• Pesticides : « Nous, chercheurs et chercheuses, dénonçons une mise au placard des connaissances scientifiques »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/07/pesticides-nous-chercheurs-et-chercheuses-denoncons-une-mise-au-placard-des-

    En 2021 et en 2022, nous avons présenté les conclusions de trois synthèses des connaissances scientifiques sur les impacts des produits phytopharmaceutiques (« pesticides ») et les solutions alternatives. Conduits dans le cadre du plan Ecophyto à la demande du gouvernement pour éclairer sa prise de décision, ces travaux, coordonnés par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) sont inédits par la centaine d’experts mobilisés et les plus de 11 000 publications analysées.

    Nos expertises scientifiques collectives ont démontré l’ampleur des impacts des #pesticides sur la #santé humaine et l’#environnement, et mis en évidence des alternatives agroécologiques capables de répondre aux enjeux environnementaux tout en préservant la production agricole. Nos travaux ont aussi identifié les verrous socio-économiques et institutionnels qui limitent le déploiement des alternatives, et les leviers pour les dépasser. Nos conclusions ont alimenté des travaux parlementaires soulignant le besoin de renforcer le plan #Ecophyto, car il n’a pas permis de réduire l’usage des pesticides. Pourtant, le gouvernement a choisi de suspendre ce plan pour apaiser le conflit avec une partie du monde agricole.
    Nous, chercheurs et chercheuses, manifestons ici notre inquiétude face à cette décision, symptomatique du traitement disjoint des enjeux agricoles et environnementaux. Nous dénonçons une mise au placard des connaissances scientifiques et réaffirmons la nécessité d’une politique multisectorielle d’envergure et de long terme, en faveur d’une #agriculture économiquement viable et respectueuse de la santé et de l’environnement.

    Enjeux de santé publique et animale

    Tous les milieux (sols, #eau, #air), même éloignés des zones d’application, sont contaminés par des pesticides. Des liens existent entre pesticides et santé humaine chez les #agriculteurs, les autres professionnels manipulant ces produits, et les #enfants exposés pendant la grossesse : maladies respiratoires, troubles cognitifs, maladie de Parkinson, troubles du développement neuropsychologique et moteur, cancers. L’usage généralisé de pesticides favorise les résistances chez les organismes qu’ils sont censés éliminer – compromettant l’efficacité des produits à plus long terme – et chez des organismes responsables de maladies – soulevant de nouveaux enjeux de santé publique et animale.
    Les pesticides contribuent à l’effondrement de la #biodiversité : déclin des invertébrés terrestres (vers de terre, insectes…) et aquatiques, des oiseaux, etc. Ils altèrent certains processus naturels, tels que la #pollinisation, la régulation des ravageurs et des maladies des cultures. Or, ces services que la biodiversité rend gratuitement aux agriculteurs leur sont essentiels pour gagner en durabilité et en autonomie.

    Des solutions existent pour protéger les cultures autrement : semer des mélanges variétaux, cultiver plusieurs espèces dans un même champ, allonger les #rotations ou encore pratiquer l’#agroforesterie. Toutes ces pratiques concourent à contrôler les ravageurs et les maladies des cultures.

    Par exemple, les associations de cultures aident à contrôler les adventices, tandis que les #haies, bandes fleuries et #prairies abritent des oiseaux, des chauves-souris, des araignées et des insectes auxiliaires de culture qui se nourrissent des ravageurs et pollinisent les plantes cultivées. La littérature scientifique signale la baisse de l’usage des pesticides dans les systèmes qui mettent en œuvre ces pratiques.
    De plus, un paysage avec une diversité de cultures et au moins 20 % de végétation non cultivée (haies, prairies, bosquets…) offre des refuges à la biodiversité tout en limitant la dispersion des pesticides. Un autre levier d’action est l’amélioration de l’évaluation des risques liés aux pesticides, notamment en s’appuyant sur les connaissances scientifiques robustes les plus récentes, en renforçant la surveillance postautorisation et en continuant à se fonder sur l’expertise des agences de sécurité sanitaire.

    Les agriculteurs supportent une très grande part du poids des réglementations, alors que leurs choix de pratiques sont contraints par les filières en amont et en aval : #semenciers, conseil agricole, #industries_agroalimentaires, #grande_distribution… En dehors de la certification « Agriculture biologique », les initiatives pour produire de façon rentable sans pesticides de synthèse sont marginales.
    Pour opérer un changement à large échelle, l’ensemble des maillons des filières doit évoluer. Cette évolution doit s’accompagner d’une meilleure évaluation et d’une meilleure répartition des coûts et des bénéfices des pratiques agricoles. Alors que les coûts de l’usage des pesticides sont essentiellement supportés à bas bruit par les contribuables (dépenses de santé, coûts de dépollution…), les cobénéfices de pratiques respectueuses de l’environnement et de la santé restent insuffisamment rémunérés aux agriculteurs.

    Rôle-clé des politiques publiques

    Le succès de la politique agricole commune [PAC] pour moderniser l’agriculture au sortir de la seconde guerre mondiale témoigne du rôle-clé des politiques publiques dans une transition d’envergure. Garantir durablement la sécurité alimentaire en préservant les écosystèmes est possible à condition de se doter de politiques cohérentes qui gèrent simultanément les enjeux sanitaires, agricoles, environnementaux et alimentaires.
    Ces politiques doivent tenir compte des effets du #changement_climatique. Les rendements des systèmes intensifs sont d’ailleurs plus affectés par les épisodes de sécheresse ou d’inondations que ceux des systèmes diversifiés.

    Ces politiques doivent concerner l’ensemble des filières agricoles et alimentaires, de la réorientation de la sélection variétale à la création de débouchés rémunérateurs pour les systèmes vertueux. Elles doivent accompagner les agriculteurs dans la transition en favorisant les relations entre recherche, conseil et pratique. Enfin, elles doivent inciter à l’évolution des comportements alimentaires vers des régimes favorables à la santé et à l’environnement.
    L’objectif de réduction de l’usage de pesticides est atteignable sans opposer agriculture et environnement. Sans nier les imperfections du plan Ecophyto, nous estimons que sa mise en pause est un signal à l’encontre de cet objectif. Le moment n’est-il pas opportun pour construire des politiques publiques audacieuses appuyées sur les connaissances scientifiques ?

    Premiers signataires : Cécile Chevrier, épidémiologiste, Inserm ; Xavier Coumoul, toxicologue, université Paris Cité ; Clémentine Fritsch, écotoxicologue, CNRS ; Vincent Martinet, économiste, Inrae ; Wilfried Sanchez, écotoxicologue, Ifremer ; Aude Vialatte, agroécologue, Inrae.

    #alimentation #économie #science #maladies_respiratoires #troubles_cognitifs #maladie_de_Parkinson #troubles_du_développement_neuropsychologique_et_moteur #TDN #cancers #écologie #agroécologie

  • Déclin des #insectes : l’urgence d’agir | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/declin-des-insectes-lurgence-dagir

    Dans un avis publié le 26 janvier, l’#Académie_des_sciences sonne l’alarme au sujet du déclin des insectes. Explications avec Philippe Grandcolas, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité et co-auteur du rapport scientifique sur lequel s’appuie cet appel.

    […] Cet #effondrement est un phénomène complexe, quatre facteurs principaux y contribuent : la destruction de #milieux_naturels, la #pollution, les effets de la #crise_climatique et l’introduction des #espèces_exotiques, elle-même facilitée par la #mondialisation des échanges. En ce qui concerne la conversion des milieux terrestres, autrement dit la disparition des #forêts naturelles, des #zones_humides et des #prairies, rappelons que plus de 40 millions d’hectares de forêts ont disparu depuis vingt ans dans le monde, soit plus que la superficie de l’Allemagne ! Et les plantations d’arbres — qui se limitent souvent à une seule espèce voire à un seul clone, avec un sous-bois ou des sols très simplifiés — ne suffisent pas à restaurer toute la richesse des #écosystèmes forestiers qui disparaissent.

    La diversité des #habitats dans un #paysage doit en outre être préservée. Quant à l’usage massif et irraisonné de #pesticides, il est la deuxième cause majeure de l’effondrement des populations d’insectes à proximité des zones agricoles. La dérogation récemment accordée par le gouvernement français aux producteurs de betteraves pour l’usage de néonicotinoïdes est à cet égard fort regrettable.

    Il faut aussi noter que l’intensité de ces facteurs n’est pas la même selon les régions. Par exemple, la déforestation massive touche davantage la forêt amazonienne que les forêts européennes ; tandis que les grands incendies liés à la crise climatique, comme ceux qui ont récemment frappé l’Australie, affectent des zones géographiques bien particulières.

  • Des niveaux alarmants de pesticides mesurés dans les #sols et les #vers_de_terre
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/29/des-niveaux-alarmants-de-pesticides-mesures-dans-les-sols-et-les-vers-de-ter

    Conclusion : la totalité des prélèvements analysés contiennent au moins une des substances recherchées, et 90 % contiennent un mélange d’au moins un #insecticide, un #fongicide et un #herbicide. Si un tel constat est inédit, c’est que les auteurs ne se sont pas arrêtés aux surfaces cultivées. Ils ont prélevé leurs échantillons sur des parcelles agricoles conduites en #agriculture conventionnelle, en agriculture biologique, mais aussi sur des #prairies et des #haies n’ayant jamais reçu de traitements. « Dans 40 % des cas, on retrouve plus de dix #pesticides différents », explique l’écologue Vincent Bretagnolle (CNRS) et coauteur de ces travaux.

    sous #paywall

    Residues of currently used pesticides in soils and earthworms : A silent threat ?
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0167880920303534

    • Des niveaux alarmants de pesticides mesurés dans les sols et les vers de terre
      https://archive.ph/2023.09.28-222322/https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/29/des-niveaux-alarmants-de-pesticides-mesures-dans-les-sols-et-les-vers-de-ter

      Bio-accumulation des substances dans les lombrics
      De telles données de contamination sont « étonnamment rares », soulignent les chercheurs. « Nous n’avons trouvé aucune donnée sur la contamination, par différentes classes de pesticides couramment utilisés, des éléments du paysage distincts des champs, formant des habitats semi-naturels comme les haies, les bosquets, les marges des parcelles, ou encore les champs biologiques non traités », écrivent les auteurs.
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      Les quatre substances les plus fréquemment retrouvées sont le diflufenican (un herbicide), l’imidaclopride (un insecticide néonicotinoïde) et deux fongicides, le boscalide et l’époxiconazole. Au moins une de ces quatre substances est détectée dans plus de 80 % des sols analysés.
      Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les néonicotinoïdes, « l’arbre qui cache la forêt » de la crise de la betterave en France

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      Les chercheurs ont également cherché ces trente et une substances sur des vers de terre (Allolobophora chlorotica) prélevés dans les sols des mêmes parcelles. Dans vingt-cinq cas, aucun ver de terre n’a pu être trouvé et ainsi seuls 155 échantillons ont été étudiés.
      « C’est à notre connaissance la première fois qu’on cherche des résidus de pesticides sur des vers de terre prélevés dans des milieux agricoles et semi-naturels, dit l’écologue Céline Pelosi (Inrae), première autrice de ces travaux. Nous suspections une potentielle persistance de certaines molécules en raison d’une utilisation récurrente, fréquente et massive, à large échelle. Mais nous pensions aussi possible de n’en trouver aucune trace. »
      La réalité s’est révélée aux antipodes. « Les taux d’imidaclopride que l’on retrouve dans les vers de terre sont faramineux, estime ainsi l’écologue Vincent Bretagnolle. Ils indiquent un phénomène de bio-accumulation. » Sur près de 80 % des vers de terre analysés, on retrouve cette substance, le principal néonicotinoïde sur le marché. « Les concentrations retrouvées sont spectaculaires : 43 % des vers de terre présentent un taux d’imidaclopride de plus de 100 ppb [parties par milliard] et 8 % en ont plus de 500 ppb », précise M. Bretagnolle. Le maximum enregistré pointe à près de 780 ppb. Soit, par exemple, une concentration presque 400 fois supérieure à ce qui est mesuré dans le nectar du colza, lorsque celui-ci est traité à l’imidaclopride.
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      Un risque élevé pour les oiseaux
      « Cette étude fournit des éléments de preuve montrant que des “néonics” peuvent se bio-accumuler dans les vers de terre, confirme l’entomologiste John Tooker, professeur à l’université de Pennsylvanie (Etats-Unis), qui n’a pas participé à cette étude. En effet, les concentrations relevées dans les vers de terre sont plus élevées que ce qui est mesuré dans les sols. Je ne connais pas d’autres travaux montrant que des “néonics” peuvent s’accumuler dans la faune, et je suis curieux de connaître les mécanismes ou les explications à ce phénomène. »
      En 2008, lors de sa dernière réautorisation, l’imidaclopride avait été considéré comme « à faible risque de bio-accumulation » par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Le produit est interdit depuis 2018 – mais bénéficie encore de dérogations, comme en France sur la betterave.
      Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Après l’alerte des scientifiques, un recours en justice pour interdire les pesticides SDHI

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      Non seulement l’imidaclopride est retrouvé à des concentrations très fortes sur les lombrics, mais il est fréquemment détecté en compagnie d’autres produits. Le niveau d’exposition de ces organismes essentiels à la bonne santé des sols présente fréquemment « un risque de toxicité chronique élevé », écrivent les chercheurs. Une situation jugée par M. Tooker « très inquiétante, non seulement pour les lombrics eux-mêmes, mais pour l’intégrité des chaînes alimentaires et la santé environnementale en général ».
      Des résultats préliminaires, non encore publiés, suggèrent que la chaîne alimentaire est impactée. « Nous avons commencé à faire des mesures sur les micromammifères, et celles-ci semblent cohérentes avec ce que l’on trouve sur les vers de terre, notamment », dit Mme Pelosi. « Pour certains oiseaux qui se nourrissent presque exclusivement de vers de terre à certaines périodes de l’année, les concentrations d’imidaclopride que nous retrouvons laissent suspecter des effets quasi létaux », explique, de son côté, M. Bretagnolle.
      Lire aussi la tribune de Christophe Gatineau, en 2018 : Article réservé à nos abonnés « Il y a urgence à sauver le ver de terre »

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      « La contamination généralisée des sols censés être exempts de substances de synthèse soulève des questions sur l’ampleur réelle de la pollution de l’environnement par les pesticides et ses répercussions », juge M. Tooker. De fait, écrivent les chercheurs, ces travaux illustrent « le potentiel des pesticides comme agents de changement global ».
      Stéphane Foucart

  • Destruction de cabanes faites par des enfants, de ponts en bois,...
    https://nantes.indymedia.org/articles/35114

    Le nettoyage des espaces publics selon la ville de #Rennes

    #Exclusion/précarité/chômage #Economie #Ecologie #Répression #Resistances #contrôle #social #quartiers #populaires #anti-repression #martin #prairies #saint #Exclusion/précarité/chômage,Economie,Ecologie,Répression,Resistances,contrôle,social,quartiers,populaires,anti-repression

  • Voici comment l’Etat détruit les prairies et la biodiversité
    http://www.reporterre.net/Voici-comment-l-Etat-detruit-les-prairies-et-la-biodiversite

    Depuis 2006, de nombreux paysans ont vu s’effondrer les aides perçues pour le maintien des systèmes herbagers. Malgré les décisions favorables des tribunaux, ils peinent à se faire rembourser par l’administration française. Cette politique entraine la destruction des prairies au profit de la céréaliculture productiviste.

    #herbages #agro-industrie

  • #Climat : les grands pays annoncent leurs engagements de réduction des émissions
    http://www.reporterre.net/Climat-les-grands-pays-annoncent

    La Suisse s’est engagée dès le 27 février à réduire ses émissions de 50 % d’ici 2030 par rapport à 1990. L’Union européenne lui a emboîté le pas le 6 mars, avec un objectif de réduction de 40 % au moins d’ici 2030, par rapport à 1990. Elle a été rejointe le 27 mars par la Norvège, qui se fixe la même cible. Premier pays en développement à se dévoiler, le Mexique a rendu publique sa contribution dès le 30 mars : il prévoit un pic d’émissions en 2026 et une réduction de 25 % en 2030 par rapport à 2013 de ses #gaz_à_effet_de_serre et de ses polluants à courte durée de vie.

    Les États-Unis et la Russie, deux gros émetteurs de GES, ont remis leurs contributions in extremis le 31 mars. Les premiers se bornent à promettre une réduction de leurs émissions de 26 à 28 % d’ici 2025 par rapport à 2005, conformément à l’accord sino-américain de novembre 2014 ; la seconde se limite à un objectif modeste de 25 à 30% de réduction de ses émissions en 2030 par rapport à 1990. A la surprise générale, le Gabon a lui aussi révélé sa contribution le 1er avril, avec un objectif de 50 % de réduction pour 2025.

    Outre leur manque de précisions sur les politiques envisagées pour atteindre les objectifs, elles restent imprécises sur un point important : la prise en compte, ou non, des #forêts dans le calcul des #émissions. Les forêts sont des puits de carbone, au même titre que les #prairies et les #zones_humides, c’est-à-dire qu’elles sont capables d’absorber une partie du #CO2 présent dans l’atmosphère. Si les États intègrent cette capacité d’absorption dans leurs objectifs, ils raisonnent en réduction d’émissions nettes, ce qui est moins ambitieux que des réductions brutes.

    Ainsi, la Russie « compte sur l’ensemble des forêts présentes sur son territoire [elle abrite 70 % des forêts boréales et 25 % des ressources forestières mondiales, NDLR] pour atteindre ses objectifs sans faire d’efforts supplémentaires », critique Céline Ramstein, chargée de projet #COP21 à l’Iddri. En revanche, le Gabon joue le jeu, en s’interdisant de comptabiliser le carbone absorbé par la forêt, qui couvre pourtant la majeure partie de son territoire. Pour les autres, « c’est le grand flou, avec une multiplicité de règles. Chaque pays a fait ce qu’il voulait », observe Célia Gautier.

    #cartographie
    http://www.globalcarbonatlas.org/?q=en/emissions

  • Unis pour revitaliser les #prairies
    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/ad3d9538-e1d5-11e3-a6a0-66e041ce382a|1

    Le premier réseau écologique de la région de Nyon, dit « Eco-Terre-Sainte », a été créé en 2008 ; depuis, trois autres réseaux ont vu le jour, dont celui de La Frontière. L’ensemble est réparti sur une quarantaine de communes. En tout, plus de 100 hectares de terres agricoles exploitées y ont été transformés en prairies naturelles. Et la technique employée, appelée « fleurs de foin », fait la fierté des participants aux réseaux. Elle consiste à faucher une prairie diversifiée lorsque les graines des fleurs y sont mûres, afin de les étendre au sol sur la nouvelle surface à ensemencer. « C’est une ­méthode traditionnelle mais qui a été peu à peu perdue avec l’ar­rivée dans le commerce de mélanges commerciaux de graines pour prairie », relate Pascal Ansermet.

    #agriculture