• BON...ALLER.... EN VOICI UN QUI VA DONNER LE TON DE COMMENTAIRES AUXQUELS NOUS AURONS SANS DOUTE DROIT....
      https://www.huffingtonpost.fr/.../election...
      - 1 513 observateurs internationaux
      – retransmission en direct les images de [pratiquement] tous les bureaux de vote
      – 474 000 observateurs étaient présents dans les bureaux de vote, soit, en moyenne, 6 ou 7 observateurs par bureau de vote. .....................................Le HP n’a pas vu...

    • L’édito est une mine de figures de style où dominent les formes concessives et les restrictions mentales… Et un florilège d’anti-VVP bien digne du Monde.

      On commence très fort par la #prétérition

      Loin de nous l’idée de relativiser l’ampleur de la victoire de Vladimir Poutine, …

      on n’attend le mais concessif qui ne vient pas, mais on a…

      Les esprits chagrins…

      au deuxième paragraphe. Paragraphe où la restriction frise l’#anaphore avec la répétition de certes (4 fois, en tête des 4 phrases qui suivent).

      Il n’a certes pas besoin de la fraude pour triompher, mais elle est présente

      Ajoutons à tous ces atouts une fraude électorale qui, si elle n’a pas été déterminante, a sans doute enjolivé le score final,…

      Sur le fond, c’est quand même pas normal que les électeurs de Poutine le créditent de ses succès.

      M. Poutine a également été servi par une situation internationale à laquelle il a largement contribué.

      À elle seule, cette phrase est délirante…

      Il capitalise sur la russophobie ambiante

      La tension avec l’Occident […] a été pour lui l’occasion de montrer que la Russie était une puissance redoutée.

      VVP a l’outrecuidance de court-circuiter les partis

      Vladimir Poutine était tellement maître de la situation qu’il n’a même pas jugé utile de s’appuyer sur un parti politique.

      VVP fantasme de puissance et de grandeur et va jusqu’à délirer un Make Russia great again.

      La force est une ­valeur historiquement respectée en Russie, que M. Poutine cultive, sous ses diverses formes, avec une constance remarquable.

      Enfin, bonne question, pas particulièrement spécifique à cette élection là :

      La question la plus importante, cependant […] est […] de savoir […] ce qu’il compte faire de ce […] mandat,…

      Le reste de ce dernier paragraphe peut s’appliquer à différents hommes politiques élus récemment dans différents pays vraiment démocratiques, eux…

      Maintenant qu’il a grassement nourri les oligarques et ses amis politiques, il lui reste à nourrir son peuple.

    • Le vrai titre de l’article est
      L’exploration négligée de la #foutaise
      http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/03/07/l-exploration-negligee-de-la-foutaise_4877956_1650684.html

      Visiblement, le gros mot du titre n’a pas eu droit à la une, mais, pour se rattraper, Pierre Barthélémy en a utilisé deux autres dans le début de l’article (en veillant à la parité, en ce 8 mars…)

      Le matériau à la disposition des chercheurs est colossal. Et le corpus ne cesse de s’enrichir à chaque jour qui passe. Pourtant, peu de scientifiques ont jusqu’ici exploré le continent immense de ce que les Américains nomment le bullshit – littéralement la « merde de taureau » – et que l’on traduirait en français par « connerie  » ou « couille en barre » si ces expressions triviales avaient leur place dans ces vénérables colonnes.

      Précisons que la « connerie » en question ne désigne pas la bêtise des abrutis mais uniquement celle de leurs propos. Il n’y a pour ainsi dire pas de science de la foutaise, et des chercheurs canadiens ont décidé de combler – au moins en partie – cette lacune avec une étude publiée en décembre 2015 dans la ­revue Judgment and Decision Making.

      Un échantillon « objectivement stupide »
      Cette équipe a surtout voulu répondre aux deux questions suivantes  : sommes-nous capables de repérer les âneries, et quelles sont les personnes qui ont le plus de chances de s’y laisser piéger  ? Pour ce faire, elle a mis sur pied une série de quatre expériences au...

      Le reste derrière #paywall

      #prétérition (ou plutôt, postérition si ça existait ;-)

    • (...) Mais, pour tester l’impact des billevesées, encore fallait-il en avoir un échantillon « objectivement stupide » sous la main ! Les auteurs de l’étude ont eu recours à deux programmes générant de manière aléatoire des phrases vides de sens mais grammaticalement correctes, à partir de mots vagues et à la mode.
      Un des logiciels en question mouline les mots utilisés, sur son compte Twitter, par le gourou américain Deepak Chopra, roi de l’aphorisme fumeux et inventeur de la « médecine quantique ».
      La machine peut ainsi vous pondre des phrases suggérant une profondeur en réalité inexistante, comme par exemple « Une simple particule co-crée des faits potentiels » ou « La réalité perceptrice transcende la barrière des molécules ».

      80 % des participants piégés

      Dans la première des quatre expériences, après avoir répondu à un questionnaire et à des tests aux réponses contre-intuitives, les « cobayes » se voyaient présenter dix phrases « bullshitesques ». Ils devaient prendre un moment pour réfléchir à leur signification et les noter sur une échelle de la réceptivité aux propos débiles créée spécialement pour l’occasion. Plus de 80 % des participants ont trouvé ces phrases assez profondes si ce n’est plus...

      Au cours des trois autres expériences, les chercheurs ont complexifié l’exercice en ajoutant des phrases réelles de Deepak Chopra et des phrases réellement profondes. Ce qui n’a pas changé grand-chose : les foutaises ont de beaux jours devant elles. selon l’étude, les personnes les plus susceptibles de ne pas les détecter réussissent moins bien aux tests cognitifs, sont plus ouvertes aux théories conspirationnistes, aux médecines alternatives, aux croyances religieuses et paranormales.

      L’affaire n’en est pas restée là. Dans une réponse publiée en janvier par la même revue, le chercheur australien Craig Dalton émet une objection méthodologique en expliquant que certaines des phrases générées par les automates, bien que vides de sens pour les Occidentaux, peuvent en prendre un pour les personnes ouvertes aux systèmes de pensée orientaux.

      On attend désormais sur le sujet l’avis du philosophe belge Jean-Claude Van Damme, dont on n’a pas oublié le profond « Les cacahuètes, c’est le mouvement perpétuel à la portée de l’homme ».

  • Le législateur doit s’interdire de légiférer par #prétérition.
    http://www.alain-lambert.org/2014/07/le-legislateur-doit-sinterdire-de-legiferer-par-preterition

    Le projet de loi sur la réforme territoriale, actuellement en discussion au Parlement, est soupçonnable de tellement d’ambiguïté qu’il pose un vrai problème de sincérité démocratique. Tout se passe comme si le Parlement était invité à légiférer par prétérition. La prétérition est cette commode figure de dialectique qui consiste à traiter de quelque chose, après avoir annoncé qu’on ne le ferait pas. Elle permet d’esquiver la responsabilité d’une décision impopulaire tout en la glissant tacitement dans un texte.

  • Les bonnes résolutions numériques
    http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-quelques-resolutions-numeriqu

    Dates/Horaires de Diffusion : 1 Janvier, 2014 - 08:45 - 08:50

    Puisque cette chronique est la première de l’année, permettez-moi, après avoir adressé mes meilleurs vœux à nos chers auditeurs et auditrices, de prendre quelques résolutions numériques.

    En 2014, j’arrêterai de regarder des vidéos débiles, c’est promis. Plus de gens qui tombent dans la rue, d’enfants éjectés des balançoires, de garçons d’honneur qui tombent dans les pommes pendant la messe de mariage. Désormais, je regarderai des vidéos intéressantes. Des conférences du Collège de France, des lectures d’auteurs sur Ubuweb.
    En 2014, j’arrêterai de regarder certaines vidéos en boucle (ce qui est un problème un peu différent du premier). Tel extrait d’Electric Dreams où sur une musique du formidable Gorgio Moroder un violoncelliste entame, sur fond de menuet de Bach, une improvisation amoureuse avec ce qu’elle ne sait pas être un ordinateur. Ou alors cette extraordinaire vidéo amateure d’une fête de village aborigène, où une bande de types font une chorégraphie extraordinaire sur une version techno du sirtaki de Zorba le grec.