large lutte et multiplions par dix ou cent de telles expériences, pour entretenir l’idée qu’une autre économie est possible. Si l’économie des patrons est en crise, nous devons développer une autre idée de l’économie. »

    « Occupy, Resist, Produce – RiMaflow » suit les travailleurs dans leurs activités quotidiennes, leurs discussions et débats stratégiques comme politiques.

    Ce film est le premier d’une série de court-métrages sur les occupations de lieux de travail et de production sous contrôle ouvrier en Europe.

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=UyhVdoK1g10

    #occupation #documentaire #reddito #Italie

  • Les précaires à la Direction Régionale de la Cohésion Sociale - AC ! Réseau - Agir contre le chômage et la précarité
    http://www.ac.eu.org/spip.php?article2203

    Cohésion sociale, c’est une de ces expressions à la mode dans les institutions, mais dont personne ne sait vraiment ce qu’elle veut dire : elle date de 2005, quand Jean Louis Borloo a « révolutionné » les politiques de l’emploi, en supprimant toutes les barrières légales qui empêchaient les employeurs de pourvoir à des besoins pérennes en recourant éternellement à des contrats aidés.

    Dix ans plus tard, le résultat est là : des salariés qui en sont à leur huitième contrat aidé pour les mêmes postes auprès des élèves en situation de handicap. Des précaires à qui l’on ne proposera jamais autre chose qu’un autre #CUI-CAE, alternant avec des périodes de chômage. Il y a une chose vraiment pratique avec ces contrats : comme ils sont à temps partiel, la plupart des salariéEs sont contraintEs de bosser en plus à côté, avec d’autres contrats en temps partiel. C’est ainsi que le précaire en charge d’un élève en situation de handicap le matin et l’après-midi , sera #vacataire à la cantine entre midi et deux, assurera l’étude le soir , ou sera animateur en centre de loisirs le mercredi, ou encore assurera du soutien scolaire le soir dans les associations. (...)
    En ce jour de #grève à l’Education Nationale, nous avions donc de très bonnes raisons de manifester à la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale : c’est le directeur en personne qui nous a reçus longuement, avec son équipe. Aucun d’entre eux n’a contesté le caractère scandaleux des situations décrites par les salariées dans l’Education Nationale : et pour cause, entre retards de salaires, impossibilité d’être recruté même en contrat précaire de droit public après deux ans de CUI-CAE, formations quasi-inexistantes et insertion zéro, le tableau n’est pas reluisant.

    Nous avons bien l’intention de nous inviter partout pour dénoncer la situation : en effet, les rectorats et celui de Versailles tout particulièrement ont choisi la politique de la porte fermée face aux luttes des précaires qu’ils emploient. « Traitons les comme des moins que rien, et ils ne feront rien » , telle semble la peu glorieuse stratégie adoptée par un employeur public qui devrait donner l’exemple.

    C’est peu glorieux et peu efficace : de l’#occupation de la Direction Générale du Travailà celle de la Direction Générale des Ressources Humaines de l’Education Nationale, de notre visite aux services du premier Ministre, à celle de la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale aujourd’hui, nous comptons bien nous faire entendre partout puisque nous ne sommes respectés nulle part.

    #AVS # AESH #précaires #action_collective #tract

  • Nouvelle convention d’assurance-chômage : appel à témoins - La Rotative
    http://larotative.info/nouvelle-convention-d-assurance-827.html

    L’union départementale CGT d’Indre-et-Loire, qui a récemment créé une permanence de conseil pour les chômeurs, lance un appel pour collecter des témoignages de personnes victimes des nouvelles règles d’indemnisation du chômage.

    #droits_rechargeables #chômeurs #précaires #allocations_chômage

  • Maladie : l’accès aux indemnités assoupli
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/01/31/97002-20150131FILWWW00105-maladie-l-acces-aux-indemnites-assoupli-demain.ph

    Un décret du ministère des Affaires sociales et de la Santé, publié samedi au Journal officiel (JO), assouplit les conditions ouvrant droit aux indemnités journalières en cas de maladie, de congé maternité ou invalidité. Ce décret, qui entre en vigueur au 1er février, abaisse à 150 heures par trimestre, et 600 heures par an, le nombre d’heures travaillées nécessaires pour avoir droit aux prestations en espèces des assurances maladie, maternité et invalidité, et au congé de paternité.

    Dans un communiqué, le ministère des Affaires sociales a expliqué que « jusque-là, les salariés n’avaient droit à ces prestations qu’à condition d’avoir travaillé 200 heures au cours des trois mois précédant l’arrêt de travail ». « Cette condition pouvait priver de prestations des salariés précaires, travaillant à temps très partiel ou connaissant des contrats de travail courts avec des périodes de chômage », a-t-il ajouté, rappelant que le gouvernement s’était engagé à abaisser ce seuil à 150 heures il y a un an, lors du premier anniversaire du plan de lutte contre la pauvreté.

    Les #matermittentes ne sont pas pour rien dans cette avancée
    http://www.matermittentes.com

    #Allocation #droit_social #seuil #sécurité_sociale #IJ-sécu #maladie #invalidité #maternité #paternité #précaires #chômeurs

    • Deux avis et précisions exprimés par mel :

      Oui on le doit notamment aux matermittentes mandatées par la CIP pour participer aux tables de concertation.
      L’avancée est petite et ce n’est pas ce que nous réclamons : la diminution du seuil n’empêche pas les #inégalités de traitement entre les femmes enceintes au chômage. Suivant le moment où elles sont enceintes, les femmes peuvent ouvrir des droits ou pas puisqu’elles doivent justifier de 150 h (au lieu de 200h) dans LES 3 DERNIERS MOIS. Oui c’est une avancée mais nous devons obtenir des droits pour toutes.
      On retiendra tout de même que cette avancée profitera à toutes les chômeuses à activité réduite (pas seulement les intermittentes) et qu’on le doit à la participation de la CIP aux tables de concertation. On a bataillé jusqu’au bout pour que cette mesure soit actée immédiatement.

      c’est une avancée certes mais qui comportent tellement de restrictions qu’elle fait penser à celles « considérables » que le ministre de la culture Aillagon voyait dans le protocole de juin 2003 dont la signature fit l’annulation du festival d’Avignon et un joyeux bordel dans tout l’été cultureux de France.
      Retenons que nos actions, #blocages, #manifestations, sont la base de ce qui nous permet d’être à ces tables.

      #Cip-Idf

    • même si ce n’est pas assez, c’est dans la pratique une excellente nouvelle pour un nombre important de #femmes, précaires.

      Rappelons en effet que la question de l’accès aux droits sociaux ne concerne pas que l’intermittence du spectacle, loin de là.
      http://www.liberation.fr/economie/2013/01/23/salariees-a-temps-partiel-une-nette-avancee_876195

      Ce décret était très attendu depuis plus d’un an par nombre de syndicalistes du secteur du #nettoyage : de nombreuses femmes qui travaillent dans le nettoyage se ruinant la santé parce qu’elles n’ont aucun revenu quand elles sont malades ou en congé maternité, ce qui les pousse à travailler malades, invalides, enceintes ou en venant juste d’accoucher, alors que nombre d’entre elles travaillent avec des #amplitudes_horaires énormes pour des salaires en-dessous du seuil de pauvreté.

      Ce #travail à_tout_prix, totalement dégradé, génère des invalidités précoces, qui elles-même provoquent des situations de précarité abominables. Drames personnels, qui ont par ailleurs un coût social, qui pose problème aux branches et à la CRAMIF, en particulier : c’est très coûteux, des gens cassés à 55 ans. C’est difficile à concilier avec les injonctions de baisse des dépenses publiques.

      L’idéal évidemment, serait que tout le monde cotise selon ses moyens et reçoive selon ses besoins, qu’il ou elle soit en emploi ou #hors_emploi et donc qu’on puisse être protégé à tout moment, à tout âge de la vie et non en fonction d’un nombre d’heures travaillées.

      ça laisse de belles heures de militantisme en perspective :)

      Dit un autre commentaire par mel. Enocre faut-il préciser que les femmes ne sont pas les seules concernés par les temps partiels réduits (ou/et le #devenir_femme du travail), mais aussi les jeunes, les vieux, les hommes. C’est ce type de contrat que le #RSA vise à encourager, quitte à occuper deux emplois de 5 à 10h par semaine (donc à ne pas atteindre les seuils d’accès à lIJ sécu en cas de besoin).

      #précarité #reproduction #travail

  • PINTO Vanessa. À l’école du salariat. Les étudiants et leurs « petits boulots », Romuald Bodin
    http://rfp.revues.org/4449

    ... outre les nombreux éclairages spécifiques qu’apporte cette recherche, comme celui que constitue l’étude de la relation en trompe-l’œil entretenue à l’emploi par les étudiants au pôle de « l’éternisation » pour expliquer certaines formes de « décrochage » (pas toutes), ce que montre V. Pinto, c’est aussi la lente redéfinition des missions de l’enseignement supérieur. L’Université notamment, dans le cadre de l’injonction à la « professionnalisation » qui lui est faite, semble se détourner de plus en plus des savoirs disciplinaires au profit des « savoir-être » et de l’« employabilité », ce qui la conduit à réorganiser ses priorités, ses hiérarchies et son fonctionnement en cohérence avec ce renversement de valeurs.

    #employabilité #étudiants #précaires #sociologie #école #salariat

  • L’enfance misérable des frères Kouachi - Reporterre
    http://www.reporterre.net/L-enfance-miserable-des-freres
    Après, j’ai tendance à penser que c’est moins une question d’enfance difficile que d’âge adulte sans perspectives.

    Evelyne tient pour responsable la politique de la Ville. « Le but était de parquer là les pauvres. Et personne ne s’en occupait. Les assistantes sociales démissionnaient une à une. Elles avaient trop de boulot par chez nous, elles préféraient se faire muter ailleurs. Alors chaque mois, on avait une nouvelle personne qui reprenait notre dossier, et au final, on n’avançait pas. »

    • Sans doute un mélange des deux ? On doit pouvoir surmonter une enfance difficile avec des perspectives une fois adulte, ou vivre différemment le manque de perspectives si on a eu une enfance heureuse, mais si on cumule les deux, ça commence à faire beaucoup.

      Certes, je n’invente pas l’eau chaude en disant ça ;-)

    • Ces « enfants des années 80 », c’est à dire du 1er socialisme ont été d’emblée #bannis (mis au ban, banlieusardisés). Et oui @monolecte, autant que leur enfance, c’est sans doute une #jeunesse sans aucune #perspective (voir la vidéo à laquelle Koulibaly avait participé sur Fleury mérogis : http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/12/quand-amedy-coulibaly-denoncait-les-conditions-de-detention-a-fleury-merogis) - y compris politique (et c’est là que toute cette merde renvoie à une responsabilité collective et non pas « républicaine ») - qui contribue lourdement à fabriquer ce genre de fascistes là.
      aucune « excuse », simplement la question ne peut se poser slt sous un #angle_moral (l’#effroi et le refus suffisent pas...)

      https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=tf2VZoPs1z4

    • ce n’est pas une découverte récente :

      "Moi, Khaled Kelkal" (1995)
      http://antisophiste.blogspot.fr/2009/04/khaled-kelkal-terroriste.html

      À l’évidence, [Kelkal] a essayé successivement toutes les stratégies possibles d’intégration :

      ¤ la loyauté aux valeurs et aux normes du monde des « Ils » a buté sur l’inadaptation scolaire.

      ¤ la voie du conformisme déviant (défection aux normes plus qu’aux valeurs des « Ils ») l’a mené en prison.

      ¤ la voie de l’Islam (défection aux valeurs "matérialistes" des « Ils ») le mène à une impasse. L’Islam ne procure pas du travail !

      Ne pouvant trouver sa place, Kelkal envisage de partir en Algérie :

      ¤ la voie de l’Exit : être musulman dans une communauté de musulmans, être un maghrébin dans une société de maghrébins, être humble parmi les humbles... c’est cela l’intégration. Las ! le rêve algérien n’a pas résisté à la guerre civile qui sévit là-bas. Et puis, que connaît-il de l’Algérie, lui qui est arrivé en France à l’âge de deux ans ?

      L’Islam réapparaît ici dans sa dimension politique : en Algérie, il a pu devenir une idéologie de combat qui offre aux laissés pour compte du « système » une solution collective ; en France, il peut être une idéologie de ressentiment, qui n’offre aucune solution collective mais permet de donner un sens à des stratégies individuelles de rupture. Quand toutes les solutions ont été explorées, il reste les solutions désespérées :

      ¤ la voie du Terrorisme (ici sous couvert d’islamisme), véritable suicide médiatique : exposer sa vie pour faire entendre sa voix, choisir l’Exit ultime pour donner plus de poids à la Prise de Parole.

      Finalement, la dérive du jeune Kelkal questionne la capacité de la société française à intégrer ses enfants les plus déshérités, à leur donner leur chance. Pour Dietmar Loch, qui l’avait interviewé trois ans plus tôt, « Khaled Kelkal était un franco-maghrébin qui cherchait la reconnaissance et la dignité, et ne les a pas trouvées » (Le Monde du 7 octobre 1992)

      “Mohamed Merah ressemble beaucoup à Khaled Kelkal” (2012)
      http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20120326.OBS4584/mohamed-merah-ressemble-beaucoup-a-khaled-kelkal.html

    • Bien d’accord, et il n’est pas besoin d’Islam pour que de tels phénomènes se produisent.

      Nanterre-la-Folie, socialisation ou barbarie, Chimères n°46, avril 2002.

      L’histoire se répète depuis plusieurs mois sans qu’on n’y prenne garde. Là c’est un événement inimaginable de l’autre côté de l’Atlantique [11 septembre 2001, ndc] ; ici c’est un fait sans précédent dans une #banlieue de la capitale. Dans les deux cas, c’est la même réponse sociale et médiatique. Il faut couvrir l’absolue singularité de ces gestes, contenir leur possibilité de contagion, la peur et la panique, le questionnement légitime sur le sens de ces passages à l’acte. On invoquera d’abord l’exceptionnalité, le caractère absolument imprévisible de tels gestes - le système n’est pas pris en défaut, les gouvernants contrôlent la situation, n’ayez crainte populations... Puis, dans le même mouvement, il faudra tout de même expliquer l’inexplicable, rendre compte, donner des raisons, on convoquera donc une batterie d’experts au service de l’interprétation. D’un côté on surenchérit dans le mythe ; de l’autre on surjoue la raison, c’est la matrice rhétorique qui justifie l’#état_d'exception_permanent dans lequel vivent désormais nos sociétés. Dans ce dispositif discursif d’annulation où la charge d’un événement est prise en étau, une fonction particulière est réservée au psychologue. Il fournit le lexique de la réprobation unilatérale, folie, démence, barbarie, etc. On le remarque à propos des crimes sexuels comme pour le terrorisme, le champ psychiatrique - paupérisé et dévalué - est aujourd’hui annexé au champ juridique, mode de production privilégié d’une anormalité de masse qui ne connaît pas encore ses lois.

      La tragédie de Nanterre n’est pas un fait divers : elle est le produit d’une individualité en tant que celle-ci exprime des tendances sociales plus générales. Un fait intrigue dans le retour de la violence sur la scène sociale depuis plusieurs mois : la combinaison de l’homicide et du suicide. Richard Durn implorait qu’on le tue à la mairie de Nanterre ; en moins de 35 heures il y est parvenu. Les pirates du 11 septembre ou les combattants de l’Intifada sont dans des situations semblables. Nul besoin de se tourner vers des pensées extrêmes pour comprendre ce dont il s’agit. Durkheim analysait ainsi le phénomène en 1895 : « il doit y avoir une autre forme, plus moderne, du suicide, susceptible également de se combiner avec l’homicide. (...) L’état d’exacerbation où se trouve alors l’individu est tel que, pour se soulager, il lui faut deux victimes. Voilà pourquoi, aujourd’hui, un certain parallélisme entre le développement de l’homicide et celui du suicide se rencontre surtout dans les grands centres et dans les régions de civilisation intense. C’est que l’anomie y est à l’état aigu ».

      La trajectoire sociale de Richard Durn exprime en tout point le désir d’en finir avec cette anomie . Le « meurtrier de Nanterre » fait partie de ceux qu’on a appelé les exclus. Il touchait le RMI depuis plusieurs années. Durn est un précaire, ou plutôt un « intello précaire » (Anne et Marine Rambach, Les intellos précaires, Fayard 2002), pas un laissé-pour-compte traditionnel qui rentre dans la connaissance préétablie que nous avons de la relégation sociale. Diplômé d’histoire et de science politique, finançant ses études en travaillant à temps complet, il n’a cessé de chercher une reconnaissance institutionnelle. D’origine slovène, on le trouve engagé dans une action humanitaire en Bosnie pendant la guerre. Il n’est pas un oisif, il est de ceux qui ne supportent pas de ne pas avoir d’activité, de rôle dans la société, de ceux qui souffrent d’avoir intériorisé la norme du travail salarié . Intello précaire, son activité propre ne trouve aucune inscription sociale, aucune reconnaissance matérielle parce qu’elle n’entre pas dans le circuit de la valeur d’échange. On se moque aujourd’hui de cet homme qui continuait d’habiter chez sa mère à l’âge de 33 ans, comme s’il s’agissait là d’une pathologie annonciatrice de ses actes ultérieurs. Là encore l’affaire est banale : les services de la mairie n’ont pas pris en compte sa demande de logement social sans la passer au crible préalable du contrôle. On se demande quelle atrocité supplémentaire est nécessaire pour que la « gauche plurielle » cesse d’ignorer le lien qui existe entre les faits de Nanterre et son refus de faire de la pauvreté et des inégalités une question digne d’un candidat à l’élection présidentielle - comme le déclarait Jean-Christophe Cambadélis, chargé de campagne de Lionel Jospin, en recevant des chômeurs et des précaires il y a peu - et qu’elle s’interroge sur le niveau des minima sociaux, sur l’interdiction de RMI qui frappe des centaines de milliers de jeunes de moins de 25 ans. Il y a une irresponsabilité intolérable à continuer à traiter des actes de violence ou du thème de l’insécurité comme s’il ne s’agissait pas, comme le rappelle Durkheim, de « faits sociaux ».

      Cet aveuglement prend une résonance particulière dans le cas de Richard Durn qui, pour lutter contre la stigmatisation et la dissolution du lien social subies, se tourne vers la politique, vers les associations et les partis. Les contorsions initiales des Verts pour ne pas accepter de reconnaître qu’il fut de leurs proches, comme il fut membre éphémère du Parti Socialiste, ajoutent au pathétique des faits. On ne veut pas admettre que Richard Durn a cherché dans le monde militant de quoi surmonter son désenchantement . Son adhésion à la Ligue des droits de l’homme comme sa présence dans les partis politiques jusqu’à sa participation au contre-sommet de Gênes en juillet 2001 témoignent d’une volonté d’intégration sociale qui ne trouve pas d’échos, d’un désir de socialisation qui échoue à répétition. C’est que le précaire n’a pas le droit d’exister positivement comme il n’a pas le droit d’exister politiquement. Voué à la seule survie, il est proprement l’irreprésentable. Rien n’est plus faux par conséquent que de comparer le geste de Durn avec celui des mass murderers américains, et de se repaître ainsi, dans la bonne conscience retrouvée, d’une critique de l’américanisation de la société française. Le meurtre commis par Durn n’a pas lieu dans un bureau de poste, un lycée de province, un Mac Donald’s, dans une rue commerçante ou lors d’une simple réunion de famille. Il survient dans une institution politique, dans l’arène censée représenter au mieux l’idéal démocratique à sa plus petite échelle. Le passage à l’acte dans la séance du conseil municipal de Nanterre n’a donc rien d’aléatoire. Il exprime l’état de frustration d’un citoyen banal face aux instances de représentation politique existantes qu’il a connues de l’intérieur. Et si Durn s’en prend, dans un geste apparemment incompréhensible, à ceux qui lui furent politiquement le plus proches, n’est-ce pas précisément parce qu’ils sont ceux qui l’ont le plus déçu ? En pleine campagne électorale, l’acte met en cause, à sa manière, les limites de la représentation politique. Directement visé aussi : l’État dans sa diffusion capillaire.

      Il faudra s’interroger sur le fait qu’il est devenu inacceptable de proposer une interprétation politique d’actes qui portent cette dimension, même s’ils sont exceptionnels, même si leurs conséquences sont extrêmes, même s’ils sont marqués au coin du ressentiment. Y a-t-il récupération à dire que la résurgence, au niveau international comme au niveau local, d’actes de « propagande par le fait », de violences qualifiées tantôt de terroristes, tantôt de démentes, exprime un état de tension des sociétés actuelles, une crise sociale qui est aussi une crise politique ? Il est plutôt étonnant qu’il prenne si rarement la forme d’actes isolés, violents, inorganisés, comme ce fut pourtant toujours le cas dans l’histoire au moment où, comme depuis le milieu des années 1990, recommence un nouveau cycle de luttes - qu’on regarde par exemple l’anarchisme en France à la fin du XIXe siècle. La mort de Durn désespère aujourd’hui ceux qui misaient déjà sur une grande catharsis citoyenne au cours de son procès programmé en sorcellerie. Un psychiatre regrette sa mort parce que son procès aurait constitué un « événement dans l’histoire de ce type de pathologie ». Des membres du PCF se plaignent que la police remplisse mal sa mission répressive en ayant insuffisamment menotté et surveillé l’inculpé. Politiques et scientifiques déplorent tous qu’un deuil consensuel ne puisse être construit contre ce raté de la vie.

      Mais s’il est vrai, comme l’explique Ulrich Beck, que les « sociétés du risque » tendent à distribuer leurs capitaux en fonction de la menace que les individus peuvent porter à l’équilibre instable du capitalisme, les démunis n’auraient-ils plus pour seule subjectivation possible que de devenir kamikazes ? Dans ce contexte de renaissance possible d’une « guerre des classes » qui prend la forme d’une guerre civile internationale, on a peine à croire que la seule réponse envisagée soit celle d’une criminalisation accrue de la misère : mater les salons où l’on cause établis dans les cages d’escaliers et emprisonner les fraudeurs des transports en commun est désormais prévu par la Loi de Sécurité Quotidienne (LSQ). La répression dans les banlieues comme dans les métros, le refus institutionnel des pratiques de gratuité, la traque des pauvres entraîneront toujours une violence en retour. À l’échelle internationale, avec la guerre contre le terrorisme, comme à l’échelle locale avec les polices de proximité et bientôt les centres de détention pour mineurs, ou dans l’organisation du marché de l’emploi avec le PARE, on ne peut traiter aujourd’hui de la pauvreté et de la précarité comme dans l’Angleterre du XVIIIe siécle, en la surveillant, en la pénalisant ou en la mettant de force au travail.

      Nanterre, il y a 34 ans en mars, fut le théâtre d’événements moins tragiques où étudiants futurs précaires de l’Université nouvelle et habitants des bidonvilles de « La Folie » ne demandaient rien d’autre que Durn : une démocratie réelle contre une représentation politique séparée.

      #Durn

      Ndc : la formule exacte de Cambadélis recevant les mouvements de #chômeurs et #précaires de l’époque : "On ne va pas contamment augmenter les minima sociaux".

  • CIP-IDF > Préambule à une lecture de la convention chômage / le mot annexe / description attentive des formulations des annexes dans la convention d’assurance chômage. Commission annexe
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7549

    La commission annexe décide de s’attaquer à la #convention d’assurance #chômage du 14 mai 2014 par le biais du mot #annexe.
    #Intermittents et #précaires de l’emploi, indemnisés ou non, nous manions régulièrement ce mot : une partie d’entre nous sait « dépendre » d’une annexe au régime général de l’assurance chômage.

    Les trois annexes qui reviennent souvent sont :
    • l’annexe 4, dite « des #intérimaires »
    • l’annexe 8, dite « des #techniciens du cinéma et du #spectacle vivant »
    • l’annexe 10, dite « des #artistes »

    Mais on le sait – et ceci est d’autant plus évident puisqu’il y a numérotation – il y a d’autres annexes.
    Quelles sont-elles ?
    Sont-elles toutes liées à des pratiques d’#emploi ? Et lesquelles ?
    Comment sont-elles numérotées ? Chronologiquement ? Sur d’autres critères ?
    Comment sont-elles apparues, ont-elles été obtenues, ont-elles été imposées ?
    Combien de personnes, indemnisées et #non_indemnisées, sont-elles concernées par chacune des annexes ?

    Plus largement : c’est quoi, une annexe ? D’où vient ce mot ? Quels sens a-t-il ?

    La commission annexe, gardant en mémoire les propos d’un ministre expliquant en 2003 que ces considérations techniques étaient trop compliquées pour être comprises par les #chômeurs, s’attache à creuser toutes ces questions, supposées annexes, pour comprendre et décrypter les mécanismes en jeu lors des négociations de l’assurance chômage, passées, présentes et futures.
    Elle (se) questionne notamment sur le rapprochement du Règlement général * avec les annexes, en ce qui concerne la prise en compte de la #discontinuité_de_l’emploi, notamment avec l’#activité_réduite.

  • Bye-Bye #Turbin, un dossier de CQFD
    http://cqfd-journal.org/Bye-Bye-Turbin-Introduction

    A ce moment critique pour le gouvernement, il fallait bien tenter de la remettre, cette bonne vieille pression sur l’éternel #assisté, vautré dans les délices des minima sociaux. Et c’est le Rebsamen du Travail qui s’y colle – suivi de près par les coups de langue squalide de Valls qui « aime l’#entreprise » et les coups de baguette de Pierre Gattaz, véritable chef d’orchestre du pays, qui voudrait détricoter jours fériés, SMIC et 35 heures. Le ministre exige que Pôle emploi flique les sans-dents. Comme si toute considération objective sur la situation actuelle – mythe des offres d’emploi non-pourvues, emplois #précaires, jobs absurdes, destruction de l’emploi industriel, stratégies managériales de concurrence et d’épuisement –, s’était évaporée afin de désigner l’unique responsable de ce marasme : cette feignasse de chômeur !

    La ficelle est usée, mais les socialos s’y entendent aussi bien que leurs compères de la droite-dans-ta-face. En exigeant des inactifs des preuves de recherche active d’emploi, en les enjoignant, sous peine de radiation, d’être enthousiastes, flexibles et de surjouer leur motivation – « le premier travail du demandeur d’emploi, c’est le travail sur soi » –, on leur fait endosser leur rôle historique : mettre à leur tour la pression sur celles et ceux qui bossent et, à leur corps défendant, agir à la baisse sur les salaires.

    CQFD, qui s’est toujours placé dans le camp des réfractaires au chagrin, remet le couvert de la joyeuse désertion, et profite de son temps libéré pour réviser ses classiques : « À la vérité, le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité et les fins extérieures ; il se situe donc, par sa nature même, au-delà de la sphère de la production matérielle proprement dite. […] Dans ce domaine, la liberté ne peut consister qu’en ceci : les producteurs associés – l’homme socialisé – règlent de manière rationnelle leurs échanges organiques avec la nature et les soumettent à leur contrôle commun au lieu d’être dominés par la puissance aveugle de ces échanges ; et ils les accomplissent en dépensant le moins d’énergie possible, dans les conditions les plus dignes, les plus conformes à leur nature humaine. »

    (Karl Marx, Le Capital, livre III)

    Au turbin, camarade ! CQFD
    http://seenthis.net/messages/316316

    Le travail en miettes - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/Le-travail-en-miettes

    Le 2 septembre dernier, #François_Rebsamen, ministre du Travail, faisait le buzz en brandissant le nombre de 350 000 offres d’emplois non-pourvues en France. Ce faisant, il stigmatisait des #chômeurs « tire-au-flanc » qui ne joueraient pas le jeu de la solidarité nationale en temps de crise. Conseiller à #Pôle_emploi, Vincent décrypte le message à l’aune de son quotidien.

    CQFD  : Comment la sortie de Rebsamen a-t-elle été perçue au sein des agents de Pôle emploi ?

    Vincent [1]  : Parmi les collègues, il y en a qui se sont dit « Il n’a pas tort, il y en a trop qui profitent du système » ; d’autres « Encore un ministre qui se fait mousser  ! » et puis il y en a quelques-uns, plus rares, comme moi, qui ont pensé « C’est trop énorme, c’est de la manipulation. Une arnaque, quoi  ! » (...)

    [L]a majorité des offres non-pourvues, concerne des jobs dont soit le #salaire est trop faible, soit les #conditions_de_travail sont trop pénibles, soit l’employeur est connu comme étant un esclavagiste. Dans ces jobs-là, on observe un accroissement de la logique de turn-over où, sur un même poste de travail, on voit se succéder de plus en plus de personnes. En France, on a un paradoxe que les gens ont du mal à appréhender : plus il y a de chômage, plus il y a de précarité et plus on a d’offres d’emplois. Dans les années 1980, le turn-over était de 26 % : entre le 1er janvier et le 31 décembre, pour une entreprise de 100 salariés, quand 26 personnes rentraient dans la boîte, autant la quittaient. Aujourd’hui, on atteint une moyenne de 50 %, avec un pic de 60 % en Bretagne. (...)

    La dame-pipi est l’avenir du chômeur
    http://cqfd-journal.org/La-dame-pipi-est-l-avenir-du

  • La rupture conventionnelle a balayé les licenciements, mais reste loin derrière la lettre de démission (d’après DARES)
    http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/11/26/la-rupture-conventionnelle-a-balaye-les-licenciements-mais-reste-loin-derrie

    En effet les #salariés claquent toujours la porte de l’#entreprise. Les ordres de grandeurs n’ont d’ailleurs rien de comparable : le taux de démission est quatre fois supérieur à celui des ruptures conventionnelles.

    Sans compter les transferts de salariés au sein d’une même entreprise, le nombre de sortie de salariés par rapport à l’effectif des entreprises de 10 salariés et plus a été de : 14,6 % au deuxième trimestre indique la Dares. 14,6 % = 11,5 % pour fin de CDD + 1,2 % pour démission + 0,1 % de licenciements éco + 0,5 % de licenciements autres qu’éco + 0,3 % de ruptures conventionnelles + 0,4 % de fin de période d’essai et enfin +0,3 % de départs à la retraite. La principale raison étant la hausse du recours au CDD bien sûr.

    #chômeurs #précaires

  • CIP-IDF > #Droits_rechargeables, précarité éternelle
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7461

    Depuis le 1er Octobre, la convention d’#assurance_chômage signée le 22 mars et agréée par le #gouvernement est en application dans son intégralité.

    Les témoignages arrivent en nombre chaque jour. C’est le désespoir qui s’exprime pour des milliers de gens. Nous l’avions dénoncé dès la signature, aujourd’hui les faits parlent d’eux-mêmes.

    Une fois de plus, ce sont les plus #précaires qui trinquent !

    • "Droits rechargeables" : Caroline, cadre, 900€/mois au lieu de 3.600.
      http://www.lesechos.fr/journal20141229/lec1_france/0204041033798-caroline-cadre-a-900-euros-par-mois-au-lieu-de-3600-1078671.p

      Cette cadre dans la finance a occupé un poste payé 4.500 euros par mois pendant plus de trois ans avant de s’inscrire à Pôle emploi.
      Parmi les exemples mis en ligne par le #comité_de_chômeurs CGT du Morbihan, celui de Caroline est le plus frappant. Quand la jeune femme s’est séparée de son mari, il y a quelques années, #elle n’a pas eu le choix. Cette ancienne cadre dans la finance installée dans le Sud a dû retrouver tout de suite un #emploi pour se loger et nourrir ses deux filles. Elle a pris le premier poste qu’elle a trouvé, un #mi-temps payé quelque 1.300 euros par mois. Au bout de neuf mois, elle s’est retrouvée au chômage - avec une allocation de quelque 850 euros par mois - et est alors montée en région parisienne pour multiplier ses chances de retrouver un emploi conforme à son profil. Bon calcul : au bout de trois mois à Pôle emploi, elle est embauchée sur un poste à environ 4.500 euros net. Trois ans et trois mois plus tard, en octobre dernier, la voici de retour à #Pôle_emploi, soit juste après l’entrée en vigueur des droits rechargeables.
      Le mois dernier, elle a reçu sa notification de droits. Surprise... Alors qu’elle s’attendait à une #allocation de quelque 3.600 euros par mois, elle apprend qu’elle touchera seulement 850 euros.La raison ? Elle n’avait pas épuisé ses anciens droits à indemnisation . « Il aurait fallu pour cela que je reste à mon poste 60 jours de plus pour arriver à 3 ans et 163 jours de travail, puisqu’il me restait encore 163 jours d’indemnisation que je n’avais pas consommés », explique-t-elle aux « Echos ». [ou débuter sa période de #chômage un peu avant la mise en application de cette #convention_anti-chômeurs, ce que Les Échos n’envisagent pas car le chômage c’est mal , ndc]

      A cela s’ajoute une autre incidence des droits rechargeables : celle sur le calcul des jours de #différés_d'indemnisation résultant des indemnités compensatrices de congés payés perçues au moment du départ de l’entreprise.
      Il restait 18 jours de vacances à prendre à Caroline, qui correspondaient à environ 4.200 euros. Mais, avec les droits rechargeables, cette somme a été divisée non pas par son #salaire journalier effectif, juste avant le chômage, mais par celui qu’elle avait perçu dans son emploi précédent. Résultat : trois mois de différé d’indemnisation en plus au lieu d’un . Avec les 7 jours de délai d’attente et les 180 jours des indemnités de rupture, Caroline, dont la pension alimentaire pour ses filles (200 euros) a été calculée sur son salaire en activité, sera indemnisée à partir du 2 août 2015 [plus de 9 mois sans alloc pour commencer par bien (ré)apprendre que le chômage c’est mal , ndc], à 850 euros. Elle ne commencera à toucher 3.600 euros d’allocations qu’en janvier 2016. Mieux vaut pour elle avoir retrouvé un emploi d’ici là. [cqfd, ndc]

      #rupture_conventionnelle