• MacronLeaks : comment les réseaux de la finance mondiale ont lancé la campagne de Macron
    http://www.revolutionpermanente.fr/MacronLeaks-comment-les-reseaux-de-la-finance-mondiale-ont-lanc

    A voir la couverture qu’en font les grands médias, il n’y aura rien à se mettre sous la dent dans les documents internes révélés dans le cadre du MacronLeaks. Pourtant, s’il est vrai qu’il n’y a rien d’illégal et que les informations les plus scandaleuses se sont vus démenties rapidement, les documents passés à la moulinette par Libération laissent entrevoir un financement par les milieux financiers internationaux sans précédent.

    « Circulez, y’a rien à voir » : c’est le message délivré par l’ensemble des grands médias qui semblent s’être donnés rendez-vous pour préserver Macron, à quelques jours de son investiture. Il est vrai que cette fuite d’emails sensibles est loin de révéler des scandales du niveau de ce que disaient les milieux d’extrême droite qui l’ont relayée, Marine Le Pen en tête. Mais de là à dire qu’il n’y a rien…. Les documents passés à la moulinette par Libération laissent présager une gigantesque entreprise de financement par les milieux financiers internationaux qui flirte avec le conflit d’intérêt.

    Un financement exceptionnel de la part des milieux financiers internationaux

    15 millions d’euros, c’est la coquette somme qu’aura réussi à réunir Macron en moins d’un an pour financer sa campagne. C’est un record pour celui qui ne disposait d’aucun parti et d’aucune subvention publique. Pour cela, celui-ci a mené un travail de démarchage intense qu’il a commencé dès l’époque où il était encore ministre de l’Economie. Pour ce faire, il va largement utiliser le réseau d’HEC. Avec l’aide de Christian Dargnat, ex-patron de la filiale de gestion d’actifs de la banque BNP Paribas, mais aussi de Christian Deseglise, l’un des directeurs internationaux de la banque HSBC, celui-ci va rapidement se constituer un petit pactole...

    #MacronLeaks #Président_de_la_Finance

    • Comment En marche a résolu sa question de fonds
      http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/05/11/comment-en-marche-a-resolu-sa-question-de-fonds_1568975

      Lancée ex nihilo en avril 2016, la structure qui a porté au pouvoir le nouveau président s’est financée grâce aux dons des réseaux bancaires ou des patrons de start-up. Coulisses secrètes d’une collecte express et incroyablement efficace, aux racines de la blitzkrieg électorale macronienne.

      Treize mois. C’est le temps infiniment court dont a disposé la Ferrari En marche pour propulser son candidat, Emmanuel Macron, au sommet de l’Etat. Mais surtout pour trouver le carburant indispensable à cette folle aventure : l’argent. Jamais, en effet, une association politique n’était parvenue à se constituer un tel trésor de guerre - près de 15 millions d’euros - aussi rapidement. Faute de parti installé et de subventions publiques, le candidat d’En marche n’a eu d’autre choix que de se lancer dans une course de fonds sans précédent. Option premium.

      Libération, qui a pu consulter des milliers de documents issus des « MacronLeaks », a étudié au plus près cette stratégie de levée de fonds réalisée par le candidat et son équipe. Un travail qui s’est accompagné de multiples recoupements, afin d’identifier et d’interroger les acteurs majeurs de la « start-up Macron »...

      Fantastique courage de « Liberation » qui « raconte tout » après la bataille. Il est vrai qu’avant, il lui fallait parer au plus pressé en s’occupant du Venezuela et de moi. Pourquoi n’ai-je pas levé 15 dollars là-bas pour me comparer aux 15 millions de Macron ! On aurait encore fait la une.

      JLM

    • #LREM : le marketing 2.0 au service de la startup EM à l’Elysée
      https://reflets.info/lrem-le-marketing-2-0-au-service-de-la-startup-em-a-lelysee

      La République en Marche, parti politique issu de la transformation du mouvement En Marche ! d’Emmanuel Macron est un produit politique qui s’est assez bien vendu. Comme tout produit il est le fruit d’une réflexion marketing effectuée par des spécialistes du domaine, qui travaillent à augmenter sa valorisation, et le niveau d’acceptation-client. Cet aspect startup d’En Marche ! est très important à prendre en compte pour qui veut comprendre — au delà de l’emballage médiatique du produit — ce qu’est réellement la proposition politique du mouvement, devenu parti politique, d’Emmanuel Macron.

      Une startup, très souvent, est la réunion d’une équipe d’opportunistes spécialisés dans des domaines considérés comme innovants, qui lancent une idée avec l’objectif de la faire financer très rapidement. Le but d’une startup standard, une fois financée, est de créer dans des délais très courts une valorisation maximale du « nouveau produit », tirée de l’idée en question et répondant à des besoins plus ou moins existants, sans réponse commerciale connue, ou par des besoins purement fabriqués. En Californie, le règne des startups est tel, que l’on cherche tous les jours la nouvelle « idée » qui va « révolutionner » les vies, faire du monde « a better place », offrir un « nouveau service que personne n’avait imaginé » et dont — c’est là le but — personne ne pourra plus se passer dans un futur, annoncé comme toujours, plus « désirable » qu’auparavant. LREM est une startup politique, et comme c’est la règle dans ce monde là, elle tente d’enfumer les électeurs comme la plupart des jeunes pousses innovantes, leurs clients

      Un article de Libé — basé sur les Macron Leaks — explique avec moult détails le financement du projet En Marche ! C’est avant tout une base d’entrepreneurs qui jouent et parient sur le candidat, futur président, que l’article décrit. Un aréopage de banquiers, financiers, investisseurs et autres « capital risqueurs » va donc lâcher des millions à la petite startup de Macron, qui va finir par se lancer dans la vente finale du produit en décembre 2016 : Emmanuel for president !