• Un long fil [de @Themislv_vls] sur les différentes prises de positions de B. STIEGLER ces dernières années, « puisque certains semblent étonnés du partage de ce tweet antisémite »
    https://threadreaderapp.com/thread/1678894070767206407.html

    (...) dès le 22 octobre 2020, en réponse à l’éditorial de Horton, Emily Mendenhall, à l’origine [du concept de syndémie],

    https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(20)32218-2/fulltext
    🧵explique qu’il est erroné de qualifier le COVID-19 de "syndémie" de façon générale, que le contexte compte et qu’une telle erreur passe complètement à côté de l’intérêt même du concept.
    🧵E. Mendenhall explique ainsi que “la syndémie nous permet de reconnaître comment les facteurs politiques et sociaux favorisent, perpétuent ou aggravent l’émergence et le regroupement des maladies”, citant la Nouvelle Zélande où le leadership politique en réponse à la crise
    🧵a été exemplaire, de telle sorte que le Covid n’y est pas syndémique.
    Le concept n’est donc en aucun cas utilisé pour nier la réalité de la pandémie ni la nécessité d’une prévention.


    cet excellent fil recense les trucages de cette bonimenteuse et bon nombre des membres cultivés des sections d’assaut de l’obscurantisme. n’hésitons pas à le communiquer aux gens de gauche, syndicalistes, révolutionnaires éventuellement intéressés par cette extension de la gauche de droite. ping @rezo

    edit en plus d’inspirer les orientations de LFI, Stiegler siège au comité de surveillance de l’#ARS Aquitaine et est vice-présidente du comité d’#éthique du #CHU de Bordeaux
    .

    #toctoc #pandémie #mensonge #obscurantisme_cultivé #santé_publique #philosophie #Barbara_Stiegler #confusionisme #GBD #protection_ciblée #syndémie (dévoyée) #enfants #minimisers #prévention #Alt_Right #covid_19 #gauche #gauchededroite #antivax #Aude_Lancelin

    • La perspective de B. Stiegler et F. Alla, appliquée au Covid19, combine à la fois une conception particulière de la santé publique et de la prévention, une négligence des droits fondamentaux à la vie et à la santé et une ignorance de l’état des connaissances scientifiques.
      Tout cela participe à l’adoption de positions contraires à l’éthique et à une dérive frôlant l’eugénisme.
      […]
      Enfermée dans un cadre d’analyse bancale rejetant la prévention réduite à un acte médical quand elle relève avant tout de la santé publique, collective, enfermée dans un cadre ouvrant la voie aux idées délétères, contraires à l’éthique, validistes et frôlant l’eugénisme, B. Stiegler continue donc d’ignorer les victimes d’un néolibéralisme qui a porté l’absence de prévention au rang de normes pour la préservation des profits, quoi qu’il en coûte pour la population.
      […]
      On peut sérieusement se demander, et avec inquiétude, pourquoi cette philosophe enfermée dans son récit, étanche à l’éthique et aux faits, tenant un discours si délétère, est encore associée aux luttes de la gauche et aux institutions & autorités sanitaires.

    • tenant un discours si délétère, est encore associée aux luttes de la gauche

      Parce qu’à « gauche » il y a un paquet de gens qui ont les mêmes opinions moisies que cette « philosophe » et qui sont bien contents d’intellectualiser leur connerie en citant Stiegler.

    • Trois ans déjà. L’un des effets politiques parmi les plus décisifs de la pandémie, c’est d’avoir conduit à l’émergence d’une nouvelle gauche de droite. Non gouvernementale cette fois, elle s’est créée « par le bas ». Ce qui la rend autrement dangereuse. Pour ma part, c’est par elle que l’irrespirable domine.
      « Critique » du « système » elle est excrément - le correcteur m’a suggéré un lapsus signifiant, je le garde ! - [extrêmement] composite, elle inclue tout aussi bien politiciens et gauchistes extra-parlementaires, écologistes qu’anarchistes, intellectuels et Gilets jaunes, insiders et outsiders. Terreau d’une fascisation qui n’en porte pas le nom, on la voit et la rencontre partout.
      Headshot. Le taf de snipper réalisé par @Themislv_vls suffira pas. Mais on peut imaginer que d’autres s’en saisiront, pour déciller, pour réouvrir à une position critique, une pensée et des actes qui ne reposeraient pas sur la falsification, la confusion plus ou moins délibérée.

  • Grenoble instaure une ZFE à temps partiel pour les particuliers latribune.fr
    Les prolos, dehors, du lundi au vendredi, de 7h à 19h

    C’est un arrêté qui ne passe pas inaperçu alors que, depuis plusieurs semaines, les tensions se cristallisent autour des ZFE, ces zones à faibles émissions où les véhicules les plus polluants sont progressivement interdits. La métropole grenobloise vient d’instaurer sa ZFE pour les particuliers. Cela ne concerne pour l’instant que les véhicules Crit’Air 5, avec une période de « pédagogie » de six mois pendant laquelle aucune verbalisation ne sera appliquée. Au 1er janvier 2024, l’interdiction s’étendra aux véhicules Crit’Air 4, puis au 1er janvier 2025 aux Crit’Air 3.

    Mais la métropole a aménagé les restrictions de circulation. Elles ne seront pas permanentes. Elles s’appliqueront uniquement du lundi au vendredi, de 7h à 19h. Cette ZFE ne concerne par ailleurs que 13 des 49 communes de la métropole grenobloise. Certains axes seront également exemptés : voies desservant les parking-relais et les gares, voies rapides, voies d’accès à certains centres hospitaliers, et voies d’accès aux massifs montagneux.


    « Nous voulions permettre plus de flexibilité et accompagner les changements de comportement », a souligné Cécile Cénatiempo, conseillère déléguée à la qualité de l’Air de la métropole grenobloise, lors d’une conférence de presse.

    La métropole avait déjà mis en place, il y a trois ans, une ZFE pour les utilitaires et poids lourds, cette fois à temps complet.

    Nombreuses dérogations
    D’autres dérogations seront appliquées, notamment en faveur des « petits rouleurs » (moins de 5.000 km par an), des travailleurs en horaires décalés, des véhicules d’intérêt général... Un passe journalier, utilisable 12 fois dans une année, sera aussi disponible pour tous. Des « évolutions » et des « ajustements » pourront se faire sur ces éléments pendant la mise en œuvre de la ZFE, a indiqué Cécile Cénatiempo, mentionnant une « clause de revoyure » d’ici à 2026.

    Une manière pour la métropole grenobloise de répondre aux critiques de part et d’autre du spectre politique. La majorité écologiste de la ville de Grenoble avait réclamé des mesures « plus ambitieuses » tandis que les opposants, élus ou citoyens, ont dénoncé une mesure « inefficace écologiquement et injuste socialement ».

    Il est vrai que le sujet divise et pourrait se transformer en bombe sociale au niveau national. Dans ce contexte, un rapport formulant « 25 propositions pour allier transition écologique et justice sociale » a été remis ce lundi au ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu. Un rapport co-écrit par Jean-Luc Moudenc, président divers droite de Toulouse Métropole, et Anne-Marie Jean, élue écologiste de la Métropole de Strasbourg. Il vise une application « plus juste » et « plus cohérente » des zones à faibles émissions (ZFE). Le document propose notamment des mesures supplémentaires pour aider les plus modestes à changer de véhicule. Le gouvernement a annoncé préparer des mesures « d’acceptabilité sociale » pour l’automne.

    Assouplissement des restrictions décidé par le gouvernement
    Cet arrêté de l’agglomération grenobloise intervient alors même que le gouvernement annonce dispenser justement Grenoble, mais aussi Toulouse et Reims, de renforcer davantage les restrictions de circulation liées aux Zone à faibles émissions (ZFE). Selon des chiffres publiés ce lundi par le ministère de la Transition écologique, la qualité de l’air s’est améliorée l’an dernier dans ces trois agglomérations.

    Elles basculent cette année « en zone de vigilance », selon une nouvelle classification présentée aujourd’hui par le gouvernement. Ce qui veut dire qu’elles peuvent ainsi « décider de suspendre les prochaines étapes de leur calendrier de restrictions ». Reims avait pris les devants en mars avec un moratoire sur les Crit’air 3, qui donne un répit jusqu’en 2029 aux véhicules équipés de cette vignette.

    « Tordre le cou à des rumeurs et aux fake news »
    Avec cette nouvelle classification, le gouvernement entend « préciser les règles applicables » et « tordre le cou à des rumeurs, des +fake news+ », a souligné le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu lors d’une conférence de presse. Selon lui, le RN comme LR, qui ont proposé de supprimer les ZFE, et les Insoumis, qui ont proposé un moratoire, surestiment l’effet de ces zones sur les automobilistes.

    Cinq métropoles dépassent encore « de manière régulière » les seuils réglementaires de qualité de l’air : Paris, Lyon, Aix-Marseille, Rouen et Strasbourg. Ces dernières sont désormais classées comme « territoires ZFE » et doivent ainsi continuer à appliquer progressivement les restrictions fixées par la loi : interdiction des Crit’Air 4 au 1er janvier 2024 (voitures diesel de plus de 18 ans), puis des Crit’Air 3 en 2025 (voitures diesel de plus de 14 ans et voitures essence de plus de 19 ans).

    #exclusion #racisme #air #ségrégation #privilèges #racisme #inégalités #Grenoble #eelv #bourgeoisie #Éric_Piolle #voiture #zfe #guerre_aux_pauvres #fichage #surveillance #contrôle

    Source : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/grenoble-instaure-une-zfe-a-temps-partiel-pour-les-particuliers-969185.htm

  • Kritik an « Wahnsinn » : EU-Kommission gibt Datentransfer in die USA wieder frei
    https://www.heise.de/news/Kritik-an-Wahnsinn-EU-Kommission-gibt-Datentransfer-in-die-USA-wieder-frei-921

    La commission européenne en violation du #RGPD autorise de nouveau le transfert de données personnelles aux États Unis. L’article nous apprend que dans ce pays la protection des droits constitutionnels n’existe que pour ses propres citoyens et la protection des informations personnelles ne peut alirs pas s’y appliquer pour les données de citoyens européens. La décision de la commission est applaudie par les syndicats des entreprises européennes du secteur numérique qui profitent de la collaboration avec les États Unis.

    10.7.2023 von Stefan Krempl - Die EU-Kommission hat am Montag die rechtliche Basis für den geplanten Datenschutzrahmen für den Transfer persönlicher Daten in die USA angenommen. Dabei geht es um den sogenannten Angemessenheitsbeschluss: Damit erklärt die Brüsseler Regierungsinstitution, dass personenbezogene Informationen in den Vereinigten Staaten vergleichbar gut geschützt sind wie in der EU. Damit kann der geplante EU-USA-Datenschutzrahmen in Kraft treten. Auf dessen Grundlage ist die Übermittlung an Daten an US-Unternehmen möglich, die an dem Rahmenwerk teilnehmen, ohne dass Firmen und Behörden zusätzliche Schutzvorkehrungen treffen müssen.

    Es handelt sich insgesamt schon um den dritten Versuch beider Seiten, ein stabiles Abkommen zu den Datentransfers zwischen der EU und den USA zu erreichen. Der Europäische Gerichtshof (EuGH) hat im Sommer 2020 im „Schrems-II“-Urteil festgestellt, dass US-Gesetze wie der Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) oder der Cloud Act weiterhin eine Massenüberwachung durch die NSA & Co ermöglichen und der Datenschutzstandard in den Vereinigten Staaten daher nicht dem in der EU entspricht. Damit war nach dem vorausgegangenen Safe-Harbor-Vertrag auch der Privacy Shield erledigt.

    Mit dem neuen Anlauf „werden neue verbindliche Garantien eingeführt“, um allen vom EuGH geäußerten Bedenken Rechnung zu tragen, versichert die Kommission nun: „So ist vorgesehen, dass der Zugang von US-Geheimdiensten zu EU-Daten auf ein notwendiges und verhältnismäßiges Maß beschränkt ist“. Es werde ferner eine Art Gericht zur Datenschutzüberprüfung geschaffen, zu dem EU-Bürger Zugang haben. Der neue Rahmen bringe generell „erhebliche Verbesserungen“ gegenüber dem im ursprünglichen Privacy Shield bestehenden Mechanismus mit sich. Stelle das Gericht etwa fest, dass bei der Datenerhebung gegen die neuen Garantien verstoßen wurde, könne es die Löschung der Informationen anordnen.
    Sicherer Datenverkehr

    Die neue Übereinkunft werde „einen sicheren Datenverkehr“ für die Europäer gewährleisten und „den Unternehmen auf beiden Seiten des Atlantiks Rechtssicherheit bieten“, gibt sich Kommissionspräsidentin Ursula von der Leyen (CDU) überzeugt. Nach der im März 2022 gemeinsam mit US-Präsident Joe Biden vorgestellten grundsätzlichen Einigung hätten die USA „beispiellose Zusagen“ gemacht. Die USA zeigten sich vorige Woche startklar für das neue Abkommen und betonten, alle Pflichten zur Umsetzung erfüllt zu haben. Laut Bidens Durchführungsverordnung 14086 vom Oktober 2022 sollen die US-Geheimdienste künftig bei ihren Datensammlungen darauf achten, dass diese „notwendig und verhältnismäßig“ sind sowie besser kontrolliert werden können.

    Anders als von der Kommission behauptet, „ändert sich am US-Recht wenig“, hält die österreichische Bürgerrechtsorganisation Noyb dagegen. Das grundsätzliche Problem mit dem FISA-Abschnitt 702 werde von den USA nicht angegangen. Demnach haben nach wie vor nur US-Bürger verfassungsmäßige Rechte und dürfen nicht anlasslos überwacht werden. Insgesamt ist das angeblich „neue“ transatlantische Datenschutzabkommen laut Noyb weitgehend eine Kopie des gescheiterten Privacy Shields und werde „in wenigen Monaten“ wieder vor dem EuGH landen.
    Neue EuGH-Klage wahrscheinlich

    „Man sagt, die Definition von Wahnsinn ist, dass man immer wieder das Gleiche tut und dennoch ein anderes Ergebnis erwartet“, kommentiert der Noyb-Vorsitzende Max Schrems, der beide Vorläufer bereits vor dem EuGH zu Fall gebracht hatte, den neuen Angemessenheitsbeschluss. Die präsentierte Übereinkunft basiere wieder auf kurzfristigem politischen Denken. Der Datenschutzverein habe die erneute Anfechtung beim EuGH schon in der Schublade, „obwohl wir dieses juristische Pingpong satthaben“. Wahrscheinlich werde ein solcher Fall den Luxemburger Richtern bis Ende 2023 oder Anfang 2024 von einem nationalen Gericht vorgelegt. Eine endgültige Entscheidung wäre 2024 oder 2025 zu erwarten. Der EuGH könnte den neuen Rahmen für die Dauer des Verfahrens aussetzen.

    „Mit der heutigen Veröffentlichung des Data Privacy Frameworks geht eine dreijährige Hängepartie zu Ende“, freut sich dagegen Bitkom-Präsident Ralf Wintergerst über die Brüsseler Entscheidung. Firmen erhielten damit „grundsätzlich wieder Rechtssicherheit, wenn sie personenbezogene Daten zwischen der EU und den USA transferieren müssen“. Vor allem kleine und mittelständische Unternehmen profitierten davon, „dass künftig keine Einzelfallprüfungen mehr notwendig sind“. Die US-Regierung sei mit dem Erlass Bidens „auf die EU zugegangen“. Sicher sei aber auch, dass das Abkommen erneut gerichtlich überprüft werde. Dann werde sich zeigen, ob die Kommission „eine rechtlich belastbare Regelung gefunden hat“.

    Die Computer & Communications Industry Association (CCIA) begrüßt den Beschluss als „großen Durchbruch“. Der Innenausschuss des EU-Parlaments sah jüngst zwar Schritte in die richtige Richtung, aber keine ausreichenden Garantien etwa für einen Schutz vor Massenüberwachung. Auch die EU-Datenschützer meldeten Bedenken an. Die Funktionsweise des Vertrags soll regelmäßig gemeinsam von der Kommission und Vertretern der europäischen Datenschutzbehörden sowie der zuständigen US-Behörden überprüft werden. Die erste Sondierung ist binnen eines Jahres nach Inkrafttreten des Angemessenheitsbeschlusses vorgesehen.

    #USA #safe_harbour #Union_Européenne #protection_de_données #commerce #politique #Europe

  • Plus de 300 000 personnes ont signé un contrat d’engagement jeune en un an

    Le dispositif, qui inspire la réforme du #RSA voulue par Emmanuel Macron, repose sur une quinzaine d’heures hebdomadaires et une allocation mensuelle revalorisée le 1er avril

    En matière d’insertion professionnelle, le gouvernement affirme que, parmi la première cohorte du CEJ – ceux ayant signé un contrat en mars 2022 –, 76 % ont accédé à un emploi dans les neuf mois suivant leur entrée, 63 % à un emploi d’un mois ou plus et 43 % à un emploi durable.

    Des chiffres à relativiser, selon le président de la commission de l’insertion des jeunes au Conseil d’orientation des politiques de jeunesse, Antoine Dulin : « Quand on parle d’emploi, cela peut être un contrat de seulement deux jours et, pour l’emploi durable, cela signifie un CDD de plus de six mois, il faut donc être vigilant. »

    on compte environ un conseiller pour 30 à 50 jeunes plutôt qu’un pour 100 à 150 avant le dispositif [mais puisque l’on dit "accompagner", un tel taux d’encadrement ne sera pas possible pour 2 millions de personnes, on ne réouvrira pas des Ateliers nationaux grand modèle, c’est autrement que l’on ira « chercher toutes celles et ceux qui sont au RSA »(E.M.)]
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/01/plus-de-300-000-personnes-ont-signe-un-contrat-d-engagement-jeune-en-un-an_6
    https://justpaste.it/1k7ex

    alchimie. fabriquez un dispositif de mise au travail contre un revenu de 530 euros maximum réservé aux interdits de RSA en raison de leur âge, touillez une bassine de crachats de barbares chauffer à feux doux à laquelle on ajoute progressivement trois louches d’eaux glacées du calcul égoïste en répétant jusqu’à ébullition « plein emploi ! plein emploi ! plein emploi ! », changez de sens en disant cette fois « pognon dingue assisté pognon dingue assisté » faite ensuite sécher le tout au centre de Paris sur la moquette rouge du désert de l’assemblée et vous obtiendrez, c’est de la sorcellerie qui fonctionne ! un RSA activité au carré prêt (?) à servir.

    #travail #revenu #RSA #contaminations_croisées #précarisation

  • RSA : « Stigmatiser les pauvres ne mène pas au plein-emploi »

    un collectif de diverses #associations de solidarité et des #syndicats prend position contre certaines dispositions du projet de #loi_pour_le_plein-emploi examiné par le Sénat le 10 juillet. Ce texte prévoit de conditionner le #RSA à la réalisation de 15 à 20 heures d’#activité.

    Le projet de loi pour le plein-emploi est examiné le 10 juillet au Sénat. Sous prétexte de remobilisation, le revenu de solidarité (RSA) sera conditionné à la réalisation de quinze à vingt heures d’activité sous peine de #suspension de son versement en vue, soi-disant, de la « remobilisation ».

    La recherche du #plein-emploi peut certes réduire la #pauvreté globale, mais ne doit pas accentuer la misère de certains et stigmatiser les plus éloignés de l’emploi. Il serait indigne pour notre pays de priver des ménages de toute ressource. Le #travail est un facteur d’intégration et d’émancipation, s’il est librement choisi et s’il s’exerce dans des conditions décentes. [autant dire rarement ah ah ah]

    Certains secteurs d’activité en tension ont besoin de main-d’œuvre, mais peinent à recruter et à garder leurs salariés au regard de garanties collectives de bas niveau et de #conditions_de_travail peu attractives voire très pénibles. Avec son projet de loi Plein emploi, le gouvernement semble vouloir pallier ces difficultés en y positionnant les allocataires du RSA voire les travailleurs avec un handicap ou les jeunes de moins de 25 ans, même contre leur gré. Or, la difficulté d’accès à l’emploi des #allocataires du RSA est due à des facteurs multiples. Il est d’abord essentiel de leur faciliter l’accès au logement, à la mobilité durable, aux soins, et à la garde des enfants. Il ne doit pas y avoir de pression abusive pour accepter n’importe quel travail, sans tenir compte des compétences et des projets des personnes.

    Des risques de radiation massive d’allocataires

    Nous dénonçons le risque de « trappe à précarité » pour les personnes devant accepter des emplois très #précaires, temps partiels subis ou contrats courts, n’ouvrant ensuite pas droit à l’#assurance chômage. Augmenter les contraintes n’est pas la solution et renforce la stigmatisation des personnes.

    L’inscription obligatoire des conjoints des allocataires du RSA à Pôle emploi, demain renommé « #France_Travail », augmente le risque des #contrôles abusifs de la situation globale des ménages, qui pourrait accentuer le #non-recours aux droits.

    Nous alertons également sur les risques de #radiation massive d’allocataires et sur les risques de pression institutionnelle, risques aggravés par la dégradation des conditions de travail des agents de Pôle emploi qui vont devoir faire face à l’arrivée de près de deux millions d’allocataires du RSA, selon l’Insee, et leurs conjoints inscrits automatiquement. Le mirage du traitement numérique des chômeurs porte les graines d’une déshumanisation de l’accompagnement et pose des problèmes majeurs de protection des données.

    Revaloriser le RSA et l’indexer sur l’inflation

    Alors que la décentralisation était au cœur du programme d’Emmanuel Macron, l’Etat veut reprendre aux départements et aux régions des compétences puisque ces collectivités pourraient être subordonnées à France Travail, opérateur de l’Etat. Cette tentation de #recentralisation risque de décourager ou démotiver les acteurs de l’insertion, parfois trop peu mobilisés.

    Nous portons un projet alternatif de plein-emploi solidaire. Ce projet s’articule autour de trois principes : Le droit à l’emploi en premier lieu. Différentes initiatives montrent qu’il est possible et fécond d’adapter le travail aux personnes éloignées de l’emploi. Pour que ce droit soit effectif et, afin de répondre au sentiment de relégation, il doit s’accompagner d’une lutte contre les discriminations à l’embauche de tous ordres. Le droit à l’accompagnement deuxièmement.
    Les ambitions énoncées dans le projet de loi nécessitent des moyens importants qui doivent être adoptés en parallèle. Il convient également de sécuriser les actions des acteurs de l’insertion par l’activité économique en assurant leur financement sur le long terme. Enfin, le droit de vivre dignement.

    Le niveau actuel du RSA ne permet qu’une maigre survie. Il ne permet pas de sortir de la grande pauvreté et on dénombre un million de travailleurs pauvres. C’est pourquoi il faut revaloriser significativement le RSA et l’indexer sur l’inflation des petits revenus comme le smic.

    Les signataires de cette tribune sont : Sophie Binet, secrétaire générale #CGT ; Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité ; Véronique Devise, présidente Secours catholique ; Laurent Escure, secrétaire général [des dbeaufs de l’]#UNSA ; Daniel Goldberg, président Uniopss ; Marie-Aleth Grard, présidente ATD Quart-monde ; Noam Leandri, président Collectif Alerte ; Marylise Léon, secrétaire générale [des jaunes mal camouflés de la], #CFDT ; Florence Rigal, présidente Médecins du Monde ; Pascale Ribes, présidente APF France handicap ; Antoine Sueur, président [des exploiteurs d’] Emmaüs France.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/07/10/rsa-stigmatiser-les-pauvres-ne-mene-pas-au-plein-emploi_6181320_3232.html

  • Nous vivons un moment fasciste, La-République se durcit
    https://ricochets.cc/Nous-vivons-un-moment-fasciste-La-Republique-se-durcit.html

    La république étant raciste, violente, capitaliste et autoritaire, la police est très républicaine. La-République préfère adopter des méthodes fascistes plutôt que d’accepter de se remettre vraiment en cause et de céder la place à des formes de démocratie réelle. La police est très républicaine « La police est très républicaine. Le problème c’est que la République est raciste, capitaliste et sexiste ! » En trois minutes, Mathieu Rigouste pose les termes. Une arme de déconstruction massive Vidéo : (...) #Les_Articles

    / Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Procès,_justice,_répression_policière_ou_judiciaire, Violences (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature... #Violences_policières
    https://www.magcentre.fr/264826-les-emeutes-urbaines-bon-sens-et-pensee-liberale
    https://rebellyon.info/Nahel-Sans-Justice-Pas-de-Paix-25071

  • Crimes violents et sexuels Quelle prison pour les détenues trans ? Tristan Péloquin - La Presse.ca

    Au moment où l’Écosse suspend les transferts de personnes transgenres détenues pour des crimes violents vers des prisons pour femmes, un rapport du Service correctionnel du Canada montre que 91 % des femmes transgenres détenues dans les pénitenciers fédéraux du pays purgent des peines pour des infractions violentes, contre 72 % pour la population carcérale masculine.

    Ce portrait, dressé par le Service correctionnel du Canada (SCC) et obtenu par La Presse grâce à la Loi sur l’accès à l’information, précise que 44 % des détenues transgenres (personnes s’identifiant comme femmes dont le sexe de naissance était masculin) incarcérées dans les pénitenciers fédéraux ont déjà été condamnées pour des crimes de nature sexuelle, et que 41 % purgent une peine liée à un homicide.

    Dans plus de 9 condamnations pour crimes sexuels sur 10, les infractions ont été commises alors que le délinquant vivait selon l’identité correspondant à son sexe biologique de naissance (alors qu’il était ou s’identifiait comme un homme), indique le document de 64 pages, intitulé Examen des délinquants de diverses identités de genre. « La majorité des victimes étaient des enfants ou des femmes », souligne un résumé de l’étude également obtenue par la Loi sur l’accès à l’information.

    L’étude dresse ce portrait en se basant sur les données démographiques, la nature des infractions et le type de peines de 99 délinquants de diverses identités de genre, identifiés par le SCC entre 2017 et 2020.

    Une directive officielle du SCC permet depuis 2017 à tous les détenus d’être placés dans leur « type d’établissement préféré », selon ce « qui correspond le mieux à leur identité ou expression de genre », et ce, « peu importe leur sexe ou leur marqueur de genre/sexe dans les documents d’identification ».

    Aucune intervention chirurgicale transformative ni aucun examen psychologique n’est nécessaire ; la politique se base sur l’autodéclaration du genre faite par le délinquant.

    Plus d’une douzaine de détenues transgenres, dont certaines au passé très violent, ont à ce jour été transférées d’établissements pour hommes vers des prisons pour femmes en vertu de cette politique. Le seul critère officiel de refus de transfert est l’existence de « préoccupations dominantes en matière de santé ou de sécurité ».

    Le cabinet du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a pris connaissance du portrait dressé par le SCC, mais ne remet pas en question la directive permettant aux détenues trans sous responsabilité fédérale d’être transférées vers des prisons pour femmes. « Nous ne prévoyons pas revoir dans un avenir proche la politique en vigueur. [Ces données] soulèvent de bonnes questions, c’est inquiétant, et ce sont des choses qui seront discutées par notre cabinet. Mais dans un avenir proche, il n’y a pas de changement de politique en vue », a indiqué le directeur du cabinet, Alexander Cohen.

    Volte-face en Écosse
    L’adoption d’une politique carcérale semblable par l’Écosse a provoqué ces derniers jours un débat public qualifié de « hautement émotif » par le ministre écossais de la Justice, Keith Brown, qui a décrété une « pause » dans le transfert de détenues transgenres vers des pénitenciers pour femmes.

    Nous ne devons pas permettre que s’enracine la perception que les femmes trans sont un problème inhérent pour les femmes. Ce sont les hommes prédateurs qui sont un risque pour les femmes.
    Keith Brown, ministre écossais de la Justice

    Le ministre écossais a néanmoins exigé une « révision urgente » du cas d’Isla Bryson, une femme transgenre condamnée pour deux agressions sexuelles violentes commises contre des femmes en 2016 et 2019, alors qu’elle s’identifiait comme un homme connu sous le nom d’Adam Graham. Ce n’est qu’une fois que les accusations ont été déposées par la justice qu’elle a commencé à s’identifier comme une femme, et qu’elle a pu être incarcérée dans une prison pour femmes, à sa demande.

    Isla Bryson, alors qu’elle s’identifiait toujours comme un homme du nom d’Adam Graham

    La romancière J. K. Rowling, auteure des best-sellers Harry Potter, a contribué à braquer les projecteurs sur ce cas, en déplorant à ses 14 millions d’abonnés sur Twitter le fait que les opposants à la politique carcérale sur les transgenres aient été traités de « transphobes » et d’« intolérants » par les groupes de pression LGBTQ+.

    La rapporteuse spéciale de l’ONU pour la violence contre les femmes et les filles, Reem Alsalem, ainsi que la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la torture et les autres peines cruelles, Alice J. Edwards, ont toutes deux dénoncé l’absence de balises en Écosse pour les transfèrements de transgenres ayant commis des violences sexuelles. « Combien de fois nous a-t-on dit qu’il était ridicule d’évoquer l’idée que des prédateurs masculins puissent tirer avantage de failles systémiques pour s’approprier des espaces réservés aux femmes ? », a demandé Mme Alsalem sur Twitter.

    Perception nuancée des détenues cisgenres
    Au Canada tout comme en Écosse, les détenues transgenres qui demandent un transfert vers une prison pour femmes représentent moins de 1 % de la population carcérale.

    Une étude publiée dans le British Journal of Criminology, en juillet dernier, s’est penchée pour la première fois sur la perception qu’ont les prisonnières cisgenres (nées avec un sexe féminin et qui s’identifient comme des femmes) de leur cohabitation avec des femmes transgenres.

    « Je viens d’un milieu où j’ai vécu de la violence conjugale extrême, et je ne trouve pas les [femmes transgenres] inquiétantes du tout. En fait, je me sens plus en sécurité avec elles », a relaté une détenue questionnée dans le cadre de cette étude.

    L’auteur, Matthew Maycock, affirme que la perception selon laquelle les femmes cisgenres détenues doivent être considérées comme vulnérables face aux détenues transgenres a été « rejetée par plusieurs participantes ». « Certaines femmes sont vulnérables […], mais cela ne veut pas dire [que les détenues transgenres] les prendront comme proies », a affirmé une des détenues.

    « Il y a des détenues cisgenres qui représentent un danger plus important pour les femmes vulnérables que [le risque] que peuvent représenter les détenues transgenres », a indiqué une autre.

    L’étude souligne que la perception de l’« authenticité » et de la « sincérité » du changement de genre des détenues transgenre a toutefois un impact important sur le sentiment de sécurité des détenues. « Je me sens vraiment en sécurité [avec les détenues transgenres], sauf s’ils jouent une comédie et ne sont pas vraiment des transgenres », a résumé une participante.

    Peines sévères
    Le portrait des détenus de diverses identités de genre obtenu par La Presse par la Loi sur l’accès à l’information révèle que la moitié des 61 femmes transgenres incarcérées dans des pénitenciers fédéraux purgent des peines à durée indéterminée ou à perpétuité, qui sont réservées aux délinquants à contrôler ou considérés comme trop dangereux pour être libérés d’office. La proportion est de 25 % dans l’ensemble de la population carcérale fédérale.

    En revanche, 71 % des 21 hommes transgenres (femmes s’identifiant comme hommes) incarcérés dans des prisons pour femmes purgeaient une peine de six ans ou moins. Aucune demande de transfèrement vers des prisons pour hommes n’a à ce jour été reçue par le SCC.

    Aucun homme transgenre n’était par ailleurs incarcéré pour un crime de nature sexuelle, alors que c’était le cas pour 44 % des femmes transgenres.

    Parmi l’ensemble des détenus de diverses identités de genre, 70 % ont vécu des abus sexuels, émotionnels, physiques ou psychologiques pendant leur enfance, révèle le rapport.

    Ce que les groupes de féministes en pensent
    Les conditions de détention des femmes au Québec sont déplorables et les situations de violences entre détenues ne représentent qu’une fraction des violences que les femmes peuvent vivre en prison. Nous pensons que toutes les femmes incarcérées doivent être traitées humainement dans des conditions exemptes de violence. Notre féminisme est trans-inclusif et nous refuserons toujours que le féminisme serve de prétexte à la transphobie envers les femmes trans incarcérées.
    La Fédération des femmes du Québec

    En tant qu’organisation féministe, on pense au droit des femmes d’abord. Les femmes n’ont pas été consultées, comme si leurs instances étaient secondaires face aux besoins des personnes trans. On leur impose la présence d’hommes biologiques dangereux dans un environnement qui leur est réservé, sans leur demander si elles ont peur ou se sentent brimées dans leur intimité.
    Élaine Grisé, membre militante du groupe Pour le droit des femmes du Québec

    Des ailes réservées aux femmes trans
    Au Royaume-Uni, le Service des prisons de Sa Majesté a créé dans une prison pour femmes une aile consacrée spécifiquement aux détenues transgenres violentes, séparée du reste de la population carcérale. Un sondage indique que 50 % des Canadiens seraient favorables à la création d’une unité semblable au pays.

    Connue sous le nom d’« E Wing », l’unité spéciale britannique est réservée aux femmes transgenres qui représentent un « danger élevé » pour les détenues féminines, afin d’assurer à l’ensemble des détenues un espace « sécuritaire, décent et sûr où les individus à haut risque peuvent être encadrés, tout en maintenant l’ordre, le contrôle et la sécurité de toutes les résidantes ».

    L’aile de 16 cellules a aussi été créée afin d’« éviter de placer en isolement les femmes transgenres qui présentent un risque élevé », précise la politique publiée par le Service des prisons de Sa Majesté (HM Prison Service).

    La décision d’y transférer des détenues transgenres est prise par un comité spécial, le Transgender Complex Case Board, et les candidates doivent détenir un Certificat de reconnaissance de genre pour y être admises. L’anatomie, « y compris les considérations liées à la force physique » et aux « pulsions sexuelles » de la délinquante, de même que sa prise d’hormonothérapie sont considérées dans la décision, précise la politique.

    Il est aussi spécifié que le ratio de surveillants pour chaque détenue doit être supérieur à celui du reste de la population carcérale, pour des raisons de sécurité.

    Sondage auprès des Canadiens
    Selon un sondage réalisé pour le compte de l’Institut MacDonald-Laurier, un groupe de réflexion politique d’Ottawa qui se dit « indépendant » et « non partisan », la moitié des Canadiens sont favorables à la création d’une telle unité.

    Le coup de sonde indique que 78 % des Canadiens estiment important que les prisons continuent de séparer les détenus de sexes masculin et féminin. Cette proportion est légèrement plus faible (71 %) chez les répondants québécois.

    Chez les Québécois, ce sont 40 % des répondants qui appuient l’idée de placer les détenues trans dans des unités consacrées, séparées du reste de la population carcérale. Une proportion égale (41 %) de répondants québécois estime que les femmes transgenres devraient être placées dans des prisons pour femmes.

    Dans l’ensemble du pays, près d’un répondant sur deux a affirmé que les détenus ayant un sexe biologique masculin ne devraient pas pouvoir changer leurs conditions d’incarcération en s’identifiant comme femmes une fois accusés ou condamnés. Autour de 40 % croient que le type de crime commis doit être pris en compte.

    Le sondage est basé sur un panel web de 1006 répondants recrutés par la firme Digit et questionnés dans le cadre d’un sondage omnibus.

    Des cas troublants au Canada
    Au Canada, la Cour de justice de l’Ontario s’est penchée au début du mois de février sur la cause de Shane « Stephanie » Green, délinquant sexuel condamné pour deux agressions sexuelles, qui se définit désormais comme une femme, mais qui n’en a pas les apparences.

    Green, âgée de 25 ans, est accusée d’avoir agressé sexuellement une cochambreuse dans un refuge pour femmes violentées, alors qu’elle était en libération conditionnelle en août 2022.

    Dès son arrivée dans l’établissement, son apparence physique (Green porte la barbe et a des seins) ainsi que son habillement masculin ont mis le personnel et les résidantes mal à l’aise, indique un résumé des faits présenté devant la Cour. Green aurait touché les fesses d’une des résidantes et tenté, à une autre occasion, de l’embrasser sans son consentement dans une pièce commune.

    Green a déjà plaidé coupable à trois chefs de non-respect de conditions dans cette affaire, notamment parce qu’elle a omis d’avertir son agent de probation de son changement de nom et d’adresse. Les chefs d’accusation d’agression sexuelle ne seront toutefois débattus devant le tribunal qu’en avril prochain.

    Au Québec, la Cour du Québec s’est penchée vendredi dernier, sur la sanction à donner à Jody Matthew Burke, un délinquant sexuel notamment reconnu coupable d’agression sexuelle armée, qui a commencé à s’identifier comme une femme après avoir été condamné. Burke, un ancien combattant d’arts martiaux mixtes qui veut maintenant se faire appeler Amber, continue de prendre des suppléments hormonaux de testostérone en prison, malgré son intention de s’afficher comme une femme.

    En mars 2021, Samantha Mehlenbacher, détenue trans autrefois connue sous le nom de Steven, a aussi été accusée d’avoir agressé sexuellement une codétenue au pénitencier pour femmes de Kitchener, en Ontario. Le chef d’accusation d’agression sexuelle a été retiré en juin, après qu’elle eut plaidé coupable à un chef d’accusation de harcèlement criminel. Mehlenbacher, qui dément avoir agressé sexuellement la codétenue, a écopé d’une peine de quatre mois, purgée en partie dans une maison de transition de Montréal, selon l’entente conclue avec la Couronne que La Presse a pu consulter.

    #transgenre #violence #prison #crimes_sexuels #LGBTQ+ #viol #culture_du_viol #fumisterie #Femmes

    Source : https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2023-02-26/crimes-violents-et-sexuels/quelle-prison-pour-les-detenues-trans.php

  • Dinosaures volés, araignées géantes et vestes brûlées : les fiascos de l’art public La Presse canadienne - Radio Canada

    Le récent enlèvement d’un dinosaure dans le quartier chinois d’Ottawa n’est que le dernier d’une série d’incidents qui ont mis en émoi les résidents de la capitale canadienne au sujet de l’art public.

    Fin juin, trois personnes ont arraché du trottoir une statue violette d’un dinosaure caricatural qui faisait partie d’une installation artistique vieille de quatre mois.

    Ils ont rendu leur otage la semaine dernière après l’intervention de la police, mais d’autres pièces du projet de “station égoportrait” de la zone d’amélioration commerciale (ZAC) du quartier chinois ont également fait l’objet d’incidents dans le quartier, notamment un dinosaure jaune qui a disparu au début de l’année.

    Des pandas ont également disparu et Logger Vick, un personnage du célèbre dessin animé chinois Boonie Bears, a été décapité.


    Cette saga de crimes contre les dinosaures s’est déroulée alors que les Ottaviens se plaignaient d’une nouvelle installation artistique de la Commission de la capitale nationale (CCN) faite de pneus déchiquetés.

    L’œuvre, intitulée When Rubber Meets Road, représente un grand corbeau qui symbolise le carnage routier.


    Mais Ottawa détient-elle vraiment le marché de l’art public le plus loufoque du pays ?

    Voici un aperçu des moments les plus mémorables où l’art public canadien a fait parler de lui ces dernières années.

    Une araignée sur un mur à Vancouver
    Une araignée métallique géante est apparue sous un viaduc de Vancouver-Est en mars.

    La Ville n’a pas tardé à qualifier de “non autorisée” l’œuvre d’art représentant une araignée et a cherché à la retirer du pont à forte circulation, affirmant que l’araignée terrifiait les passants et les automobilistes.

    La créatrice de l’araignée, l’artiste Junko Playtime, a lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour “aider à sauver l’araignée”.

    Entre-temps, l’œuvre d’art avait attiré beaucoup d’attention et obtenu le soutien du public.

    En avril, Peter Meiszner, un conseiller municipal de Vancouver interviewé par la BBC au sujet de la controverse sur l’araignée, a annoncé que la Ville laisserait temporairement en place l’œuvre d’art appelée Phobia .

    Un piège d’argent à Edmonton
    En avril, un homme de 26 ans s’est retrouvé piégé dans le Talus Dome d’Edmonton après avoir escaladé l’installation et être tombé par une ouverture.

    Wakeem Courtoreille est resté coincé à l’intérieur de cette installation d’art public composée de plus de 1000 boules de métal pendant environ une heure et demie jusqu’à ce que les pompiers le secourent.

    Il a déclaré aux médias qu’il “voulait juste partir à l’aventure”.

    Après qu’il eut tenté à trois reprises de sortir de la sculpture, les pompiers ont été contraints d’utiliser les pinces de désincarcération, un outil de sauvetage généralement utilisé pour extraire les personnes impliquées dans des accidents de voiture.

    Wakeem Courtoreille a ensuite été arrêté et inculpé de méfait de plus de 5000 $.

    Un hommage à l’immobilier à Toronto
    Il est difficile de ne pas remarquer la statue de 25 pieds de haut d’un col blanc effrayant qui s’empare d’une tour de condominiums.

    Cette œuvre d’art a été installée en 2019 à l’extérieur d’un immeuble de condominiums de Toronto, sur l’avenue St. Clair West.

    Elle a suscité de nombreuses conversations parmi les Torontois à la recherche d’une signification plus profonde. S’agissait-il d’une représentation visuelle de la dérogation au zonage prévue par la loi sur l’aménagement du territoire de l’Ontario qui est offerte aux promoteurs immobiliers en échange d’avantages pour la collectivité, notamment l’art public ?

    Ou était-ce une métaphore de “la domination d’une certaine classe sur la société qui est censée être diverse et multiculturelle”, comme l’a fait remarquer un utilisateur de Twitter peu de temps après son installation ? Pour certains, c’était tout simplement laid.

    Une vague ludique à Halifax
    La tristement célèbre Wave d’Halifax a longtemps été considérée comme une sorte de “jungle-gym” plutôt que comme une œuvre d’art public.

    Le panneau placé devant la sculpture, qui porte la mention “Veuillez ne pas grimper sur la vague”, est souvent ignoré. Les enfants escaladent la sculpture du front de mer et glissent ensuite sur sa surface lisse.


    En 2013, une pétition créée par le résident Ian Palmer, connu sous le nom de « Wave Dad », a exhorté les autorités municipales à ajouter des mesures de sécurité à cette structure de deux mètres de haut.

    La pétition est devenue virale et a suscité de vives réactions, de nombreuses personnes critiquant « Wave Dad » sur Twitter pour avoir demandé ces modifications.

    Malgré la controverse, la vague n’a pas été modifiée et sert toujours de glissade.

    Situation brûlante à Calgary
    Le manteau d’une femme a été brûlé par l’œuvre d’art Wishing Well de Calgary en 2013 alors qu’elle se tenait à côté de la structure réfléchissante.

    La sculpture en acier inoxydable d’une valeur de 600 000 $, semblable au tristement célèbre The Bean de Chicago, a mis le feu au vêtement de Nimrodel Donahue, a rapporté le Calgary Herald en 2014.

    La pièce a été stockée dans un entrepôt et recouverte d’un plastique thermosoudé jusqu’à l’année dernière pour ce qui a été décrit comme des raisons de sécurité.


    La structure thermosensible a ensuite été réinstallée dans un coin plus ombragé de Calgary.

    Les autorités municipales ont affirmé qu’elle ne brûlerait pas les passants cette fois-ci grâce à un revêtement non réfléchissant ajouté à l’intérieur.

    #idéologie #domination #bourgeoisie #art (enfin, c’est eux qui le disent) #fumisterie #propagande

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1994799/statues-vandalisme-vole-ottawa-somerset

  • Le but de cet article est de vous expliquer la #comptabilisation de l’ #autoliquidation de TVA dans le secteur du bâtiment. Il s’agit d’un processus spécifique qui nécessite une attention particulière, j’ai souvent eu l’occasion d’accompagner des utilisateurs du #progiciel de #gestion #BTP sur la question de la comptabilisation de l’autoliquidation de #TVA.
    https://michelcampillo.com/blog/3897.html

  • La Russie au cœur d’une campagne de propagande ? - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=okn6_m21uLo

    Entre faux sites d’actualité pro-russes, imitation de médias légitimes et invasion des réseaux sociaux, la Russie semble être au cœur d’une immense campagne de propagande en France et en Europe : l’opération Doppelgänger.

    Par Spline_LND

    #medias #propagande #fakes #typosquatting
    #russie #operation_doppelganger

    La synthèse de Viginum :
    https://www.sgdsn.gouv.fr/files/files/13062023_RRN_une%20campagne%20num%C3%A9rique%20de%20manipulation%20de%20l

    Le rapport complet de Viginum :
    https://www.sgdsn.gouv.fr/files/files/20230619_NP_VIGINUM_RAPPORT-CAMPAGNE-RRN_VF.pdf

    L’enquête de Disinfo Lab :
    https://www.disinfo.eu/wp-content/uploads/2022/09/Doppelganger-1.pdf

  • Les enseignants contribuent-ils à renseigner les fichiers de police sans le savoir ? @OlivierCuzon
    https://twitter.com/OlivierCuzon/status/1677530492197916673

    Je suis enseignant dans un établissement de #Brest. Il a quelques jours, j’ai reçu un appel des renseignements territoriaux (ex RG).
    #LDH #libertéspubliques #EducationNationale

    Ils me font état d’un élève scolarisé dans l’établissement où je travaille en CAP maçon, et qui aurait refusé de rénover les joints d’une église au prétexte de sa religion. Renseignement pris auprès des personnels de mon établissement, les faits sont vrais,

    Vrais mais réglés : après discussion, il a accepté de faire le travail. On m’informe que l’établissement a toutefois fait remonter un « fait établissement », une procédure interne à l’Éduc nat pour aider les équipes face aux problèmes de violences, de radicalisation, ...

    La fiche de « fait établissement » est anonyme, mais une fois que la police connaît un fait, le travail de savoir qui est à l’origine est autrement plus simple.
    Il ressort de cet épisode deux questions graves, qu’on se doit de poser à @acrennes et à @Prefet29
    Y a-t-il un canal d’information directe entre l’inspection académique et la préfecture, puisqu’un fait établissement remonté la veille au soir est connu des services de police dès le lendemain ?

    Si ce canal existe, pourquoi n’est-il pas connu des personnels de l’Éducation nationale. Ces derniers font, sans le savoir, un travail de renseignement des fichiers de police. Cette information gagnerait à être connue afin de travailler en connaissance de cause !

    #élèves #enseignants #préfecture #police

  • LFI veut mettre des hommes dans les prisons pour femmes.
    https://www.youtube.com/watch?v=zze3YIVbaPo

    L’amendement est ici
    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/amendements/1440/AN/1056.pdf

    Et voici une lettre type à envoyé à votre député LFI que j’ai trouvé en commentaire sous la vidéo d’Antastesiaa

    A partir de lundi 3 juillet 2023, un projet de loi « Organisation et programmation du ministère de la justice 2023-27 » sera examiné en séance publique à l’assemblée nationale.

    Jeudi 29 juin, des députés LFI ont déposé un amendement à ce texte qui permettrait à n’importe que homme incarcéré d’être placé en prison de femmes.

    Voila le texte de l’amendement n°1056, déposé le jeudi 29 juin 2023 : « la mise à l’écrou est effectuée en fonction de l’identité de genre déclarée de la personne condamnée, indépendamment du genre indiqué à l’état civil au moment de la condamnation. ».

    Si ce texte était adopté, il permettrait à n’importe quel homme déclarant son « identité de genre » femme d’être placé en prison de femmes, qu’importe la nature de l’infraction pour laquelle il est par ailleurs condamné.

    Un violeur pourrait ainsi être incarcéré avec des femmes détenues sur simple déclaration, et sans même entamer d’autres démarches pour modifier la mention de son sex à l’état civil.

    Malheureusement, de trop nombreux exemples dans d’autres pays ayant adopté une législation ultra libérale en matière d’autodétermination de « genre » démontrent le danger que cela constitue dans les prisons pour femmes.

    Ainsi, en 2018 au royaume Uni, Karen White, un homme ayant été incarcéré en prison de femmes a été accusé de viols sur ses codétenues.

    L’amendement n°1056 représente donc un danger considérable pour les femmes détenues, qui constituent une des populations les plus marginalisées et qui n’ont aucun moyen de faire entendre leur voix et de défendre leur dignité.

    La sécurité et la dignité des femmes détenues doivent prévaloir sur les sentiments des hommes incarcérés, c’est pourquoi j’attire votre attention sur cet amendement inacceptable.

    #sexisme #masculinisme #misogynie #culture_du_viol #non_mixité #féminisme #transhumanisme #transactivisme #genre #prison

    Il y a des pays qui ont appliqué ce type d’amendement à la demande des femmes trans. Les hommes trans eux ne demandent pas à être incarcéré avec les hommes et on ne se demande pas pourquoi.

    Au moment où l’Écosse suspend les transferts de personnes transgenres détenues pour des crimes violents vers des prisons pour femmes, un rapport du Service correctionnel du Canada montre que 91 % des femmes transgenres détenues dans les pénitenciers fédéraux du pays purgent des peines pour des infractions violentes, contre 72 % pour la population carcérale masculine.

    https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2023-02-26/crimes-violents-et-sexuels/quelle-prison-pour-les-detenues-trans.php

    Ce portrait, dressé par le Service correctionnel du Canada (SCC) et obtenu par La Presse grâce à la Loi sur l’accès à l’information, précise que 44 % des détenues transgenres (personnes s’identifiant comme femmes dont le sexe de naissance était masculin) incarcérées dans les pénitenciers fédéraux ont déjà été condamnées pour des crimes de nature sexuelle, et que 41 % purgent une peine liée à un homicide.

    Dans plus de 9 condamnations pour crimes sexuels sur 10, les infractions ont été commises alors que le délinquant vivait selon l’identité correspondant à son sexe biologique de naissance (alors qu’il était ou s’identifiait comme un homme), indique le document de 64 pages, intitulé Examen des délinquants de diverses identités de genre. « La majorité des victimes étaient des enfants ou des femmes », souligne un résumé de l’étude également obtenue par la Loi sur l’accès à l’information.


    L’étude dresse ce portrait en se basant sur les données démographiques, la nature des infractions et le type de peines de 99 délinquants de diverses identités de genre, identifiés par le SCC entre 2017 et 2020.

    Une directive officielle du SCC permet depuis 2017 à tous les détenus d’être placés dans leur « type d’établissement préféré », selon ce « qui correspond le mieux à leur identité ou expression de genre », et ce, « peu importe leur sexe ou leur marqueur de genre/sexe dans les documents d’identification ».

    Aucune intervention chirurgicale transformative ni aucun examen psychologique n’est nécessaire ; la politique se base sur l’autodéclaration du genre faite par le délinquant.

    Plus d’une douzaine de détenues transgenres, dont certaines au passé très violent, ont à ce jour été transférées d’établissements pour hommes vers des prisons pour femmes en vertu de cette politique. Le seul critère officiel de refus de transfert est l’existence de « préoccupations dominantes en matière de santé ou de sécurité ».

    Le cabinet du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a pris connaissance du portrait dressé par le SCC, mais ne remet pas en question la directive permettant aux détenues trans sous responsabilité fédérale d’être transférées vers des prisons pour femmes. « Nous ne prévoyons pas revoir dans un avenir proche la politique en vigueur. [Ces données] soulèvent de bonnes questions, c’est inquiétant, et ce sont des choses qui seront discutées par notre cabinet. Mais dans un avenir proche, il n’y a pas de changement de politique en vue », a indiqué le directeur du cabinet, Alexander Cohen.
    Volte-face en Écosse

    L’adoption d’une politique carcérale semblable par l’Écosse a provoqué ces derniers jours un débat public qualifié de « hautement émotif » par le ministre écossais de la Justice, Keith Brown, qui a décrété une « pause » dans le transfert de détenues transgenres vers des pénitenciers pour femmes.

    Nous ne devons pas permettre que s’enracine la perception que les femmes trans sont un problème inhérent pour les femmes. Ce sont les hommes prédateurs qui sont un risque pour les femmes.

    Keith Brown, ministre écossais de la Justice

    Le ministre écossais a néanmoins exigé une « révision urgente » du cas d’Isla Bryson, une femme transgenre condamnée pour deux agressions sexuelles violentes commises contre des femmes en 2016 et 2019, alors qu’elle s’identifiait comme un homme connu sous le nom d’Adam Graham. Ce n’est qu’une fois que les accusations ont été déposées par la justice qu’elle a commencé à s’identifier comme une femme, et qu’elle a pu être incarcérée dans une prison pour femmes, à sa demande.

    PHOTO FOURNIE PAR POLICE SCOTLAND, ARCHIVES REUTERS

    Isla Bryson, alors qu’elle s’identifiait toujours comme un homme du nom d’Adam Graham

    La romancière J. K. Rowling, auteure des best-sellers Harry Potter, a contribué à braquer les projecteurs sur ce cas, en déplorant à ses 14 millions d’abonnés sur Twitter le fait que les opposants à la politique carcérale sur les transgenres aient été traités de « transphobes » et d’« intolérants » par les groupes de pression LGBTQ+.

    La rapporteuse spéciale de l’ONU pour la violence contre les femmes et les filles, Reem Alsalem, ainsi que la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la torture et les autres peines cruelles, Alice J. Edwards, ont toutes deux dénoncé l’absence de balises en Écosse pour les transfèrements de transgenres ayant commis des violences sexuelles. « Combien de fois nous a-t-on dit qu’il était ridicule d’évoquer l’idée que des prédateurs masculins puissent tirer avantage de failles systémiques pour s’approprier des espaces réservés aux femmes ? », a demandé Mme Alsalem sur Twitter.
    Perception nuancée des détenues cisgenres

    Au Canada tout comme en Écosse, les détenues transgenres qui demandent un transfert vers une prison pour femmes représentent moins de 1 % de la population carcérale.

    Une étude publiée dans le British Journal of Criminology, en juillet dernier, s’est penchée pour la première fois sur la perception qu’ont les prisonnières cisgenres (nées avec un sexe féminin et qui s’identifient comme des femmes) de leur cohabitation avec des femmes transgenres.

    « Je viens d’un milieu où j’ai vécu de la violence conjugale extrême, et je ne trouve pas les [femmes transgenres] inquiétantes du tout. En fait, je me sens plus en sécurité avec elles », a relaté une détenue questionnée dans le cadre de cette étude.

    L’auteur, Matthew Maycock, affirme que la perception selon laquelle les femmes cisgenres détenues doivent être considérées comme vulnérables face aux détenues transgenres a été « rejetée par plusieurs participantes ». « Certaines femmes sont vulnérables […], mais cela ne veut pas dire [que les détenues transgenres] les prendront comme proies », a affirmé une des détenues.

    « Il y a des détenues cisgenres qui représentent un danger plus important pour les femmes vulnérables que [le risque] que peuvent représenter les détenues transgenres », a indiqué une autre.

    L’étude souligne que la perception de l’« authenticité » et de la « sincérité » du changement de genre des détenues transgenre a toutefois un impact important sur le sentiment de sécurité des détenues. « Je me sens vraiment en sécurité [avec les détenues transgenres], sauf s’ils jouent une comédie et ne sont pas vraiment des transgenres », a résumé une participante.

    Avec William Leclerc, La Presse
    Peines sévères

    Le portrait des détenus de diverses identités de genre obtenu par La Presse par la Loi sur l’accès à l’information révèle que la moitié des 61 femmes transgenres incarcérées dans des pénitenciers fédéraux purgent des peines à durée indéterminée ou à perpétuité, qui sont réservées aux délinquants à contrôler ou considérés comme trop dangereux pour être libérés d’office. La proportion est de 25 % dans l’ensemble de la population carcérale fédérale.

    En revanche, 71 % des 21 hommes transgenres (femmes s’identifiant comme hommes) incarcérés dans des prisons pour femmes purgeaient une peine de six ans ou moins. Aucune demande de transfèrement vers des prisons pour hommes n’a à ce jour été reçue par le SCC.

    Aucun homme transgenre n’était par ailleurs incarcéré pour un crime de nature sexuelle, alors que c’était le cas pour 44 % des femmes transgenres.

    Parmi l’ensemble des détenus de diverses identités de genre, 70 % ont vécu des abus sexuels, émotionnels, physiques ou psychologiques pendant leur enfance, révèle le rapport.
    Ce que les groupes de féministes en pensent

    Les conditions de détention des femmes au Québec sont déplorables et les situations de violences entre détenues ne représentent qu’une fraction des violences que les femmes peuvent vivre en prison. Nous pensons que toutes les femmes incarcérées doivent être traitées humainement dans des conditions exemptes de violence. Notre féminisme est trans-inclusif et nous refuserons toujours que le féminisme serve de prétexte à la transphobie envers les femmes trans incarcérées.

    La Fédération des femmes du Québec

    En tant qu’organisation féministe, on pense au droit des femmes d’abord. Les femmes n’ont pas été consultées, comme si leurs instances étaient secondaires face aux besoins des personnes trans. On leur impose la présence d’hommes biologiques dangereux dans un environnement qui leur est réservé, sans leur demander si elles ont peur ou se sentent brimées dans leur intimité.

    Élaine Grisé, membre militante du groupe Pour le droit des femmes du Québec
    Des ailes réservées aux femmes trans

    Au Royaume-Uni, le Service des prisons de Sa Majesté a créé dans une prison pour femmes une aile consacrée spécifiquement aux détenues transgenres violentes, séparée du reste de la population carcérale. Un sondage indique que 50 % des Canadiens seraient favorables à la création d’une unité semblable au pays.

    Connue sous le nom d’« E Wing », l’unité spéciale britannique est réservée aux femmes transgenres qui représentent un « danger élevé » pour les détenues féminines, afin d’assurer à l’ensemble des détenues un espace « sécuritaire, décent et sûr où les individus à haut risque peuvent être encadrés, tout en maintenant l’ordre, le contrôle et la sécurité de toutes les résidantes ».

    L’aile de 16 cellules a aussi été créée afin d’« éviter de placer en isolement les femmes transgenres qui présentent un risque élevé », précise la politique publiée par le Service des prisons de Sa Majesté (HM Prison Service).

    La décision d’y transférer des détenues transgenres est prise par un comité spécial, le Transgender Complex Case Board, et les candidates doivent détenir un Certificat de reconnaissance de genre pour y être admises. L’anatomie, « y compris les considérations liées à la force physique » et aux « pulsions sexuelles » de la délinquante, de même que sa prise d’hormonothérapie sont considérées dans la décision, précise la politique.

    Il est aussi spécifié que le ratio de surveillants pour chaque détenue doit être supérieur à celui du reste de la population carcérale, pour des raisons de sécurité.
    Sondage auprès des Canadiens

    Selon un sondage réalisé pour le compte de l’Institut MacDonald-Laurier, un groupe de réflexion politique d’Ottawa qui se dit « indépendant » et « non partisan », la moitié des Canadiens sont favorables à la création d’une telle unité.

    Le coup de sonde indique que 78 % des Canadiens estiment important que les prisons continuent de séparer les détenus de sexes masculin et féminin. Cette proportion est légèrement plus faible (71 %) chez les répondants québécois.

    Chez les Québécois, ce sont 40 % des répondants qui appuient l’idée de placer les détenues trans dans des unités consacrées, séparées du reste de la population carcérale. Une proportion égale (41 %) de répondants québécois estime que les femmes transgenres devraient être placées dans des prisons pour femmes.

    Dans l’ensemble du pays, près d’un répondant sur deux a affirmé que les détenus ayant un sexe biologique masculin ne devraient pas pouvoir changer leurs conditions d’incarcération en s’identifiant comme femmes une fois accusés ou condamnés. Autour de 40 % croient que le type de crime commis doit être pris en compte.

    Le sondage est basé sur un panel web de 1006 répondants recrutés par la firme Digit et questionnés dans le cadre d’un sondage omnibus.
    Des cas troublants au Canada

    Au Canada, la Cour de justice de l’Ontario s’est penchée au début du mois de février sur la cause de Shane « Stephanie » Green, délinquant sexuel condamné pour deux agressions sexuelles, qui se définit désormais comme une femme, mais qui n’en a pas les apparences.

    Green, âgée de 25 ans, est accusée d’avoir agressé sexuellement une cochambreuse dans un refuge pour femmes violentées, alors qu’elle était en libération conditionnelle en août 2022.

    Dès son arrivée dans l’établissement, son apparence physique (Green porte la barbe et a des seins) ainsi que son habillement masculin ont mis le personnel et les résidantes mal à l’aise, indique un résumé des faits présenté devant la Cour. Green aurait touché les fesses d’une des résidantes et tenté, à une autre occasion, de l’embrasser sans son consentement dans une pièce commune.

    Green a déjà plaidé coupable à trois chefs de non-respect de conditions dans cette affaire, notamment parce qu’elle a omis d’avertir son agent de probation de son changement de nom et d’adresse. Les chefs d’accusation d’agression sexuelle ne seront toutefois débattus devant le tribunal qu’en avril prochain.

    Au Québec, la Cour du Québec s’est penchée vendredi dernier, sur la sanction à donner à Jody Matthew Burke, un délinquant sexuel notamment reconnu coupable d’agression sexuelle armée, qui a commencé à s’identifier comme une femme après avoir été condamné. Burke, un ancien combattant d’arts martiaux mixtes qui veut maintenant se faire appeler Amber, continue de prendre des suppléments hormonaux de testostérone en prison, malgré son intention de s’afficher comme une femme.

    En mars 2021, Samantha Mehlenbacher, détenue trans autrefois connue sous le nom de Steven, a aussi été accusée d’avoir agressé sexuellement une codétenue au pénitencier pour femmes de Kitchener, en Ontario. Le chef d’accusation d’agression sexuelle a été retiré en juin, après qu’elle eut plaidé coupable à un chef d’accusation de harcèlement criminel. Mehlenbacher, qui dément avoir agressé sexuellement la codétenue, a écopé d’une peine de quatre mois, purgée en partie dans une maison de transition de Montréal, selon l’entente conclue avec la Couronne que La Presse a pu consulter.

    Autre source en Anglais qui montre que la criminalité des hommes qui se transidentifient à des femmes est comparable à celle des hommes et non à celle des femmes.
    https://fairplayforwomen.com/transgender-male-criminality-sex-offences

  • Quelle stratégie de migration ERP peut-on recommander ?
    Selon mon expertise en migration #ERP, et pour en avoir mené plusieurs, je considère difficile de définir a priori et sans connaître votre contexte quelle est la stratégie de #migration qui pourrait convenir à votre situation. Au minimum j’aurais besoin de connaître la roadmap de votre #projet #informatique pour identifier ce contexte et pouvoir vous conseiller utilement. Toutefois dans l’article, je donne quelques orientations.
    https://michelcampillo.com/blog/3284.html

  • Le Parlement hongrois adopte une réforme remettant en question le statut des professeurs
    https://www.rfi.fr/fr/europe/20230704-le-parlement-hongrois-adopte-une-r%C3%A9forme-remettant-en-question-le-

    Le Parlement hongrois, largement dominé par le parti de Viktor Orban, a adopté mardi 4 juillet une loi controversée qui modifie le statut des enseignants. Ces derniers vont perdre leur statut de fonctionnaire. La réforme qui entrera en vigueur le 1er janvier 2024 rend les enseignants taillables et corvéables à merci.

    Depuis la suppression du ministère de l’Éducation, les enseignants hongrois étaient déjà sous la tutelle du ministère de l’Intérieur. (...)

    ici, on s’efforce de ne pas gâcher une crise sociale et politique. on a trouvé moins coûteux que le SNU obligatoire :
    Après les émeutes, Emmanuel Macron veut durcir l’Éducation nationale pour remettre de l’autorité à l’école
    https://www.lefigaro.fr/politique/apres-les-emeutes-emmanuel-macron-veut-durcir-l-education-nationale-pour-re :

    pernicieux. l’État de la société de concurrence proclame "il faut tout désétatiser" . on donnera « du prestige aux enseignants » en restructurant les modalités de leur précarisation pour en faire encore davantage des matons de la réussite, c’est à dire de l’échec du grand nombre.

    #éducation #privatisation #précarisation #discipline

  • Mohamed Sifaoui, les zones d’ombre d’un intrigant de l’Algérie au fonds Marianne
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/07/07/de-l-algerie-au-fonds-marianne-les-zones-d-ombre-de-l-intrigant-mohamed-sifa

    Epinglé par le rapport du Sénat sur le fonds Marianne dont il a bénéficié, le journaliste franco-algérien s’est imposé comme une figure de la lutte contre l’islam radical, adoubée par une partie de la gauche. Depuis son exil en France en 1999, son parcours dessine un personnage clivant et intéressé.

    [...]

    Mohamed Sifaoui est invité à « Tout le monde en parle », le talk-show de Thierry Ardisson. « Arrêt sur images » y consacre une émission. Sur le plateau de Daniel Schneidermann, Florence Bouquillat semble émettre, à demi-mot, des réserves sur sa collaboration avec son collègue [Enquête sur un réseau (islamiste), diffusé le 27 janvier 2003 sur France 2] : « J’ai fait attention dans ma manière de travailler avec lui, par exemple à toujours garder les cassettes avec moi. » Publiquement, elle en restera à cette phrase sibylline.

    Sauf à de très rares proches, la journaliste n’a jamais raconté que, quelques jours avant la diffusion du documentaire, elle a reçu un coup de fil des policiers du Quai des Orfèvres l’invitant à venir les voir. Intriguée, elle s’y rend. Et découvre qu’ils connaissent les moindres détails des entretiens réalisés. Pour elle, cela ne fait guère de doute que Sifaoui les avait tenus informés de l’état d’avancement de leur enquête.

    Contactée, Florence Bouquillat n’a ni infirmé ni confirmé cet épisode. En parallèle de ses activités de journaliste, Sifaoui travaillait-il avec la police française ? Patron de la Crim’ à l’époque, Frédéric Péchenard ne le confirme pas, sans pour autant l’exclure : « A ma connaissance, jamais M. Sifaoui ne nous a donnés d’informations, mais il se disait qu’il en donnait aux RG [Renseignements généraux], mais je ne sais pas si c’était vrai. » Quoi qu’il en soit, Florence Bouquillat et Mohamed Sifaoui ne se parleront plus jamais.


    Le journaliste franco-algérien Mohamed Sifaoui, devant le supermarché Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, à Paris, le 10 janvier 2015. ALAIN GUILHOT/DIVERGENCE

    https://justpaste.it/atkiv

    #escroc #SOS_Racisme #Licra #Printemps_républicain #Bauveau #Franc-Tireur #Fonds_Marianne

  • On donne des cadeaux, pas des augmentations, et surtout pas une lettre au ministère (faudrait pas faire de la politique, non plus)

    Les parents d’élèves fayots
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/07/07/les-parents-fayots-il-parait-que-des-maitresses-ont-recu-des-iphone-dernier-

    Les parents fayots ont toujours existé, documentés par René Goscinny dès 1961 dans Les Récrés du Petit Nicolas, au chapitre « La distribution des prix ». « Elle a eu quatorze stylos et huit poudriers, la maîtresse », y lit-on. « Elle était drôlement contente ; elle a dit qu’elle n’en avait jamais eu autant, même les autres années. »

    #école #prof

  • A poor person makes supplications, but a rich man answers harshly. Proverbs 18.23 NET.

    Some proverbs show how things should be; others, how things are, even when they’re wrong. This one falls in the latter category.

    #Bible #BibleVerse #Proverbs

  • Prostitution : payer pour violer

    Interview de Ksenia Potrapeliouk par Francine Sporenda

    Ksenia Potrapeliouk est française mais a vécu au Québec où elle a fait ses études dans le cadre d’un double diplôme France/Canada. Elle vient de publier un roman, « Un métier comme un autre » (éditions Libre) sur la prostitution en salon de massage à Montréal.

    FS : L’héroïne de votre récit exerce la prostitution en salon de massage à Montréal. En quoi la prostitution en salon de massage est-elle différente des autres formes de prostitution ?

    KP : Ce n’est pas différent. Le fond de l’affaire reste le même, que l’on parle d’« escorts », de « masseuses », de « courtisanes » ou de « putains ». Il y a, à la rigueur, quelques variations sur la forme : dans un salon, il faut masser le type avant de le faire décharger ; dans un « bar à gaffe » il faut lui faire une lap-dance ; quand tu te dis « escort » ou « sugar baby », il t’emmène au restaurant ou te paye un sac. En pratique, je n’ai jamais connu une masseuse ou une sugar baby qui ne finisse pas par « passer à la casserole ». Tout ça, ce sont des euphémismes pour atténuer la réalité.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/07/07/prostitution-payer-pour-violer

    #féminisme #prostitution

  • Mitard, l’angle mort - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/109744-000-A/mitard-l-angle-mort

    Suicides de détenus, réels ou suspects… Le #mitard, le quartier disciplinaire, constitue l’angle mort des #prisons_françaises. Au travers de saisissants témoignages, ce documentaire alerte sur l’inhumanité de cet outil de répression.

  • Respingimenti e ostacoli all’asilo. Ritorno sulla frontiera Italia-Svizzera

    Da gennaio ad aprile 2023 a Como-Ponte Chiasso oltre 1.300 persone migranti sono state “riammesse” indietro dalle autorità elvetiche. È il confine terrestre italiano con i dati più alti. Quattro su 10 sono afghani: la protezione è un miraggio

    Ahmed, diciassettenne afghano, è partito da Kabul nell’autunno del 2021 per non finire tra le fila dell’esercito talebano. A un anno e mezzo dalla partenza, dopo aver percorso una delle diramazioni della rotta balcanica, passa per la stazione di Milano, dove non si ferma neanche una notte: la prossima tappa da raggiungere è Zurigo, l’obiettivo ultimo la Germania. Che cosa lo aspetta al confine italo-svizzero? Seppur poco raccontato, secondo i dati del ministero dell’Interno, su questa frontiera nei primi quattro mesi del 2023 sono state registrate 1.341 riammissioni passive, ovvero le pratiche di polizia a danno di persone straniere considerate irregolari che, a un passo dall’arrivo sul territorio elvetico, vengono costrette a ritornare in Italia.

    A far da contraltare all’approccio di frontiera finalizzato al respingimento, una parte della società civile su entrambi i lati del confine testimonia ormai da anni un’accoglienza possibile ma sempre più difficile nei confronti dei transitanti. La collaborazione tra i due Paesi si rifà all’accordo italo-svizzero del 1998 “sulla riammissione delle persone in situazione irregolare”, mai ratificato dal Parlamento italiano. Il 31 maggio scorso quell’impegno bilaterale è stato ribadito nell’incontro tra il ministro dell’Interno Matteo Piantedosi e la sua omologa svizzera, Elisabeth Baume-Schneider, per contrastare, parole del Viminale, la “criminalità organizzata”, il “terrorismo internazionale” e monitorare i “foreign fighters di rientro dai teatri di guerra”. Il tutto, ha assicurato la consigliera elvetica, garantendo “sempre il rispetto dei diritti umani dei migranti”. Retorica politica che propone un concetto di sicurezza e promette di proteggere tutti, ma poi nella pratica minaccia le stesse persone in cerca di una maggior sicurezza.

    Già nel 2016 l’Associazione per gli studi giuridici sull’Immigrazione (Asgi) aveva evidenziato l’illegittimità delle riammissioni previste dall’accordo bilaterale per diversi motivi: ostacolano la domanda di asilo, implicano controlli sistemici e discriminatori lungo una frontiera Schengen e sono considerabili espulsioni collettive; infine, essendo procedure informali, non permettono di presentare un eventuale ricorso.

    Nonostante le rassicurazioni sul “rispetto dei diritti umani” di Baume-Schneider, le riammissioni, con le annesse criticità sottolineate nel 2016, continuano anche oggi. I dati relativi ai primi mesi dell’anno, comunicati dal Viminale dopo un’istanza di accesso civico di Altreconomia, sono eloquenti. Per quanto riguarda il settore terrestre di Como-Ponte Chiasso, da gennaio ad aprile 2023 sono state registrate 1.341 riammissioni verso l’Italia (numeri alti, basti pensare che per il più conosciuto accordo bilaterale tra Italia e Slovenia erano state 1.240 le persone riammesse nel 2020, anno di picco).

    Quello con la Svizzera si conferma quindi il confine terrestre italiano dove vengono registrate più riammissioni passive (si veda, a questo proposito, l’articolo sui respingimenti ai confini italiani nel numero di febbraio di Altreconomia). Dal gennaio 2022, infatti, in media, 330 persone ogni mese sono costrette dalla polizia svizzera a ritornare sui propri passi. Quattro su dieci sono afghani, proprio come Ahmed. Seguono siriani, turchi, marocchini e poi bengalesi e tunisini.

    Entrare nel merito di ciascun episodio è impossibile, ma si può ipotizzare che in molti casi la riammissione abbia ostacolato l’accesso alla domanda di protezione internazionale per persone provenienti da zone di conflitto. Ciò che permette un così alto numero di riammissioni è l’esteso sistema di controllo elvetico. “Il Ticino ha il più alto numero di poliziotti pro-capite di tutta la Svizzera”, spiega Donato Di Blasi di Casa Astra, centro di prima accoglienza per persone in emergenza abitativa nella Svizzera italiana. Nel territorio, infatti, si conta un agente ogni 305 abitanti, a fronte della media nazionale di uno ogni 466 secondo i dati della Radiotelevisione svizzera. “I pattugliamenti della polizia svizzera si estendono sui treni fino a Lugano, a 30 chilometri dalla stazione di confine di Ponte Chiasso”, continua Di Blasi.

    Spesso i controlli avverrebbero sistematicamente nei confronti di persone con caratteristiche somatiche apparentemente non di origine europea, in violazione delle normative che vietano la profilazione etnica (racial profiling). Un ragazzo egiziano di 16 anni che vive attualmente a Como racconta: “Una volta rientrando da Milano mi sono addormentato sul treno, superando per sbaglio la fermata di Como. Alla stazione di Chiasso mi hanno svegliato i poliziotti, mi hanno perquisito fino a lasciarmi in mutande, poi mi hanno riportato in Italia. Ero l’unico sul treno a cui è successo così”. Il monitoraggio frontaliero delle forze dell’ordine si inoltra anche nelle zone di transito percorribili in auto o a piedi. Per sorvegliare al meglio queste aree, l’ufficio federale dell’armamento (Armasuisse) aveva annunciato già nel 2015 l’acquisto di sei droni di fabbricazione israeliana che entreranno a pieno regime entro la fine del 2024.

    Nonostante la fitta rete di controlli e i numeri delle riammissioni, le realtà comasche che supportano le persone transitanti concordano nel dire che la situazione per le strade di Como non è minimamente paragonabile a quella dell’estate del 2016, quando fino a 500 persone dormivano nei pressi della stazione di San Giovanni in attesa di superare il confine. “Sono sporadici i casi di persone riammesse dalla Svizzera presenti sulle strade di Como”, racconta Anna Merlo di Porta Aperta, sportello di Caritas per i senza dimora. “Dato l’alto numero delle riammissioni, ci chiediamo: dove vanno le persone una volta riportate in Italia?”, si domanda don Giusto Della Valle, parroco di Rebbio, realtà solidale con le persone transitanti e attualmente luogo di accoglienza per decine di minori stranieri non accompagnati in attesa di una sistemazione definitiva. L’impressione è che chi viene riammesso non si fermi in città, provando a continuare il viaggio in altre zone di frontiera, vicine e lontane.

    Ahmed ha avuto fortuna, è riuscito a superare l’ennesimo confine, ma questo non significa la fine degli ostacoli. Infatti, dalle informazioni raccolte, è frequente che le persone transitanti, intercettate dalle forze dell’ordine sul territorio svizzero, dopo aver provato a fare domanda di asilo vengano riportate in Italia alla centrale di polizia di Ponte Chiasso. “Per essere certi che la domanda di asilo venga presa in carico e le persone non vengano respinte, l’unico modo è accompagnarle fisicamente alla questura di Chiasso per contestare un’eventuale riammissione; lo abbiamo fatto più volte in passato -spiega Gabriela Giuria Tasville di Azione posti liberi, fondazione che segue dal punto di vista legale i richiedenti asilo in Ticino-. A peggiorare il quadro, inoltre, è impossibile, per le persone in transito, soggiornare anche temporaneamente in Svizzera, perché dal 2008 è entrata in vigore una legge federale che vieta qualsiasi forma di accoglienza e penalizza chiunque aiuti le persone transitanti in situazione di irregolarità”. Questa legge infatti punisce “con una pena detentiva sino a un anno o con una pena pecuniaria chiunque […] facilita o aiuta a preparare l’entrata, la partenza o il soggiorno illegali di uno straniero” (articolo 116, 1.a). Le autorità, da una parte, non permettono alle persone transitanti di regolarizzare la loro posizione sul territorio e quindi di accedere alle strutture di accoglienza; dall’altra, puniscono chiunque aiuti il soggiorno di una persona che è in una situazione di irregolarità a causa del mancato accesso alla procedura di asilo.

    Questa legge, ormai arrivata al suo quindicesimo anno d’età, ha fatto sì che realtà come Casa Astra, che già nel 2004 accoglieva sans papier provenienti dall’Ecuador, non possano più supportare persone in situazione di emergenza abitativa senza documenti. Ancora più eclatante è il caso del centro sociale autogestito il Molino a Lugano, unica realtà che fino al 2021 accoglieva apertamente le persone transitanti. Nel maggio di due anni fa è stato raso al suolo su provvedimento della polizia cantonale. Al contrario della solida collaborazione tra le autorità di frontiera dei due Paesi, costruire e mantenere una rete solidale a livello locale e transfrontaliero di supporto alle persone in transito, in questo contesto, sembra quasi impossibile.

    https://altreconomia.it/respingimenti-e-ostacoli-allasilo-ritorno-sulla-frontiera-italia-svizze

    #Italie #Suisse #frontières #push-backs #refoulements #asile #migrations #réfugiés #frontière_sud-alpine #réadmissions #réadmissions_passives #foreign_fighters #terrorisme #statistiques #chiffres #2023 #2022 #profilage_racial #drones #criminalisation_de_la_solidarité

  • @Youbrak
    https://twitter.com/Youbrak/status/1676902437599191041

    Une provocation inadmissible !
    La préfecture souhaite interdire la marche Adama VII ! Ils prennent cette décision suite à la publication de l’appel unitaire des forces de gauche. C’est une décision politique pour empêcher la solidarité avec les habitants des quartiers populaires !

    @Prefet95
    https://twitter.com/Prefet95/status/1676893637446172672

    Compte tenu des violences survenues les jours passés et face au risque de débordements et de troubles à l’ordre public que l’évènement peut susciter, #préfet95 a informé le comité « Vérité pour Adama » qu’il envisage d’interdire la marche, le rassemblement et le concert prévus le samedi 8 juillet 2023 à Persan et à Beaumont.

    #manifestation #interdiction

  • Chronique d’audience – « Tout le monde dehors ! » | La sellette
    https://blogs.mediapart.fr/la-sellette/blog/060723/chronique-d-audience-tout-le-monde-dehors

    Le prévenu raconte avoir été tabassé par la police. La proc a une solution : « Si ce monsieur estime avoir été brutalisé, il peut toujours porter plainte. » Dans le public, certain⋅es ricanent d’un air sceptique, la présidente explose : « Ça suffit ! Tout le monde dehors ! »

    #justice #prison