• Rwanda trips by UK ministers and officials have already cost over £400,000

    Sending ministers and officials to Rwanda has cost the government more than £400,000 before a single deportation flight has taken off, figures show.

    Ministers have spent a total of £413,541 on travel in the two years since the policy to send asylum seekers to Kigali started to be developed.

    The total, calculated by the Labour party, is based on government transparency releases. It includes trips by senior government officials and a succession of ministers and home secretaries including James Cleverly, Suella Braverman and Priti Patel.

    This week it emerged that Cleverly spent £165,561 on chartering a private jet for a one-day trip to sign a new treaty with Rwanda in December. The cost of the flight was published in a transparency document on Thursday.

    The shadow immigration minister, Stephen Kinnock, said: “Having clearly decided that committing £600m of taxpayers’ money to the Rwandan government for just 300 refugees wasn’t insulting enough, it now emerges that three home secretaries have blown hundreds of thousands of pounds on their various publicity stunts in Rwanda. This government’s enthusiasm for wasting taxpayers’ money knows no bounds.

    “Labour would redirect the cash set aside for Rwanda into a cross-border police unit and security partnership to smash the criminal smuggler gangs at source, and introduce a new returns unit to quickly remove those with no right to be here.”

    A succession of legal challenges have prevented the Rwanda policy, which would send asylum seekers who arrive in the UK on small boats to the east African country for processing, from being implemented.

    The plan was first announced by Boris Johnson in April 2022 but is yet to become operational two years later.

    The government insists that flights to Rwanda will take off this spring, after a bill intended to overcome legal hurdles to the policy becomes law.

    However, ministers have delayed the passage of the bill until after Easter, with the final votes on it expected to take place in mid-April. The government has yet to find an airline to operate the flight.

    Asked why he was waiting another three weeks to push the legislation through, Rishi Sunak said his plan to stop Channel crossings “is working”.

    “People should not be able to jump the queue, come here illegally, put pressure on local services, undermine our sense of fairness and ultimately put their lives at risk as they are exploited by gangs,” he told broadcasters. “That’s why I am determined to stop the boats. Our plan is working, the numbers last year were down by a third. That’s never happened before, that shows that we are making progress.”

    He added that the UK needed Rwanda flights as a “deterrent” to “finish the job”.

    Cleverly’s flight to Rwanda in December was to sign a new treaty that established a new appeal body, to be made up of judges with asylum expertise from a range of countries, to hear individual cases.

    The flights alone of the home secretary’s 24-hour trip cost more than four times the total cost of Braverman’s last visit in March 2023. Her trip cost just over £40,000, with flights at £35,041, hotels £4,301, transport £248 and “engagement” £2,056, the Daily Mirror reported last year.

    The government said Rwanda’s asylum system would be monitored by an independent committee, whose powers to enforce the treaty would be beefed up. The committee would develop a system to enable relocated people and their lawyers to lodge complaints.

    The government was criticised earlier this month for planning to spend £1.8m on each of the first 300 asylum seekers it plans to send to Rwanda. The overall cost of the scheme stands at more than half a billion pounds, according to the figures released to the National Audit Office.

    https://www.theguardian.com/uk-news/2024/mar/22/rwanda-trips-uk-ministers-officials-cost-over-400000

    #coût #Rwanda #externalisation #UK #Angleterre #préparation #asile #migrations #réfugiés

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    ajouté à la #métaliste sur les tentatives de différentes pays européens d’#externalisation non seulement des contrôles frontaliers (►https://seenthis.net/messages/731749), mais aussi de la #procédure_d'asile dans des #pays_tiers :
    https://seenthis.net/messages/900122

  • #Gaza, les hantises du #génocide

    S’il faut être prudent sur la #qualification définitive de génocide, et qu’il faut être conscients que ce terme, malgré les détournements, est avant tout juridique et non pas politique, une question doit se poser aujourd’hui : « assistons-nous à un nouveau génocide ? »

    Le 16 novembre 2023, 33 experts onusiens ont signé une déclaration appelant à une réaction internationale urgente et évoquant que « les graves violations commises par Israël contre les Palestiniens au lendemain du 7 octobre, notamment à Gaza, laissent présager un génocide en devenir ». Cette position de l’#ONU sur la question d’un génocide n’est pas inédite.

    Le 2 novembre, le rapporteur spécial sur les territoires palestiniens occupés alertait déjà sur le risque de génocide. Si le mot n’est plus tabou pour qualifier ce que subit la population de Gaza, sa #définition_juridique internationale (fixée par la #Convention_sur_le_génocide et par le #Statut_de_Rome sur la CPI) commande une certaine prudence. Malgré cela, la question d’un génocide à Gaza se pose avec gravité et acuité eu égard aux circonstances de l’offensive militaire israélienne à Gaza.

    La notion de génocide est une #catégorie_juridique complexe qui a évolué au fil du temps pour devenir l’un des #crimes les plus graves de nos ordres juridiques. Il est imprescriptible et plusieurs États se reconnaissent une compétence universelle pour instruire et juger de tels agissements.

    Ce concept a, évidemment, des origines historiques importantes. En combinant les mots grec « genos » (peuple) et latin « cide » (tuer), le juriste polonais #Raphael_Lemkin en 1944 a voulu décrire et caractériser les atrocités commises pendant la Seconde guerre mondiale, en particulier l’Holocauste, qui a vu l’extermination systématique de millions de Juifs par le régime nazi. #Lemkin a plaidé pour la reconnaissance légale de ces crimes et a joué un rôle clé dans l’élaboration de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée par les Nations Unies en 1948.

    Cette Convention, communément appelée la « Convention sur le génocide », est l’instrument juridique principal qui définit le génocide dans le #droit ^_international en définissant en son article 2 le génocide comme : « Tout acte commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, en tant que tel. ».

    De cette définition ressortent plusieurs éléments clefs : la question des actes commis, du groupe spécifiquement visé et celui de l’#intention_génocidaire. Au regard des destructions, des bombardements nourris et aveugles notamment sur des camps de réfugiés, sur des écoles gérées par l’ONU servant d’abris aux civils, sur les routes censées être sûres pour permettre aux populations civiles de fuir, mais aussi de ce ratio calculé par des observateurs selon lesquels pour un membre du Hamas tué il y aurait 10 civils massacrés, il apparaît que les premiers critères de la définition sont potentiellement remplis.

    Reste la question décisive de l’intention génocidaire. Celle-ci suppose l’identification de textes, d’ordres, d’actes et de pratiques… En l’état, une série de déclarations d’officiels israéliens interpellent tant elles traduisent une déshumanisation des Palestiniens. Le 19 novembre, point d’orgue d’une fuite en avant en termes de déclarations, l’ancien général et dirigeant du Conseil de Sécurité National israélien, #Giora_Eiland, a publié une tribune dans laquelle il appelle à massacrer davantage les civils à Gaza pour faciliter la victoire d’Israël.

    Avant cela et suite à l’attaque du 7 octobre, le ministre israélien de la Défense, #Yoav_Galant, avait déclaré : « Nous imposons un siège complet à Gaza. Pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz, tout est fermé […] Nous combattons des #animaux_humains et nous agissons en conséquence ».

    Dans une logique similaire, le Premier ministre #Benjamin_Netanyahu a opposé « le peuple des lumières » à celui « des ténèbres », une dichotomie bien connue dans la rhétorique génocidaire. Récemment, le ministre israélien du patrimoine a déclaré : « Le nord de Gaza est plus beau que jamais. Nous bombardons et aplatissons tout (....) au lendemain de la guerre, nous devrions donner des terres de Gaza aux soldats et aux expulsés de Gush Katif ».

    Enfin, en direct à la radio, le même #Amichay_Eliyahu a déclaré qu’il n’était pas entièrement satisfait de l’ampleur des représailles israéliennes et que le largage d’une bombe nucléaire « sur toute la #bande_de_Gaza, la raser et tuer tout le monde » était « une option ». Depuis, il a été suspendu, mais sans être démis de ses fonctions …

    Au-delà de ces déclarations politiques, il faut apprécier la nature des actes commis. Si un « plan » génocidaire en tant que tel n’est pas exigé pour qualifier de génocidaire, une certaine #organisation et ‎une #préparation demeurent nécessaires. Une politique de #colonisation par exemple, le harcèlement criminel quotidien, la #détention_arbitraire de Palestiniens, y compris mineurs, peuvent laisser entendre la mise en place de ce mécanisme.

    La Cour pénale internationale a d’ailleurs déjà ouvert des enquêtes sur ces faits-là avec des investigations qui ne progressent cependant pas notamment car Israël conteste à la Cour – dont il n’est pas membre – toute compétence. Actuellement, les pénuries impactant notamment des hôpitaux, le refus ou la limitation de l’accès de l’aide humanitaire et évidemment les #bombardements_indiscriminés, sont autant d’éléments susceptibles de matérialiser une intention génocidaire.

    Un positionnement politique pour une caractérisation juridique

    Le silence de nombreux pays est assourdissant face à la situation à Gaza. Il suffit de lire le communiqué du Quai d’Orsay sur le bombardement du camp de réfugiés Jabaliya : « La France est profondément inquiète du très lourd bilan pour les populations civiles palestiniennes des frappes israéliennes contre le camp de Jabaliya et exprime sa compassion à l’égard des victimes ».

    Aucune condamnation et, évidemment, aucune mention de la notion de génocide ni même de #crimes_de_guerre ou de #crime_contre_l’Humanité. Cela s’explique en partie par le fait que la reconnaissance du génocide a d’importantes implications juridiques. Les États signataires de la Convention sur le génocide sont tenus de prévenir et de réprimer le génocide sur leur territoire, ainsi que de coopérer entre Etats ainsi qu’avec la Cour pénale internationale pour poursuivre et punir les auteurs présumés de génocide.

    Ainsi, si un État reconnaît la volonté génocidaire d’Israël, il serait de son devoir d’intervenir pour empêcher le massacre. À défaut d’appel à un #cessez-le-feu, le rappel au respect du droit international et l’exigence de « pauses humanitaires » voire un cessez-le-feu par les Etats-Unis ou la France peuvent aussi s’interpréter comme une prévention contre une éventuelle accusation de complicité…

    S’il faut être prudent sur la qualification définitive de génocide, et qu’il faut être conscients que ce terme, malgré les détournements, est avant tout juridique et non pas politique, une question doit se poser aujourd’hui, « assistons-nous à un nouveau génocide ? » et si la réponse est « peut-être », alors il est du devoir des États signataires de la Convention de prévention des génocides de tout faire pour empêcher que le pire advienne.

    https://blogs.mediapart.fr/collectif-chronik/blog/221123/gaza-les-hantises-du-genocide
    #mots #vocabulaire #terminologie #Israël #7_octobre_2023

  • Opinion | The Memories That Feed Distrust in the Middle East - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2023/10/31/opinion/columnists/israel-gaza-hamas-misinformation.html

    By Zeynep Tufekci

    Opinion Columnist

    Moshe Lavi, whose relatives have been taken hostage by Hamas, recently talked to a group of New York Times journalists about his family’s agony.

    His pained voice turned to anger when he recounted encountering disbelief that Hamas committed terrible atrocities when it attacked Israel. Lavi seemed especially bewildered by people “arguing over the semantics” of whether people were beheaded or their heads fell off, or even whether there were hostages in Gaza.

    In one particularly gruesome twist, there’s been an uproar over whether Hamas had beheaded babies — an unverified claim that President Biden repeated before the White House walked it back, and has been subject to much discussion since.

    Indeed, since Hamas did murder children and take others as hostages, should it get credit if it didn’t also behead them? It’s an appalling thought.

    Some of this skepticism is surely the result of antisemitism. But that’s not all that’s going on.

    One key reason for some of the incidents of doubt is the suspicion that horrendous but false or exaggerated claims are being used as a rationale for war — and there are many such historical examples, most notably the Iraq war.

    Recently, a former permanent representative of Israel to the United Nations told Britain’s Sky News that he was “very puzzled by the constant concern which the world,” he said, “is showing for the Palestinian people.” He cited U.S. actions after Sept. 11 as a model for what Israel should do in response to Hamas’s shocking massacre of civilians on Oct. 7, which many have called Israel’s Sept. 11.

    But if the U.S. response after Sept. 11 is a model, it is as a model of what not to do.

    After the attacks, the United States received deep global sympathy. Many Muslims around the world were furious about this blemish upon Islam, even if they opposed U.S. policies: Citizens held vigils, politicians condemned the attacks and clerics repudiated them in mosque sermons. (The idea that Muslims widely celebrated the attacks has been repeatedly shown to be false or traces back to a few instances of dubious clarity.)

    But, instead of mobilizing that widespread global sympathy to try to isolate the extremists, the United States chose to wage a reckless and destructive war in Iraq, driven by an impulsive desire for vengeance and justified by falsehoods about weapons of mass destruction.

    The Bush administration’s lies in the lead-up to the war, the fiasco of its occupation, and the chaos, violence and death that the invasion set off have deeply and indelibly damaged the standing and credibility of the United States and its allies.

    People in the region were seared by images of Iraqi institutions — hospitals, ministries, museums — being looted while the U.S. military did little, of families shot as they returned home from a hospital or at checkpoints as they missed a hand signal or instructions shouted in English, of the torture and sadism at Abu Ghraib.

    People also saw how occupation policies, like the quick and thoughtless disbanding of the Iraqi Army, contributed to the creation of ISIS a decade later.

    In the Middle East, the devastating aftermath of that war — justified by false claims — has never ended.

    To make matters worse, the Israel government has a long history of making false claims and denying responsibility for atrocities that later proved to be its doing.

    In one example of many, in 2014, four boys younger than 13 were killed by Israeli airstrikes while playing by themselves at a beach — three of them hit by a second blast while desperately fleeing the initial blast.

    There was first a concerted effort among some pro-Israel social media activists to claim the explosions were due to a Hamas rocket misfiring. The Israeli military initially claimed that “the target of this strike was Hamas terrorist operatives.” However, the beach was near a hotel housing journalists for Western outlets, including at least one from The New York Times, who witnessed the killings. The Guardian reported that journalists who visited the area in the aftermath saw no weapons or equipment and that kids regularly played there.

    Israel then investigated and exonerated itself. Peter Lerner, then a spokesman for the Israeli Defense Forces, said that it had targeted a “compound belonging to Hamas’s Naval Police and Naval Force (including naval commandos), and which was utilized exclusively by militants.”

    But The Telegraph, whose correspondent also witnessed the incident, reported that some of the journalists who had seen the bombing said there had been “no attempt to interview them.”

    One can see how this history plays out in the global upheaval over the Hamas claim two weeks ago that an Israeli missile struck a hospital courtyard in Gaza. Israeli and American officials denied this, and asserted that the missile came from within Gaza. There were also initial claims that 500 people were killed in the hospital blast, leading to headlines and global condemnations. Then the number was challenged, leading to another round of uproar and back-and-forth.

    It is certainly possible that the hospital may have been accidentally hit by a missile fired in Gaza — such misfires have happened. But Israel bombardment has also caused large civilian casualties. The evidence isn’t conclusive either way, and the truth remains unknown.

    Yet to a family that lost members in the hospital blast — which U.S. officials estimate killed hundreds — that squabble over exact numbers might seem as cruel as the skepticism about the atrocities committed by Hamas do to an Israeli family that suffered during the Oct. 7 attack.

    But there’s still the fact that fabricating or exaggerating atrocities is done to influence the calculus of what the public will accept — including what costs are justified to impose on civilians.

    In 1990, after Saddam Hussein invaded Kuwait, there was widespread resistance in the United States to the idea of a new war — the country had not shaken “Vietnam syndrome,” that it was best for the United States to avoid large foreign military entanglements, both for practical and moral reasons.

    It was in this context that a teenager testified before Congress in 1990 that she had seen Iraqi soldiers take premature babies out of incubators and left them to die on the cold floor, a shocking assertion repeated by many high-level officials. The claim was widely repeated by officials and the media, and even by Amnesty International.

    Kept secret was the fact that the witness was the daughter of the Kuwaiti ambassador to the United States, and her false testimony had likely been organized by a public relations firm working for the Kuwaiti government.

    The shocking fabrication played a key role in the effort to sell the war to the reluctant American public. Needing to make sure oil fields stayed in the hands of the rulers of a tiny country created by colonial powers in the early 20th century went only so far. Opposing an army so savage that it commits the most unthinkable crimes is a more convincing appeal for war.

    The terrible outcome of all this history is widespread distrust and dehumanization, as ordinary people’s loss and pain are viewed suspiciously as a potential cudgel that will cause further loss and pain for others.

    Even people who I know have no sympathies toward Hamas or any kind of terrorism roll their eyes at some of the recent accounts of atrocities. “We always hear of something terrible when they want to go to war — how convenient,” one acquaintance told me recently.

    There are plenty of echoes of this on social media. “Hamas beheaded babies, Saddam had WMD and I’m the last unicorn,” one person posted on X. Another one said, “The ‘40 babies beheaded by Hamas’ lie is equivalent to the WMD’s lie.”

    Such sentiments are widespread.

    All this highlights the importance of voices capable of retaining trust and consistent concern for all victims.

    I was heartened to see that Human Rights Watch independently verified some of the videos of the horror on Oct. 7, and called the attacks deliberate killings. Similarly, Amnesty International’s independent investigation led the group to condemn the attacks as “cruel and brutal crimes including mass summary killings, hostage-taking.” Both organizations have called for the attacks to be investigated as war crimes.

    Both organizations also have a history of documenting Israeli wrongdoings, including its treatment of civilians in Gaza and the West Bank, and both organizations have been vilified for doing so, especially by the government of Israel and some NGOs and lawmakers.

    Yet these are the kind of independent voices that need to be heard. In a context where many in the region and world already see the United States as reflexively supporting Israel, no matter its conduct, President Biden might consider elevating such independent human rights voices rather than embracing Prime Minister Benjamin Netanyahu.

    As Amnesty International states, kidnapping civilians is a war crime and the hostages should be released, unharmed. And their families shouldn’t have to endure this suspicion on top of their pain.

    But to credibly demand that war crimes be stopped and lives respected requires equal concern extended to all victims, including the two million Palestinians in the Gaza Strip.

    The victims are real — all of them — and that’s where all efforts to rebuild credibility or to seek a solution must begin.

    #Zeynep_Tufekci #Gaza #Mensonges #Preparation_guerre #Guerre_information

  • Ce n’est pas très malin d’être intelligent - Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/ce-n-est-pas-tres-malin-d-etre-6489

    (...) l’objectif des compteurs intelligents n’est pas du tout lié à l’efficacité énergétique ou au confort des utilisateurs. Un conseiller du gouvernement qui participait aux réunions avec le ministère du Commerce et de l’Industrie du gouvernement britannique de l’époque, développant le concept des compteurs intelligents, a déclaré au New Scientist en 2018, que le projet de compteurs intelligents n’a pas été conçu comme un moyen de faire des relevés de compteur à distance ou de rendre les choses plus faciles pour les clients.

    Il était plutôt considéré comme un moyen pour les fournisseurs d’énergie de modifier automatiquement et instantanément le prix payé par les clients en fonction des fluctuations de la demande. Il est donc plus difficile pour les gens d’établir un budget, car leurs factures peuvent changer sans qu’ils le sachent.

    Un autre spécialiste conseillant le gouvernement britannique et la Commission européenne sur le déploiement des compteurs intelligents a fait remarquer à l’époque que la principale préoccupation des fournisseurs d’énergie dans ces discussions n’était pas l’aide aux clients. Il s’agissait, en fait, du contrôle du système de paiement. Ils voulaient être en mesure de basculer plus facilement et plus rapidement les personnes ayant des dettes vers une offre prépayée.

    Et aujourd’hui, c’est précisément ce que les compteurs intelligents peuvent faire. Ils permettent aux entreprises de distribution d’énergie de passer à distance et sans délai à un système de prépaiement. En revanche, si vous disposez d’un compteur ordinaire, le passage à un compteur à prépaiement est un processus coûteux et long : le compteur à prépaiement doit être installé manuellement, ce qui peut prendre des semaines et nécessite des compétences spécifiques.

    Avec les compteurs intelligents, l’énergie peut être coupée numériquement plutôt que manuellement. Cela signifie que cela pourrait se produire à grande échelle, en cliquant sur un bouton, et rend beaucoup plus difficile pour les gens de se protéger et de se défendre collectivement contre une coupure d’énergie. À l’heure où le gouvernement propose d’instaurer des coupures de courant cet hiver, les compteurs intelligents pourraient-ils également être utilisés pour imposer des coupures à distance ?

    La servitude pour dettes

    Comme le savent déjà les utilisateurs de compteurs à pré-paiement, ce modèle de servitude pour dettes fonctionne comme une forme de chantage. Vous ne pouvez pas choisir librement de ne pas acheter cette marchandise indispensable à la vie ; si vous le faites, vous ne pouvez pas chauffer votre maison ou manger des repas chauds. Alors, vous vous endettez ailleurs.

    #Linky #compteurs_intelligents #électricité #offre_prépayée #prépaiement #dette #coupure

    edit ce que l’on fait avec le loyer, payer avant l’usage - à l’inverse du salaire, payé après que le prolo ait vendu sa force de travail -, se faisait déjà pour les assurances, les fluides, les impôts, par le truchement de la mensualisation, cette fois, on brutalise le rapport, on fait payer d’avance après coupure, ou sous la menace de coupure

    #toctoc

    • Après, c’est le modèle des familles bouseuses chauffées au fuel  : tu passe ton temps à économiser pour faire face à l’achat de ton énergie en avance, sachant que tu ne maitrise pas du tout le marché.
      Le pire, ça a été une recharge fin février-début mars 2020 où l’opérateur (Tatal) sentant arriver le confinement, à pratiquement doublé les prix entre ma commande et ma livraison, alors que théoriquement, c’est le prix à la commande qui est censé se pratiquer.
      «  c’est ça ou vous n’aurez rien  ».

  • « La première fois que j’ai compris qu’il existait des lycées plus réputés que d’autres, c’était en discutant avec ma professeure de français de 3e, au collège Lamartine de Crémieu (Isère). Elle m’incitait à postuler dans un lycée plus prestigieux que celui de mon secteur, expliquant que ma moyenne - entre 18 et 19 - me le permettait. »
    [...]
    « En dehors de ce cadre pédagogique hors du commun, le choc social est violent. J’ai compris que j’étais pauvre en arrivant à Henri-IV. Car si « H4 » est, comme l’affirment certains, un temple de la méritocratie républicaine, comment expliquer la concentration de grands noms et des « fils et filles de » parmi les élèves ? Suffit-il d’être bien né pour être brillant ? Parmi les élèves de 2de, il y avait des enfants de ministres, de grands patrons, de journalistes connus. Dans ma classe, nous n’étions que deux à avoir été repêchés de province, avec quelques élèves de banlieue parisienne. »
    [...]
    « Sans cette sélection sur dossier à Henri-IV et ce régime d’exception accordé à deux lycées parisiens, je n’aurais jamais pu accomplir cette trajectoire. Mais je ne suis qu’une des exceptions qui confirment la règle. Depuis quelques semaines, je lis avec embarras les tribunes d’anciens élèves et de parents d’élèves qui voudraient faire passer Henri-IV pour un modèle de mixité sociale et de méritocratie. C’est évidemment faux ! »
    [...]

    https://www.lemonde.fr/campus/article/2022/03/14/j-ai-compris-que-j-etais-pauvre-en-arrivant-au-lycee-henri-iv_6117481_440146

    #education #elite #oligarchie #égalité #prepa #etudesup #reproduction

    • Je bifurque, mais tout le système scolaire français sent la naphtaline, c’est bien l’hypocrisie de l’école française dite républicaine mais est en fait élitiste dont les rouages actuels ne font qu’accroitre les inégalités sociales.

      J’en ai pour preuve ma progéniture, entrée en seconde dans un lycée où j’ai fini par comprendre en discutant avec la directrice et les profs que les élèves boursiers avaient été regroupés dans une classe quant les autres profitaient de cours, de profs et surtout de considération bien différentes, avec des primes de type voyages à l’étranger et d’autres espoirs et investissements de la part de l’équipe pédagogique. Ce lycée distinguait donc bien les cochons des tourterelles. Et pour comprendre aussi ce mépris de classe, les élèves boursiers en france cumulent des points supplémentaires pour le passage en classe supérieure, donc ils passent parfois sans avoir le niveau suffisant. (faudrait aussi se poser des questions sur ce nivellement et ce qu’il induit de mépris d’un niveau à l’autre) Mais cette classe était donc celle des mauvais élèves et des pauvres, et d’après ma fille, malgré de bons profs, le niveau était nul et tous les cours perturbés par des comportements puérils. La directrice avait bien dit, lorsque L. avait voulu changer de classe pour pouvoir faire des arts plastiques : « Tu sais, ça ne va pas être possible, tu manques d’assurance, et dans l’autre classe, ils ont tout pour eux, non seulement un très bon niveau mais ils sont sûrs d’eux. »
      Et de fait, tu voyais qu’ils étaient à l’aise et bien intégrés, ne serait-ce que par leurs beaux vêtements et la façon de se bouger. Et non, ce n’est pas une histoire du XVIIIem siècle, c’est la france d’aujourd’hui dans toute sa duplicité démocratique mon cul.

    • Ma gosse a grandi dans une zone rurale de relégation où les gosses savent très tôt qu’ils n’iront pas loin (très littéralement). Dès la fin de 5e, les parents demandent pour les CAP et l’apprentissage.
      Quand on a demandé l’intégration de notre fille dans un lycée avec Arts Appliqués, on a compris que ce genre de demande n’était par du tout prévu, par personne, à aucun moment. Les bouseux ne font pas d’art. Point.

    • Apprentissage : en 2019, l’Assurance maladie a recensé 10 301 accidents du travail d’apprentis.
      Plus d’un par heure.
      A cela s’ajoutent 3110 accidents de trajet.
      Au total ce sont 15 apprentis qui sont décédés en une année du fait du travail (12 dans des accidents de trajet).

  • Migration de transit : #Belgique et #France appellent #Frontex à l’aide

    L’agence aux frontières extérieures pourrait fournir une surveillance aérienne pour identifier les embarcations tentant de traverser la #Manche depuis les côtes françaises.

    Et pourquoi ne pas aider le nord ? Dans le cadre des « #consultations_de_Val_Duchesse » – rencontre entre gouvernements français et belge sur les thématiques sécuritaires –, Sammy Mahdi, le secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, a appuyé la #demande française d’un #renfort de l’agence des frontières extérieures, Frontex, pour surveiller la #côte_d’Opale. En cause : le nombre grandissant de traversées de migrants tentant de rejoindre l’Angleterre par la mer. En à peine deux jours, ce week-end, près de 250 personnes ont ainsi été secourues par les autorités alors qu’elles étaient en difficulté en mer. « Depuis le Brexit, la lutte contre la transmigration n’est pas devenue plus facile », a souligné le secrétaire d’Etat dans un communiqué. « Frontex apporte son aide dans le sud et l’est de l’Europe, mais devrait également le faire dans le nord. »

    Phénomène longtemps marginal, les traversées irrégulières de la Manche par bateau ont commencé à augmenter à partir de fin 2019 et n’ont pas cessé depuis. Un transfert s’expliquant probablement par la sévérité des contrôles des camions, par l’imminence du Brexit – dont le bruit courait qu’il aurait un impact sur la possibilité de franchir la frontière avec des contrôles douaniers systématiques – et peut-être par l’effet dissuasif du drame de l’Essex, lorsque 39 personnes avaient été retrouvées mortes dans un camion frigorifique. Mais aussi… par son taux de réussite. Depuis le début de l’année, la préfecture maritime Manche-mer du Nord a enregistré 1.231 tentatives de traversées impliquant plus de 31.500 personnes (certaines personnes ayant pu être impliquées dans plusieurs traversées). Seules un quart ont été interceptées et ramenées vers les côtes françaises. Et comme le Royaume-Uni a refusé de négocier un volet « réadmission » dans le cadre de l’accord du Brexit (pour remplacer le règlement Dublin), il doit gérer les personnes migrantes une fois débarquées.

    Pour les autorités belges, mais surtout françaises, le défi tient à l’immensité de la zone à surveiller. Alors que les départs avaient jusqu’à récemment lieu depuis les alentours de Calais, le point le plus proche de l’Angleterre, ils se sont dispersés vers le sud à mesure de la hausse des contrôles, allant jusqu’au Touquet, à 70 km de là. Ils sont en revanche toujours rarissimes côté belge. Les petites embarcations restent la norme – Decathlon a annoncé il y a quelques jours suspendre la vente de ses kayaks dans les magasins de Calais et Grande-Synthe, constatant un « détournement de leur usage sportif » –, signe de traversées autonomes. « Mais depuis 2019, avec la montée en puissance de réseaux criminels, voire mafieux, nous voyons des embarcations de plus en plus grandes et de plus en plus chargées, engendrant un effet de saturation ponctuelle. Les embarcations plus robustes, type voiliers ou chalutiers, restent plus anecdotiques », indique la préfecture maritime. Comprendre : les moyens de traversée les plus sûrs sont les plus rares. Or, la Manche est réputée être une autoroute de cargos, très dangereuse pour de petites embarcations la traversant.

    La France a déjà considérablement renforcé les moyens de surveillance et le travail de coordination pour mieux contrôler la côte, soutenue par une enveloppe de 62 millions d’euros promise par le Royaume-Uni. Un cadre opérationnel doit encore être déterminé pour définir l’intervention de Frontex : combien de temps, quels moyens humains, matériels… L’agence indique que la demande concerne du « soutien de surveillance aérienne ».

    « Ce serait la première fois que Frontex s’emploie à stopper les flux sortants au lieu de protéger les frontières extérieures contre les menaces extérieures », souligne le cabinet du secrétaire d’Etat Sammy Mahdi. « Mais si vous regardez les chiffres des départs en 2021, c’est une façon valable de penser. Si ce modèle continue à porter ses fruits avec les arrivées au Royaume-Uni, la transmigration sera difficile à arrêter. »

    https://www.lesoir.be/407906/article/2021-11-22/migration-de-transit-belgique-et-france-appellent-frontex-laide
    #asile #migrations #réfugiés #frontières #aide

    • Frontex deploys Danish surveillance aircraft over northern France

      Frontex has deployed a plane to support French and Belgian authorities trying to spot illegal boat crossing activity, a week after 27 migrants drowned when their dinghy deflated in the Channel, the European Union’s joint frontier force said.

      In a statement, Frontex said the plane, provided by Denmark had landed in Lille, northern France, adding the aircraft was equipped with modern sensors and radar to support land and sea border control.

      The deployment was decided during a meeting on Sunday in Calais between French Interior Minister Gerald Darmanin and some of his European counterparts, an event to which British Interior Minister Priti Patel had been disinvited following a letter from British Prime Minister Boris Johnson letter that angered Paris. (https://www.reuters.com/world/europe/france-says-it-will-not-be-held-hostage-by-british-politics-migration-2021-)

      France and Britain are at loggerheads over post-Brexit trading rules and fishing rights and last week relations soured further after 27 people died trying to cross the Channel.

      “The evolution of the situation in the Channel is a matter of concern. Upon the request from member States, Frontex deployed a plane in France to support them with aerial surveillance in just three days,” Frontex Director Fabrice Leggeri said.

      “We are starting with one plane, but we stand ready to reinforce our support if needed.”

      The aim of the operation on the coastline is to prevent the rising number of sea crossings.

      https://www.reuters.com/world/europe/frontex-deploys-danish-surveillance-aircraft-over-northern-france-2021-12-0

      #Danemark #militarisation_des_frontières

    • Le ministre de l’Intérieur @GDarmanin a annoncé la semaine dernière la mise en service d’un avion de l’agence #Frontex pour surveiller les traversées de migrants dans la Manche.

      Repéré par notre collègue @MickaelGoavec, l’appareil a commencé à survoler la zone aujourd’hui.

      Comment s’y prendre pour pister l’appareil ?
      La photo ci-dessus ne montre pas l’immatriculation.

      En cherchant sur Twitter on tombe sur un autre tweet du ministère @Interieur_Gouv et on devine les chiffres «  ??-080 ».

      En passant cette image dans Bing et en zoomant sur l’avion, on tombe sur plusieurs photos d’un appareil ressemblant fortement à celui évoqué par @GDarmanin.

      On peut alors récolter « l’empreinte » de l’avion :

      Immat. : C-080 de la Royal Danish Air Force
      Code ICAO/HEX : 45F422

      En poursuivant les recherches, on tombe sur cette note diffusée par le ministère des Affaires étrangères danois.

      Elle indique que l’avion a été envoyé par le #Danemark pour contribuer à l’opération Triton de lutte contre l’immigration illégale en Méditerranée en 2017.

      Comme beaucoup d’avions militaires et gouvernementaux, le parcours de vol est masqué sur la plupart des sites comme @flightradar24
      ou @flightaware
      .

      Le site @RadarBox24 montre un parcours partiel mais précise bien que les informations sont « bloquées ».

      Mais certains internautes l’ont déjà repéré avant qu’il n’atterrisse à Lille.

      Et d’autres sites, notamment @ADSBexchange, n’acceptent généralement pas les demandes des particuliers ou des organisations souhaitant masquer leurs avions des sites de tracking.

      On peut donc suivre le parcours de l’appareil de surveillance en direct sur ce site :
      https://globe.adsbexchange.com/?icao=45f422

      On remarque un « motif » de surveillance et une altitude basse, un peu moins de 400m.

      Il semble aussi s’attarder sur les dunes qui entourent les villes de #Dunkerque et #GrandeSynthe, où les migrants ont installé des campements.

      https://twitter.com/RevelateursFTV/status/1466745416045764614

    • Migrants dans la Manche : Frontex a la « possibilité de déployer des personnels au sol »

      Fabrice Leggeri, directeur exécutif de Frontex, a été auditionné ce mercredi 8 décembre devant la commission des affaires étrangères du Sénat. Il est revenu sur la « nouvelle opération » de #surveillance_aérienne dans la Manche, qui a commencé début décembre, ainsi que sur les différentes crises auxquelles fait face l’agence européenne. « On va vivre pour longtemps avec une pression migratoire forte », prévient-il.

      Entre la France et le Royaume-Uni, la tension reste forte sur la question de l’immigration depuis le naufrage, au large de Calais, d’une embarcation causant la mort de 27 personnes, le 24 novembre dernier. Hier, lors de son audition à la commission des Lois de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a demandé, une fois de plus, au Royaume-Uni « d’ouvrir une voie légale d’immigration » pour réduire le nombre de traversées illégales entre les deux pays. Ce mercredi, Fabrice Leggeri, le directeur exécutif de Frontex, a détaillé devant les membres de la commission des affaires étrangères du Sénat la « #nouvelle_opération » de surveillance de l’agence européenne de #garde-côtes et #gardes-frontières dans la Manche. « L’#avion de Frontex est arrivé à Lille le 1er décembre et a commencé ses patrouilles [..]. Nous fournissons depuis quelques semaines des #images_satellitaires à la France - la Belgique est intéressée, les Pays Bas aussi - pour détecter quelques jours à l’avance des #préparatifs_de_départs, des activités de #passeurs ou de #trafiquants près de la #côte », indique-t-il.

      « Nous pouvons faire davantage » si des États le souhaitent

      Pour assurer la #surveillance des dizaines de kilomètres de côtes, en France, en Belgique ou même aux Pays-Bas, Fabrice Leggeri garantit que « nous pouvons faire davantage s’il y a un souhait [des pays] d’aller plus loin ». Outre « le #rapatriement et l’#éloignement des #étrangers_en_situation_irrégulière, nous avons la possibilité de déployer des personnels de gardes-frontières au #sol qui pourraient avoir des missions de surveillance en complément et sous la direction des autorités nationales ». Sans oublier le devoir d’information de l’agence si elle observe « des situations de détresse en mer ».

      Interrogé sur la tenue de discussions avec le Royaume-Uni pour pouvoir intervenir sur leur territoire, le directeur de Frontex pointe « un paradoxe. Nous sommes présents physiquement en Albanie, en Serbie, parce qu’il y a un accord entre l’Union Européenne et ces pays-là, mais il n’y en a pas le Royaume-Uni. Pas d’accord post-Brexit pour coopérer avec eux dans la Manche ». Et Fabrice Leggeri d’insister sur sa volonté de travailler « dans un cadre juridique. On ne peut pas faire du bricolage à la carte ».

      « Avoir un cadre juridique clair »

      Sur d’autres frontières, en Biélorussie, Pologne et Lituanie, le patron de Frontex – qui parle de « #menace_hybride, d’une instrumentalisation des migrants comme moyen de pression politique ou géopolitique - rapporte aussi « une incertitude juridique qui me préoccupe au moins autant que la force physique ». Il donne l’exemple d’une loi lituanienne, adoptée à l’été 2021 en réponse à l’afflux de migrants à sa frontière : « Certains disent que cette loi n’est pas conforme à l’ordre juridique de l’Union européenne. […] Il est important pour l’agence d’avoir un cadre juridique clair. Ce n’est pas le cas actuellement ».

      Au total, entre 2 000 et 2 200 personnels de Frontex sont déployés dans l’Union Européenne. Les plus grosses opérations ont, pour le moment, lieu en Grèce (400 personnels), Italie (200), Espagne (200) et en Lituanie (une centaine). L’objectif est d’atteindre les 10 000 agents en 2027. Qui seront les bienvenus, selon Fabrice Leggeri. Car en plus de la lutte contre la criminalité et la prévention des menaces terroristes, « on va vivre pour longtemps avec une #pression_migratoire forte. La démographie l’explique, les déséquilibres économiques aussi, accentués avec la #crise_sanitaire ».

      https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/migrants-dans-la-manche-frontex-a-la-possibilite-de-deployer-des-personn

    • Frontex en action dans la Manche : la Grande-Bretagne, une force d’attraction pour les réfugiés

      Le pilote danois #Michael_Munkner est de retour à la base après cinq heures et demie de vol au-dessus de la Manche.

      Il est commandant de l’avion « #Côte_d'Opale » dans le cadre de l’opération européenne Frontex. Depuis le naufrage d’un radeau qui a tué 27 demandeurs d’asile le mois dernier, il surveille la zone :

      « Je ne peux pas entrer dans le détail de ce que nous avons vu exactement, mais nous avons pris quelques photos que nous pouvons vous montrer des différents camps que nous surveillons en particulier à Calais et Dunkerque. Nous surveillons les camps pour voir, ce qu’ils font, s’ils se préparent à partir, et aussi bien sûr les plages pour voir s’il y a des départs. »

      L’agence Frontex a organisé des vols au-dessus de la zone à la demande de la France. La mission est censée durer jusqu’à la fin de l’année.

      Si les agents ont admis que des discussions sur le renouvellement de leur mandat étaient en cours, certains doutent de l’efficacité des mesures prises pour dissuader les personnes désespérées d’effectuer la traversée de la Manche.

      « Je pense que les gens tenteront la traversée. S’ils sont suffisamment désespérés, ils iront, quoi qu’il arrive. J’espère simplement que nous pourrons être là pour aider à éviter les pertes de vies humaines » explique Michael Munkner, le commandant du détachement Frontex pour la Manche.

      Elyaas Ehsas est un réfugié afghan. Il est d’accord pour dire que les exilés continueront de chercher à traverser par tous les moyens pour se rendre au Royaume-Uni, malgré les obstacles.

      « S’ils avaient une chance de rester dans leur pays d’origine, ils resteraient. Imaginez comme ça... quelqu’un dans votre pays vous prend tout, que feriez-vous ? »

      Elyaas a quitté l’Afghanistan il y a 6 ans. Après avoir vu sa demande d’asile rejetée par la Suède, il avait aussi pensé à faire la traversée de la Manche :

      « Une des raisons pour lesquelles les gens traversent et prennent beaucoup de risques, c’est à cause de l’accord de Dublin, ils se disent si je vais au Royaume-Uni, il n’y a pas de règlement de Dublin au Royaume-Uni à cause du Brexit. Le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne, et donc il n’y a pas d’empreintes digitales. Au moins, ils peuvent rester là-bas pendant un certain temps et se reconstruire une nouvelle vie. »

      Le règlement de Dublin part du principe que les réfugiés bénéficient du même niveau de protection dans tous les États membres de l’UE, et qu’ils doivent demander l’asile dans le pays d’arrivée.

      Les 27 ont reconnu les limites du dispositif et promis de créer un nouveau système de gouvernance migratoire.

      Le mois dernier, Elyaas a pu faire une nouvelle demande d’asile, cette fois-ci en France. Mais son histoire n’est pas encore terminée. Il dit que si les autorités françaises rejettent sa demande, il poursuivra son voyage quelles qu’en soient les conséquences.

      https://fr.euronews.com/2021/12/17/frontex-en-action-dans-la-manche-la-grande-bretagne-une-force-d-attract

  • Dans l’alcôve

    Film réalisé par Claire Revol et Maëlle Banton, dans le cadre
    du projet I2PRI porté par Elise Beck membre du laboratoire Pacte.
    Il présente les résultats de l’enquête réalisée en 2019 sur 6 communes de la région grenobloise et des Hautes Alpes avec environ 200 participant.e.s dans le cadre du projet I2PRI.

    Le projet i2PRI porté par Elise Beck, financé par des fonds FEDER dans le cadre du Programme Opérationnel Interrégional Alpin et avec le support de l’atelier vidéo de l’équipe Environnements du laboratoire Pacte
    Les participant.e.s ont assisté à un protocole alternatif d’évaluation de l’information préventive sur les risques naturels “Sain et Sauf ?”, qui comprend un spectacle interactif, sous la forme d’un spectacle pour un spectateur ou une spectatrice, mis en scène et joué par le comédien Pascal Servet.

    A partir de l’analyse des résultats, six personnages incarnant différentes #attitudes et #réactions face au #risque_d'inondation ont été écrits et rejoués dans le cadre du scénario inondation du spectacle interactif, interprété par une comédienne. Le film comporte également une partie documentaire qui présente ce protocole et ses résultats.

    https://www.youtube.com/watch?v=TwCMGZauP1E


    #risques #risques_naturels #inondation

    #prévention #film #préparation #information_préventive #consignes #comportements #émotion #séismes #dilemme

  • Deuxième partie : La cantina

    SCI Galeano

    https://lavoiedujaguar.net/Deuxieme-partie-La-cantina

    Calendrier ? Aujourd’hui. La géographie ? N’importe où dans le monde.

    Vous ne savez pas bien pourquoi, mais vous marchez en tenant par main une petite fille. Elle est sur le point de vous demander où vous allez, quand vous passez devant une grande cantina. Un grand panneau lumineux, comme la marquise d’un cinéma, déclare : « L’HISTOIRE EN MAJUSCULES. Cantina-bar », et plus bas : « Les femmes, enfants, indigènes, chômeurs, autr@s, personnes âgées, migrants et autres gens jetables ne sont pas admis. » Une main blanche a ajouté : « In this place, Black Lives does not matter. » Et une autre main virile a ajouté : « Les femmes peuvent entrer si elles se comportent comme des hommes. » À côté de l’établissement sont entassés les corps des femmes de tous âges et, à en juger par les vêtements en lambeaux, de toutes classes sociales. Vous vous arrêtez et, résignée, la petite fille aussi. Vous regardez par la porte et vous voyez un fouillis d’hommes et de femmes aux manières masculines. Sur le bar, ou comptoir, un type brandit une batte de base-ball et en agite la menace de droite et de gauche. La foule est clairement divisée : d’un côté ceux qui applaudissent et de l’autre ceux qui huent. Tous sont comme enivrés : le regard furieux, la bave coulant sur le menton, le visage rouge.

    Quelqu’un, qui doit être le portier ou quelque chose dans ce genre, s’approche et vous demande :

    « Vous voulez entrer ? Vous pouvez choisir le camp qui vous plaît. Vous voulez applaudir ou bien critiquer ? (...)

    #zapatisme #SupGaleano #EZLN #préparatifs #voyage

  • Troisième partie : La mission

    SCI Galeano

    https://lavoiedujaguar.net/Troisieme-partie-La-mission

    De comment Defensa Zapatista tente d’expliquer à Esperanza quelle est la mission du zapatisme et autres heureux raisonnements.

    « Bon, alors je vais t’expliquer quelque chose de très important. Mais tu ne peux pas prendre de notes, ce que je veux c’est que tu le gardes en tête. Parce que le cahier, tu le laisses traîner n’importe où, mais ta tête t’es forcée de l’avoir toujours sur toi. »

    Defensa Zapatista marche de long en large, comme on dit que faisait le défunt quand il expliquait quelque chose de très important. Esperanza est assise sur un tronc et, prévoyante, elle a posé un plastique sur le bois humide, florissant de mousse, de champignons et de rameaux secs.

    « Est-ce que nous allons voir l’endroit où nous arrivons pour la lutte ? » lâche Defensa Zapatista tendant ses menottes vers nulle part.

    Esperanza réfléchit à une réponse, mais il est évident que Defensa a posé une question rhétorique, autrement dit ce n’est pas la réponse qui l’intéresse, mais les interrogations qui suivent la première question. Defensa Zapatista, d’après elle, suit la méthode scientifique.

    « La problème donc n’est pas d’arriver, mais de s’ouvrir un chemin. Autrement dit, s’il n’y a pas de chemin, eh bien, il faut en faire un, parce que sinon, comment ? » La fillette brandit un machete qui est sorti allez savoir d’où, mais c’est sûr que dans une des cahutes on doit être en train de le chercher.

    « Alors la problème, comme qui dirait, a changé, et le plus premier, c’est le chemin. Parce que, s’il n’y a pas de chemin vers là où tu veux aller, ça sert à rien que tu en restes à cette préoccupation. Donc, qu’est-ce que nous allons faire s’il n’y a pas de chemin vers là où nous allons ? » (...)

    #zapatisme #SupGaleano #EZLN #préparatifs #voyage

  • Quatrième partie
    « Souvenir de ce qui viendra »

    SCI Galeano

    https://lavoiedujaguar.net/Quatrieme-partie-Souvenir-de-ce-qui-viendra

    C’est il y a 35 octobres.

    Le vieil Antonio regarde le feu résister à la pluie. Sous son chapeau de paille ruisselant il allume à un tison sa cigarette roulée dans une feuille de maïs. Le feu tient bon, parfois en se cachant sous les bûches ; le vent l’aide et de son souffle avive les braises qui rougeoient de fureur.

    C’est le camp nommé Watapil, dans ce qu’on appelle la Sierra Cruz de Plata, qui se dresse entre les bras humides des rivières Jataté et Perlas. C’est l’année 1985 et octobre reçoit le groupe avec une tempête, qui présage de leurs jours à venir. Le haut amandier (qui donnera son nom à cette montagne dans la langue insurgée) observe avec compassion à son pied cette petite, toute petite, insignifiante poignée de femmes et d’hommes. Visages émaciés, peaux sèches, regards brillants (la fièvre peut-être, l’entêtement, la peur, le délire, la faim, le manque de sommeil), vêtements bruns et noirs déchirés, bottes déformées par les lianes qui s’efforcent de maintenir en place les semelles.

    Avec ses mots posés, lents, à peine perceptibles dans le bruit de la tempête, le vieil Antonio leur parle comme s’il s’adressait à lui-même :

    « Pour la couleur de la terre le Donneur d’ordres viendra à nouveau imposer sa parole dure, son JE meurtrier de la raison, sa corruption déguisée en aumône.

    Le jour viendra où la mort revêtira ses vêtements les plus cruels. Ses pas décorés d’engrenages et de grincements, la machine qui rend les chemins malades mentira en disant qu’elle apporte la prospérité alors qu’elle sème la destruction. Qui s’oppose à ce bruit qui terrifie plantes et animaux sera assassiné dans sa vie et dans sa mémoire. Dans l’une par le plomb, dans l’autre par le mensonge. Ainsi la nuit sera plus longue. La douleur sera plus prolongée. La mort sera plus meurtrière. (...)

    #Mexique #SupGaleano #zapatistes #préparatifs #voyage

    • Sur un autre plus loin, on pouvait lire : « Pourquoi pleurer quand il y a déjà trop d’eau salée », et il y avait une suite : « Ce bateau a été fabriqué par la Commission maritime de la commune autonome rebelle zapatiste “On nous reproche de mettre un nom très long aux MAREZ et aux Caracoles, mais ça nous est égal”, du Conseil de bon gouvernement “Aussi”. Produit périssable. Date de caducité : ça dépend. Nos embarcations ne sombrent pas, elles périment, ce n’est pas la même chose. Embauche de fabricants de canoës et de musiciens dans le CRAREZ (la marimba et la sono ne sont pas inclus — parce que si jamais ils coulent, on ne les remplace pas —, mais on se donne à fond pour chanter… enfin, plus ou moins. Ça dépend, quoi). Ce canoë est uniquement coté sur les marchés de la résistance. La suite sur le prochain canoë… » (bien sûr, il fallait faire le tour du canoë et des parois intérieures pour lire le « nom » en entier ; oui, vous avez raison, ça va prendre tellement de temps au sous-marin ennemi de transmettre le nom complet du navire à couler que, quand il aura fini, le navire aura déjà abordé les côtes européennes).

      […]

      « De toute façon, il n’y aura pas de place pour les femmes non plus », a argumenté le Sup « au bord de la crise de nerf ».

      Elle : « Ah, c’est que nous, nous n’allons pas en bateau. Nous allons en avion, pour ne pas vomir. Enfin, un peu quand même, mais moins. »

      Sup : « Et qui vous a dit que vous, ce serait en avion ? »

      Elle : « Nous. »

      Sup : « Mais d’où vous avez sorti toutes ces paroles que tu me dis ? »

      Elle : « C’est que Esperanza est arrivée à la réunion de comme les femmes que nous sommes et nous a informées que nous allons toutes mourir misérablement si nous allons avec ces maudits hommes. Alors nous y avons réfléchi en assemblée et nous sommes arrivées à l’accord que nous n’avons pas peur et que nous sommes très disposées et déterminées à ce que les hommes meurent misérablement et nous pas.

      #lol

  • Facs fermées, prépas ouvertes : l’enseignement supérieur à marche différenciée

    Lundi, les étudiants des #classes_préparatoires et des #BTS, formations assurées dans des lycées, pourront suivre leurs cours en présentiel, contrairement aux étudiants de l’#université.

    En prépa maths-physique au lycée Camille-Jullian, à Bordeaux, Morgane Kramer est soulagée de pouvoir revenir en cours lundi, au retour des vacances de la Toussaint. « C’est une chance, je suis très contente. Même si c’est un peu bizarre, alors que tous mes amis, à la fac, vont rester à la maison », raconte la jeune femme de 19 ans. Le confinement du printemps, Morgane l’avait plutôt bien vécu : rentrée chez ses parents à Toulouse, elle avait suivi ses cours sur Zoom et Discord. « C’était pas si compliqué, on pouvait poser des questions, les profs étaient disponibles… Et puis, j’avais moins de transports, plus de temps pour travailler. Mais les vrais contacts me manquaient ».

    Avec ce nouveau confinement, les formations de l’enseignement supérieur ne sont pas toutes logées à la même enseigne. Jeudi soir, Jean Castex donnait des détails sur le fonctionnement à venir des universités – cours basculés intégralement en ligne, bibliothèques ouvertes sur réservation, restaurants accessibles seulement pour la vente à emporter, personnel en télétravail mais possibilité d’accès aux laboratoires, examens maintenus, dérogations possibles pour les cours en travaux pratiques…

    De son côté, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, écrivait dans un post Instagram que les 85 000 étudiants de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) continueraient, eux, d’aller en cours lundi, car les lycées restent ouverts. Tout comme les 260 000 élèves des BTS et formations assimilées assurés dans les établissements d’enseignement secondaire. Les Instituts universitaires de technologie (IUT), autres formations post-bac en deux ans, mais dépendants des universités, basculent leurs cours à distance.

    https://www.lemonde.fr/campus/article/2020/10/31/facs-fermees-prepas-ouvertes-l-enseignement-superieur-a-marche-differenciee_

    #facs #prépas #grandes_écoles #fermeture #ouverture #covid-19 #coronavirus

  • How Anthony Fauci Became America’s Doctor | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/magazine/2020/04/20/how-anthony-fauci-became-americas-doctor

    Ah le plaisir de lire des bio-hagiographies ;-)

    Anthony Fauci certainly did not. At seventy-nine, Fauci has run the National Institute of Allergy and Infectious Diseases for thirty-six years, through six Administrations and a long procession of viral epidemics: H.I.V., SARS, avian influenza, swine flu, Zika, and Ebola among them. As a member of the Administration’s coronavirus task force, Fauci seemed to believe that the government’s actions could be directed, even if the President’s pronouncements could not. At White House briefings, it has regularly fallen to Fauci to gently amend Trump’s absurdities, half-truths, and outright lies. No, there is no evidence that the malaria drug hydroxychloroquine will provide a “miracle” treatment to stave off the infection. No, there won’t be a vaccine for at least a year. When the President insisted for many weeks on denying the government’s inability to deliver test kits for the virus, Fauci, testifying before Congress, put the matter bluntly. “That’s a failing,” he said. “Let’s admit it.”

    When Trump was not dismissing the severity of the crisis, he was blaming others for it: the Chinese, the Europeans, and, as always, Barack Obama. He blamed governors who were desperate for federal help and had been reduced to fighting one another for lifesaving ventilators. In one briefing, Governor Andrew Cuomo, of New York, said, “It’s like being on eBay with fifty other states, bidding on a ventilator.” Trump even accused hospital workers in New York City of pilfering surgical masks and other vital protective equipment that they needed to stay alive. “Are they going out the back door?” Trump wondered aloud.

    As a reporter who writes mainly on science and public-health issues, I’ve known Fauci since the H.I.V./AIDS epidemic exploded, in the mid-eighties. He once explained to me that he has developed a method for dealing with political leaders in times of crisis: “I go to my favorite book of philosophy, ‘The Godfather,’ and say, ‘It’s nothing personal, it’s strictly business.’ ” He continued, “You just have a job to do. Even when somebody’s acting ridiculous, you can’t chide them for it. You’ve got to deal with them. Because if you don’t deal with them, then you’re out of the picture.”

    Since his days of advising Ronald Reagan and George H. W. Bush, Fauci has maintained a simple credo: “You stay completely apolitical and non-ideological, and you stick to what it is that you do. I’m a scientist and I’m a physician. And that’s it.” He learned the value of candor early. “Some wise person who used to be in the White House, in the Nixon Administration, told me a very interesting dictum to live by,” he told me in 2016, during a public conversation we had at the fifty-year reunion of his medical-school class. “He said, ‘When you go into the White House, you should be prepared that that is the last time you will ever go in. Because if you go in saying, I’m going to tell somebody something they want to hear, then you’ve shot yourself in the foot.’ Now everybody knows I’m going to tell them exactly what’s the truth.”

    #Epidémiologie #Préparation #Anthony_Fauci

  • La #préparation_physique et mentale du #combattant : rencontre avec un membre des #forces_spéciales !

    La #Marine_nationale, l’Association des officiers de réserve de la Marine nationale Isère et l’#Université_Grenoble_Alpes vous invitent à une soirée-débat exceptionnelle avec un membre des forces spéciales.

    Membre des forces spéciales, actuellement en poste au #Centre_d'information_et_de_recrutement_des_forces_armées (#CIRFA) de Lyon, le #Maître_W sera à Grenoble #IAE sur le campus (plan d’accès) le mercredi 19 février 2020 pour une #soirée-débat sur la « Préparation physique & mentale du combattant » (#PPMC).

    La préparation physique et mentale du combattant
    A seulement 27 ans, Will a déjà parcouru plus de 30 pays, dont une bonne partie d’entre eux au cours d’opérations au sein de la Marine nationale. Ancien membre du pôle France de Judo, et après un bac S et une école d’ingénieur, il a intégré l’institution et a notamment travaillé sur Lorient au sein du Groupe anti-terrorisme. Parachutisme, plongée, secourisme, tir...
    Aujourd’hui il vient nous parler de performance et de préparation physique et mentale :

    Comment se prepare-t-on au #combat ?
    Quels sont les 3 piliers de la #performance ?
    Qu’est-ce que la PPMC ? Qu’est-ce qu’une #TOP ?
    Tous les #militaires sont-ils des #sportifs ?
    Quels sont les parallèles avec les #sportifs_de_haut_niveau ?
    Comment travaille-t-on la #résilience et la #résistance_psychologique ?
    Où et comment se font ces #formations ?

    #Entraînement, #phsychologie_adaptive, méthodologies, #outils_mentaux... Autant de questions auxquelles nous essayerons d’apporter des réponses lors de cette soirée-débat.
    Des moments d’échange sont prévus, n’hésitez pas à venir avec vos questions !
    Programme et inscription à la soirée-débat

    Accueil et afterwork à partir de 18h00 et jusqu’à 18h30
    Conférence et échanges de 18h30 à 20h
    Cocktail convivial de 20h à 20h30

    Pour vous inscrire (entrée libre dans la limite des places disponibles), rendez-vous sur la page :
    https://www.weezevent.com/preparation-physique-et-mentale

    https://www.univ-grenoble-alpes.fr/actualites/agenda/agenda-sport/la-preparation-physique-et-mentale-du-combattant-rencontre-avec-

    #complexe_universitaro-militaro-industriel

    –—

    voir à propos du complexe universitaro-militaro-industriel l’article :
    Grenoble, l’université (dés)intégrée. Un enquête sur le #complexe_universitaro-militaro-industriel grenoblois
    https://seenthis.net/messages/697249

  • At his coming – Forthright Magazine
    http://forthright.net/2019/03/09/at-his-coming

    I have recently returned to South Asia where I will be for the next few months. When I arrived I was greeted with many smiles and sincere welcomes by those whom I have known for a considerable time. It was good to be back, and they seemed very happy to have me here.

    #Jesus #greeting #preparation

  • #Exposition en plein air sur les #interdits à #Grenoble

    #street-art #art_de_rue #interdiction #témoignages #portraits #amour #drogue #délit_de_solidarité #secte #mort #inceste #tabou #corps #nudité #vol #classe_sociale #valeurs #humanisme #squats #sans-papiers #solidarité #accident #handicap #grossesse #langue #rouge_à_lèvre #SDF #sans-abri #parentalité #avoir_des_enfants #non-travailleur #chômage #identité_féminine #prépa #rectangle_blanc #ordre_établi #NDDL #ZAD #notre_dame_des_landes #sexualité #LGBT #homosexualité #interdit_social #toxicomanie

    cc @reka

  • How to prepare your business for #gdpr?
    https://hackernoon.com/how-to-prepare-your-business-for-gdpr-8461239c0a61?source=rss----3a8144e

    In today’s data empowered world, maintaining data #privacy and security has become alarmingly important. Every other day, millions of personal information are shared all over the internet. But how secure is our personal data? Lately, the Facebook — Cambridge Analytica data breach incident has revealed some major flaws in the security and confidentiality of our personal data. As the magnitude of stolen data is steadfastly increasing, we can see that more data privacy policies are being implemented around us.The General Data Protection Regulation (GDPR) is a new data privacy policy for the European Union (EU) citizens, that intends to regulate the access and usage of their personal and sensitive data by online parties. The GDPR will affect all businesses that handle the data of EU citizens. (...)

    #business-for-gdpr #prepare-for-gdpr

  • Grenoble, l’université (dés)intégrée. Un enquête sur le #complexe_universitaro-militaro-industriel grenoblois

    Il y a deux ans, nous publiions une « petite histoire du génie et des ingénieurs » de Jacques Fradin, généalogie idéologique des grandes entreprises françaises et de leurs dirigeants.

    Cette semaine, nous publions cette longue enquête sur le « #modèle_grenoblois » qu’un lecteur nous a transmise. À partir du grand projet d’« université intégrée », l’auteur décortique l’articulation de l’#industrie, de la #recherche et de l’#armée qui fait de la région Rhône-Alpes l’un des « pôles » les plus « dynamiques » de France dans plusieurs domaines, en particulier les #nano-technologies. La présente enquête a l’avantage de retrouver les hommes derrière les acronymes infinis qui agissent comme autant d’écrans qui nous empêchent d’y voir clair et donc, aussi, d’appréhender ces institutions.

    Si la conclusion de l’article fait usage de conceptualisations qui nous paraissent quelques peu datées et difficilement opérantes, le travail de recherche est méticuleux et précieux pour qui tente de mettre à nu les structures qui soutiennent le présent.


    https://lundi.am/Grenoble-l-universite-des-integree
    #UGA #Université_Grenoble_Alpes #université_intégrée #université #complexe_militaro-industriel #fac
    cc @daphne @marty @albertocampiphoto @fil

  • Amazon : l’idée d’un bracelet électronique pour ses salariés provoque un tollé RTBF - 2 Février 2018 - AFP
    https://www.rtbf.be/info/medias/detail_amazon-l-idee-d-un-bracelet-electronique-pour-ses-salaries-provoque-un-t

    Amazon a breveté un système électronique lui permettant, via un bracelet, de détecter les mouvements des mains de ses salariés dans ses entrepôts pour suivre leur travail, une idée qui suscite un tollé en Italie.

    Ce système de « traçage (...) des mouvements des mains d’un employé (...) pourrait être utilisé pour surveiller la réalisation de tâches assignées » comme l’inventaire et la préparation des commandes, expliquent les documents officiels relatifs à ce brevet, disponibles sur internet et révélés par le site spécialisé Geekwire.

    L’appareil est « prévu pour être porté (...) près de la main et pour émettre des vibrations » pour guider le salarié, poursuit le document.

    « La spéculation à propos de ce brevet est erronée », a réagi auprès de l’AFP une porte-parole d’Amazon. « Chaque jour, dans n’importe quelle entreprise dans le monde, les employés se servent de scanners à main pour faire l’inventaire et préparer les commandes », a-t-elle ajouté.

    « Placer ces équipements plutôt sur le poignet des employés leur permettrait d’avoir les mains libres et ne pas avoir les yeux rivés sur des écrans », fait valoir Amazon, estimant que si cette idée devait être un jour mise en oeuvre, elle améliorerait l’organisation pour les employés travaillant dans la préparation des commandes.

    Le concept a déjà suscité des réactions virulentes en Italie, notamment de la part du chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, qui a estimé que « le défi, c’est un travail de qualité et non pas le travail avec un bracelet ».

    Des conditions de travail déjà décriées
    « Homme ou esclave ? Je veux restituer la dignité du travail, certaines multinationales exploitent, pressent et ensuite mettent au rebut. Ca suffit ! », a réagi de son côté, le leader de la Ligue du Nord, Matteo Salvini.

    Le géant du commerce en ligne a depuis longtemps la réputation d’entretenir des conditions de travail difficiles dans ses entrepôts et centres de distribution pour augmenter la productivité des employés et garantir des livraisons rapides aux clients.

    En 2015, le New York Times décrivait une culture d’entreprise « néfaste » chez Amazon, destinée à augmenter la productivité des employés, une description rejetée à l’époque par le patron du groupe Jeff Bezos.

    Amazon a publié jeudi ses résultats trimestriels en forte hausse, affichant un bénéfice net de 1,856 milliard de dollars et un chiffre d’affaires de 60,45 milliards.

    #pratiques-nazies #esclavage #amazon #logistique #préparation-des-commandes

  • Article très intéressant de #Zeynep_Tufeki que j’ai connu sur touitaire, je crois pour son activisme (place Taskim)... Là elle parle #musculation, #force #exercices_physiques #préparation_du_corps, en s’adressant surtout aux #femmes, même si moi aussi ça m’intéresse.

    (Pssst. Carrying that low levels of bodyfat for women has lifelong negative consequences. Women and men really do differ in that aspect).

    [...]

    When it comes to strength training, the industry pushes women to under-exercise, and men to over-exercise, accompanied by pictures of people who almost certainly are not merely weight-training.

    [...]

    Part of the emphasis on abs, it seems, comes from the pregnancy and “post-baby body” industry that urges women to try to look like they never got pregnant. It’s a whole other ugly lie, bolstered by pictures of celebrities in their “post baby body” pics, and hides this truth: for most women, it is virtually impossible to “exercise” your way back to a pre-pregnancy body. Those celebrities? Surgery, mostly. And genetics: just like the industry tries to find those few people who are just genetically prone to being thin, the celebrity-fitness complex focuses on the exceptions. And, oh. The muscles you exercise (abs) and where you lose fat (tummy, etc.) are not related. Muscles are muscles, and fat is fat. Your genetics/body determines where the fat comes from.

    All this lack of interest by the fitness industry on effective strength training is doubly ironic because besides the enormous health and fitness benefits for keeping up your muscles, no matter your weight, muscle is metabolically active. The amount of muscle you have determines how many calories your body burns throughout the day, even as you sit. Loss of muscle as we age (natural part of aging for both men and women) is one key reason we gain weight as we age, a concern that pushes many to exercise, but without strength-training—you see the irony. The more muscle you have, the more calories your body burns at all times, while an activity like running even a whole hour, not an easy feat, can be offset by eating a sandwich and an apple. And active people tend to get hungry, naturally, and add those extra calories to their diet. Besides, caloric restriction dieting (especially if it’s severe and without exercise) often results in muscle loss, which makes people even more likely to gain weight once they stop their diet, as their body now has proportionally more fat and less muscle compared to before the diet. They’ll now gain weight on even fewer calories per day, leading to further frustration and cycles of yo-yo dieting and weight gain.

    [...]

    Exercise because exercise.

    cc @beautefatale