Communiqué commun et publication d’une analyse préliminaire sur la mort de Roger ‘#Nzoy’ Wilhelm
Depuis plusieurs mois, Border Forensics enquête sur la mort de Roger ‘Nzoy’ Wilhelm, un Suisse d’origine sud-africaine, tué par la #police à la gare de #Morges (Suisse) le 30 août 2021. Plus de deux ans après sa mort, alors que le déroulement exact des événements reste flou, le #Ministère_public du Canton de Vaud a récemment annoncé sa volonté de rendre une #ordonnance_de_classement et une #ordonnance_de_non-entrée_en_matière.
Alors que notre enquête sur la mort de Roger ‘Nzoy’ Wilhelm est toujours en cours, et en contribution à la demande de vérité et de justice de la Commission d’enquête indépendante sur la mort de Roger Nzoy Wilhelm, aujourd’hui une analyse préliminaire produite par Border Forensics concernant une partie des événements a été soumise au Ministère public du Canton de Vaud. Cette analyse sera rendu public prochainement.
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Communiqué de presse : La Commission indépendante et Border Forensics critiquent le ministère public dans l’affaire de l’homicide de Roger Nzoy Wilhelm et publient des preuves ignorées
Le Zurichois Roger Wilhelm, âgé de 38 ans, a été abattu par un policier le 30 août 2021 à la gare de Morges. Wilhelm a été laissé sur le ventre pendant six minutes et demie, sans que les autres policiers impliqués ne lui prodiguent les premiers soins. Malgré cela, le 10 octobre 2023, le Ministère public du canton de Vaud a annoncé qu’il ne poursuivrait ni l’#homicide ni l’#omission_de_prêter_secours.
La Suisse ne dispose pas d’une institution indépendante pour enquêter sur les incidents de violence policière, c’est pourquoi un examen et une enquête indépendants de la société civile sur ce cas de décès s’avèrent urgents. Une commission indépendante composée de scientifiques issus des domaines de la médecine, de la psychologie, du droit et des sciences sociales ainsi que l’organisation de recherche scientifique Border Forensics examinent désormais le cas eux- mêmes. Les résultats provisoires de ces recherches ont été présentés aujourd’hui [vendredi 10.11.23] à Lausanne en présence d’Evelyn Wilhelm et de l’avocat Me Ludovic Tirelli, chargé de l’affaire. Ces travaux montrent que la décision du Ministère public doit être remise en question de toute urgence.
Elio Panese, membre de l’équipe de recherche Border Forensics, a reconstitué à la seconde près le déroulement de l’#homicide à Morges au moyen d’un film. Ce film montre que Roger Wilhelm est resté au sol menotté pendant six minutes et demie alors qu’il avait une blessure par balle et qu’il n’a pas fait d’autres mouvements que de respirer. Cela prouve que les policières/policiers impliqué·es ont négligé de prendre les mesures de #sauvetage et de #réanimation vitales. Le Dr Martin Herrmann, qui fait partie des experts médicaux de la commission (spécialiste FMH en chirurgie générale et traumatologie), a confirmé dans son analyse que les mesures de #premiers_secours nécessaires n’avaient pas été prises, bien que Roger Wilhelm, allongé sur le ventre, ne représentait aucune menace pour les policières/policiers et qu’il effectuait encore des mouvements respiratoires. La question à clarifier devant le tribunal est la suivante : la vie de Roger Wilhelm aurait-elle pu être sauvée par des mesures de premiers secours immédiates prises par la police ?
Udo Rauchfleisch, professeur émérite de psychologie clinique et membre de la commission, a rédigé un rapport basé sur des dossiers psychiatriques, des entretiens avec des proches, des déclarations de témoins et des séquences vidéo de l’homicide de Roger Wilhelm. Selon ce rapport, la police vaudoise a été appelée pour venir en aide à un homme Noir qui présentait des symptômes de psychose. Selon l’expertise du Prof. Rauchfleisch, Roger Wilhelm n’était en aucune manière et à aucun moment agressif, mais il était stressé et aurait eu besoin d’une #aide_psychologique. Au lieu d’apporter leur aide, les quatre policières/policiers ont accru le #stress_psychologique de Roger Wilhelm. Celui-ci a été considéré comme une menace et a finalement été abattu. C’est pourquoi une autre question décisive se pose, qui doit être clarifiée devant le tribunal : le comportement des policières/policiers était-il adéquat et l’utilisation d’#armes_à_feu était-elle nécessaire et conforme à la loi ?
La mort de Roger Wilhelm doit être replacée dans le contexte d’autres homicides de personnes Noires par la police en Suisse. Dans le cas de #Mike_Ben_Peter, décédé le 28 février 2018 à la suite d’une intervention policière, le procureur chargé de l’enquête, qui gère également le cas de Roger Nzoy Wilhelm, a demandé à la surprise générale l’acquittement des policiers impliqués lors du procès. Me Brigitte Lembwadio Kanyama, membre du groupe juridique de la Commission, a sévèrement critiqué le traitement des décès survenus à la suite d’interventions policières dans le canton de Vaud. Dans tous les cas, les personnes tuées étaient des personnes Noires. L’avocat Me Philipp Stolkin, membre du groupe juridique de la Commission, a souligné que le #ministère_public devrait être en mesure de mener son enquête indépendamment de la #couleur_de_peau de la victime et du fait qu’une personne soupçonnée d’avoir commis une infraction soit employée par une entité de droit public.
Selon un autre membre du groupe de la commission, le juriste David Mühlemann, du point de vue des #droits_humains, le ministère public est tenu d’enquêter de manière indépendante, efficace et complète sur de tels décès exceptionnels : « Ce qui est en jeu, ce n’est rien de moins que la confiance du public dans le monopole de la violence de l’État. » En voulant classer l’affaire, le ministère public empêche la possibilité d’une enquête conforme aux droits humains. C’est pourquoi la Commission demande instamment au Ministère public vaudois d’ouvrir une enquête sur l’affaire Roger Nzoy Wilhelm et de porter l’affaire devant le tribunal.
Vous trouverez plus d’informations sur : ▻https://nzoycommission.org
▻https://www.borderforensics.org/fr/actualites/20231110-pr-roger-nzoy-wilhelm
#border_forensics #architecture_forensique #violences_policières #Suisse #Roger_Wilhelm #justice #impunité
]]>Meloni, accordo con Rama prevede 2 centri migranti in Albania
“L’accordo prevede di allestire centri per migranti in Albania che possano contenere fino a 3mila persone”. Lo ha detto la premier Giorgia Meloni dopo l’incontro a Palazzo Chigi con il primo ministro dell’Albania Edi Rama. “L’accordo che sigliamo oggi – ha aggiunto - arricchisce di un ulteriore tassello la collaborazione” tra i due Paesi e “quando ne abbiamo iniziato a discutere siamo partiti dall’idea che l’immigrazione illegale di massa è un fenomeno che nessuno Stato Ue può affrontare da solo e la collaborazione tra Stati Ue e Stati per ora extra Ue – per ora - è fondamentale”. “In questi due centri” i migranti resteranno “il tempo necessario per le procedure e una volta a regime nei centri ci potrà essere un flusso annuale complessivo di 36 mila persone”. “L’accordo non riguarda i minori e donne in gravidanza ed i soggetti vulnerabili – precisa – la giurisdizione sarà italiana. L’Albania collabora sulla sorveglianza esterna delle strutture. All’accordo che disegna la cornice, seguiranno una serie di protocolli. Contiamo di rendere operativi i centri in primavera”. (ANSA).
▻https://it.euronews.com/2023/11/06/meloni-accordo-con-rama-prevede-2-centri-migranti-in-albania
#Italie #asile #migrations #réfugiés #Albanie #accord #externalisation #centres
ajouté à la Métaliste sur l’#accord entre #Italie et #Albanie pour la construction de #centres d’accueil (sic) et identification des migrants/#réfugiés sur le territoire albanais...
►https://seenthis.net/messages/1043873
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Et ajouté à la métaliste sur les différentes tentatives de différentes pays européens d’#externalisation non seulement des contrôles frontaliers, mais aussi de la #procédure_d'asile dans des #pays_tiers
►https://seenthis.net/messages/900122
Malgré deux emplois dans la #restauration et la #livraison, la vie hors des radars d’un travailleur clandestin malien. Un documentaire qui raconte par l’exemple les #luttes des sans-papiers en France, estimés à près de 700 000, pour de meilleures conditions d’existence.
Depuis son arrivée en France en 2018, Makan cumule deux boulots : plongeur dans une brasserie chic près des Champs-Élysées et livreur à vélo. Solitaire et sacrifiée, la vie de ce Malien de 35 ans est tout entière dédiée au travail, qui lui permet de subvenir aux besoins de sa famille restée au pays, une femme et des enfants qu’il n’a pas vus depuis bientôt quatre ans. « On n’est pas venu ici pour prendre des photos de la tour Eiffel. On est venu ici pour bosser. Ta famille est dans la merde, toi aussi t’es dans la merde », confie-t-il. Comme des centaines de milliers d’autres personnes en France, cantonnées aux #marges de la société alors qu’ils font tourner des pans entiers de l’#économie, Makan est sans-papiers. Il espère sortir de la #clandestinité et, en attendant, « reste dans [son] coin », effectuant avec courage ces métiers ingrats que seule une main-d’oeuvre précaire accepte désormais. « Si les immigrés ne se présentaient pas, je ne sais pas qui prendrait leur place », reconnaît sans ciller sa cheffe de cuisine. En attendant, Makan se demande pourquoi sa vie reste si difficile en France, « le pays des droits »...
Existences invisibles
Entre spleen et courage, le documentaire suit le quotidien d’un travailleur sans-papiers dans sa quête de régularisation, précieux sésame qui lui permettrait de se rendre dans son pays natal pour revoir ses proches qui subsistent grâce à son sacrifice. Aidé notamment par des militants syndicaux de la #CGT, Makan, qui tente de sortir de l’ornière administrative où il s’est enlisé, a rejoint la #lutte de ceux qui se mettent en grève pour obtenir de meilleures #conditions_de_travail. Mettant en lumière ces « premiers de corvées » condamnés à mener des existences invisibles (ils seraient près de 700 000 en France), ce film révèle sans misérabilisme le vécu intime de l’exil, de la clandestinité et de l’#abnégation.
►https://www.arte.tv/fr/videos/107817-000-A/premier-de-corvee
▻https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/68753_0
#film #documentaire #film_documentaire #sans-papiers #travail #migrations #régularisation #France #logement #travailleurs_sans-papiers #sacrifice #déqualification #syndicat #grève
ici aussi (via @kassem) :
▻https://seenthis.net/messages/1006257
L’histoire coloniale derrière la guerre Israël-Palestine - Histoires Crépues
▻https://www.youtube.com/watch?v=iQH22pqOdDQ
#histoire #Palestine #Israël #sionisme #colonialisme #Therodor_Herzl
]]>« Après la lecture de cet ouvrage sur les chants inuits, on ne pourra qu’admirer l’incroyable sens de l’à-propos du prince Charles et de Camilla »
▻https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2023/08/04/apres-la-lecture-de-cet-ouvrage-sur-les-chants-inuits-on-ne-pourra-qu-admire
« La bibliothèque insolite de Mara Goyet » (5/23). Surprise par le rire, en 2017, du futur couple royal britannique face au chant de deux femmes inuites, l’autrice s’intéresse à cette pratique traditionnelle et à ses modalités dans « La Musique qui vient du froid ».
Depuis toute petite, j’apprécie le prince Charles, aujourd’hui Charles III. Rien de ce qui le concerne ne m’échappe. Evidemment, je connais les fragilités qui m’ont menée à ce choix quand Diana aurait été un parti raisonnable : il était le mal-aimé, le ridicule, l’éternel dauphin, etc. J’ai voulu compenser.
J’ai néanmoins été surprise par quelques fautes de goût de sa part, notamment ce fou rire au Canada, en 2017, lancé par Camilla, à l’écoute de deux femmes inuites exécutant un chant sans doute exotique à leurs oreilles. Comment quelqu’un qui se fait repasser ses lacets, se promène dans le Commonwealth comme dans un jardin depuis sa naissance et demande que l’on applique le dentifrice sur sa brosse à dents peut-il s’abaisser à un tel manque de tact, à un tel impair ? A une telle beauferie, en somme. Quand on est un prince anglais, on ne rigole pas devant une musique parce qu’elle ne ressemble pas à du Purcell, on bouffe des sauterelles en silence et l’on revêt quantité de coiffes avec le sourire. C’est son travail et son devoir.
Evidemment, une forme de complaisance nous conduirait à voir dans ce fou rire un soupçon d’humanité. Mais je m’y refuse. J’ai d’ailleurs bien fait car, en lisant La Musique qui vient du froid. Arts, chants et danses des Inuits (Presses universitaires de Montréal, 2022), de Jean-Jacques Nattiez, j’ai pu en apprendre davantage sur ces chants que l’on décrit comme « haletés ». On les retrouve principalement au Canada, ils sont « caractérisés par l’alternance de l’expiration et de l’inspiration ». Ce qui peut les rendre un peu obscènes, du moins si l’on vit dans l’univers lubrique de Camilla et Charles. Ils sont par ailleurs « essentiellement réservés aux femmes ».
Joutes vocales
Ces chants permettent aux partenaires de démontrer leur capacité d’endurance au moyen de jeux narratifs que l’on fait durer, combine, juxtapose, enchaîne et répète. Parfois s’ajoutent des sons voisés (ou non) et des intonations diverses qui s’organisent autour d’un pattern rythmique constant.
Ces joutes vocales doivent divertir mais aussi offrir la possibilité de surmonter les conflits : elles ne doivent pas entrer en opposition avec celles de l’adversaire. On parle à ce titre de chant ordalique. La gagnante sera celle qui utilisera les motifs les plus difficiles et les plus beaux. Quant à la perdante, elle se retrouvera souvent ridiculisée au cours de l’échange. L’humour n’est donc pas étranger à ces jeux de gorge, qui se terminent souvent par des éclats de rire. Dans un esprit similaire, au Groenland, on utilise des « bâtons de taquinerie ».
reste 20% derrière le #paywall …
]]>Paul Lafargue, retour à coup d’archives sur une figure révolutionnaire de Bordeaux pendant la Commune - La Grappe
▻https://lagrappe.info/spip.php?article82
Concernant Bordeaux, on ne peut malheureusement pas parler de la Commune de Bordeaux puisque ses partisan.e.s n’ont pas réussi à la décréter, mais nous pouvons parler de Bordeaux au moment de la Commune car il serait faux de penser qu’il ne s’est rien passé durant cette période de soulèvements. Pourtant, tout commençait mal : l’Assemblée Nationale, après avoir fui Paris et avant de se réfugier à Versailles, s’installe au Grand-Théâtre de Bordeaux. Face à elle, les masses populaires et en colère choisissent majoritairement la voie des républicain.e.s modéré.e.s. Le combat est alors bien plus institutionnel qu’insurrectionnel. Face aux évènements de la Capitale, les républicain.e.s se divisent en deux. D’un côté, plus nombreux.ses, celles et ceux qui souhaitent pacifier la situation et qui agitent pour cela une méfiance à l’égard de Paris, symbole à la fois de la centralisation politique, de l’oppression économique et de l’agitation révolutionnaire. De l’autre côté, les #internationalistes, les membres de l’AIT, l’Association Internationale des Travailleurs, qui soutiennent la Commune de Paris, espèrent l’importer à Bordeaux et cherchent à l’incarner aux élections municipales d’avril-mai 1871. Dans ces désirs bordelais de bouillonnement révolutionnaire, une figure ressort tout particulièrement de cette époque. Elle est connue pour ses liens de parenté avec Karl Marx et pour son ouvrage critiquant le travail, Le Droit à la Paresse. Elle est pourtant née à plus de 7 000 km de Bordeaux et Lénine dira à sa mort que ce fut l’un des plus grands propagateurs du marxisme de son époque. Cette figure, c’est Paul Lafargue, et c’est sa vie, qu’à l’aide d’archives inédites, nous allons raconter aujourd’hui.
]]>[Fiesta Panik] ADORABLE !
▻https://www.radiopanik.org/emissions/fiesta-panik/adorable
Mo et Penny ont bouncé avec Adorable dans les studios :)
Un collectif composé de Dj, produceur et mc’s talenteux ! à découvrir, écouter et réécouter !
ps : EXCLU EN FIN D INTERVIEW !!!
pss : milles excuses pour les bugs sons ! #premiererégie ;)
▻https://www.radiopanik.org/media/sounds/fiesta-panik/adorable_16000__1.mp3
]]>radical online collections and archives
I am very interested in the growing amount of radical literature from around the world that is being scanned and digitised. As there are so many and from many different places, I thought it would be useful to make a list. All of those that are included are free to access (there are others that require some form of subscription). If there are any that I have missed or if any links are broken, do let me know, either by commenting below or sending me an email.
▻https://hatfulofhistory.wordpress.com/radical-online-collections-and-archives
#base_de_données #archives #liste #anti-fascisme #anarchisme #anti-impérialisme #anti-colonialisme #anti-apartheid #black_radicalism #radicalisme #cominform #communisme #féminisme #première_internationale #internationale_socialiste #histoire #LGBT #maoïsme #new_left #deuxième_internationale #second_international #syndicalisme #trotskisme
Bienvenue en première ligne – Au delà de la violence et de la non-violence – collectif Chuang, niet !éditions
▻https://niet-editions.fr/blog/bienvenue-en-premiere-ligne-au-dela-de-la-violence-et-de-la-non-violen
Le collectif Chuang proposait en juin 2020 une très pertinente analyse des derniers développements tactiques et stratégiques dans les manifs qui secouent tout à tour de nombreux endroits du monde. De Hong Kong au Chili, des États-Unis en feu à la France des Gilets jaunes, Chuang revient sur les fameuses “premières lignes” qu’on a vu apparaitre ici et là. Une intelligence collective des affrontements semble montrer son nez…
]]>☮️ ♀ #femmes #féminisme #antiguerre #antimilitarisme #Paix #guerre #nationalisme #PremièreGuerremondiale #militarisme #barbarie
#internationalisme #Bertha_von_Suttner #Rosa_Luxemburg #Clara_Zetkin #Hélène_Brion #Aleta_Jacobs #Jane_Addams...
🛑 LES FEMMES CONTRE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE - Socialisme libertaire
" Les Femmes en Noir de Madrid se souviennent des Cassandres de la Grande Guerre :
Bertha von Suttner a travaillé pour éviter une autre guerre, n’importe quelle guerre. Son roman Déposez vos armes est un appel à la paix et décrit les horreurs de la confrontation armée. Elle a fondé La Société autrichienne pour la Paix en 1891 et a travaillé infatigablement pour le mouvement pacifiste international. Elle a dénoncé le réarmement en temps de paix, qui pouvait ruiner les nations et a mis en garde contre la préparation de divers pays pour un grand conflit. Elle a confronté la virulente opposition de nationalistes, du clergé et des antisémites. La Première Guerre mondiale a commencé un mois après sa mort. Elle a été la première femme à recevoir le Prix Nobel de la paix. Rosa Luxemburg a été arrêtée en février 1914 pour avoir incité les soldats à se rebeller et avait déclaré : « S’ils attendent que nous assassinions les Français ou n’importe quel autre frère étranger, il faut leur dire : « Non, en aucune circonstance. » Une semaine ou deux après l’éclatement de la guerre, elle a déclaré son désappointement que le Mouvement des travailleurs européens n’ait pas évité la catastrophe. Elle s’est opposée aux directives du Mouvement socialiste international et pensait qu’une fois la guerre terminée, les « traîtres » devaient être poursuivis en justice. Elle a été exécutée en janvier 1919 par des paramilitaires, récemment démobilisés du front de la guerre (...)
▶️ Lire le texte complet…
▶️ ▻https://www.socialisme-libertaire.fr/2014/09/les-femmes-contre-la-premiere-guerre-mondiale.html
Sabaton chante les exploits, réels mais parfois fantasmés, du poilu Albert Séverin Roche.
« Au cours du conflit, Albert Roche, simple poilu, a multiplié les faits d’armes, ce qui lui valut, à la fin de la guerre une certaine renommée. Puis, la patine du temps aidant, son étoile pâlit, en tout cas jusqu’à ces dernières années. En lui consacrant une chanson, le groupe de métal suédois Sabaton nous donne l’occasion de revenir sur ce parcours singulier. »
▻https://lhistgeobox.blogspot.com/2023/03/sabaton-chante-les-exploits-reels-mais.html
]]>Die Abenteuer des braven Soldaten Schwejk
►https://www.projekt-gutenberg.org/hasek/schwejk/chap020.html
3. Schwejks Erlebnisse in Királyhida
...
»In jedem Gefecht gibts mehrere, was bemacht sind«, ließ sich abermals ein Mann aus der Eskorte vernehmen, »unlängst hat uns ein verwundeter Kamerad in Budweis erzählt, daß er sich, wie sie vorgerückt sind, dreimal hintereinander bemacht hat. Zuerst wie sie aus den Deckungen auf den Platz vor den Drahthindernissen hinaufgekrochen sind, dann wie sie angefangen ham sie durchzuschneiden, und zum drittenmal hat ers in die Hosen gelassen, wie die Russen mit Bajonetten auf sie gestürzt sind und ›Uraa‹ gebrüllt ham. Dann ham sie angefangen, wieder in die Deckungen zurückzulaufen, und von ihrem Schwarm war kein einziger, was nicht bemacht gewesen war. Und ein Toter, der mitn Füßen nach unten oben auf der Deckung gelegen is und dem beim Vorrücken ein Schrapnell den halben Kopf abgerissen hat, wie wenn man ihn entzweigeschnitten hätt, der hat sich im letzten Augenblick so bemacht, daß es aus seinen Hosen über die Schuh heruntergeflossen is in die Deckungen mitsamt dem Blut. Und die Hälfte von seinem Schädel mitsamtm Hirn is grad druntergelegen. Man weiß gar nicht, wies einem passiert.«
Manchmal«, sagt Schwejk, »macht sich einem wieder im Gefecht schlecht, etwas wird einem zuwider. In Prag aufm Pohořelec in der ›Aussicht‹ hat ein kranker Rekonvaleszent von Przemysl erzählt, daß er dort unter der Festung zum Bajonettangriff gekommen is. Ihm gegenüber is ein Russ’ aufgetaucht, ein Kerl wie ein Berg, und is auf ihn mitm Bajonett losgegangen und hat einen großen Tropfen unter der Nase gehabt. Wie er ihm auf diesen Tropfen geschaut hat, auf diesen Rotz, hat sich ihm herich gleich so schlecht gemacht, daß er hat aufn Hilfsplatz gehn müssen, wo man ihn für cholerakrank befunden hat, man hat ihn in die Cholerabaracke in Pest geschafft, wo er sich auch wirklich angesteckt hat.«
»War es ein gewöhnlicher Infanterist oder ein Korporal?« fragte der Einjährigfreiwillige.
»Ein Korporal«, antwortete Schwejk ruhig.
»Das könnt auch jedem Einjährigfreiwilligen geschehn«, sagte der Korporal blöd, aber dabei blickte er siegesbewußt den Einjährigfreiwilligen an, als wollte er sagen: »Hab ichs dir aber gegeben, was wirst du darauf antworten?«
Der Einjährigfreiwillige aber schwieg und legte sich auf die Bank.
]]>Un texte crucial de Marx et Engels explicitant la nécessité pour le prolétariat de s’organiser par lui-même.
En mars 1850, [ils] rédigent une Adresse du comité central de la Ligue des communistes, qui invite les travailleurs à constituer un parti révolutionnaire indépendant de tout intérêt extérieur à leur classe, qui se prononce pour l’établissement futur de gouvernements ouvriers, et qui se conclut ainsi : « Le parti du prolétariat aura pour mot d’ordre : la révolution en permanence. » Tirant les enseignements de l’action des classes sociales dans les événements de 1848-1849, Marx et Engels ont abouti à la conception de la révolution permanente, futur élément central du marxisme.
(Marx, de Pierre Fougeyrollas)
Adresse du Comité Central à la Ligue des communistes (Karl Marx, Friedrich Engels)
▻https://www.marxists.org/francais/marx/works/1850/03/18500300.htm
#marxisme #karl_marx #friedrich_engels #prolétariat #lutte_de_classe #classe_ouvrière #parti_révolutionnaire #parti_ouvrier
]]>Guerre en Ukraine : « Il faudrait tirer des leçons de l’accueil positif » des réfugiés ukrainiens, plaide France terre d’asile
▻https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-il-faudrait-tirer-des-lecons-de-l-accueil-positif-des
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la France a accueilli « à peu près 100 000 personnes », dont « environ un tiers d’enfants », note l’association qui espère voir cet élan de solidarité être aussi destiné à d’autres #réfugiés.
Article rédigé par
franceinfo
Radio France
Publié le 22/02/2023 08:02
« Il faudrait que des leçons soient tirées de l’accueil positif » des #réfugiés_ukrainiens « pour qu’on puisse en faire bénéficier les autres », plaide Delphine Rouilleault. La directrice générale de France terre d’asile tire mercredi 22 février sur franceinfo un « bilan très positif de la manière dont les opérations d’accueil se sont organisées », presque un an après le début de l’invasion russe en Ukraine. Elle rappelle que « le gouvernement [français] avait un objectif qu’aucun Ukrainien ne dorme à la rue et il y est parvenu ». Les réfugiés ukrainiens « ont été pris en charge et hébergés soit dans des #centres_d'hébergement_d'urgence, soit chez des familles ».
Delphine Rouilleault salue le fait que « les Ukrainiens ont bénéficié d’un statut particulier, la protection temporaire, déclenché de manière européenne ». Ce statut leur a notamment permis « d’avoir tout de suite accès au marché du travail et aux #soins_de_santé_remboursés ». « Ils n’ont pas connu le parcours du combattant que les réfugiés politiques et autres migrants connaissent quand ils arrivent en France », indique la directrice générale de France terre d’asile.
Delphine Rouilleault se réjouit également de « la forte mobilisation des rectorats, des collectivités locales et des écoles » qui a permis d’accueillir et de #scolariser_les_enfants_réfugiés. Elle constate cela dit que les réfugiés ukrainiens rencontrent quelques problèmes « à moyen terme et en matière d’intégration », notamment parce qu’on « n’apprend pas le français en quelques semaines ». Cela engendre ainsi des difficultés « d’#accès_au_logement_et_à_l'autonomie », ajoute-t-elle. Si elle se réjouit de « la forte mobilisation des rectorats, des collectivités locales et des écoles » qui ont permis d’accueillir et de scolariser les enfants réfugiés.
Au vu de ce bilan positif, France terre d’asile appelle maintenant les autorités français à appliquer le même dispositif pour les autres réfugiés. Sa directrice générale, Delphine Rouilleault évoque trois leçons à tirer, à commencer par « organiser un #premier_accueil_de_tous_les_demandeurs_d'asile pour éviter que le passage de la demande d’asile ne démarre par la rue », explique-t-elle, déplorant le fait qu’actuellement « des demandeurs d’asile afghans dorment à la rue, alors que leur pays est dans une situation absolument catastrophique ».
Delphine Rouilleault met également en avant #l'accès_à_l'emploi : « On a accordé aux Ukrainiens le droit d’accéder au marché du travail sans avoir besoin d’une autorisation spécifique » ce qui « pourrait aussi bénéficier à tout le monde », précise-t-elle. Enfin, dernière leçon à tirer selon la directrice générale de France terre d’asile : "le fait qu’il n’y ait pas de #délai_de_carence_de_trois_mois pour les #remboursements_des_soins.
]]>Il y a un siècle : 1923, l’occupation de la Ruhr
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/02/08/1923-loccupation-de-la-ruhr_494161.html
Le 7 janvier 1923, des troupes françaises et belges franchissaient la frontière allemande, avant d’occuper la #Ruhr pendant plus de deux ans. Les dirigeants de l’#impérialisme français, sorti victorieux de la #Première_Guerre_mondiale, voulaient « faire payer l’#Allemagne »… et sa population.
Le gouvernement du conservateur #Raymond_Poincaré voulait obtenir ainsi le paiement des réparations financières imposées à l’Allemagne par le traité de Versailles, qui avait sanctionné la fin du conflit mondial entre les principales puissances pour un repartage des colonies et des #zones_d’influence.
L’impérialisme français nourrissait aussi le projet d’affaiblir durablement son concurrent allemand, « en séparant de la Prusse les Pays rhénans pour les placer sous un régime spécial du point de vue militaire », comme le dit le ministre Louis Loucheur. Il exprimait alors la volonté des capitalistes français de mettre la main sur les industries de Rhénanie. Mais l’esprit revanchard à courte vue des politiciens français et la rapacité de leur impérialisme allaient provoquer en Allemagne une crise sociale et politique remettant la révolution à l’ordre du jour.
Effondrement économique et #crise_politique
En 1918, la révolution ouvrière avait obligé l’empereur Guillaume II à abdiquer. Inspirés par l’exemple des soviets de Russie, les travailleurs constituèrent alors des conseils ouvriers dans tout le pays. La bourgeoisie allemande ne dut son salut qu’au soutien que lui apporta le Parti social-démocrate qui, depuis 1914 et son ralliement à l’Union sacrée, avait abandonné toute perspective de renversement révolutionnaire du capitalisme. Pire, allié à l’état-major, il organisa l’écrasement de la révolution. En récompense pour son rôle de sauveur de l’ordre bourgeois, le principal dirigeant social-démocrate, Friedrich Ebert, put devenir le premier président de la République. Mais, l’Allemagne étant sortie exsangue de la guerre, la situation était loin d’être stabilisée.
Les sanctions financières contribuaient à aggraver les conditions de vie de la population. Depuis 1920, les travailleurs allemands ne recevaient que 90 % de leurs salaires. Les 10 % restants et les impôts indirects servaient à payer les réparations. Le mark ne cessait de perdre de la valeur : à l’été 1922, le dollar, qui auparavant valait 200 marks en valait 10 000. Les salaires ne suivaient plus les prix : viande, beurre, café, sucre et lait disparaissaient des foyers ouvriers.
En envoyant son armée occuper la Ruhr, le gouvernement français plongeait l’Allemagne dans une situation de chaos économique. Le dollar passa brutalement de 10 000 à 50 000 marks et l’inflation s’emballa. Le gouvernement et le grand patronat allemands organisèrent une « résistance passive », cherchant à y associer les ouvriers en les appelant à la « grève patriotique ». Si de grands patrons comme Fritz Thyssen junior ou Gustav Krupp furent emprisonnés, les travailleurs subirent la répression, l’armée française tirant à plusieurs reprises sur des manifestants qui protestaient contre la hausse des prix et allaient parfois jusqu’à piller des magasins pour se nourrir. Menacé d’une faillite financière, contesté par une vague de grèves, le Premier ministre allemand Cuno démissionna en août 1923.
PC français et allemand contre l’occupation
Les Partis communistes allemand et français s’étaient constitués en 1919 et 1920 en regroupant les militants qui voulaient suivre l’exemple de la révolution russe. Ils furent en première ligne pour organiser la lutte contre l’occupation de la Ruhr, défendant une politique internationaliste cherchant à lier les prolétariats des deux pays dans une lutte commune contre leurs dirigeants.
Ce n’était pas facile dans un contexte où les gouvernements, de part et d’autre, attisaient le nationalisme. En Allemagne, l’#extrême_droite tentait d’accroître son influence en menant une politique terroriste, commettant des actes de sabotage et des attentats contre les soldats français. Le #KPD, le Parti communiste d’Allemagne, mit en avant le mot d’ordre : « Combattre Poincaré sur la Ruhr et Cuno sur la Spree » (la rivière traversant Berlin). C’est sur cette base politique que les communistes allemands organisèrent la protestation contre l’occupation de la Ruhr, appelant à des fraternisations entre travailleurs allemands et soldats français.
En France, ceux qui dénonçaient l’occupation de la Ruhr étaient dénoncés comme des traîtres et arrêtés. Cachin et Treint, deux dirigeants du PC, et Montmousseau, le secrétaire général de la #CGTU, furent emprisonnés pour complot contre la sûreté de l’État. L’organisation des Jeunesses communistes fut particulièrement active pour dénoncer l’aventure militaire dans la Ruhr. Ses militants menaient une agitation révolutionnaire parmi les soldats.
Les Partis communistes des deux pays organisèrent des conférences communes contre l’occupation. Le PC de France s’exprima ainsi dans une déclaration à Francfort : « Le prolétariat français condamne l’#occupation_de_la_Ruhr comme un crime contre la classe ouvrière de tous les pays. Les jours de 1914 sont revenus, mais il y a quelque chose de changé parmi nous. Nous n’attendons plus rien de la démocratie. Nous ne croyons plus à la patrie bourgeoise. Nous ne sommes plus dupes des phrases réformistes. Nous avons pris conscience de notre force révolutionnaire. Les travailleurs de France et d’Allemagne ne marcheront plus les uns contre les autres. Ils se tendront la main pour s’unir contre la bourgeoisie. »
L’échec des ambitions françaises
La crise ouverte par l’occupation de la Ruhr allait créer une #situation_révolutionnaire en octobre 1923, à la suite de laquelle les États-Unis, dont l’importance parmi les puissances s’affirmait, intervinrent avec Charles Dawes et son « plan des experts », signé à Paris le 16 août 1924, pour imposer un aménagement de la dette allemande. Les dirigeants américains étaient conscients de la nécessité de régler cette question pour écarter le risque révolutionnaire. Ils refusaient aussi le mariage du charbon allemand et du fer français susceptible de concurrencer leur production d’acier. Le gouvernement français finit par retirer ses troupes en 1925, sans avoir atteint aucun de ses objectifs.
Les capitaux américains qui s’investirent massivement en Europe, et en particulier en Allemagne, contribuèrent alors à stabiliser la situation sociale et politique jusqu’à l’éclatement de la crise de 1929. La stalinisation des Partis communistes les empêcha de jouer alors un rôle révolutionnaire. Mais, en 1923, les deux Partis communistes avaient fait la démonstration de ce que pouvait être une politique internationaliste menée par des militants refusant d’être dressés les uns contre les autres par leurs gouvernements et affirmant ensemble leur volonté de lutter ensemble pour le renversement du #capitalisme .
]]>« Le #Canada accorde un #dédommagement historique aux peuples autochtones ».
Excuses, repentir et dédommagements tardifs, mais l’occasion de rappeler le rôle criminel joué par les Églises dans la mise aux pas des peuples.
Pendant près de cent ans, 150.000 enfants autochtones ont été retirés de leurs familles, envoyés dans une centaine de pensionnats majoritairement catholiques, et coupés de leur langue et de leur culture. Parmi eux, plusieurs milliers sont morts sous l’effet de maladies, d’#abus_sexuels, et de #malnutrition.
(Les Échos)
#peuples_autochtones #génicide_culturel #crime #pensionnat #église_catholique #maladie #maltraitance #amérindiens #Commission_de_vérité_et_réconciliation_du_Canada (#CVR) #Premier_ministre #Justin_Trudeau
]]>Tirailleurs sénégalais : la chair à canon venue des colonies
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/11/tirailleurs-senegalais-la-chair-canon-venue-des-colonies_467
La sortie du #film #Tirailleurs a servi de prétexte à divers politiciens allant de l’#extrême_droite aux macronistes pour déverser leurs injures contre ceux qui critiquent le passé colonial de la France.
Ce corps militaire fut créé en 1857 pour aider l’armée française à imposer sa domination aux populations des colonies. Avec la montée vers la #Première_Guerre_mondiale, l’idée surgit d’utiliser ces soldats en dehors des #colonies. Le général Mangin, un officier colonial, justifia par sa rhétorique raciste la constitution d’une « #force_noire ». « Le noir naît soldat », écrivait-il pour justifier l’emploi de ces soldats qu’il décrivait comme des « primitifs pour lesquels la vie compte si peu ». À partir de 1915, de grandes opérations de recrutement de force eurent lieu dans les colonies d’Afrique de l’ouest. Contrairement à la légende, la population résista à cet enrôlement particulièrement violent, comme le montre le film. Des #révoltes éclatèrent même à #Madagascar en 1915, dans des villages de l’actuel Burkina et parmi les populations du Tchad et du nord du #Niger en 1916, dans les Aurès en 1917, ainsi qu’en #Indochine et en #Nouvelle-Calédonie.
485 000 soldats enrôlés dans tout l’empire colonial furent envoyés au front. Ils tombèrent massivement à Verdun en 1916, lors de l’offensive du Chemin des Dames en 1917 et pour la prise de la ville de Reims en 1918. Sur les 134 000 #tirailleurs_sénégalais envoyés en Europe, plus de 20 % périrent, sur les champs de bataille et dans l’horreur des tranchées d’abord, et aussi du fait de toutes les maladies pulmonaires qui leur étaient inconnues jusque-là. Des dizaines de milliers d’hommes venant des colonies étaient aussi enrôlés dans les usines en France pour faire la richesse des marchands de canons. Pendant ce temps, les populations des colonies connaissaient les réquisitions et le travail forcé pour participer bien malgré elles à l’#effort_de_guerre.
Lors de la Deuxième Guerre mondiale, de nouveau des troupes coloniales participèrent en masse aux combats pour que la France fasse partie des vainqueurs et garde son #empire_colonial. Mais les discours sur la liberté et la démocratie ne leur étaient pas adressés. Le 1er décembre 1944, plusieurs dizaines de tirailleurs sénégalais furent massacrés par des gendarmes français dans le camp de Thiaroye au #Sénégal. Après avoir été prisonniers de guerre, ils étaient rapatriés au pays et manifestaient pour obtenir la solde à laquelle ils avaient droit.
Quant aux soldats venant d’Algérie, ils découvrirent, à leur retour, les massacres à Sétif et Guelma contre ceux qui avaient osé réclamer l’indépendance et la liberté pour eux-mêmes. La puissance coloniale française allait finir par payer sa politique. En armant ces soldats, elle fit de certains des combattants qui décidèrent de ne plus se laisser dominer. Beaucoup luttèrent ensuite contre la présence française dans leur pays.
Jusqu’au bout, l’#armée_française utilisa des tirailleurs et autres soldats enrôlés dans les colonies pour combattre leurs frères d’oppression. En Indochine, en #Algérie, ils servirent à nouveau de #chair_à_canon. Comment s’étonner que les différents gouvernements n’aient jamais traité les soldats africains à égalité avec les soldats français ? Le personnel politique de cette vieille puissance coloniale est élevé dans le #racisme comme il est élevé dans la #haine_antiouvrière et antipauvres.
]]>Août 1914 : Le suicide de l’Internationale
▻https://www.partage-noir.fr/aout-1914-le-suicide-de-l-internationale
❝Conscients de l’imminence d’une guerre de grande ampleur, les différents mouvements ouvriers européens réunis dans la Deuxième Internationale, résolument pacifistes, furent pourtant incapables, non seulement d’empêcher la Première Guerre mondiale, mais même de s’y opposer.
Le #congrès de la #Deuxième_Internationale, initialement prévu à Vienne en 1913, fut avancé d’un an devant le risque que la première guerre des Balkans se transforme en guerre mondiale. Il eut lieu à Bâle, en Suisse, les 24 et 25 novembre, réunit 550 délégués de 23 pays et se consacra à « la situation internationale et l’accord pour une action contre la guerre ».
#internationalisme #communisme_révolutionnaire #communisme #Congrès_de_bâle #première_guerre_mondiale #guerre_mondiale #social-démocratie #trahison #réformisme
[...] Des miltants restés révolutionnaires, dont les dirigeants allemands #Rosa_Luxemburg et #Karl_Liebknecht, le #parti_bolchévik et d’autres, ne sombrèrent pas dans le #chauvinisme. La trahison de la majorité des dirigeants des partis sociaux-démocrates européens révélait leur adaptation au #capitalisme alors que le développement de celui-ci et l’enrichissement de la bourgeoisie européenne par l’exploitation du reste du monde avaient rendu possible, pendant quelques années, la distribution de quelques privilèges à une partie des travailleurs et de leurs représentants politiques et syndicaux.
La minorité restée révolutionnaire allait être à l’origine de la constitution des partis communistes et de la troisième internationale, l’Internationale Communiste.
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2022/12/14/les-24-et-25-novembre-1912-le-congres-de-bale-de-linternatio
]]>Theobald Tiger (Kurt Tucholsky), Gebet nach dem Schlachten,
Die Weltbühne, 07.08.1924, Nr. 32, S. 233
▻http://www.zeno.org/Literatur/M/Tucholsky,+Kurt/Werke/1924/Gebet+nach+dem+Schlachten
Kopf ab zum Gebet!
Herrgott! Wir alten vermoderten Knochen
sind aus den Kalkgräbern noch einmal hervorgekrochen.
Wir treten zum Beten vor dich und bleiben nicht stumm.
Und fragen dich, Gott:
Warum –?
Warum haben wir unser rotes Herzblut dahingegeben?
Bei unserm Kaiser blieben alle sechs am Leben.
Wir haben einmal geglaubt . . . Wir waren schön dumm . . . !
Uns haben sie besoffen gemacht . . .
Warum –?
Einer hat noch sechs Monate im Lazarett geschrien.
Erst das Dörrgemüse und zwei Stabsärzte erledigten ihn.
Einer wurde blind und nahm heimlich Opium.
Drei von uns haben zusammen nur einen Arm . . .
Warum –?
Wir haben Glauben, Krieg, Leben und alles verloren.
Uns trieben sie hinein wie im Kino die Gladiatoren.
Wir hatten das allerbeste Publikum.
Das starb aber nicht mit . . .
Warum –? Warum –?
Herrgott!
Wenn du wirklich der bist, als den wir dich lernten:
Steig herunter von deinem Himmel, dem besternten!
Fahr hernieder oder schick deinen Sohn!
Reiß ab die Fahnen, die Helme, die Ordensdekoration!
Verkünde den Staaten der Erde, wie wir gelitten,
wie uns Hunger, Läuse, Schrapnells und Lügen den Leib zerschnitten!
Feldprediger haben uns in deinem Namen zu Grabe getragen.
Erkläre, daß sie gelogen haben! Läßt du dir das sagen?
Jag uns zurück in unsre Gräber, aber antworte zuvor!
Soweit wir das noch können, knien wir vor dir – aber leih uns dein Ohr!
Wenn unser Sterben nicht völlig sinnlos war,
verhüte wie 1914 ein Jahr!
Sag es den Menschen! Treib sie zur Desertion![437]
Wir stehen vor dir: ein Totenbataillon.
Dies blieb uns: zu dir kommen und beten!
Weggetreten!
]]>Ignaz Wrobel (Kurt Tucholsky), Les Abattoirs, Die Weltbühne, 08.09.1925, Nr. 36, S. 367
▻http://www.zeno.org/Literatur/M/Tucholsky,+Kurt/Werke/1925/Les+Abattoirs
Ein grüngrauer, stumpfer Himmel liegt über La Villette, dem Arbeiterviertel im Nordosten der Stadt. Ein Stückchen Kanal durchschneidet quer die Straßen, von hier fahren die Kähne mit dem Fleisch durch rußige Wiesen. Es ist sieben Uhr früh.
Gegenüber dem begitterten Eingang zu den dunkeln Gebäuden des Schlachthofes hocken, sitzen, bummeln vor den Caféhäusern merkwürdige Männer und Frauen. Viele haben blutbespritzte Hosen, blutgetränkte Stiefel, ein grauer Mantel bedeckt das ein wenig. Einer ist nur in Jacke und Hose, unten ist er rot, als habe er in Blut gewatet, auf dem Kopf trägt’ er eine kleine, runde, rote Mütze – er sieht genau aus wie ein Gehilfe von Samson. Er raucht. Eine Uhr schlägt.
Die Massen strömen durch die große Pforte, hinten sieht man eine Hammelherde durch eine schattige Allee trappeln, mit raschen Schritten rücken die Mörder an. Ich mit.
Über den großen Vorhof, flankiert von Wärter- und Bürohäuschen, an einer Uhrsäule vorüber, hinein in die ›carrés‹. Das sind lange Hallen, nach beiden zugigen Seiten hin offen, hoch, mit Stall-Löchern an den Seiten. Hier wird geschlachtet. Als ich in die erste Halle trete, ist alles schon in vollem Gange. Blut rieselt mir entgegen.
Da liegt ein riesiger Ochs, gefesselt an allen vieren, er hat eine schwarze Binde vor den Augen. Der Schlächter holt aus und jagt[205] ihm einen Dorn in den Kopf. Der Ochse zappelt. Der Dorn wird herausgezogen, ein neuer, längerer wird eingeführt, nun beginnt das Hinterteil des Tieres wild zu schlagen, als wehre es sich gegen diesen letzten, entsetzlichen Schmerz.
Eine Viertelminute später ist die Kehle durchschnitten, das Blut kocht heraus. Man sieht in eine dunkle, rote Höhle, in den Ochsen hinein, aus dem Hohlen kommt das Blut herausgeschossen, es kollert wie ein Strudel, der Kopf des Ochsen sieht von der Seite her zu. Dann wird er gehäutet. Der nächste.
Der nächste hat an der Stalltür angebunden gestanden mit seiner Binde. Die ist ihm jetzt abgenommen, er schnüffelt und wittert, mit geducktem Hals sieht er sich den Vorgänger an, der da hängt, und beriecht eine riesige weiße Sache: einen Magen, der, einer Meeresqualle gleich, vor ihm auf dem Steinboden umherschwimmt.
Auf einem Bock liegen drei Kälbchen mit durchschnittenen Kehlen, noch lange zucken die Körper, werfen sich immer wieder. Rasch fließt das Blut mit Wasser durchmischt in den Rinnsalen ab. Dort hinten schlachten sie die Hammel.
Zu acht und zehn liegen sie auf langen Böcken, auf dem Rücken liegen sie, den Kopf nach unten, die Beine nach oben. Und alle diese vierzig Beine schlagen ununterbrochen die Luft, wie eine einzige Maschine sieht das aus, als arbeiteten diese braunen und grauen Glieder geschäftig an etwas. Sie nähen an ihrem Tod. In der Ecke stehen die nächsten, sie sind schon gebunden, schnell nimmt der Schlächter eins nach dem andern hoch und legt es vor sich auf den Bock. Kein Schrei.
Drüben in der nächsten Halle wird à la juive geschlachtet. Der Mann, der schachtet, ist aus dem Bilderbuch, ein Jude: ein langes, vergrämtes Gesicht mit einem Käppchen, in der Hand hat er einen riesigen Stahl, scharf wie ein Rasiermesser. Er probt die Schneide auf dem Nagel, er nimmt irgendeine religiöse Förmlichkeit mit ihr vor, seine Lippen bewegen sich. Die süddeutschen Gassenjungen übersetzten sich dies Gebet so: I schneid di nit, i metz di nit, i will di bloß mal schächte!
Hier wird das Tier nicht vorher getötet und dann zum Ausbluten gebracht, sondern durch einen Schnitt getötet, so daß es sich im Todeskampf ausblutet. Ich bin auf den Schnitt gespannt.
Der Ochse ist an den Vorderbeinen gefesselt, durch den Raum laufen über Rollen die Stricke, und zwei Kerls ziehen langsam an. Der Ochse strauchelt, schlägt mit den Beinen um sich, legt sich. Der Kopf hängt jetzt nach unten, die Gurgel strammt sich nach oben . . . Der Jude ist langsam nähergekommen, den Stahl in der Hand. Aber wann hat er den Schnitt getan –? Er ist schon wieder zwei Meter fort, und dem Ochsen hängt der Kopf nur noch an einem[206] fingerbreiten Streifen, das Blut brodelt heraus wie aus einer Wasserleitung. Das Tier bleibt so länger am Leben, unter der Rückenmuskulatur arbeitet es noch lange, fast zwei und eine halbe Minute. Ob es bei diesem System, wie behauptet wird, länger leidet, kann ich nicht beurteilen. Das Blut strömt. Erst dunkelrotes, später scharlachrotes, ein schreiendes Rot bildet seine Seen auf dem glitschrigen Boden. Nun ist das Tier still, der Augenausdruck hat sich kaum verändert. Neben ihm hat sich jetzt ein Mann auf den Boden gekniet, der das Fell mit einer Maschine ablöst. Sauber trennt der Apparat die Haut vom Fleisch, die Maschine schreit, es hört sich etwa an, wie wenn ein Metall gesägt wird, es kreischt. Dann wird dem riesigen Leib ein Schlauch ins Fleisch gestoßen, langsam schwillt er an: es wird komprimierte Luft eingepumpt. Das geschieht, wird gesagt, um die Haut leichter zu lösen. Es hat aber den Nachteil, daß diese Luft nicht rein ist, und das Fleisch scheint so schneller dem Verderben ausgesetzt zu sein. Und es hat den Vorteil, daß sich die Ware, da die Luft nicht so schnell entweicht, im Schaufenster besser präsentiert.
Karrees und wieder Karrees – der Auftrieb auf dem benachbarten Viehmarkt, der zweimal wöchentlich stattfindet, ist stark genug: gestern waren es 13000 Tiere. Paris ist eine große Stadt, und es gibt nur noch kleinere Abattoirs, wie das an der Porte de Vaugirard, und eines nur für Pferde in Aubervilliers. Jetzt ist das Pferdefleisch annähernd so teuer wie das reguläre – der Verbrauch hat wohl etwas nachgelassen. La Villette hat das größte Abattoir – keineswegs das modernste –, mit dem in Nancy und den großen Musterschlachthöfen in Amerika und Deutschland nicht zu vergleichen.
Stallungen und Stallungen. Viele Tiere sind unruhig, viele gleichgültig. An einer Stalltür ist ein Kalb angebunden, das bewegt unablässig die Nüstern, etwas gefällt ihm hier nicht. Zehn Uhr zwanzig, da ist nichts zu machen. Ein Ochse will nicht, er wird furchtbar auf die Beine geschlagen. Sonst geht alles glatt und sauber und sachlich vor sich. An einer Tür stehen zwanzig kurz abgeschnittene Rinderfüße, pars pro toto, eine kleine Herde. Hier liegt ein Schafbock und kaut zufrieden Heu. Es ist ein gewerkschaftlicher Gelber.
Der wird an die Spitze der kleinen Hammelherden gesetzt, die da einpassieren, er führt sie in den Tod; kurz vorher verkrümelt er sich und weiß von nichts mehr, der Anreißer. Er ist ganz zahm und kommt immer wieder zu seinem Futterplatz zurück. Dafür schenkt man ihm das Leben. Das soll in den letzten Jahren schon mal vorgekommen sein.
Hier im großen Stall ist ein Pferch ganz voll von Schafen. Sie werden wohl gleich abgeholt, sie stehen so eng aufeinander, daß sie sich überhaupt nicht bewegen können, und sie stehen ganz still. Sie sehen stumm auf, kein Laut, hundertzwanzig feuchte Augen sehen dich an. Sie warten.
[207] Durch Stallstraßen, an Eisfabriken und Konservenfabriken vorüber, zu den Schweinen. Eine idyllische Hölle, eine höllische Idylle.
In dem riesigen, runden Raum brennen in den einzelnen Kojen, die durch Bretterwände abgeteilt sind, große Strohfeuer. Die Rotunde hat Oberlicht, und die Schlächter, die Männer und Frauen, die die Kadaver sengen, sehen aus wie Angestellte der Firma Hephästos & Co. Die Schweine rummeln in den Kojen, durchsuchen das Stroh – der Schlächter mit einem großen Krockethammer tritt näher, holt, heiliger Hodler! weit aus und schlägt das Tier vor den Kopf. Meist fällt es sofort lautlos um. Zappelt es noch, gibt er einen zweiten Schlag, dann liegt es still. Keine Panik unter den Mitschweinen, kein Laut, kein Schrecken. Draußen, in den Ställen drumherum, schreien sie, wie wenn sie abgestochen werden sollen – hier drinnen kein Laut. Dem toten Schwein werden von Frauen die Borsten ausgerupft, mit denen du dich später rasierst, dann wird es ans Feuer getragen und abgesengt. Die schwarzen Kadaver, auf kleinen Wägelchen hochaufgeschichtet, fahren sie in den Nebensaal, wo man sie weiterverarbeitet. Hier, wie bei den Rindern, stehen Leute mit Gefäßen, die fangen das Blut auf. Das Blut raucht, es ist ganz schaumig, sie rühren ununterbrochen darin, damit es nicht gerinnt.
Die Schlächter stehen sich nicht schlecht: sie verdienen etwa zweihundert Franken die Woche. (Eine Umrechnung ergäbe bei den verschiedenen Lebensbedingungen ein falsches Bild; der Reallohn ist für deutsche Verhältnisse hoch: der französische Arbeiter wohnt schlechter als sein deutscher Genosse, ißt bedeutend besser, kleidet sich fast ebenso gut.)
Da an der Ecke stehen vor großen Trögen Männer und Frauen und kochen die Kalbsköpfe aus. Blutig kommen sie hinein, weiß kommen sie heraus. Auf dem Boden rollen die abgeschnittenen Köpfe mit den noch geöffneten Augen – ein Mann ergreift sie und pumpt sie gleichfalls mit der Luftpumpe auf. Jedesmal bläht sich der Kopf, jedesmal schließt das tote Kalb langsam und wie nun erst verlöschend die Augen . . . dann werden sie gekocht.
Das einseitige Stiergefecht dauert noch an, bis elf wirds so weitergehen. An der Uhr, vorn am Eingang, hängen die Marktnotizen.
Da ist zunächst eine große erzene Tafel, den Toten des Krieges als Erinnerung gewidmet, aufgehängt von den vereinigten Großschlächtereien der Stadt Paris. Namen, eine Jahreszahl . . . Ich studiere die Markttafeln. Und beim Aufsehen bleiben mir Worte haften, ein paar Worte von der Inschrift, die die Gefallenen ehren soll. So:
La Boucherie en gros
1914–1918
Die Parallele ist vollständig.
Abattoirs de la Villette : histoire
▻https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Abattoirs_de_la_Villette
#Paris #La_Villette #1925 #boucherie #abattoir #guerre #première_guerre_mondiale #reportage
]]>Le numéro 33-34 de la revue #Nunatak (version italophone)
La revue est disponible en ligne :
▻https://nunatak.noblogs.org/files/2020/05/n.33.34.inv_.prim2014.interni.pdf
Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...
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métaliste des numéros recensés sur seenthis :
►https://seenthis.net/messages/969908
De l’autocorrélation spatiale du vote à la présidentielle
Les résultats d’#élections sous forme de cartes, quelles que soient les élections, ont toujours ça de frustrant qu’elles n’ont rien de parfait. Si représenter le candidat arrivé en tête par commune ou par département a un certain sens, est-ce que le message que cela porte est pour autant pertinent à l’issue du premier tour d’une présidentielle, scrutin national s’il en est ? Pour aller au-delà, ne pas s’en tenir au vainqueur local mais tenter d’avoir un peu de détail dans la structure des votes, faut-il se perdre au milieu de cartes dressées pour chaque candidat ? La distribution des votes pour telle ou telle famille politique à une date donnée étant au moins partiellement dépendante de la distribution des votes pour ces mêmes familles politiques lors de l’élection précédente, ne faudrait-il pas intégrer dans l’analyse une focale temporelle plus large – une manière de tenir compte d’une potentielle inertie ? Enfin, les kilomètres carrés ne votent pas… Pourquoi alors donner tant de place sur la carte aux unités spatiales de grande taille mais peu peuplées et si peu aux grandes villes ?
Pour tenter de répondre – au moins partiellement – à ces questions, la carte qui suit a été produite en prenant le parti de catégoriser chaque intercommunalité note 1 de France métropolitaine à la fois selon la structure du vote au premier tour de la présidentielle de 2022 et l’évolution du vote entre 2017 et 2022. Sept classes cohérentes en résultent, comme autant de groupes d’intercommunalités à la fois proches les unes des autres lorsqu’elles sont dans la même classe et différentes les unes des autres lorsqu’elles sont dans des classes différentes.
▻https://cybergeo.hypotheses.org/1199#more-1199
#présidentielle #cartographie #visualisation #géographie_électorale #cartographie_électorale #premier_tour
Que m’est-il permis d’espérer
Dans le #camp ouvert à #Paris, #Porte_de_la_Chapelle, des réfugiés sont en #transit. Quelques jours à peine d’#humanité dans ce centre de « #premier_accueil ». Là, ils se reposent de la rue où ils ont échoué à leur arrivée en France après un voyage de plusieurs mois. Souvent de plusieurs années. Mais déjà, ils doivent affronter la Préfecture et entendre la froide sentence administrative.
▻http://www.iskra.fr/Que-m-est-il-permis-d-esperer-20
#film #documentaire #film_documentaire
#migrations #asile #réfugiés #France #accueil #campement #attente
via @fil
Les #premiers_secours en #santé_mentale sont gérés par l’asso PSSM France. Sur leur site, il y a le calendrier de toutes les formations de secouriste en santé mentale sur toute la France même si elles sont dispensées par un autre organisme de formation. C’est ouvert à tous et ça peut être financé par les comptes de formation et via pôle emploi aussi selon, c’est autour de 200 ou 250€ les deux jours.
Il y a aussi toute l’histoire sur le site puisque c’est un programme adapté de ce qui existe en australie….
une amie l’a fait et a trouvé ça « super complet et intéressant et assez intense !! »
Williams Lake : 93 tombes non marquées potentielles près de l’ancien pensionnat François Macone - Philippe Moulier
▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1857015/williams-lake-premiere-nation-commence-recherche-pensionnat-enfant
La Première Nation de Williams Lake, en Colombie-Britannique, a annoncé que les résultats d’une première phase d’enquête et de recherches ont permis d’identifier 93 tombes non marquées potentielles près du site de l’ancien pensionnat pour Autochtones de la région.
Les responsables de la Première Nation ont rendu publics les résultats préliminaires lors d’une conférence de presse mardi.
Les premières recherches se sont concentrées sur un périmètre de 14 hectares. En tout, elles doivent examiner 470 hectares du pensionnat St. Joseph’s Mission, qui comprennent différents bâtiments et structures.
Un cimetière
Le site sur lequel se trouvent les 93 tombes non marquées potentielles héberge un cimetière. Cependant, selon Whitney Spearing, qui dirige l’équipe d’enquête, les résultats préliminaires indiquent que 50 de ces restes humains potentiels ne sont pas associés au cimetière.
Le pensionnat St. Joseph’s Mission, ouvert de 1891 à 1981, est à quelques kilomètres de Williams Lake. Il a été démoli depuis, mais a laissé un héritage douloureux pour les survivants et leurs familles.
“Nous avons entendu des histoires de torture, de viol et d’agression sexuelle systémiques”, a déclaré Willie Sellars, le chef de la Première Nation de Williams Lake, en faisant référence aux nombreux témoignages de personnes ayant été envoyées au pensionnat lorsqu’elles étaient jeunes.
« Ce voyage a conduit notre équipe d’enquête dans les recoins les plus sombres du comportement humain. »
Une citation de Willie Sellars, chef de la Première Nation de Williams Lake
L’horreur des pensionnats
Selon Willie Sellars, l’équipe a entendu des récits de disparitions, de meurtres, de torture, de sévices, de viols et de famine. Des enfants ont été attachés à des planches et fouettés, battus pour avoir parlé leur langue. Des nouveau-nés ont été jetés dans l’incinérateur de l’école.
Willie Sellars a déploré que ces histoires aient été “intentionnellement occultées” par la destruction des dossiers et les dissimulations des gouvernements, des autorités religieuses et de la police.
Le chef autochtone a aussi relaté l’histoire de deux enfants âgés de 8 ans, qui ont essayé de fuir le pensionnat, et dont l’un est mort de froid. Il a aussi évoqué une correspondance de 1920, qui indique que neuf enfants ont tenté de mettre fin à leurs jours en ingurgitant du poison, dont un est mort.
« Il ne peut y avoir de réconciliation avant qu’il n’y ait la vérité. »
Une citation de Willie Sellars, chef de la Première Nation de Williams Lake
Il a souligné le courage des aînés qui ont tenté par le passé de dénoncer ces actes, auxquels “personne n’a cru ou dont personne n’a voulu entendre parler. Nous devons nous assurer que le Canada est au courant de ces atrocités ”, a-t-il ajouté.
Un travail « long et minutieux »
Pendant 90 ans, le pensionnat a été dirigé par différents ordres religieux, mais toujours sous l’autorité de l’Église catholique. Depuis, l’archidiocèse de Vancouver a collaboré aux recherches pour établir la vérité.
Les Premières Nations ont mis en place des mesures d’accompagnement en santé mentale pour leurs membres, mêlant “techniques traditionnelles et médecine moderne”, a expliqué Willie Sellars.
D’après Whitney Spearing, le travail qui reste à accomplir sera “long et minutieux”, en raison de l’étende de la zone de recherche, mais aussi du manque de données, notamment pour la période de 1941 à 1980.
Cependant, l’annonce de milliers de documents transmis par Ottawa aux communautés autochtones permettra peut-être d’avancer plus rapidement dans le processus d’identification des tombes anonymes.
Les recherches ont utilisé la technologie de radar, qui a permis de découvrir des centaines de dépouilles près d’anciens pensionnats à travers le Canada.
Les experts soulignent que, comme les résultats annoncés mardi sont “préliminaires”, les travaux de détections aérienne et terrestre par radar à pénétration de sol et magnétométrie devront être poursuivis.
Les responsables des recherches précisent toutefois que la technologie de détection n’est pas totalement fiable et qu’il faudra procéder à des fouilles pour “obtenir des certitudes”. Ils en appellent au soutien des gouvernements fédéral et provincial pour poursuivre ce travail de “vérité”.
Au lancement des fouilles à Williams Lake, en août dernier, une petite partie du site de 4,5 kilomètres carrés a été classée comme prioritaire, après des recherches approfondies sur l’histoire du terrain.
Les violences physiques, psychologiques et sexuelles dont ont été victimes les élèves de l’établissement ont été documentées par la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
On estime que plus de 150 000 enfants ont fréquenté les pensionnats pour Autochtones du Canada entre les années 1830 et la fermeture du dernier établissement, en 1997.
#peuples_autochtones #histoire #disparitions #cimetiéres #enfants #pensionnat #pensionnats #école #cadavres #vol #viols #église_catholique #religieuses #religieux #peuples_premiers #nations_premières #premières_nations #autochtones #colonialisme #extermination #génocide #tuberculose
]]>#Canada Les recherches ne révèlent aucun reste humain sur le site de l’ancien Hôpital Camsell D’après les informations de Stephen David Cook
▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1834031/hopital-camsell-edmonton-autochtones-arret-fouilles
Des fouilles pour trouver des restes humains sur le site de l’ancien Hôpital Camsell, à Edmonton, ont pris fin vendredi après que des équipes n’en ont découvert aucun.
L’établissement avait accueilli des patients autochtones du nord de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest pendant des dizaines d’années, notamment pour traiter des cas de tuberculose. Le site situé au coin de la 128e Rue et de la 144e Avenue est prévu d’accueillir des propriétés résidentielles.
L’été dernier, un radar à pénétration de sol avait permis de creuser dans 13 endroits, mais les recherches ont été infructueuses. Jeudi et vendredi, 21 anomalies ont fait l’objet de trous dans la terre, mais seuls des débris ont été remontés à la surface.
D’autres recherches ne sont pas prévues sur le site.
Selon le chef de la Première Nation Papaschase, Calvin Bruneau, des préoccupations persistent étant donné que tant de personnes ont déclaré que des gens avaient été enterrés à cet endroit : “Que leur est-il arrivé ? Ont-ils été retirés et enterrés autre part ? ”
Il dit avoir entendu des témoignages au fil des ans de projets de développement qui ne prenaient pas en compte que des restes humains pouvaient exister à certains endroits.
“L’ennui, c’est que personne ne veut parler, affirme le chef Bruneau, qu’il s’agit d’anciens employés, d’anciens promoteurs ou de constructeurs [ …] Tout est passé sous silence. ”
Les recherches sur le site de l’ancien Hôpital Camsell ont été financées par le promoteur immobilier. L’architecte, Gene Dub, dit avoir fait ce geste après avoir été bouleversé par la découverte au printemps des restes de 215 enfants enterrés sur le site d’un ancien pensionnat autochtone à Kamloops, en Colombie-Britannique.
#peuples_autochtones #histoire #disparitions #fosse_commune #enfants #pensionnat #école #cadavres #vol #viols #peuples_premiers #nations_premières #premières_nations #autochtones #colonialisme #extermination #génocide #tuberculose
]]> Tombes découvertes au Canada : l’Église catholique versera 30 millions de dollars aux autochtones
▻https://www.ouest-france.fr/monde/canada/tombes-decouvertes-au-canada-l-eglise-catholique-versera-30-millions-de
Après des excuses formelles prononcées la semaine passée, l’Église catholique a annoncé, lundi, le versement de 30 millions de dollars aux survivants des pensionnats des peuples autochtones. Ces derniers mois, plus d’un millier de tombes ont été découvertes près d’anciennes institutions religieuses du pays.
Les évêques catholiques du Canada se sont engagés lundi à verser 30 millions de dollars canadiens pour soutenir les initiatives en faveur des survivants des pensionnats pour autochtones après avoir présenté des « excuses formelles » la semaine dernière.
Ces fonds seront débloqués sur cinq années pour « remédier à la souffrance causée par les pensionnats au Canada », expliquent les évêques dans un communiqué publié lundi 27 septembre.
Il s’agira de « soutenir des programmes et des projets dédiés à l’amélioration de la vie » des survivants des pensionnats et de leur communauté, a déclaré Mgr Raymond Poisson, président de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC).
Vendredi dernier, les évêques avaient exprimé leur « profond remords » et présenté « leurs excuses sans équivoque » aux peuples autochtones après la découverte ces derniers mois de plus d’un millier de tombes près d’anciens pensionnats dirigés par l’église catholique.
« Traumatisme historique »
Une nouvelle fois, les évêques reconnaissent dans le communiqué publié lundi l’existence d’un « traumatisme historique et toujours présent, causé par le système des pensionnats ».
Dans le pays, très marqué par ces révélations, de nombreuses voix s’étaient élevées pendant l’été pour demander des excuses de l’Eglise et même du pape en personne.
Au total, plus d’un millier de tombes anonymes près d’anciens pensionnats catholiques pour autochtones ont été retrouvées cet été, remettant en lumière une page sombre de l’histoire canadienne et sa politique d’assimilation forcée des Premières Nations.
Quelque 150 000 enfants amérindiens, métis, et inuits ont été enrôlés de force dans 139 pensionnats à travers le pays, où ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture.
#Canada #peuples_autochtones #histoire #disparitions #fosse_commune #enfants #pensionnat #école #cadavres #vol #viols #peuples_premiers #nations_premières #premières_nations #autochtones #colonialisme #extermination #génocide
]]>La Malédiction du #pétrole
Le pétrole est devenu indispensable à l’économie mondiale, c’est sa plus grande richesse, mais aussi sa plus grande malédiction. Retraçant l’histoire de ce paradoxe les auteurs se penchent avec acuité sur le sujet.
Depuis près d’un siècle et demi, l’or noir a été le moteur de la croissance et la source des plus grands malheurs. Combien de temps cet état va-t-il durer alors que même la catastrophe écologique du réchauffement climatique ne semble pas peser dans la décision de s’en passer ? Mais à quand remonte cette course à l’abîme ? C’est ce que les auteurs entreprennent de raconter.
▻https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-la-malediction-du-petrole/album-malediction-du-petrole
#Caucase #Russie #Frères_Nobel #raffinerie #Branobel #Bakou #pipeline #steam-tanker #marée_noire #Rotschild #puits_de_pétrole #mer_Noire #Batoumi #Bnito #puits_de_Bibi-Heybat #histoire #compagnie_pétrolière #Mer_Caspienne #industrie_pétrolière #Pennsylvanie #Edwin_Drake #potion_Drake #Oil_Creek #Pithole #Devil_Bill #John_Davison_Rockfeller #Rockfeller #Standard_Oil_Company #7_soeurs #John_Rockfeller #Cleveland #raffinage #Massacre_de_Cleveland #Sumatra #Staline #Koba #grèves #Royal_Dutch_Shell #industrie_automobile #OPEP #moteur_à_explosion #Jamais_contente #Henry_Ford #Ford #Ford_Motor_Company #moteur_électrique #General_Motors #Ford_T #Detroit #USA #Etats-Unis #Indonésie #colonialisme #essence #énergie #progrès #Esso #Stocony #Socal #Gulf_oil #Texaco #Anglo-persian_oil #William_Knox_d'Arey #Perse #Plaine_du_Naphte #guerre #comité_des_vaisseaux_terrestres #tank #Irak #Compagnie_française_des_pétroles (#CFP) #Total #accords_Sykes-Picot #Moyen-Orient #simple_ligne_de_sable #désert_arabique #Rub_al-khali #Standard_oil_of_California #Ras_Tanura #Harry_St_John_Bridger_Philby #Sheikh_Abdullah #Quart_vide #Kim_Philby #Philby #Arabie_Saoudite #Saoud #WWI #WWII #première_guerre_mondiale #seconde_guerre_mondiale #Canal_de_Suez #Red_Bell_Express #Pacte_de_Quincy #Algérie #Sahara_algérien #extractivisme #CIA #Saddam_Hussein #Arabian_American_oil_company (#ARAMCO) #Ghawar #combine_en_or #Venezuela #optimisation_fiscale #Iran #ENI #Libye #Italie #Pier_Paolo_Pasolini #Enrico_Mattei #guerre_du_Kippour #choc_pétrolier #Conférence_de_Bagdad (1960) #Juan_Pablo_Pérez_Alfonzo #Abdullah_al-Tariki #King_Hubbert #Trente_Glorieuses #premier_choc_pétrolier #Exxon_Mobile #BP-Amoco #pétrole_de_schiste #plateformes_offshore #groupe_Carlyle #Carlyle #schiste #fisc
#pétrole #BD #malédiction
]]>Avec les propos de Jean d’Amérique, écrivain haïten, « l’aigle impériale » prend du plomb dans l’aile.
Le rôle de Napoléon dans l’histoire de la révolution haïtienne n’est pas une mémoire oubliée en Haïti. Les gens savent le mal que l’esclavagisme rétabli en 1802 par le consulat, ce système d’exploitation capitaliste, a fait au pays et au peuple haïtien. Mais d’une certaine façon, on peut dire que les Haïtiens ont déjà résolu les questions qui agitent aujourd’hui les Français, puisqu’ils ont résisté et renversé ce système. Il n’y a pas de débat. Peut-être que l’enseignement, ou la transmission de l’histoire en général ne va pas assez en profondeur pour que chacun puisse vraiment comprendre tous les enjeux autour de ce qui s’est passé dans la colonie de Saint-Domingue où naîtra en 1804 la première république noire d’Haïti. D’ailleurs, on peut parfois avoir l’impression que les Haïtiens n’ont que ça à célébrer : la victoire contre Napoléon. Haïti reconnaît ses héros, il n’y a pas d’ambiguïté sur le personnage de Napoléon, personne ne s’interroge pour savoir si c’était « un mec bien ».
▻https://aoc.media/entretien/2021/05/21/jean-damerique-en-haiti-il-ny-pas-dambiguite-sur-le-personnage-de-napoleon/?loggedin=true
(voir en commentaire de ce post)
#Haïti #esclavage #Premier-Empire #colonialisme #femmes_en_luttes #littérature #théâtre #oralité
]]>« Le 1er mai est une journée de lutte où beaucoup sont tombés pour les droits des travailleurs, pas une bamboche où l’on fête le travail en sniffant du muguet.
Il ne sera jamais ni joyeux, ni chamailleur.
Il sera révolté »
#PremierMaiRévolté
Avec un super montage de Cerveaux Non Disponibles que je n’arrive pas à recopier :(
▻https://twitter.com/realmarcel1/status/1387420281937989634
« Pour retrouver un 1er mai joyeux, chamailleur parfois, ensemble, unis, nous surmonterons cette épreuve, et nous retrouverons, dès que possible, ces premiers Mai heureux, privés des rituels de cette journée...
Vive la République Vive la France. »
▻https://mamot.fr/system/media_attachments/files/106/144/043/086/321/039/original/91b4c5cfd3659395.mp4
Plus que deux jours pour retrouver nos 1er mai chamailleurs chers à notre président...
#1erMai #1erMaiRevolte #AuRevoirPresident #Macron #ViolencesPolicieres #GiletsJaunes
]]>Maps Show How the Mail Shaped the American West - Bloomberg
▻https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-04-21/maps-show-how-the-mail-shaped-the-american-west
In The Postman, the 1997 post-apocalyptic Western starring and directed by Kevin Costner, a supposed emissary of the U.S. Postal Service revives and reunites a smattering of rural settlements that have survived the catastrophic end of the formal United States. The mail, the movie shows us, is the connective tissue of the nation-state — providing people with not just a means of communication, but also something to look forward to. (“You give out hope like it was candy in your pocket,” a love interest tells the titular postman, in an example of the movie’s amazingly bad dialogue.)
#états-unis #histoire #peuples_premiers #premières_nations #nations_indiennes #colonisation
]]>A 23-Year-Old Coder Kept QAnon and the Far Right Online When No One Else Would - Bloomberg
▻https://www.bloomberg.com/news/features/2021-04-14/qanon-daily-stormer-far-right-have-been-kept-online-by-nick-lim-s-vanwate
Trop facile l’argument de la liberté d’expression pour favoriser les néo-nazis.
Two and a half months before extremists invaded the U.S. Capitol, the far-right wing of the internet suffered a brief collapse. All at once, in the final weeks of the country’s presidential campaign, a handful of prominent sites catering to White supremacists and adherents of the QAnon conspiracy movement stopped functioning. To many of the forums’ most devoted participants, the outage seemed to prove the American political struggle was approaching its apocalyptic endgame. “Dems are making a concerted move across all platforms,” read one characteristic tweet. “The burning of the land foreshadows a massive imperial strike back in the next few days.”
In fact, there’d been no conspiracy to take down the sites; they’d crashed because of a technical glitch with VanwaTech, a tiny company in Vancouver, Wash., that they rely on for various kinds of network infrastructure. They went back online with a simple server reset about an hour later, after the proprietor, 23-year-old Nick Lim, woke up from a nap at his mom’s condo.
Lim founded VanwaTech in late 2019. He hosts some websites directly and provides others with technical services including protection against certain cyberattacks; his annual revenue, he says, is in the hundreds of thousands of dollars. Although small, the operation serves clients including the Daily Stormer, one of America’s most notorious online destinations for overt neo-Nazis, and 8kun, the message board at the center of the QAnon movement, whose adherents were heavily involved in the violence at the Capitol on Jan. 6.
Lim exists in a singularly odd corner of the business world. He says he’s not an extremist, just an entrepreneur with a maximalist view of free speech. “There needs to be a me, right?” he says, while eating pho at a Vietnamese restaurant near his headquarters. “Once you get to the point where you look at whether content is safe or unsafe, as soon as you do that, you’ve opened a can of worms.” At best, his apolitical framing comes across as naive; at worst, as preposterous gaslighting. In interviews with Bloomberg Businessweek early in 2020, Lim said he didn’t really know what QAnon was and had no opinion about Donald Trump.
#Extrême_droite #Premier_amendement #Liberté_expression #Fachosphère
]]>Viens, o Mai !
De l’air d’opéra à succès capable d’enflammer les âmes de générations entières, à l’hymne anarchiste accompagnant la fête du Travail dès ses débuts : l’histoire d’un chant qui résonne encore les jours de lutte…
▻https://www.terracanto.org/viens-o-mai
#musique_et_politique #chant #fête_du_travail #travail #chant #musique #premier_mai #1er_mai
ping @sinehebdo
Chroniques de l’occupation de la Rhénanie
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, quelque 100 000 soldats français sont envoyés en #Allemagne pour occuper la Rhénanie. Environ 20 000 d’entre eux sont issus des colonies françaises, notamment de #Tunisie et du #Maroc. Rapidement, ces hommes sont la cible d’une campagne de #diffamation qui fait la une des journaux du monde entier sous le slogan « La honte noire »…
▻https://www.youtube.com/watch?v=5LmnuSwdlGg
#film #documentaire #film_documentaire
#occupation #histoire #propagande #honte_noire #WWI #première_guerre_mondiale #accord_de_Versailles #troupes_coloniales_françaises #corps #racisme #schwarze_schmach #soldats_africains #Rhénanie #Ray_Beveridge #femmes_allemandes #Luise_Zietz #haine_raciale #stérilisation #Mulatiesierung #nationalisme #enfants_afro-allemands #bâtards_de_Rhénanie #Eugen_Fischer #nazisme #stérilisations_forcées_de_masse #Wolfgang_Abel #commission_spéciale_3 #colonisation #colonialisme #soldats_coloniaux #armée
ping @nepthys
Sea_Terra
Die SeaTerra GmbH hat über mehr als 20 Jahre internationale Erfahrung im Bereich der Kampfmittelsondierung, Räumung und Sprengung zu Wasser und zu Land. Wir setzen für unsere Arbeit hochpräzise und empfindliche Sensorik in Kombination mit modernen Positionierungssystemen ein, die weltweit einzigartig sind. Die SeaTerra verfügt über Sondier- und Räumschiffe und eigene Unterwasserrobotik (#ROV).
Kampfmittelsondierung und Kampfmittelräumung ist Vertrauenssache. Rund 60 Mitarbeiter aus unterschiedlichsten Disziplinen und Fachrichtungen von Geophysik, über Geologe, Sedimentologen, Feuerwerker, Taucher, Ingenieure bis Archäologen jeden Tag die hohen/höchsten/strengsten Ansprüche, die unsere Kunden und wir uns selbst gesetzt haben.
SeaTerra GmbH verfügt über eine eigene Entwicklungsabteilung, die stetig neue Verfahren und Technologien ermöglicht, um im Rahmen von Kundenprojekten effizient und kostengünstig ans Ziel zu gelangen.
#dépollution #Allemagne #GEKA #explosifs #WWI #WWII #première_guerre_mondiale #deuxième_guerre_mondiale #seconde_guerre_mondiale #déminage #bombes #dépollution_pyrotechnique #explosifs
–-> vu dans le film documentaire
#Déchets de guerre : des explosifs enfouis en héritage
À chaque fois que des projets de construction de grande envergure (parcs éoliens, pose de câbles ou approfondissement de voies navigables) sont prévus dans les mers, les canaux ou les embouchures européens, Dieter Guldin et son équipe entrent en jeu. La raison est simple : plus d’un million et demi de tonnes de #matériel_militaire datant des guerres mondiales repose au fond de la #mer_du_Nord et de la #mer_Baltique.
▻https://www.arte.tv/fr/videos/093707-011-A/arte-regards-dechets-de-guerre-des-explosifs-enfouis-en-heritage
#guerre #mers
Le gouvernement Legault n’est pas prêt à exempter les sans-abri du couvre-feu Thomas Gerbet - Radio Canada
▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1764124/couvre-feu-itinerants-exemption-quebec-mort-refuge
Québec refuse de faire une exception pour les itinérants, malgré les demandes de Valérie Plante et de l’opposition.
Malgré l’indignation causée par la mort tragique d’un sans-abri caché dans une toilette chimique, le gouvernement du Québec n’est pas prêt à exempter les itinérants de l’interdiction de se trouver dehors après 20 h.
“Il n’est pas envisagé d’offrir une exception aux personnes en situation d’itinérance”, indique le cabinet du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant. “Cela amènerait une complexité quant à l’application du couvre-feu.”
" Si on mettait dans le règlement le fait qu’un itinérant ne peut pas recevoir de contravention, n’importe qui pourrait dire qu’il est itinérant."
François Legault, premier ministre du Québec »
Québec rappelle qu’il existe déjà “un accompagnement vers les bonnes ressources et il y a collaboration”. Le gouvernement ajoute que “personne ne veut judiciariser les personnes en situation d’itinérance”.
Raphaël André était originaire de la communauté de Matimekush-LacJohn, près de Schefferville.
Des groupes communautaires réclament plus que jamais l’exemption des itinérants à la suite du décès de Raphaël André, dans la nuit de samedi à dimanche ▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1763930/itinerant-montreal-mort-toilettes-nuit-dehors-refuge-ferme . Selon les intervenants, des sans-abri se cachent des policiers après 20 h, de peur de recevoir une contravention.
L’homme de 51 ans, originaire d’une communauté innue de la Côte-Nord, est mort après avoir passé plusieurs heures dehors, à quelques mètres d’un refuge qu’il avait quitté à 21 h 30 après la fermeture exceptionnelle des lieux en raison de recommandations de la santé publique.
Le ministre Lionel Carmant a offert ses condoléances aux proches de la victime et à sa communauté. “Il s’agit d’un événement d’une grande tristesse”, indique le cabinet du ministre. “Nous laisserons le coroner faire son enquête afin de faire la lumière sur les événements.”
Valérie Plante implore Québec de faire une exception
“ Ça crée trop de stress présentement”, déplore la mairesse de Montréal au sujet du couvre-feu. Valérie Plante affirme même que la mesure augmente l’insécurité des itinérants.
Même si elle « n’encourage pas les gens à aller dans la rue », la mairesse explique que les refuges « débordent » certaines nuits, malgré le « nombre record » de lits disponibles.
« Il y a des soirs où il n’y a plus de lits."
Valérie Plante, mairesse de Montréal »
La Ville travaille à trouver une nouvelle ressource d’hébergement pour augmenter la capacité d’accueil de 100 lits.
Ce n’est « pas facile pour le SPVM [Service de police de la Ville de Montréal] », raconte Valérie Plante, alors que les policiers ont déjà interpellé 400 itinérants dehors après 20 h. Ceux-ci n’ont pas été verbalisés, mais plutôt accompagnés vers des refuges.
L’opposition unie pour demander l’exemption
“Le couvre-feu est une mesure complètement inadaptée à la réalité des personnes en situation d’itinérance”, dénonce la députée libérale Paule Robitaille, porte-parole de l’opposition officielle en matière de pauvreté et de solidarité sociale.
« Nous demandons au gouvernement de la CAQ de reconsidérer sa décision et d’exempter les itinérants de ce couvre-feu. C’est une question de dignité humaine. »
Paule Robitaille, porte-parole de l’opposition libérale en matière de pauvreté et de solidarité sociale.
“Depuis une semaine, Raphaël André se cachait des policiers durant le couvre-feu”, rappelle la co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé. “Serait-il encore vivant si les pouvoirs publics connaissaient la réalité de l’itinérance ? Si les intervenants sur le terrain avaient été consultés avant le couvre-feu ? Je crois que oui.”
Pour sa part, la députée du Parti québécois Véronique Hivon croit que “le couvre-feu dont le gouvernement refuse d’exempter les sans-abri exacerbe la pression déjà énorme qu’ils vivent depuis le début de la pandémie”.
Elle parraine une pétition signée plus de 10 000 fois pour demander l’exemption des itinérants du couvre-feu.
#François_Legault #SDF #sans-abri #police #SPVM #couvre-feu #inuits #Lionel_Carmant #canada #québec #quebec #peuples_autochtones #peuples_autochtones #peuples_premiers #nations_premières #premières_nations #autochtones #colonialisme
]]>La Première Internationale
Entretien avec Mathieu Léonard
▻https://lavoiedujaguar.net/La-Premiere-Internationale-Entretien-avec-Mathieu-Leonard
L’Émancipation des travailleurs. Une histoire de la Première Internationale
Mathieu Léonard (éditions La Fabrique, 2011)
(...) Seize ans avant la création de l’Internationale, il y a l’échec de 1848. Répression de masse, exil… Il y a dans l’air l’idée d’un crépuscule des révolutions au XIXe siècle, même si la Commune semblera contredire cette impression. Nombreux sont ceux qui en viennent à penser qu’il faut passer par d’autres formes d’actions et d’organisations politiques, d’autant que quelques États européens s’ouvrent peu à peu à un certain pluralisme, qui permet la constitution de partis ou de syndicats. La construction de l’AIT ne se fait pas sur le projet d’une insurrection armée, même si des internationalistes, comme les blanquistes (surtout à partir de la Commune), y sont favorables. Son but est d’y aller piano. C’est le jeu de l’histoire et la lutte des classes qui conduit l’Internationale à la révolution, ce n’est pas une aspiration de sédition qu’elle porte en elle-même. Les patrons et les grandes puissances vont peu à peu la désigner comme une force subversive et la diaboliser. Pourtant, il faut relire la définition de la révolution dans La Révolution politique et sociale, un journal de l’AIT sous la Commune, pour mesurer la prudence des internationaux pris dans le feu de l’histoire : « Nous sommes pour la révolution, c’est-à-dire un état de choses tel que, sans secousse, sans désordre, sans coup d’État, sans émeutes, sans léser aucun intérêt légitime, les réformes politiques et sociales, cessant par la liberté complète de pensée d’être un épouvantail pour les niais et les ignorants, puissent passer aisément du domaine de la théorie sur le terrain de la pratique… » (...)
#Première_Internationale #essai #histoire #prolétariat #révolutions #Commune #Marx #Bakounine
]]>Le néo-populisme est un néo- libéralisme
Comment être libéral et vouloir fermer les frontières ? L’histoire du néolibéralisme aide à comprendre pourquoi, en Autriche et en Allemagne, extrême droite et droite extrême justifient un tel grand écart : oui à la libre-circulation des biens et des richesses, non à l’accueil des migrants.
►https://aoc.media/analyse/2018/07/03/neo-populisme-neo-liberalisme
–-> je re-signale ici un article publié dans AOC media qui date de 2018, sur lequel je suis tombée récemment, mais qui est malheureusement sous paywall
#populisme #libéralisme #néo-libéralisme #néolibéralisme #fermeture_des_frontières #frontières #histoire #extrême_droite #libre-circulation #migrations #Allemagne #Autriche
E la corsia si trasformò in trincea. Come è stato curato il «paziente 1»
Testimonianza. L’infettivologo di Pavia #Raffaele_Bruno racconta la sua lotta al contagio (HarperCollins)
Un desiderio e un ricordo. Il trentottenne #Mattia_Maestri, il giovane e sano maratoneta la cui colonna sonora della vita può essere Born to Run di Bruce Springsteen e ormai noto come paziente 1, si risveglia dopo 20 giorni di coma con la voglia di mangiare una pizza con cipolla e salame piccante e in mente le ultime parole sentite da un infermiere prima di essere intubato: «Il coronavirus Cudogn ensa’ nianche addu sta» (il coronavirus non sa neanche dove sia di casa Codogno). Mai previsione più sbagliata. Ancora oggi, a quasi dieci mesi di distanza da quel 20 febbraio 2020 alle ore 20, ci ritroviamo a essere parte di una storia che credevamo e speravamo mai potesse accadere.
Leggere Un medico. La storia del dottore che ha curato il paziente 1 (HarperCollins), scritto in prima persona dall’infettivologo del San Matteo di Pavia Raffaele Bruno con il giornalista di Sky Tg24 Fabio Vitale, non vuol dire tanto essere catapultati di nuovo nelle corsie d’ospedale di marzo e aprile con i pazienti moribondi in fame di ossigeno, quanto piuttosto rimettere in fila le priorità delle nostre vite: «Credo in Dio, ma quello che vedo in ospedale sta facendo vacillare la convinzione che ci sia qualcuno lassù che possa consentire tutto questo — scrive Bruno —. Un dio che lascia morire genitori o figli così, da soli. Avresti bisogno di una carezza, di una parola di conforto prima di andare via per sempre, e invece ti ritrovi in un letto d’ospedale con attorno medici e infermieri che non riesci nemmeno a vedere in faccia».
Adesso siamo sotto Natale e abbiamo voglia più che mai di lasciarci tutto alle spalle. La testimonianza di Bruno ci fa capire perché ciò non è ancora possibile. La storia del dottore che ha curato il paziente 1 aiuta a ritrovare quella forza collettiva che in primavera ci faceva mettere sui balconi i tricolori, teli e cartelli con su scritto «Andrà tutto bene» e definire i medici eroi. Una resilienza che non può venire meno neppure in un’Italia con l’economia in crisi e i nervi a fior di pelle.
Partito da Cosenza e dopo gli anni romani a Tor Vergata, Bruno cresce professionalmente all’epoca della lotta senza quartiere all’Hiv e all’epatite C, per trovare a Pavia le dimensioni di una città piccola, ma con la vivacità del grande polo universitario. È il 21 gennaio 2020 quando il dottore fa una promessa a sé stesso: «In palestra due volte alla settimana, niente alibi». Bike e tapis roulant, sessanta minuti che ricomprendono pure la doccia e il ritorno a casa. I casi di cittadini cinesi positivi a un nuovo coronavirus sono ancora a fondo pagina sui siti di informazione.
Nel giro di un mese la palestra diventa un lontano ricordo, i giornali non parlano (quasi) d’altro. Per Bruno la decisione obbligata è di vivere in una sorta di isolamento dalla famiglia: camere separate per lui e la moglie, la figlia Matilde per un po’ dalla suocera. Le notti sono in reparto, le facce sono sempre le stesse, segno che nessuno riposa da settimane. Saltati riposi, permessi, congedi, ferie. I giorni passano e il virus non risparmia nemmeno i colleghi. Sono i mesi più duri, quelli in cui ai medici sembra di essere tornati nell’Ottocento. Senza certezze.
Corre parallela la storia del paziente 1. «Se salvi Mattia, salvi l’Italia», si sente ripetere Bruno. La guarigione di Mattia può essere la prova che da questa malattia si può guarire, anche se dopo aver combattuto a lungo. Quel giorno arriva: «Caro Mattia, sei pronto?». «Per cosa, professore?» «Non volevi andare a casa?».
Con il passare delle settimane subentra, però, anche l’insofferenza. Il dottore l’intercetta nelle parole di un passante: «Va bene, professore, lasci perdere. Prima ci chiudete in casa, poi non sapete dirci perché né per quanto tempo. La saluto, arrivederci». Scrive Bruno: «Resto immobile, seguendo con lo sguardo la sagoma di quest’uomo che scompare in un vicolo». Alla fine del libro la consapevolezza è che «siamo tutti dentro una pagina di storia condivisa che non va dimenticata. La normalità resta un privilegio. E la memoria l’arma più potente per affrontare nuove crisi».
▻https://www.corriere.it/digital-edition/CORRIEREFC_NAZIONALE_WEB/2020/12/15/43/pe-la-span-classrossocorsiaspan-si-trasformo-in-trinceap-pcome-e-stato-cura
#Italie #premier_patient_covid #covid-19 #coronavirus #patient_0 #patient_1 #témoignage
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